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Compte rendu du Conseil des Ministres du 9 avril 2025

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D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 09 avril 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 10 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement d’un dispositif d’accompagnement des jeunes dénommé « Référent-Opportunités-Insertion ».

Le Conseil des ministres en sa séance du 31 mai 2023 a adopté le dispositif d’accompagnement des jeunes dénommé « Référent-Opportunités-Insertion » (ROPI) dont le lancement a eu lieu le 17 juin 2023 à Matourkou dans la Région des Hauts-Bassins.

Ce dispositif est destiné à offrir des services d’information, de sensibilisation, d’orientation et de formation aux jeunes vivant en milieu rural en fonction de leurs besoins ; ce qui permet de leur donner de l’espoir et de lutter de façon appropriée contre le désoeuvrement , l’extrémisme violent et la radicalisation.

Il est mis en oeuvre dans 04 communes urbaines et 302 communes rurales du Burkina Faso et constitue une réelle opportunité de renforcement de l’offre de services d’accompagnement de proximité aux jeunes en milieu rural dans les domaines des sports, de la formation professionnelle et de l’emploi.

L’adoption de ce décret permet d’opérationnaliser le dispositif d’accompagnement des jeunes dénommé « Référent-Opportunités-Insertion ».

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a examiné un projet de loi relatif au contrôle des engrais.

Ce projet de loi est une relecture de la loi n°026/2007/AN du 20 novembre 2007 instituant un contrôle des engrais au Burkina Faso. Après plus d’une décennie de mise en oeuvre de ladite loi, des insuffisances sont apparues du fait des évolutions constatées dans le secteur des engrais tant au plan national qu’international.

Les innovations de cette nouvelle loi sont :

-la prise en compte des produits fertilisants émergents (engrais liquides, biofertilisants,…) ;

-le renforcement du dispositif de contrôle à travers l’institution d’une fonction spécifique d’inspecteur d’engrais et l’imposition d’une déclaration périodique de stocks ;

-la reconnaissance d’un monopole de droit à la Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP) pour l’importation et l’approvisionnement régulier du pays en engrais ;

-l’introduction de sanctions administratives ;

-le rehaussement du niveau des sanctions pénales.

Ce projet de loi permettra d’assainir le secteur des engrais, de préserver la santé des populations, de protéger l’environnement et de mettre à la disposition des producteurs agricoles des engrais de qualité à coût raisonnable.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret porte création de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des abattoirs du Burkina Faso dénommée « Agence Faso abattoirs ».

L’Agence Faso abattoirs est un Etablissement public de l’Etat à caractère économique. Elle vise notamment à résorber les dysfonctionnements et les difficultés récurrentes constatés dans la gestion et l’exploitation des infrastructures d’abattage et à instaurer un modèle économique approprié en la matière. Cette agence a pour missions la gestion et l’exploitation des abattoirs nationaux et régionaux du Burkina Faso.

Elle est chargée, entre autres :

-de développer des infrastructures d’abattage conformes aux normes d’hygiène et de santé ;

-de promouvoir des modèles d’infrastructures d’abattage économiquement viables et préservant l’environnement et la santé publique ;

-d’assurer une gestion durable des abattoirs nationaux et régionaux ;

-d’assurer le contrôle et de veiller au respect de la règlementation en matière de gestion et d’exploitation des aires d’abattage ;

-d’apporter une assistance technique aux acteurs en vue d’une amélioration de leur intervention dans le processus d’abattage ;

-de former les acteurs locaux et de nouer des partenariats internationaux pour booster les exportations ;

-de vulgariser la technologie du biodigesteur dans les infrastructures d’abattage pour la production d’énergie verte.

L’adoption de ce décret permet la création de l’Agence Faso abattoirs, conformément au décret n°2014-614/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère économique.

Le deuxième décret porte modification du décret n°2013-1053/PRES/PM/MEF/MATS du 11 novembre 2013 portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), ensemble ses modificatifs.

Cette modification s’inscrit dans le cadre de l’application de la loi sur la sécurité des systèmes d’information adoptée le 9 juillet 2024. Elle prévoit la mise en place d’un organe national chargé du contrôle et de la protection du cyberespace national.

Ce décret modificatif vise à :

-désigner l’ANSSI comme l’organe national en charge du contrôle et de la protection du cyberespace national au sens de la loi et en considération de la mission de protection du cyberespace national qu’elle assure depuis sa création ;

-permettre à l’ANSSI d’assurer la continuité de la mise en oeuvre de certaines de ses attributions notamment la délivrance des agréments techniques, l’accréditation des auditeurs ainsi que l’homologation des logiciels et des matériels de sécurité ;

-assurer l’effectivité de la mise en application de la loi.

L’adoption de ce décret permet d’opérationnaliser l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information en tant qu’organe national en charge du contrôle et de la protection du cyberespace national.

Le troisième décret porte création du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Pala à Bobo-Dioulasso.

Au regard de l’insuffisance des infrastructures hospitalières dans la région des Hauts-Bassins, le Gouvernement du Burkina Faso a initié, dans le cadre de la mise en oeuvre de la Politique sectorielle santé (PSS) 2018-2027, un projet ambitieux de construction et d’équipement du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Pala à Bobo-Dioulasso.

Il s’agit d’un hôpital de niveau tertiaire, fruit de la vitalité de la coopération sino-burkinabè. D’une capacité de 500 lits, cette nouvelle infrastructure a pour missions principales la prestation de soins de niveau tertiaire, la formation des professionnels de santé et la conduite de la recherche médicale. Elle répond aux normes modernes de construction hospitalière et sera équipée de plateaux techniques de pointe pour garantir l’offre de soins de qualité. Elle comprend notamment des services de chirurgie spécialisée, d’anesthésie-réanimation, de soins intensifs, de maternité/pédiatrie, de nutrition clinique, d’oncologie, d’imagerie médicale avancée, de néphrologie et d’hémodialyse, ainsi qu’un centre de formation universitaire pour les professionnels de santé.

La création de cet hôpital devrait permettre de renforcer l’offre de soins spécialisés dans la région des Hauts-Bassins et ses environs et même au-delà.

L’adoption de ce décret permet la création du Centre hospitalier universitaire de Pala à Bobo-Dioulasso, conformément à la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 fixant les règles de création des catégories d’établissements publics.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier d’observer toutes les diligences pour l’achèvement des travaux résiduels et l’installation des équipements en vue de la mise en service du CHU de Pala dans les meilleurs délais.

Le quatrième décret porte création d’une société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution de produits stratégiques de grande consommation, dénommée « FASO-YAAR ».

Le marché national est régulièrement confronté à des défaillances dont le corollaire est la flambée des prix des produits stratégiques de grande consommation et des ruptures d’approvisionnement. En effet, le Burkina Faso a connu plusieurs crises socio-économiques liées à une hausse vertigineuse des prix des denrées de première nécessité notamment les céréales et autres produits alimentaires.

Cette situation pourrait s’expliquer non seulement par le contexte du marché international, mais également par la désorganisation du circuit de distribution des produits à l’intérieur du marché et le non-respect de la règlementation en matière de prix et de concurrence.

En vue de faire face à ces difficultés, le Gouvernement décide de la mise en place d’une société d’approvisionnement et de distribution de produits stratégiques de grande consommation, dénommée FASO-YAAR. Cette société a entre autres, pour objet :

-d’assurer l’achat des produits stratégiques auprès des fabricants ou transformateurs nationaux ;

-de contribuer à la promotion de la transformation et de la consommation des produits stratégiques nationaux ;

-d’effectuer des importations de produits stratégiques ;

-d’assurer le transport, le stockage et l’entreposage de produits stratégiques ;

-de contribuer à la disponibilité des produits stratégiques et à la stabilité des prix ;

-d’accompagner les structures de contrôle dans la régulation du marché.

L’adoption de ce décret permet la création de la société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution des produits stratégiques de grande consommation, dénommée « FASO-YAAR », conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2017-0875/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 19 septembre 2017 portant modes de recrutement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Avec l’application du système Licence-Master-Doctorat (LMD), le diplôme de maîtrise n’est plus délivré dans nos universités depuis 2016, d’où la nécessité de modifier le décret portant modes de recrutement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire. Cette modification vise à adapter le diplôme du système éducatif à celui requis pour le recrutement au concours direct des Inspecteurs de la Garde de sécurité pénitentiaire.

L’adoption de ce décret permet de disposer de textes actualisés pour le recrutement aux concours directs des Inspecteurs de la Garde de sécurité pénitentiaire.

I 5  AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts de la société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution de produits stratégiques de grande consommation, dénommée «FASO-YAAR».

L’adoption de ce décret permet à la société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution de produits stratégiques de grande consommation « FASO-YAAR » de disposer de textes en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des sociétés d’Etat.

Le deuxième rapport est relatif au bilan provisoire de la campagne cotonnière 2024-2025 et aux prévisions de la prochaine campagne 2025-2026.

La campagne cotonnière 2024-2025 a été marquée par des appuis financiers pour l’achat des intrants agricoles de l’ordre de 39,435 milliards F CFA dont 10,979 milliards F CFA apportés par l’Etat et 28,456 milliards F CFA par les acteurs de la filière coton.

Pour le coton conventionnel, 346 778 ha ont été emblavés, soit une baisse de 25% par rapport à la campagne écoulée. Les résultats provisoires de la production de coton graine issus des pesées au 1er avril 2025 sont évalués à 283 622 tonnes, soit une baisse de 27%.

Pour le coton biologique, 2 750 ha ont été emblavés, soit une hausse de 14% par rapport à la campagne écoulée. La production de coton graine est évaluée à 1 164 tonnes, soit une hausse de 20%.

Les contreperformances de la campagne cotonnière 2024-2025 sont principalement liées à la situation sécuritaire dans les zones de production et à la mauvaise répartition de la pluviométrie.

Au titre des prévisions de la campagne cotonnière 2025-2026, l’objectif de production de coton graine conventionnel est fixé à 550 000 tonnes et celui du coton biologique à 1 700 tonnes.

Dans sa dynamique d’accompagnement des producteurs pour l’atteinte de cet objectif, le Gouvernement a décidé de consentir pour la campagne 2025-2026 une subvention de 5 milliards F CFA afin de permettre à l’Interprofession coton de céder les intrants aux prix suivants :

-17 500 F CFA le sac de 50 kg d’engrais NPKSB et d’Urée à crédit contre 18 500 F CFA lors de la campagne 2024-2025, soit une baisse de 5,4% ;

-5 200 F CFA/dose d’insecticide à crédit contre 6 000 F CFA/dose lors de la campagne 2024-2025, soit une baisse de 13,3%.

Les prix d’achat plancher du coton graine conventionnel seront maintenus à leurs niveaux de la campagne dernière, soit 325 F CFA/kg pour le 1er choix et 300 F CFA/kg pour le 2e choix. Pour le coton biologique, le prix d’achat sera maintenu à 375 F CFA/kg.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la réussite de la campagne cotonnière 2025-2026.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant déclaration d’utilité publique urgente du domaine foncier de la zone d’implantation du Projet de Port sec multimodal de Ouagadougou (PSMO).

Le projet de Port sec multimodal de Ouagadougou (PSMO) vise à construire une plateforme logistique moderne multimodale pour la délocalisation de Ouagarinter, de Ouagagare et du Bureau de dédouanement des véhicules automobiles (BVA) en périphérie de Ouagadougou avec une desserte directe par le chemin de fer existant et la voie de contournement en cours d’achèvement.

