Le Président-directeur général du Groupe EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou
C’est ce mercredi 2 février que les Etalons affrontent les Lions de la Teranga du Sénégal dans le cadre de la demi-finale de la 33è Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, CAN 2021. Dans le sillage des promesses tous azimuts du milieu des affaires visant à pousser les Etalons à la victoire, la palme semble revenir au le Président-directeur général du Groupe EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou.
Le Président-directeur général du Groupe EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou
En cas de victoire des Etalons face aux Lions de la Teranga le PDG d’EBOMAF promet 100 millions de francs CFA. Et ce n’est pas tout. Le grand patron d’EBOMAF promet de multiplier ce don par 3, soit 300 millions si les Etalons remportent la coupe au soir du 6 février 2022. Vivement, que cela suffise à pousser les Etalons à la victoire.
Une semaine après la prisedu pouvoir du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) ; l’Acte fondamental du Mouvement a été rendu public ce lundi 31 janvier 2022. Lire les dispositions de l’Acte fondamental du MPSR.
Comme la présidence Sall de l’UA, ce sera aussi une première pour les Lions et le Sénégal
L’on connait depuis ce dimanche 30 janvier les 2 demi-finalistes de la 33ème CAN Cameroun 2021. Il s’agit des Pharaons d’Egypte qui ont écarté lesLions de l’Atlas du Maroc au terme de 120 mn sur le score de 2-1 ; et Lions de la Teranga du Sénégal, dominateurs 3-0 du Nzalang Nacional de la Guinée équatoriale. Voici les affiches de ces 2 demi-finales.
Les Lions de la Teranga du Sénégal, dominateurs 3-0 du Nzalang Nacional de la Guinée équatoriale, affronteront les Etalons du Burkina Faso mercredi 2 février
Mercredi 2 février à 19 h
Etalons du Burkina Faso – Lions de la Teranga du Sénégal
Jeudi 3 février à 19 h
Lions Indomptables du Cameroun – Pharaons d’Egypte
Vainqueurs des Lions de l’Atlas du Maroc, les Pharaons d’Egypte croiseront les Lions Indomptables du Cameroun
Ceci est une Déclaration de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) sur la situation nationale.
‘’Déclaration de la NAFA sur la situation politique nationale
Le Bureau exécutif national de la nouvelle alliance du Faso (NAFA) a suivi avec beaucoup d’intérêts, les dernières évolutions de la situation nationale depuis le dimanche 23 janvier 2022 avec la prise du pouvoir du
«Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration » sous le leadership du Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA.
L’armée est le dernier rempart, le mieux organisé et le plus fort pour rétablir l’ordre lorsque les autres institutions légales sont en péril. La NAFA constate que cette situation quasi-actée par presque toute la classe politique nationale, les syndicats et les autorités morales est la résultante de la difficile situation que traverse notre cher pays avec l’enlisement de la situation sécuritaire et du climat socio-politique.
La NAFA a aussi suivi avec beaucoup d’intérêts la démission de l’ancien Président Roch Marc Christian KABORE, et l’adresse à la nation du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA, Président du MPSR, Chef de l’État.
Dans son message, il s’est engagé à « à fédérer l’ensemble des énergies de notre pays, pour jeter les bases d’un Burkina Faso nouveau, débarrassé des oripeaux d’une gestion politique aux antipodes des nouvelles aspirations de notre peuple ».
La NAFA constate la volonté apparente des nouvelles autorités à œuvrer pour la restauration de l’intégrité du territoire national et la refondation inclusive de notre Patrie.
