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Les parties prenantes s’entendent pour faire pression en faveur d’une mise en œuvre accélérée alors que l’examen à mi-parcours du PIDA suscite un engagement à l’action

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Dans le cadre d’un mouvement important vers la poursuite de la mise en œuvre des projets du PIDA, des parties prenantes de toute l’Afrique se sont réunies à Addis-Abeba pour un atelier qui s’est tenu du 25 au 27 février 2025. L’atelier s’est conclu par un engagement commun à accélérer la mise en œuvre de projets d’infrastructure stratégiques, à attirer des investissements et à créer des synergies et une collaboration entre les divers secteurs concernés.

  »Addis-Abeba – Ethiopie : Le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), une initiative essentielle visant à débloquer la croissance durable et lintégration à travers le continent grâce au développement des infrastructures, a continué de jouer un rôle crucial dans l’élaboration des politiques et lorientation du développement stratégique.

Dans le cadre d’un mouvement important vers la poursuite de la mise en œuvre des projets du PIDA, des parties prenantes de toute l’Afrique se sont réunies à Addis-Abeba pour un atelier qui s’est tenu du 25 au 27 février 2025. L’atelier s’est conclu par un engagement commun à accélérer la mise en œuvre de projets d’infrastructure stratégiques, à attirer des investissements et à créer des synergies et une collaboration entre les divers secteurs concernés.

L’atelier a été une plate-forme importante pour examiner les progrès et l’impact du Projet d’appui à la mise en œuvre du PIDA (PISP), une initiative de 7 millions de dollars financée  par la Banque africaine de développement (BAD). Le PISP joue un rôle essentiel dans l’avancement de la deuxième phase du PIDA (2021-2030) du PIDA (PIDA PAP II), par le biais du renforcement des capacités techniques. Le PISP a soutenu la mise en œuvre des projets PIDA PAP II en renforçant les capacités techniques de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) et de la Commission de l’Union africaine (CUA). Ouvrant officiellement l’atelier, le directeur des infrastructures et de l’énergie de l’Union africaine, le Dr Kamugisha Kazaura, a souligné l’importance de la collaboration et de l’expertise pour faire avancer le programme du PIDA. « Cet atelier est l’occasion d’exploiter notre expertise collective, de favoriser la collaboration et d’accélérer la mise en œuvre des projets du PAP II du PIDA à l’approche de l’examen à mi-parcours du PAP II. » Il a en outre souligné : « Le moment est venu de s’engager pleinement, de tirer parti de l’expertise disponible et d’accélérer la préparation et la mise en œuvre du PIDA PAP II.».

Engagement à accélérer la mise en œuvre en vue de lexamen à mi-parcours du PIDA

Le PIDA PAP II est un portefeuille de 69 projets, dont 18 dans les domaines de l’énergie, 11 dans les TIC, 25 dans les transports et 15 dans l’eau, priorisés et adoptés par les chefs d’État de l’Union africaine en février 2021. L’examen à mi-parcours évaluera les progrès accomplis jusqu’à présent dans la mise en œuvre et formulera des recommandations en vue d’accélérer l’exécution tout en s’attaquant aux goulets d’étranglement identifiés.

Afin d’améliorer encore l’efficacité du mécanisme de prestation de services du PIDA, l’AUDA-NEPAD renforce le pool de services d’experts (ESP) en intégrant des compétences sectorielles supplémentaires, en particulier dans les domaines du transport et de la logistique. Cela permettra de s’assurer que les critères de sélection des projets donnent la priorité aux projets à fort impact et à haut niveau de préparation, accélérant ainsi leur transition de la préparation à l’exécution.

Depuis son lancement en novembre 2024, le pool s’est concentré sur l’amélioration de la préparation des projets à un stade précoce grâce à un solide pipeline de projets viables.

Une approche méthodologique détaillée pour l’examen préalable et l’évaluation de ces projets a été discutée. L’ESP se concentre sur la préparation précoce des projets, en travaillant sur des projets sélectionnés à partir d’une liste initiale de 20 initiatives PIDA PAP II, qui ont été présentées aux communautés économiques régionales (CER) au cours de l’atelier.

Cet exercice devrait permettre d’améliorer la mise en œuvre des projets du PIDA en tirant parti des possibilités de financement disponibles. Selon Yones Touitha, qui s’exprimait au nom du Directeur Amine Idriss Adoum, Directeur de l’Industrialisation, des Infrastructures et de l’Intégration Economique à l’AUDA-NEPAD, lors de l’ouverture de l’atelier.

Afin d’assurer une plus grande responsabilisation et une plus grande transparence dans la mise en œuvre, l’AUDA-NEPAD établira un tableau de bord numérique en temps réel qui suivra l’avancement des projets, les déficits de financement et les goulets d’étranglement dans les projets PIDA PAP II.

Cette initiative offrira un accès libre mécanisme de rapport pour les parties prenantes, facilitant la prise de décision fondée sur des données probantes et accélérant l’exécution du projet.

Un aspect important de l’atelier a également été marqué par des discussions sur la manière d’assurer la durabilité du programme PISP et d’élargir son soutien pour inclure le renforcement des capacités des communautés économiques régionales (CER). Cette demande a été formulée au cours des discussions ainsi que lors d’autres réunions tenues précédemment, y compris la réunion du comité directeur du PIDA. « Le renforcement des capacités des organismes régionaux sera essentiel pour maintenir la dynamique et soutenir le succès à long terme des projets PIDA », soulignent les participants.

Reconnaissant le besoin d’une expertise locale, l’AUDA-NEPAD s’efforce d’institutionnaliser des programmes décentralisés de renforcement des capacités pour les communautés économiques régionales (CER) et les agences nationales d’infrastructure. Cette approche permettra aux parties prenantes au niveau de la mise en œuvre d’acquérir les compétences et les techniques nécessaires. Cette approche permettra aux parties prenantes au niveau de la mise en œuvre d’acquérir les compétences et l’assistance technique nécessaires pour mener à bien la préparation et l’exécution des projets à un stade précoce de manière indépendante.

Mobiliser les fonds nécessaires au succès à long terme du PIDA

Compte tenu de l’important besoin de financement annuel de 16,1 milliards de dollars pour le PIDA PAP II, AUDA-NEPAD explore des cadres d’engagement structurés avec des investisseurs du secteur privé et des institutions de financement du développement (IFD). Cela comprend l’élaboration d’instruments de financement mixte et de partenariats public-privé (PPP) sur mesure qui amélioreront la bancabilité des projets et attireront des investissements à long terme dans les infrastructures.

Dans son allocution de clôture, Ibrah Wahabou, Chef de l’Unité Infrastructures de l’AUDA-NEPAD, a souligné que les efforts en cours seront encore renforcés au cours de la seconde moitié du PIDA PAP II, ce qui permettra d’accroître la mobilisation des investissements et d’accélérer la mise en œuvre. «En fin de compte, notre succès devrait être mesuré par deux facteurs :

Premièrement, l’avancement des projets et, deuxièmement, la quantité de ressources que nous avons mobilisées. L’engagement dont toutes les parties prenantes ont fait preuve aujourd’hui pour faire avancer ces projets déterminera l’impact que nous pouvons obtenir. Les participants ont également convenu que le succès continu de ces projets dépend des efforts soutenus de tous les partenaires, en particulier pour mobiliser des investissements, renforcer les capacités régionales et relever les défis à mesure qu’ils se présentent. Les efforts de l’Union africaine, en collaboration avec ses partenaires, contribuent à renforcer les capacités d’infrastructure de l’Afrique tout en contribuant aux objectifs plus larges de développement socio-économique, d’intégration régionale et de durabilité du continent. //

Pour plus dinformations :

Mme Zipporah Maubane : Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD, Chef de la communication et du plaidoyer zipporahm@nepad.org

Mme Bezayit Eyoel | Ministère de l’Infrastructure et de l’Énergie| Commission de l’Union africaine| Courriel : BezayitE@africa-union.org |

M. Gamal Eldin Ahmed A. Karrar | Agente principale de communication | Direction de l’information et de la communication, Commission de l’Union africaine | Courriel : GamalK@africa-union.org

Direction de l’information et de la communication, Commission de l’Union africaine I Courriel : DIC@africa-union.org

Site Web : www.au.int  | Addis-Abeba, Éthiopie | Suivez-nous : Facebook | Sur Twitter | Sur Instagram | Youtube »

 

BAD : Signature d’un accord de 18,4 millions d’euros avec la KfW en faveur de l’IPPF-NEPAD

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La Banque africaine de développement et la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), la banque publique allemande d’investissement et de développement, ont signé le 14 mars dernier à Abidjan, un accord portant sur une contribution de 18,4 millions d’euros au Fonds spécial du Mécanisme de financement de la préparation des projets d’infrastructure du NEPAD (IPPF-NEPAD). Communiqué.

«La Banque africaine de développement et l’Allemagne signent un accord de financement de 18,4 millions  d’euros en faveur de l’IPPF-NEPAD pour renforcer la préparation de projets d’infrastructure en Afrique

Abidjan, le 14 mars 2025 – La Banque africaine de développement et la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), la banque publique allemande d’investissement et de développement, ont signé un accord portant sur une contribution de 18,4 millions d’euros au Fonds spécial du Mécanisme de financement de la préparation des projets d’infrastructure du NEPAD (IPPF-NEPAD).

Ce financement, qui porte la contribution de la KfW à l’IPPF-NEPAD à 58,14 millions de dollars, soutiendra les efforts du Mécanisme pour atteindre ses principales priorités, notamment le deuxième plan d’action prioritaire du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA-PAP 2) jusqu’en 2030. Le fonds spécial multi-donateurs du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, hébergé par la Banque africaine de développement, est un mécanisme de préparation de projets de premier plan en Afrique, qui joue un rôle de catalyseur en fournissant une assistance technique et financière pour la préparation de projets et de programmes d’infrastructure à l’échelle régionale.

L’accord a été signé à Abidjan, en Côte d’Ivoire, par Christoph Tiskens, directeur de la KfW pour l’Afrique de l’Est et l’Union africaine, et Mike Salawou, directeur des infrastructures et du développement urbain à la Banque africaine de développement. La signature de l’accord fait suite à l’annonce par le gouvernement allemand de la reconstitution des ressources du Fonds en 2024.

M.Tiskens a salué les réalisations de l’IPPF-NEPAD : « Le Fonds spécial IPPF-NEPAD a connu un succès remarquable tout au long de l’année, démontrant des progrès significatifs dans le développement des infrastructures régionales en Afrique. Cette reconstitution vise à soutenir le développement des infrastructures en mettant l’accent sur des domaines tels que le changement climatique, le genre, l’Agenda 2063, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et plus encore sur la réalisation des Objectifs de développement durable. » Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement allemand sur son partenariat avec la Banque africaine de développement.

Pour M. Salawou, « cette reconstitution des ressources marque une étape importante dans notre partenariat de longue date avec l’Allemagne afin de faire progresser le développement et le financement des infrastructures en Afrique. Grâce à ce soutien, l’IPPF-NEPAD disposera d’une meilleure capitalisation pour intensifier et accélérer la préparation de projets d’infrastructure transfrontaliers et climato-intelligents, garantissant ainsi leur bancabilité et leur aptitude à l’investissement. »

«Il s’agit d’une étape importante dans l’accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), de l’intégration régionale et de la croissance économique. La Banque attache donc une grande importance à ce partenariat et continuera de le renforcer », a ajouté Mike Salawou.

Contact médias : Olufemi Terry, Département de la communication et des relations extérieures, courriel : media@afdb.org»

Secteur de l’énergie : Les droits du consommateur au cœur d’un panel de l’ARSE

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Photo de famille des officiels et participants à l'ouverture du panel

L’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE) a tenu son pari d’organiser le 14 mars 2025 à Ouagadougou un panel pour nourrir la réflexion et explorer les voies et moyens de renforcer les droits du consommateur dans le secteur notamment de l’énergie au Burkina. «Le panel vise à identifier les mécanismes de protection des consommateurs existants, de discuter des problématiques rencontrées par les usagers et d’explorer des pistes pour renforcer les droits des consommateurs d’électricité», a indiqué en effet dans son mot d’ouverture dudit panel le président de l’ARSE, Jean Baptiste Ky.

Une vue des membres du présidium à l’ouverture du panel de l’ARSE ce 14 mars 2025 à Ouagadougou

«Le consommateur dans le secteur de l’énergie au Burkina Faso». C’est l’intitulé du thème principal du panel initié ce 14 mars 2025 à Ouagadougou par l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE) au Burkina. Une initiative qui s’inscrit de la cadre de la Journée internationale des droits des consommateurs célébrée chaque 15 mars. Une façon pour l’ARSE de marquer son engagement à placer les droits des consommateurs au cœur de ses actions.

«Créer un cadre d’échanges et de réflexion»

Le président de l’ARSE, Jean Baptiste Ky, prononçant son allocution d’ouverture du panel consacré aux droits du consommateur du secteur de l’énergie

«L’objectif général du panel est de créer un cadre d’échanges et de réflexion sur les défis et problématiques liés à la protection des consommateurs d’électricité. De même, le panel vise à identifier les mécanismes de protection des consommateurs existants, de discuter des problématiques rencontrées par les usagers et d’explorer des pistes pour renforcer les droits des consommateurs d’électricité. Il permettra également d’écouter les consommateurs, de recueillir leurs idées et d’intégrer leurs propositions dans nos réflexions et actions», a indiqué dans son mot d’ouverture du panel le président de l’ARSE Jean Baptiste Ky.