Le coût total du projet de construction du Port sec multimodal de Ouagadougou est évalué à 151 802 280 000 F CFA TTC.

Pour la réalisation du projet, un terrain de 356 hectares a été identifié dans la commune de Tanghin Dassouri (villages de Poedogo et Tinsouka). Ce site est situé à proximité immédiate du chemin de fer Ouagadougou-Bobo-Dioulasso-Abidjan et à 5km de la Route nationale n°1 (Ouagadougou-Bobo-Dioulasso) dont il est relié par la voie de contournement de Ouagadougou. Il représente également un atout considérable pour le Port sec multimodal de Ouagadougou pour desservir les autres pays de l’hinterland (Mali, Niger) et toutes les régions du Burkina Faso.

Toutefois, dans le processus de mobilisation du terrain, des obstacles majeurs de divers ordres ont été rencontrés avec les propriétaires terriens et un promoteur immobilier.

L’adoption de ce décret permet de déclarer le site du Projet de Port sec multimodal de Ouagadougou comme zone d’utilité publique urgente afin d’accélérer sa mise en œuvre  et de procéder à l’indemnisation des personnes affectées.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative à la tenue à Ouagadougou, du 8 au 10 avril 2025 de la deuxième rencontre d’échange des ministres chargés de l’Industrie et du commerce et des représentants du secteur privé de la Confédération des Etats du Sahel (AES).

La rencontre de Ouagadougou a pour objectif d’échanger sur les modalités de mise en oeuvre des recommandations de la réunion des ministres de l’Industrie et du commerce et des acteurs du secteur privé de l’AES, tenue le 19 octobre 2024 à Bamako au Mali.

Il s’agit d’examiner la mise en oeuvre de certaines recommandations majeures notamment celles portant sur la normalisation et les questions de qualité des produits dans l’AES, les règles d’origine, la politique commerciale, le climat des affaires et le dialogue public-privé.

Présidée par Son Excellence Monsieur le Premier ministre, la rencontre regroupe une centaine de participants de l’AES.

II 2 Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à l’Initiative dénommée « Les Etudiants nourrissent les étudiants (ENE) ».

Le « Projet d’incubateur de technologies et de valorisation agricole (PITVA) au Burkina Faso » initié en mai 2023 a permis le recrutement et la formation pratique des étudiants dans le domaine agropastoral et halieutique. L’engagement des étudiants sur le terrain fait ressortir un bilan satisfaisant avec une production de plus en plus importante des spéculations.

Toutefois, il a manqué un dispositif clair et fiable d’écoulement des produits de récoltes d’où la naissance du concept « Les étudiants nourrissent les étudiants (ENE) ».

Les objectifs de cette initiative sont entre autres, de disposer de circuits d’écoulement sûrs des récoltes des incubés avec les restaurants universitaires, de fixer des prix avantageux, de préserver la santé des étudiants avec des aliments sains et de disposer d’un fonds de démarrage pour la réinstallation des incubés au terme de leur formation.

Cette initiative va permettre aux étudiants de s’inscrire dans la vision de Son Excellence Monsieur le Président du Faso et de répondre à l’appel « consommons ce que nous produisons, et produisons ce que nous consommons ». Elle est aussi un moyen d’incitation des apprenants de nos universités à l’entrepreneuriat.

A terme, il est envisagé la production agricole au sein de chaque université ou centre universitaire en vue d’alimenter directement les restaurants universitaires.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

-Monsieur Florentin Wendnonga DABILGOU, Mle 51 188 F, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Société de participation minière du Burkina (SOPAMIB).

B AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

-Madame Wend-Lasida Florence SAWADOGO, Mle 283 342 U, Commissaire principal de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommée Directrice de l’analyse et de la prévention de l’insécurité ;

-Monsieur Marcel KAFANDO, Mle 283 340 E, Commissaire principal de police, catégorie II, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur des opérations de maintien de la paix ;

-Monsieur Abdoul MANDE, Mle 283 349 D, Commissaire principal de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur des armes et des drones civils ;

-Monsieur Anselme TRAORE, Mle 308 622 W, Commissaire principal de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur de la coordination des missions spécifiques ;

-Monsieur Armel Benoit OUEDRAOGO, Mle 283 361 J, Commissaire de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur du suivi des accords et du partenariat.

C AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

-Monsieur Michel SOMMA, Mle 59 728 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 158 « Diaspora et migration internationale » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Burkinabè de l’extérieur ;

-Monsieur Boulmonli Léonard LOMPO, Mle 104 413 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 159 « Protection internationale et consulaire », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des affaires juridiques et consulaires ;

-Monsieur Bassirima TOURE, Mle 54 627 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Responsable Programme budgétaire « Coopération bilatérale », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la coopération bilatérale ;

-Monsieur Wendpanga Jean Didier RAMDE, Mle 236 366 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur des traités et accords internationaux.

D  AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

-Monsieur Lassané YOUNGA, Mle 359 614 G, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Bazèga ;

-Monsieur Abdoul Aziz BATIONO, Mle 344 261 S, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Bougouriba ;

-Monsieur Rachid Zako Panbouê PARE, Mle 382 476 Z, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Boulgou ;

-Madame Dialéa TRAORE, Mle 371 653 Y, Administrateur des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice provinciale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Comoé ;

-Monsieur Casimir SOMDA, Mle 303 444 H, Conseiller en gestion du patrimoine, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Ioba ;

-Monsieur Michel KABORE, Mle 225 887 N, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Léraba ;

-Monsieur Touwendinda Francis SAKANDE, Mle 246 699 Z, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Namentenga ;

-Monsieur Gombila KOALA, Mle 74 486 V, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Passoré ;

-Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 359 613 T, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Yatenga ;

-Monsieur Kassoum SAWADOGO, Mle 345 438 H, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Zondoma ;

-Monsieur Pokiambouga HARO, Mle 382 015 M, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Zoundwéogo.

E AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

-Monsieur Adjima COMBARY, Mle 56 568 N, Pharmacien épidémiologiste, catégorie PA, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

-Monsieur Bernard ILBOUDO, Mle 95 880 W, Médecin de santé publique, catégorie U, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 055 « Offre de soins » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’offre de soins ;

-Monsieur Larba YOUGBARE, Mle 97 422 H, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT).

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

-Monsieur Ibrahim Patrick CONGO, Mle 348 114 A, Enseignant-chercheur, catégorie P, grade intermédiaire, 2e échelon, est nommé Chargé de mission ;

-Monsieur Teg-wende Idriss TINTO, Mle 255 514 L, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Transformation et écosystème cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la transformation digitale ;

-Monsieur Nongobzanga ZONGO, Mle 75 05 024 A, Ingénieur en télécommunication, catégorie 3, 16e échelon, est nommé Directeur général des communications électroniques ;

-Monsieur Rodrique KAFANDO, Mle 391 662 Z, Enseignant chercheur, catégorie P, grade initial, 3e échelon, est nommé Expert au sein du Secrétariat permanent de l’Innovation et de la veille sur les Technologies émergentes du numérique (SP-IV-TEN).

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

-Monsieur Gnadewun Marie Valéry BAYALA, Mle 260 352 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la coordination et du développement de l’artisanat.

H AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

-Monsieur Tiéwendé Jean BALIMA, Mle 238 949 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de la Gnagna ;

-Monsieur Wendkouni Parfait SILGA, Mle 249 564 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de la Kompienga ;

-Madame Aude Claudine KI/OUEDRAOGO, Mle 75 992 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directrice

provinciale de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Mouhoun ;

-Monsieur Malick SIMPORE, Mle 76 095 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Nahouri ;

-Monsieur N’Kouhala KAMBIRE, Mle 85 025 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Noumbiel ;

-Monsieur Soumaïla BOULO, Mle 101 664 S, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de l’Oudalan ;

-Monsieur Souleymane IBA, Mle 47 609 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Soum ;

-Monsieur Somnoma OUEDRAOGO, Mle 112 690 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Yagha ;

-Madame Georgette NIKIEMA/TIENDREBEOGO, Mle 119 021 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Zoundwéogo.

I AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

-Monsieur Teyouré Benoit Joseph BATIENO, Mle 258 306 Z, Maître de recherche, catégorie P, grade initial, 2e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 066 « Valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations ;

-Madame Kuilpoko Marie Laure SOUGOTI/GUISSOU, Mle 104 525 V, Professeur titulaire, catégorie P1, grade terminal, 1er échelon, est nommée Directrice générale du Conseil à l’orientation universitaire et des bourses.

J AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

-Monsieur Dramane SAVADOGO, Mle 214 675 N, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Responsable du Programme 087 « Assainissement de l’environnement et amélioration du cadre de vie », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la préservation de l’environnement ;

-Monsieur Domètière Christian Gaël SOMDA, Mle 293 255 M, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 088 « Gouvernance environnementale et changement climatique », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’économie verte et du changement climatique ;

-Madame Nadège Flora DU BARRY/BATIONO, Mle 212 657 C, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 110 « Gestion intégrée des ressources en eau», cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des ressources en eau ;

-Monsieur Souro André SANON, Mle 203 299 L, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 111 « Approvisionnement en eau potable », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’eau potable ;

-Monsieur Pingdwendé Jacques BONKOUNGOU, Mle 119 309 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Chef de département de la prospective et du partenariat au Secrétariat permanent pour la REDD+ ;

-Monsieur Baowendsom Thierry OUEDRAOGO, Mle 254 973 R, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département appui conseil au Secrétariat technique pour la gestion des ressources en eau ;

-Monsieur Boudounoma Constantin Adama NIKIEMA, Mle 254 972 K, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département études et suivi au Secrétariat technique pour la gestion des ressources en eau ;

-Monsieur Zié Ibrahim OUATTARA, Mle 315 227 C, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Ioba ;

-Monsieur Boureima YARBANGA, Mle 392 243 W, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Sanmatenga.

K AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

-Monsieur Robert Touwendsida NIKIEMA, Mle 216 142 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) ;

-Monsieur Ousseini PARE, Mle 207 652 N, Professeur d’éducation physique et sportive, catégorie 1, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur des stades régionaux à Burkina Yin-Wisgr Meta (BYM).

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

-de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) et de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;

-de la Minoterie du Faso (MINOFA) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;

-du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB).

A  MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, Inspecteur divisionnaire des douanes ;

-Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 46 247 M, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :

-Monsieur Issa KONSEIGA, Officier.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

-Monsieur Achille Augustin DIENDERE, Mle 245 743 H, Maître de conférences agrégé en Economie.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

-Monsieur Mahamadou NIAMPA, Mle 43 706 T, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’INSTITUT DES FINANCES PUBLIQUES DU BURKINA (IFPB)

-Monsieur Yoropo Abdoul DEMBELE, Mle 23 02 362 Y, Enseignant-formateur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES DE L’INSTITUT DES FINANCES PUBLIQUES DU BURKINA (IFPB)

-Monsieur Moussa TRAORE, Mle 88 732 E, Contrôleur des douanes, pour la durée de son mandat de Délégué général.

Le troisième décret nomme Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, Inspecteur divisionnaire des douanes, Président du Conseil d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Bakanhaye HEMA, Mle 105 688 R, Attaché d’administration scolaire et universitaire, Administrateur représentant la commune de Banfora au Conseil d’administration de la Minoterie du Faso (MINOFA) pour une dernière période de trois (03) ans, à compter de la date de fin de son premier mandat.

C MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Gabriel BATIONO, Mle 17 098 294, Ingénieur informaticien, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le Porte parole du Gouvernement

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO,

Officier de l’Ordre de l’Etalon

 

Burkina : 27 grands projets adoptés

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En présidant la session, le Président du Faso le Capitaine Ibrahim Traoré a décliné sa vision dans la conduite des grands projets du pays

A l’issue de la première session ordinaire de l’Assemblée générale du Conseil présidentiel d’orientation et de suivi du Bureau national des grands projets du Burkina tenue ce lundi 7 avril 2025 sous la présidence du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, au total 27 projets ont été adopté dans le cadre d’un programme de partenariat public-public.

En présidant la session, le Président du Faso le Capitaine Ibrahim Traoré a décliné sa vision dans la conduite des grands projets du pays

«PREMIERE SESSION ORDINAIRE DE L’ANNEE 2025 DU CONSEIL PRESIDENTIEL D’ORIENTATION ET DE SUIVI DU BUREAU NATIONAL DES GRANDS PROJETS DU BURKINA :

–  Un programme de partenariat public-privé adopté

– 27 projets sur 28 validés

– Éviter un endettement du pays

(Ouagadougou, 7 avril 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a présidé ce lundi, la première session ordinaire de l’Assemblée générale du Conseil présidentiel d’orientation et de suivi du Bureau national des grands projets du Burkina.

Cette première session a été une occasion pour les membres du Conseil présidentiel d’orientation et de suivi d’examiner le programme de Partenariat public-privé (PPP) pour le financement de différents secteurs afin de booster le développement économique et social de notre pays.

Dès l’entame des travaux, le Chef de l’État donne des orientations claires sur les lignes directrices devant désormais guider le financement des différents projets en PPP dans notre pays. « Le principe fondamental, étant de travailler au maximum pour ne pas endetter le pays (…) il faut penser aux générations futures », souligne le Chef de l’État avant de poursuivre : « Si on doit prendre une dette, c’est pour avoir de l’efficacité et de la rapidité dans les secteurs porteurs qui peuvent être rentables».

Pour ce faire, le Président du Faso invite les participants à cette première session ordinaire de l’année 2025 à orienter leurs réflexions sur les secteurs prioritaires notamment l’agriculture, la transformation industrielle, les infrastructures, la création d’emplois pour la jeunesse. Il y a également le secteur de l’énergie qui, dit-il, est « un secteur crucial pour développer l’industrie ».

Plus de 90% des projets n’endettent pas l’État

Cette session ordinaire de l’Assemblée générale du Conseil présidentiel d’orientation et de suivi a permis d’adopter le programme de Partenariat public-privé (PPP).  Et à la lumière de la vision et des instructions du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, le Conseil a analysé les différents projets pour retenir seulement ceux qui endettent moins le pays, notamment les projets à paiement par les usagers.

«Sur 28 projets qui ont été présentés, maturés, 27 ont été validés. Parmi les 27 projets validés, 23 sont des projets à paiement par des usagers », indique le Directeur exécutif du Bureau national des grands projets du Burkina, Wendpanga Bruno COMPAORÉ à l’issue des travaux du Conseil.

L’ensemble des projets validés prennent en compte la vision du Chef de l’État, et au total, 90,26% de ceux-ci n’endettent pas forcément l’État, soutient M. COMPAORÉ.

L’adoption du programme de PPP ouvre la voie des négociations avec les investisseurs, la conclusion des contrats et l’implémentation des projets pour le bonheur des Burkinabè.

Direction de la communication de la Présidence du Faso»

Le président Museveni met l’accent sur la valeur ajoutée, l’expansion des marchés et de meilleures infrastructures pour un avenir durable de l’Afrique

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Le Président Yoweri Kaguta Museveni a exhorté les dirigeants africains à démanteler les goulots d’étranglement du continent à la transformation socio-économique. Dans son discours d’ouverture du 8ème Forum des dirigeants africains, le président a cité l’approche ougandaise du développement durable et a souligné l’importance de renforcer la valeur ajoutée locale, d’élargir les marchés régionaux et d’améliorer les infrastructures.

«Le président Museveni met l’accent sur la valeur ajoutée, l’expansion des marchés et de meilleures infrastructures pour un avenir durable de l’Afrique

Kampala, 7 avril 2025 (CEA) – Le Président Yoweri Kaguta Museveni a exhorté les dirigeants africains à démanteler les goulots d’étranglement du continent à la transformation socio-économique. Dans son discours d’ouverture du 8ème Forum des dirigeants africains, le président a cité l’approche ougandaise du développement durable et a souligné l’importance de renforcer la valeur ajoutée locale, d’élargir les marchés régionaux et d’améliorer les infrastructures.

Le 8ème Forum du leadership africain (FAL) est co-organisé par l’ancien président de la Tanzanie et parrain de la FAL, Jakaya Kikwete, et l’ancien Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, pour mobiliser l’action sur les défis urgents en matière de développement. Organisé en marge du onzième Forum régional africain sur le Forum durable (ARFSD-11), le thème de cette année, « Réaliser les objectifs de développement durable en Afrique : progrès et voie à suivre », souligne le besoin urgent d’accélérer les progrès vers l’Agenda 2030 des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Le président Museveni a utilisé l’exemple des exportations de café de l’Ouganda, soulignant que si le café brut se vendait autour de 2,5 dollars le kilogramme, le café transformé pouvait rapporter jusqu’à 40 dollars. « L’Afrique donne au monde plus de 20 dollars pour chaque kilogramme », a-t-il déclaré, avertissant que la dépendance à l’exportation de matières premières prive le continent de richesse et de création d’emplois. Dans le même esprit, il a mis en garde contre l’exportation de minerais comme le minerai de fer, rappelant une proposition de le vendre à l’Inde pour seulement 47 dollars la tonne. « Pourquoi exporter du minerai de fer brut ? Le laisser rester dans le sol jusqu’à ce que nous soyons prêts à ajouter de la valeur ici », a-t-il souligné.

Sur les marchés régionaux, il a noté que l’Ouganda produit 5,3 milliards de litres de lait par an, mais que les Ougandais n’en consomment que 200 millions de litres. « Nous avons besoin de marchés plus grands », a-t-il déclaré. Il a également appelé à une amélioration des infrastructures et à des systèmes de transport abordables, tels que le transport ferroviaire et l’eau, dont la région dispose en abondance.

Soulignant l’importance du capital humain, Museveni a souligné qu’un pays ne peut pas se transformer si sa population reste sans instruction, en mauvaise santé et non qualifiée.

Le président a cité des initiatives telles que Entandikwa et l’Opération Wealth Creation comme étant essentielles pour faire passer les Ougandais de la production de subsistance à la production commerciale.

L’ancien président tanzanien Jakaya Kikwete a réaffirmé le rôle du forum dans la promotion de la coopération régionale et de la croissance durable grâce à un leadership engagé, exhortant les dirigeants à se concentrer sur des solutions proactives pour relever les défis de développement du continent.

Pour sa part, M. Antonio Pedro, Secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique pour l’Afrique, a articulé les défis du continent et la voie à suivre vers une croissance durable et inclusive.

  1. Pedro a souligné le problème urgent du chômage des jeunes en Afrique, où, selon les estimations, 10 à 12 millions de jeunes entrent sur le marché du travail chaque année, alors que seulement 3 millions d’emplois formels environ sont créés. Selon lui, cette tendance alarmante laisse plus de 76 millions de jeunes Africains sans emploi, sans éducation ni formation, ce qui reflète un échec systémique qui exige une attention immédiate.

« Le chômage n’est pas seulement un problème économique ; il menace la paix, la cohésion sociale et la légitimité de notre modèle de développement », a prévenu Pedro. Il a souligné l’importance de donner la priorité à la création d’emplois dans les programmes politiques afin de favoriser une prospérité inclusive et une stabilité politique. « Sans emplois, l’espoir s’efface. Sans espoir, la stabilité s’affaiblit. Et sans stabilité, le développement devient impossible. »

Pour concrétiser cette vision, le Secrétaire exécutif adjoint a appelé à un leadership dans tous les secteurs : les gouvernements doivent défendre des politiques qui améliorent l’accès à l’éducation, aux infrastructures et à l’énergie propre, en particulier pour les communautés marginalisées ; le secteur privé doit investir dans des initiatives concrètes et a déclaré que la société civile doit tenir tous les acteurs responsables des progrès mesurables.

Monsieur Pedro a souligné la nécessité d’un nouveau pacte social, qui place les femmes et les jeunes au premier plan des marchés du travail et de l’élaboration des politiques. « Leur donner des moyens d’agir n’est pas de la charité ; c’est une nécessité », a-t-il déclaré.

Dans son discours, Pedro a réitéré la nécessité d’une transformation structurelle en Afrique, en s’éloignant de la dépendance aux exportations de matières premières pour se tourner vers la valeur ajoutée et l’intégration régionale. Il a salué des initiatives telles que la zone économique spéciale transfrontalière pour les batteries de véhicules électriques entre la République démocratique du Congo et la Zambie, qui illustre la capacité de l’Afrique à exploiter ses richesses minières pour l’industrialisation régionale.

Il a cité l’analyse de la CEA sur la réduction des tarifs douaniers et des barrières non tarifaires qui pourrait stimuler le commerce intra-africain de 45 % d’ici 2045, en particulier dans le secteur de l’agroalimentaire et des produits industriels.

Cependant, il a souligné que l’intégration doit être opérationnalisée grâce à des investissements dans les corridors de transport et à la ratification des protocoles en attente de la ZLECAf.

«La transformation dépend des personnes », a-t-il souligné, attirant l’attention sur le décalage entre les systèmes éducatifs et les réalités du marché du travail.

Pedro a également plaidé en faveur d’un réalignement de l’éducation et de la formation pour répondre aux demandes actuelles et futures du marché, soulignant l’importance de la formation professionnelle et des partenariats public-privé dans les domaines de la technologie et de l’entrepreneuriat.

Les technologies émergentes, notamment l’IA et la robotique, offrent à l’Afrique une opportunité unique de dépasser les modèles de développement obsolètes. « Nous devons considérer ces frontières comme des priorités urgentes », a-t-il insisté, soulignant le potentiel du continent sur le marché mondial de l’IA en croissance rapide.

Il a en outre souligné le potentiel inexploité de l’économie des soins, en particulier dans les services de santé et d’éducation, comme moyen de créer des millions d’emplois, notamment pour les femmes. Des pays comme le Rwanda et le Ghana donnent déjà l’exemple avec des modèles intégrés liant la prestation de soins de santé à l’entrepreneuriat.

Reconnaissant les défis externes, Pedro a abordé la complexité des cadres environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) qui peuvent empêcher les producteurs africains de participer aux marchés mondiaux. Il a appelé à un modèle ESG recalibré qui favorise l’accès à l’énergie, la sécurité alimentaire et la création d’emplois, appelant au développement de cadres de durabilité dirigés par l’Afrique.

« En ce moment, nous ne manquons pas de déclarations ; ce dont nous avons besoin maintenant, c’est d’une mise en œuvre, avec urgence et courage », a-t-il conclu.

Le FAL a réuni des dirigeants ougandais clés, dont le Premier ministre Robinah Nabbanja et les anciens Premiers ministres Ruhakana Rugunda et Amama Mbabazi, entre autres.

