L’Assemblée nationale a décidé de restituer les 130 tablettes au ministère de l’économie numérique qui les avait partagées aux députés. Réunis en plénière, ce 5 décembre 2016 à Ouagadougou, les députés, s’y sont engagés à l’unanimité sur proposition de leur président, Salifou Diallo. diallo

Il a été demandé aux élus nationaux qui avaient commencé à utiliser ces tablettes, d’effacer leurs données et de les remettre.

A noter que ces tablettes ont été remis au gouvernement par la société Huawei qui a bénéficié de la construction du juteux marché de construction du réseau de fibre optique de 160 km reliant Ouagadougou à la frontière avec le Ghana.

Au moment où la polémique enflait, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat a ouvert un dossier et a demandé des explications au Gouvernement.

Anderson Koné
Burkina Demain

Communiqué

Le Ministère du développement de l’économie numérique et des postes a offert des tablettes à l’Assemblée nationale, le jeudi 10 novembre 2016, en présence des représentants des cinq groupes parlementaires que compte l’institution et des journalistes invités à cet effet. L’Assemblée nationale a accueilli ces outils de travail (130 tablettes) avec esprit de suite et de responsabilité.

Mais face à l’incompréhension d’une partie de la population et surtout de l’exploitation malsaine qui en est faite, l’Assemblée nationale, réunie en séance plénière le lundi 5 décembre 2016 sur proposition de son Président, a décidé de restituer les tablettes au Gouvernement.

En tant que Représentation nationale, l’Assemblée se doit être toujours à l’écoute des populations même des opinions minoritaires. Tout en saluant l’intérêt manifeste des citoyens et citoyennes pour la vie de l’institution, l’Assemblée nationale regrette néanmoins cette polémique excessive autour des tablettes. Il est nécessaire de préciser qu’aucune disposition législative ou réglementaire n’interdit à l’Assemblée de recevoir un appui institutionnel de quelque nature que ce soit du Gouvernement.

Au demeurant l’Assemblée nationale, sous la 7ème législature, est profondément attachée aux valeurs de redevabilité, de transparence et d’intégrité. Tout en assumant avec rigueur et responsabilité ses missions constitutionnelles : voter les lois, consentir l’impôt et contrôler l’action gouvernementale, l’Assemblée entend moderniser son administration.

En tout état de cause, les groupes parlementaires Burkindlim, Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), Paix justice et réconciliation nationale (PJRN), Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et Union pour le Changement et le Progrès (UPC) gardent le cap d’ancrer dans le paysage institutionnel une Assemblée nationale moderne, responsable, innovante, accessible et au service des populations des villes et campagnes du Burkina Faso. Dans ce sens, les autorités parlementaires attachent du prix à l’esprit d’ouverture et restent à la disposition du public pour plus amples informations fiables sur le fonctionnement de l’institution.

Oumarou MOGMENGA
Directeur général des médias
de l’Assemblée nationale

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