Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a fait une visite inopinée le jeudi 6 mars 2025, sur le site de maraîchage d’une coopérative féminine à Zongo, un village situé dans la commune rurale de Loumbila, région du Plateau-Central. Occasion pour le Capitaine Traoré d’encourager ces braves femmes qui représentent à ses yeux, le symbole de la résilience et de la lutte pour l’émancipation.
«Journée internationale de la Femme 2025 : visite surprise du Chef de l’État aux productrices de légumes à Zongo
(Ouagadougou, 8 mars 2025). Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a effectué une visite inopinée le jeudi 6 mars 2025, du site de maraîchage d’une coopérative féminine à Zongo, un village situé dans la commune rurale de Loumbila, région du Plateau-Central. Il a encouragé ces braves femmes qui représentent à ses yeux, le symbole de la résilience et de la lutte pour l’émancipation.
Pour une surprise de taille, ç’en est une. En arrivant ce matin du 6 mars 2025 à leur périmètre irrigué, la trentaine de femmes qui exploitent cet espace de production maraîchère du village de Zongo ne se doutaient nullement qu’elles allaient avoir un visiteur de marque. Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ est venu sans se faire annoncer pour encourager ces femmes et à travers elles, toutes les femmes du Burkina Faso qui œuvrent sans relâche dans la production agricole. Et cette visite vient à propos puisqu’en lien avec le thème de la Journée internationale des droits de la femme 2025 : « Crise sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso : quelles stratégies pour promouvoir l’entrepreneuriat agricole des femmes ?»».
«Grâce à la franche et prompte collaboration de tous, les suspects ont été localisés et appréhendés par une équipe de patrouille du Commissariat de Police de District (CPD) de Sidéradougou dans la Comoé, région des Cascades. Conduits au Commissariat Central de Police de la ville de Banfora, les suspects dénonceront leurs complices au nombre de deux (02). Ce qui permettra aux enquêteurs de découvrir et saisir 194.185.175 FCFA comme numéraire, un pistolet automatique, des munitions et divers autres objets (…) La Police Nationale tient à saluer…
…La Police nationale tient à saluer la promptitude de tous les citoyens pour leur collaboration et leur sens élevé de civisme et de patriotisme qui ont prévalu jusqu’à l’arrestation des fugitifs et leurs complices. Elle remercie par ailleurs toutes les bonnes volontés grâce auxquelles ce résultat a été atteint».
«REMERCIEMENTS
Par une publication en date d’hier 08 mars 2025 sur sa page Facebook, la Police Nationale émettait un avis de recherche et lançait par la même occasion un appel afin d’aider ses services à appréhender deux fugitifs suspectés d’être impliqués dans des faits d’abus de confiance portant sur une somme de près de 250.000.000 FCFA.
Grâce à la franche et prompte collaboration de tous, les suspects ont été localisés et appréhendés par une équipe de patrouille du Commissariat de Police de District (CPD) de Sidéradougou dans la Comoé, région des Cascades.
Conduits au Commissariat Central de Police de la ville de Banfora, les suspects dénonceront leurs complices au nombre de deux (02). Ce qui permettra aux enquêteurs de découvrir et saisir 194.185.175 FCFA comme numéraire, un pistolet automatique, des munitions et divers autres objets.
Il est à noter que les investigations se poursuivent toujours afin de retrouver le reste de l’argent et les éventuels complices.
La Police Nationale tient à saluer la promptitude de tous les citoyens pour leur collaboration et leur sens élevé de civisme et de patriotisme qui ont prévalu jusqu’à l’arrestation des fugitifs et leurs complices.
Elle remercie par ailleurs toutes les bonnes volontés grâce auxquelles ce résultat a été atteint.
Cette action vient témoigner une fois de plus la bonne collaboration et le ferme engagement de tous autour de la résolution des problèmes de sécurité.
Vive cette collaboration!
Ensemble, nous pouvons bouter l’insécurité hors de nos cités !
La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !»
Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, Ministre de la Santé du Burkina Faso
Face à une situation de vague de chaleur, voici ce que le Ministre de la Santé Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou préconise.
«Précautions à prendre en cas de vague de chaleur
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Selon l’Organisation mondiale de la météorologie (OMM), la vague de chaleur est un réchauffement important de l’air, ou une invasion d’air très chaud sur un vaste territoire, généralement sur une période de quelques jours à quelques semaines.
Elle se caractérise par une chaleur intense sur une longue durée d’au moins deux (02) jours consécutifs ou par des températures élevées qui perdurent dans le temps.
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Les personnes vulnérables aux effets des vagues de chaleur sont généralement :
-les femmes enceintes et allaitantes ;
-les personnes âgées (65 ans et plus) ;
-les nourrissons, surtout les moins de six mois ;
-les personnes souffrant de maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle et autres maladies cardiovasculaires, maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, suites d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), pathologies rénales chroniques etc.) ;
-les personnes avec une obésité ou une dénutrition/malnutrition ;
-les personnes souffrant de maladies mentales ;
-les personnes ou patients sous certains traitements médicamenteux ;
-les personnes vivant dans les logements mal ventilés ou aération insuffisante ;
-les personnes travaillant à l’extérieur sous le soleil ;
-les personnes en situation de précarité, sans domicile ou en situation d’isolement, ou les personnes déplacées internes.
Les facteurs aggravant les effets des vagues de chaleur chez un individu sont :
-la consommation des boissons alcoolisées ;
-la consommation des boissons chargées de caféine ;
-la consommation des boissons trop sucrées ;
-les activités physiques sous le soleil ;
-le tabagisme ;
-la consommation des aliments trop gras ;
-la prise de certains traitements médicamenteux.