-Fin-

À propos de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique

Créée par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies (ONU) en 1958 en tant que l’une des cinq commissions régionales de l’ONU, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a pour mandat de promouvoir le développement économique et social de ses États membres, de favoriser l’intégration intrarégionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique. La CEA est composée de 54 États membres et joue un double rôle en tant que bras régional de l’ONU et élément clé du paysage institutionnel africain.

 

Pour plus d’informations, visitez : www.uneca.org  

Délivré par:

Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

Boîte postale 3001

Addis-Abeba

Ethiopie

Tél : +251 11 551 5826

Courriel : eca-info@un.org»

L’ONU et l’UA collaborent pour le développement durable en Afrique

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Les Nations Unies et l’Union africaine (UA) créent une synergie dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des objectifs de développement durable des Nations Unies pour l’Agenda 2030, décrits comme « Deux agendas, un cadre».

«L’ONU et l’UA collaborent pour le développement durable en Afrique

Kampala, 7 avril 2025 (CEA) – Les Nations Unies et l’Union africaine (UA) créent une synergie dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des objectifs de développement durable des Nations Unies pour l’Agenda 2030, décrits comme « Deux agendas, un cadre ».

Pour cimenter cette initiative, une réunion des principaux partenaires de développement en Afrique s’est tenue lundi 7 avril, en pré-événement de la 11ème session du Forum régional africain sur le développement durable, prévue du 7 au 12 avril 2024.

La réunion avait pour thème « Accélérer la transformation grâce à la mise en œuvre du deuxième plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063 (STYIP) parallèlement à l’Agenda 2030 pour le développement durable : le rôle du système des CR en Afrique.

Il a été organisé conjointement par l’UA, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’AUDA-NEPAD et le Bureau de coordination du développement des Nations Unies (DCO) sous l’égide du Groupe de travail technique du deuxième plan décennal de mise en œuvre (STYIP).

Le deuxième plan décennal de mise en œuvre (STYIP) est un cadre stratégique pour le développement de l’Afrique, définissant les objectifs pour 2024-2033 de l’Agenda 2063, qui s’aligne également sur l’Agenda 2030 des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.

Afin d’assurer une synergie dans la mise en œuvre des deux cadres, un groupe de travail technique composé de l’UA, de la CEA, du PNUD, de l’AUDA et d’autres agences des Nations Unies a élaboré un cadre de mise en œuvre commun pour guider l’exécution des deux programmes du STYIP au niveau national à travers les plans de développement nationaux des États membres africains.

Le désir de cette collaboration a été renforcé par la signature d’un protocole d’accord (MOU) en 2018 par António Guterres, le secrétaire général des Nations Unies, et Moussa Faki Mahamat, président de l’Union africaine (UA), pour renforcer la coopération sur l’Agenda 2063 et l’Agenda 2030.

L’événement parallèle visait donc à renforcer la collaboration entre l’ONU, la CUA et le GTT dans la mise en œuvre du STYIP. Il a également cherché à renforcer les engagements envers les deux programmes au niveau national, à définir des stratégies pour l’appropriation du STYIP, à assurer l’alignement avec les Moonshots du STYIP et les ODD dans les plans de développement nationaux (PND).

Il visait également à assurer l’intégration du STYIP dans les analyses communes de pays (CCA) et les cadres de coopération (CF) des équipes de pays des Nations Unies (UNCT) afin de faciliter une collaboration plus efficace entre l’ONU et l’UA. Cela explique donc la présence à la réunion de tous les coordonnateurs résidents des Nations Unies, qui sont des fonctionnaires des Nations Unies chargés d’assurer la coopération entre les agences au niveau national pour soutenir les objectifs de développement local.

S’adressant à la cérémonie d’ouverture de l’événement, Mme Botho Kebabonye Bayendi, Directrice du Bureau de planification et de mise en œuvre stratégiques de la CUA, a indiqué que la réalité au niveau national appelle à une complémentarité entre le système des Nations Unies et l’Union africaine, car les deux institutions visent les mêmes indicateurs de développement.

Said Adejumobi, directeur de la Division de la planification stratégique, de la surveillance et des résultats (SPORD) à la CEA, a observé que le taux de convergence entre l’Agenda 2030 et l’Agenda 2063 est d’environ 80 %. Ce chevauchement nécessitait une collaboration entre les deux institutions pour atteindre efficacement leurs objectifs de développement communs.

Il a annoncé que le système des Nations Unies tirerait parti de sa présence dans tous les pays pour soutenir la mise en œuvre du STYIP dans le cadre du concept « Deux agendas, un seul cadre ».

Monsieur Yacoub El-Hillo, directeur régional de la DCO, a salué le partenariat entre l’UA et l’ONU, qui a conduit à l’introduction de l’approche stratégique de collège à collège, un cadre de collaboration entre l’UA et l’ONU visant à renforcer la coopération et la coordination dans divers domaines, notamment la paix et la sécurité, le développement et les affaires humanitaires, susceptible de bénéficier à environ 201,5 milliards d’Africains dans les années à venir.

L’ambassadeur Maes Ennio de Côte d’Ivoire en Éthiopie, représentant du président champion de l’Agenda 2063, Alhassan Ouattara, a indiqué dans son discours d’ouverture que la collaboration entre l’ONU et l’UA pourrait servir de base à la transformation du continent.

-Fin-

À propos de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique

Créée par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies (ONU) en 1958 en tant que l’une des cinq commissions régionales de l’ONU, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a pour mandat de promouvoir le développement économique et social de ses États membres, de favoriser l’intégration intrarégionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique. La CEA est composée de 54 États membres et joue un double rôle en tant que bras régional de l’ONU et élément clé du paysage institutionnel africain.

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Décès de Amadou Bagayoko : «Il ne sera jamais mort et restera dans nos cœurs», dixit Yé Lassina Coulibaly

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Comme bon nombre de ceux qui ont connu Amadou Bagayoko, musicien malien décédé le vendredi 4 mars 2025 à Bamako, l’homme de culture Yé Lassina Coulibaly a tenu à lui rendre un vibrant hommage. «Un grand hommage inconditionnel au grand monsieur qu’était Amadou Bagayoko dont la disparition constitue une perte inestimable pour le patrimoine musical et culturel du Mali… Je présente mes sincères condoléances à son épouse Mariam, sa reine de cœur, et toute sa famille. On a perdu un des génies de la musique africaine sur la scène mondiale», relève- t-il dans un écrit dans lequel il rend également hommage à titre posthume  à d’autres acteurs importants de la culture africaine décédés, à l’image du réalisateur malien  Souleymane Cissé, double lauréat de l’Etalon d’or de Yennenga du FESPACO ou du musicien guinéen Mory Djeli Kouyaté…

Yé Lassina Coulibaly rend hommage à ces défunts grands hommes de culture africaine

«Avec Mariam, ils ont formé un couple et un duo d’artistes talentueux, complices et généreux, dont les mélodies ont enchanté le cœur des enfants, des travailleurs, des retraités, des malades…

Leur répertoire musical est une bibliothèque vivante pour le Mali, l’Afrique et l’humanité.

Je suis fier de leur carrière artistique en perpétuelle recherche d’innovation, où leurs qualités de bâtisseurs et de précurseurs s’est pleinement épanouie, notamment dans de nombreuses collaborations avec des stars internationales.

Amadou et Mariam ont redonné à l’Afrique la dignité, la fierté.

Je me souviens qu’au Mali, au Burkina Faso ou en Côte d’Ivoire, les gens écoutaient leurs cassettes à longueur de journée et combien les sonorités de la guitare d’Amadou ont suscité, chez des générations de jeunes, l’engouement pour cet instrument…

En Europe, comme en Afrique, il était vraiment apprécié et aimé dans le monde du travail. Pour preuve : les nombreux prix et distinctions qui leur ont été décernés…

Amadou était pour moi un ami très cher. Nous avions aussi un ami commun, Valentin Clastrier, avec lequel il a collaboré sur plusieurs albums.

Mes amis, Jean-Philippe Rykiel et Fotigui Tangara ont également tenu à manifester leur émotion et leur solidarité envers le peuple mandingue.

C’est toute l’Afrique qui pleure depuis vendredi, de même que son public sur les cinq continents.

Amadou ne sera jamais mort, il restera dans nos cœurs et nos mémoires.

Les peuples du monde continueront de chanter et danser pour lui, sur ses musiques.

Et sa princesse de coeur, Mariam, perpétuera les valeurs d’amour, de fidélité et de paix, pour communiquer la joie et l’espoir dans le cœur de la jeunesse africaine.

Mes meilleures pensées t’accompagnent, Mariam, dans cette douloureuse épreuve…

Que l’âme d’Amadou repose en paix !

Cet hommage vient du cœur.  De la part de Yé Lassina Coulibaly et sa famille».

«Il a fait briller l’art et la culture africaine aux yeux du monde»

Feu Souleymane Cissé, réalisateur malien double lauréat de l’Etalon d’or de Yennenga                     –

«Un des grands bâtisseurs de l’histoire du cinéma africain, Souleymane Cissé, nous a quittés.

Je présente mes condoléances attristées à sa famille, ses amis, ses compagnons de route, ses collègues

Il est l’un des génies qui a fait briller l’art et la culture africaine aux yeux du monde, en témoignant de la richesse de la civilisation africaine, dont il connaissait les mythes, les épopées des empires mandingues…

Il a développé, avec succès, une économie du cinéma africain en Europe et dans le monde.

C’était un visionnaire, enraciné dans la terre africaine, qui croyait fermement dans les valeurs de sa civilisation.

Avec un immense talent et une indéfectible fidélité aux valeurs ancestrales, Souleymane Cissé a écrit une histoire inédite du cinéma africain.

Dans son abondante filmographie, il a su conjuguer le passé et l’avenir, et donner l’espoir à la jeunesse.

Il a imprimé son style personnel dans le cinéma mondial.

Qu’il en soit remercié! Que le Mali et l’Afrique rendent hommage à ce grand homme de culture et perpétuent sa mémoire !

Qu’il repose en paix auprès de nos ancêtres africains ! Yé lassina Coulibaly »

«Mory Djeli Kouyaté était un génie qui maîtrisait son art»

«L’une des voix d’or de l’histoire de la musique mandingue vient de nous quitter… Ce matin, les oiseaux ont chanté avec tristesse cette mauvaise nouvelle.

C’est une immense perte pour l’Afrique et pour l’Europe.

Mory Djeli Kouyaté était un génie qui maîtrisait son art comme un cheval de bataille!

On ne doit jamais oublier cet artiste qui a touché le cœur de toute une génération. Il était très populaire en Guinée Conakry, mais aussi au Mali, au Burkina Faso, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, etc…

Né en Guinée en 1968, il était l’un des grands ténors mandingues : il avait obtenu plusieurs prix en Guinée et à l’international.

J’ai eu le plaisir de faire sa connaissance à Paris, en 1989.

C’était un homme élégant, raffiné, très sociable et ouvert aux autres, toujours prêt à partir à l’aventure pour partager son art…

Il connaissait parfaitement l’histoire du peuple mandingue et soulignait souvent l’importance des figures charismatiques de l’Afrique. Dans ses textes, l’éducation, les droits humains, l’amour, les épopées, les légendes et la grandeur des hommes et des femmes du Mandé occupaient une grande place.

Il a collaboré de nombreuses années avec Jean-Philippe Rikyel, musicien virtuose du synthé et du piano, qu’il avait rencontré en 1989 par l’intermédiaire d’Ousmane Kouyaté, lui-même excellent guitariste.

