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Selon des experts, l’Afrique a un besoin urgent de financements concessionnels pour renforcer sa résilience face aux crises

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Alors que les crises financière, sanitaire et climatique menacent d’inverser deux décennies de progrès en matière de développement en Afrique, les experts appellent à un financement concessionnel urgent afin d’aider le continent à renforcer sa résilience et à stimuler la croissance économique.

«Selon des experts, l’Afrique a un besoin urgent de financements concessionnels pour renforcer sa résilience face aux crises

Addis-Abeba, le 27 mars 2023 (CEA) – Alors que les crises financière, sanitaire et climatique menacent d’inverser deux décennies de progrès en matière de développement en Afrique, les experts appellent à un financement concessionnel urgent afin d’aider le continent à renforcer sa résilience et à stimuler la croissance économique.

Les multiples crises, y compris la crise alimentaire et celle de l’énergie issues de la guerre en Ukraine, les effets du changement climatique, les conflits et le resserrement des conditions financières mondiales, ont accru le déficit de financement du développement et la vulnérabilité de l’endettement de l’Afrique, conviennent les experts lors d’un atelier virtuel d’une journée ayant pour thème, « Stimuler l’accès au Fonds de résilience et de durabilité du Fonds monétaire international (FMI), organisé par AfriCatalyst et la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Le Directeur de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance de la CEA, Adam Elhiraika, déclare qu’au cours des six dernières décennies, chaque récession que le monde a connue a entraîné une augmentation de la dette publique mondiale. De nombreux pays africains ont ainsi vu augmenter leur dette publique. Une grande partie de cette dette publique a été contractée entre 2020 et 2021 lorsque les pays cherchaient à contrecarrer les effets de la pandémie de Covid-19.

En conséquence, de nombreux pays ont été aux prises avec un endettement et des frais d’intérêts élevés, ce qui a entravé la réduction de la pauvreté et a fait obstacle à leurs reprises économiques.

« Malgré les efforts nationaux et internationaux, un nombre croissant de pays africains continuent de ployer sous le poids de la dette et du service de leur dette ; certains sont déjà surendettés ou frôlent le surendettement », indique M. Elhiraika, soulignant que cela entrave le renforcement de la résilience aux crises futures, renforcement essentiel pour le développement durable.

Afin d’aider les Pays en développement et ceux à revenu intermédiaire de la tranche inférieure à renforcer leur résilience aux crises externes et à atteindre une croissance durable, le FMI a créé le Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité (RST). Ce dernier offre un instrument de financement innovant visant à aider les pays à relever les défis structurels à long terme, tel que l’adaptation et l’atténuation du changement climatique et les pandémies : la Facilité pour la résilience et la durabilité (RSF).

AfriCatalyst, une Société de conseil en développement mondial basée en Afrique, a élaboré un guide pratique visant à informer les décideurs politiques et les parties prenantes nationales sur les principales caractéristiques, les critères d’éligibilité et les objectifs du RSF.

Ce guide explore comment le FMI dans le cadre du RST pourrait soutenir la conception et la mise en œuvre de politiques macroéconomiques nationales pour intégrer les risques climatiques et pandémiques ainsi que le coût de leurs adaptations dans les cadres macro-fiscaux.

Le Fondateur et PDG d’AfriCatalyst, Daouda Sembene, déclare que le RST présente des avantages potentiels pour les pays africains, touchés par un endettement élevé. AfriCatalyst, avec le soutien de la Fondation Bill & Melinda Gates, a renforcé la production de données probantes et le soutien consultatif technique aux décideurs africains afin de promouvoir l’accès des pays d’Afrique subsaharienne au financement du FMI dans le cadre du RST.

M Sembene note qu’il y a une forte demande de financement climatique, mais que les ressources disponibles sont limitées. Le FMI cherche actuellement 40 milliards de dollars pour le RST là ou il n’a réussi à lever que 26 milliards de dollars.

«Les pays africains ont besoin de ressources supplémentaires », indique M. Sembene, faisant remarquer que le financement climatique cumulé de 52 pays africains dans le cadre des Contributions déterminées au niveau national est estimé à 2 300 milliards de dollars.

