C'est le Premier ministre Christophe Dabiré qui a présidé la session

La première réunion 2019 du Comité de pilotage de la télévision numérique de terre (TNT) s’est tenue ce matin sous la direction du Premier ministre Christophe Joseph Marie DABIRE. Au cours de cette séance de travail qui a réuni toutes les parties prenantes de la mise en œuvre de la TNT, il a été question de la redevance à payer par les acteurs, la date de l’extinction du signal (analogique) et le modèle économique de la SBT, la Société Burkinabè de télédiffusion.

C’est le Premier ministre Christophe Dabiré qui a présidé la session

Plus de trois heures d’horloge ont permis aux membres du comité de pilotage de la Télévision Numérique de Terre (TNT) de prendre des décisions importantes pour la suite à donner à ce processus de mise en œuvre de cette TNT. Ainsi, une fourchette de redevances à payer par les promoteurs a été proposée. Pour le ministre de la Communication Remi Fulgance Dandjinou, ces propositions seront affinées en discutant avec les différents acteurs.

L’information capitale qui ressort de cette rencontre est que le 1er novembre 2019, le signal analogique sera entièrement coupé sur l’ensemble du territoire. La conséquence de cette interruption du signal est que l’acquisition de décodeurs TNT (en quantité) devra s’opérer.

La SBT, la Société Burkinabè de télédiffusion jouera sa partition par l’information des populations. Il devrait en être ainsi avec les éditeurs qui doivent informer les auditeurs et téléspectateurs sur ce processus irréversible du basculement total vers la TNT. Le comité de pilotage a reconnu le rôle régalien de l’Etat à apporter l’information à tous les Burkinabè et par conséquence son devoir d’accompagner la SBT, la société en charge de la mise en œuvre de la TNT au Burkina Faso.

Il faut noter qu’avant le 1er mai, tous les éditeurs devraient être informés sur ce qu’ils devront payer comme redevance. Pour le ministre de la communication, porte-parole du Gouvernement, ces prix à payer devraient tenir compte des réalités des entreprises de presse au Faso. Toujours est-il qu’il y a un minimum qu’ils devront payer quitte à l’État d’apporter aussi sa contribution pour la réussite de la mise en œuvre de la TNT ainsi que son appropriation par les différents acteurs.

DCI/PM

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