Une vue des panélistes avec le modérateur Sanou au milieu, à sa droite M. Kagambèga et à sa gauche, Mme Somda de la SONABEL

Modéré par Zossi Kévin Sanou, secrétaire général du Conseil Burkinabè de l’Energie (CBE), le panel a connu l’intervention de 4 panélistes à savoir successivement M. Kagambèga de la Commission nationale de la concurrence ; Damba Ouoba, directeur des affaires juridiques et du contentieux de l’ARSE ; Mme Anne Marie Somda de la SONABEL et M. Dasmané Traoré, de la Ligue des consommateurs. Les communications de ces panélistes ont permis aux participants de mieux appréhender entre autres, le cadre juridique et institutionnel actuel et les réalités des droits du consommateur burkinabè de façon générale et dans le secteur de l’énergie en particulier.

Damba Ouoba, directeur des affaires juridiques et du contentieux de l’ARSE, a noté une évolution du statut du consommateur du secteur l’énergie burkinabè avec la loi 014 du 20 avril 2017

Ainsi, selon l’exposé de M. Ouoba la loi 014 du 20 avril 2017 a entraîné une évolution su statut du consommateur du secteur de l’énergie qui devient aussi acteur au même titre que les autres acteurs du secteur. Selon l’exposé de M. Kagambèga il n’y a pas de texte unique ou spécifique qui définit les droits du consommateur Burkinabè. Mais, ces droits sont définis ou protégés par un certain nombre textes ou d’institutions aussi bien au niveau national, communautaire et international.

M. Traoré de la Ligue des consommateurs a évoqué les problèmes auxquels font face les consommateurs du secteur de l’énergie dans notre pays : absence du service dans certaines localités à cause du contexte sécuritaire, les ruptures répétées de la continuité du service de l’électricité dues aux coupures ou délestages, les dommages sur les matériels électriques des consommateurs.

«La SONABEL, une société résiliente»

Anne Marie Somda (2e à partir de la droite) a fait une communication sur les droits et devoirs des abonnés de la SONABEL

Dans sa communication, Mme Somda de la SONABEL a mis en exergue les efforts déployés par la société d’Etat pour répondre au mieux aux besoins des consommateurs dans un contexte parfois de pénuries. Il a invoqué par exemple le dispositif mis en place pour gérer les plaintes des abonnés.

«S’il y a une société résiliente au Burkina Faso, si la SONABEL n’est pas première, elle est deuxième», a assuré un collègue de Mme Somda, M. Dabré, pour faire référence aux efforts que déploient quotidiennement les agents de la SONABEL pour fournir l’électricité aux abonnés, dans des situations parfois compliquées.

Le secrétaire général de l’ARSE, M. Dao a prononcé le mot de clôture du panel au nom du Président

Les exposés des panélistes ont été suivis par de nombreuses et intéressantes interventions qui ont permis de cerner davantage la problématique des droits du consommateur dans le secteur de l’énergie, à la grande satisfaction des organisateurs qui ont pris bonnes notes.

Dans son mot de clôture au nom de son président, le secrétaire général de l’ARSE M. Dao s’est félicité de la qualité des échanges et des conclusions du panel qui serviront dans la quête de l’amélioration par son institution des droits du consommateur dans le secteur de l’énergie au Burkina Faso.

Martin Philippe

Burkina Demain

Les banques de développement sous- régionales invitées à accroître leurs financements pour accélérer le développement de l’Afrique

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Le rôle des banques multilatérales de développement (BMD) sous- régionales dans la promotion des objectifs de développement de l’Afrique a occupé le devant de la scène lors d’une table ronde de haut niveau organisée en marge de la cinquante-septième session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) (COM2025). L’événement, organisé, ce 15 mars 2025, sous le thème «Le rôle des banques multilatérales de développement sous-régionales dans la réalisation des objectifs de développement de l’Afrique », a réuni des décideurs politiques, des économistes et des dirigeants financiers pour évaluer comment les BMD peuvent améliorer leur capacité à mobiliser des ressources, attirer les investissements du secteur privé et renforcer leur contribution à l’intégration régionale et à la transformation économique.

«Les banques de développement sous- régionales invitées à accroître leurs financements pour accélérer le développement de l’Afrique

Addis-Abeba, 15 mars 2025 (CEA) – Le rôle des banques multilatérales de développement (BMD) sous-régionales dans la promotion des objectifs de développement de l’Afrique a occupé le devant de la scène lors d’une table ronde de haut niveau organisée en marge de la cinquante-septième session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) (COM2025). L’événement, organisé sous le thème « Le rôle des banques multilatérales de développement sous-régionales dans la réalisation des objectifs de développement de l’Afrique », a réuni des décideurs politiques, des économistes et des dirigeants financiers pour évaluer comment les BMD peuvent améliorer leur capacité à mobiliser des ressources, attirer les investissements du secteur privé et renforcer leur contribution à l’intégration régionale et à la transformation économique.

La séance comprenait des interventions de Mme Hanan Morsy, économiste en chef et secrétaire exécutive adjointe de la CEA ; M. Admassu Tadesse, président-directeur général de la Banque de commerce et de développement ; et Mme Fatima Elsheikh, Secrétaire générale de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA). Le panel, animé par Hopestone Chavula, chef par intérim de la Section d’analyse macroéconomique de la CEA, a exploré des solutions aux contraintes de financement persistantes auxquelles sont confrontées les BMD, ainsi que les opportunités d’élargir leur rôle dans le soutien à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et d’initiatives plus larges de développement durable.

Dans son allocution, Mme Hanan Morsy a souligné le rôle essentiel des BMD sous-régionales pour combler le déficit de financement de l’Afrique et éliminer les obstacles structurels à la croissance économique. Elle a souligné que les BMD doivent être habilitées à mobiliser des ressources à long terme et à fournir des financements plus abordables aux économies africaines, en particulier à la lumière du resserrement des conditions financières mondiales et de la baisse des flux d’aide au développement.

Elle a en outre souligné la nécessité de réformer l’architecture financière mondiale afin de créer un système plus équitable permettant aux BMD africaines d’accéder à des financements à des conditions favorables. Les discussions ont également porté sur le potentiel de la réallocation des droits de tirage spéciaux (DTS) comme moyen de renforcer la base de capital des BMD et d’étendre les prêts concessionnels aux pays africains.

Un aspect clé des discussions a été le rôle des BMD dans le soutien au programme d’intégration de l’Afrique, notamment à travers la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). M. Admassu Tadesse a noté que les infrastructures propices au commerce restent une contrainte majeure au commerce et à l’industrialisation intra-africains, et que les BMD doivent accroître leurs investissements dans les corridors de transport, la logistique, les infrastructures énergétiques et la connectivité numérique pour faciliter le commerce transfrontalier.

Mme Fatima Elsheikh a réfléchi aux limites structurelles qui empêchent les BMD de jouer un rôle plus transformateur dans le développement de l’Afrique. priorités, notamment l’Agenda 2063 et le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Ils ont souligné que les BMD doivent adopter des mécanismes de financement plus agiles et renforcer leurs partenariats avec les institutions mondiales de financement du développement pour garantir une croissance durable et inclusive dans toute la région.

Elle a souligné la dépendance écrasante à l’égard d’actionnaires à faible revenu, le capital exigible limité et le coût élevé de l’emprunt comme des défis clés à relever pour permettre aux BMD d’accroître leur capacité de financement.

Les panélistes ont également discuté de la nécessité d’un meilleur alignement entre les BMD et les priorités de développement du continent, notamment l’Agenda 2063 et l’Agenda 2030 pour le développement durable. Ils ont souligné que les BMD doivent adopter des mécanismes de financement plus agiles et renforcer leurs partenariats avec les institutions mondiales de financement du développement pour garantir une croissance durable et inclusive dans toute la région.

 -Fin-

À propos de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique

Créée par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies (ONU) en 1958 en tant que l’une des cinq commissions régionales de l’ONU, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a pour mandat de promouvoir le développement économique et social de ses États membres, de favoriser l’intégration intrarégionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique. La CEA est composée de 54 États membres et joue un double rôle en tant que bras régional de l’ONU et élément clé du paysage institutionnel africain.

 

Pour plus d’informations, visitez : www.uneca.org

Délivré par:

 

Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

Boîte postale 3001

Addis-Abeba

Ethiopie

Tél : +251 11 551 5826

Courriel : eca-info@un.org»

Situation de la Nation : Le PM Ouédraogo dresse le point aux députés

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Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo face aux députés de l’Assemblée législative de Transition

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a dressé, ce vendredi 14 mars 2025, la situation de la Nation, trois mois après son entrée en fonction, conformément aux dispositions constitutionnelles instituant cet exercice. Voici l’intégralité de sa déclaration sur l’Etat sur la situation de la Nation.

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo face aux députés de l’Assemblée législative de Transition

«Monsieur le Président,

Honorables députés,

Mesdames et messieurs,

C’est un honneur pour moi, près de trois mois après ma Déclaration de Politique Générale, d’être à nouveau devant votre auguste Assemblée, lieu par excellence où s’animent les débats qui nourrissent les missions de la Représentation nationale, celles de voter des lois, consentir l’impôt et contrôler l’action gouvernementale.

J’exprime ici les plus hautes appréciations de Son Excellence Monsieur Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, pour la régularité de cet exercice qui permet aux Burkinabè d’avoir des réponses à leurs interrogations et préoccupations les plus légitimes et vitales pour notre pays.

En cet instant précis, permettez-moi de saluer l’héroïsme et la détermination de nos Forces de Défense et de Sécurité et de nos Volontaires pour la Défense de la Patrie, qui se battent chaque jour au prix de leur vie pour la Nation.

L’occasion est aussi solennelle pour exprimer toute ma compassion et ma solidarité aux populations et personnes directement affectées par la situation.

J’ai une pensée pieuse pour tous les braves soldats, les VDP et autres victimes, tombés sur le champ de bataille en défendant la Patrie.

En leur mémoire, je vous vous invite à observer une minute de silence.

Monsieur le Président,

Honorables députés,

L’exposé sur la situation de la Nation me donne l’occasion de vous présenter le chemin parcouru par notre pays au cours des douze derniers mois, notamment les actions engagées par le Gouvernement, les réalisations ainsi que les perspectives dégagées, pour mieux relever les enjeux et défis majeurs.

Le Chef de l’Etat a impulsé un recadrage de l’action gouvernementale afin de replacer notre pays sur le chemin de la sécurité, d’affirmer sa souveraineté dans tous les domaines et de jeter les bases d’un développement socio-économique.

Se fondant sur cette orientation et depuis plus de deux ans, le Gouvernement a pris des décisions courageuses pour libérer notre pays et préserver les intérêts supérieurs du peuple burkinabè, engagé dans sa marche résolue vers une souveraineté totale.

Aujourd’hui, le contexte géopolitique international, marqué par une accentuation de la multipolarité du monde, avec des pays cherchant à réduire leurs dépendances sur le plan sécuritaire et économique, nous conforte sur les choix opérés par notre pays.

Au cours de l’année 2024, le Gouvernement a concentré ses actions sur les priorités inscrites dans le Plan d’Actions pour la Stabilisation et le Développement 2023-2025.

Il s’agit notamment de :

– la lutte contre le terrorisme et le recouvrement de l’intégrité du territoire ;

-la réponse urgente et efficiente à la crise humanitaire ;

-la souveraineté alimentaire ;

– la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption ;

-le développement du capital humain

-l’amélioration du cadre de vie des populations ;

-le rayonnement du Burkina Faso sur la scène internationale.

C’est autour de ces principaux points que va s’articuler mon exposé sur la situation de Nation.

1 De la lutte contre le terrorisme et du recouvrement du territoire

Honorables députés,

Mesdames et messieurs,

Le système de sécurité de notre pays avait besoin d’une réforme profonde pour la rendre plus opérationnelle et plus efficace. Les acquis engrangés en deux ans en termes de réorganisation de l’armée, d’équipement et d’armement, sont inédits.

Le manque de moyens matériels et humains, le maillage inadéquat du territoire, les antagonismes et la faiblesse des services de renseignement qui étaient les principaux défis de nos FDS, ont connu des réponses efficaces.

De nouvelles unités d’intervention rapide de l’armée ont été créées et opérationnalisées, portant le nombre actuel de Bataillons d’Intervention Rapide à vingt-huit (28) et celui de Groupements d’Unités Mobiles d’Intervention à treize (13).

Le processus de restructuration a pris en compte les corps paramilitaires avec la création d’unités combattantes au niveau des corps des eaux et forêts.

Dans la dynamique du renforcement des effectifs, plus de quatorze mille (14.000) militaires tout proil confondu, et de milliers de VDP ont été recrutés, formés et équipés.

Quant au maillage sécuritaire du territoire, de nombreuses infrastructures de sécurité ont été construites ou réhabilitées, les zones de compétences territoriales de la Police et de la Gendarmerie ont été redéinies ain d’accroitre la couverture des besoins de la population en matière de sécurité.