Mme Fenohasina Rakotondrazaka Maret, Conseillère principale à AfriCatalyst, déclare que l’accès à ce financement du RST sera accordé en fonction de la solidité des réformes des nations et de la viabilité de leurs dettes. Les prêts concessionnels ont une échéance de 20 ans et un différé d’amortissement de dix ans et demi. Les emprunteurs paieront ainsi un taux d’intérêt qui représente une marge modeste par rapport au taux de DTS de trois mois, où les pays les plus pauvres bénéficieront des conditions de financement les plus favorables.

Le Rwanda est actuellement le seul pays africain à avoir un programme soutenu par le RSF et approuvé par le FMI. Il a reçu un financement de 319 millions de dollars américains pour ses programmes de lutte contre le changement climatique.

Le Conseiller principal d’AfriCatalyst, Ali Mansoor, ancien Directeur adjoint du FMI, note que le Rwanda a intégré les questions climatiques dans ses stratégies nationales de transformation. Lors de la COP27, le Rwanda a lancé son programme « Ireme Invest », destiné à financer des projets verts pour les Petites et moyennes entreprises (PME).

Mansoor ajoute que le Rwanda utilisera le RSF pour stimuler d’autres financements et organiser une meilleure planification dans le cadre de son processus budgétaire destiné aux risques liés au changement climatique, ainsi qu’à accréditer son ministère de l’environnement dans le cadre du Fonds vert pour le climat et du Fonds d’adaptation.

 -Fin-

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

 

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La Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

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Banque mondiale : Le Président David Malpass attendu au Togo et au Niger

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Le Président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, se rendra en visite officielle au Niger puis au Togo du 29 mars au 1er avril 2023, pour discuter du renforcement de la sécurité et de la paix, de la croissance économique inclusive et durable, de la sécurité alimentaire, de l’accès à l’énergie et de l’importance de l’éducation, entre autres priorités régionales et globales.

David Malpass, président du groupe de la Banque mondiale attendu en visite au Togo et au Niger

«Le Président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, en visite au Niger et au Togo

WASHINGTON, 28 mars 2023—Le Président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, se rendra en visite officielle au Niger puis au Togo du 29 mars au 1er avril 2023, pour discuter du renforcement de la sécurité et de la paix, de la croissance économique inclusive et durable, de la sécurité alimentaire, de l’accès à l’énergie et de l’importance de l’éducation, entre autres priorités régionales et globales.

Au Niger du 29 au 31 mars, le président Malpass rencontrera le Président de la République du Niger, S.E.M. Mohamed Bazoum, ainsi que les principaux acteurs et partenaires du Groupe de la Banque mondiale, avec lesquels il évoquera le programme de développement du pays et l’appui que le Groupe de la Banque apporte au pays et plus amplement à la région du Sahel. Il sera par ailleurs l’hôte de l’Université Abdou Moumouni de Niamey où il prononcera le discours de positionnement en prélude aux Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, prévues du 10 au 16 avril 2023 à Washington.

Au Togo du 31 mars au 1er avril, le président Malpass discutera des axes d’intervention stratégiques dans le pays avec le Président de la République du Togo, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbe ainsi que les partenaires. Les échanges porteront sur l’éducation, l’agriculture, notamment la réponse d’urgence à l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, le développement numérique et la protection sociale. Le président Malpass abordera également les efforts accomplis pour renforcer la résilience et la croissance inclusive dans les pays du golfe de Guinée.

« La promotion de la sécurité et de la paix dans la région, le renforcement de l’éducation et le développement de la résilience pour pallier les coûts climatiques écrasants sont indispensables à la croissance et au développement de la région. Je me réjouis de ces visites au Niger et au Togo qui nous donneront l’occasion d’échanger autour de ces sujets cruciaux ainsi que de l’appui supplémentaire que le Groupe de la Banque mondiale peut apporter dans ces domaines », a déclaré David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale.

Pendant ces visites, il sera accompagné par Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, et par Sergio Pimenta, Vice-président de la Société financière internationale (IFC) pour l’Afrique.

Le Groupe de la Banque mondiale est un partenaire de longue date de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Entre avril 2020 et la fin de son dernier exercice clos au 30 juin 2022, la Banque mondiale a engagé un montant global sans précédent de 28,5 milliards de dollars au titre de 234 projets dans les secteurs prioritaires. La Société financière internationale (IFC), pour sa part, a investi 9,4 milliards de dollars dans 36 pays africains au cours de l’exercice 2022, ce qui représente son engagement annuel le plus important sur le continent.

