La fièvre des mutineries est encore loin d'être retombée en Côte d'Ivoire

Au moins, un mutin aurait été tué ce mardi suite à des tirs de la garde républicaine à Yamoussoukro. Tout serait parti du soulèvement des militaires de l’Ecole des Forces Armées (EFA) du Zambakro qui voudraient également leur part du gâteau  que le gouvernement à commencer à partager aux soldats des ex-rebelles intégrés par la suite dans l’armée.

La fièvre des mutineries est encore loin d'être retombée en Côte d'Ivoire
La fièvre des mutineries est encore loin d’être retombée en Côte d’Ivoire

Le soldat aurait été tué lorsque les mutins ont voulu s’emparer de la poudrière de la garde républicaine de Yamoussoukro, obligeant ainsi  la garde républicaine à ouvrir le feu. Certains correspondants locaux de presse annoncent même deux morts parmi les mutins gendarmes.Une fronde s’est ainsi emparée de l’escadron de gendarmerie de Bouaké et Dimbokro où les corridors sont fermés et tenus par les mutins. Les nouveaux mutins réclameraient 12 millions de francs CFA, tout comme les mutins issus de l’ex-rébellion qui ont reçu chacun une première tranche de 5 millions, le reste devant être payé en 7 mensualités de 1 000 000  F CFA chacune. Pour l’instant, aucune réaction n’a encore été enregistrée du côté des autorités ivoiriennes face à ces nouvelles mutineries qui touchent maintenant au total cinq villes dont Bouaké, à en croire certaine sources. Alors qu’au départ les tirs étaient seulement l’œuvre  de soldats ou gendarmes qui ne sont pas concernés par l’accord trouvé vendredi dernier entre le gouvernement et les soldats.

Burkina Demain

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