A l’occasion de la célébration ce lundi matin à la Primature, de la Journée nationale du drapeau et des symboles du Faso, le Premier ministre Joachimson Apolinaire de Tambèla a fait un rappel sur l’histoire des couleurs nationales.

C’est bien parti à la Primature pour la 20ème édition de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC). Le Premier ministre Joachisom Apollinaire Kyelem de Tambèla a en effet présidé ce lundi 23 octobre 2023 à Ouaga 2000 la Journée nationale du drapeau et des symboles du Faso. Cette Journée nationale du drapeau et des symboles du Faso constitue l’un des actes majeurs de cette 20ème SENAC.

Et le Premier ministre Kyelem de saisir l’opportunité pour rappeler l’histoire du drapeau actuel du Burkina Faso. «Il est un produit de la Révolution Sankariste qui symbolise la rupture avec un passé de résignation pour un présent ou un futur d’engagement et de prise de conscience individuelle ou collective. L’ancien drapeau était de couleurs noir, blanc et rouge représentant les fleuves la Volta noire rebaptisée le Mouhoun par la Révolution, la Volta Blanche rebaptisée Nakambé et la Volta rouge rebaptisée Nazinon. Ces couleurs étaient redressées de façon horizontal imitant le mouvement de l’eau qui coule.  Le vert de l’actuel drapeau traduit les richesses du pays qu’il faut préserver par le sacrifice du sang rouge pour que rayonne l’étoile jaune de la prospérité, d’un avenir radieux».

Le peuple attaché à ces valeurs appelé à soutenir la Transition actuelle

Dans son intervention, le chef du gouvernement a établi une comparaison entre la période révolutionnaire et la situation du pays caractérisée, dit-il, par la même volonté affichée des autorités sous la houlette de Capitaine Ibrahim Traoré de rompre avec des anciennes pratiques. «Le régime actuel est venu donner au drapeau, les vertus qu’il avait perdues dans les cœurs et les comportements ».

«Il s’agit de marquer une rupture entre un passé récent et un futur qu’on veut construire c’est-à-dire jeter les bases pour un Burkina nouveau. Dans cette présente Transition, le régime a trouvé une situation où quand les opérateurs économiques nationaux ou étrangers qui voulaient investir au Burkina se voyaient exiger de fortes sommes pour avoir une )autorisation  ou pour faire examiner leurs dossiers. Le régime a également trouvé des systèmes d’enrichissement illicites», a confié le PM de Kyelem de Tambèla. Et ce n’est pas tout. «Le régime a également découvert de grosses englouties rien que pour des études de projets qui n’ont jamais vu le jour».

Et le chef du gouvernement d’exhorter le peuple, les populations qui se reconnaissent dans les bonnes actions de la Transition, à se redresser pour soutenir cette Transition pour éviter les erreurs commises pendant la période révolutionnaire où Thomas Sankara et ses compagnons n’avaient pas été soutenus et protégés comme il se devait. La suite, on la connaît : il a été assassiné aves ses compagnons et l’expérience révolutionnaire interrompu.

Bernard Bazié

Burkina Demain

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