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Médias & Lutte anti-terroriste au Burkina : Un pacte pour s’impliquer davantage

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Photo de famille des signataires du Pacte des médias burkinabè contre le terrorisme et pour la reconquête territoriale

Avec ce pacte inclusif signé ce mercredi 14 mai 2025 à Ouagadougou, les promoteurs et professionnels des médias du Burkina Faso réaffirment davantage leur engagement aux côtés du Gouvernement dans la lutte contre le terrorisme et la reconquête territoriale.

Les membres du présidium à l’ouverture de la signature du Pacte : le président du CSC Louis Modeste Ouédraogo (au milieu) ; le modérateur général des travaux Baba Hama, journaliste et ancien ministre de la culture (à gauche) ; le président de l’OBM, Hamado Ouangraoua (à droite)

«Nous venons là de poser un acte historique, hautement citoyen, qui vient confirmer le niveau d’engagement de toute la presse nationale dans la défense de l’intérêt général et la sauvegarde de l’unité nationale», s’est félicité le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Louis Modeste Ouédraogo.

L’institution en charge de la régulation de la communication publique au Burkina Faso a en effet facilité l’avènement de ce pacte patriotique signé par les représentants des différentes composantes de la presse nationale à savoir les télévisions, les radios, la presse écrite et la presse en ligne.

Dr Cyriaque Paré, fondateur de Lefaso.net apposant sa signature au bas du document au compte des médias en ligne

Ainsi, Galip Somé, DG de la RTB a signé pour les comptes des télévisions tandis que Aboubacar Zida, PDG de Savane Médias signait au compte des radios. Au niveau des médias en ligne, c’est Dr Cyriaque Paré, fondateur de Lefaso.net qui a apposé sa signature au bas du document. Pour la presse écrite, l’honneur est revenu au Directeur de Publication du Quotidien Souleymane Traoré de signer. Du côté du CSC, c’est le président Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo qui a signé. C’est le président Hamado Ouangraoua a signé pour l’OBM.

Document bâti autour de 4 parties

Les signateurs  du Pacte des médias burkinabè contre le terrorisme…face à l’assistance

Outre le préambule qui évoque le contexte de crise sécuritaire et rappelle des constats et généralités ; le document du présent pacte des médias est bâti essentiellement autour de 3 parties.

La partie sur les engagements des médias à contribuer entre autres, à la reconquête territoriale sur le front notamment de l’information et de la communication, convaincus de leur responsabilité sociale ; à la promotion de la paix, de la cohésion sociale entre les différentes communautés du pays.

La deuxième partie est relative aux attentes des médias vis-à-vis du gouvernement, de l’Etat. Enfin la troisième partie concerne les engagements du Conseil supérieur de la communication et de l’Observatoire Burkinabè des Médias. Le CSC et l’OBM ont, entre autres, pour responsabilités, de d’accompagner et faciliter la mise en œuvre du Pacte des médias Burkinabè contre le terrorisme et pour la reconquête territoriale.

Martin Philippe

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 14 Mai 2015

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D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 14 mai 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 53 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. Compte rendu.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un décret portant création de l’Institut des Peuples Noirs/Farafina (IPN/Farafina).

Dans son message à la Nation du 31 décembre 2024, Son Excellence Monsieur le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a clairement exprimé sa volonté de restaurer l’ex-Institut des peuples noirs (IPN), pour en faire une structure d’attraction intellectuelle et identitaire, destinée à accueillir les peuples noirs du monde entier, à sauvegarder leurs héritages culturels et à moderniser les savoirs endogènes. La création de l’Institut des Peuples Noirs/Farafina est la traduction concrète de cette vision du Chef de l’Etat.

Cet institut est une structure panafricaine à vocation scientifique, idéologique, diplomatique et culturelle. Il a pour mission d’œuvrer  à la réaffirmation des idéaux de souveraineté, de panafricanisme et de renaissance culturelle africaine.

L’IPN est une initiative du Président Thomas SANKARA portée sur les fonts baptismaux au cours d’un symposium international tenu en 1986 à Ouagadougou en réponse à la négation du rôle et de la contribution des Africains dans l’histoire du monde. Cet Institut a connu de nombreuses difficultés dans son fonctionnement avant de disparaître dans le tourbillon des actions d’effacement de la mémoire du Capitaine Thomas SANKARA.

L’adoption de ce décret permet de créer l’Institut des Peuples Noirs/Farafina et de réaffirmer le leadership du Burkina Faso dans la promotion du panafricanisme.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2025- 0096/PRES/PM/MDAC du 12 février 2025 portant organisation du ministère de la Défense et des anciens combattants.

Cette modification consacre la création d’une institution d’enseignement militaire supérieur au Burkina Faso.

Depuis son accession à l’indépendance, le Burkina Faso dépend quasi exclusivement de la formation à l’étranger pour le perfectionnement de ses officiers supérieurs, ce qui limite l’effectif des personnels bénéficiaires en raison des coûts élevés. En outre, il est noté une inadéquation contextuelle du contenu des programmes et une dépendance stratégique vis-vis des pays d’accueil.

Face à cette situation, la création d’une institution d’enseignement militaire supérieur au Burkina Faso apparait comme une nécessité stratégique. Sa mise en place s’inscrit dans une logique de renforcement de la résilience nationale face aux menaces multiformes et de professionnalisation durable des Forces armées nationales.

Cette institution d’enseignement militaire supérieur a entre autres pour attributions :

– de former localement une élite militaire dotée de compétences en stratégie, commandement, gestion de crise et géopolitique ;

– d’adapter les curricula aux réalités sécuritaires nationales et sous- régionales ;

– de renforcer la souveraineté du pays en matière de formation militaire de haut niveau ;

– de promouvoir la recherche dans les domaines de la défense et de la sécurité ;

– de développer une coopération sous-régionale et régionale par l’accueil d’officiers de pays voisins ou amis afin de contribuer à la sécurité collective.

L’adoption de ce décret permet la modification du décret portant organisation du ministère de la Défense et des anciens combattants pour prendre en compte la création d’une institution d’enseignement militaire supérieur.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à la location d’immeubles.

Il s’agit de la location de deux (02) immeubles à Ouagadougou et à Gaoua au profit des ministères en charge de l’Economie et de l’Enseignement secondaire.

L’adoption de ce rapport permet la location desdits immeubles en vue d’offrir de meilleures conditions de travail aux agents publics de l’Etat et de service aux usagers clients de l’administration.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant érection du Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma (CHR-FG) en Centre hospitalier régional universitaire de Fada N’Gourma (CHRU-FG).

Cette érection mettra désormais le Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma dans la catégorie des hôpitaux universitaires et à ce titre, il fonctionnera selon le statut particulier des centres hospitaliers universitaires.

L’objectif de cette transformation est de contribuer à la décentralisation de la formation supérieure et de la recherche en sciences de la santé en offrant des terrains d’apprentissage aux apprenants et de recherche aux praticiens.

L’adoption de ce décret permet d’ériger le Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma en Centre hospitalier régional universitaire et de doter la région de l’Est d’un centre hospitalier de référence pour les soins, l’enseignement supérieur et la recherche en santé.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant organisation et fonctionnement de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

Ce décret vise l’application de la loi n°046-2024/ALT du 30 décembre 2024 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet de renforcer la mission de la Cellule nationale de traitement des informations financières pour la rendre plus opérationnelle en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, de financement du terrorisme et de prolifération des armes de destruction massive.

I 4  AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte modalités de mise en demeure du fonctionnaire d’Etat pour abandon de poste ou refus de rejoindre le poste assigné.

La loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat, en son article 190, renvoie à la prise d’un texte règlementaire pour définir les modalités de mise en demeure du fonctionnaire d’Etat pour abandon de poste ou refus de rejoindre le poste assigné.

Cependant, près d’une décennie après l’entrée en vigueur de ladite loi, la procédure de mise en demeure se fait toujours conformément à l’ancien décret n°98-374/PRES/PM/MFPDI/MEF du 15 septembre 1998 portant modalités de mise en demeure des fonctionnaires et contractuels de l’Etat en cas d’abandon de poste ou refus de rejoindre le poste assigné. Ce décret vise l’application de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat.

Le décret comporte les innovations suivantes :

– l’application des dispositions dudit décret uniquement aux fonctionnaires régis par le statut général de la Fonction publique d’Etat ;

– la constatation de l’abandon de poste désormais par un rapport du supérieur hiérarchique immédiat, ou d’un des supérieurs dans la ligne hiérarchique ;

– l’élargissement des canaux de diffusion du communiqué de mise en demeure ;

– le changement de l’autorité chargée d’enclencher la procédure de mise en demeure en cas de refus de rejoindre le poste assigné qui est désormais l’autorité bénéficiaire de l’affectation ou de la mise à disposition au lieu de celle investie du pouvoir d’affectation ;

– la précision de la date d’effet du licenciement pour refus de rejoindre le poste assigné qui prend désormais effet à compter de la notification de l’acte de mise à disposition ou d’affectation afin de mettre fin aux diverses interprétations.

L’adoption de ce décret permet d’actualiser les textes de mise en demeure du fonctionnaire d’Etat pour abandon de poste ou refus de rejoindre le poste assigné.

Le second décret porte modalités de notification des actes administratifs à caractère individuel du fonctionnaire d’Etat.