Au cours des dix dernières années, le Groupe de la Banque a plus que quadruplé ses ressources dans le Sahel et mobilisé plus de 8,5 milliards de dollars entre 2020 et 2023, ce qui fait de lui le premier contributeur au développement de la région.

Pour en savoir plus sur nos activités en Afrique de l’Ouest et du Centre, rendez-vous sur le site : https://www.banquemondiale.org/fr/region/afr/western-and-central-africa

Suivez-nous sur Twitter : https://twitter.com/BM_Afrique

Contacts :

  • À Washington : David Young, dyoung7@worldbankgroup.org;

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  • À Lomé : Christelle Selom Mensah, cmensah1@worldbankgroup.org;
  • À Niamey : Mouslim Sidi Mohamed, msidimohamed@worldbank.org

Banque Mondiale : De nouveaux locaux à Ouaga pour magnifier un partenariat porteur de 60 ans

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La Banque mondiale a inauguré ce lundi 27 mars 2023 à Ouagadougou les nouveaux locaux de sa Représentation nationale. Placée sous la présidence du Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambéla, la cérémonie a enregistré la présence du vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, parrain de l’évènement.

Les officiels dont le Premier ministre Kyelem de Tambéla, procédant à la coupure symbolique du ruban marquant l’ouverture officielle du nouveau siège de la Banque mondiale au Burkina Faso

Le siège de la Représentation nationale de la Banque mondiale au Burkina Faso n’est plus au quartier Koulouba dans l’arrondissement 1 de Ouagadougou. Mais, désormais au quartier huppé de Ouaga 2000. L’inauguration des nouveaux locaux du siège de la BM au BF est intervenue ce lundi 27 mars dans la soirée, sous la présidence du Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambéla,

La Banque mondiale, un des premiers partenaires du Burkina Faso

C’est le ministre Aboubacar Nacanabo qui a livré le discours du Premier ministre Kyelem de Tambela

Dans son allocution livrée par le ministre de l’économie, des finances et de la prospective Dr Aboubacar Nacanabo, le PM Kyelem de Tambéla a exprimé sa joie de présider la présente cérémonie au regard de l’importance de la coopération avec la Banque mondiale qui figure parmi les premiers partenaires techniques et financiers du pays. Une coopération qui touche plusieurs secteurs : la santé, l’éducation, l’eau et l’assainissement, l’énergie, la formation, le secteur minier. «Vous avez fait œuvre utile», a-t-il laissé entendre. Et d’exprimer la reconnaissance de la Nation à la Banque mondiale pour sa présence aux côtés des populations burkinabè dans leur quête de mieux-être, de développement. «La reconnaissance silencieuse ne sert à personne».

«Ce nouvel édifice consacre sans nul doute la qualité du Partenariat entre la Banque mondiale et le Burkina Faso et répond à la volonté de l’Institution de se rapprocher davantage des populations pour mieux répondre à leurs préoccupations en vue de l’atteinte de son principal objectif qui demeure la réduction de l’extrême pauvreté tout en plaçant l’humain au centre de son engagement avec le pays», a indiqué le parrain de l’évènement, Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique de l’Ouest et du Centre. Le vice-président Diagana a été d’un soutien important dans la réalisation de l’infrastructure. Dans son mot de bienvenue, la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maimouna Mbow-Fam a laissé entendre que c’est lui qui a donné l’autorisation pour la construction de l’édifice après l’octroi en 2012 à l’institution par l’Etat burkinabè d’une parcelle d’une superficie de 5 500 mètres carrés.

« 1 200 milliards de F CFA disponible à ce jour pour le Burkina »

Le vice-président de la Banque mondiale pour ‘Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, a parrainé la cérémonie

Malgré un contexte socioéconomique difficile aussi bien au plan national qu’international, le Partenariat BM-BF ne s’est pas aussi bien porté que maintenant, au vu du volume du portefeuille projets et programmes, de leurs impacts sur la vie des populations bénéficiaires, du montant des investissements en cours ou à venir.