Les efforts du Gouvernement et du peuple burkinabè, à qui je rends hommage pour le sacrifice consenti, ont permis de poursuivre l’acquisition d’équipements de combat, de surveillance, de protection, de sécurisation et de transport au proit de nos Forces de Défense et de Sécurité. Cela a été possible grâce à l’engagement sans faille du peuple burkinabè qui a contribué, en 2024, à hauteur de plus de 175 milliards de FCFA dans le fonds de soutien patriotique, après un recouvrement de 99 milliards en 2023, soit un taux de progression de 76%.

Cela marque l’engagement du peuple burkinabè à inancer la lutte contre le terrorisme par les ressources endogènes et souveraines.

Ces efforts ont permis à nos forces combattantes d’accroitre la puissance de feu sur l’ennemi et de recouvrer à ce jour, plus de 71% du territoire, de permettre la réinstallation de plusieurs services publics, la réouverture de quinze (15) sièges de circonscription administrative et la réinstallation de deux cent douze (212) villages. La dynamique se poursuit et d’autres zones sont en cours de consolidation avant les réinstallations.

Monsieur le Président,

Nous étions obligés d’importer des armes, parfois assez élémentaires, dans des conditions souvent très difficiles avec des obstacles savamment orchestrés par certaines puissances impérialistes et leurs alliés. C’est pourquoi nous avons entrepris de développer une industrie de défense, une expertise nationale en la matière, ain de nous libérer des blocus que nous avons souvent connus en matière d’acquisition d’armes, d’afirmer notre souveraineté militaire et de faire eficacement face à l’extrémisme dans sa manifestation violente.

Aujourd’hui, l’armée burkinabè dispose d’une expertise avérée dans la maintenance, la rénovation et la fabrication de matériels et d’équipements militaires.

Le Gouvernement oeuvre à relever le niveau de la prise en charge médicale et sociale des combattants par l’érection de deux centres médicaux en hôpitaux militaires, l’amélioration de l’accompagnement psychosocial des combattants blessés et les prises en charge des familles de ceux qui sont tombés en opérations.

Honorables députés,

Un autre aspect de la sécurisation du territoire est la lutte contre le grand banditisme et le renforcement de la sécurité intérieure.

Les acquis engrangés dans le cadre du renforcement de la sécurité intérieure se rapportent notamment à la réduction des liens de complicité, l’assèchement des sources d’approvisionnement des terroristes en ressources de tous genres et à l’organisation d’opérations et de patrouilles de sécurisation des personnes, des biens et des axes routiers.

Ainsi,

-plus de cinquante-deux mille (52.000) patrouilles de sécurisation ont été organisées ;

-près de seize mille (16.000) patrouilles de sécurisation des massifs forestiers ont été effectuées ;

-cent quatre (104) opérations conjointes pour le démantèlement des circuits informels de commercialisation de produits illicites ont été organisées ;

-le projet SMART BURKINA a été renforcé avec la mise en oeuvre de la vidéo surveillance dans nos grandes villes pour la protection des biens et des personnes ;

-la plateforme e-visa a été mise en oeuvre pour mieux contrôler les entrées sur notre territoire et optimiser le processus de délivrance de visa ;

-la loi portant condition d’entrée et de séjour des étrangers, de sortie des nationaux et des étrangers du territoire national a également été adoptée par votre auguste assemblée.

2 De la réponse urgente et efficace à la crise humanitaire

Monsieur le Président,

Dans le contexte de la crise sécuritaire, il a fallu créer les conditions pour que tout Burkinabè, en situation de catastrophe humanitaire et qui a besoin d’une aide, puisse subvenir à ses besoins de base tels que le logement, la nourriture, l’eau potable et les soins de santé.

Le Gouvernement a articulé ses interventions autour de la fourniture des services sociaux de base aux Personnes Déplacées Internes, l’amélioration du cadre de vie dans les zones de retour, l’intégration et la réinstallation, l’autonomisation des populations affectées.

Le premier axe de la résorption de la crise humanitaire a consisté en appuis aux PDI en vivres et d’autres produits de première nécessité.

Ainsi, une assistance alimentaire a été apportée à près de deux millions (2.000.000) de personnes vulnérables et cent huit mille (108.000) ménages ont bénéficié d’articles ménagers essentiels.

Des appuis en logement et abris d’urgence ont été apportés à vingt-trois mille (23.000) PDI et à plus de quarante-cinq mille (45.000) ménages vulnérables.

Il est évident qu’en pareille circonstance, une solution structurelle est recommandée, en lieu et place des réponses ponctuelles.

Le Gouvernement veille à ce que les personnes qui retournent dans leurs localités d’origine, puissent être accompagnées à s’y installer durablement par des activités socio-économiques.

Le deuxième axe de la résorption de la crise humanitaire a porté sur la redynamisation des économies locales et l’autonomisation des populations affectées.

Ainsi, la poursuite de la mise en oeuvre de grands projets d’investissement, tels que le Projet d’appui au développement des économies locales, le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience et le projet communautaire de relèvement et de stabilisation du sahel, a permis la réalisation de près de cinq cent (500) infrastructures socioéconomiques dans la quasi-totalité des treize (13) Régions du Burkina Faso.

En faveur de l’autonomisation économique des jeunes et des femmes, près de quatrevingt- onze mille (91.000) personnes ont bénéficié de crédits pour le financement de leurs activités.

Trente-mille (30 000) femmes appartenant à des organisations féminines ont été dotées en technologies et matériels de production, de transformation et de conservation de produits agro-sylvo-pastoraux.

La mise en oeuvre de ces actions, combinée à la dynamique de reconquête et de sécurisation du territoire, a permis à ce jour, la réinstallation progressive de plus d’un million quatorze mille (1 014 000) PDI dans près de sept cent (700) localités.

Le troisième axe de la stratégie de gestion de la crise humanitaire renferme les actions de consolidation de la paix et de la cohésion sociale.

Dans ce sens, le Gouvernement a combattu les discours haineux et la stigmatisation des communautés, en même temps qu’il a intensifié les actions de communication et de sensibilisation en faveur du vivre-ensemble, de la solidarité et de la justice.

Dans cette quête d’harmonie sociale, les dépositaires de nos traditions et les notabilités religieuses jouent un rôle important. Je saisis cette tribune pour saluer leur disponibilité et leur engagement actif à nos côtés.

Les jours et mois à venir verront l’aboutissement de réformes à fort impact sur le renforcement de la cohésion sociale. Après l’institution de la journée des coutumes en 2024, le Gouvernement s’apprête à vous soumettre un projet de loi portant statut de la chefferie traditionnelle et coutumière. Cette réforme permettra la mise en place de mécanismes endogènes de gestion des conlits tel que le Chef de l’Etat l’avait annoncé lors de son adresse à la Nation, à l’occasion du nouvel an.

Honorables députés,

De toute son existence, le Burkina Faso n’a jamais été confronté à une crise humanitaire aussi profonde et massive. Une crise qui a impacté de nombreux Burkinabè. Mais grâce aux mesures fortes engagées par le Gouvernement tant sur le plan stratégique que du point de vue opérationnel, le dispositif de prise en charge des personnes affectées par cette crise a fondamentalement changé.

L’introduction de la biométrie dans l’enregistrement des PDI, l’établissement des standards pour la prise en charge des PDI, des personnes vulnérables et des communautés hôtes ainsi que les actions et réformes opérées dans le cadre de la stratégie nationale intégrée de relèvement des PDI ont eu des effets positifs.

Mesdames et messieurs,

Un grand nombre d’enfants qui vivaient dans les localités affectées par le terrorisme ont vu leur scolarité perturbée. Lutter contre la privation de l’école dont sont victimes ces enfants a été une bataille importante que le Gouvernement a mené et continue de mener.

Les actions ont porté sur la délocalisation des structures éducatives des zones à fort défi sécuritaire vers des zones plus sécurisées, sur la construction d’espaces temporaires d’apprentissage et sur l’octroi de subventions aux élèves déplacés internes. Ainsi,

-plus de mille quatre cent (1.400) structures éducatives ont été réouvertes ;

– environ quatre cent (400) structures éducatives ont été délocalisées ;

– mille sept cent (1.700) espaces temporaires d’apprentissage ont été réalisés ;

– de milliers de kits scolaires ont été distribués, pour ne citer que ces exemples.

Ces différents efforts ont permis à des milliers d’enfants de rester dans le système éducatif.

La continuité de l’offre de soins et de services d’urgence de base au proit des populations affectées par le terrorisme est également une préoccupation permanente.

Plusieurs actions ont été menées dans ce sens. Il s’agit, entre autres, de la réouverture de plus de deux cent (200) formations sanitaires, de la création de soixante (60) postes de santé avancés, du déploiement de cliniques mobiles dans les treize (13) Régions, du recrutement et du déploiement de quinze mille (15.000) agents de santé à base communautaire.

3 De la souveraineté alimentaire

Monsieur le président,

Honorables députés,

Il est souvent difficile de comprendre que l’autosuffisance alimentaire ne soit pas encore effective dans notre pays, alors que le secteur primaire occupe 82% de notre population et constitue la principale activité économique.

La souveraineté alimentaire, symbole d’une indépendance réelle, est pour nous un objectif majeur. C’est pourquoi, dès son arrivée à la tête de l’Etat, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, a engagé l’initiative Présidentielle pour la production agricole. Cette initiative sera consolidée et intensiiée d’année en année afin qu’elle puisse contribuer, dans un bref délai, à notre souveraineté alimentaire.

En plus de l’initiative Présidentielle, un plan opérationnel pour la souveraineté alimentaire et la création d’emplois décents dans le secteur agropastoral, dénommé «Offensive agro-pastorale et halieutique 2023-2025 » a été élaboré. Les deux premières années de mise en oeuvre donnent déjà des résultats très satisfaisants.

Ambitieux, ce plan de cinq cent quatre-vingt-douze (592) milliards de francs CFA, permettra au Burkina Faso d’amorcer sa souveraineté alimentaire et la création de milliers d’emplois décents dans le secteur agro-pastoral.

Cette offensive requiert la mobilisation de ressources publiques et une forte contribution du secteur privé pour produire des millions de tonnes de riz, de maïs, renouveler des superficies de vergers, relancer la production de blé et l’élevage.

Basée sur un modèle économique simple et pragmatique : producteurs, Forces de Défense et de Sécurité (FDS), Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), détenus,

Personnes Déplacées Internes (PDI) et transformateurs ont été mobilisés et engagés pour l’atteinte des objectifs de cette initiative volontariste.

C’est le lieu pour moi d’inviter le secteur privé dont le fort engagement est toujours attendu et encouragé.

Honorables députés,

Les actions menées dans le cadre de l’offensive agropastorale et halieutique ont permis d’accroitre et de réhabiliter les aménagements agricoles, d’étendre les quantités de fertilisants, de semences améliorées, de matériels agricoles mis à la disposition des producteurs à prix subventionné.

Au cours de la campagne agricole écoulée, quarante-huit mille six cent (48.600) hectares ont été emblavés gratuitement au proit d’agriculteurs grâces à des centaines de tracteurs acquis par l’Etat.

Tous ces efforts conjugués ont permis une production record de plus 6 millions de tonnes de céréales enregistrée au cours de la campagne agricole écoulée, contre 5 millions de tonnes la campagne précédente.

En faveur de la production animale, des noyaux reproducteurs de volaille et de petits ruminants ont été distribués aux éleveurs. Au total trente-six millions (36.000.000) de têtes de volaille, de bovins et de caprins ont été vaccinés contre les maladies courantes.

En vue de redynamiser la production halieutique, la fabrication et l’installation de cages flottantes dans les étangs d’eau ainsi que la production d’alevins ont été accrues au profit des exploitants.

Mesdames et messieurs,

Les entraves à notre souveraineté alimentaire sont connues. Ce sont, entre autres, l’insuffisance des infrastructures de retenue d’eau, la faible mécanisation de la production agro-sylvo-pastorale, le faible niveau de transformation des produits alimentaires locaux, l’accès dificile, aux marchés, aux financements et aux intrants, l’insécurité foncière, le coût élevé des aliments de bétail et poisson. Pour y remédier, les sociétés et structures suivantes ont été créées :

-le fonds « Dumu KaFa » pour améliorer l’accès des producteurs aux crédits ;

-la Société Burkinabè des Intrants et Matériels Agro Pastoraux (SOBIMAP) ;

– la Centrale d’Achat des Médicaments Vétérinaires (CAMVET) et du Centre de Perfectionnement et de Multiplication des Animaux Performants (CPAMAP) ;

-les sociétés «Faso Guùlgo» et « Faso Kossam » en vue d’accroı̂tre la production d’aliments de bétail et de redynamiser le secteur de la production de lait ;

– l’Office National des Barrages et des Aménagements Hydroagricoles (ONBAH) pour accompagner les efforts de l’Etat dans la construction et la réhabilitation de barrages hydroagricoles.

4 De la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption

Monsieur le Président,

Honorables députés,

La promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption constituent une dimension importante de l’action gouvernementale.

Les dossiers pendants en justice, la fraude et toutes les formes de pratiques illicites, l’incivisme tant décrié, la corruption, sont des sujets qui ont fait l’objet d’une attention soutenue du Gouvernement.

Des mesures ont été prises pour corriger les dysfonctionnements de l’appareil judiciaire. Le coût d’accès à la justice, la complexité et la longue durée des procédures judiciaires, ne doivent plus faire passer la justice pour un luxe et donc une affaire de riches. C’est ainsi que des réformes courageuses et souveraines ont été opérées.