La notification des actes administratifs individuels est une mesure de publicité qui a pour objet d’avertir le destinataire d’un acte qu’une mesure administrative a été prise à son égard. Elle s’opère par la remise aux personnes intéressées d’une ampliation de l’acte à notifier. C’est ainsi qu’aux termes de l’article 75 de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat, il est prescrit qu’à l’exclusion des actes publiés au

Journal Officiel, tous les actes concernant sa situation administrative lui soient notifiés. Il en résulte que la notification est la condition d’entrée en vigueur des actes individuels et le point de départ du délai de recours pour excès de pouvoir.

Cependant, force est de constater que les modalités de notification des actes administratifs aux agents publics ne sont toujours pas définies. Cette situation porte atteinte aux droits des agents publics et cause préjudice aux intérêts de l’Etat sur le plan du contentieux.

L’adoption de ce décret permet de se conformer à la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat concernant les modalités de notification des actes administratifs à caractère individuel du fonctionnaire d’Etat.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant modalités d’inscription des données biographiques et biométriques, de délivrance de l’identifiant unique électronique de la personne physique et procédure de rectification dans le registre national de l’identifiant unique.

Ce décret est une application de la loi n° 027-2024/ALT du 11 octobre 2024 portant identification électronique de la personne physique. Il précise la procédure de rectification des données biographiques et biométriques inexactes ou incomplètes contenues dans le registre national de l’identifiant unique, d’une part et les modalités d’inscription des données biographiques et biométriques, d’autre part.

L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de se doter de textes règlementaires adéquats relatifs à la délivrance de l’identifiant unique.

I 6 AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant préfixation des délais de délivrance des licences d’affaires.

Depuis avril 2009, le Gouvernement a entrepris de simplifier et rationaliser les procédures d’obtention des licences d’affaires. Ces licences comprennent toutes les autorisations nécessaires pour le démarrage et le fonctionnement des activités économiques.

C’est ainsi que le décret n°2013-1151/PRES/PM/MICA/MRAH/MCT du 12 décembre 2013 portant détermination d’un délai préfixé de délivrance de 109 licences d’affaires et le décret n°2014-546/ PRES/PM/MICA/MEF du 24 juin 2014 portant détermination des délais préfixés dans la délivrance de 63 licences d’affaires ont été adoptés.

Cependant, un diagnostic fait en 2023 a révélé des difficultés administratives, financières et de collaboration entravant la mise en œuvre desdits décrets. Ce décret vise l’abrogation des deux (02) décrets ci-dessus cités.

Les innovations majeures du décret portant préfixation des délais de délivrance des licences d’affaires sont :

– l’exclusion de 91 licences d’affaires relevant des domaines de la souveraineté de l’Etat, notamment la santé publique, l’environnement et la sécurité ;

– l’exclusion de 26 licences, de la liste des licences d’affaires à délais préfixés nécessitant une enquête de moralité dans leur processus de délivrance ;

– l’instauration de nouveaux délais de délivrance de certaines licences d’affaires afin de mieux se conformer à la réalité ;

– l’inscription de 66 nouvelles licences sur la liste des licences d’affaires à délais préfixés.

L’adoption de ce décret permet de dynamiser et d’optimiser le dispositif institutionnel en vue d’améliorer l’environnement des affaires au Burkina Faso.

I 7 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant licenciement d’un chercheur du Centre national de la recherche scientifique et technologique.

Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Mle 216 572 S, Directeur de recherche en physique (physique des matériaux et énergétique), affecté à l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) relevant du Centre national de la recherche scientifique et technologique, est irrégulièrement absent de son poste de travail depuis le 1er janvier 2025, date de sa prise de service après son autorisation de jouissance de congé administratif.

Malgré le communiqué de mise en demeure radiodiffusé, l’intéressé ne s’est pas présenté jusqu’à expiration du délai.

L’adoption de ce décret permet le licenciement de la Fonction publique de Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Mle 216 572 S, Directeur de recherche en physique, pour abandon de poste, conformément au décret n°2015-1366/PRESTRANS/ PM/MESS/MRSI/MS/MEF/MFPTPS du 20 novembre 2015 portant modalités de mise en demeure des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires et des chercheurs en cas d’abandon de poste ou de refus de rejoindre le poste assigné.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la mobilité a fait au Conseil une communication relative aux résultats de la prévision saisonnière des cumuls pluviométriques des périodes de Juin-juillet-août (JJA) et Juillet-août-septembre (JAS) ainsi que des caractéristiques agro-climatiques de la campagne agropastorale, au titre de l’année 2025.

Durant la période Juin-juillet-août 2025, il est attendu sur les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest, du Centre, du Centre-Sud, du Nord, du Centre-Nord, du Sahel, du Plateau-Central et de la moitié Ouest de la région du Centre-Est, des cumuls pluviométriques normales (proche de la moyenne 1991-2020) à tendance excédentaire (supérieurs à la normale).

Sur la région de l’Est et la moitié Est de la région du Centre-Est, une situation déficitaire avec une tendance proche de la normale est probable.

Sur la région des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest, une situation excédentaire avec une tendance proche de la normale est probable.

Durant la période Juillet-août-septembre 2025, il est prévu sur l’ensemble du territoire, des cumuls pluviométriques excédentaires à tendance normale.

La prévision saisonnière des paramètres agro-climatiques pour la saison pluvieuse de l’année 2025 donne des dates d’installation tardive à tendance proche de la normale sur les régions du Sahel, du Centre-Nord, du Nord, de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Sud, du Centre-Ouest, du Plateau-Central, du Centre et de la Boucle du Mouhoun.

Pour les régions des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest, des dates d’installation proches de la normale avec une tendance précoce sont attendues.

Quant à la fin de la saison des pluies, il est attendu pour l’ensemble du pays, une fin tardive avec une tendance normale.

II 2 Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil une communication relative à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2024, au 31 décembre 2024.

Au 31 décembre, le budget de l’Etat, exercice 2024, a été exécuté à hauteur de 2 947,67 milliards F CFA en recettes et de 3 666,13 milliards F CFA en dépenses pour des prévisions annuelles respectives de 3 155,65 milliards F CFA et de 3 706,12 milliards F CFA.

A fin décembre 2024, au titre de la gestion de la trésorerie, 3 919,20 milliards F CFA ont été encaissés sur des comptes de disponibilités des comptables directs du Trésor, contre 3 709,98 milliards F CFA au 31 décembre 2023, soit un taux de progression annuel de 5,64%.

Le montant des décaissements s’élève à 3 814,86 milliards F CFA contre 3 751,46 milliards F CFA à la même période en 2023, soit un taux de progression annuel de 1,69%. Il se dégage un solde créditeur de 104,34 milliards F CFA.

II 3 Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la programmation de la 22e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).

La 22e édition de la SNC aura lieu du 25 avril au 02 mai 2026 à Bobo-Dioulasso sous le thème : «Culture, jeunesse et transmission des valeurs sociales».

Ce thème s’inscrit en droite ligne de la volonté du Gouvernement de lutter contre la déperdition des valeurs culturelles fondamentales de la société et de promouvoir le retour aux valeurs sociétales qui ont jadis caractérisé le Burkinabè.

En prélude à la tenue de cette 22e édition, des phases éliminatoires dénommées « Semaines régionales de la culture » se dérouleront du 06 septembre au 09 novembre 2025 dans toutes les régions du Burkina Faso et au profit de la diaspora burkinabè vivant dans les pays voisins que sont, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger.

La Semaine nationale de la culture est une vitrine de promotion et de valorisation de nos cultures et savoirs ancestraux dans leur diversité, un cadre d’échanges et d’acquisition de savoirs sur les us et coutumes des communautés du Burkina Faso.

II 4 Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la commémoration de la Journée mondiale de l’environnement, prévue le 05 juin 2025 à Kaya.

Cette Journée vise à attirer l’attention du monde entier sur les problèmes environnementaux afin d’amener les peuples à devenir des agents actifs d’un véritable développement durable.

Au Burkina Faso, elle sera célébrée sous le thème « lutte contre la pollution plastique » et permettra de susciter une prise de conscience des populations sur les enjeux de la pollution due aux plastiques.

III NOMINATIONS

III NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

– Monsieur Pierre BICABA, Mle 28 409 W, Administrateur civil, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Nadji BANI, Mle 247 540 L, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département de la matérialisation et du suivi des contentieux au Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières.

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Victor SAWADOGO, Mle 104 739 X, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Ollé Arnaud KAM, Mle 256 193 C, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Economie rurale », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la promotion de l’économie rurale ;

– Monsieur Bendi TANDAMBA, Mle 285 828 X, Ingénieur d’élevage et de santé animale, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Tapoa.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

– Monsieur Lassané DANGO, Mle 91 668 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Inspecteur technique du contrôle des marchés publics et des engagements financiers ;

– Monsieur Sidwayan Eric Alphonse KOMPAORE, Mle 54 646 R, Administrateur des services financiers,1ère classe, 14e échelon, est nommé Inspecteur technique du contrôle des marchés publics et des engagements financiers ;

– Monsieur Moussa BATIONO, Mle 59 855 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité (SONAGESS) ;

– Monsieur René DONDASSE, Mle 40 426 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP) ;

– Monsieur Mahamadou DRABO, Mle 59 878 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Ministère de la Sécurité ;

– Monsieur Hamadou OUATTARA, Mle 380 160 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya ;

– Monsieur Abdoulaye SANGNE, Mle 208 075 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;

– Monsieur Inoussa OUEDRAOGO, Mle 33 988 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT);

– Monsieur Mahama TIETIEMBOU, Mle 216 157 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Cour de Cassation ;

– Madame Awa Souleymane LANOU / TRAORE, Mle 104 274 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Directrice du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA);

– Madame Téwindé Marie Paulette SANDWIDI, Mle 97 617 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Agence nationale de promotion du tourisme « FASO TOURISME» ;

– Madame Alima DIABO/CONGO, Mle 32 013 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) ;

– Monsieur Rémi KABORE, Mle 239 631 A, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Comptable principal des matières du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) ;

– Monsieur Patoudougdi Stéphane OUEDRAOGO, Mle 210 832 F, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC) ;

– Madame Sita Tiéssala HEMA/TOU, Mle 228 784 J, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Comptable principal des matières de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) ;

– Monsieur Sidgnassa Mahamadi Charlemagne PAMTABA, Mle 334 176 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers des Banwa.