«Ces dix dernières années, le portefeuille de la Banque mondiale a considérablement évolué avec plus d’une trentaine de projets et programmes, impactant des secteurs tels que le développement humain, les infrastructures, l’eau et l’assainissement, l’agriculture, l’environnement, la gouvernance (…) L’appui financier de la Banque mondiale s’est considérablement accru, passant d’une enveloppe triennale de 900 millions de dollars des Etats-Unis soit 520 milliards  F CFA en 2015 à environ 2 000 millions de dollars des Etats-Unis soit 1 300 milliards F CFA en 2018», a relevé le vice-président  de la BM pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Et ce n’est pas tout. Le Burkina a bénéficié d’une allocation supplémentaire pour la prévention et la résilience d’un montant de 650 millions de dollars US. Ce qui a permis de développer des projets tels le Projet d’urgence pour le développement local et la résilience ; le Projet d’appui à la gestion des ressources minières et foncières.

«Ainsi à ce jour, le portefeuille des projets et programmes de la Banque mondiale a atteint un volume des engagements de 3 milliards de dollars américains et un solde disponible de plus de 2 milliards de dollars soit 1 200 milliards de F CFA».

Un joyau architectural pour magnifier l’exemplarité du partenariat soxantenaire

La représentante résidente Maimouna Mbow-Fam a donné aussi des détails sur les qualités architecturales de l’ouvrage

Selon la Représentante résidente de la Banque mondiale, Maimouna Mbow-Fam ; le nouveau siège inauguré, au-delà  d’offrir un meilleur cadre de travail aux agents et consultants, permet de magnifier l’excellence du partenariat BM-BF. Du point de vue architecture, la construction de l’édifice s’est inspiré du style d’habitat des Kassena. Un véritable joyau architectural moderne qui prend en compte plusieurs aspects : aération, distanciation sociale, économie d’eau et d’énergie, protection de l’environnement. «Un endroit très sain» qui va vraiment faire du bien aux 80 travailleurs et consultants de la Représentation nationale de la Banque mondiale, à ses usagers, aux partenaires.

En 60 ans de présence active au Burkina Faso, la Banque mondiale mérite amplement de loger dans ce nouveau bâtiment flambant neuf. L’histoire du partenariat entre notre pays et l’institution de Breton Woods remonte au début des années 1960. En effet, « c’est en 1963, soit trois ans après son accession à l’indépendance, que le Burkina Faso, ancienne Haute Volta, a adhéré au Groupe de la Banque mondiale en devenant ainsi, le 98ème pays membre ».

Plusieurs membres du gouvernement, des présidents d’institution, ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques, représentants de la communauté des bailleurs, responsables religieux et coutumiers, responsables de médias, d’organisations de la société civile ont rehaussé de leur présence, l’éclat de la présente cérémonie d’inauguration des nouveaux locaux de la Banque mondiale, sis à Ouaga 2000.

Philippe Martin

Burkina Demain

Effort de guerre : Les élèves du LTN-ASL remettent leur contribution au Président de la Transition

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Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu ce lundi matin une délégation des élèves du Lycée technique national Général-El-Hadj-Aboubacar-Sangoulé-Lamizana. Mue par un esprit patriotique, cette délégation est venue remettre au Chef de l’Etat la contribution à l’effort de guerre des élèves de l’établissement.

‘’Effort de guerre : Les élèves du LTN-ASL remettent leur contribution au Président de la Transition

(Ouagadougou, 27 mars 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu ce lundi matin une délégation des élèves du Lycée technique national Général-El-Hadj-Aboubacar-Sangoulé-Lamizana. Mue par un esprit patriotique, cette délégation est venue remettre au Chef de l’Etat la contribution à l’effort de guerre des élèves de l’établissement.

Les élèves du Lycée technique national Général-El-Hadj-Aboubacar-Sangoulé-Lamizana (LTN-ASL) répondent ainsi à l’appel à la contribution volontaire lancé par le Président de la Transition dans la dynamique de soutenir l’effort de guerre. Ils ont pu mobiliser 574 100 francs CFA en soutien à l’effort de guerre.

« On s’est senti patriote et en tant que Burkinabè, la lutte, c’est la lutte de tout le monde. Nous sommes des élèves, mais nous pouvons contribuer à notre manière. C’est pourquoi nous nous sommes privés de notre pain quotidien pour participer à cet effort », a indiqué Abdoul Hamidou NIKIEMA, porte-parole de la délégation.

Il dit saisir cette occasion pour « appeler mes camarades élèves du Burkina à répondre à l’appel à contribution car cette guerre est la nôtre ». Par ce geste, les élèves du LTN-ASL invitent les scolaires et étudiants du Burkina Faso à se mobiliser et à exprimer leur soutien aux actions de la Transition pour « la liberté et l’indépendance véritable de notre patrie ».

