La Cour de justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a refusé de se prononcer sur les écoutes téléphoniques attribuées à l’ancien ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, le 1 er juillet 2016, à la demande des conseils de Djibrill Bassolé.

CEDEAO
Dans le délibéré, « la cour rejette la demande » des avocats de Djibrill Bassolé et leur dénie tout droit à des dommages et intérêts.

La chambre de contrôle de la justice militaire, chargée de l’instruction de l’affaire du putsch, a rejeté le mois dernier, l’appel d’illégalité des écoutes téléphoniques.

L’ancien ministre des Affaires étrangères, accusé de collusion avec les putschistes le 28 septembre 2015, a été arrêté et écroué à la MACA pour son rôle présumé dans le coup d’Etat manqué des 16 et 17 septembre dernier.

Dans le même dossier, la Cour de cassation de Ouagadougou avait annulé pour vice de forme les mandats d’arrêt internationaux lancés contre Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, à la fin du mois d’avril 2016.

Anderson Koné
Burkina Demain

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