D  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 102 412 S, Officier de police, catégorie II, 1er échelon, est nommé Contrôleur des Forces de police ;

– Monsieur Tégawindé Moïse OUEDRAOGO, Mle 245 891 B, Officier de police, catégorie II, 1er échelon, est nommé Contrôleur des Forces de police ;

– Monsieur Aly SAWADOGO, Mle 227 583 D, Officier de police, catégorie II, A2e échelon, est nommé Contrôleur des Forces de police ;

– Monsieur Lébendé ZOMBRE, Mle 33 28, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Contrôleur des Forces de police ;

– Monsieur Yakouba ZONGO, Mle 32 66, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Contrôleur des Forces de police ;

– Monsieur Alhassane MAIGA, Mle 33 10, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Contrôleur des Forces de police ;

– Monsieur Elisé KI, Mle 32 42, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Contrôleur des Forces de police ;

– Monsieur Moussa YALOUE, Mle 32 41, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Contrôleur des Forces de police.

E AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Monsieur Saïdou Bruno OUEDRAOGO, Mle 211 778 Y, Conseiller de Jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Ganzourgou ;

– Monsieur Désiré Hyacinthe YELEMOU, Mle 280 525 D, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Houet ;

– Monsieur Nouhoun TRAORE, Mle 329 697 U, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Kossi ;

– Monsieur Sayouba Paouélguédé OUEDRAOGO, Mle 97 584 J, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Kourwéogo ;

– Monsieur Fousseni PARE, Mle 220 382 F, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Mouhoun ;

– Monsieur Marcel ZONGO, Mle 97 595 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Nayala ;

– Monsieur Ousseny OUEDRAOGO, Mle 278 349 J, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Noumbiel ;

– Monsieur Yohobi TAPSOBA, Mle 237 955 T, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de l’Oubritenga ;

– Monsieur Seydou BELOU, Mle 226 355 C, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Sourou ;

– Monsieur Doubassin DEMBELE, Mle 220 374 X, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Tuy ;

– Monsieur Simphorien HIEN, Mle 94 661 R, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs des Balé ;

– Monsieur Emmanuel ZONGO, Mle 207 664 B, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Ganzourgou ;

– Monsieur Tiga KALMOGO, Mle 217 129 P, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Kourwéogo ;

– Monsieur Pousga Pascal NIKIEMA, Mle 304 319 Y, Maître d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs de la Kossi ;

– Monsieur Yakouba OUEDRAOGO, Mle 94 689 D, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs de l’Oubritenga ;

– Monsieur Dieudonné YARO, Mle 217 111 S, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Sourou.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de la société Faso Transit et Logistique (FTL) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;

– de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

– de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) et du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;

– de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;

– du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) au titre du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique ;

– de l’Université Nazi BONI (UNB) et de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

– de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) et de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF).

A MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Haoua SORGHO/SOKOUNDO, Mle 212 621 U, Conseiller des affaires économiques,

Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de la société Faso Transit et Logistique (FTL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Borlli Michel Jonas SOME, Mle 102 929 F, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Borlli Michel Jonas SOME, Mle 102 929 F, Enseignant-chercheur, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre de la Primature :

– Monsieur Hakim Tidiane OUATTARA, Mle 251 384 Z, Attaché en études et analyses.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :

– Madame Inès BAKIO, Mle 104 407 Y, Conseiller des affaires étrangères, en remplacement de Monsieur Dominique KABORE.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Yamatien Ibrahim HEMA, Mle 247 159 P, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES EXPERTS DE LA CATEGORIE C

– Monsieur Nessan Désiré COULIBALY, Mle 00 41 672 R , Chargé de recherche.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après,

Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES BUREAUX D’ETUDES ET CONSEILS EN DEVELOPPEMENT DU BURKINA FASO (ABECD-BF)

– Madame Fatimata SEGDA/SABO ;

– Monsieur Mohamed Amani Mounkaila OUEDRAOGO.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES CONSULTANTS INDEPENDANTS ET ASSOCIES (ACIA-B)

– Madame Isabelle R. TAPSOBA/KIENTEGA ;

– Monsieur Piga Pierre GUIGMA.

Le troisième décret nomme Monsieur Joseph OUEDRAOGO, Mle 51 966 D, Inspecteur divisionnaire des douanes, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Mwinmalo Conrad SOME, Mle 117 483 P, Sociologue, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité au Conseil d’administration de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat :

– Monsieur Kouka Benjamin KONKOBO, Mle 92 929 S, Ingénieur en génie civil.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Célestin ZOUNGRANA, Mle 118 700 A, Economiste.

E MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Yacouba Augustin SAVADOGO, Mle 112 755 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique au Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Evariste Marie Wend-Yam GUIBRE, Mle 36 120 J, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, Président du Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS), à titre de régularisation, pour compter du 30 mars 2024, pour une dernière période de trois (03) ans.

F MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Jules OUEDRAOGO, Etudiant en 2e année de Licence de lettres modernes, Administrateur représentant les étudiants au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI (UNB), pour la durée de son mandat de Délégué général, en remplacement de Monsieur Abdoul Kader OUATTARA.

Le second décret nomme Monsieur Armand Claude Mittebouaoga KABRE, Officier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants au Conseil d’administration de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Fidèle BAKIONO.

G  MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :

– Monsieur Parbignaré Julien ZANZE, Mle 212 146 A, Administrateur civil ;

– Monsieur Patindé Yannick Arnaud KOUSSOUBE, Mle 259 731 M, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Etienne KABORE, Mle 344 048 R, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL NATIONAL DU PATRONAT BURKINABE (CNPB)

– Monsieur Inoussa KABORE, Gestionnaire de sociétés.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après,

Administrateurs au Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur André GANSONRE, Mle 59 697 M, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’ONEF

– Monsieur Tienti Dieudonné GNOUMOU, Mle 226 372 N, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES CENTRALES SYNDICALES

– Monsieur Mohamed Lamine OUEDRAOGO, Mle 225 824 F, Ingénieur du cinéma et de l’audiovisuel.

Le troisième décret nomme Monsieur Parbignaré Julien ZANZE, Mle 212 146 A, Administrateur civil, Président du Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le Porte-parole du Gouvernement

 

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO

Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Mise en œuvre du PUDTR : 8ème Mission d’appui de la Banque mondiale

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Du 7 au 9 mai 2025 s’est tenue à Ouagadougou, sous la présidence de Gaston PAGABELEM, représentant le Directeur Général de l’Économie et de la Planification (DGEP) ; la 8ème mission d’appui de la Banque mondiale à la mise en œuvre du Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR).

Conduite par Malaika BECOULET, Spécialiste Principal en Transports et chargé du Projet, il s’est agi pour la délégation de :

– faire le point sur les travaux en cours ;

– convenir d’un plan de mise en œuvre des activités restantes ;

– passer en revue le cadre de résultats après 5 ans de mise en œuvre ;

– examiner les activités susceptibles de bénéficier d’un financement additionnel.

Au cours de la mission plusieurs rencontres se sont tenues. La 1ère a réuni l’Unité de coordination du PUDTR, les responsables des antennes, les partenaires de mise en œuvre, les points focaux des départements ministériels impliqués dans la mise en œuvre du PUDTR, pour la présentation de l’état de mise en œuvre du plan d’action de la 7ème mission d’appui et des résultats du projet à date.

L’état de mise en œuvre des actions convenues à la 7ème mission présente un taux de réalisation de 59% contre 9% non réalisées et 32% en cours de réalisation. En d’autres termes, sur 22 activités convenues, 13 ont été réalisées, 7 sont en cours de réalisation et 2 activités n’ont pas encore été réalisées.

Pour ce qui est des résultats atteints à la date du 31 mars 2025, le bilan est le suivant :

– 197 structures scolaires normalisées avec au total 628 salles de classe construites ;

– 58 structures sanitaires normalisées et 3 CSPS construits ;

– 207 systèmes d’approvisionnement en potable et forages communautaires et équipés de l’énergie solaire réalisés ;

– 99 centres de réponses aux violences basées sur le genre, soutenus pour fournir des soins de santé intégrés ;

– 852 444 personnes bénéficiaires de services essentiels de santé et de nutrition ;

– 99 écoles et centre de santé dotés d’un personnel et d’équipements ;

– 982 km de routes (pistes rurales, routes urbaines ou interurbains) construites/réhabilitées ;

– 128 infrastructures économiques construites/réhabilités (boutiques) ;

– 139,21 ha de bas-fonds, périmètre maraichers et irrigués aménagés ;

– 288 042 personnes bénéficiaires d’appui techniques et financiers pour développer des activités génératrices de revenus ;

– 248 495 agriculteurs bénéficiaires des services agricoles (formations, équipements, intrants agricoles, fumure organique…) ;

– 151 000 élèves bénéficiaires d’un apprentissages direct amélioré.

