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Montée des couleurs au Palais de Koulouba : Le Message du Président du Faso

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A l’occasion de la montée des couleurs à la Présidence du Faso ce mardi 1er avril, le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré a délivré un important message

A l’occasion de la montée des couleurs à la Présidence du Faso ce mardi 1er avril, le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré a délivré un important message. Voici l’intégralité du message du Président du Faso.

A l’occasion de la montée des couleurs à la Présidence du Faso ce mardi 1er avril, le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré a délivré un important message

«Message du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ à la montée des couleurs

PALAIS DE KOULOUBA, LE 1er AVRIL 2025

Camarades,

Nous sommes le 1er avril, qui marque le début du deuxième trimestre de l’année 2025 et bien sûr la fin du premier trimestre. Je suppose que tous les chefs de bureau, chefs de service ont pu faire le bilan de ce premier trimestre et aussi se donner des perspectives pour le deuxième trimestre.

En tout état de cause, l’idée est de se sacrifier, de toujours donner le meilleur de soi-même pour le bonheur de notre peuple. J’invite tout un chacun à pouvoir se tracer de nouvelles lignes, donner le meilleur de soi-même tant au service mais aussi dans la vie courante pour que notre patrie puisse continuer de rayonner. Quant aux différentes forces combattantes sur le terrain, je tiens à leur rendre hommage ici pour l’exceptionnel travail qui a été fait tout le long du trimestre passé.

Nous avons pu progresser significativement sur le terrain, nous avons pu reconquérir des zones qui étaient sous emprise terroriste il y a 4-5 ans de cela. Nous avons pu libérer ces zones. D’autres zones sont en phase de consolidation actuellement, ce qui est donc un progrès très significatif.

Mais, il faut aussi appeler les autres forces dans les zones qui sont dans une relative accalmie à la vigilance et aux guets permanents parce que la perfidie de l’ennemi fait que lorsqu’on baisse l’attention, on peut souvent prendre des coups. J’invite donc tous ceux qui sont en posture de sécurité relative de pouvoir toujours être vigilants et ne pas se faire surprendre. Et aux autres forces vives de la nation, je les invite toutes à redoubler d’ardeur pour que 2025 soit une année couronnée de succès à tous les niveaux.

Et à la masse populaire, j’invite les gens à la vigilance parce qu’aujourd’hui, plus que jamais, les apatrides, les ennemis de la Nation sont très actifs. Du côté de la lagune, ils sont réunis depuis plusieurs jours. Leur objectif, c’est de faire vivre au Burkina Faso les événements tragiques de 1987, oubliant que les époques ont changé.

Et nous sommes sur le pied de guerre. Nous les attendons de pied ferme, leurs mercenaires et leurs actions. Et je tiens à le dire, nous serons impitoyables !

Ils peuvent continuer à rêver, mais le Burkina Faso va poursuivre. Et c’est pourquoi, depuis Ziniaré, la dernière fois, j’invitais chacun à être très vigilant, à ne pas céder à la manipulation. Comme vous pouvez le constater, leur action se résume à la désinformation, la manipulation, la subversion.

Restons sereins sur notre objectif et ne pas nous laisser détourner, parce que nous serons aussi sans état d’âme pour ceux qui vont se laisser manipuler.

Seuls ceux qui sont cupides, ceux qui veulent tout pour eux-mêmes, peuvent se faire manipuler par les apatrides.

Restons concentrés et s’il faut qu’on le dise haut et fort ici, nous ne sommes pas dans une démocratie. Nous sommes bien en révolution progressiste populaire. Il faut que tout le monde comprenne cela. Et c’est d’ailleurs plus étonnant que ceux-là qui sont censés être les intellectuels, qui ont fait l’école, peuvent imaginer qu’un pays peut se développer dans la démocratie. C’est faux! Qu’on nous cite un seul pays qui s’est développé dans la démocratie, ce n’est pas possible. La démocratie n’est que l’aboutissement. On passe forcément par une révolution et nous sommes bel et bien en révolution. Ceux qui ne l’avaient pas compris, on le dit encore haut et fort. Il faut que tout le monde incorpore cela et notre rôle de communiquer, d’expliquer, de faire comprendre ce que c’est-ce que notre révolution, nous allons continuer à le jouer.

Donc, cette question de démocratie ou de libertinage d’action ou d’expression, n’a pas sa place. Je l’ai dit une fois, autant que vous pensez que vous êtes libre de parler et d’agir, l’autre est libre de parler et d’agir également. Et là, nous déboucherons à une société de désordre.

Et comme d’ailleurs nous sommes en pleine célébration des journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne, dont le thème est «l’ordre et la discipline». On ne fait pas de révolution dans le désordre, c’est impossible. Et nous allons faire régner l’ordre et la discipline pour que nous puissions progresser. Parce que les réformes sociales, économiques, politiques, idéologiques ont besoin d’ordre et de discipline. Et chacun a son rôle à jouer.

Appropriez-vous donc la révolution parce que beaucoup de gens, depuis deux ans maintenant, ont embarqué dans le bateau par opportunisme. Nous sommes en train de surfer sur des vagues géantes. Nous sommes dans la tempête, nous sommes dans des vents de face très forts. Et ces gens-là ne pourront jamais rester dans la barque. Au fur et à mesure, ils vont tomber à l’eau et vous les verrez. Mais nous allons poursuivre parce que notre objectif, c’est de trouver les eaux calmes et de pouvoir naviguer paisiblement. Lorsqu’on va quitter la tempête, sur les eaux calmes, je pense que nous allons surfer sans problème.

Donc, j’invite tout le monde à la vigilance parce que l’ennemi sait recruter et il recrute encore des traîtres. Pas plus qu’il y a quelques jours, des traîtres ont été arrêtés ; et qui j’appelle traîtres : ce sont ceux-là qui sont parmi nous, qui continuent de travailler, d’être des agents pour des ambassades des pays impérialistes implantées au Burkina Faso. Certains ont été arrêtés et nous poursuivrons pour démasquer d’autres.

