Le président sortant, Ali Bongo, se prépare tranquillement à rempiler pour un second mandat à la tête du Gabon

C’est parti depuis ce samedi pour la campagne électorale au Gabon dans le cadre de la présidentielle du 27 août 2016. Dans cette campagne électorale, Ali Bongo, malgré l’affaire d’acte de naissance qui le donne dans certaine opinion pour Gabonais né au Nigéria, part largement favori.

Le président sortant, Ali Bongo, se prépare tranquillement à rempiler pour un second mandat à la tête du Gabon
Le président sortant, Ali Bongo, se prépare tranquillement à rempiler pour un second mandat à la tête du Gabon

Après un premier mandat à la tête du Gabon, le président sortant, Ali Bongo, devrait, sauf scénario catastrophe, pouvoir rempiler pour un second mandat à l’issue de la présidentielle du 27 août 20216, surtout qu’il s’agit d’un scrutin qui se joue à un seul tour.
Plus que ses treize rivaux, il devrait disposer de plus de moyens pour la campagne électorale qui vient d’être lancée. Et en Afrique, plus qu’ailleurs, cela compte énormément. Si sa candidature n’a pas été invalidée du fait de cette affaire d’acte de naissance qui le donne pour Nigérian d’origine adopté tout-petit par la famille Bongo, le candidat Ali ne devrait pas avoir du souci à se faire élire, lui qui se présente comme le meilleur candidat du changement au Gabon.
Plus que jamais, Ali Bongo n’a été aussi sûr de remporter cette présidentielle que maintenant. En témoigne ces propos à nos confrères de l’AFP : « Le changement, c’est moi. Mes adversaires ont peur car, ils n’ont aucune chance de gagner l’élection».
Divisés, peu nantis en ressources et en manque d’arguments de poids (ils ont pour la plupart jeté leur dévolu sur la question de la nationalité d’Ali), les opposants gabonais auront visiblement du mal à ‘’chasser’’ sur ce coup-ci le fils de l’ancien président du palais.

Ce qui est fort probable, ils vont se préparer à crier à la fraude et à appeler leurs partisans à sortir dans la rue pour contester la victoire de l’adversaire commun. Cela ne devrait pourtant pas suffire à résoudre leur problème. Ali Bongo, qui a déjà gouverné suite à une présidentielle contestée et jugée irrégulière, ne se sentirait pas du tout gêné si contestation post-électorale il devrait y avoir après la proclamation de la présidentielle du 27 août.

Philippe Martin
Burkina Demain

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