A l’issue de cette 1ère rencontre, les autres rencontres se sont déroulées avec des interactions entre la mission d’appui et les experts de l’Unité de coordination du PUDTR

Il s’est agi à travers ces rencontres, de faire le point des activités à réaliser avant la clôture du PUDTR, de discuter sur un chronogramme d’achèvement de ces activités, d’échanger sur les indicateurs de développement du PUDTR, les aspectes de sauvegardes environnementales et sociales, d’évaluer les performances au niveau fiduciaire et de la passation des marchés et d’échanger sur les nouveaux besoins de financement pour le PUDTR.

Pour rappel, le PUDTR est financé par la Banque mondiale, il matérialise la volonté du gouvernement Burkinabé de faire face à l’urgence des besoins des populations des zones fragilisées par l’insécurité. Depuis avril 2021, il apporte une contribution considérable à l’amélioration de l’accès inclusif des communautés des zones ciblées aux services sociaux essentiels, aux infrastructures et à l’alimentation.

PUDTR

Forum national des stages 2025 : Pari tenu pour les acteurs

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Au vu de la manifestation générale, l'évènement aura tenu toutes ses promesses

La deuxième édition du Forum national des stages tenue les 26 et 27 avril 2025 à Bobo Dioulasso a tenu toutes ses promesses avec une forte mobilisation des acteurs et des officiels à la grande satisfaction des initiateurs et organisateurs.

Les officiels dont le ministre de la Fonction publique et du Travail Mathias Traoré, procédant à l’ouverture officielle de la 2e édition du Forum national des stages

C’est le ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Mathias Traoré, qui a présidé l’ouverture de la deuxième édition du Forum national des stages du Burkina Faso. Le Forum s’est tenu les 26 et 27 avril 2025 à Bobo Dioulasso.

«Ce que nous avons pu constater ce matin en termes de mobilisation des jeunes, des étudiants et étudiantes, ce que nous avons pu constater également en termes de mobilisation des entreprises, nous disent qu’il y a un grand engouement autour de la thématique», s’est félicité le ministre Traoré, qui a patronné l’évènement.

A l’entendre, l’initiative est en cohérence avec la vision du Président du Faso et de la politique gouvernementale. «Cela rentre en droite ligne de la vision actuellement du Chef de l’Etat, ce qui se trouve confirmé par la dernière composition du gouvernement où une part belle a été faite à la formation professionnelle de sorte à pouvoir faciliter l’employabilité des jeunes», a-t-il indiqué.

«Favoriser l’intégration des jeunes dans l’emploi»

Une vue des officiels à l’ouverture du Forum

«L’objectif, c’est d’encenser la culture de stage au Burkina Faso et  de s’assurer justement  qu’on puisse changer le paradigme. Aujourd’hui, le stage n’est pas seulement un luxe, une chance que nous donnons, mais plutôt un levier économique que nous devons considérer pour le développement de notre pays», a expliqué le promoteur du Forum, Franck Sibiri Nyamweogo.

Une initiative bien accueillie par les dirigeants du monde des affaires. «C’est une invite à ce que l’ensemble du monde des affaires puisse vraiment s’intéresser à cette donne, à pouvoir systématiser, à avoir en fait un mécanisme qui permette une intégration systématique des stages dans le développement de leurs entreprises», a assuré à ce propos Franck Christian Somda, représentant du parrain.

Forte représentation des officiels

Au-delà de la forte participation des responsables d’entreprise, des pensionnaires des établissements d’enseignement et de formation professionnelle, grands demandeurs des stages en entreprise, de plus en plus difficiles à obtenir ; la présidente du Comité d’organisation du Forum des stages du Burkina Faso, Emma Blanche Marie Kantiono, a salué aussi, à sa juste valeur la forte présence des officiels à l’ouverture du forum.

En effet, outre le ministre de la Fonction publique Mathias Traoré, l’on notait également la présence du  Dr Boubakar  Sawadogo, ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, co parrain ; du Dr Amadou Dicko, ministre délégué auprès du Ministre de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques, co parrain ; de M. Samuel Paré, Secrétaire Général représentant le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’innovation, co parrain.

Martin Philippe

 Burkina Demain

Kundé 2025 : Floby encore en or

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Floby a remporté son 3e Kundé d'or

La 23e édition de la cérémonie de récompense des meilleurs artistes-musiciens burkinabè et d’ailleurs, les Kundé, s’est achevée dans la nuit de ce vendredi 25 avril 2025 par le sacre pour la troisième fois du talentueux Floby.

Floby a remporté son 3e Kundé d’or

C’est grâce à son œuvre musicale «Burkina Faso», que Floby, le «Baba National», a survolé l’édition 2025 avec son 3ème Kundé d’or de son histoire, raflant au passant 2 autres trophées  dans la compétition : le kundé de la meilleure chanson moderne d’inspiration traditionnelle et le kundé de la chanson la plus jouée en discothèque dans le pays.

Pour ce Kundé d’or 2025, Floby était en finalement en compétition avec Tanya et Kayawoto, Dez Altino s’étant rétiré de la course. «Si nous l’avons mérité, c’est que nous avons travaillé »,  s’est-il félicité après avoir reçu son trophée, qu’il a dédié aux Forces de défense et de sécurité du Burkina Faso.

Autres lauréats

Au compte des autres lauréats de la soirée, l’on peut citer entre autres, Smarty, Kundé du meilleur featuring de l’intégration africaine ;  Francky FP, sacré Kundé de la Révélation ; Tanya, Kundé de la meilleure artiste féminine ; Sœur Anne-Marie Kaboré, Kundé du du meilleur artiste de musique religieuse.

Par ailleurs, Kandy Guira, artiste burkinabè résidant en France, a été sacré Kundé de la meilleure artiste burkinabè de la diaspora tandis que le rappeur ivoirien Himra s’en est tiré avec le Kundé du meilleur artiste d’Afrique de l’Ouest.

Rachel Bazié

Burkina Demain 

Compte rendu du Conseil des Ministres du 24 avril 2025

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D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 24 avril 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 34 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.Compte rendu.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la location d’un bâtiment au profit du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.

Il s’agit de la location d’un bâtiment de type R+2, sis à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins au profit du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique). Le nouveau bail permettra une réduction des charges locatives et offrira de meilleures conditions de travail au personnel.

L’adoption de ce rapport permet la location dudit bâtiment pour les besoins de l’administration.

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Sierra Leone auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Mohamed Hassan KAISAMBA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Sierra Leone auprès du Burkina Faso, avec résidence à Accra en République du Ghana.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte respectivement nomination à titre sélectif d’une (01) personne au grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire major, d’une (01) personne au grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire et de cinq (05) personnes au grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire principal.

L’adoption de ce décret permet la nomination de ces personnes au grade supérieur, conformément au décret n°2017-0885/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 21 septembre 2017 portant modalités d’avancement dans le corps de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Le deuxième décret porte adoption de pupilles de la Nation.

Ce décret vise l’adoption en qualité de pupilles de la Nation de cent cinquante-huit (158) enfants mineurs d’éléments des Forces de défense et de sécurité disparus ou tombés sur le champ d’honneur, d’un agent des services de douane et d’un inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle tués suite à des attaques terroristes.

L’adoption de ce décret permet à chacun des cent cinquante-huit (158) enfants mineurs de jouir des droits que leur confère le statut de pupille de la Nation, conformément aux dispositions de la loi n°003-2022/ALT du 10 juin 2022 portant statut de pupille de la Nation.

La liste de ces pupilles de la Nation sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

Le troisième décret porte naturalisation.

Le Code des personnes et de la famille prévoit deux modalités de jouissance de la nationalité burkinabè. La première consiste en l’attribution de la nationalité burkinabè à titre de nationalité d’origine et la seconde en son acquisition.

Ce décret se rapporte à ce second mode par décision de l’autorité publique après examens des dossiers introduits par les demandeurs de nationalité étrangère installés au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet d’accorder la nationalité burkinabè à soixante-douze (72) personnes, conformément à la Zatu AN VII-0013/PF/PRES du 16 novembre 1989 portant institution et application d’un Code des personnes et de la famille.

La liste de ces bénéficiaires sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I 4  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant octroi d’un permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or dénommé NIOU à la société NORDGOLD NIOU SA.

Le permis sollicité couvre une superficie de 52,8 km2 et se trouve à l’intérieur du permis de recherche dénommé « Niou » appartenant à JILBEY BURKINA SARL.

La production totale attendue du gisement de Niou, situé dans la province du Kourwéogo, région du Plateau-Central, est estimée à 20,223 tonnes d’or.

Conformément à la règlementation en cours, JILBEY BURKINA SARL détient 85% des parts sociales et l’Etat burkinabè 15% sans apport.

Au titre de la contribution directe au budget de l’Etat, il est prévu cinquante-un milliard cinq cent douze millions deux cent sept mille six cent quatre-vingt-neuf (51 512 207 689) F CFA durant toute la vie du projet.

Il est également attendu une contribution de sept milliards soixante-quatre millions huit cent vingt-huit mille cinq cent cinq (7 064 828 505) F CFA au Fonds minier de développement.

La provision pour le Fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine s’élève à un milliard deux cent soixante-treize millions sept cent trente-neuf mille cinq cent soixante-dix-huit (1 273 739 578) F CFA.