Ils sont là dans notre administration ; ils sont là dans les organisations de sociétés civiles ; ils sont là dans les organisations politiques et ils manipulent les autres pour les amener sur des chemins contraires au progrès de notre Patrie. Et c’est lorsqu’on les arrête qu’on se rend compte qu’ils sont effectivement des agents de ces pays impérialistes. Restons vigilants parce que notre révolution ne plaît pas à beaucoup de personnes !

Ces valets locaux et ces sous-préfets qui sont là à exécuter les ordres de leur maître, croyant pouvoir mettre fin à notre révolution, qu’ils comprennent que nous avons pris toutes les mesures et je le dis une fois de plus, nous serons impitoyables et sans état d’âme face à ceux-là qui pensent pouvoir se mettre au travers du développement de notre Patrie. Nous allons poursuivre notre révolution.

Nous allons développer nos infrastructures dans les secteurs de la santé, de l’éducation, et des routes. Nous allons développer notre industrie, transformer ce que nous voulons et consommer ce que nous avons transformé.

Camardes,

Restons concentrés, restons vigilants, traçons-nous des sillons pour le trimestre à venir et pour la suite de l’année et nous resterons sur ce chemin de la victoire. Nous continuerons de combattre sur le terrain, à reconquérir nos différentes zones. Je puis vous assurer que le progrès qui est fait, les terrains reconquis au cours de ce premier trimestre sont d’ordre stratégique et cela nous a permis d’aller nous implanter jusqu’à la frontière. Et ça, c’est très remarquable. Nous allons poursuivre dans ce sens, zone par zone, étape par étape, pour nettoyer le territoire et reconquérir l’entièreté de notre pays.

Je vous souhaite donc très bonne chance, bonne semaine, un bon trimestre. Et soyez ceux-là aussi qui véhiculent notre idéologie au sein de la masse populaire.

Dieu bénisse notre chère Patrie !

La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons. »

République Congo – AUDA-NEPAD : Un accord pour un bureau national à Brazzaville  

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 L’AUDA-NEPAD sous la houlette de sa directrice générale Nardos Bekele-Thomas  a conclu ce 1er avril un accord pour la création d’un bureau national à Brazzaville avec le gouvernement de la République du Congo, représenté par Son Excellence Guy Nestor Itoua, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères.

«AUDA-NEPAD signe un accord pour créer un bureau national en République du Congo 

Brazzaville, République du Congo 01 avril 2025 – L’AUDA-NEPAD a le plaisir d’annoncer la signature d’un accord pour la création d’un bureau national à Brazzaville avec le gouvernement de la République du Congo, représenté par Son Excellence Guy Nestor Itoua, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères.

Cet accord historique marque une avancée significative dans la mission de l’AUDA-NEPAD visant à étendre sa présence au niveau national, à renforcer le soutien technique et à accélérer le développement dans les États membres de l’Union africaine (UA).

Dans le cadre de l’initiative Structure d’empreinte de l’AUDA-NEPAD, le Bureau national de Brazzaville servira de plaque tournante essentielle pour intégrer l’expertise de l’AUDA-NEPAD au sein du gouvernement national. L’initiative vise à renforcer la capacité des États membres de l’UA à mettre en œuvre des projets prioritaires dans des secteurs tels que la santé, les infrastructures, l’agriculture et l’industrialisation.

Pour le PDG de l’AUDA-NEPAD, Nardos Bekele-Thomas, cet accord marque un moment charnière pour l’institution qu’elle dirige

Commentant cette étape importante, le PDG de l’AUDA-NEPAD, Nardos Bekele-Thomas, a déclaré : « Cet accord marque un moment charnière pour l’AUDA-NEPAD et notre collaboration avec le gouvernement de la République du Congo. La création d’un bureau national à Brazzaville renforce notre engagement à fournir un soutien technique sur mesure à nos États membres. Cela témoigne de notre vision commune de faire progresser le développement durable, d’autonomiser les communautés et d’accélérer la croissance à travers l’Afrique. »

La République du Congo fait partie des 48 États membres sensibilisés et formés sur le Deuxième Plan Décennal de Mise en œuvre (STYIP) de l’Agenda 2063, ainsi que sur les Outils de Domestication nécessaires à l’adaptation nationale. L’AUDA-NEPAD attend avec impatience la participation significative du Congo à l’intensification des programmes de développement, en tirant parti de ces outils pour faire progresser un changement impactant et le progrès collectif de l’Afrique.

À travers cet accord, l’AUDA-NEPAD réaffirme son engagement à travailler en collaboration avec les États membres de l’UA pour favoriser le développement durable, améliorer la santé publique et autonomiser les communautés et les jeunes à travers l’Afrique. La création du Bureau national au Congo Brazzaville est une étape clé dans le renforcement de la présence et de l’impact de l’AUDA-NEPAD au niveau national.

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À propos de l’AUDA-NEPAD

L’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD est l’organe technique de l’Union africaine. Le mandat de l’AUDA-NEPAD est de faciliter et de coordonner la mise en œuvre des programmes et projets prioritaires régionaux et continentaux et de promouvoir les partenariats, la mobilisation des ressources, la recherche et la gestion des connaissances. Grâce à l’AUDA-NEPAD, les pays africains se voient offrir des opportunités uniques de prendre le contrôle total de leur programme de développement, de travailler plus étroitement ensemble et de coopérer plus efficacement avec les partenaires internationaux.

Personne-ressource pour les médias :

Nom : Zipporah Maubane, Chef de l’unité de communication et de plaidoyer, AUDA-NEPAD

Courriel : ZipporahM@auda-nepad.org 

Site Internet : www.auda-nepad.org  

Réseaux sociaux:

Twitter : @NEPAD_Agency  |LinkedIn : @AUDA NEPAD  | Instagram : @auda_nepad” 

23e journée Ligue 1 : Le Réal du Faso désacralise l’USCO

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Dans la soirée du vendredi 28 mars dernier, l’Union Sportive de la Comoé (USCO) a croisé à domicile les crampons avec ceux du Réal du Faso (RF) au stade de Banfora à l’occasion de la 23ème journée de la Ligue 1 de Football Professionnel (LFP).