Abdoul Hamidou NIKIEMA a souligné qu’en retour, le Président de la Transition dit compter sur eux, la jeunesse burkinabè dans la lutte engagée contre l’insécurité. 

Direction de la communication de la Présidence du Faso’’

Burkina : France 24 suspendue sur le territoire national

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Le communiqué gouvernemental en date du 27 mars 2023  annonçant la suspension de la diffusion des programmes de la chaîne de télévision France 24, est sans équivoque. «Le Gouvernement a donc décidé en toute responsabilité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, de la suspension sine die de la diffusion des programmes de de France 24 sur l’ensemble du territoire national», précise en effet ledit communiqué signé du ministre porte-parole R. Jean Emmanuel Ouédraogo.

Les programmes de France 24 désormais suspendus au Burkina Faso

Sur les raison de cette suspension sine die du média français, le communique relève : «C’est avec regret que le Gouvernement a découvert il y a de cela deux semaines, une Interview du «Chef d’Al-Qaida au Maghreb islamique» sur les antennes de France 24, du groupe France-Médias Monde (…) Le Gouvernement se désole de voir que le chef d’une organisation  terroriste comme AQMI et reconnue comme telle par la communauté internationale, puisse bénéficier des largesses éditoriales de France 24 pour s’exprimer longuement sur les antennes de la chaîne».

Cette décision de suspension de France 24 intervient plus trois mois après celle de RFI, intervenue le 3 décembre 2022.

 »Le Gouvernement ne conteste pas la liberté de choix de la chaîne, mais s’interroge cependant sur l’éthique de la professionnelle du journalisme sur France 24″

Déjà le 6 février dernier, c’est le régulateur des médias, le Conseil supérieur de la communication qui prévenait France 24 qu’elle s’exposait «à des sanctions de degré supérieur notamment la suspension de la diffusion de ses programmes au Burkina Faso», puisqu’elle venait d’être mise en demeure suite à des manquements le 16 janvier 2023 dans le traitement des informations sur le Burkina Faso.

Pour le moment les responsables du média audiovisuel hexagonal n’ont pas réagi officiellement, encore moins les autorités françaises.

France 24, faut-il le rappeler, est une chaîne de télévision française d’information internationale en continu, créée le 30 novembre 2005 et diffusant depuis le 6 décembre 2006. Elle est, depuis 2012, une chaîne de la société nationale de programme France Médias Monde, qui supervise l’audiovisuel extérieur de la France.

Burkina Demain

SIERO 2023 : Pourquoi Dr Emma Marie Blanche Kantiono parrainera l’évènement !

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Dr Emma Marie Blanche Kantiono a été choisie pour parrainer l’édition 2023 du SIERO

Pour parrainer l’édition 2023 du Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables de Ouagadougou (SIERO) les organisateurs ont porté leur choix sur la dynamique, très entreprenante et socialement engagée directrice générale d’Essakane Solar SAS, Dr Emma Marie Blanche Kantiono.

Le Comité d’organisation a voulu par ce choix rompre avec les sentiers battus en faisant un clin d’oeil au secteur privé et à l’autre moitié du ciel

L’on en sait un peu plus sur les raisons de ce choix qui sort quelque peu des sentiers battus. «Par ce choix, nous avons voulu  sortir des sentiers battus qui consistent souvent à  faire parrainer notre évènement par des personnalités du secteur public ou des structures publiques. Ainsi nous avons voulu saluer à la fois le rôle du secteur privé et celui des femmes. Parlant de leadership féminin dans le secteur de l’énergie, Docteur Kantiono en est une parfaite illustration. Voici brièvement les raisons du choix de la directrice générale d’Essakane Solar SAS pour parrainer l’édition 2023 du SIERO. Et je pense que tout le monde devrait en être fier. C’est le Burkina qui progresse, c’est le Burkina nouveau qui gagne», a confié le coordonnateur du SIERO Cheick Omar Yéyé.