La NAFA recommande la restauration rapide de la Constitution du Burkina qui est présentement suspendue afin de garantir les libertés, les droits humains, et la restauration d’une justice indépendante. En outre, plus spécifiquement la NAFA recommande aux nouvelles autorités de la transition à prioriser les points suivants :
1 la sécurité nationale et la reconquête de l’intégrité du territoire national ;
2 la restauration de l’autorité de l’Etat et des valeurs républicaines à travers la dépolitisation de l’administration publique, et la lutte contre l’incivisme, le laxisme, le népotisme, et l’ethnocentrisme ;
3 la réconciliation nationale pour privilégier l’unité nationale ;
4 l’adoption d’une nouvelle constitution, d’un nouveau code électoral et la restructuration des structures en charges des élections démocratiques transparentes ;
5 l’identification avec toutes les forces vives de la nation, des axes prioritaires et intangibles pour le développement socio-économique du Burkina Faso et la répartition équitable des richesses nationales.
Pour ce faire, la NAFA encourage les nouvelles autorités et reste disponible à les accompagner avec toutes les forces vives de la nation dans un processus inclusif pour l’intérêt supérieur de notre Nation.
La NAFA appelle la communauté internationale à privilégier une démarche de dialogue et d’accompagnement avec les nouvelles autorités pour une transition apaisée à même de relever les défis répondant aux aspirations profondes du peuple burkinabè.
Vive le Burkina Faso.
Ouagadougou, le 28 janvier 2022
Le Président du Bureau Exécutif National
Pr Mamoudou Hama DICKO,
Professeur Titulaire de Classe Exceptionnelle (CAMES)
Grâce à un but de l’excellent Dango Ouattara inscrit en fin de première mi-temps, les Etalons du Burkina ont battu ce samedi 29 janvier à Garoua lesAigles de Carthage de Tunisie et se sont qualifiés pour les demi- finales.
Ils y affronteront soit les Lions de la Teranga, soit le Nzalang Nacional de la Guinée équatoriale. Les deux sélections nationales disputeront leur quart de finale ce dimanche 30 janvier.
Les Lions Indomptables du Cameroun ont également obtenu leur ticket pour les demi- finales en battant la Gambie 2-0.
L’on en sait un peu plus sur les résolutionsdu sommet virtuel de la Communauté des Etats ouest africains (Cédéao) de ce vendredi. Les participants ont, comme il fallait s’y attendre, condamné fortement le coup d’état du 24 janvier 2022 au Burkina Faso et exprimé leur vive préoccupation face à la recrudescence des putschs dans la région.
En plus de suspendre le pays des instances de l’organisation régionale, ils ont demandé la restauration immédiate de l’ordre constitutionnel par les militaires et les a exhortés à rester républicains en se focalisant sur le rôle de défense de l’intégrité territoriale du pays.
Et de réaffirmer leur engagement à maintenir la tolérance zéro à l’accession au pouvoir par des moyens anti- constitutionnels tels qu’inscrit dans le protocole additionnel de 2001 relatif à la promotion de la démocratie et la bonne gouvernance.
Lle sommet virtuel de la Communauté des Etats ouest africains (Cédéao) de ce vendredi a abouti à une suspension du Burkina Faso des instances de l’organisation
En attendant un prochain sommet des chefs d’Etat prévu pour le 3 février à Accra, le sommet virtuel de la Communauté des Etats ouest africains (Cédéao) de ce vendredi a abouti à une suspension du Burkina Faso des instances de l’organisation. «Le Burkina Faso est suspendu de l’organisation, sans autres sanctions », a-t-on appris.
Lle sommet virtuel de la Communauté des Etats ouest africains (Cédéao) de ce vendredi a abouti à une suspension du Burkina Faso des instances de l’organisation
Cette énième suspension d’un Etat membre de la CEDEAO de ses instances intervient quatre jours après le coup d’état du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) perpétré lundi 24 janvier 2022.
Comme dans le cas du Mali, l’organisation régionale entend probablement en savoir davantage sur les motivations et l’agenda des responsables du MPSR en termes de retour à une vie constitutionnelle normale avant de sortir ou non l’artillerie lourde en termes de sanctions.
Mais, cette fois, la CEDEAO a intérêt à faire attention, vu que ses sanctions se sont révélées jusque-là contre-productives. Elle devrait revoir sa stratégie et écouter plus les peuples des pays, surtout si elle veut rompre avec cette image «d’organisation des présidents», de «syndicat de chefs d’Etat» qui lui est de plus en plus collée par les populations.