Jean-Philippe a le don de découvrir les musiciens de talent, Mory Djeli Kouyaté fait partie de ceux-ci, autrement dit, quand il choisit de collaborer c’est que l’artiste a du talent.

Ensemble, ils ont travaillé sur des projets musicaux, réalisé des albums (« Domba », « Kononenta », « Tinkiso ») et se sont produits sur des scènes nationales et internationales.

C’étaient de grands projets, tellement bien faits qu’ils ne pouvaient laisser personne indifférent.

Leurs créations originales témoignent de leur art et de leur volonté de réaliser des mélodies sans frontières.

Au-delà de leur complicité artistique, Mory Djeli et Jean-Philippe avaient tissé des liens d’amitié.

l’Afrique te remercie, Jean-Philippe, de tout ce que tu as réalisé avec ton cher ami Mory Djeli.

Que cela reste dans la mémoire de la jeunesse d’ici et d’ailleurs!

Mory Djeli Kouyaté restera dans nos mémoires comme une grande personnalité du patrimoine culturel africain.

Que son âme repose en paix!

Je présente mes condoléances attristées à tous les djélis du Mandé, à sa famille, ses amis et ses collègues… »

«Par ailleurs, je remercie mon cher ami Jean-Philippe Rykiel de m’avoir informé du décès de Mamadou « Jimi » Mbaye, excellent guitariste du continent africain.

Je présente mes sincères condoléances à la famille de celui-ci, à ses amis, ses collègues, son chef d’orchestre Youssou N’Dour, et au peuple sénégalais».

Par Yé Lassina Coulibaly

Amélioration du climat des affaires : Le Premier ministre exhorte les hommes d’affaires burkinabè à l’union

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Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a exhorté les acteurs des affaires à l'union

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé ce jeudi 3 avril 2025 à Ouagadougou la session ordinaire conjointe du Comité de pilotage du dispositif institutionnel de suivi et d’amélioration du climat des affaires et du Comité de pilotage du Cadre de concertation public-privé. Les acteurs du monde des affaires ont examiné et adopté le rapport de mise en œuvre du plan de réformes au 31 décembre 2024, ainsi que le projet de réforme pour l’année 2025.

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a exhorté les acteurs des affaires à l’union

Le secteur privé, aux côtés du secteur public, constitue dans toutes les économies modernes le moteur de la croissance économique, du développement et de la création d’emplois. Le Gouvernement burkinabè, résolument engagé à instaurer un climat des affaires favorable à l’investissement privé, a fait du dialogue avec le secteur privé et de l’amélioration de l’environnement économique une priorité majeure. La création du Cadre de concertation public-privé vise ainsi à favoriser les échanges entre acteurs et à lever les obstacles entravant la fluidité du climat des affaires.

«Mon Gouvernement accorde une place importante au bon fonctionnement des dispositifs institutionnels de pilotage et de suivi de l’amélioration du climat des affaires et du Cadre de concertation public-privé. L’objectif est de garantir la mise en œuvre diligente des réformes et des recommandations issues des différentes plateformes d’échanges », a déclaré le Chef du Gouvernement dans son discours d’ouverture.

En guise de bilan, sur un total de 61 réformes identifiées dans le plan de réformes 2024 et transmises aux structures concernées pour leur mise en œuvre, les résultats suivants ont été enregistrés au 31 décembre 2024  : 25 réformes, soit 40,98  %, ont été entièrement réalisées  ; 20 réformes, soit 32,79  %, sont en cours de réalisation  ; 16 réformes, soit 26,23  %, n’ont pas  encore été mises en œuvre. Il en résulte un taux global de mise en œuvre des réformes de 56,38  % au 31 décembre 2024.

Concernant le plan d’action 2024-2026 de mise en œuvre des 145 recommandations et engagements issus des rencontres public-privé, dont 59 enregistrés en 2023 et 86 issus des éditions antérieures, et approuvé lors de la session du Comité de pilotage du 18 avril 2024, les résultats suivants ont été enregistrés : 23,45  % des actions programmées ont été entièrement exécutées  ; 30,34  % des actions sont en cours de mise en œuvre  ; 25,52  % des actions n’ont pas encore connu de début d’exécution.

Le Chef du Gouvernement a ainsi, invité l’ensemble des parties prenantes à s’investir pleinement dans la poursuite des réformes et la résolution des principales difficultés, afin de créer un environnement propice aux affaires au Burkina Faso. « Chacun devra jouer pleinement sa partition pour assurer à notre pays un environnement favorable aux investissements productifs, gage d’un développement économique et social durable », a-t-il souligné.

Malgré un contexte international et national difficile, le Gouvernement reste déterminé à créer un cadre propice à l’émergence d’une élite économique dynamique, au service d’un développement durable et inclusif du pays. Pour l’atteinte de cet objectif, les hommes et femmes d’affaires ont une partition à jouer.

Lors des échanges au cours de cette session, le Premier ministre a encouragé les acteurs du monde des affaires burkinabè à s’unir pour être plus compétitifs sur le marché. « C’est en se mettant ensemble que l’on devient plus fort », a-t-il soutenu.

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Compte rendu du Conseil des Ministres du 3 avril 2025

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D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 03 avril 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 43 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I  DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un décret portant organisation, attributions et fonctionnement de la Primature.

Ce décret est une relecture du décret n°2022-0568/PRES-TRANS/PM du 04 août 2022 portant organisation, attributions et fonctionnement des services du Premier ministre.

La relecture de ce décret vise à corriger les insuffisances constatées dans l’application dudit décret et à prendre en compte certains enjeux et défis du moment.

L’adoption de ce décret permet à la Primature d’assurer efficacement sa mission de coordination de l’action gouvernementale.

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux résultats de la campagne nationale de vaccination 2024-2025 contre les maladies animales prioritaires.

Dans le cadre de la mise en œuvre  de l’Offensive agropastorale et halieutique le ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a lancé une opération spéciale de gratuité ou de forte subvention de la vaccination contre les maladies animales prioritaires sur la période 2024-2029.

La première phase de cette campagne de vaccination s’est déroulée du 11 octobre 2024 au 15 février 2025 sur l’ensemble du territoire. Pour cette campagne, le ministère en charge des ressources animales a mobilisé 18 224 000 doses de vaccins contre la Maladie de Newcastle (MNC), 6 519 800 doses contre la Peste des petits ruminants (PPR), 6 200 000 doses contre la Variole aviaire (VA), 5 421 750 doses contre la Péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), 118 070 doses contre la rage, 30 000 doses contre le Charbon bactéridien (CB) et 10 000 doses contre la Fièvre aphteuse (FA).

A la date du 15 février 2025, les résultats suivants ont été atteints :

-2 089 966 de bovins vaccinés contre la PPCB ;

-3 516 302 de petits ruminants vaccinés contre la PPR ;

-13 747 500 de volailles vaccinées contre la MNC ;

-142 736 de volailles vaccinées contre la Variole aviaire ;

-70 864 de carnivores domestiques vaccinés contre la rage ;

-6 070 de bovins vaccinés contre le Charbon bactéridien ;

-2 683 animaux vaccinés contre la Fièvre aphteuse dans 03 régions.

Le Conseil félicite les acteurs pour les résultats atteints et instruit les ministres concernés à poursuivre dans cette dynamique pour l’amélioration des résultats des prochaines campagnes de vaccination.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant ratification de l’accord de prêt, signé le 31 décembre 2024 entre le Burkina Faso et la Banque d’import-export de Chine (EXIMBANK), pour le financement du projet de renforcement du système d’approvisionnement en eau potable des villes de Bagré (Dirlakou), Bittou, Tenkodogo et Garango (PRAEP-4V).

Le coût global du PRAEP-4V est estimé à 44 082 179 090 F CFA. La contribution de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) est de 4 604 160 374 F CFA HT/HD et celle de l’Etat burkinabè de 4 342 108 289 F CFA HT/HD. Le montant du financement de EXIMBANK est de 35 135 910 427 F CFA HT/HD.

L’objectif global du PRAEP-4V est de contribuer à l’amélioration des conditions de vies des populations dans les villes concernées par l’accroissement de l’accès à l’eau potable.

Les principaux résultats attendus sont :

-la construction d’une nouvelle station de production d’eau d’une capacité de 25 000 m3/jour ;

-l’accroissement de 4 300 m3 de la capacité de stockage ;

-l’accès à l’eau potable pour 260 000 personnes supplémentaires à l’horizon 2035 ;

-la disponibilité de l’eau dans les localités à desservir ;

-le renforcement des capacités d’exploitation et de gestion des ouvrages.

L’adoption de cette ordonnance permet la ratification de l’accord de prêt, signé le 31 décembre 2024 entre le Burkina Faso et la Banque d’import-export de Chine (EXIMBANK), conformément aux dispositions de la loi n°40-2024/ALT du 20 décembre 2024 portant habilitation du Gouvernement à autoriser, par voie d’ordonnance la ratification des accords et conventions de financement signés entre le Burkina Faso et les partenaires techniques et financiers.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation d’émission, à titre de régularisation, d’une garantie souveraine au profit de la Banque Ouest africaine de développement (BOAD).

Cette garantie s’inscrit dans le cadre d’une opération d’emprunt de la Société des fibres textiles (SOFITEX) auprès de la BOAD en vue du financement partiel de la campagne cotonnière 2023-2024.

La garantie souveraine de l’Etat au profit de la BOAD s’élève à 12 000 000 000 F CFA et est destinée à garantir le remboursement du prêt à court terme de 15 000 000 000 F CFA que ladite banque a décidé d’accorder à la SOFITEX.

L’adoption de ce décret autorise l’émission d’une garantie souveraine au profit de la Banque Ouest africaine de développement, à titre de régularisation. Elle permet aux parties concernées de poursuivre les actions nécessaires à la mise en place effective du financement de la campagne cotonnière 2023-2024.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant détermination des conditions d’exercice des activités de transit des matières dangereuses ou stratégiques ainsi que des équipements et matériels au départ ou à destination du Burkina Faso.

Dans le contexte international marqué par l’accroissement des échanges commerciaux, la maîtrise de la chaîne d’approvisionnement du Burkina Faso devient une nécessité impérieuse, surtout en ce qui concerne certaines catégories de marchandises qui occupent une place stratégique.

Ce décret permet de prendre des mesures spéciales en matière de formalités de transit au départ et à destination de notre pays, pour assurer la sécurité de l’approvisionnement de matières, d’équipements et de matériels stratégiques ou dangereux.

L’adoption de ce décret permet de faciliter le transit des matières dangereuses ou stratégiques, ainsi que des équipements et matériels au départ ou à destination du Burkina Faso et de renforcer le dispositif de lutte contre la fraude par un contrôle plus rigoureux des opérations d’importation ou d’exportation de ces marchandises particulières.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Thaïlande auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Rutch SORATANA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Thaïlande auprès du Burkina Faso, avec résidence à Dakar au Sénégal.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant Répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME).

Ce décret est une relecture du décret n°2019-1111/PRES/PM/MFPTPS/MINEFID du 15 novembre 2019 portant Répertoire interministériel des métiers de l’Etat et son modificatif le décret n°2024-0751/PRES/PM/MFPTPS/MEFP du 28 juin 2024. Cette relecture du RIME concerne la création, la suppression ou le changement de dénomination d’emplois ou de familles d’emplois.