La directrice générale d’Essakane Solar SAS est engagée pour la promotion de la femme à tous les niveaux de la société

On l’imagine, cette audace du Comité d’organisation devrait réjouir énormément Dr Kantiono dont l’engagement pour la promotion de la femme à tous les niveaux n’est plus à démontrer.  «En Afrique, en général, quand une fille naît, l’on se dit qu’elle est promise à être ménagère ou mariée, et de ce fait, n’a pas besoin d’aller à l’école, d’avoir un parcours.  Quand c’est un garçon, c’est tout le contraire. Aujourd’hui, les choses doivent changer. Les lignes sont en train de bouger…dans le secteur des énergies renouvelables où j’exerce, je vois de plus en plus de jeunes filles s’inscrire à des formations pour devenir électriciennes», soutenait-elle en mai 2020.

Par ailleurs le SIERO 2023 est placé sous le co-patronage du ministre de l’énergie, des mines et des carrières Simon Pierre Boussim et du ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, Dr Augustin Kaboré. Et il se déroulera les 30, 31 mars et 1er avril prochains à Ouagadougou sous le thème «Quelles stratégies de promotion des énergies renouvelables dans un contexte de crise sécuritaire». Des entreprises tunisiennes et italiennes seront de l’évènement, annoncé le Comité d’organisation lors de sa conférence de presse du 23 mars 2023.

Philippe Martin

Burkina Demain

Economies africaines : La CEA pour une croissance inclusive pour réduire la pauvreté généralisée

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La CEA engagée pour des croissances économiques à visage humain sur le continent

La dépendance de l’Afrique vis-à-vis des importations rend le continent vulnérable aux chocs des prix des produits de base. En 2021, 39 pays africains étaient importateurs nets de produits alimentaires. De plus, en 2021, l’Afrique n’a exporté que 5,7 milliards de dollars de produits pétroliers raffinés mais en a importé pour plus de 44 milliards de dollars.

En effet, alors que le monde combattait encore la pandémie de COVID-19, la guerre en Ukraine a éclaté au début de 2022. Les effets des deux chocs ont été exacerbés par la fréquence et l’intensité plus élevées des catastrophes naturelles.

«La CEA demande que la croissance économique de l’Afrique soit inclusive pour réduire la pauvreté généralisée

Addis-Abeba, le 21 mars 2023 (CEA) – Alors que le monde combattait encore la pandémie de COVID-19, la guerre en Ukraine a éclaté au début de 2022. Les effets des deux chocs ont été exacerbés par la fréquence et l’intensité plus élevées des catastrophes naturelles.

La Secrétaire exécutive adjointe et Économiste en chef de la Commission économique pour l’Afrique, Hanan Morsy, a déclaré que les trois crises qui se chevauchent ont poussé davantage d’Africains dans l’extrême pauvreté et ont entraîné une augmentation des inégalités et des vulnérabilités sur le continent.

Morsy a déclaré à la cinquante-cinquième session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la CEA à Addis-Abeba, qu’il y a des niveaux importants de pauvreté et d’inégalités en Afrique avant même les récentes crises mondiales, mais maintenant la pauvreté s’est aggravée et les inégalités se sont intensifiées.

«Aujourd’hui, 546 millions de personnes vivent encore dans la pauvreté, soit une augmentation de 74 % depuis 1990 », a souligné Morsy. « Les chocs mondiaux ont un effet domino sur les pauvres en Afrique à travers l’inflation qui, en 2022, s’élevait à 12,3 %, chiffre bien supérieur à la moyenne mondiale de 6,7 %.

Les pays africains avec les niveaux de pauvreté les plus élevés

La CEA estime que les ménages africains consacrent jusqu’à 40 % de leurs revenus à l’alimentation, et les effets des crises mondiales ont durement touché les ménages les plus pauvres d’Afrique. Un nombre stupéfiant de 310 millions d’Africains ont connu une forme d’insécurité alimentaire et 6 millions d’entre eux ont été confrontés à une faim extrême en 2022.

Selon des recherches récentes, les 10 pays africains ayant les niveaux de pauvreté les plus élevés en Afrique sont le Burundi, la Somalie, Madagascar, le Soudan du Sud, la République centrafricaine, le Malawi, la République démocratique du Congo, la Guinée-Bissau, le Mozambique et la Zambie, avec des taux compris en 60 % et 82 % de la population.

Le fardeau de la dépendance aux importations, le changement climatique et l’augmentation du stress de la dette

Le Commissaire au commerce et à l’industrie de la Commission de l’Union africaine, Albert M. Muchanga, a déclaré à la conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique que bien que l’Afrique soit la plus riche du monde en termes de dotations naturelles, nous sommes les plus pauvres.