En matière judiciaire, le Gouvernement a consenti d’importants efforts d’élargissement de l’accès des populations à la justice, en procédant notamment à la réouverture des tribunaux de grande instance de Bogandé et de Tougan, en apportant une assistance judiciaire à près de 1700 personnes indigentes et en organisant les opérations casiers vides au niveau des tribunaux de grande instance Ouaga I et de Bobo-Dioulasso.

Cette opération dite casiers vides a permis de juger au total mille six cent quatre-vingt deux (1682) dossiers à Ouagadougou sur un ensemble de mille huit cent quatre-vingt six (1886) dossiers initialement enrôlés.

Mille quatre cent soixante-dix-neuf (1479) dossiers, représentant 87,93% des mille six cent quatre-vingt-deux (1682) dossiers jugés, ont été déclarés prescrits.

A Bobo Dioulasso, mille vingt-quatre (1024) dossiers ont été jugés sur une prévision de mille quatre-vingt-huit (1088).

Huit cent quatorze (814) dossiers représentant 79,49% des mille vingt-quatre (1024) dossiers jugés sont également prescrits.

Ce constat saisissant, est révélateur de la durée des dossiers non jugés et interpelle l’appareil judiciaire de notre pays.

L’ouverture du Conseil supérieur de la magistrature à 50% de membres non magistrats et l’adoption de la loi relative à l’administration du travail d’intérêt général permettant à notre système judiciaire d’instituer des peines alternatives à la prison afin de diminuer la surpopulation carcérale et faciliter l’intégration sociale des condamnés constituent, entre autres, les réformes majeures qui ont été opérées.

Monsieur le président,

Au titre de la gouvernance économique, le Gouvernement s’est investi dans la recherche de solutions pour la réduction du train de vie de l’Etat, la lutte contre la mauvaise gestion et la sauvegarde des intérêts de l’Etat.

Dans le cadre de la réduction des dépenses improductives de l’Etat, des mesures ont été engagées pour assainir le parc téléphonique de l’Etat et les baux administratifs. Ces mesures ont permis d’économiser environ 3 milliards six cent cinquante millions (3 650 000 000) de FCFA.

Par ailleurs, la sauvegarde des intérêts de l’Etat a connu des résultats satisfaisants. Les interventions de l’Agence Judiciaire de l’Etat ont permis le recouvrement de 3 milliards, 181 millions de FCFA de recette tout en évitant des condamnations d’un montant de près de 36 milliards, 857 millions de FCFA.

Dans un contexte de resserrement des appuis des Partenaires, le financement de notre économie a plus que jamais reposé sur la mobilisation des ressources financières souveraines. Les nombreux efforts consentis par les régies de recettes ont permis de recouvrer au titre du budget de l’Etat la somme de 2 769 milliards, soit une hausse de 216 milliards, comparativement à 2023.

Les efforts en la matière ont permis de porter le ratio des recettes iscales sur le PIB de 17,8% en 2023 à 19,3% en 2024, constituant le meilleur taux de l’espace UEMOA.

Cela a été rendu possible grâce à la modernisation des processus de recouvrement et l’élargissement de l’assiette fiscale.

L’amélioration des recettes fiscales, combinée avec la réduction du train de vie de l’Etat, ont permis de réduire le déficit budgétaire de 6,70 % en 2023 à 6,11% en 2024.

A fin décembre 2024 le pays affiche un taux de croissance de 5,1%, contre 3,6% à fin 2023. Le gouvernement veillera à un partage des fruits de la croissance en faveur des populations les plus démunies à travers un programme social porté par les initiatives présidentielles.

Honorables députés,

La lutte contre la fraude, le faux et la corruption est l’une des actions vigoureuses portées par le Gouvernement.

Dans ce cadre, les principales actions mises en œuvre  ont porté sur des enquêtes relatives aux  états financiers illicites dans le domaine minier, l’assainissement du marché intérieur, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, l’audit des ministères, des Institutions, des Projets et programmes de développement, des sociétés d’Etat et des Etablissements publics de l’E tat. Ainsi :

-trois cent soixante-dix-huit (378) entreprises ont été contrôlées sur l’application de la réglementation en matière douanière, fiscale, commerciale et environnementale ;

-mille quatre cent trente-six (1436) sorties-terrain ont été effectuées sur le contrôle de la régularité, de la détention et de la destination des marchandises en circulation ou en transit ;

-cent vingt-sept (127) ministères, institutions, entreprises et établissements publics de l’Etat, projets et programmes de développement, juridictions et établissements pénitentiaires, ont été audités.

-les conditions et modalités de dénonciation des faits de corruption et des mauvaises pratiques dans les administrations publiques ont été règlementées.

L’intensiication des contrôles, de la lutte contre la fraude, le faux et les pratiques commerciales contraires à la règlementation ont permis la saisie de cent soixante (160) tonnes de médicaments prohibés, six mille deux cent (6 200) tonnes de stupéiants et plus cinquante-six (56) kilogrammes d’or.

Ces contrôles ont aussi permis la saisie de matériel de sécurité, d’armes, de munitions et d’explosifs, d’une valeur globale de plus de 5 milliards de FCFA.

Les contrôles économiques et la vériication des procédures d’importation et d’exportation ont été également renforcés.

Ainsi, plus de trente mille (30 000) acteurs ont été contrôlés sur les pratiques de prix illicites et quatre cent trente-neuf (439) entreprises industrielles sur l’application de la règlementation en matière de commerce et d’industrie.

Monsieur le président,

Honorables députés,

Dans le secteur de l’industrie, l’ambition de faire de l’Etat un promoteur du développement a conduit le Gouvernement à entreprendre :

– la reprise du contrôle et la restructuration de la Société BRAFASO qui ouvrira ses portes dans les mois à venir et de la Minoterie du Faso ;

-la création de l’unité industrielle Textile des Forces Armées du Burkina (TEXFORCES BF) et des Sociétés FASO Pharma et FASO rails pour la fabrication sur place des rails ;

– la prise de participation de l’Etat dans des entreprises stratégiques comme la Société Burkinabè de Tomates (SOBTO), la Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels Génériques (CAMEG), la Société Faso Tomate (SOFATO) ;

– la nationalisation de la SN-SOSUCO, de la Société de Fabrication d’Aliments pour Bétail (SOFAB) et de la Société de Production de Lait et de Produits Laitiers (SOPROLAIT).

Par ailleurs, en vue de renforcer la souveraineté nationale sur certains secteurs stratégiques, le Gouvernement a fait l’option de retirer certaines entreprises du portefeuille des entreprises en privatisation. Il s’agit essentiellement du Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB), du Centre de Contrôle des Véhicules Automobiles (CCVA) et de la Société Nationale Burkinabè d’Hydrocarbures (SONABHY).

Monsieur le Président,

Dans le domaine de l’artisanat, les efforts fournis par les artisans qui font preuve d’ingéniosité et de créativité ont été couronnés par l’organisation réussie de la 17è édition du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO). Cette édition a connu la participation de quatre mille deux cent treize (4 213) exposants, de trente-neuf (39) pays et de quatre cent douze mille huit cent dix-sept (412 817) visiteurs grand public.

La poursuite des actions de promotion du « consommons local » s’est matérialisée par la généralisation du port de Faso Dan Fani et du kôkô donda comme tenue scolaire.

En matière d’infrastructures de soutien à l’artisanat, la construction du Centre National d’Appui à la Transformation Artisanale du Coton (CNATAC), dont les travaux devront s’achever dans les mois à venir, constitue un acquis majeur pour ce secteur.

Honorables députés,

Pour ce qui est du secteur minier, le Gouvernement a poursuivi les efforts en vue d’accroitre véritablement ses retombées en faveur du peuple burkinabè. Le nouveau code minier prévoit désormais une participation de droit de l’Etat dans les capitaux des sociétés minières à hauteur de 15% avec, en plus, le droit pour l’Etat et les nationaux de souscrire, à titre onéreux, une participation supplémentaire d’au moins 30% au capital des sociétés d’exploitation minière.

La loi sur le contenu local dans le secteur minier participe à l’effort de répartition des retombées de l’exploitation des mines à l’ensemble des Burkinabè.

Du point de vue du renforcement de la participation de l’Etat dans l’exploitation minière, le Gouvernement a travaillé à la mise en place de l’unité de traitement mutualisé d’or de Méguet, de la Société de Participation Minière du Burkina (SOPAMIB), de la société Golden Hand SA de traitement de déchets miniers qui a déjà extrait 44 lingots d’or d’une masse totale de 93,197 kg à partir du charbon fin, objet de litige entre l’Etat et la société IAMGOLD Essakane . A cela s’ajoute l’unité semi mécanisée pour la production d’or du site de Pampouna dont l’étude technico économique est déjà bouclée.

En outre, l’année 2024 a connu l’entrée de l’Etat dans l’industrie minière avec l’acquisition des mines de Boungou et Waghnion qui sont des mines industrielles de production d’or.

Monsieur le Président,

Le déficit en production d’énergie compte parmi les obstacles majeurs de notre industrialisation, de notre développement et par conséquent, entrave la création d’emplois et les opportunités économiques pour les jeunes et les femmes.

Les enjeux et les défis sont énormes, faisant de la problématique de l’énergie, une question fondamentale que nous avons traitée avec détermination.

La politique menée par le Gouvernement a visé à accroitre :

-l’offre et la qualité énergétique ;

-la part de l’énergie renouvelable dans le paquet énergétique ;

– l’extension du réseau et l’élargissement de l’accès des ménages à l’électricité ;

-l’autonomie stratégique de notre pays.

Les centrales solaires (de Zina, Gaoua et Gonsin) d’une capacité totale de soixante-dix (70) Mégawatts crête ont été mises en service. Deux cent vingt-sept (227) km de lignes électriques ont été construites, plus de cent cinq mille (105.000) nouveaux ménages, soixante-six (66) nouvelles localités et cent quatre-vingt-dix (190) infrastructures sociocommunautaires ont été raccordés à l’électricité.

Dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication, le Gouvernement s’est engagé à réussir la transition digitale et à faire du numérique, un levier important du développement socio-économique. Les réseaux de communication électronique ont été étendues à 44 nouvelles localités en zones blanches et un investissement de plus de 3 milliards de FCFA a été engagé par l’Etat pour accompagner les opérateurs à rétablir les réseaux dans les zones jadis touchées par l’insécurité.

Cent quatre (104) nouveaux bâtiments ont été connectés au RESINA faisant passer le nombre total de bâtiments publics interconnectés à deux mille neuf cent quarante-sept (2 947).

Au niveau des infrastructures d’hébergement, le gouvernement s’est engagé, au nom de la souveraineté numérique, dans un processus de renforcement des capacités d’hébergement et de stockage de données au niveau national par la construction en cours de deux (02) mini datacenters pour une valeur totale de plus de 15 milliards FCFA.

La transformation numérique de notre administration progresse avec le développement, sur la période 2023-2024, de cent soixante-neuf (169) plateformes de dématérialisation des procédures administratives, dont soixante-dix-sept (77) sont déjà opérationnelles et quatre-vingt-douze (92) autres en cours de déploiement.

5 Le développement du capital humain

Mesdames et messieurs,

Le développement du capital humain est un enjeu majeur pour un développement durable dans une perspective de transformation de l’économie.

Dans ce domaine, des efforts soutenus ont été faits et on peut citer entre autres actions :

-la promotion de la santé de la population et l’accélération de la transition démographique ;

– l’accroissement de l’offre et l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de la formation ;

-la promotion de la recherche et de l’innovation ;

-le renforcement de l’utilisation des résultats de la recherche en faveur de la transformation de l’économie ;

-l’autonomisation des femmes.

Monsieur le Président,

Dans l’optique d’apporter des réponses structurantes et durables aux préoccupations inhérentes à notre vaillante jeunesse, de nombreuses actions ont été initiées pour son plein épanouissement et sa participation au processus de développement national. Dans ce sens, plus de quarante-cinq mille (45 000) volontaires nationaux ont été déployés sur les chantiers du développement.

Aussi, dans le but de promouvoir l’emploi décent et l’insertion professionnelle des jeunes, le Gouvernement a poursuivi les efforts à travers le inancement de plus de deux mille cinq-cents (2 500) projets pour un montant de 7,6 milliards de FCFA.

Par ailleurs, des milliers de jeunes ont été accompagnés à travers les initiatives présidentielles notamment les opportunités d’insertion qui visent à faciliter l’accès des jeunes aux informations sur les opportunités socio-économiques et professionnelles.

En ce qui concerne le recrutement au sein de l’administration publique, neuf mille cinq cent trente (9 530) postes ont été pourvus. Dans le domaine de la protection sociale, près de cent-soixante-dix mille (170 000) personnes ont été immatriculées et environ deux-cent (200) structures ont été afiliées à la Caisse nationale d’assurance maladie universelle.

Dans le domaine de la santé, plusieurs infrastructures sanitaires ont été réalisées notamment :

– la construction de l’hôpital de Bobo. Les travaux avancent comme prévu et le taux de réalisation est de l’ordre de 99,5%. Il reste des travaux résiduels comme la voirie interne. La livraison et l’installation des équipements sont prévus pour courant mars jusqu’en juillet-août 2025.