Après avoir observé une minute de silence en mémoire à nos professionnels du football qui ne sont plus de notre monde, les deux adversaires se sont engagés corps et âmes pour 45 minutes d’explications sur le terrain. Il était précisément 16 h 04 lorsque l’arbitre central a donné le coup d’envoi de la rencontre.

Ouverture du score par le Réal du Faso

Dans cette 1re mi-temps, les Unionistes ne sont pas tombés sur un os à leur portée car, ils ont eu beaucoup de difficultés à se défaire des mailles des Réalistes qui ont su imposer leur suprématie par moments.

Ainsi, dès la 6ème minute de jeu, Cheik Ben Hamed du Réal du Faso ouvre le score en marquant le 1er but de cette soirée.

Ce coup a été dur pour les Unionistes qui se sont débattus vaille que vaille jusqu’à la fin de cette période afin de rendre la monnaie. Mais en vain jusqu’à la grande pause où les deux formations ont rejoint les vestiaires sur ce score inchangé de 1 # 0 en faveur du Réal.

L’USCO égalise à la reprise

De retour sur le terrain et à 2 minutes après la reprise, Elvis Koné de l’USCO a changé la donne en transformant un penalty obtenu en but. Cela fait désormais 1 but partout pour les deux équipes.

En cette deuxième mi-temps, les Unionistes ont semblé avoir repris le contrôle du jeu. Cela durera jusqu’à la 80e  minute où l’espoir d’une victoire se dissipe pour eux. En effet, c’est le moment que les Réalistes inscrivent leur deuxième but. Il est l’œuvre de Allassane Sylla qui redonne l’avantage au Réal du Faso. Le score restera inchangé jusqu’à la fin du match, consacrant la victoire des visiteurs. Avec ce succès en déplacement, le Réal du Faso qui était 11e avec 27 points au classement à l’issue de la 22e journée, a de réelles chances de progresser dans le classement après les matches de cette 23e journée, crédité désormais de 30 points. Quant à l’USCO, avec cette défaite à domicile, elle risque de s’enfoncer davantage dans le classement, elle qui était 15e à l’issue de la 22e journée de ce championnat national de première division de football, la Ligue 1 de Football Professionnel.

Des acteurs du match s’expriment

Armand Bassolé, Coach du Réal du Faso : «victoire bon pour le moral et  pour la suite»

« La victoire de ce soir, c’est bon pour le moral et bon pour la suite de la compétition. Mais surtout face à un adversaire direct, c’est pour la course au maintien. Donc, je pense que les 3 points, ce soir, c’est très bon. Je vais profiter de l’occasion féliciter les joueurs. Ils ont vraiment mouillé le maillot. Ça donne vraiment envie et on peut compter sur eux pour la suite. Avec cette victoire de Banfora, pour les journées à venir le maintien n’est pas toujours en poche, on va garder la tête sur les épaules et remobiliser encore la troupe et se concentrer sur les prochains matches».

Moumouni Traoré, Coach de l’USCO : «Nous avons joué pour la victoire mais cela n’a pas fonctionné»

«Nous sommes arrivés et nous sommes sur le virage. Nous avons joué pour la victoire mais cela n’a pas fonctionné. On devrait quand-même faire un bon résultat. On devrait remporter ce match. Mais malheureusement, on a perdu. Ça nous appelle encore à pousser sinon on est encore derrière au regard des autres matches. Donc, c’est un sentiment de déception. Comme le championnat reste toujours, on va toujours travailler. Il ne reste que 7 journées. On n’a plus droit à tergiverser. Il faut absolument chercher à gagner à Banfora comme à l’extérieur. C’est ce qui nous reste à faire et je suis optimiste !

Dans le match de ce soir, on a pu remonter à un certain moment donné et on a essayé de faire des remue-ménage au milieu. Mais, ils n’ont pas répondu en même temps. Du coup il y avait un problème de réaction. Quand vous avez vu le gardien a repoussé une fois, deux fois, trois fois, il n’y a pas eu de réaction et puis on a pris le but. Pour la prochaine journée, nous serons en déplacement et nous comptons aller remporter la victoire».

Soumaila Soma, Banfora

Burkina Demain

 Mousséo : C’est parti pour les journées culturelles !

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Mousséo, dans la commune de Didyr, accueille depuis ce vendredi 28 mars ses premières Journées culturelles organisées par l’association Musho Nyè et placées sous le thème : «Culture : Facteur de Paix et de Cohésion Sociale». Présidée par le président de la délégation spéciale PDS de Didyr Abdoulaye Yaogo, la cérémonie d’ouverture desdites journées est intervenue ce samedi 29 mars en présence du parrain Gilbert Bassolé, coordonnateur de projets à IRC WASH Burkina et une forte mobilisation des ressortissants, des populations.

A en croire Théodore Bazié, président du comité d’organisation, cette journée du 29 mars a tenu toutes ses promesses au regard du déroulement des activités qui étaient au programme. Ainsi, après la partie officielle, les participants ont eu droit entre autres aux manifestations suivantes :  course cycliste féminine ; séance de délivrance des CNIB, tir à corde ;  saut à la corde ; match de football ; nuit d’animation ponctuée des ballets modernes et traditionnels.

«Du lourd ce dimanche 30 mars»

Plusieurs artistes talentueux sont annoncés

Conformément au programme, les journées culturelles se poursuivront ce dimanche 30 mars 2025. «Ce sera du lourd», a promis le président du comité d’organisation Théodore Bazié.  En effet, plusieurs activités auront lieu ce jour, avec des artistes invités comme Jean Luc Badolo ; Zil Pawa, Martinien Ossasuly, le Général de Binon.

