Le Général Djibril Bassolé bénéficie d'une liberté provisoire après plusieurs manifestations de ses partisans

Des populations ont manifesté ce vendredi 29 septembre 2017 à Réo, ville dont est originaire le Général Djibril Bassolé, incarcéré depuis deux ans dans le cadre du putsch du 16 septembre 2015, pour exiger de la justice burkinabè  la libération de l’ancien et dernier ministre des affaires étrangères du président Blaise Compaoré.

Les populations ont marché ce vendredi à Réo pour la libération du Général Djibril Bassolé

Pour les populations de Réo, du moins pour celles qui ont marché ce 29 septembre 2017, c’en est trop la détention sans jugement  du Général Djibril Bassolé depuis deux ans, dans le cadre du putsch du 16 septembre 2015. Dénonçant une justice à deux vitesses, les manifestants exigent de la justice burkinabè un procès juste et équitable ou la mise en liberté de l’ancien et dernier chef de la diplomatie du régime Blaise Compaoré.

«Les populations du Sanguié, révoltées contre cette justice à double vitesse. Comment justifier et nous convaincre qu’après l’annulation des poursuites contre Monsieur Soro, les pouvoirs publics maintiennent avec méchanceté notre fils Bassolé», s’est indignée la  porte-parole des manifestants.

Les manifestants ont également exigé la libération de l’ancien Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, lui aussi fils du Sanguié incarcéré dans le cadre de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2017.

Une pression supplémentaire sur la justice

Les populations du Réo ne sont pas à leur  première manifestation. Il y a à peu un an elles avaient pris la même initiative. Il y a quelques jours, c’est la jeunesse de la NAFA, parti du Général Bassolé, qui appelait à sa libération. Ces jours-ci, c’est une déclaration de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) qui est diffusée dans les médias appelant la justice burkinabè à prendre ses responsabilités sur les différents dossiers pendants de la République, y compris celui du putsch. Cela à quelques jours de la rentrée judiciaire 2017-2018 prévue pour le 2 octobre 2018. La pression s’accentue donc sur la justice.

Burkina Demain

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