Six mois après les attaques terroristes de Ouagadougou, les travailleurs du restaurant Cappuccino et du maquis Taxi Brousse ont organisé une manifestation. Ils ont profité pour demander l’aide de l’Etat, afin de pouvoir reprendre les activités.
CAP

Après un dépôt de gerbe de fleurs devant le restaurant Cappuccino toujours clôturé par des tôles, en hommage aux personnes décédées à la suite des fusillades, les travailleurs de cet établissement ont demandé « à l’Etat de bien vouloir trouver des solutions idoines pour les victimes », l’invitant à donner « un coup de pousse » au propriétaire du Cappuccino, Santomenna Gaetan afin qu’ »il puisse reprendre les activités ».

Le représentant du personnel du restaurant Cappuccino, Frédéric Ouédraogo, a regretté que son employeur ayant entamé la construction d’une structure pour la reprise des activités soit confronté à des entraves étatiques.
Pour lui, « C’est dommage pour un gouvernement qui prône une justice, une loyauté régulière et une assurance sociale ».

Il a alors exhorté l’Etat à venir « au secours des victimes » qui attendent toujours.

Le 15 janvier dernier, trois assaillants ont attaqué le restaurant italien Cappuccino, les hôtels Splendid et Yibi à Ouagadougou, entrainant la mort de 30 personnes et 71 blessés.

Martin Philipe
Burkina Demain

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