La dépendance de l’Afrique vis-à-vis des importations rend le continent vulnérable aux chocs des prix des produits de base. En 2021, 39 pays africains étaient importateurs nets de produits alimentaires. De plus, en 2021, l’Afrique n’a exporté que 5,7 milliards de dollars de produits pétroliers raffinés mais en a importé pour plus de 44 milliards de dollars.

«Sortir des faibles niveaux de revenus et de richesse est d’autant plus ardu que pose la menace du changement climatique, comme en témoignent les récentes inondations à Madagascar, au Malawi et au Mozambique», a souligné Muchanga, notant qu’« il faut ajouter à cela la crise de la dette qui s’annonce et qui pourrait remettre en cause tous les acquis de croissance des 23 dernières années ».

Les experts et les ministres présents à la conférence ont noté que les pays africains continuent de faire face à des revenus en baisse, à un endettement croissant et à un espace budgétaire de plus en plus restreint.

En 2022, le ratio dette publique/PIB en Afrique était de 64,5 %, ce qui est nettement supérieur au chiffre pré-pandémique de 2019 qui était de 57,1 %.

La conférence de deux jours des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique a été organisée sous le thème, « Favoriser la reprise et la transformation en Afrique pour réduire les inégalités et les vulnérabilités ».

 

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Projet Yeleen : «Concilier qualité, efficience et efficacité»

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En présidant ce 23 mars dernier à Gonsin le lancement officiel des travaux de l’ambitieux projet électrique Yeleen d’un coût global de 93 milliards de francs CFA et destiné à renforcer la production nationale ; le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambéla a été on ne peut plus clair sur ses exigences en matière des infrastructures électriques attendues. Il a insisté sur la nécessité de concilier qualité, efficience et efficacité.

Le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambéla a fixé ses exigences en matière de qualité des infrastructures attendues

Grâce à ce projet Yeleen financé par plusieurs bailleurs dont l’Etat via la SONABEL ou l’Union européenne, quelques 110 000 personnes devraient avoir accès à l’électricité d’ici fin 2024. Quelques 300 km de lignes électriques moyenne tension et 800 km de lignes électriques basse tension devraient également être construites « La centrale Solaire Photovoltaïque Ouaga Nord–ouest en plus des trois autres à construire à Diapaga, Dori et Gaoua permettra d’injecter 51 MWc et de produire environ 92 GWh/an »

Le ministre de l’énergie Simon Pierre Boussim a évoqué les impacts bénéfiques du projet en matière de réduction des importations

Toute chose qui permettra à terme, selon le ministre de l’énergie, des mines et des carrières, Simon Pierre Boussim, de réduire la dépendance du Burkina Faso aux importations d’énergie, en provenance notamment de pays frères, la Côte d’Ivoire et le Ghana.  Des importations estimées à 60% de la consommation d’énergie électrique dans le pays.

Le DG de la SONABEL a relevé la prise en compte du volet stockage dans le projet Yeleen

L’innovation du projet Yeleen comparé aux projets précédents notamment Zagtouli, il comportera un volet stockage selon le directeur général de la SONABEL Daniel Sérémé. Ce qui devrait permettre normalement une exploitation optimale des centrales à construire.

Cette question de l’énergie est essentielle dans la stratégie de conquête de notre souveraineté aussi bien sur le plan économique que politique.

En cela la présence du Premier ministre traduit une prise de conscience au sommet de l’Etat.  La Transition via le Ministère de l’énergie, des mines et des carrières gagnerait à faire de la bonne exécution de ce projet Yeleen un exemple. Et c’est le Burkina nouveau qui aura gagné.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

ALT : La loi COVED adoptée à l’unanimité

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La loi COVED a été adoptée ce samedi 25 mars 2023 à l'unanimité des députés votants de l'ALT

Le Burkina Faso vient de se doter d’une nouvelle tendant à assurer plus d’appropriation par les populations des questions de sécurité et de développement. Il s’agit de la loi Comités de veille et de développement (COVED) défendue par le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, Colonel Boukaré Zoungrana et adoptée à l’unanimité des députés votants de l’Assemblée législative de transition.

La loi COVED a été défendue devant les parlementaires par le MTDS le Colonel Boukaré Zoungrana

Ceux et celles qui seront enrôlés dans le cadre de la loi COVED, auront pour mission de promouvoir la paix et le vivre-ensemble dans leurs localités.

