Image d'archive : Le président Blaise Compaoré est bien de retour au Burkina

C’est confirmé. Après plus de 7 ans d’exil suite à l’insurrection du 31 octobre 2014, l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré est bien de retour dans son pays pour répondre à l’appel à l’unité au sommet du président Henri Damiba.  Alors que des partisans l’attendaient à l’aéroport pour lui souhaiter la bienvenue, c’est à la base militaire de la capitale Ouagadougou que l’appareil transportant le «Blaiso»  a atterri  discrètement ce jeudi 7 juillet 2022, loin des regards indiscrets et des slogans de ses partisans.

Des partisans du président Compaoré à l’aéroport de Ouagadougou ce 7 juillet

La nouvelle de la rencontre au sommet ce vendredi entre le président Damiba et ses prédécesseurs ont alimenté ce jeudi les conversations des Burkinabè et en particulier des Ouagalais, plus proches du théâtre de ces retrouvailles présidentielles. C’est ainsi que dans un quartier populaire de la capitale, le sujet, en particulier la venue du président Blaise Compaoré était au menu des échanges entre jeunes commerçants.

«Il ne peut pas partir un vendredi et revenir un vendredi»

Ablassé, convaincu, assure que l’ancien président Blaise Compaoré ne pouvait quitter le pays un vendredi et y revenir un vendredi. «C’est un vendredi 31 octobre 2014 qu’il a quitté le pays à 20 h…je me rappelle bien encore de cela. Non, il ne peut pas accepter revenir demain un vendredi encore…non, non, il ne peut pas. Peut-être même qu’il est déjà là…et ils ne vont pas accepter communiquer… », soutenait-il aux environs de 9 h ce jeudi 7 juillet 2022.

Et il a vu juste car, le président Compaoré n’a pas choisi vendredi, jour de la rencontre, pour fouler le sol de sa patrie. En effet, avant 14h, l’appareil le transportant s’est posé sur une piste de la base aérienne de Ouaga, loin des manifestations d’accueil de ses partisans, des micros et caméras des Hommes des médias. Aucune image du retour du Blaiso au pays natal n’a filtré. Et en attendant les retrouvailles de ce vendredi à Kosyam, il faut se contenter des images d’archives, de ses portraits sur les banderoles.  Aux dernières nouvelles, c’est dans son fief de Ziniaré que l’ancien président passerait sa première nuit.

Christian Tas

Burkina Demain

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