-l’ouverture d’un centre de dialyse à Tenkodogo ;

-la mise en service de 15 cliniques mobiles équipées pour des soins spécialisés au profit des populations des villages, des campagnes et des zones périphériques des villes ;

– la construction et l’équipement de 20 nouveaux Centres de Santé et de Promotion

Sociale (CSPS) ;

-la normalisation de 23 CSPS

-La transformation de 28 CSPS en centres médicaux ;

-La poursuite des constructions des CHR (Manga, Gaoua Dédougou, Fada), de 7 nouveaux centres médicaux (Kampti, Léna, Ndorola, Mani, Po, Diébougou et Karangasso Vigué.).

Le renforcement de l’accès aux soins s’est également matérialisé par :

-la poursuite de la politique de gratuité de soins et son extension aux blessés de guerre ;

– l’opérationnalisation progressive du Service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU) ;

– l’introduction de nouveaux vaccins dans la routine de vaccination ;

-l’adoption d’un décret encadrant la vacation du personnel public de santé dans le privé ;

-la réduction d’au moins 50% à 80% des tarifs des examens de scanner, d’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) et des séances d’hémodialyse ;

– la subvention de 70% à 100% par le budget de l’E tat de la prise en charge de la radiothérapie de certains cancers, notamment toute forme de cancers des enfants

de moins de 15 ans, cancers féminins, c’est-à-dire du col de l’utérus et du sein, cancer de la prostate ;

-la suppression de la caution de cinq cent mille (500 000) FCFA pour tout enrôlement en dialyse ;

-la transformation de la CAMEG en société d’E tat pour afirmer la souveraineté du pays dans le domaine stratégique du médicament ;

– la généralisation de la dispensation nominative et le renforcement de la pharmacie centrale des hôpitaux. Il convient de relever également l’amélioration de la disponibilité des produits de santé dans les zones à fort déis sécuritaires à travers la livraison des produits par voie terrestre et aérienne en collaboration avec nos partenaires.

Grace aux efforts de sécurisation du territoire, cent quarante-neuf (149) structures fermées ont été remises en service, représentant 37% des structures fermées.

Monsieur le Président,

La réforme du système éducatif, axée sur la vision de développement endogène, s’est poursuivie avec notamment l’introduction, à titre expérimental, de l’initiation aux métiers et aux Technologies de l’Information et de la communication dans certaines écoles publiques et privées du préscolaire et du primaire.

L’introduction de l’éducation civique a été aussi effective au niveau du secondaire.

Au titre de l’amélioration de la qualité et de l’accès au système éducatif, près de cinq cent (500) nouvelles salles de classe ont été construites dans les différents ordres d’enseignement et dans les ilières de l’Enseignement et la formation techniques et professionnels.

En outre, les actions de reconquête ont permis d’assurer la continuité de l’éducation à travers la réouverture de sept cent quarante-six (746) structures éducatives et la réinscription de plus de six cent mille (600 000) élèves déplacés internes.

La volonté du Gouvernement de faire de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation l’un des piliers essentiels du développement économique et social de notre pays s’est matérialisée, entre autres, par la résorption de près de 80% des retards académiques et la construction d’une vitrine d’exposition à Bagré pour une meilleure, visibilité des résultats des recherches.

Les efforts consentis permettront de normaliser complètement les années académiques dans les universités publiques, de poursuivre la réorganisation de la recherche avec l’implication du privé, de mettre en place un laboratoire de référence pluridisciplinaire avec un plateau technique de pointe à vocation nationale et sous-régionale et d’achever la réalisation de la banque des gènes pour une meilleure souveraineté dans la conservation de nos semences.

6 De l’amélioration du cadre de vie des populations

Monsieur le Président,

Honorables Députés,

En matière d’urbanisme et d’habitat, le Gouvernement a mené des actions dans le sens d’une meilleure planification de la croissance urbaine. Ainsi, une stratégie nationale de reconiguration urbaine a été élaborée afin de développer des noyaux urbains résilients, sécurisés et durables. Des Schémas Directeurs d’Aménagements Urbains (SDAU) et de Plans d’Occupation des Sols (POS) de plusieurs communes urbaines ont également été élaborés pour encadrer les interventions des acteurs du développement urbain. De même, huit cent soixante (860) hectares ont été délimités pour la réalisation de la zone industrielle de Tanghin-Dassouri.

Par ailleurs, des actions en faveur de la viabilisation des quartiers périphériques ont permis la réalisation de dix-huit (18) km de caniveaux à Ouagadougou, à Ziniaré et à Orodara, le rechargement et l’ouverture de dix (10) km de voies à Ouagadougou.

La politique d’amélioration de l’accès des populations aux logements décents s’est poursuivie par la construction de trois cent quarante (340) logements sociaux et économiques, la production et la commercialisation de douze mille (12 000) parcelles en zones aménagées.

Le Gouvernement a engagé un processus d’apurement du passif foncier de la promotion immobilière inadéquate de cent vingt-sept (127) sites appartenant à quarante-neuf (49) promoteurs immobiliers précédemment agréés. Cela a permis de délivrer près de dix milles (10 000) attestations d’attribution de parcelles et Permis urbains d’habiter.

La dynamique d’assainissement du secteur de l’habitat et de l’urbanisme s’est aussi matérialisée par des opérations de contrôle de milliers d’aménagements et de constructions ainsi que le géoréférencement de trente-sept (37) localités dans le cadre de la dématérialisation des procédures administratives.

Honorables Députés,

Dans le domaine l’approvisionnement en eau potable, les efforts déployés ont permis de desservir sept-cent mille (700 000) personnes supplémentaires grâce à la réalisation de centaines d’ouvrages d’adductions d’eau potables et la réalisation de deux cent quatre-vingt et un (281) km de réseau de distribution.

En matière d’assainissement, plus de trente mille (30 000) latrines familiales et près de deux mille (2 000) latrines communautaires et institutionnelles ont été réalisées, permettant ainsi de desservir plus de trois-cent mille (300 000) personnes supplémentaires en infrastructure d’assainissement.

En vue de renforcer la protection de l’environnement et d’éradiquer le péril plastique, la loi portant interdiction des emballages et sachets en plastique au Burkina Faso a été adoptée.

7 Du rayonnement du Burkina Faso sur la scène internationale

Monsieur le Président,

Notre pays continue d’afirmer son leadership sur la scène internationale tant au plan diplomatique, culturel que sportif.

En matière de diplomatie, les efforts engagés au cours de l’année 2024 ont permis de défendre et de réaffirmer notre souveraineté auprès de nos partenaires bilatéraux et multilatéraux à travers une diplomatie cohérente, orientée sur la défense des intérêts nationaux.

Cette orientation s’est matérialisée par l’offensive communicationnelle auprès des partenaires sur la situation réelle de notre pays au-delà des stéréotypes et surtout de les mobiliser davantage pour faire face aux enjeux et aux déis nationaux, dans le respect de notre souveraineté.

Depuis la signature du Traité créant la Confédération AES, le 06 juillet 2024, à Niamey au Niger, notre diplomatie oeuvre, de concert avec le Mali et le Niger, à la consolidation de la position diplomatique commune de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel, en coordonnant notamment l’action diplomatique des Ambassadeurs des pays membres dans leurs pays d’accréditation.

En assumant une diplomatie décomplexée, nous avons poursuivi le chemin emprunté de la diversification des partenariats, matérialisé par des visites réciproques de haut niveau

avec de nouveaux partenaires comme la fédération de Russie, le Venezuela, la république Arabe d’Iran, la Corée du Nord, la Chine, le Nicaragua. En outre, la tenue des commissions mixtes de coopération avec respectivement la Türkiye, la Lybie, le Venezuela, la Tunisie, l’Egypte et l’Allemagne nous a permis de signer trente-deux (32) accords sectoriels.

Dans le cadre de l’amélioration de la gestion de la diaspora et des réfugiés, le cadre organisationnel a été renforcé à travers l’adoption du décret portant création, composition et attributions du Haut Conseil des Burkinabè de l’Extérieur et la tenue de cinq (05) sessions portant sur l’éligibilité et le recours pour l’obtention du statut de réfugié.

Je salue les efforts de nos compatriotes de l’extérieur qui continuent de contribuer au Fonds de Soutien Patriotique et aux initiatives d’entrepreneuriat communautaire portées par l’APEC.

Dans le domaine de la culture, un jalon historique a été posé avec l’inscription de la Cour Royale de Tiébélé sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, toute chose qui concourt à la visibilité de notre pays.

Dans ce secteur, il faut noter la tenue effective de la 21e édition de la semaine nationale de la culture du 27 avril au 4 mai 2024 qui a enregistré plus de 190 000 acteurs de la culture venus de plusieurs pays du continent et du monde.

L’organisation réussie du FESPACO 2025, la plus grande manifestation cinématographique du continent a incontestablement redonné de la visibilité internationale à notre pays sur la scène culturelle.

Plus de treize mille cinq cent (13 500) festivaliers accrédités, dont plus de trois mille cinq cent (3 500) professionnels du cinéma et de l’audiovisuel et près de deux mille (2 000) journalistes, ont participé à la 29ᵉ édition du FESPACO.

Cette édition a enregistré la participation de cinquante-trois (53) pays issus des quatre coins du monde, et de 95 directeurs de festivals de films. Les lampions de cette 29è édition du FESPACO se sont éteints le samedi 1er mars 2025 avec le sacre du film «Katanga, la danse des scorpions » du réalisateur burkinabè Dani Kouyaté. Près de 3 décennies après, l’Etalon d’or reste enfin au Burkina Faso.

La réussite de l’organisation de la SNC, du SIAO et du FESPACO constitue un message au monde que le Burkina Faso reste un pays fréquenté et fréquentable.

Par ailleurs, des réformes structurelles ont aussi été conduites pour renforcer la promotion de nos industries culturelles et créatives. Dans ce chapitre, l’on peut retenir la création de l’Agence Burkinabè du Cinéma et de l’Audiovisuel qui permettra d’impulser une nouvelle dynamique dans la structuration et le développement de la filière du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée au Burkina Faso. L’on peut également citer la création de Faso Tourisme qui entend conduire des innovations en matière de promotion de la destination Burkina Faso.

S’agissant du tourisme, le Gouvernement a travaillé au renforcement de l’écosystème touristique à travers l’intensiication du contrôle de la conformité des entreprises touristiques, le classement des établissements d’hébergement pour garantir des standards de qualité et le renforcement des capacités infrastructurelles.

Le domaine sportif n’est pas resté en marge de notre action et les résultats laissent présager des lendemains meilleurs. Je note à ce titre, l’organisation réussie de la 35è édition du Tour du Faso avec la participation de 11 équipes venues de plusieurs pays, la tenue de la 2è édition des Jeux Nationaux de la Relève Sportive et l’accompagnement de nos athlètes à cent quinze (115) compétitions internationales.

Je les félicite pour les deux cent cinquante-quatre (254) médailles engrangées dont quatre-vingt-six (86) en or, soixante-dix-sept (77) en argent et quatre-vingt-onze (91) en bronze lors desdites compétitions, et je salue la qualification des Etalons séniors à la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc sur lesquels le peuple burkinabè fonde beaucoup d’espoir.

Le Gouvernement continuera à créer des conditions favorables au développement du sport. D’ores et déjà, le processus de normalisation du stade du 4 août sera bientôt achevé ain de permettre aux étalons de prester à domicile et de communier avec la population.

Monsieur le Président,

Honorables Députés,

Mesdames et messieurs,

En conclusion, en 2024 le gouvernement a engagé des combats sur tous les fronts, et les résultats sont forts appréciables.

Sur le théâtre des opérations contre le terrorisme la victoire est certaine. Des villages sont reconquis et les populations réinstallées dans leurs terroirs, une guerre de haute intensité est engagée et les résultats sont réconfortants. Désormais, le Burkina Faso est doté d’une armée mieux équipée, capable de protéger les Burkinabè et de défendre ses ressources naturelles.

Sur le front du développement socio-économique, les grands chantiers sont lancés, certains résultats sont déjà perceptibles. A titre illustratif, aujourd’hui le «made in Burkina» est entré dans les rélexes du consommateur burkinabè, en termes d’habillement, d’habitudes alimentaires, et de l’artisanat.

Sur le front de la diplomatie, notre réponse est restée inchangée face à tous les partenaires : ils doivent s’aligner désormais sur notre vision actuelle basée sur l’affirmation de notre souveraineté et la lutte pour la reconquête de l’intégrité de notre territoire.

Nonobstant cette performance globale, le Gouvernement ne s’inscrit pas dans l’autosatisfaction, parce que les légitimes aspirations du peuple burkinabè sont énormes. La tâche est encore ardue.

C’est pour cela qu’instruction a été donnée à tous les membres du gouvernement de redoubler d’ardeur au travail afin de faire face aux retards récurrents dans l’exécution des chantiers.

Le gouvernement est engagé à se mettre aussi sur un régime du travail à haute intensité afin d’être à la hauteur des aspirations et des besoins du peuple ainsi que des orientations du Chef de l’E tat, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Ce qui nous importe, ce sont les résultats qui impactent positivement le quotidien des Burkinabè des villes et des campagnes.

Vive le Burkina Faso !

Courage et force à tous !

La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons.

Je vous remercie !»