Les innovations de ce décret concernent les familles d’emplois et les emplois de huit (08) métiers :

-Métier «Administration économique et financière » ;

-Métier «Communication, culture et tourisme » ;

-Métier «Eau, agriculture et environnement » ;

-Métier «Education, formation et promotion de l’emploi » ;

-Métier «Gouvernance administrative » ;

-Métier «Promotion et protection des Droits humains » ;

-Métier «Santé humaine et animale » ;

-Métier «Structurant».

L’adoption de ce décret permet de prendre en compte les propositions de créations et de modifications d’emplois dans le Répertoire interministériel des métiers de l’Etat, nécessaires au bon fonctionnement de l’Administration publique.

I 6  AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant conditions et modalités de la détermination du quota réservé au personnel de l’administration publique au concours d’entrée à l’école de magistrature.

Ce décret vise l’application de la loi organique n°006-2024/ALT du 26 avril 2024 portant modification de la loi organique n°50-2015/CNT du 25 août 2015 portant statut de la magistrature. Il fixe les conditions et modalités de la détermination du quota à recruter au titre des personnels titularisés dans l’administration publique au concours d’entrée à l’école de magistrature.

L’adoption de ce décret permet d’opérationnaliser l’ouverture du concours d’entrée à l’école de magistrature aux personnels titularisés dans l’administration publique en fixant le nombre à eux réservé.

I 7  AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation pour la passation et l’exécution de marchés publics par la procédure d’entente directe dans le cadre des projets spécifiques de l’année 2025.

Les projets spécifiques sont relatifs à des travaux d’entretien et de construction d’ouvrages de franchissement, des travaux de voieries, des études de réalisation d’ouvrages de franchissement et de voieries et l’acquisition de tickets de péage.

Le Conseil a marqué son accord pour la réalisation des travaux suivants :

-études des travaux de construction de l’ouvrage d’art du village de Tarfila sur la RN7 ;

-études des travaux d’aménagement des voies d’accès à l’hôpital de Pala y compris l’assainissement de la zone du projet ;

-travaux de construction du pont de Bama ;

-contrôle et surveillance des travaux de construction du pont de Bama ;

-travaux de construction des ouvrages de décharge et de rehaussement de niveau de la RN14 entre Dédougou et Badala (zone submersible) ;

-contrôle et surveillance des travaux de construction des ouvrages de décharge et de rehaussement de niveau de la RN14 entre Dédougou et Badala (zone submersible) ;

-travaux de reconstitution de la chaussée de la RN05 au PK 151+200 à Tambolo et travaux d’entretien d’urgence de l’ouvrage du PK 154+600 sur la RN05 et de la route régionale n°08 section Latara (emb.RN12)-Passena ;

-travaux d’aménagement et de bitumage des voies d’accès aux quartiers Yagma, Nagrin et au terminal de la SOTRACO dans le quartier Balkuy ;

-contrôle des travaux d’aménagement et de bitumage des voies d’accès aux quartiers Yagma, Nagrin et au terminal de la SOTRACO dans le quartier Balkuy ;

-fourniture de tickets de péage au profit du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B).

Le montant total des prestations s’élève à dix-huit milliards neuf cent quarante-huit millions six cent quarante-neuf mille trois cents (18 948 649 300) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

I 8  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques 2025 du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Ces projets spécifiques concernent :

-l’acquisition de biens et services ;

-la réalisation des prestations intellectuelles ;

-l’acquisition de tables-bancs, de vivres, de fournitures scolaires et la réalisation de travaux de construction d’espaces temporaires, pour constituer le stock d’urgence dans le cadre de l’Education en situation d’urgence.

Le coût global de ces projets spécifiques s’élève à vingt-neuf milliards six cent soixante-dix-neuf millions six cent quarante-huit mille trois cent quinze (29 679 648 315) F CFA TTC.

Le financement sera assuré par le budget de l’Etat exercice 2025 et la Banque mondiale pour respectivement 29 679 648 315 F CFA TTC et 468 009 691 F CFA TTC.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à la commémoration au Burkina Faso de la Journée mondiale de la sécurité et santé au travail (JMSST) et de la Journée africaine de la prévention des risques professionnels (JAPRP).

Ces journées ont été instituées respectivement les 28 et 30 avril de chaque année par la communauté internationale et l’Inter africaine des risques professionnels. Au Burkina Faso, la cérémonie officielle de commémoration de ces Journées se tiendra en différé le 02 mai 2025 à Ouagadougou.

Deux (02) thèmes en phase avec les réalités actuelles du monde du travail ont été retenus pour ces commémorations. Il s’agit de : « Révolutionnez la santé et la sécurité : le rôle de l’intelligence artificielle et de la numérisation au travail » pour la JMSST et « La prévention des risques professionnels à l’épreuve de la transformation numérique et des mutations technologiques : défis et stratégies d’adaptation » pour la JAPRP.

II 2 Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :

-une communication relative à la participation du Burkina Faso au 1er exercice international conjoint des équipes d’intervention rapide en cas d’urgence sanitaire, épidémiologique et laboratoire, du 23 au 25 avril 2025 à Addis Abeba en Ethiopie.

Cet exercice international est à l’initiative du Service fédéral de surveillance de la protection des droits des consommateurs et du bien-être humain de la Fédération de Russie.

-une communication relative à la participation du Burkina Faso à une visite de l’Université Tiangong, du 06 au 12 avril 2025 à Tianjin en République populaire de Chine.

Fondée en 1912, Tiangong est la première université moderne de Chine. Elle est aujourd’hui une université d’ingénierie pluridisciplinaire. Elle développe une politique de coopération très dynamique ouverte sur l’approfondissement des échanges noués avec 260 universités, instituts de recherche et entreprises dans 50 pays et régions du monde.

Cette visite permettra aux responsables chargés de l’Education nationale de s’imprégner du système éducatif chinois afin de s’inspirer des modèles d’organisation réussis et de tisser des relations de coopération bilatérale. Des projets de formation et de recherche communs pourront être discutés et peaufinés au cours de cette visite.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

-Monsieur Koudougou Abel ZONGO, Officier, est nommé Directeur général de la protection civile ;

-Madame Zalissa COMPAORE, Mle 46 657 H, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Chargé d’études ;

-Madame Windetoin Edwige SANOU/OUEDRAOGO, Mle 96 042 E, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Chargé d’études ;

-Monsieur Lucien BASSOLE, Mle 59 775 R, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé d’études ;

-Monsieur Arouna SAWADOGO, Mle 116 988 J, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé d’études ;

-Monsieur Fidèle GOUEM, Mle 212 173 Z, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale des frontières.

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

-Monsieur Ollé Arnaud KAM, Mle 256 193 C, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général de la promotion de l’économie rurale ;

-Monsieur Dométierké John Herman HIEN, Mle 91 388 E, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur général de la Société de développement intégré du pôle de croissance de la vallée du Sourou « SOUROUPOLE-SEM » ;

-Monsieur Séni NIKIEMA, Mle 254 897 T, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur du développement des marchés des produits agro-pastoraux et halieutiques ;

-Monsieur Bernard SAWADOGO, Mle 104 692 U, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Nord ;

-Monsieur Lionel Mari Aristide Wendingoundi YOUMA, Mle 365 777 S, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Kouritenga.

C AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

-Madame Mamou OUEDRAOGO, Mle 96 934 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Vienne (Autriche) ;

-Madame Clarisse Virginie COMPAORE/KONKOBO, Mle 43 079 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Prétoria (Afrique du Sud) ;

-Monsieur Léon KOULA, Mle 49 086 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Abidjan (République de Côte d’Ivoire) ;

-Monsieur Siméon BONTOGO, Mle 52 183 J, Inspecteur de trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Rome (Italie) ;

-Monsieur Mamoudou KARAMBIRI, Mle 111 092 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Paris (France).

D AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

-Monsieur Pogbi Félix KIEMTORE, Mle 58 238 C, Inspecteur du travail 1ère classe 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-Madame Hatiko ZINSONNI/COULIBALY, Mle 100 566 D, Attaché de direction, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

-Monsieur Justin Cyprien ILBOUDO, Mle 54 487 P, Conseiller d’orientation scolaire et professionnelle, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Chargé de mission ;

-Monsieur Ousmane David ZANNE, Mle 212 429 T, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Coordination des établissements de formation professionnelle et de la Valorisation de l’expertise publique (SP-CEFP-VEP) ;

-Madame Bankpal Songtaa Stella Sylviane ZOUNGRANA/SOME, Mle 91 859 S, Inspecteur du travail, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire « Travail décent », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale du travail ;

-Monsieur Djissié SOUGUE, Mle 216 830 K, Inspecteur du travail, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale de la Boucle du Mouhoun ;

-Monsieur Ismaël SAWADOGO, Mle 212 165 P, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Centre-Est ;

-Monsieur Wendinmi Parfait KABORE, Mle 97 990 P, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Centre-Nord ;

-Monsieur Brahima Sibiri PAKODTOGO, Mle 212 381 H, Inspecteur du travail, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Centre-Sud ;

-Monsieur Moussa TRAORE, Mle 212 388 Y, Inspecteur du travail, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale des Hauts-Bassins ;

-Monsieur Djakaridja SOULAMA, Mle 216 831 T, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Sud-Ouest ;

-Madame Edith DABONE, Mle 238 578 B, Inspecteur du travail, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice régionale du travail et de la protection sociale du Plateau-Central.

E  AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

-Monsieur Edouard KABORE, Mle 247 184 L, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de la Société de fabrique et de pose de rails (FASO RAILS).

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

-Monsieur Mamoudou DIALLO, Mle 22 055 Y, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

-Monsieur Bonsouindé OUEDRAOGO, Mle 47 654 P, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

-Monsieur Yacouba OUILY, Mle 83 953 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-Monsieur Kélétigui SOULAMA, Mle 49 943 N, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique des Balé ;

-Monsieur Midon COULIBALY, Mle 101 634 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Bam ;

-Monsieur Sibada dit Sianta YOUMOU, Mle 101 604 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique des Banwa ;

-Madame Bozié Edwige Marie Gilberte SOME, Mle 36 118 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Bazèga ;

-Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 56 128 K, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Bougouriba ;

-Monsieur Hippolyte OUEDRAOGO, Mle 92 883 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Boulgou ;

-Monsieur Hyacinthe YAMEOGO, Mle 105 119 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Boulkiemdé ;

-Monsieur Barthélémie BOUDAONE, Mle 54 454 P, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Ganzourgou ;

-Monsieur Hamadou GASSAMBE, Mle 52 242 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Gourma ;

-Monsieur Tigdwédé Joseph KIMA, Mle 101 775 V, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Ioba ;

-Monsieur Lassina COULIBALY, Mle 95 898 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Kénédougou ;

-Monsieur Karafa Ferdinand BONI, Mle 43 980 Y, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Kossi ;

-Monsieur Jacobe SEGDA, Mle 105 083 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Koulpélogo ;

-Monsieur Dieudonné BELEMSIGRI, Mle 54 428 N, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Kouritenga ;

-Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 54 485 F, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Kourwéogo ;

-Monsieur Amadou Tiemoko TRAORE, Mle 75 354 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Léraba ;

-Monsieur Souleymane OUERMI, Mle 101 601 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Loroum ;

-Monsieur Abdoulaye Sibiri Yabyouré YARBANGA, Mle 101 673 N, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Namentenga ;

-Monsieur Idrissa ROKO, Mle 85 009 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Nayala ;

-Madame Léocadie TRAORE/HIEN, Mle 85 968 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de l’Oubritenga ;

-Monsieur Mimtiri OUALBEOGO, Mle 43 929 V, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Passoré ;

-Monsieur Laciné TRAORE, Mle 84 901 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Poni ;

-Madame Rasmata Grace GUINGANE, Mle 47 518 U, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Sanguié ;

-Monsieur Hamadé TINTO, Mle 101 694 Z, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Sanmatenga ;

-Monsieur Damien TIENDREBEOGO, Mle 105 120 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Séno ;

-Monsieur Lawabien Serge TOE, Mle 52 961 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Sissili ;

-Monsieur Joseph KARAMBIRI, Mle 52 381 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Sourou ;

-Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 52 228 Y, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Tapoa ;

-Monsieur Seydou TRAORE, Mle 54 521 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Tuy ;

-Monsieur Bédaré OUEDRAOGO, Mle 54 457 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Yatenga ;

-Monsieur Dramane ILBOUDO, Mle 55 943 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Ziro ;

-Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 54 498 P, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur provincial de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Zondoma.

H AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

-Monsieur Nofou OUEDRAOGO, Mle 249 829 M, Chercheur, catégorie P, grade initial, 3e échelon, est nommé Directeur de la vulgarisation des technologies, inventions et innovations ;

-Madame Aminata Marie Simone Amsalet LOUE/TRAORE, Mle 54 421 Y, Enseignant-chercheur, catégorie P, classe exceptionnelle, 2e échelon, est nommée Directrice de la promotion des résultats de la recherche, des inventions et innovations.

I AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

-Monsieur Kani NADOUNKE, Mle 94 654 N, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;

-Monsieur Moussa DIABATE, Mle 119 274 Y, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Sud-Ouest.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

-de la Société de transport en commun (SOTRACO) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité ;

-de l’Ecole nationale de police (ENP) au titre du ministère de la Sécurité ;

-du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

A MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société de transport en commun (SOTRACO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :

-Monsieur Mahamoudou ZAMPALIGRE, Mle 215 227 G, Juriste ;

-Monsieur Saïdou D. ILBOUDO, Mle 111 298 K, Administrateur civil.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-Monsieur Reguema Alexandre BONKOUNGOU, Mle 49 101 F, Administrateur des services financiers.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE FONDS BURKINABE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL (FBDES)

-Monsieur Laopan Barthélemy PARE, Mle 208 072 U, Administrateur des services financiers.

ADMINISTRATEUR INDEPENDANT

-Madame Carine KERE/KAWESSA, Juriste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA SOCIETE DE TRANSPORT EN COMMUN (SOTRACO)

-Monsieur Camille Martin CONGO, Mle 00 201, Chef de section programmation.

Le second décret nomme Monsieur Mahamoudou ZAMPALIGRE, Mle 215 227 G, Juriste, Président du Conseil d’administration de la Société de transport en commun (SOTRACO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de police (ENP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Sécurité :

-Monsieur Nom-Wêndé Benoît OUEDRAOGO, Mle 308 656 A, Commissaire de police, en remplacement de Monsieur Koudtinga Pierre NITIEMA

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ENSEIGNANTS PERMANENTS DE L’ECOLE NATIONALE DE POLICE

-Monsieur Ywaoga Pascal OUEDRAOGO, Mle 239 814 E, Commissaire divisionnaire de police, en remplacement de Monsieur Boniface DIANDA, appelé à d’autres fonctions.

C  MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT BURKINA YIN-WISGR META (BYM)

-Madame Angèle ILBOUDO/OUBIDA, Mle 98 204 V, Professeur certifié d’éducation physique et sportive.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES SPONSORS

-Monsieur Soumaïla SAGA, Mle 23 19 392 D, Ingénieur de conception en informatique, en remplacement de Monsieur Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO.

 

Le Porte-parole du Gouvernement, le Ministre de la Fonction publique,

du Travail et de la Protection sociale, assurant l’intérim

 

Mathias TRAORE,

 Officier de l’Ordre de l’Etalon

La bataille de l’Afrique pour un crédit équitable

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Pourquoi emprunter est si cher pour les pays africains n’est plus seulement un débat technique. C’est une question aux conséquences d’un milliard de dollars. Imaginez un scénario, fin 2024, dans lequel l’Allemagne serait en mesure d’emprunter 1 milliard de dollars à un taux d’intérêt de 2,29 %. Sur dix ans, il paie environ 229 millions de dollars d’intérêts. La Zambie, qui emprunterait le même montant mais serait confrontée à un taux beaucoup plus élevé de 22,5 pour cent, paierait 2,25 milliards de dollars. Le calcul est simple. Les conséquences ne le sont pas.

«La bataille de l’Afrique pour un crédit équitable

Addis-Abeba, 3 avril 2025 (CEA) – Pourquoi emprunter est si cher pour les pays africains n’est plus seulement un débat technique. C’est une question aux conséquences d’un milliard de dollars.

Imaginez un scénario, fin 2024, dans lequel l’Allemagne serait en mesure d’emprunter 1 milliard de dollars à un taux d’intérêt de 2,29 %. Sur dix ans, il paie environ 229 millions de dollars d’intérêts. La Zambie, qui emprunterait le même montant mais serait confrontée à un taux beaucoup plus élevé de 22,5 pour cent, paierait 2,25 milliards de dollars. Le calcul est simple. Les conséquences ne le sont pas.

Cet écart de 2 milliards de dollars, pour un seul prêt, n’est pas dû à la politique budgétaire ou à l’historique de remboursement, mais à la perception. Et sur les marchés mondiaux du crédit, la perception est souvent déterminée par les agences dont le siège est situé sur des continents éloignés de l’Afrique.

  1. Gatete a expliqué que sans siège à la table des négociations, les nations africaines sont soumises à des perceptions extérieures qui faussent souvent la manière dont leurs économies sont évaluées. Ces points de vue négligent souvent la solvabilité réelle du continent et son potentiel de croissance à long terme.

La dette extérieure totale de l’Afrique est estimée à 1 100 milliards de dollars, et le continent dépense environ 163 milliards de dollars par an pour son service. Pourtant, la plupart des pays restent coincés avec des notations qui les classent dans la catégorie inférieure à « Investment Grade », ce que les investisseurs appellent « indésirable ».

Les notations de qualité inférieure à Investment Grade signalent un risque élevé pour les investisseurs et entraînent des coûts d’emprunt plus élevés. Les pays dépensent des milliards de plus que leurs homologues plus riches pour financer les infrastructures, l’éducation et les services de santé.

Sonia Essombadje, responsable des finances innovantes et des marchés de capitaux à la CEA, a déclaré que les notations de crédit sont souvent mal comprises et doivent être considérées pour ce qu’elles sont : des jugements éclairés et non des vérités absolues.

« Les notations de crédit sont des opinions », a-t-elle expliqué. « Ils combinent des modèles quantitatifs avec des entretiens qualitatifs. Il ne s’agit pas que de chiffres. »

Mme Essombadje a expliqué que les notations reposent à la fois sur des données et sur des interprétations, souvent façonnées par des réunions avec des responsables et des évaluations des perspectives économiques et politiques d’un pays. Cette subjectivité, dit-elle, laisse place aux préjugés.

« Vous remarquerez qu’à chaque fois qu’il y a une crise, nos pays sont déclassés », a-t-elle ajouté. « Le processus n’évalue pas pleinement la dynamique des économies africaines. »

Pour remédier à ces lacunes, une agence africaine de notation de crédit (AfCRA) a été créée, même si elle n’a pas encore été officiellement lancée. L’objectif est de produire des évaluations plus spécifiques au contexte des économies africaines, ancrées dans les réalités politiques et financières locales.

« Il s’agit de réduire le fossé d’information entre l’emprunteur et le prêteur », a déclaré McBride Nkhalamba, directeur par intérim de la Division de la gouvernance et des initiatives spéciales au Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP).

L’AfCRA n’est pas destinée à remplacer les agences traditionnelles comme Moody’s ou S&P Global, mais à les compléter.

«Nous n’essayons pas de changer le discours si les faits ne le soutiennent pas », a déclaré Mme Essombadje. « Mais nous voulons intégrer la perspective africaine. »

Moody’s, pour sa part, affirme que sa méthodologie est juste et transparente.

«Nous veillons à ce que nos critères de notation des gouvernements, y compris des pays africains, soient transparents et équitables en adhérant à des méthodologies et des processus rigoureux », a déclaré Aurélien Mali, conseiller analytique principal pour l’Afrique chez Moody’s. « Ces critères sont accessibles au public sur Moodys.com », a-t-il ajouté.

Malgré cette assurance, de nombreux économistes africains affirment que les résultats concrets révèlent un net désavantage. Ils affirment que les agences dominantes appliquent un modèle unique à des économies aux fondamentaux très différents.

Afin de créer un espace pour plus de transparence et de compréhension, la CEA et le MAEP ont récemment organisé un atelier à Accra, réunissant des responsables gouvernementaux et des agences de notation. Shilambwe Mwaanga, du ministère zambien des Finances, a souligné le décalage entre les gouvernements africains et les agences qui les évaluent.

« Je suis impliqué depuis 15 ans, mais nous n’avons jamais vraiment interagi avec les agences de notation », a-t-il déclaré. « Ce dialogue a été utile. Il y a des domaines dans lesquels des améliorations sont nécessaires, comme nous donner plus de 24 heures pour répondre à une décision de notation initiale. »

Misheck Mutize, expert principal en matière de notations de crédit au MAEP, a souligné à quel point le sentiment du marché est souvent façonné par la perception plutôt que par les faits. « Sur les marchés financiers, on sait que les gens n’échangent que des opinions. Quelle que soit l’opinion perçue comme crédible par les investisseurs à un moment donné, c’est ce qui formule la perception, ainsi que le sentiment sur le marché », a-t-il déclaré.

Salamatu J. Dotsey de la Banque du Ghana a fait écho à ces préoccupations, critiquant d’abord les normes inégales appliquées dans le processus de notation. « Si vous disposez d’un processus de notation qui met tout le monde sur la même échelle alors que la qualité des données et les ressources varient si considérablement, les règles du jeu ne sont pas équitables », a déclaré Mme Dotsey.

Elle a ajouté qu’une partie de la solution se trouve sur le continent. « Nous avons un énorme secteur informel qui n’est pas pris en compte dans notre PIB. Si nous améliorons la qualité de nos données et dialoguons davantage avec les analystes, nos notes pourraient s’améliorer. »

Zuzana Schwidrowski, directrice de la macroéconomie, des finances et de la gouvernance à la CEA, a déclaré que la création de l’AfCRA arrive à point nommé.

« Face à l’incertitude croissante dans les économies avancées et à la fragmentation mondiale croissante, une agence africaine qui comprend son contexte peut offrir une perspective indispensable », a-t-elle déclaré.

Mais elle a également mis en garde contre une dépendance excessive à l’égard de la validation externe.

« Plutôt que de compter uniquement sur les agences de notation de crédit, qu’elles soient mondiales ou africaines, pour transmettre leur message aux investisseurs, les pays africains peuvent également travailler beaucoup plus dur sur leur propre discours et expliquer aux investisseurs pourquoi c’est une excellente idée d’investir en Afrique », a-t-elle déclaré.

Pour l’instant, la plupart des pays africains restent obligés de payer plus pour moins, pénalisés non pas nécessairement par défaut de paiement, mais par la façon dont ils sont perçus.

N’oubliez pas de regarder notre dernier épisode de la série Sustainable Africa pour en savoir plus sur ces questions importantes.

