Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a organisé, une conférence de presse, ce jeudi 8 septembre 2016 à Ouagadougou, en vue de parler de son prochain congrès extraordinaire, prévu le 24 septembre prochain.
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« Neuf mois après son accession au pouvoir le MPP et le président Roch Marc Christian KABORE n’arrivent pas à proposer des solutions à tous ces problèmes qui suffoquent et étouffent le peuple du Burkina Faso », parole du président par intérim du parti, Achille Tapsoba qui a déclaré que le MPP et son gouvernement, boudés par le circuit financier international pour sa mal gouvernance, peinent à trouver un accompagnement financier conséquent pour la relance économique du Burkina Faso.

Au lieu de bécher pour trouver des réponses aux préoccupations des populations, a-t-il avancé, les premières autorités se livrent à des bagarres par OSC interposées ; à telle enseigne que le président de l’Assemblée Nationale demande au gouvernement d’être imaginatif et audacieux.

Selon lui, l’amateurisme et le cafouillage des dirigeants actuels sont perceptibles et préjudiciables au développement économique et social du pays.
« Le MPP et son gouvernement en lieu et place de rechercher des solutions adéquates s’acharnent contre notre parti à travers un faisceau d’actes politico judiciaires, curieusement depuis l’annonce de la tenue de son congrès extraordinaire » a avancé M. Tapsoba.

Se prononçant sur la conférence des insurgés, Achille Tapsoba a dit que son parti n’a pas été associé à l’initiative. « Mathématiquement, nous ne sommes pas dans le domaine de définition des insurgés », a-t-il fait comprendre, en disant: « dans l’analyse des évènements des 30 et 31 octobre 2014, il y a d’un côté les insurgés et d’un autre, les victimes des actes des insurgés. Le CDP sait de quel côté se placer ».

Le président par intérim du CDP est revenu sur les auditions des membres du dernier Gouvernement du régime Compaoré. A l’entendre, tout citoyen burkinabè est justiciable et doit répondre devant la justice.

Quant à ses camarades, il a indiqué qu’ils sont l’aise pour répondre, mais c’est la nature de la justice qui interpelle, une justice aux ordres, une justice à deux vitesses.

Mathias Lompo
Burkina Demain

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