Ayant un rôle à la fois déconcentré et décentralisé, les COVED seront placés sous la tutelle du ministère de l’Administration. Leur action vient comme en complet à celle des Volontaires de défense de la patrie (VDP). Mais, à en croire le Colonel Boukaré Zoungrana, les COVED ne seront pas armés.

Christian Tas

Burkina Demain

Projet de fédération :  Des jeunes panafricains apportent leur soutien au Premier ministre

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Les jeunes panafricains reçus par le Premier ministre Kyelem de Tambèla

Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a reçu en audience, ce jeudi 23 mars 2023, les initiateurs de La marche de l’Unité africaine. Cette coalition d’organisations panafricaines a salué la vision et l’engagement du Chef du Gouvernement d’aller vers le fédéralisme, notamment le projet de Fédération entre le Mali et le Burkina Faso, gage de « rupture nécessaire à l’épanouissement de l’Afrique».

Ils sont plusieurs membres de La marche de l’Unité africaine dont des Maliens, Sénégalais et Congolais, à avoir rallié Bamako-Ouagadougou (862 km), pour soutenir le projet de Fédération entre le Mali et le Burkina Faso.

En effet, partis le 27 février 2023, de l’ambassade du Burkina Faso au Mali, ils sont arrivés, ce mardi 21 mars 2023, sur le site du mémorial Thomas Sankara à Ouagadougou, après 22 jours de marche.

Une délégation de cette coalition d’organisations panafricaines portée par des jeunes, a fait le déplacement de la Primature pour apporter son soutien au Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, champion du fédéralisme.

Selon La marche de l’Unité africaine, « l’Afrique veut être libre, mentalement, politiquement, économiquement et spirituellement » et « son émancipation ne saurait en aucune façon se négocier».

«A travers nos modestes personnes, toute l’Afrique vous salue, car elle a bien conscience que votre cause est celle de tout un continent. Nous avons marché jusqu’ici pour écrire avec nos sandales, sur les sables brûlants du Sahel, notre foi inébranlable en l’unité politique africaine.

Panafricaniste convaincu, le Premier ministre a salué, à sa juste valeur, cette initiative portée par des jeunes africains.

Satisfait de leur motivation et en phase avec leur message, le Chef du Gouvernement a soutenu que marcher de Bamako à Ouagadougou n’est pas facile et demande beaucoup de sacrifices et de détermination.

Tout en encourageant cette jeunesse consciente à poursuivre cette noble cause, il l’a invitée à rester vigilante.

« Tout ce que nous faisons, c’est pour vous les jeunes et les générations à venir. Nous traçons le chemin, mais ce n’est pas facile. Nous subissons des attaques et des pressions de toutes parts. Il faut la révolution, mais c’est difficile. C’est à vous les jeunes d’en prendre conscience et de maintenir le cap. Si nous voulons peser et exister sur l’échiquier international, nous devons impérativement nous mettre ensemble. Nous devons aller vers le fédéralisme », a-t-il fait savoir.

Pour la bonne exécution du projet de fédération, il a invité à un soutien populaire 

«Beaucoup s’y opposent, car si cela se réalise, c’est le début de la chute de l’’empire occidental. Au Burkina Faso comme au Mali, les autorités ont besoin de votre soutien. Elles ont parfois besoin de se sentir épaulées pour pouvoir avancer », a soutenu le Chef du Gouvernement.

A l’issue de la rencontre, Lianhoué Imhotep Bayala, le porte-parole de la coalition d’organisations panafricaines, a affirmé que ne pas soutenir les autorités burkinabè et malienne dans leur projet de fédération serait pour les jeunes africains, un acte d’ingratitude et de trahison de leur propre engagement.

«Nous avons livré un message de solidarité et un message pour dire à nos autorités d’inscrire la volonté de fédération entre Mali et le Burkina Faso dans un processus politique et judicaire irréversible, de sorte que même si des antifédéralismes viennent à prendre le pouvoir dans nos pays qu’ils ne puissent plus remettre en cause les acquis historiques de la lutte actuelle. Nous devons, à la fois, raisonner slogan panafricaniste, slogan révolutionnaire, mais nous devons avoir des contenus politiques, idéologiques et techniques avérés, parce que nos pays nous attendent pour retrouver leur dignité », a-t-il ajouté.

DCRP/Primature