Le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba lors son adresse télévisée à la Nation
Le président du MPSR, le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba s’est adressé ce soir à la Nation. Voici l’intégralité de son adresse.
Le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba lors son adresse télévisée à la Nation
‘’Peuple du Burkina Faso ;
Concitoyennes, concitoyens de l’intérieur et de la diaspora ;
Amis du Burkina Faso ;
Rarement dans son histoire, notre pays a été autant confronté à l’adversité. Voilà maintenant plus de six ans que notre peuple vit sous le joug d’un ennemi qui a réussi, par ses méthodes cyniques, lâches et perfides, à faire douter notre peuple au point d’ébranler les valeurs qui ont fait son histoire et sa renommée.
Je voudrais me recueillir sur la mémoire des hommes et des femmes, civils comme militaires, dont le sang a mouillé le sol de notre Patrie dans cette lutte que nous menons de façon acharnée.
J’ai également une pensée pour tous les blessés qui luttent encore aujourd’hui pour retrouver la plénitude de leurs aptitudes. Aux familles de ces victimes, j’adresse toute ma compassion et tout mon soutien.
Au nom de leur sacrifice, j’affirme mon engagement et celui de tout le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR), à toujours faire obstacle à toute velléité de détournement du processus de refondation de notre Nation, appelée par le peuple de tous ses vœux depuis bientôt une décennie.
Aux combattants au front, et à tous ceux qui veillent quotidiennement sur la sécurité et l’intégrité du Faso, je vous adresse mes encouragements et ma sympathie.
A vous tous, agents du public, travailleurs du privé et partenaires du Burkina Faso, je salue vos efforts pour le développement de notre pays et vous adresse mes vifs encouragements.
Chers compatriotes,
L’avènement du MPSR a été imposé par le cours des évènements dans notre pays, fragilisé par tant d’évènements et assailli de toutes parts par des groupes armés radicaux. La gravité de l’heure a imposé à notre armée une attitude que lui impose son devoir. Ainsi, les différentes composantes de notre armée nationale, dans une démarche consensuelle ont décidé d’indiquer la voie pour la restauration de l’intégrité de notre Burkina Faso et la sauvegarde des acquis de notre peuple chèrement acquis. J’ai pris conscience avec toutes les franges de notre armée, de l’ampleur des responsabilités qui sont miennes et de la profondeur des exigences de notre peuple, qui ne demande qu’à vivre et s’épanouir dans la quiétude.
Peuple du Burkina Faso,
Notre ambition n’est autre que de fédérer l’ensemble des énergies de notre pays, pour jeter les bases d’un Burkina Faso nouveau, débarrassé des oripeaux d’une gestion politique aux antipodes des nouvelles aspirations de notre peuple. Notre agenda est unique et il est clair : la sauvegarde de notre peuple et la refondation de notre Nation. Les indicateursde mesure de la réalisation de cet agenda demeureront le niveau de restauration de l’intégrité du territoire et la qualité des actions entreprises pour la refondation de notre nation.
Je vous donne la ferme assurance que notre engagement n’a aucunement pour but de rétablir un ordre quelconque, mais s’inspire de l’ensemble des exigences légitimes du peuple Burkinabè.
Chers compatriotes,
Nous tenons là, une grande opportunité pour réconcilier notre peuple avec lui-même et déclencher sa marche triomphale vers l’horizon du bonheur. C’est pourquoi je m’engage à convoquer les forces vives de la Nation pour convenir d’une feuille de route qui aura pour but de projeter et réaliser le redressement, voulu par tous les Burkinabè : un redressement dans lequel, le cultivateur qui n’a rien récolté la saison dernière, ou celui qui a assisté au vol de son bétail, ou encore les femmes chefs de ménage qui peinent à nourrir au quotidien leurs enfants seront pris en compte. Je serai à l’écoute de toutes les femmes et de tous les hommes, de tous les patriotes qui s’engageront honnêtement et de façon sincère et désintéressée à l’édification d’un Burkina Faso prospère et paisible. En prélude à cela, j’ai entamé des concertations avec certaines composantes de la Nation y compris avec les personnalités du régime sortant afin de dégager les grandes lignes qui nous conduiront, à terme, vers des décisions consensuelles et inclusives pour la refondation et la restauration d’une paix durable.