Les experts examinent l’état du développement économique et social en Afrique et les progrès vers l’intégration régionale

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En prévision de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de 2025, qui se tiendra la semaine prochaine, un Comité d’experts s’est réuni au Centre de conférences des Nations Unies, à Addis-Abeba, pour une réunion technique préparatoire de trois jours. Ladite réunion a pour objectif d’examiner l’état du développement économique et social en Afrique et les progrès vers l’intégration régionale. Le thème de la Conférence des ministres de cette année est «Promouvoir la mise en œuvre de l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine : proposition d’actions stratégiques transformatrices».

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Les experts examinent l’état du développement économique et social en Afrique et les progrès vers l’intégration régionale

Addis-Abeba, Éthiopie, le 12 mars 2025 – En prévision de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de 2025, qui se tiendra la semaine prochaine, un Comité d’experts s’est réuni au Centre de conférences des Nations Unies, à Addis-Abeba, pour une réunion technique préparatoire de trois jours. Ladite réunion a pour objectif d’examiner l’état du développement économique et social en Afrique et les progrès vers l’intégration régionale. Le thème de la Conférence des ministres de cette année est « Promouvoir la mise en œuvre de l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine : proposition d’actions stratégiques transformatrices ».

Le Comité, qui se réunit du 12 au 14 mars, discutera également des questions statutaires relatives aux travaux de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et formulera, le cas échéant, des recommandations qui seront soumises à l’examen des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique lors du segment ministériel, les 17 et 18 mars.

Ouvrant la réunion des experts, la Ministre d’État éthiopienne des finances, Semereta Sewasew, a déclaré que le thème de la Conférence des ministres de cette année souligne l’urgence de libérer le potentiel économique du continent grâce au renforcement du commerce intra-africain. Elle a ajouté que la ZLECAf est plus qu’un simple cadre juridique ; c’est une initiative transformatrice visant à approfondir les liens économiques de l’Afrique. En facilitant les échanges commerciaux, en harmonisant les politiques et en supprimant les obstacles, l’Accord vise à favoriser l’industrialisation, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté, autant d’éléments essentiels à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063, le plan d’action de l’Afrique pour le développement durable.

La Ministre Sewasew a déclaré que malgré l’ambition qu’affiche la ZLECAf, les déficits d’infrastructures, les contraintes de financement et les disparités de capacités entre les États membres constituent des obstacles majeurs à sa mise en œuvre. Elle a appelé les délégués à proposer des recommandations concrètes pour garantir que la ZLECAf se traduise par des progrès tangibles, en particulier pour les femmes, les jeunes et les petites et moyennes entreprises, qui sont essentiels au développement économique de l’Afrique.

Elle a également souligné l’engagement de l’Éthiopie en faveur de l’intégration régionale, notamment par des investissements substantiels dans les infrastructures, comme le chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti, qui renforce les liens commerciaux dans la Corne de l’Afrique. De plus, les ressources énergétiques de l’Éthiopie, notamment celles du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne, positionnent le pays comme un leader de la coopération énergétique régionale.

Pour sa part, le Secrétaire exécutif adjoint de la CEA, a souligné le rôle de la ZLECAf comme modèle de développement et plateforme politique qui permet à l’Afrique de faire valoir ses intérêts collectifs sur la scène internationale. Il a appelé à une réévaluation de la dépendance du continent aux importations, exhortant les États membres à exploiter les capacités de production locales pour des matières premières comme les engrais et le pétrole raffiné.

M. Pedro a noté que le commerce intra-africain restait faible et ne représentait que 14,4 % du commerce total du continent, et a déclaré que la ZLECAf représentait une opportunité unique de renforcer les échanges commerciaux en Afrique, estimant que le commerce intra-africain pourrait augmenter de 45 % d’ici 2045 si les barrières tarifaires et non tarifaires étaient réduites.

Il a souligné le rôle essentiel du développement des infrastructures dans la réalisation du potentiel de la ZLECAf, précisant qu’environ 411 milliards de dollars des États-Unis sont nécessaires pour les infrastructures de transport afin de soutenir l’accroissement des échanges commerciaux, notamment les investissements dans les chemins de fer, les navires et les camions.

Le président sortant de la Conférence des ministres africains, originaire du Zimbabwe, a souligné les progrès réalisés par la CEA au cours de 2024 en vue de soutenir les États membres dans des domaines tels que la stabilité macroéconomique, la planification du développement et l’industrialisation. Il a réaffirmé son engagement à consolider ces acquis et à plaider en faveur d’un système financier mondial équitable, alors que l’Afrique cherche à transformer ses économies grâce à la ZLECAf.

La Conférence constitue l’un des principaux forums de dialogue et d’échange de vues entre les ministres africains en charge des finances, de la planification et du développement économique, ainsi que les gouverneurs des banques centrales, sur les questions relatives au programme de développement du continent.

Évènements parallèles :

Ce week-end, en amont du segment ministériel, la Conférence accueillera les évènements parallèles suivants :

Le marché unique africain du transport aérien, la libre circulation des personnes et la Zone de libre-échange continentale africaine

Les instruments de financement innovants pour un financement climatique durable et une gestion de la dette dans les pays à revenu intermédiaire

Donner aux entreprises africaines les moyens de réussir leurs échanges commerciaux dans le cadre de l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine afin de favorise une croissance inclusive et un travail décent

Food La sécurité alimentaire et le commerce transfrontalier relever les défis et saisir les opportunités dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continental africaine

Mettre la Zone de libre-échange continentale africaine au service des jeunes africains : opportunités, défis et perspectives

Le rôle des banques multilatérales de développement sous-régionales dans la réalisation des objectifs de développent de l’Afrique

Pour en savoir plus sur la Conférence des ministres : https://www.uneca.org/eca-events/cfm2025/overview

Suivez la session des experts en direct sur : https://webtv.un.org/en/asset/k1m/k1mi4xr9yf

-FIN-

À Propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

 

Publié par :

La Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

BP 3001

Addis-Abeba (Éthiopie)

Tél. +251 11 551 5826

Adresse électronique : eca-info@un.org»

Journée des droits des consommateurs : l’ARSE marque l’évènement par un panel

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(Ouagadougou, le 12 mars 2025). L’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) organise un panel de haut niveau sur les droits des consommateurs de l’électricité du Burkina Faso, le vendredi 14 mars 2025 à Ouagadougou à l’Hôtel Royal Beach à 8H00. Ce panel initié dans le cadre de Journée Internationale des droits des consommateurs célébrée, le 15 mars, illustre l’engagement de l’ARSE à placer les droits des consommateurs au cœur de ses actions.

«Communiqué de presse

Journée des droits des consommateurs : l’ARSE marque l’évènement par un panel

(Ouagadougou, le 12 mars 2025). L’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) organise un panel de haut niveau sur les droits des consommateurs de l’électricité du Burkina Faso, le vendredi 14 mars 2025 à Ouagadougou à l’Hôtel Royal Beach à 8H00. Ce panel initié dans le cadre de Journée Internationale des droits des consommateurs célébrée, le 15 mars, illustre l’engagement de l’ARSE à placer les droits des consommateurs au cœur de ses actions.

L’objectif général du panel est de créer un cadre d’échanges et de réflexion sur les défis et problématiques liés à la protection des consommateurs d’électricité.

De même, le panel vise à identifier les mécanismes de protection des consommateurs existants, de discuter des problématiques rencontrées par les usagers et d’explorer des pistes pour renforcer les droits des consommateurs d’électricité. Il permettra également d’écouter les consommateurs, de recueillir leurs idées et d’intégrer leurs propositions dans nos réflexions et actions.

Au cours du panel, quatre communications seront animées suivies de discussions interactives sur la thématique principale intitulée : « Le consommateur dans le secteur de l’énergie au Burkina Faso ».

Cette thématique s’adresse non seulement aux consommateurs, mais aussi aux fournisseurs d’énergie, aux structures publiques et privées impliquées dans la fourniture de l’électricité, soucieuses des préoccupations des consommateurs. Tous ces différents acteurs sont invités au panel ouvert au grand public.

DDC/ARSE»

Compte rendu du Conseil des Ministres du 12 Mars 2025

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D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 12 mars 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. Compte rendu.

C’est le le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres, qui a présidé la session

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Economat des Forces de défense et des Forces de sécurité.

L’adoption de ce décret permet à l’Economat des Forces de défense et des Forces de sécurité de se doter de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-611/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère économique.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification des Accords de crédit n°7695-BF et de dons GFF n° TFC 6804 et GFF n° TFC 6805 signés le 12 février 2025 entre le Burkina Faso et la Banque mondiale pour le financement du Projet de renforcement de la performance et de la résilience des systèmes de santé (PRPRSS).

Le coût total du PRPRSS est de 103 703 808 220 F CFA dont 93 145 894 000 F CFA pour l’accord de financement avec l’Association internationale de développement (IDA) et 10 557 914 220 F CFA pour les accords de dons GFF.

L’objectif du projet est de renforcer la résilience du système de santé et d’améliorer la qualité et l’utilisation des services de santé, en mettant l’accent sur les populations vulnérables et déplacées. Il s’agira de manière spécifique :

-de renforcer l’offre de services de santé de la reproduction, de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent-jeune et la nutrition ;

-d’améliorer la résilience du système de santé par le renforcement des capacités de préparation et de réponse aux urgences de santé publique et évènements inhabituels ;

-de soutenir les réformes visant à renforcer le financement durable, la gouvernance, la performance, l’équité et la résilience dans le secteur de la santé.

L’adoption de cette ordonnance permet la ratification des Accords de crédit et de dons signés le 12 février 2025 entre le Burkina Faso et la Banque mondiale, conformément aux dispositions de la loi n°40-2024/ALT du 20 décembre 2024 portant habilitation du Gouvernement à autoriser par voie d’ordonnance, la ratification des accords et conventions de financement signés entre le Burkina Faso et les partenaires techniques et financiers.

Le deuxième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification des Accords de prêts, signés le 03 février 2025, entre le Burkina Faso et la Banque africaine de développement (BAD), pour le financement du Programme d’interconnexion des routes communautaires et de facilitation des transports-phase 1.

Le coût global du programme est de 148 309 347 210 F CFA avec une contribution de la BAD de 55 272 827 500 F CFA.

Le Programme d’interconnexion des routes communautaires et de facilitation des transports-phase 1 contribuera à l’amélioration de la chaîne logistique nationale et régionale des transports afin de stimuler le commerce interrégional.

Le programme a une durée de cinq (5) ans et interviendra dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades.

Les principaux résultats attendus sont :

-la réhabilitation de 70,3 km de route ;

-la construction de 10 km de voies pavées ;

-la construction de 50 km de pistes rurales ;

-la construction du pont frontalier sur la Léraba (100 m) ;

-la construction/réhabilitation de diverses infrastructures sociales (centres de santé, écoles, maisons communautaires, etc.).

L’adoption de cette ordonnance permet la ratification de cet accord de prêt avec la BAD, conformément aux dispositions de la loi n°40-2024/ALT du 20 décembre 2024 portant habilitation du Gouvernement à autoriser, par voie d’ordonnance la ratification des accords et conventions de financement signés entre le Burkina Faso et les partenaires techniques et financiers.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant modification du décret n°2023-1312/PRES-TRANS/PM/MEFP/MSJE du 06 octobre 2023 portant création d’un Etablissement public de l’Etat à caractère administratif (EPA) dénommé « Burkina Suudu Bawdè» (BSB).

L’innovation majeure de la modification du décret portant création de BSB concerne le retrait des missions en lien avec la gestion de la certification professionnelle au profit de la Direction générale des examens, de la certification et des concours (DGECC) du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique.

L’adoption de ce décret permet de modifier le décret n°2023-1312/PRES-TRANS/PM/MEFP/MSJE du 06 octobre 2023 portant création d’un Etablissement public de l’Etat à caractère administratif (EPA) dénommé « Burkina Suudu Bawdè» (BSB).

Le quatrième décret porte création d’un Economat des Forces de défense et des Forces de sécurité.

Au regard des défis sécuritaires, la mise en place de mécanismes de soutien logistique et social adaptés aux besoins des Forces de défense et des Forces de sécurité s’avère impérative. Les personnels des Forces de défense et des Forces de sécurité ainsi que leurs familles sont confrontés à des difficultés d’accès aux produits de grande consommation et aux équipements essentiels. Cette situation impacte directement leur moral et leur efficacité opérationnelle.

La création d’un Economat des Forces de défense et des Forces de sécurité, un établissement public à caractère économique, est une initiative destinée à soulager les personnels des Forces de défense et des Forces de sécurité ainsi que leurs familles par la mise à disposition de produits à des prix abordables.

Ce décret vise entre autres, à :

-renforcer la solidarité nationale par le soutien aux familles des militaires engagés dans la lutte contre le terrorisme ;

-renforcer le moral des troupes en améliorant leur pouvoir d’achat et leurs conditions de vie ;

-mettre en place un réseau logistique fiable pour la distribution des produits dans les différentes régions militaires et administratives.

L’adoption de ce décret permet la création d’un Economat des Forces de défense et des Forces de sécurité en vue d’améliorer les conditions de vie des Forces de défense et des Forces de sécurité ainsi que celles de leurs familles.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant fin de fonction du Consul honoraire du Burkina Faso à Izmir, République de Türkiye.

Le Consulat honoraire du Burkina Faso à Izmir a été ouvert par décret n°2013-1130/PRES/PM/MAECR/MEF du 12 décembre 2013, suivi de la nomination de Monsieur Halil KUCUKBAY en qualité de Consul honoraire par décret n°2013-1131/PRES/PM/MAECR/MEF du 12 décembre 2013.

