Février 1969 et février 2019, cela fait exactement 50 ans maintenant que le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou attire de milliers d’amoureux du cinéma du Burkina, d’Afrique et du monde. Ce 23 février 2019 à l’ouverture du FESPACO 2019, que d’émotions, d’images et de sons dans les discours, le défilé de cavaliers habillés en tenue de chasse burkinabè ! Tout cela en présence du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, des ministres de la culture du Cameroun, de l’Afrique du Sud, de la Cote d’Ivoire, des autorités Burkinabè et du représentant du pays invité d’honneur, le Rwanda.

Avant que le président du Faso ne passe à l’ouverture de la 26ème édition du festival du cinéma, les hommages les plus respectueux et reconnaissants ont été rendus aux pionniers qui ont marqué le cinéma africain comme l’ancien président Aboubacar Sangoulé Lamizana qui a, courageusement à son temps, selon le maire de Ouagadougou Armand Pierre Roland Béouindé, autorisé la nationalisation et la distribution de l’exploitation cinématographique, et aux différents lauréats du FESPACO tels que Idrissa Ouédraogo, Missa Hébié, etc.

Au cours de cette cérémonie d’ouverture, l’on a également fait une rétrospective en diffusant la vidéo de la première édition du festival de 1969. Et c’est avec une voix pleine de joie que le président de comité d’organisation du festival, Yacouba Traoré, a souhaité la bienvenue à tous les étrangers présents au pays des hommes intègres dans le cadre de la célébration de l’édition 2019 de ce festival panafricain.

Un engagement politique fort en faveur du FESPACO

A entendre le ministre burkinabè de la culture, Abdoul Karim Sango, le FESPACO n’aurait jamais atteint ce niveau de rayonnement international sans un engagement politique fort. Il ajoute que le contexte sécuritaire dans certains des pays interpelle sur l’apport réel de la culture dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent.

« Nous arrivons à la croisée des chemins et le maintien du FESPACO à la tête des festivals africains que nous explorions des sources additionnelles de financements tels que le secteur privé, les organisations sous-régionales, régionales, continentales et internationales afin d’accroitre ces ressources en question dont la capacité d’entreprendre pour se développer d’avantage», a affirmé Alimata Salembéré, la porte-parole des pionniers du FESPACO.

Le président Kagamé attendu à la clôture

Et le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat de promettre tout le soutien de l’organisation continentale au développement du septième art africain.

« Nous avons pris l’engagement de poursuivre le FESPACO de manière à ce que nous puissions franchir une autre étape parce que 50 ans c’est cas même un âge de mature », dira Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat.

Le FESPACO se tiendra jusqu’au 2 mars prochain où le président Paul Kagamé du Rwanda est attendu pour la cérémonie de clôture.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

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