D’une durée de vie de 8 ans, le projet permettra la création de 204 emplois, soit 75 emplois directs et 129 emplois indirects. Il permettra également le maintien des emplois de la mine d’or de BISSA GOLD SA.

Le Conseil a instruit les ministres concernés à veiller au respect strict des dispositions en vigueur relatives au permis de recherche et au permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or afin de préserver les intérêts du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet la mise en oeuvre du projet d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société NORDGOLD NIOU SA, conformément à la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre délégué chargé du Budget assurant l’intérim du ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil une communication relative aux résultats des travaux de rapprochement entre le registre du personnel de l’ex-ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) et le fichier de paie.

Les travaux de rapprochement entre le registre du personnel de l’ex-MENAPLN et le fichier de paie ont été réalisés du 04 au 19 décembre 2024 pour ce qui concerne le mois d’octobre 2024.

A l’issue de la compilation des données, il ressort un registre de base de 135 931 agents relevant des structures centrales et déconcentrées en activité, en détachement, en disponibilité, en stage, en suspension de fonction et à la retraite.

La vérification des données de ce registre de base a permis de détecter 7 195 doublons qui ont été supprimés. Le registre de base ainsi assaini présente un effectif de 128 736 agents.

Des résultats du croisement du registre du personnel de l’ex-MENAPLN d’avec le fichier de paie d’octobre 2024, on relève :

-3 124 agents figurant sur le registre du personnel et non payés sur le Système intégré de gestion administrative et salariale du personnel de l’Etat (SIGASPE) ;

-125 612 agents figurant sur le registre du personnel et payés sur le SIGASPE dont 125 273 agents payés au titre de l’ex-MENAPLN et 339 autres supposés être en poste dans ledit ministère mais payés au titre d’autres ministères et institutions ;

-1 723 agents de l’ex-MENAPLN payés sur le SIGASPE et non pris en compte sur le registre du personnel.

Au terme des travaux, des recommandations ont été formulées et portent sur l’examen approfondi des situations irrégulières, la mise à jour des registres du personnel et du fichier de paie, la suspension à titre conservatoire des salaires des agents en situation d’absence non justifiée ou en sortie temporaire ou définitive, et l’émission d’ordre de recettes pour le recouvrement des montants indûment perçus.

La mise en œuvre  desdites recommandations a permis d’émettre des ordres de reversement d’un montant de 11 376 653 F CFA pour les agents en situation de sortie temporaire et de réaliser une économie annuelle potentielle de 25 362 027 F CFA après l’arrêt de leurs salaires. Quant aux agents déclarés en situation d’abandon de poste et dont les salaires ont été suspendus au mois de janvier 2025, une économie annuelle potentielle de 13 705 962 F CFA sera réalisée au profit du budget de l’Etat.

II 2  Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à l’organisation de la 15e édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO), prévue du 25 au 28 septembre 2025.

Cette édition est placée sous le thème « Tourisme et intégration des peuples du Sahel ». L’innovation majeure de la 15e édition du SITHO est la création d’un concours dénommé «Hackathon Tourisme Tech» qui vise à récompenser les initiatives les plus innovantes en matière de promotion de la destination Burkina Faso à travers le digital.

Créé en 2004, le SITHO présente chaque année au public, le riche potentiel touristique, culinaire, artistique, faunique et hôtelier du Burkina Faso et de la sous-région. Il offre également aux professionnels du secteur un cadre d’échanges et de promotion de leurs produits et services.

La seconde communication est relative à l’inauguration du Mausolée Thomas SANKARA et ses douze (12) compagnons, prévue le 17 mai 2025 à Ouagadougou.

Ce Mausolée, situé sur le site du Mémorial Thomas SANKARA, a été lancé en 2024 comme première infrastructure d’envergure. Son inauguration le 17 mai 2025 fait référence au 17 mai 1983, en souvenir du déclenchement de la Révolution démocratique et populaire.

Le Mausolée va contribuer à la sauvegarde, la préservation et la promotion de l’héritage politique du Père de la Révolution d’août 1983 au Burkina Faso ainsi qu’au renforcement de l’offre infrastructurelle du site du Mémorial Isidore Noël Thomas SANKARA.

La cérémonie d’inauguration est placée sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, Chef de l’Etat.

Au cours de cette inauguration, il est prévu également le lancement officiel de la campagne de collecte de fonds pour la réalisation des infrastructures du mémorial.

L’inauguration du Mausolée sera précédée par le baptême d’une douzaine de rues dans la ville de Ouagadougou, aux noms des douze (12) compagnons du Capitaine Thomas SANKARA.

II 3 Le ministre de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 1re édition de la Semaine de reconnaissance de l’élève envers l’enseignant (SRE), prévue du 30 avril au 06 mai 2025 sur l’étendue du territoire national.

Placée sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, cette 1re édition de la Semaine de reconnaissance de l’élève envers l’enseignant se tiendra sous le thème « Hommage à l’enseignant(e), cheville ouvrière de mon éducation et de ma formation ».

La SRE vise à créer au profit de l’élève, de l’étudiant ou de tout bénéficiaire d’enseignement, d’éducation ou de formation, un cadre institutionnel de gratitude envers l’enseignant.

Elle a également pour objectifs d’accompagner l’élève/l’étudiant dans l’organisation d’activités de nature à magnifier son enseignant, de motiver davantage les enseignants à exceller dans leur mission et de sensibiliser la communauté éducative et l’opinion sur la valeur du métier d’enseignant.

II 4 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 24e édition du Championnat de la région Ouest 2 de karaté, prévue en juin 2025 à Ouagadougou.

L’organisation du « Championnat de la région Ouest 2 de Karaté » qui est une compétition tournante vise à booster la pratique de cet art martial et surtout à permettre aux karatékas de représenter honorablement la région Ouest 2 dans les compétitions aux plans africain et mondial.

Notre pays accueillera pour la quatrième fois, l’organisation de cet évènement qui est une tribune d’expression et d’intégration de la jeunesse sportive africaine. L’organisation de la compétition permettra au Burkina Faso de renforcer son rayonnement international, d’une part et d’offrir aux compétiteurs burkinabè les meilleures conditions de préparation aux compétitions internationales majeures, d’autre part. La région Ouest 2 de karaté regroupe huit (08) pays d’Afrique de l’Ouest : le Benin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Libéria, le Niger, le Nigeria et le Togo.

III  NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

-Monsieur Yves Borèma BADO, Officier, est nommé Directeur général de l’Economat des Forces de défense et des Forces de sécurité.

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

-Monsieur Boukaré KINDA, Mle 220 662 K, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-Monsieur Dramane BAGAYA, Mle 111 295 M, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-Monsieur Ditierissé HIE, Mle 117 002 W, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-Monsieur Braïma DIARRA, Mle 32 646 P, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PC, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-Madame Angèle BENGALY/DRABO, Mle 97 425 U, Administrateur civil, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

-Monsieur Saïdou SAOURA, Mle 97 432 U, Administrateur civil, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-Madame Yabyiri Rosine Ernestine TAPSOBA/KONKOBO, Mle 74 720 V, Administrateur civil, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

-Monsieur Amidou SORE, Mle 23 665 K, Administrateur civil, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-Monsieur Pego Abdoul Moumouni SONDE, Mle 97 435 E, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-Monsieur Athanase SALOU, Mle 233 896 T, Professeur certifié des collèges d’enseignement général, 2ème classe, 6e échelon, est nommé Chargé de mission ;

-Monsieur Mwin-nog-ti Luc HIEN, Mle 220 655 K, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé de mission.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

-Monsieur Wahab KABORE, Mle 248 245 J, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, classe I3, 3e échelon, est nommé Chef de département du suivi et de l’évaluation des politiques du secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique au Secrétariat permanent de la Coordination des politiques sectorielles agricoles (SP/CPSA) ;

-Madame Weta Estelle ZOUNGRANA/KOITA, Mle 264 393 G, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Chargé d’études ;

-Monsieur Suyelebebâarè Cyrille YPALE KPODA, Mle 245 046 V, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chargé d’études ;

-Monsieur Honoré ONADJA, Mle 263 281 U, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Sud ;

-Monsieur Issa PABGO, Mle 232 029 P, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Boulgou.

D AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

-Monsieur Vla Issa SANOGO, Officier, est nommé Directeur général de Faso transit et logistique ;

-Monsieur Sidnoma Patrick YAMEOGO, Mle 49 337 G, Inspecteur divisionnaire des douanes, catégorie 1A, grade terminal, 2e échelon, est nommé Directeur de l’Ecole nationale des douanes à l’Institut des finances publiques du Burkina ;

-Monsieur Aimé Innocent Missida KABORE, Mle 104 262 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Conseil supérieur de la communication (CSC).

E AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

-Monsieur Cheick Mohamed NANA, Officier, est nommé Directeur de la coordination des opérations de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM).

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

-Monsieur Wendyam Achille KABORE, Mle 220 315 R, Journaliste, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse de la Commission nationale des Droits humains (CNDH) ;

-Monsieur Dékoupoko SOME, Mle 245 193 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de la Cour des Comptes ;

-Monsieur Pascal DABIRE, Mle 59 939 A, est nommé au Grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire major, pour compter du 24 juillet 2024 ;

-Monsieur Seydou Honoré OUATTARA, Mle 98 063 D, est nommé au Grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, pour compter du 08 juin 2024.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées au Grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, pour compter du 27 juillet 2024 :

-Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 92 665 K ;

-Monsieur Madi DABILGOU, Mle 88 349 R ;

-Monsieur Boubacar SAWADOGO, Mle 240 034 V ;

-Monsieur Oumar DEMI, Mle 240 037 C ;

-Monsieur Arouna SONDE, Mle 92 656 K.