D’ores et déjà, je mets en garde tous ceux qui ne seront guidés que par leurs intérêts égoïstes, que je serai intraitable face aux actes de trahison des aspirations de notre peuple. Les fondements de notre Nation seront sauvegardés et les dossiers engagés sur le plan judiciaire seront souverainement conduits par les autorités ayant reçu compétence à cet effet.
Lorsque les conditions seront réunies selon les échéances que notre peuple aura souverainement définies, je m’engage à un retour à une vie constitutionnelle normale.
Concitoyennes,
Concitoyens,
Burkinabè de la diaspora,
Si les priorités sont nombreuses, il est clair que la priorité principale demeure la sécurité. Il nous faut en effet, réduire significativement les zones sous influence terroriste et les impacts de l’extrémisme violent en redonnant aux Forces de défense et de Sécurité ainsi qu’aux Volontaires pour la Défense de la Patrie, la volonté de combattre et d’aller encore plus à l’offensive avec des moyens adéquats. Ceci est un préalable indispensable au retour progressif de l’administration publique et à la réinstallation des Personnes Déplacées Internes dans leurs villages d’origine.
Au-delà des indispensables moyens logistiques, il nous faudra faire appel aux valeurs qui ont fait de notre peuple ce qu’il est. Aucun char, aucun avion de chasse, aucune arme ne vaut l’amour pour la Patrie. Ma conviction est faite que c’est cet amour qui fera la décision et qui nous fera gagner cette guerre. J’appelle toutes les composantes des Forces de Défense et de Sécurité et les Volontaires pour la Défense de la Patrie à se mettre en ordre de marche pour la reconquête de notre territoire. Dans l’union et la cohésion, et avec le soutien de tout le peuple Burkinabè, j’ai foi que nous relèverons ce défi.
Amis du Burkina Faso,
En ces moments particulièrement difficiles pour notre pays, le Burkina Faso a plus que jamais besoin de ses partenaires. C’est pourquoi j’appelle la communauté internationale à accompagner notre pays afin qu’il puisse sortir le plus rapidement possible de cette crise pour reprendre sa marche vers le développement.
Je sais comprendre les doutes légitimes suscités par cette rupture dans la marche normale de l’État, mais je voudrais rassurer l’ensemble des amis du Burkina Faso que le pays continuera de respecter ses engagements internationaux, notamment en ce qui concerne le respect des Droits de l’Homme. De même, le fonctionnement de la justice sera assuré dans le strict respect de son indépendance.
Peuple du Burkina Faso
La tâche qui nous attend est immense. Heureusement, elle n’est pas seulement mienne, elle est surtout nôtre. Elle nécessitera de nous de gros efforts individuels et collectifs et certainement des sacrifices. Elle exigera que chacun d’entre nous mette de côté ses intérêts personnels pour laisser place à l’intérêt de tous. Elle impliquera immanquablement une amélioration de la gouvernance sur tous les plans.
Elle demandera de chaque Burkinabè courage, désintéressement et détermination.
Courage pour faire face aux épreuves liées à ce type d’épopée.
Désintéressement pour faire du service pour la Patrie un sacerdoce.
Et détermination pour poursuivre le chemin malgré les difficultés.
Le moment que nous vivons est une opportunité pour notre peuple de se remettre debout et de regarder l’avenir droit dans les yeux. Nous devons la saisir quoi qu’il advienne parce que c’est le devenir de notre Patrie qui en dépend. C’est le défi historique de notre époque et nous n’avons pas le droit de faillir.
Chers compatriotes,
Main dans la main ; recouvrons la force, la détermination qui découlent de la fierté de chanter notre hymne national, l’hymne de la victoire dans une intégrité et une dignité retrouvées.