S'’assurer que les ressources octroyées aux Etats de la région serviront à accélérer la résilience face aux nombreux défis

La Banque mondiale a approuvé ce mardi trois projets en faveur de la relance économique et de l’amélioration de l’accès et de la qualité des services sociaux de base au Burkina Faso et au Tchad, pour faire face à l’impact de la pandémie de COVID-19 et à la crise humanitaire.Elle a également confirmé l’éligibilité du Burkina Faso à l’Allocation pour la prévention et la résilience. Plus de précisions dans ce communiqué de presse.

S’’assurer que les ressources octroyées aux Etats de la région serviront à accélérer la résilience face aux nombreux défis de développement 

«La Banque mondiale renforce son soutien au Sahel pour une relance résiliente à la crise sécuritaire et économique

Washington, 15 décembre 2020 – La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui trois projets en faveur de la relance économique et de l’amélioration de l’accès et de la qualité des services sociaux de base au Burkina Faso et au Tchad, pour faire face à l’impact de la pandémie de COVID-19 et à la crise humanitaire. Elle a également confirmé l’éligibilité du Burkina Faso à l’Allocation pour la prévention et la résilience.

« Le Groupe de la Banque mondiale est résolu, dans le cadre d’un partenariat dynamique, à intensifier son appui au Sahel à travers les financements de programmes structurants indispensables pour un développement harmonieux et inclusif au Sahel », a souligné Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale. « Notre nouvelle stratégie pour le Sahel compte des projets nationaux et régionaux et entrevoit des initiatives d’assistance technique pour l’amélioration des conditions de vie des populations et la création d’un écosystème performant nécessaire au renforcement de la sécurité et de la stabilité dans la zone. »

La Banque mondiale est très engagée dans la région du Sahel et en a fait une priorité pour l’Association internationale de développement (IDA) – le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres – avec une approche intégrée dans le cadre de l’Alliance Sahel. L’ambition collective est de renforcer et coordonner les efforts de développement et de stabilisation des pays du G5 Sahel et de les soutenir financièrement grâce à l’augmentation inédite des ressources disponibles pour cette région qui s’élèvent à 8,5 milliards de dollars de ressources IDA. Cet objectif est aligné sur celui de la stratégie du Groupe Banque mondiale pour les situations de fragilité, conflits et violence.

« La crise de la COVID-19 qui vient s’ajouter à l’impact des conflits et de la violence, aux effets du changement climatique et aux multiples fragilités de la région devrait faire basculer près de 1,3 million de Sahéliens supplémentaires dans la pauvreté extrême cette année », a noté Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad. « Pour faire face à ces défis majeurs, nous venons d’approuver un premier programme d’appui destiné à fournir de meilleurs services publics aux populations affectées au Burkina Faso et au Tchad. Nous adaptons notre engagement à une dynamique complexe afin d’appuyer plus efficacement les plans de prévention, de résilience et d’intervention d’urgence des gouvernements. »

Le programme de soutien approuvé aujourd’hui comprend :

Pour le Burkina Faso

-Une Allocation pour la prévention et la résilience (PRA) d’un montant de 700 millions de dollars – avec un don IDA de 350 millions et un crédit IDA de 350 millions sur les trois prochaines années – afin de soutenir le pays dans ses initiatives de traitement des risques et aggravation de la violence. L’accès du Burkina Faso au PRA permettra de soutenir sa stratégie de prévention de l’escalade des violences, notamment par une action plus appuyée des opérations de la Banque mondiale en faveur des personnes vulnérables, des régions en conflit, sous pression et par le traitement en profondeur des facteurs de conflits.

-Une opération d’appui budgétaire d’urgence, d’un montant de 100 millions de dollars avec un don IDA de 50 millions de dollars et un crédit IDA du même montant. Cette opération va appuyer la riposte du gouvernement à la pandémie de COVID-19 dans un contexte de double crise sécuritaire et humanitaire. Ce financement permettra notamment d’atténuer l’impact du coronavirus sur les vies et les moyens de subsistance des Burkinabés, et de jeter les bases d’une relance économique résiliente grâce à l’adoption d’un système national de bons électroniques pour les agriculteurs, à l’amélioration des services publics, à l’augmentation de l’accès au financement pour les moyennes et petites entreprises, au renforcement du système de surveillance des épidémies et au ciblage des bénéficiaires de programmes d’aide sociale.

-Le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience, d’un montant total de 350 millions de dollars (175 millions en don et l’équivalent en crédit). Ce projet vise à améliorer l’accès des communautés, y compris les personnes déplacées à l’intérieur du pays, aux infrastructures et aux services sociaux dont elles ont besoin dans certaines zones de conflit et à risque. A terme, ce projet devrait augmenter les ressources de près de 325 000 femmes, dont 30% sont déplacées internes. Par ailleurs, 650 000 personnes bénéficieront de meilleurs services sociaux.

Pour le Tchad, le Projet de mobilité et de connectivité rurales bénéficie d’un fonds additionnel de 15 millions de dollars afin d’améliorer l’accès des populations rurales aux marchés et aux services sociaux de base. Le projet vise aussi à apporter une réponse immédiate et efficace en cas de crise ou situation critique.  Avec ce fonds additionnel, le projet devrait bénéficier à environ 365 000 personnes dans les deux provinces de Mandoul et Moyen-Chari, à travers la réhabilitation d’environ 400 km de routes et pistes.

Le Groupe de la Banque mondiale, l’une des principales sources de financements et de connaissances pour les économies en développement, prend des mesures rapides et de grande envergure en vue d’aider ces pays à renforcer leur action contre la pandémie. Il s’attache à appuyer les interventions de santé publique et à garantir la circulation de fournitures médicales de première nécessité tout en soutenant le secteur privé pour permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités et maintenir les emplois. Le Groupe de la Banque mondiale prévoit de mobiliser jusqu’à 160 milliards de dollars sur une période de 15 mois qui s’achèvera en juin 2021, afin d’aider plus de 100 pays à protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de l’économie. Ce montant comprend notamment 50 milliards de dollars sous forme de nouveaux dons et de prêts à des conditions très favorables fournis par l’IDA, ainsi qu’une enveloppe de 12 milliards de dollars destinée à financer l’achat et la distribution de vaccins contre la COVID-19 dans les pays en développement.

Contacts:

In Burkina Faso: Lionel Yaro, lyaro@worldbank.org

In Chad: Edmond Badge Dingamhoudou, edingamhoudou@worldbank.org

In Mali: Habibatou Gologo, hgologo@worldbank.org

In Niger: Mouslim Sidi Mohamed, msidimohamed@worldbank.org

In Mauritanie: Mademba Ndiaye, mademba@worldbank.org

 

 

Pour plus d’informations sur les activités de la Banque mondiale : https://www.banquemondiale.org/fr/region/afr»

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