Toutefois, l’Ambassade du Burkina Faso à Ankara a fait le constat depuis un certain temps du non fonctionnement du Consulat honoraire du Burkina Faso à Izmir et toutes les tentatives pour entrer en contact avec le Consul honoraire sont restées vaines. En outre, le Consulat honoraire ne figure plus sur le portail diplomatique du ministère turc des Affaires étrangères.

L’adoption de ce décret permet de mettre fin aux fonctions de Monsieur Halil KUCUKBAY en qualité de Consul honoraire du Burkina Faso à Izmir, République de Türkiye, conformément au décret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant règlementation de l’ouverture des Postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.

Le deuxième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Bénin auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Gildas Habib Bignon AGONKAN, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Bénin auprès du Burkina Faso, avec résidence à Niamey au Niger.

Le troisième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République gabonaise auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Fabrice BOUSSOUGOU BOUSSOUGOU, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République gabonaise auprès du Burkina Faso, avec résidence à Abidjan (République de Côte d’Ivoire).

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant conditions, modalités et barème des transactions applicables en cas d’infraction à la règlementation du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée au Burkina Faso.

Ce décret est une application de la loi n°041-2024/ALT du 20 décembre 2024 portant organisation du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée au Burkina Faso.

Avec une riche tradition culturelle, le Burkina Faso a l’ambition de développer une industrie cinématographique compétitive à même de soutenir substantiellement son développement économique et social. La régulation de ce secteur s’avère donc nécessaire à l’effet de renforcer la structuration des acteurs et leur professionnalisation dans les différentes branches d’activités.

Ce décret vise le renforcement des mesures de structuration et de régulation de la filière du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée en instaurant un mécanisme rapide et dissuasif pour sanctionner les infractions.

L’adoption de ce décret permet d’encadrer la filière du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée, conformément à la loi n°041-2024 /ALT du 20 décembre 2024 portant organisation du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée au Burkina Faso.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté un décret portant relecture du décret n°2011-1051/PRES/PM/MS/MEF du 30 décembre 2011 portant conditionnement et étiquetage des produits du tabac au Burkina Faso et son modificatif, le décret n°2019-0676/PRES/PM/MINEFID/MS/MCIA du 26 juin 2019.

Au Burkina Faso, le tabac était la cause de mortalité de plus de 4 800 personnes par an, dont 1 300 non-fumeurs victimes du tabagisme passif, selon Tobacco Atlas 2017.

La mise en œuvre du décret n°2011-1051/PRES/PM/MS/MEF du 30 décembre 2011 portant conditionnement et étiquetage des produits du tabac au Burkina Faso et son modificatif, le décret n°2019-0676/PRES/PM/MINEFID/MS/MCIA du 26 juin 2019, combinée à d’autres actions de lutte antitabac par le Gouvernement burkinabè ont contribué à réduire la prévalence du tabagisme dans notre pays qui est passée de 19,8% en 2013 à 13,6% en 2021.

La relecture de ce décret et de son modificatif vise à prendre en compte les directives sur l’application de l’article 11 de la Convention-cadre pour la lutte antitabac (CCLAT) qui invite les Etats parties à adopter le conditionnement neutre pour plus d’efficacité des mises en gardes sanitaires.

Le conditionnement neutre est un ensemble de mesures visant à interdire l’utilisation de logo, de couleur, d’image de marque ou de texte promotionnel sur les emballages des produits du tabac hormis le nom de la marque et de sa variante qui doivent être imprimés en caractères normaux et dans une couleur standardisée.

Les innovations majeures de ce décret portent sur l’instauration d’une couleur uniforme, mate et moins attrayante des emballages de cigarettes ainsi que l’obligation de couvrir au moins 80% de chacune des principales faces des paquets de cigarettes par des avertissements sanitaires graphiques.

L’adoption de ce décret permet de renforcer la règlementation sur le conditionnement et l’étiquetage des produits du tabac au Burkina Faso, en vue de contribuer à protéger la santé des populations par la réduction de la consommation du tabac.

I 6 AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant modalités de fixation des rémunérations des membres des Conseils d’administration des Sociétés d’Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale.

En application des décisions de la 32e session de l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat (AG-SE) tenue du 27 au 28 juin 2024, des critères ont été identifiés pour encadrer la fixation des rémunérations des membres des Conseils d’administration des Sociétés d’Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale (EPPS).

Ainsi, une classification des sociétés d’Etat et des EPPS en fonction du chiffre d’affaires et du total produits techniques des cinq (05) derniers exercices sociaux a été proposée en tenant compte de la santé financière des entités concernées.

Ce décret vise à stabiliser l’évolution des montants servis aux membres des Conseils d’administration et à garantir leur soutenabilité. Il vise également à assurer l’équité et à améliorer la gouvernance de ces entités.

L’adoption de ce décret permet d’harmoniser les indemnités des membres et présidents de Conseils d’administration ainsi que les membres des comités spécialisés des sociétés d’Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale.

I 7 AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère des Infrastructures et du désenclavement.

Le décret n°2024-1566/PRES/PM du 08 décembre 2024 portant composition du Gouvernement a consacré le changement de la dénomination du « ministère des Infrastructures » en « ministère des Infrastructures et du désenclavement ». En outre, la volonté du Gouvernement de mettre l’accent sur les études et les travaux en régie nécessite une réorganisation de la Direction générale en charge des études techniques.

L’adoption de ce décret permet au ministère des Infrastructures et du désenclavement de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret 2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.

 

I 8  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers modifiés de « Burkina Suudu Bawdè» (BSB).

Ce décret vise à corriger certaines insuffisances du décret n°2023-1443/PRES-TRANS/MSJE/MEFP du 25 octobre 2023 portant approbation des statuts particuliers de « Burkina Suudu Bawdè ».

L’adoption de ce décret permet à « Burkina Suudu Bawdè » (BSB) d’améliorer son fonctionnement et de remplir plus efficacement ses missions.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso au Forum sur le financement du développement et à la 4e session du Comité préparatoire de la 4e conférence internationale sur le financement du développement, prévus respectivement les 28 et 29 avril 2025 et les 30 avril et 1er mai 2025 à New York.

Ces rencontres ont pour objectifs d’offrir une plateforme multilatérale et inclusive pour l’élaboration de politiques de financement à long terme afin de satisfaire les priorités du développement durable et de mobiliser des ressources en faveur des pays les plus vulnérables.

Organisées par les Nations unies, elles sont une tribune d’opportunités pour le Burkina Faso de présenter les nouvelles orientations de développement définies par le Gouvernement, notamment les besoins en financement pour endiguer la crise sécuritaire et rétablir la paix et le vivre-ensemble. Ces rencontres constituent la pièce maîtresse du suivi des résultats des Conférences internationales du développement tenues à Monterrey (Mexique), Doha (Qatar) et Addis-Abeba (Ethiopie).

II 2  Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à l’accréditation du Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE) en tant qu’entité nationale d’accès direct au Fonds vert pour le Climat (FVC).

Le Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE), fonds d’Etat sous la tutelle technique du ministère en charge de l’environnement, a entrepris depuis octobre 2019, son accréditation au Fonds vert pour le Climat en tant qu’entité d’accès direct. Après avoir franchi les étapes du processus, l’accréditation du FIE au FVC a été officiellement approuvée le 18 février 2025, à l’occasion de la 41e session du Conseil d’administration du FVC, tenue à Songdo en République de Corée du Sud. Cette accréditation est une opportunité pour le Burkina Faso d’accéder directement à des financements pour soutenir des actions climatiques avec d’importantes retombées socio-économiques et environnementales.

L’accréditation du FIE au FVC permet au Burkina Faso de mobiliser des financements sous forme de subventions à hauteur de 20 000 000 000 F CFA à l’horizon 2027 pour la mise en oeuvre de projets et programmes en matière de changements climatiques.

II 3 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :

-une communication relative à l’organisation de la 5e édition de la « Nuit des médaillés », prévue le 28 mars 2025 à Ouagadougou.

Cette « Nuit des médaillés » reconnaîtra le mérite de 241 athlètes et 76 encadreurs qui ont obtenu 322 médailles toutes disciplines sportives confondues. Elle constitue une marque de reconnaissance de la Nation à nos sportifs et à leurs encadreurs.

L’édition est placée sous le très haut patronage du Président du Faso, Chef de l’Etat.

-une communication relative à l’organisation des assises nationales du sport et des loisirs, prévues du 31 mars au 15 avril 2025.

L’objectif général de ces assises est d’optimiser la contribution du secteur des sports et loisirs au développement socio-économique et culturel du Burkina Faso. Ces assises ont l’ambition d’apporter des réponses destinées à combler les insuffisances du secteur en termes d’organisation, de structuration, de gouvernance, d’infrastructures accessibles et de qualité et surtout de mobilisation de ressources financières.

Elles sont un cadre de réflexion visant à redynamiser le secteur des sports et des loisirs au Burkina Faso et constituent une tribune pour faire l’état des lieux, identifier les défis spécifiques et formuler des recommandations en vue d’apporter des solutions durables.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

-Monsieur Edgard Sié SOU, Mle 28 405 X, Administrateur civil, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso à Brasilia (République fédérative du Brésil).

B  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

-Monsieur Adama OUATTARA, Mle 247 522 D, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé d’études ;

-Monsieur San TRAORE, Mle 212 184 Z, Administrateur civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Chargé d’études ;

-Madame Nouéba-I-Mwin Nina Augustine SOMDA, Mle 229 880 A, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Chargé d’études.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

-Monsieur Fiacre BASSON, Mle 214 347 N, Ingénieur agronome, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chef de département de la gouvernance, de la planification et du suivi-évaluation au Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire ;

-Monsieur Ousmane ZONGO, Mle 111 110 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Chef du département de la coordination, de la planification et des innovations au Secrétariat technique de l’Offensive agropastorale et halieutique ;

-Monsieur Tasré BOUDA, Mle 207 913 J, Economiste planificateur, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chef du département des études, de la prospective et des politiques du secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique au Secrétariat permanent de la Coordination des politiques sectorielles agricoles (SP/CPSA).

D AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

-Monsieur Abdou Razague MAIGA, Mle 96 940 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Trésorier provincial des Balé ;

-Monsieur Augustin YABRE, Mle 119 304 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Trésorier provincial du Bazèga ;

-Monsieur Boureima OUATTARA, Mle 216 173 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Trésorier provincial du Kourwéogo ;

-Monsieur Brahima SIGRIYOUMA, Mle 257 125 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Trésorier provincial de la Kossi ;

-Monsieur Olivier ZOUNDI, Mle 294 366 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Trésorier provincial du Nahouri ;

-Monsieur Saïdou NABALOUM, Mle 49 089 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Trésorier provincial du Ganzourgou ;

-Monsieur Boris Sylvain NITIEMA, Mle 303 060 X, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Trésorier provincial du Sourou ;

-Monsieur Christophe BADO, Mle 225 070 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Trésorier provincial du Zondoma ;

-Madame Romaine Raïssa Fatima Bienvenue ZIDOUEMBA, Mle 202 686 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Chef de département de l’information, de la communication et du partenariat au Secrétariat permanent de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Burkina Faso (SP-ITIE BF) ;

-Monsieur Ambroise OUEDRAOGO, Mle 104 653 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Comptable principal des matières du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) ;

-Monsieur Emile NIKIEMA, Mle 294 294 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Comptable principal des matières du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) ;

-Monsieur Saliou TRAORE, Mle 219 248 N, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Comptable principal des matières du Fonds Dumu Ka Fa ;

-Monsieur Ousseiné SAWADOGO, Mle 219 210 H, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Comptable principal des matières du Centre national des semences forestières (CNSF) ;

-Monsieur Palingwendé Parfait ILBOUDO, Mle 294 323 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Comptable principal des matières du Fonds Faso Kuna Wili ;

-Monsieur Saliho KONATE, Mle 219 230 E, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP) ;

-Monsieur Salifou DERA, Mle 278 089 Z, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) ;

-Monsieur Evariste KANTAGSBA, Mle 55 704 K, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire, de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) ;

-Monsieur Sékou KOMI, Mle 235 916 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Comptable principal des matières du Fonds burkinabè pour le développement économique et social (FBDES) ;

-Madame Pauline KOURAOGO, Mle 200 055 W, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Comptable principal des matières du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA).

E AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

-Monsieur Aguima Abdoulaziz YONLY, Mle 111 488 S, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e classe, 3e échelon, est nommé Directeur de la police des frontières ;

-Monsieur Pakindsama OUEDRAOGO, Mle 239 807 L, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la police judiciaire.

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

-Monsieur Sakma Christophe SIMPORE, Mle 212 394 C, Greffier en chef, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Greffier en Chef, Chef de greffe du Conseil d’Etat.

G AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

-Monsieur Palamanga OUOBA, Mle 245 646 H, Médecin généraliste, catégorie PC, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur régional de la Santé du Centre-Nord.

H AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

-Monsieur Borlli Michel Jonas SOME, Mle 102 929 F, Enseignant-chercheur, catégorie P2, 1er grade, 2e échelon, est nommé Secrétaire général.

I AU TITRE DU MINISTERE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

-Monsieur Relwêndé François 1er Jumeau OUEDRAOGO, Mle 220 704 F, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF).

J AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

-Madame Wendlamita Carine Olivia SIRYOUMA/ZOUNGRANA, Mle 214 976 N, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Directrice des affaires juridiques et du contentieux.

K AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

-Monsieur Windemi dit Charles PAMTABA, Mle 59 016 A, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Poni ;

-Monsieur Wendgnesba Paul Rodrigue NASSA, Mle 222 097 T, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Séno ;

-Monsieur Karim YEYE, Mle 94 590 G, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Sissili ;

-Monsieur Hama BOUBAKAR, Mle 311 823 Y, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Soum ;

-Monsieur Météo MALO, Mle 42 855 W, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Sourou ;

-Monsieur Yiendié LANKOANDE, Mle 94 504 A, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Tapoa ;

-Monsieur Nebila Paulin BATIONO, Mle 94 548 A, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Tuy ;

-Monsieur Apollinaire OUEDRAOGO, Mle 202 487 D, Inspecteur des Eaux et forêts, catégorie 1A, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Yagha ;

-Monsieur Adama ZANRE, Mle 327 658 S, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Yatenga ;

-Monsieur Hamadé TRAORE, Mle 202 540 K, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Ziro ;

-Monsieur Patindé Abdoul Kader ZONGO, Mle 109 148 Z, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Zondoma ;

-Monsieur Adama 2e Jumeau KALMOGO, Mle 327 660 E, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Zoundwéogo.

L AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

-Monsieur Jean-Baptiste KOUMBEM, Mle 117 243 D, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe 12e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs de l’Est ;

-Monsieur Seydou KABORE, Mle 117 250 M, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs des Hauts-Bassins ;

-Monsieur Abdoul Kadré BANCE, Mle 204 596 Y, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Nord ;

-Monsieur Abdoulaye BANCE, Mle 85 214 V, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Plateau-Central ;

-Monsieur Ambroise OUANGRE, Mle 327 612 P, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Sahel ;

-Monsieur Adama KONFE, Mle 220 352 Y, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional de la jeunesse et de l’emploi des Cascades ;

-Monsieur Bêbê Arnaud NOUFE, Mle 304 371 X, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur régional de la jeunesse et de l’emploi du Centre ;

-Monsieur Sibiri Félix ZOUNGRANA, Mle 246 611 W, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional de la jeunesse et de l’emploi du Centre-Est ;

-Madame Nida Blanche HIEN/TRAORE, Mle 228 360 L, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Directrice régionale de la jeunesse et de l’emploi du Centre-Nord ;

-Monsieur Siembou ZERBO, Mle 97 586 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional de la jeunesse et de l’emploi du Centre-Ouest ;

-Monsieur Moussa TASSEMBEDO, Mle 216 697 S, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional de la jeunesse et de l’emploi de l’Est ;

-Monsieur Hassane OUEDRAOGO, Mle 210 950 S, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional de la jeunesse et de l’emploi du Nord ;

-Madame Pêg-Wendé Apolline Marie Rolande BALKOUMA, Mle 324 698 N, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice régionale de la jeunesse et de l’emploi du Plateau-Central ;

-Monsieur Mahamoudou SAWADOGO, Mle 303 895 F, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur régional de la jeunesse et de l’emploi du Sahel ;

-Monsieur Fousséni DISSA, Mle 212 262 J, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional de la jeunesse et de l’emploi du Sud-Ouest ;

-Monsieur Moussa SERE, Mle 259 739 D, Conseiller en emploi et formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional de la jeunesse et de l’emploi de la Boucle du Mouhoun ;

-Monsieur Fernand KABORE, Mle 46 481 X, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Centre-Sud ;

-Monsieur Jacob SIA, Mle 237 928 F, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional de la jeunesse et de l’emploi du Centre-Sud ;

-Monsieur Dendeol Iminazi SOMDA, Mle 117 340 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-Monsieur Bagora BADO, Mle 237 911 G, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du sport pour tous.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

-de l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive au titre du ministère de l’Economie et des finances ;

-du Centre hospitalier régional de Banfora (CHR-BFR) au titre du ministère de la Santé ;

-de la Société internationale de transport africain par rails (SITARAIL) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;

-de la Société Taparko Mining (TM) SA et de la Société minière RIVERSTONE KARMA SA au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;

-du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) au titre du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique ;

-de l’Ecole normale supérieure (ENS) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

-de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-BURKINA) au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat ;

-de l’Agence de l’eau du Liptako au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive (ANPFI), du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) et de l’Ecole normale supérieure (ENS).

A MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive (ANPFI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre de la Primature :

-Monsieur Ousmane ZONGO, Mle 247 192 F, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-Monsieur Ernest KABORE, Mle 91 269 A, Inspecteur du trésor ;

-Monsieur Donatien ZONGO, Mle 111 073 A, Inspecteur des impôts.

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :

-Monsieur Sassiémiké Abdoul Kader SOMA, Mle 334 002 G, Enseignant-chercheur.

Au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale :

-Monsieur Bertrand SAWADOGO, Mle 200 261 R, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

-Monsieur Adama SANKARA, Mle 118 353 X, Conseiller en agriculture.

-Monsieur Adama SANKARA, Mle 118 353 X, Conseiller en agriculture.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES SYSTEMES FINANCIERS DECENTRALISES DU BURKINA FASO (AP/SFD-BF)

-Monsieur Aryéonne Innocent SOME, Directeur adjoint de la faîtière des caisses populaires du Burkina.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’AGENCE NATIONALE DE PROMOTION DE LA FINANCE INCLUSIVE (ANPFI)

-Madame Estelle Marie Sandrine TANKOANO/WEDRAOGO, Mle 210 026 Z, Chargé des relations publiques.

Le second décret nomme Monsieur Ernest KABORE, Mle 91 269 A, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive (ANPFI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Banfora (CHR-BFR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé :

-Monsieur Ziemlé Clément MEDA, Mle 80 507 H, Médecin de santé publique.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA DELEGATION SPECIALE REGIONALE DES CASCADES

-Monsieur Hamadou DICKO, Mle 304 102 R, Administrateur civil.

C MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Firmin BAGORO, Mle 119 811 B, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d’administration de la Société internationale de transport africain par rails (SITARAIL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

DMINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société Taparko Mining (TM) SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-Monsieur Gislain William TOE, Mle 119 323 N, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :

-Monsieur Rakiswenkouni Aimé Césaire ZANGRE, Mle 58 453 W, Inspecteur du trésor, en remplacement de Monsieur Athanase BOUDA.

Le second décret nomme Monsieur Mamadou SERE, Mle 39 652 W, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de la Société minière RIVERSTONE KARMA SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Boubacar SANGARE.

E MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique :

-Monsieur Barthélemy BADIEL, Mle 246 742 U, Conseiller en emploi et en formation professionnelle ;

-Madame Solange COMPAORE/TRAORE, Mle 54 530 K, Inspecteur de l’enseignement secondaire.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-Monsieur Salfou SAVADOGO, Mle 208 034 K, Inspecteur du trésor.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE CONSEIL NATIONAL DU PATRONAT BURKINABE

-Madame Marie Josepha ZOUNDI/ILBOUDO ;

-Monsieur Seydou GANAME ;

-Madame Wend-Lassida Micheline Edwige ZONGO.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) à titre de régularisation pour compter du 1er mai 2024.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

-Monsieur Mahamoudou ROUAMBA, Mle 212 625 L, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FAFPA

-Monsieur Benewendé Eric OUEDRAOGO, Mle 00 21 C, Assistant en formation.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’UNITE D’ACTION SYNDICALE

-Monsieur Yéindaogo Georges SAMNE.

Le troisième décret nomme Monsieur Salfou SAVADOGO, Mle 208 034 K, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) pour un mandat unique de trois (03) ans.

F MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole normale supérieure (ENS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

-Monsieur Samson TRAORE, Mle 117 006 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations.

Au titre du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

-Monsieur Marcel GUIGMA, Mle 40 321 E, Enseignant-chercheur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ENSEIGNANT

-Madame Mayouré Edith TAPSOBA/ILBOUDO, Mle 256 266 H, Maître de conférences.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES SYNDICATS

-Monsieur Nièssan KOHIO, Mle 162 396 T, Enseignant-chercheur.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole normale supérieure (ENS) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

-Monsieur Samuel PARE, Mle 110 909 A, Professeur titulaire ;

-Monsieur Saturnin BATIONO, Mle 212 347 R, Conseiller en économie et développement.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-Monsieur Maboudou KEKELE, Mle 46 224 Y, Inspecteur du trésor.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF, TECHNIQUE, OUVRIER ET DE SOUTIEN

-Monsieur Michel BAMBARA, Mle 343 624 K, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Samuel PARE, Mle 110 909 A, Professeur titulaire, Président du Conseil d’administration de l’Ecole normale supérieure (ENS) pour une dernière période de trois (03) ans.

G MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mohamed KABRE, Mle 379 541 A, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Liptako pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Jean Modeste BANDE.

H MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-BURKINA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat :

-Monsieur Kagniendia Cheik Oumar TRAORE, Mle 308 432 P, Ingénieur en génie civil, en remplacement de Monsieur Brahyman NEBIE.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-Monsieur Souleymane OULA, Mle 119 291 L, Inspecteur du trésor, en remplacement de Monsieur Siméon BONTOGO.

Le Porte-parole du Gouvernement

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO,

Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Accra – Ouaga : Vers un vol aérien & gazoduc pour renforcer l’axe

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Au cours de sa visite de travail au Burkina Faso, le président du Ghana John Dramani Mahama s’est entretenu ce 10 mars 2025 avec le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’Etat. A l’issue de cette audience au palais présidentiel de Koulouba, le Chef de l’Etat ghanéen a un certain nombre d’annonce lors de son point de presse.

«Visite de travail du Président ghanéen au Burkina Faso :

-un vol aérien quotidien Accra-Ouaga-Accra en vue

-un gazoduc entre les deux pays pour bientôt

(Ouagadougou, 10 mars 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a reçu en audience au Palais de Koulouba, le Président de la République du Ghana, John Dramani MAHAMA, en visite de travail au Burkina Faso. A l’issue de ce conclave, le Président ghanéen a fait un point de presse.

Au Palais de Koulouba, les deux Chefs d’État se sont entretenus en tête-à-tête. Cette séance a été ensuite élargie aux délégations des deux pays et a permis de revisiter l’excellente relation de coopération entre la République du Ghana et le Burkina Faso et de dégager des perspectives pour le renforcement de l’axe Ouagadougou-Accra.

Au cours de son point de presse de fin de séjour, le Président John Dramani MAHAMA a rappelé que la République du Ghana et le Burkina Faso sont unis par la géographie et l’histoire. Il inscrit du reste son voyage dans la tradition africaine qui recommande que les voisins se rendent visite.

Direction de la communication de la Présidence du Faso»

SN-SOSUCO : Le sucre de nouveau disponible  à Ouaga et Bobo

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Si tout se passe comme prévu ou annoncé, le sucre blond de la SN-SOSUCO, disparu des rayons de distribution, devrait de nouveau être disponible un peu partout dans le pays, à commencer par la capitale, Ouagadougou, où le Ministre du commerce  Serge Poda, a procédé ce lundi même, au lancement officiel d’une campagne de  commercialisation dudit sucre destinée à rompre avec cette rupture chronique de ce produit de grande consommation, surtout en cette période cruciale de jeûne musulman et chrétien dans le pays.

Le ministre du commerce Serge Poda (micro) au lancement, ce lundi 10 mars à Ouaga, d’une campagne de commercialisation du sucre de la SN SOSUCO

Le lancement officiel de la compagne de commercialisation du Sucre SN-SOSUCO ce lundi 10 mars à Ouaga s’est fait en présence du directeur général de la Nouvelle Société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO) Djakalia Ouattara Héma. Le DG Ouattara Héma qui a rallié la capitale pour la circonstance, expliquait en partie la rupture du sucre blond par le démarrage tardif de la campagne de production intervenue en fin décembre 2024.

Maintenant que la campagne de commercialisation est lancée à Ouagadougou, les autorités en charge Ministère du commerce, de l’industrie, et de l’artisanat (MICA) entendent désormais se donner les moyens de garantir par exemple au citoyen consommateur le Kilogramme du sucre en carreaux à 800 F CFA et celui du granulé  à 650 F CFA, aussi bien  à Ouagadougou qu’à Bobo-Dioulasso. Dans les autres villes, des dispositions seront prises pour ces prix ne varient que de 25 F CFA pour prendre notamment en compte les frais de manutention et de transport du produit jusqu’à ces différents centres de consommation.

«Initiative pour rendre disponible le sucre disponible pour les consommateurs» A écouter le patron du MICA, Serge Gnaniodem Poda, la présente initiative de lancement de cette campagne de commercialisation du sucre de la SN SOSUCO, vise à rendre disponible ce produit de grande consommation.

Et pour éviter d’éventuelles spéculations susceptibles de replonger le pays une énième rupture, les achats par personnes seront limités (5kg/personne) et les contrôles, stricts. Il faut par exemple se munir de sa pièce d’identité nationale pour acheter le sucre blond dans les boutiques témoins, comme au SIAO ou à la Maison de l’Entreprise pour ce qui est de Ouagadougou.  Affaire à suivre…

Christian Tas

Burkina Demain