En outre, Aristide Bancé, ex footballeur international burkinabè, est l’invité d’honneur des présentes journées culturelles de Mousséo dont les organisateurs et partenaires sont en train de mettre les petits dans les grands pour tenir leur pari. Donc, affaire à suivre…

Christian Tas

Burkina Demain

Banfora : Le monde éducatif célèbre les journées d’engagement patriotique

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En postlude au lancement officiel des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne intervenue à Banfora au sein du gouvernorat des Cascades, les acteurs du monde éducatif ont animé une conférence publique le vendredi 28 mars dans la salle des fêtes de la nouvelle mairie. Et c’est le Gouverneur des Cascades, Badabouè Florent Bazié qui a présidé cette conférence dont l’importance majeure de la réflexion sur ces dites journées s’est déroulée autour du thème : «Pour l’ordre et la discipline, je m’engage».

Les membres du présidium dont le Gouverneur des Cascades, Badabouè Florent Bazié (au milieu), Dari Anselme Dah, DREPPNF-Cascades

Selon un des communiqués du Gouverneur daté du 25 mars dernier, l’objectif principal de ces journées est d’éveiller la conscience patriotique et susciter l’engagement citoyen.  De surcroît, il s’agit de promouvoir notamment les valeurs de civisme, de tolérance, de patriotisme, de courage, de respect et de solidarité.

Ainsi, concernant le quote-part du monde éducatif dans l’édification de la nation, et en cette circonstance, ces journées sont prévues pour être organisées en deux phases sur une période de 15 jours chacune. En outre, plusieurs autorités administratives et éducatives, et aussi des composantes de FDS ont dignement suivi avec intérêt la communication.

Par ailleurs, l’honneur est revenu à Mariam Bonkoungou/Sawadogo, Cheffe de service de l’éducation inclusive, l’éducation du genre, de la citoyenneté, à la DREPPNF-Cascades, d’entretenir le public à travers sa brillante intervention.

«Résistance et obéissance»

À travers ce fameux thème soumis à sa réflexion, Madame Bonkoungou a élucidé à son auditoire les concepts d’ «Ordre» et de «discipline».

Pour elle, quand on parle d’ordre, on parle de discipline. Ces termes rentrent dans le domaine de l’éthique, de la morale, de la sagesse…

Pour soutenir sa thèse, elle a emprunté cette citation d’Émile Auguste Chartier dit Alain qui révèle que : <<Résistance et obéissance. Voilà les deux vertus du citoyen. À l’obéissance, il assure l’ordre et par la résistance, il assure la liberté».

Des acteurs s’expriment

 Gouverneur des Cascades, Badabouè Florent Bazié : «c’est appréciable… des patriotes, des citoyens engagés»

«Il s’est agi ce matin de développer une conférence sur le thème principal :  » Pour l’ordre et la discipline, je m’engage ». Donc, nous avons eu ce bonheur d’assister à une brillante présentation qui a été faite par une amazone de la région. Et c’est appréciable. Il s’est agi de dire concrètement quelles sont les valeurs que l’on met dedans quand on dit  » on s’engage  »,  » on est patriote »  »on est citoyen » ? Qu’est-ce que cela veut dire exactement ? Et la conférencière s’est évertuée à nous dire tout. Elle nous a édifiés. Je crois que ceux qui ont participé repartent donc vraiment outillés. Donc, la recommandation, c’est qu’ils transmettent sur le terrain à la reprise ce qu’ils ont appris, ce qu’ils ont pu avoir comme outils à travers le développement de cette thématique; qu’ils soient des relais pour que nos jeunes, les élèves, ceux qui vont tenir ce pays demain soient formés pour être des patriotes, des citoyens engagés».

Mariam Bonkoungou/Bonkoungou, Cheffe de Service de l’éducation inclusive, de l’éducation des filles, du genre et de la citoyenneté à la DREPPNF-Cascades : «Nous avons développé voire expliqué les termes »

«Au niveau de la conférence, c’est par rapport aux journées patriotiques et l’engagement citoyen.  Nous avons évoqué des éléments qui rentrent dans le contexte du patriotisme. Et du rôle de chacun, au niveau de l’éducation, que ce soit les apprenants, les élèves, les éducateurs, les enseignants, les autorités de l’éducation, qu’est-ce que chacun doit faire pour aider notre communauté, notre pays à atteindre la sécurité que nous voulons, à développer les valeurs d’antan. Donc, c’est le rôle de chacun que nous avons déterminé et aussi tous les éléments qui rentrent en ligne de compte dans le patriotisme. «Nous avons développé voire expliqué les termes tels que les civilités, la citoyenneté, la nation, la souveraineté… Et chacun a compris. Chacun connaît son rôle dans l’application de ces différents termes qui se réfèrent à la sécurisation de notre pays. Nous nous sommes appesantis sur surtout sur l’éducation des enfants, à la base et celle que l’enfant va recevoir au niveau de l’école et aussi dans la rue. Et on s’est dit que si tous ces enfants sont éduqués dans les normes alors il n’y aurait pas de problèmes d’éducation ; parce que l’éducation se fait bien souvent à la maison, il y a des informations qui se donnent en classe, mais dehors dans la rue, il y a d’autres formes d’éducation qui dénaturent un peu les comportements de nos enfants. Ce qui fait qu’ils ne sont pas dans la dynamique de la citoyenneté. Et cela cause des problèmes pour le développement de notre pays».

Traoré Lassina, enseignant : «nous avons compris que nous avons un grand rôle à jouer»

«J’ai apprécié la communication à sa juste valeur. Et nous avons compris que nous avons un grand rôle à jouer pour vraiment le développement de notre pays. Nous avons compris que sans l’ordre et la discipline, vraiment nous ne pourrons pas atteindre le développement dans un pays. Tout le monde doit vraiment comprendre ces notions et aussi travailler à atteindre ces objectifs. Donc, la meilleure manière de les mettre à profit des élèves, c’est de transmettre le message que j’ai reçu. Pour un enseignant, son devoir c’est de rendre ce qu’il a appris à ses élèves».