-Fin-

À propos de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique

Créée par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies (ONU) en 1958 en tant que l’une des cinq commissions régionales de l’ONU, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a pour mandat de promouvoir le développement économique et social de ses États membres, de favoriser l’intégration intrarégionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique. La CEA est composée de 54 États membres et joue un double rôle en tant que bras régional de l’ONU et élément clé du paysage institutionnel africain.

 

Pour plus d’informations, visitez : www.uneca.org

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Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

Boîte postale 3001

Addis-Abeba

Ethiopie

Tél : +251 11 551 5826

Courriel : eca-info@un.org»

Forum des nouveaux médias : C’est parti pour la 1re édition !

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Les officiels donnant le top de départ du Forum par la séance de coupure symbolique de ruban

Ouagadougou abrite depuis ce jeudi 3 avril la première édition du Forum des nouveaux médias au Burkina Faso. C’est Pascal Yemboani Thiombiano, représentant le ministre de la communication, qui a présidé l’ouverture dudit Forum prévu pour durer trois jours sur les nouveaux médias dans un contexte de crise sécuritaire.

Les officiels posant pour la postérité à l’issue de la cérémonie d’ouverture. L’on reconnaît, au milieu et en bleu, Pascal Yemboani Thiombiano, représentant du ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme

«Gestion des nouveaux médias dans le contexte de lutte contre le terrorisme : Enjeux et Perspectives». C’est l’intitulé du Forum qui a débuté ce jeudi 3 avril 2025. Cette initiative du média en ligne la Tribune du Faso dirigée par Marcus Kouaman, président du comité d’organisation de l’évènement, se veut un cadre de dialogue et d’échanges des acteurs des nouveaux médias sur les enjeux de la gestion de ces plateformes numériques dans un contexte de défis sécuritaires.

La pertinence du thème du Forum saluée par le Ministre de la Communication

Les membres du présidium face aux participants à la cérémonie d’ouverture

Dans son allocution d’ouverture du présent Forum livré par son représentant, Pascal Yemboani Thiombiano, le ministre a la communication, Gilbert Ouédraogo, a salué la pertinence de la problématique abordée, parlant de «thème d’actualité» qui peut contribuer à relever le défi de la lutte contre les Fake News, la désinformation et à canaliser les énergies en faveur du développement du pays.

Le parrain de l’évènement, le ministre de la justice Me Edasso Rodrigue Bayala, a lui aussi salué, par la voix de son représentant, l’initiative de la Tribune du Faso. Il a qualifié la thématique du forum d’intéressante au regard du contexte. «Le thème interpelle tous les acteurs des nouveaux médias. C’est pourquoi, nous vous invitons à une participation active et nous prêterons une oreille attentive aux conclusions.

«Contribuer à la consolidation de la paix»

Le Directeur de publication du Tribune du Faso, Marcus Kouaman, promoteur du Forum, a remercié les autorités pour leur soutien

Pour l’initiateur Marcus Kouaman, par ailleurs président du comité d’organisation de cette première édition du Forum des nouveaux médias du Burkina Faso, l’objectif ultime, c’est de contribuer à la consolidation de la paix dans le pays car, par la désinformation qu’ils peuvent véhiculer, ces outils numériques sont susceptibles de mettre à mal la cohésion sociale.

Ainsi au menu du forum figurent une conférence inaugurale pour planter le décor, des panels, une formation des Hommes de médias sur l’intelligence artificielle, un match de gala entre journalistes et forces de défense et de sécurité.

Pour sa part, l’invité d’honneur du Forum Dr Cyriaque Paré, pionnier des médias en ligne au Burkina Faso et fondateur de Lefaso.net, a salué à sa juste valeur l’audace du promoteur Kouaman qui fait là œuvre utile, l’exhortant à garder le cap et à persévérer dans un contexte de grands défis en matière de gestion de nouveaux médias dans notre pays.

Plusieurs enjeux dans la gestion des nouveaux médias

Docteur Cyriaque Paré donnant la conférence inaugurale du Forum des nouveaux médias

La conférence inaugurale a constitué assurément l’un des moments forts de la cérémonie d’ouverture du forum. Et c’est à l’invité d’honneur, Dr Cyriaque Paré que l’honneur est revenu de la développer en présence des officiels et des participants.

Chercheur au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), fondateur de Lefaso.net et de l’Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM), Dr Cyriaque Paré est un grand connaisseur des nouveaux médias et sans doute l’expert qu’il fallait pour animer cette conférence inaugurale. Elle a été très instructive à plus d’un. Dr Paré a évoqué plusieurs enjeux liés à la gestion des nouveaux médias dans notre contexte. Il s’agit notamment des enjeux sécuritaires mettant en lien la liberté d’informer et l’impératif de sécurité ; des enjeux éditoriaux soulignant la nécessité de la professionnalisation du journalisme numérique face aux crise ; des enjeux économiques mettant en exergue la vulnérabilité de l’écosystème numérique. Et ce n’est pas tout. En effet, il y a les enjeux juridiques pour clarifier et adapter les cadres législatifs et réglementaires dans lesquels s’exercent les nouveaux médias afin de protéger les libertés et limiter les dérives. Enfin, Dr Paré a terminé les enjeux technologiques avec notamment l’avènement de l’intelligence artificielle qui appelle aussi à des mesures idoines pour limiter ses menaces et tirer profit de ses opportunités en termes de traitement professionnel de l’information et de la communication, conformément aux principes éthiques et déontologiques.

Martin Philippe

Burkina Demain

Les zones économiques spéciales (ZES), essentielles pour des chaînes de valeur automobiles régionales robustes

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Lusaka, Zambie, le 1er avril 2025 (CEA) – Le Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique australe a organisé une visite technique sur les zones économiques spéciales (ZES) afin de promouvoir les chaînes de valeur automobiles en Afrique australe. Cette visite, organisée du 25 au 27 mars 2025, par le gouvernement de la province du Gauteng, en Afrique du Sud, en étroite collaboration avec la Zone économique spéciale automobile de Tshwane (ZASET) et qui visait à examiner les mesures incitatives et les exigences favorisant le développement de ZES performantes, a réuni des décideurs politiques et des représentants du secteur privé de Namibie et du Lesotho.

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Les zones économiques spéciales (ZES), essentielles pour des chaînes de valeur automobiles régionales robustes

Lusaka, Zambie, le 1er avril 2025 (CEA) – Le Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique australe a organisé une visite technique sur les zones économiques spéciales (ZES) afin de promouvoir les chaînes de valeur automobiles en Afrique australe. Cette visite, organisée du 25 au 27 mars 2025, par le gouvernement de la province du Gauteng, en Afrique du Sud, en étroite collaboration avec la Zone économique spéciale automobile de Tshwane (ZASET) et qui visait à examiner les mesures incitatives et les exigences favorisant le développement de ZES performantes, a réuni des décideurs politiques et des représentants du secteur privé de Namibie et du Lesotho.

Lors des consultations, la Cheffe de la section « Industrialisation inclusive » du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique australe (BSR-AA), Mme Olayinka Bandele, a souligné le rôle crucial que joue la CEA pour soutenir le développement des secteurs industriels de la région, en utilisant la ZLECAf comme point d’ancrage. Elle a déclaré que la CEA collabore avec le Secrétariat de la ZLECAf, la Commission de l’Union africaine (CUA) et des institutions financières telles qu’Afreximbank et la Banque africaine de développement (BAD) pour obtenir des résultats concrets dans le secteur automobile.

Mme Bandele a également fait savoir qu’une future circulation fluide des biens, des services et des personnes à travers les frontières soutiendra les chaînes de valeur régionales du secteur, en le reliant aux chaînes de valeur mondiales. Elle a souligné la volonté croissante des États membres de développer leur industrie automobile, susceptible de propulser des secteurs clés de l’économie, notamment en créant un volume accru d’emplois durables. Elle a également souligné que le secteur automobile est l’un des secteurs clés identifiés, doté d’une capacité durable à promouvoir la coopération industrielle régionale, grâce à son potentiel de contenu local important, qui permet une valorisation accrue des matières premières provenant de divers pays.

Le Directeur du Développement commercial de TASEZ, M. Msokoli Ntombana, a présenté le paysage de l’industrie automobile sud-africaine et le rôle que TASEZ y joue actuellement. Il a insisté sur la nécessité d’avoir une politique efficace, l’engagement du secteur privé et un cadre réglementaire propice au succès des ZES. Il a souligné l’importance d’intégrer les petites, moyennes et microentreprises (PME) à la chaîne de valeur automobile, car elle offre de nombreuses opportunités, de l’approvisionnement en matières premières à la fabrication, la distribution et le service après-vente. M. Socks a également insisté sur la nécessité de mettre en place des solutions africaines dans l’industrie automobile, compte tenu de l’abondance de matières premières réparties sur tout le continent, notamment les polymères et les métaux. Il a souligné que la plupart des pays d’Afrique australe continuent d’opérer selon le niveau 3 (matières premières) de la chaîne de valeur automobile et a également évoqué l’impact probable du futur mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) de l’Union européenne sur la compétitivité de l’industrie automobile africaine, compte tenu de sa forte dépendance aux sources d’énergie non renouvelables.

La visite technique à la ZES a permis aux hauts fonctionnaires de se rendre à sept usines qui fournissent des composants automobiles à Ford Motors et d’appréhender l’étendue des capacités de production, notamment en termes de technologies, d’approvisionnement en matières premières et d’exploitation. Des entreprises telles qu’ATD Alliance, Thai Summit, Hesto Harness et Sodeia ont été visitées au cours des trois jours de la tournée, ce qui a permis d’avoir des discussions approfondies sur la situation de la construction automobile en Afrique australe et les points d’entrée pour les États membres de la SADC.

Le Directeur de l’usine ATD Alliance, M. John Jacobs, qui fabrique des composants pour Ford, spécialisé dans le moulage par soufflage et l’assemblage de pièces automobiles, telles que les nouveaux composants à contenu local (tapis de sol, bennes latérales, marchepieds arrière et rails de caisse), a souligné la nécessité d’une valorisation accrue des matières premières à contenu local élevé provenant de divers pays, si l’Afrique australe souhaite bâtir une chaîne de valeur automobile régionale performante. Il a évoqué certains des défis rencontrés dans la région en termes de pénurie de compétences et a déclaré que tout mécanisme garantissant les compétences nécessaires créerait une chaîne de valeur automobile régionale robuste en Afrique australe. Il a notamment souligné l’importance des compétences suivantes : techniciens en robotique, outilleurs et fabricants de zéros (électriques et mécaniques), ainsi qu’ingénieurs de projet/fabrication (de la conceptualisation au déploiement).

À cet effet, la CEA continuera de mobiliser les principales parties prenantes (publiques et privées) de l’industrie automobile et de soutenir la bonne intégration des États membres dans la chaîne de valeur régionale. La CEA, par l’intermédiaire de la Division de l’intégration régionale et du commerce (RITD), mène également une étude sur les normes et standards pour des ZES performantes en Afrique. Cette étude vise à identifier les normes et standards, leurs contextes, les facteurs clés de succès et les catalyseurs qui ont conduit au succès des ZES, définis selon de nombreux critères, dans différentes régions. Elle vise également à éclairer la formulation des politiques visant à soutenir la création et l’opérationnalisation de nouvelles ZES en Afrique, et à repenser les ZES existantes pour une meilleure efficacité, notamment dans le contexte de la ZLECAf.

-FIN-

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La Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

BP 3001

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