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

-Monsieur Joseph SAWADOGO, Mle 47 550 P, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Chargé de mission ;

-Madame Germaine KABORE/TENKODOGO, Mle 43 413 U, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 13e échelon, est nommée Conseiller technique ;

-Madame Odette DIASSO/SAMA, Mle 45 491 J, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

-Madame Kaliké LINKONE/ZOMBRA, Mle 27 358 S, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Inspecteur technique des services

-Monsieur Charles SOUREWEMA, Mle 55 528 W, Professeur certifié des lycées et collègues, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-Madame Marie Florence OUARE/OUEDRAOGO, Mle 22 014 W, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 15e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

-Monsieur Moumouni TAMINY, Mle 53 512 D, Inspecteur général de l’éducation de la petite enfance, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-Madame Isabelle Hadissa KABORE/SALAMBERE, Mle 40 618 K, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Inspecteur technique des services.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

-de l’Ecole nationale de formation agricole de Matourkou (ENAFA de Matourkou) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

-de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) et de la société pharmaceutique PROPHARM au titre du ministère de l’Economie et des finances ;

-du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale ;

-de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;

-du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de la société pharmaceutique PROPHARM et du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF).

A MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Adama COULIBALY, Mle 243 151 B, Technicien supérieur en pédologie, Administrateur représentant les stagiaires de l’Ecole nationale de formation agricole de Matourkou (ENAFA de Matourkou) pour la durée de son mandat de Délégué général, en remplacement de Monsieur Saonabateryan SOME.

B MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Abdoulaye SANKARA, Mle 229 502 B, Ingénieur statisticien, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la société pharmaceutique PROPHARM pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-Monsieur Somozéma Hilaire KY, Mle 51 936 E, Inspecteur divisionnaire des douanes ;

-Monsieur Bangani COMBARI, Mle 51 181 R, Inspecteur des impôts.

Au titre du ministère de la Santé :

-Monsieur Pabgouam Salifou ZONGO, Mle 231 432 Y, Pharmacien spécialisé en économie de la santé et de développement international.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

-Madame Sanata PAKOTOGO/BAMBA, Mle 110 982 C, Professeur titulaire.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

-Monsieur Djiswéné Roger RAMDE, Mle 343 473 H, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LA CAISSE DES DEPOTS ET D’INVESTISSEMENTS DU BURKINA FASO (CDI-BF)

-Monsieur Alain SIRI, Mle 56 696 T, Economiste chargé de recherche ;

-Monsieur Bétio Patrice NEDIOULA, Mle 91 261 J, Inspecteur du trésor.

Le troisième décret nomme Monsieur Alain SIRI, Mle 56 696 T, Economiste chargé de recherche, Président du Conseil d’administration de la société pharmaceutique PROPHARM pour un premier mandat de trois (03) ans.

C MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-Monsieur Vieux Abdoul Rachid SOULAMA, Mle 58 436 H, Administrateur des services financiers, en remplacement de Madame Windemi Pauline TOE/SABA.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

-Monsieur Zoubéré TINTO, Mle 97 535 N, Ingénieur d’élevage et de santé animale, en remplacement de Madame Sidpayété Roseline Thérèse NANA, appelée à d’autres fonctions ;

-Madame Weta Estelle ZOUNGRANA/KOITA, Mle 264 393 G, Ingénieur en agriculture, en remplacement de Madame Windpouiré Odile MANDE, appelée à d’autres fonctions.

Le second décret nomme Monsieur Vieux Abdoul Rachid SOULAMA, Mle 58 436 H, Administrateur des services financiers, Président du Conseil d’administration du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Pindabamba NABALOUM, Mle 55 749 L, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour une dernière période de trois (03) ans.

E MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Guy COULIBALY, Agriculteur spécialisé dans la production des arbres fruitiers et forestiers à la Confédération paysanne du Faso, Administrateur représentant les organisations professionnelles de producteurs agricoles au Conseil d’administration du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

                                                              Le Porte-parole du Gouvernement,

                                                                   Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO,

                                                                    Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Burkina : Le Gouvernement déjoue un nouveau complot

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Le ministre burkinabè de la sécurité Mahamadou Sana pendant son intervention au JT de la RTB

Dans une intervention au JT de 20 h de ce 21 avril, Mahamadou Sana, ministre burkinabè de la Sécurité, a indiqué qu’une tentative de coup d’Etat avait été déjoué par les services de renseignement. Selon la Déclaration du ministre Sana, les auteurs de cette tentative de putsch projetaient un assaut sur la Présidence du Faso à la date du 16 avril dernier mais que grâce aux dénonciations préventives des éléments contactés pour la «basse besogne» le projet a été découvert à temps. Ainsi, le cerveau un certain Barry est en fuite.

Le ministre burkinabè de la sécurité Mahamadou Sana pendant son intervention au JT de la RTB

Le «centre d’opérations pour déstabiliser» ainsi  le Burkina Faso est basé à Abidjan, en Côte d’Ivoire, selon la Déclaration du ministre de la sécurité, Mahamadou Sana.

Burkina Demain

Tarfila : 48 heures de fête en l’honneur de Sa Majesté Yaancoufa Toonto II

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Les 19 et 20 avril derniers ont été des jours exceptionnels pour le village de Tarfila, localité située à environ 7 km de Banfora, chef-lieu des Cascades. La population était en fête ces 48 heures durant à compter de samedi 19 avril jusqu’au lendemain dimanche. Ensemble et motivés par le slogan  »Unité et vision d’avenir », les filles et fils de Tarfila se sont vivement mobilisés autour de sa Majesté, Chef de village afin de lui rendre un vibrant hommage digne du rang du cercle des Majestés.

Précédemment connu à l’état civil sous le nom d’Adama Héma et aussi depuis son intronisation le 11 août dernier, il a désormais hérité le titre de «sa Majesté Yaancoufa Toonto II», conformément à l’ordre de succession dans la lignée royale. Selon la coutume, en de pareilles circonstances, un conseil de Sages garants de la tradition, est exclusivement habilité à prendre part au choix de la dénomination du règne du chef.

Donc, à partir de ce dimanche 20 avril, le Chef de village est désormais identifié sous le nom de sa «Majesté Yaancoufa Toonto II».

Présence de sa Majesté Fadouga II de Banfora

Cette nouvelle fut ovationnée par l’ensemble de la population présente à ladite cérémonie. Au nombre des invités figuraient sa Majesté Fadouga II, chef de canton de Banfora, le chef de Bounouna, de Flantama, de Diarabakoko, de Toungouena etc.

Aussi, des autorités militaires et paramilitaires, des autorités administratives dont le Président de la Délégation Spéciale, représenté, ont accordé du prix à cette instance solennelle. Des membres de la confrérie des Dozos n’étaient pas en reste. Ceux-ci ont agrémenté les airs par leurs traditionnels tirs intermittents.

Exhortation de Sa Majesté Yaancoufa Toonto II à l’unité

Sa Majesté Yaancoufa Toonto II était à l’honneur au cours de ces 48 heures de festivités

«Je voudrais commencer par saluer toutes les autorités communales et départementales. Mes salutations sont aussi adressées aux Chefs de canton et aux chefs de village invités qui ont effectué le déplacement pour nous accompagner. Nous allons également saluer les notabilités coutumières et religieuses, les filles et fils de Tarfila ainsi que toute les personnes qui y habitent. Concernant cette fête, c’est une initiative venant de la part de la population de Tarfila elle-même. Cela témoigne qu’elle tient à cœur leur village.  Certes, des difficultés n’ont pas manqué. Cependant, j’invite les uns et les autres à faire preuve d’abnégation et du don de soi car les lendemains sont beaucoup plus prometteurs. Mais vu l’engouement que l’organisation de cette fête a suscité aujourd’hui, cela signifie qu’à un moment, les filles et fils de Tarfila se sont levés et ont décidé de prendre leur destinée en main pour que Tarfila connaisse le développement. Alors, nous prions Dieu pour que nous puissions rester toujours unis pour un avenir», a exhorté Sa Majesté Yaancoufa Toonto II.

«Forum de relance» réunissant tous les filles et fils de Tarfila

Par ailleurs, un grand forum réunissant tous les filles et fils de Tarfila, s’est tenu le samedi 19 avril dans l’espace de l’école primaire. Ainsi, ce forum, 5ème du genre, intervenu après 4 autres fora, a permis de toucher du doigt les réalités que vivent les populations de Tarfila.

Tenu sous l’égide de la continuité, ce forum a tout simplement été dénommé «Forum de relance». De surcroît, c’est un forum qui a rassemblé tous les filles et fils du village afin qu’ils aient la même vision de développement et sachent comment trouver les voies et moyens propices. Selon sa Majesté Yaancoufa Toonto II, ce forum a eu un mérite inestimable car il a semé une valeur qualitative et très appréciée. En outre, dans ce forum, deux communications ont été portées à l’ordre du jour à travers un chronogramme bien détaillé. Il s’est agi des thèmes de panels sur les «opportunités pour l’employabilité des jeunes » et la «Cohésion sociale et paix, facteurs de développement économique et social».

Plusieurs recommandations formulées

A l’issue des travaux de réflexion menés par l’ensemble des participants au forum, plusieurs recommandations ont été formulées à l’endroit de la Délégation Spéciale de Banfora, de la Préfecture, des services d’urbanisme, de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), de la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL), des services déconcentrés et les projets et les programmes et aussi de la population.