Soumaila Soma, Banfora

Burkina Demain

SONABEL : Travaux de restructuration du réseau de distribution à Ouaga

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La SONABEL informe ses abonnés du Centre Régional de Consommation de Ouagadougou (CRCO) qu’elle entreprendra des travaux de restructuration du réseau de distribution le jeudi 27 et le vendredi 28 mars 2025.

Ces travaux qui visent à améliorer la qualité de la desserte en énergie électrique vont nécessiter une suspension temporaire de la fourniture de l’électricité selon le programme suivant :

jeudi 27 mars 2025 de 09h à 13h dans la zone de Tanghin ;

vendredi 28 mars 2025 de 09h à 13h dans la zone de Rimkiéta, Bissighin et Bassinko.

Pendant la période de l’intervention, les appareils et installations devront, par mesure de sécurité, être considérés comme restant sous tension.

La SONABEL présente par avance ses excuses à la clientèle pour les éventuels désagréments.

SONABEL, ensemble au service d’une grande ambition !

Sens et contresens  : L’ode à l’altruisme d’Ité Pascaline

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Ité Pascaline YAMÉOGO/RAMDE invite le lecteur à un voyage dans les tréfonds de l’existentialisme

A travers son recueil de poèmes Sens et contresens publié aux Éditions Le Gerstic, Ité Pascaline YAMÉOGO/RAMDE invite le lecteur à un voyage dans les tréfonds de l’existentialisme. Elle appelle à extirper les germes de la méchanceté, de la haine, de la violence de l’esprit humain. Débarrassée de ces oripeaux, l’humanité pourra alors porter l’amour, le don de soi et la persévérance au pinacle.  Le message est d’une brulante actualité dans une société en crise protéiforme.

Ité Pascaline YAMÉOGO/RAMDE invite le lecteur à un voyage dans les tréfonds de l’existentialisme

«Ce recueil de poèmes se veut à la fois un miroir et une boussole : un miroir qui reflète les beautés et les complexités du monde qui nous entoure ; une boussole qui oriente le lecteur vers des pistes de réflexion, d’introspection et de mieux-être ». C’est ainsi que le préfacier de l’œuvre, Jacques Sosthène DINGARA, Ministre de l’Enseignement de Base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales caractérise Sens et Contresens.

L’œuvre comporte 40 poèmes et un répertoire de proverbes du terroir moaga.  L’auteure aborde une diversité de thèmes allant de l’incivisme au patriotisme en passant par l’amitié, la protection de l’environnement, le sens de la vie, l’amour de l’enseignement, le pardon, … Enseignante, Ité Pascaline véhicule son message à travers un langage simple et compréhensible afin que les jeunes scolaires et tout lecteur puissent entendre la voix pour tracer leur voie dans un monde en vicissitudes. Sens et contresens a une portée à la fois ludique et pédagogique.  Première de Ité Pascaline YAMÉOGO/RAMDE, cette oeuvre ouvrira la voix à bien d’autres au regard de la riche expérience d’éducatrice de l’auteure.

Engagée pour l’épanouissement des jeunes

Née le 31 décembre 1967 à Imasgho dans la province du Boulkiemdé, Ité Pascaline YAMÉOGO/RAMDE enseignante émérite, est titulaire d’une licence en Lettres Modernes, Option Art du Spectacle. Tout au long de son parcours professionnel entamé en 1989, elle se consacre à l’épanouissement physique, intellectuel et émotionnel des jeunes scolaires non seulement à travers l’enseignement mais aussi des représentations théâtrales. Cet engagement lui vaut de nombreuses distinctions.

Alors que de nombreux jeunes sont rongés par le désespoir, la peur du lendemain, Ité Pascaline lance un vibrant appel : « Pour les enfants que j’ai tant aimés et que je continue de chérir, je souhaite transmettre quelque chose de précieux : la confiance en soi, la créativité, le développement culturel. Sens et contresens est donc conçu pour les guider vers des horizons d’espoirs et de renaissance ».

 Le Gerstic

Compte rendu du Conseil des Ministres du 26 mars 2025

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D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 26 mars 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 14 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts de la Société de Transit et Logistique du Burkina Faso en abrégé « Faso Transit et Logistique».

L’adoption de ce décret permet de doter la Société de Transit et Logistique du Burkina Faso de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des Sociétés d’Etat.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Greffiers en chef.

L’adoption de ce décret permet la nomination de dix (10) Greffiers en chef dans des juridictions, conformément au décret n°2019-1202/PRES/PM/MJ/MINEFID du 03 décembre 2019 portant conditions et modalités d’affectation et de nomination du personnel du corps des greffiers.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant création d’une Société d’Etat dénommée Société de Transit et Logistique du Burkina Faso en abrégé « Faso Transit et Logistique».

La création de Faso Transit et Logistique s’inscrit dans la dynamique de reconquête de l’intégralité du territoire national et de quête de souveraineté par l’Etat burkinabè. Elle a pour ambition de contribuer à la maîtrise des circuits d’approvisionnement et d’écoulement de certains produits stratégiques.

La création de la Société de Transit et Logistique du Burkina Faso vise entre autres :

-une meilleure maîtrise des charges liées aux opérations de transit de l’Etat et de ses démembrements ;

-une optimisation de la gestion des approvisionnements et de l’écoulement des produits stratégiques ;

-un accroissement des ressources de l’Etat.

L’adoption de ce décret permet la création de la Société de Transit et Logistique du Burkina Faso conformément à la règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil de l’école.

Le milieu scolaire connaît l’existence de nombreuses associations, notamment les Associations des parents d’élèves (APE), les Associations des mères éducatrices (AME) et les Comités de gestion d’école et d’établissement scolaire (COGES). Ces structures agissent séparément et rencontrent de nombreuses difficultés de fonctionnement ce qui ne favorise ni la résolution efficace des problèmes des établissements scolaires ni l’épanouissement des apprenants.

Ce décret vise à regrouper les APE, les AME et les COGES au sein d’un organe unique dénommé « Conseil de l’école».

