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Le droit de réponse ci-après du service de la communication du projet filets sociaux Burkin-Naong-Sa Ya.as est relatif à notre article publié le 26 octobre 2016 et titré «Filets sociaux : un fort parfum de détournement de fonds».

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«DROIT DE REPONSE au sujet de votre article intitulé : « filets sociaux : un fort parfum de détournement de fonds »

Suite à votre publication en ligne du mardi 26 Octobre 2016 paru dans Burkina demain, en page 3, intitulé :« filets sociaux : un fort parfum de détournement de fonds », il est relaté sous la plume d’un certain « Anderson Koné », un certain nombre de griefs adressés à l’encontre de la coordonnatrice du projet filets sociaux qui s’articulent autour descinq points suivants :

  • Salaires non payés aux travailleurs du projet depuis trois mois ;
  • Allocation familiale non payée aux enfants des ménages bénéficiaires du projet depuis septembre 2016 ;
  • Malversations financières ;
  • Simulacre d’incendie au siège du projet pour faire disparaître des preuves ;
  • Refus d’accorder d’interview.

Des salaires non payés aux travailleurs du projet :

Contrairement à trois mois de salaires non payés, tous les agents sans exception ont perçu leurs salaires jusqu’en fin Août. Comme tout projet performant de la Banque Mondiale, le projet filets sociaux a bénéficié d’un financement additionnel en moins de deux ans de mise en œuvre effective. Ce qui nécessitait une relecture des termes de références afin d’adapter les postes au meilleur format. Les discussions à ce sujet se poursuivent entre la Banque Mondiale et les ministères de tutelle technique et financière.

De l’allocation familiale non payée :

Il ne s’agit pas d’allocation familiale mais du cash transfert pour les ménages bénéficiaires initialement prévu pour le 05 Octobre 2016 et non depuis septembre comme mentionné dans votre écrit.

Tous les quatre premiers cash ont été régulièrement payés conformément aux termes du contrat qui était d’un an avec la structure chargée du paiement et son contrat est en instance de renouvellement pour la poursuite des paiements.

Des Malversations financières :

Jusqu’à preuve du contraire, le projet filets sociaux ne connaît aucune malversation financière en dehors de certaines dépenses bien fondées mais jugées inéligibles par la Banque Mondiale.

Du simulacre d’incendie au siège:

Incendie, oui, cela s’est passé dans le bureau de l’ingénieur informaticien qui ne dispose d’aucun document comptable ni administratif justifiant d’un simulacre.Le constat de la gendarmerie a révélé qu’il s’est agi d’un cours circuit.

Du refus d’accorder d’interview :

Quant au refus de recevoir évoqué par le journal, il s’est trouvé que votre « journaliste d’investigation » qui a approché la coordonnatrice pour une interview a été prié de revenir plus tard du fait que le la coordonnatrice s’apprêtait à aller à une vidéo-conférence.

Monsieur le Directeur de publication de Burkina Demain, voilà les informations d’éclaircissement dignes de foi que nous vous demandons de publier pour éclairer vos lecteurs.

Tout en vous souhaitant bonne réception, recevez Monsieur le Directeur de publication, nos salutations distinguées.

Le service de la communication du projet filets sociaux Burkin-Naong-Sa Ya.as

 

                                Ce que dit notre article en question :

:«Filets sociaux : un fort parfum de détournement de fonds 

Plus rien ne va au programme filets sociaux. La banque mondiale, principal bailleurs de fonds, aurait suspendu son financement. Depuis lors, les principaux bénéficiaires et les agents du programme sont livrés à eux-mêmes.

Une source digne de foi nous a appris que les travailleurs sont privés de salaires depuis trois mois maintenant. Le comble, avance-telle, c’est que les enfants issus des ménages pauvres qui attendaient leur part trimestrielle d’allocation familiale, 30 000 F CFA ou 40 000 F CFA, prévue pour la fin du mois de septembre dernier, pour effectuer leur rentre scolaire sont toujours dans l’attente. Et pour combien de temps encore ?

En attendant, les suspicions vont bon train. D’aucun disent que la coordonatrice du projet s’est rendue auteure de malversations financières ; qu’un incendie aurait même été simulé dans une partie du bâtiment abritant le siège pour faire disparaitre des preuves. Qui sait mieux que la coordinatrice pour nous éclairer?

Nos tentatives pour la rencontrer furent vaines, vu qu’elle prétendait préparer des rencontres de sortie de crise, si elle ne rencontrait pas les autorités compétentes.
Quoi qu’il en soit, nous espérons que les choses vont rentrer dans l’ordre le plus rapidement possible pour que les travailleurs dans le désarroi et les élèves en déperdition puissent reprendre le goût à vivre.

A noter que le projet-pilote « Filets sociaux » a été lancé, le 16 septembre 2014 à Gourcy, dans le Zondoma. Financé par la Banque mondiale, à hauteur de vingt-cinq milliards de franc CFA, il vise la réduction de la pauvreté chronique et la malnutrition sévère dans les régions du Nord, du Centre-Est et de l’Est. Devraient en bénéficier 40 000 ménages, soit 316 000 personnes et chaque bénéficiaire empochait la somme de trente mille (30 000) F par trimestre».

Anderson Koné
Burkina Demain

 

Burkina Demain

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