Au total, 13 recommandations ont été formulées, à savoir entre autres :

-Développer les formations professionnelles des jeunes dans les filières d’élevage, de maraîchage, de la pisciculture et de l’apiculture avec l’appui des services techniques y afférents.

-Développer des activités de transformation et de séchage pour les femmes avec l’appui des projets et programmes et des collectivités locales et le secteur privé. Faire le plaidoyer auprès de la SONABEL pour l’extension de l’électrification de tous les quartiers de Tarfila.

-Engager des démarches auprès de l’ONEA pour l’obtention des branchements d’eau potable dans le village de Tarfila. Engager la population pour la finalisation de la classe en cours de construction à l’école primaire de Tarfila.

-Faciliter l’organisation des jeunes en coopératives ou associatives pour l’accès au financement.

– Plaider pour la réhabilitation de la plaine de Tarfila en lien avec l’offensive agricole de la vision du Chef de l’État. Le comité d’organisation s’engage par ailleurs à approfondir les réflexions pour l’institutionnalisation du forum et de la fête du village de Tarfila. Ce sont là quelques recommandations parmi tant d’autres.

Un fonds collecté sur place pour les FDS et VDP

Dans l’ensemble la cérémonie fut couronnée d’un grand succès. Enfin, la cérémonie fut couronnée d’un grand succès car des filles et fils de Tarfila, venus d’horizons divers, s’y sont vraiment investis afin de marcher ensemble dans la même direction. En rappel, pour témoigner de leur engagement patriotique, ces valeureux filles et fils de Tarfila ont procédé à un lever de fonds afin de soutenir nos FDS et VDP qui sont allés au front depuis plusieurs mois, loin de leurs familles respectives. La somme de cent soixante six mille FCFA a été collectée et versée au Fonds de soutien patriotique au nom de la Population de Tarfila.

Diverses prestations musicales, Tournoi de maracana

L’édition 2025 de Tarfila en fête a connu son apothéose car plusieurs artistes dont des balafonistes, des cantatrices, des slameurs et bien d’autres y ont mis du sien pour adoucir les mœurs. Les stands d’exposition des produits locaux ont été visités par un grand nombre de visiteurs.

Ainsi, un match de gala suivi de la finale du tournoi de maracana de sa Majesté Yaancoufa Toonto II, Chef de village de Tarfila, a clos en beauté la soirée du dimanche. Cette finale du tournoi maracana qui a opposé les deux formations dont Athlético et Flantama s’est soldée par des séances de tirs aux buts. À la fin du match, c’est l’équipe de l’ Athlético qui a remporté la victoire et par conséquent s’est emparée du butin, le trophée de sa Majesté Yaancoufa Toonto II et aussi une enveloppe contenant un montant en espèce.

Soumaila Soma, Banfora

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 16 avril 2025

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D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 16 avril 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 39 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Agence Faso abattoirs.

L’adoption de ce décret permet à l’Agence Faso abattoirs de disposer de textes  règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au  décret n°2014-614/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère économique.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret portant déclaration d’utilité publique urgente, le projet de construction d’une Unité de formation et de recherche en sciences et techniques (UFR/ST) au Centre universitaire (CU) de Dori et d’une cité universitaire à Dori.

Dans le cadre de ces projets de construction, un site d’environ cent (100) ha a été identifié dans la commune de Dori et l’étude d’impact environnemental finalisée depuis décembre 2021. Cependant, des difficultés liées à la mobilisation foncière et à la situation sécuritaire n’ont pas permis le démarrage effectif des travaux à ce jour.

La réalisation des travaux ne pouvant se faire sans la libération de l’emprise du site par les personnes affectées, la mise en œuvre d’une procédure urgente en matière d’expropriation s’avère nécessaire.

Ce décret vise à déclarer d’utilité publique urgente, le projet de construction de cette Unité de formation et de recherche en sciences et techniques et de la cité universitaire à Dori. Il permettra la mobilisation diligente du foncier d’une part, et le respect des engagements vis-à-vis des partenaires à travers l’érection des ouvrages prévus, d’autre part.

L’adoption de ce décret permet de déclarer d’utilité publique urgente, le projet de construction de l’Unité de formation et de recherche en sciences et techniques au Centre universitaire de Dori et d’une cité universitaire à Dori en vue de la  libération de l’emprise du site.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutement sur concours professionnels et directs au profit de la Police nationale, au titre de l’année 2025.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de vingt (20) Commissaires de police et de soixante (60) Officiers de police, pour les concours professionnels ainsi que le recrutement de dix (10) Commissaires de police avec des qualifications spécifiques, de dix (10) Officiers de police avec  des qualifications spécifiques et de deux mille (2000) Sous-Officiers de police dont 50 mécaniciens et 50 de sexe féminin, pour les concours directs.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques au titre de l’année 2025 du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions.

Ces projets spécifiques s’inscrivent dans la dynamique de reconquête du territoire national à travers la réinstallation progressive des juridictions dans leurs sièges. Ils participent également au renforcement des juridictions en  moyens matériels afin d’accélérer le traitement des dossiers.

Ces projets spécifiques concernent :

– les travaux de réhabilitation du Tribunal de grande instance (TGI) de Nouna ;

– les travaux de réhabilitation de la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Nouna ;

– la réalisation des études architecturales et techniques pour les travaux de réhabilitation des Tribunaux de grande instance de Bogandé et de Tougan ;

– l’acquisition d’imprimantes au profit des juridictions.

Le coût global de ces projets spécifiques s’élève à quatre cent soixante-seize millions trois cent soixante-neuf mille sept cent quarante-huit (476 369 748) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a examiné un projet de loi portant règlementation de l’exercice du métier de laboratoire du bâtiment et des travaux publics au Burkina Faso.

La Zatu n°AN VII-0044/FP/PRES du 23 juillet 1990 accorde au Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) un monopole des activités d’études et de contrôles géotechniques ainsi que de contrôles techniques en vue de la garantie décennale.

Ce projet de loi vise l’ouverture de certaines activités du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics, tout en préservant la qualité des prestations.

Cette réforme est motivée par la faible capacité opérationnelle du LNBTP qui n’arrive pas à répondre à la demande et à faire face aux différentes sollicitations dans les délais contractuels requis. Elle permettra d’accompagner efficacement le Gouvernement dans la réalisation des projets structurants.

L’innovation majeure de ce projet de loi est l’ouverture des activités de laboratoire aux acteurs du secteur privé par l’institution d’agréments techniques.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

II COMMUNICATIONS ORALES                   

II 1 Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :

– une communication relative à la participation du Burkina Faso à un atelier régional sur l’échange d’informations et la coopération en matière de sécurité nucléaire pour l’Afrique de l’Ouest organisé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), prévu du 06 au 08 mai 2025 à Cotonou, au Bénin.

Cet atelier regroupe les Douanes de la sous-région. Il vise à relever les défis régionaux dans la lutte contre le trafic illicite et les activités non autorisées impliquant des matières nucléaires et radioactives qui échappent au contrôle réglementaire.

– une communication relative à la participation du Burkina Faso à la réunion des Directeurs généraux des douanes de la Confédération des Etats du Sahel (AES), du 15 au 16 mai 2025 à Bamako au Mali, précédée de la réunion des experts des administrations des Douanes des pays de la Confédération, prévue du 13 au 14 mai 2025.

La réunion des experts porte notamment sur l’état de mise en œuvre des recommandations de la dernière réunion des Directeurs généraux des Douanes, tenue le 26 septembre 2024 à Lomé au Togo et l’analyse des orientations de la rencontre des ministres de la Confédération AES, en matière d’harmonisation des textes juridiques devant régir la libre circulation des personnes et des biens.

– une communication relative au bilan de la mise en œuvre en 2024 et à la situation d’exécution au premier trimestre de l’année 2025 du Fonds de soutien patriotique (FSP).

Au 31 décembre 2024, le montant des ressources collectées au profit du FSP s’élève à 175 685 084 312 F CFA contre 99 039 035 500 F CFA en 2023, soit une progression de 77,39 %.

En termes de dépenses, les ressources mobilisées ont permis non seulement de prendre en charge les dépenses de fonctionnement de la Brigade des Volontaires pour la défense de la Patrie (BVDP), mais également de contribuer efficacement au renforcement de la dotation des forces combattantes en équipements individuels et collectifs. Pour ces dépenses, un montant de 150 000 000 000 F CFA a été débloqué avec des paiements effectués à hauteur de 145 834 956 114 F CFA, soit un taux d’exécution de 97,22%.

Les performances réalisées au premier trimestre de l’année 2025 par le FSP restent dans les mêmes tendances que celles enregistrées à la même période en 2024. Ce sont 33 031 991 476 F CFA qui ont été mobilisés, soit une progression de 6,55% par rapport à la même période en 2024. Les dépenses exécutées sur la période s’élèvent à 25 124 700 000 F CFA, soit un taux d’engagement de 76,87%.

Le Conseil félicite tous les acteurs pour ces résultats encourageants. Il invite les ministres concernés à mettre en œuvre les actions envisagées pour optimiser la collecte et à veiller à une gestion plus efficace du Fonds.

II 2 Le ministre de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 1ère édition du Salon des métiers, de l’orientation scolaire et professionnelle (SAMOSP) prévue du 02 au 04 mai 2025 sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

La 1ère édition du SAMOSP est placée sous le thème «Défis de l’industrialisation et de l’autosuffisance alimentaire au Burkina Faso : dans quels métiers former pour y répondre ? ».