Le Conseil de l’école a pour vocation d’organiser, de mobiliser et de favoriser la participation active des parents d’élèves à la vie scolaire. Il reprend à son compte les missions des structures déjà existantes dans les établissements du préscolaire, du primaire, du non formel, du post-primaire et du secondaire. Cette structure unique assurera l’accompagnement des établissements d’éducation et d’enseignement du public et du privé aux plans pédagogique, financier, culturel, social et environnemental.

Les innovations majeures de ce décret sont, entre autres :

-la promotion de la cantine endogène et la mobilisation des femmes et des hommes chargés de la préparation des plats à l’école ;

-l’identification des détenteurs de savoirs locaux, en collaboration avec les directeurs et proviseurs afin d’animer des sessions d’apprentissage autour de ces savoirs endogènes ;

-l’entretien de la ferme de l’école par la dotation en matériel d’irrigation, en intrants et en appui technique ;

-la contribution à la gestion de la discipline.

L’adoption de ce décret permet la création du Conseil de l’école en vue de l’optimisation des interventions des structures associatives au sein des établissements scolaires.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant attributions, organisation, composition et fonctionnement du Conseil national de l’Eau (CNEau).

Ce décret est une relecture du décret n°2011-229/PRES/PM/MAHRH/MEF du 18 avril 2011 portant attributions, organisation, composition et fonctionnement du Conseil national de l’Eau (CNEau).

Les innovations majeures de ce décret sont relatives à :

-la prise en compte des collectivités territoriales à travers leurs faitières (Association des municipalités du Burkina Faso et Association des régions du Burkina Faso) dans le CNEau ;

-la suppression des conseils régionaux de l’eau et des conseils communaux de l’eau ;

-la réduction du nombre de membres du CNEau.

L’adoption de ce décret permet au Conseil national de l’Eau de remplir efficacement ses missions.

I 6 AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte détermination des symboles des sélections nationales aux compétitions internationales.

Ce décret vise l’application de la loi n°050-2019/AN du 21 novembre 2019 portant loi d’orientation des sports et des loisirs.

Les symboles se définissent par « l’ensemble des signes physiques ou abstraits qui incarnent l’identité nationale et distinguent le sportif burkinabè lors des compétitions internationales ».

Les symboles des sélections nationales aux compétitions internationales sont caractérisés par l’Emblème national, l’Hymne national, les Armoiries et la Devise.

L’adoption de ce décret permet d’uniformiser l’usage des symboles des sélections nationales aux compétitions sportives internationales.

Le deuxième décret porte institutionnalisation des Jeux nationaux de la relève sportive (JNRES).

La formation de la relève sportive est fortement tributaire du financement du sport burkinabè. La faiblesse du financement dans le domaine a entre autres pour conséquence, la non régularité des compétitions au profit des petites catégories et le fort taux de déperdition dans les structures de formation.

Fort de ce constat, l’Etat burkinabè a décidé de faire de la formation de la relève sportive une priorité à travers la création des Jeux nationaux de la relève sportive en abrégé «JNRES».

Ces jeux constituent une manifestation sportive officielle pluridisciplinaire d’envergure nationale organisée au profit des structures de formation de la relève sportive.

L’adoption de ce décret consacre l’institutionnalisation des Jeux nationaux de la relève sportive.

II  COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 7e édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) et au lancement de la campagne de reboisement 2025, le 21 juin prochain dans la région du Centre-Sud.

La 7e édition de la JNA est placée sous le thème « Plantes médicinales : source de résilience sanitaire et climatique des communautés ».

Cette édition marquera une étape clé dans l’accélération de la bataille pour le renforcement de la couverture végétale de notre pays. Elle intervient également dans un contexte marqué par le retour des personnes déplacées internes dans leurs localités d’origine, d’où l’impératif d’intégrer la question de la résilience des populations à travers les biens nutritionnels et sanitaires de l’arbre dans la campagne de reboisement 2025.

La tenue de la 7e JNA s’appuie sur les concepts suivants :

-«une province, un bosquet à but médicinal » sur au moins 2 ha ;

-«une école, un jardin botanique » pour 100 établissements d’enseignement ;

-«un espace vert, un aménagement paysager » ;

-«l’heure du Président pour reverdir le Faso » avec la mise en terre de 10 millions de plants ;

-«un département/une commune avec au moins 2km de plantations d’alignement » ;

-une course cycliste « Coup de pédale pour l’arbre ».

II 2 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 3e édition des Jeux nationaux de la relève sportive (JNRES) du 31 août au 14 septembre 2025 à Bobo-Dioulasso.

L’objectif des JNRES est de créer un cadre sain et fédérateur pour l’expression des talents sportifs. Ces jeux permettent d’augmenter le nombre de compétitions pour les petites catégories, de renforcer la formation des jeunes afin d’accroître leur potentiel sur le marché du recrutement. Ils concourent également à la professionnalisation du sport national.

L’innovation majeure de cette édition est l’introduction des phases éliminatoires dans les treize (13) régions.

La 3e édition des JNRES concerne le football, le volleyball, le handball, le basketball, l’athlétisme, le cyclisme et la lutte.

Cette édition mobilisera 4 000 jeunes sportifs âgés de 14 à 17 ans et environ 400 encadreurs.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRIMATURE

-Monsieur Wendwaoga KERE, Officier général, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale de contrôle des armes.

