L’ancien chef du gouvernement, Yacouba Isaac Zida, est décidé à jouer l’arlésienne. Une fondation portant son patronyme,  » Fondation Zida », a ouvert ses portes sur l’avenue Bambaguida , non loin de la clinique Sandof, sis au quartier 1200 logements de Ouagadougou. Le 15 mars 2016, nous avons franchi le portail de l’institution pour mieux la connaître.
ZIDA

A l’entrée du secrétariat, on aperçoit une photo à l’effigie de l’ex-premier ministre, Yacouba Isaac Zida, alors chef de l’Etat. On devine alors qu’il est le maître de séance. Le directeur exécutif, de la fondation, Fousseni Ouédraogo, le confirme. A l’entendre, c’est une initiative du généralissime Zida qu’il présente comme un homme avec la main sur le cœur. « Tous ceux qui ont eu affaire avec lui savent qu’il est bon et généreux », a-t-il avancé, en laissant qu’il a une vision et cherche tout simplement à la rendre pérenne.

A la question de savoir la date d’inauguration de la fondation, il a répondu qu’il n’y en a pas eu. Cela dit, il a précisé que l’institution a ouvert ses portes le 16 novembre 2016, à quelques jours seulement de la tenue du premier tour de la présidentielle. Et quelles sont ses missions?

M. Ouédraogo déclare que la « Fondation Zida », œuvre pour la promotion de la paix, des valeurs citoyennes, l’apaisement du climat social à travers la résolution et la gestion des crises. Pour ce faire, il s’appuie sur des experts en médiation et des personnes ressources coutumières et religieuses.

Selon Fousseni Ouédraogo, la fondation compte quatre départements, dont les plus importants sont « Médiation et management des conflits », et « Affaires sociales et solidarité ». De ses explications, la fondation, qui a déjà donné 300 arbres de noël à des enfants en détresse, soutient les orphelins et les veuves. Mieux, elle envisage de construire un institut de formation pour la promotion de la paix. Pas seulement, elle est à la recherche d’un terrain pour bâtir un siège, car celui-là, a fait comprendre le directeur exécutif, est provisoire.

En réaction à la question de connaître les sources de financement, M. Ouédraogo affirme que la fondation est portée à tour de bras par le général Zida. « Nous sommes à la recherche de partenaires qui épousent nos idées »; a-t-il dit, en affirmant que la fondation est d’ores et déjà l’ouvrage. Selon lui, elle collabore avec le MENA, en vue de trouver des solution à la crise scolaire.

Anderson koné
Burkina Demain

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