Le choix de ce thème vise à permettre aux structures de formation d’être en phase avec les nouvelles ambitions de notre pays.

Ce salon est organisé par Burkina Suudu Bawdè (BSB), la Maison des compétences du Burkina. Il vise à informer et à sensibiliser particulièrement la jeunesse sur les possibilités de formation professionnelle afin de lui offrir des perspectives concrètes d’insertion professionnelle.

Pour cette 1ère édition du SAMOSP, des panels thématiques sur les métiers et l’orientation professionnelle, des séances de coaching destinés aux apprenants, élèves, étudiants et demandeurs d’emplois ainsi que des partenariats entre écoles et entreprises sont prévus, l’ambition étant de favoriser l’accueil et l’accompagnement des jeunes vers une insertion professionnelle réussie.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Hamadé OUEDRAOGO, Mle 87 299 M, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence Faso abattoirs.

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

– Monsieur Paul YAMEOGO, Mle 39 656 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Directeur du cadastre ;

– Monsieur Inoussa OUEDRAOGO, Mle 59 861 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Conseiller fiscal de Bagrépôle ;

– Monsieur Windlassida Dénis TIEMTORE, Mle 334 206 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Ziro ;

– Monsieur Eric OUEDRAOGO, Mle 294 312 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Trésorier provincial du Sanguié.

C AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Bénéwindé SANKARA, Mle 119 404 P, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e grade, 3e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Cheik Hamed DOUSSA, Mle 217 563 T, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e classe, 2e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Madame Fenhaï Maïmouna TRAORE/KARAMA, Mle 326 916 N, Attaché en études et analyses, 2e classe, 5e échelon, est nommée Chargée de mission ;

– Monsieur Augustin SAWADOGO, Officier, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;

– Monsieur Abdel Kabir Saidou SAWADOGO, Officier, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM).

D AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE  L’EXTERIEUR

– Madame Eliélé Nadine TRAORE/BAZIE, Mle 105 152 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Chargée de mission ;

– Madame Mariame FOFANA, Mle 59 731 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 13e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 029 «Coopération multilatérale » cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de la coopération multilatérale ;

– Monsieur Tobignaré Jacques GOUBA, Mle 200 455 P, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la promotion de l’expertise nationale ;

– Monsieur Balebyan Bruno TIGNEGRE, Mle 212 444 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Premier conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Addis-Abeba (Ethiopie).

E AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Tégawendé Alfred SIMPORE, Mle 52 964 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Responsable du Programme 042, « Ressources humaines de l’administration publique », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la Fonction publique ;

– Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 216 826 K, Inspecteur du travail, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale de l’Est.

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Issaka SALGO, Mle 381 961 E, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Loroum ;

– Monsieur Loukoumane BADOLO, Mle 382 014 W, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Kouritenga.

G AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

– Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice de la santé et de la famille ;

– Monsieur Mahamadi TASSEMBEDO, Mle 118 892 W, Médecin, catégorie PC, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la santé communautaire ;

– Monsieur Doumapoulè Vincent BATIENE, Mle 208 196 J, Médecin épidémiologiste et biostatisticien, catégorie PA, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Secrétaire technique des réformes sur le financement de la santé ;

– Madame Mariam SAWADOGO/BAGAYA, Mle 273 066 D, Pharmacien spécialiste, catégorie P, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice de la médecine traditionnelle et alternative ;

– Monsieur Issa KONATE, Mle 245 650 H, Médecin de santé publique, catégorie P, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de la santé des Hauts-Bassins.

H AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

– Monsieur Eric BASSOLE, Mle 119 816 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur général du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

I AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

– Monsieur Tidiane NIKIEMA, Mle 203 320 V, Ingénieur du génie rural, 1 ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur général des Infrastructures hydrauliques ;

– Monsieur Séré Khironlalimi Félix SOU, Mle 289 075 W, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur du développement des infrastructures hydrauliques à la Direction générale des Infrastructures hydrauliques.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de la Société Faso Transit et Logistique (FTL) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;

– de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de la Société Faso Transit et Logistique (FTL).

A MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société Faso Transit et Logistique (FTL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

– Monsieur Mamadou SERE, Mle 39 652 W, Inspecteur des impôts ;

– Monsieur Moumouni Guillaume MOUMWE, Mle 49 351 C, Inspecteur principal des douanes.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :

– Monsieur Joanny Blaise ONADJA, Officier.

Au titre du ministère de la Sécurité :

– Monsieur Jean Claude BASSOLE, Mle 111 477 S, Commissaire principal de police.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Alassane NIKIEMA, Mle 03 010 400 225 006 759, Administrateur d’entreprise.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Abou TRAORE, Mle 117 567 H, Inspecteur de l’environnement.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :

– Monsieur Laurent Wendinmi KABRE, Mle 241 883 P, Ingénieur de conception en géologie et mines.

Le second décret nomme Monsieur Mamadou SERE, Mle 39 652 W, Inspecteur des impôts, Président du Conseil d’administration de la Société Faso Transit et Logistique (FTL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Abdoulaye KIENDREBEOGO, Mle 00 00 012, Spécialiste en passation des marchés, Administrateur représentant le personnel de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement,

 

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO,

Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

COSDA : La Coordination nationale sera installée ce jeudi 17 avril à Ouaga

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Des responsables internationaux et nationaux ainsi que des directeurs thématiques nationaux posant pour la postérité

En séjour au Burkina Faso, dans le cadre de l’installation officielle de la coordination nationale Burkina Faso de la Coalition des organisations de la société civile pour le développement en Afrique (COSDA), le président international de la COSDA Ousmane Youssouf Gueye, a animé ce mercredi 16 avril 2025 à Ouagadougou, une conférence de presse ; avec à ses côtés le vice-président international Inoussa Saré, la coordonnatrice pays Burkina Faso Kadidia Victoria Diessongo/Nacoulma ; la secrétaire général Binta Sao et les directeurs thématiques nationaux.

Les conférenciers de la COSDA face à la presse ce mercredi 16 avril 2025 à Ouagadougou

«J’ai tenu à animer la présente conférence de presse, aux fins de partager avec vous et grâce à vous, partager avec l’opinion nationale et international, ce que c’est que la COSDA, sa création, son organisation, son fonctionnement, ainsi que ses perspectives».

Le président international de la COSDA Ousmane Youssouf Gueye se prêtant aux préoccupations des journalistes

C’est par ces termes que Ousmane Youssouf Gueye, Président du Conseil exécutif de la Coalition des organisations de la société civile pour le développement en Afrique (COSDA), a décliné les objectifs de la conférence de presse animée ce mercredi 16 avril 2025 à Ouagadougou.

La conférence a été animée dans le cadre du séjour au Burkina Faso du Président International de la COSDA, qui a fait le déplacement de Ouagadougou pour assister à l’installation officielle de la coordination nationale Pays de l’organisation prévue pour ce 17 avril 2025 à Ouagadougou.

Coordination Burkina Faso, première Coordination Pays mise sur pied

La coordonnatrice pays Burkina Faso Kadidia Victoria Diessongo/Nacoulma, a décliné les conditions d’adhésion

La coordination Burkina Faso est la première à être mise sur pied et sera donc également la première à être officiellement installée. Et ce sera ce jeudi 17 avril 2025 dans l’arrondissement 11, plus précisément au siège de RENAIDS à 15 h.

«Notre coordination a été mise en place en août 2024. Pour y adhérer, il faut être une organisation de la société civile engagée pour le développement reconnue officiellement ; faire la demande et payer les droits d’adhésion qui sont de 10 000 F CFA», a précisé la coordonnatrice pays Burkina Faso Kadidia Victoria Diessongo/Nacoulma.

«Accompagner nos pays pour la paix, la sécurité et le développement»

Portée sur les fonts baptismaux les 18 et 19 juillet 2024 à Nouakchott au cours d’un congrès constitutif, la COSDA est un regroupement des organisations de la société civile engagées pour le développement de l’Afrique, par la culture de la paix, la promotion et le soutien à l’intégration africaine, la promotion des droits humains et la justice, la lutte contre le changement climatique.

«En tant que détentrices du pouvoir de veille et d’interpellation, mais aussi, en tant que catalyseurs du développement endogène et forces de pression et de plaidoyer, ces organisations ont un rôle majeur à jouer dans la transformation actuelle du continent. A ce titre, notre rôle, c’est d’accompagner nos pays face aux défis de paix, de sécurité, de développement. Comme tout le monde le sait, sans paix et sécurité, il n’y a pas de développement», a soutenu le Président international de la COSDA.

«La COSDA adhérente des principes et idéaux de l’UA »

Selon le président du Conseil exécutif Gueye, la «COSDA se veut une organisation internationale inter-africaine non gouvernementale. Elle «adhère aux principes et idéaux de l’Union Africaine, des organisation sous- régionales d’intégration, ou des organisation reconnues comme telles auprès de quoi, elle agit par accréditation de ses représentations».

La COSDA intervient dans plusieurs secteurs de développement dont l’agriculture, l’élevage, les droits des femmes, de l’enfant, l’environnement, le commerce, les technologies de l’information et de la communication, la culture de la paix. Et pour une meilleure intervention sur ces différents secteurs, la chaque Coordination nationale COSDA dispose de directeurs thématiques.

Martin Philippe

Burkina Demain