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

-Monsieur Souleymane BAGAYEN, Mle 212 367 M, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Conseiller technique du Gouverneur du Centre chargé des questions relatives à la jeunesse, à la formation professionnelle et à l’emploi ;

-Monsieur Ali Isaac DIAPA, Mle 91 714 G, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Conseiller technique du Gouverneur de la Région du Centre-Nord chargé des questions relatives à la jeunesse, à la formation professionnelle et à l’emploi.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

-Monsieur Bapio BAYILI, Mle 51 213 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;

-Monsieur Arzouma Marcel SAWADOGO, Mle 119 356 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur des enquêtes et de la recherche fiscales ;

-Monsieur Joël DAKUYO, Mle 43 100 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts de Ouaga VII ;

-Monsieur Ousseini KONTOGOMDE, Mle 272 854 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Boulgou ;

-Monsieur Brahima TRAORE, Mle 200 231 H, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Sanmatenga ;

-Monsieur Abdoulaye TAOUSA, Mle 334 204 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Tuy ;

-Madame Irène KABRE/BOUGOUMA, Mle 54 643 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 13e échelon, est nommée Secrétaire générale de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) ;

-Madame Yvonne HEMA/SAGNON, Mle 23 02 351 Y, catégorie IA, 6e échelon, Enseignant-formateur, est nommée Directrice des études et des stages de l’Institut des finances publiques du Burkina ;

-Monsieur Sado ILBOUDO, Mle 324 122 R, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Institut des finances publiques du Burkina ;

-Monsieur Yaya ZONGO, Mle 119 305 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Institut des finances publiques du Burkina ;

-Madame Félicité TRAORE/OUATTARA, Mle 23 02 363 F (EPE), Enseignant-formateur, catégorie IA, 9e échelon, est nommée Directrice de l’Ecole nationale des régies financières ;

-Monsieur Ababeribayouni TINAGUIAN, Mle 96 932 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et valeurs de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC).

D AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

-Monsieur Moumini GUIGUENDE, Mle 105 217 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur Afrique ;

-Monsieur Seydou KI, Mle 200 460 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chef de département de l’éligibilité et de la protection internationale à la Commission nationale des réfugiés (CONAREF).

E AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

-Monsieur Moussa Alex SAWADOGO, Mle 29 50 032 T (Mle FESPACO), Historien, est nommé Directeur général de l’Agence burkinabé de la cinématographie et de l’audiovisuel ;

-Madame Salamata Josée Laurence ZOUNGRANA/OUEDRAOGO, Mle 50 570 H, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

-Monsieur Jean Yves BAYALA, Mle 41 570 T, Professeur de musique, 2e grade, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-Monsieur Tibo Jean Paul TAPSOBA, Mle 220 283 K, Conseiller en communication, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Chargé de mission ;

-Monsieur Adama SANOU, Mle 208 967 U, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de la Semaine nationale de la culture (SNC).

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

-Madame Naloubebouolè Annick DABIRE, Mle 92 573 P, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, catégorie I, 3e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

-Monsieur Pascal DABIRE, Mle 59 939 A, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, catégorie I, 3e échelon, est nommé Chargé de mission ;

-Monsieur Noma Marie Arnaud OUOBA, Mle 279 606 C, Greffier en chef, catégorie AG, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;

-Monsieur Jean-Marie KABRE, Mle 240 053 M, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur de la planification et de la coopération pénitentiaire ;

-Monsieur Madi DABILGOU, Mle 88 349 R, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie I, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Bogandé ;

-Monsieur Efrem Modeste KY, Mle 57 412 R, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, catégorie I, 3e grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso ;

-Monsieur Julien OUEDRAOGO, Mle 53 649 E, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie I, 3e échelon, est nommé Directeur du centre pour mineurs en conflits avec la loi de Fada N’Gourma ;

-Monsieur Armand SAWADOGO, Mle 57 379 G, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, catégorie I, 3e grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya ;

-Monsieur Alexis PARE, Mle 213 760 M, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie I, 3e échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Yako.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Greffiers en chef :

-Monsieur Ségnodo Grégoire KOUDA, Mle 59 822 J, est nommé Greffier en chef à la Cour d’appel de Ouagadougou ;

-Madame Alexandra Marie TOUGRI, Mle 358 291 Z, est nommée Greffier en chef à la Cour d’appel de Ouagadougou ;

-Monsieur Dimlawendé Pierre Joseph NABALOUM, Mle 358 265 P, est nommé Greffier en chef à la Cour d’appel de Ouagadougou ;

-Madame Wendpanga Rosalie KABORE, Mle 358 257 S, est nommée Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Ziniaré ;

-Monsieur Noraogo François BAMOGO, Mle 358 239 Y, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Manga ;

-Monsieur Nomwendé Jean Bertrand Garides MOURFOU, Mle 358 264 Y, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Koupèla ;

-Monsieur Abdourahim TASSEMBEDO, Mle 358 287 J, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Fada N’Gourma ;

-Monsieur Somkienda Hamado TORO, Mle 358 290 U, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Boromo ;

-Monsieur Abdias SAYE, Mle 279 608 P, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Diébougou ;

-Monsieur Ibrahim DIA, Mle 216 596 K, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Pô.

G AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

-Monsieur Djibril IRA, Mle 900, Inspecteur des services postaux et financiers, est nommé Directeur de la coopération et du développement postal.

H AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

-Madame Windkouni Haoua Eugenie MAIGA, Mle 249 122 J, Enseignant-chercheur, catégorie P, 3e échelon, est nommée Présidente de l’Université Norbert ZONGO ;

-Monsieur Teyouré Benoit Joseph BATIENO, Mle 258 306 Z, Maître de recherche, catégorie P, grade initial, 2e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR) ;

-Monsieur Noufou OUEDRAOGO, Mle 110 932 Y, Chercheur, catégorie P1, grade intermédiaire, 1er échelon, est nommé Délégué général adjoint chargé de la valorisation du Centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST).

I AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

-Monsieur Mamadou CISSE, Mle 259 726 E, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation ;

-Madame Mamounata IGO/OUEDRAOGO, Mle 118 771 J, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice des études et du contrôle des réalisations du Burkina Yin-Wisgr Méta (BYM) ;

-Monsieur Yacouba OUEDRAOGO, Mle 258 080 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département de l’Initiative Youth Connekt Burkina ;

-Madame Geneviève AYI/KABRE, Mle 258 180 H, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Chef de département de la communication, du partenariat et de la mobilisation des ressources au Secrétariat permanent/Youth Connekt Burkina ;

-Madame Salimata NIKIEMA, Mle 258 066 M, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Chef de département suivi-évaluation et capitalisation au Secrétariat permanent/Youth Connekt Burkina.

J AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

-Monsieur Mahama WONGO, Mle 245 198 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

-de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO) au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;

-de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement.

A MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :

-Monsieur Alban YAMEOGO, Mle 118 850 N, Conseiller des affaires étrangères, en remplacement de Monsieur Saïdou OUEDRAOGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ENSEIGNANTS ET INSTRUCTEURS PERMANENTS BURKINABE DE L’INSTITUT

-Monsieur Kiswendsida Juste Anatanaire OUEDRAOGO, Officier, en remplacement de Monsieur Dinkou Ousseine KARAMBIRI.

B MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :

-Monsieur Sibidi Vincent TOUGRI, Mle 29 902 D, Administrateur général des services universitaires, en remplacement de Monsieur Moumouni GUIRE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES DE L’ENTP

-Monsieur Moumouni SANE, Mle 203 350 C, Elève ingénieur en génie civil, pour la durée de son mandat de délégué général, en remplacement de Monsieur Ismaïla OUEDRAOGO.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CORPS ENSEIGNANT

-Monsieur Dominique BONKOUNGOU, Enseignant.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DE L’ENTP

-Madame Salamata DERME, Mle 00 40 019 D, Agent marketing.

 

Le Porte-parole du Gouvernement

 

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO,

Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Des experts se réunissent pour valider un rapport sur la mobilité et la libre circulation des travailleurs en Afrique

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La Commission économique pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA), organise un atelier régional à Mombasa, au Kenya, du 26 au 27 mars 2025, afin d’examiner et de valider un rapport consolidé sur le renforcement de la libre circulation des personnes, de la mobilité des travailleurs et de la transférabilité des compétences en Afrique.

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Des experts se réunissent pour valider un rapport sur la mobilité et la libre circulation des travailleurs

Addis-Abeba, le 25 mars 2025 (CEA) – La Commission économique pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA), organise un atelier régional à Mombasa, au Kenya, du 26 au 27 mars 2025, afin d’examiner et de valider un rapport consolidé sur le renforcement de la libre circulation des personnes, de la mobilité des travailleurs et de la transférabilité des compétences en Afrique.

Cet évènement s’inscrit dans le cadre d’un projet conjoint CEA-CUA visant à promouvoir les voies de migration régulières sur le continent et à lever les obstacles institutionnels et politiques qui limitent la mobilité des travailleurs.

Le rapport, axé sur le Ghana, le Kenya et la Zambie, présente les conclusions d’études nationales et de consultations avec les parties prenantes, ainsi que des recommandations pratiques pour faire progresser la mise en œuvre du Protocole de l’UA sur la libre circulation des personnes et l’aligner sur les objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Parmi les participants figureront des responsables gouvernementaux, des experts en migration, des représentants de la société civile, des organismes régionaux et des partenaires internationaux. Cet atelier de deux jours servira également de plateforme d’échange d’expériences et de renforcement de la dynamique en faveur de la ratification et de l’application effective du Protocole sur la libre circulation.

Cette initiative s’inscrit dans un effort continental plus vaste visant à repenser les discours sur la migration africaine, à optimiser ses effets bénéfiques sur le développement et à exploiter pleinement le potentiel de la mobilité intra-africaine.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Hanna Getachew, Assistante principale à la gestion des programmes, CEA | getachew18@un.org

-FIN-

À Propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

Publié par :

La Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

BP 3001

Addis-Abeba (Éthiopie)

Tél. +251 11 551 5826

Adresse électronique : eca-info@un.org»

Médias au Burkina : 3 journalistes «emmenés» par des agents de sécurité

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De gauche à droite, Boukary Ouoba et Guézouma Sanogo, vice président et président de l'AJB, et Luc Pagbelguem de BF1 ont été emmenés ce lundi 24 mars par des agents de sécurité

Avec l’annonce faite ce lundi 24 mars dans la soirée par la télévision BF1, cela porte désormais à 3 le nombre de journalistes «emmenés» ce jour par des agents de sécurité publique du Burkina Faso.

Luc Pagbelguem, reporter de BF1, a été emmené par 2 agents de la sécurité pour son reportage sur le congrès extraordinaire de l’AJB

«Nous avons reçu au sein de la télévision BF1, 02 agents du Conseil National de Sécurité, ce lundi 24 mars 2025 aux alentours de 16h30. Les deux agents ont fait part au Directeur général de BF1 de leur souhait d’entendre le journaliste Luc Pagbelguem à propos de son reportage sur la clôture du congrès de l’Association des journalistes du Burkina (AJB). C’est ainsi que notre confrère sera amené par les 02 agents à leur véhicule. Les agents du Conseil national de la sécurité assurent qu’ils souhaitent seulement entendre notre confrère». C’est en ces termes que BF1 a donc annoncé dans la soirée de ce lundi 24 mars, l’interpellation par des agents de sécurité publique burkinabè d’un de ses reporters.

Le président et le vice-président de l’Association des journalistes du Burkina que sont Guezouma Sanogo et Boukary Ouoba ont été également «emmenés» par des agents de sécurité ce lundi 24 mars

Un peu plus tôt dans la journée, l’on a appris aussi que le président et son vice-président de l’Association des journalistes du Burkina que sont Guezouma Sanogo et Boukary Ouoba ont été également «emmenés» par des agents de sécurité, relativement au congrès extraordinaire du 21 mars dernier qui a consacré le renouvellement du Bureau de l’AJB.  Donc, au total, c’est 3 journalistes qui ont été emmenés par des agents de sécurité.

Pour les faits, il faut rappeler que le président réélu de l’AJB Guézouma, évoquant la situation de la presse nationale en ces temps de grands défis, a laissé entendre que la RTB et l’AIB étaient devenus des outils de propagande du pouvoir actuel.

Abondamment et diversement commentés sur les réseaux sociaux, ces propos sont à l’origine de ces interpellations des 3 confères dont on espère, seront très vite libérés.

Christian Tas

Burkina Demain