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Les précautions à prendre pour toute personne afin de réduire les effets des vagues de chaleur sur la santé sont :
-boire régulièrement et suffisamment d’eau pour se réhydrater (sans alcool, ni café) ;
-rester dans un endroit frais et à ventilation appropriée, ou à l’ombre ;
-limiter les activités physiques, surtout sous le soleil ;
-éviter les aliments gras et trop sucrés ;
-consommer plus de légumes et de fruits pour s’hydrater ;
-éviter les expositions prolongées au soleil, particulièrement quand on porte des habits de couleur noire ;
-porter des habits légers et amples en coton et de couleur blanche ;
-se couvrir la tête ;
-mouiller son corps et se ventiler ;
-demander des conseils à un agent de santé en cas de prise de médicaments ;
-demander de l’aide en cas de besoin.
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Vous devriez faire très attention dès que vous ressentez les signes suivants :
-vertiges et ou sensation de vertiges ;
-maux de tête ;
-courbatures ;
-fatigue ou sensation de faiblesse ;
-nausées et ou vomissements ;
-sensation d’angoisse ;
-vision trouble ;
-toute sensation de symptômes inhabituels ;
-contractions musculaires douloureuses durant plus d’une heure de temps.
, :
-vous mettre à l’ombre ou dans un environnement frais et vous reposer ;
-essayer d’obtenir de l’aide ;
-consulter dans une formation sanitaire.
Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, Ministre de la Santé»
D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 05 mars 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 21 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. Compte rendu.
C’est le le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres, qui a présidé la session
I DELIBERATIONS
I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à une autorisation pour le recours à la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe.
Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion du marché avec le Groupement Conciergerie Africa Business (CAB) Sarl/Tindaogo Inter (TDG-Inter Sarl), pour l’achèvement des travaux de construction du bâtiment principal devant abriter la Direction du Centre des impôts (DCI) Bobo III et la Direction du Guichet unique du foncier de Bobo (DGUF-B), pour un montant de sept cent cinquante-trois millions huit cent vingt-cinq mille quatre cent soixante-douze (753 825 472) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois.
Le financement est assuré par le budget du Fonds d’équipement de la Direction générale des impôts (DGI), exercice 2025.
Le deuxième rapport est relatif à une autorisation de passation de marché par entente directe pour la réhabilitation des bâtiments de la Trésorerie régionale des Hauts-Bassins et la construction des guichets de la Banque des dépôts du trésor (BDT).
Le Conseil a marqué son accord pour la passation des différents marchés par la procédure d’entente directe avec :
-l’entreprise PRESTIGE MULTI SERVICES pour la réhabilitation de l’ensemble des bâtiments évaluée à neuf cent quarante-quatre millions sept cent douze mille six cent quatre-vingt-quinze (944 712 695) F CFA TTC et la construction des guichets de la Banque des dépôts du trésor pour un montant de deux cent trois millions neuf cent soixante-trois mille deux cent cinquante un (203 963 251) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
-l’entreprise IMPACT INGENIERIE ET CONSEIL pour le suivi-contrôle de la réhabilitation de l’ensemble des bâtiments évalué à trente-cinq millions huit cent quatre-vingt-dix-neuf mille quatre-vingt (35 899 080) F CFA TTC et le suivi-contrôle de la construction des guichets de la Banque des dépôts du trésor pour un montant de sept millions six cent cinquante mille huit cent vingt (7 650 820) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat et le Fonds d’équipement de la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (DGTCP), exercice 2025.
Le troisième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt signé le 11 février 2025 entre le Burkina Faso et le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) pour le financement du projet de protection du capital humain.
D’un montant de 18 000 000 000 F CFA, ce financement permettra de soutenir les efforts du Gouvernement pour assurer l’offre de services sociaux essentiels, en particulier dans les secteurs de la santé et de l’éducation.
Les principaux résultats attendus du projet sont :
-des consultations gratuites au profit de 1 840 000 femmes pour l’année 2025 ;
-des consultations gratuites au profit de 2 070 000 enfants de moins de cinq (05) ans pour l’année 2025 ;
-une couverture vaccinale pentavalente pour 97% des enfants ;
-la certification pour 98 % des enseignants ;
-des examens annuels pour 96% des élèves.
L’adoption de ce rapport permet de ratifier par voie d’ordonnance ledit accord de prêt conformément aux dispositions de la loi n°40-2024/ALT du 20 décembre 2024 portant habilitation du Gouvernement à autoriser, par voie d’ordonnance la ratification des accords et conventions de financement signés entre le Burkina Faso et les partenaires techniques et financiers.
I 2 AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.
Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Niger auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Boubakar HASSAN, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Niger auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.
Le deuxième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Türkiye auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Feriba Duygu HOKKACI ESIRGEN, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Türkiye auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.
Le troisième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Nonce Apostolique auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination d’un Nonce Apostolique auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.
Le quatrième rapport est relatif à un projet de loi portant approbation du Traité portant création de la Confédération des Etats du Sahel, adopté le 06 juillet 2024 à Niamey.
La Confédération des Etats du Sahel (AES) constitue un cadre stratégique historique de coopération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Elle permet entre autres, à ses Etats membres d’intensifier leur coopération dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la consolidation de la paix dans l’espace AES par la mutualisation de leurs efforts en matière de défense et de sécurité.
L’article 25 du Traité portant création de la Confédération des Etats du Sahel prévoit que le Traité soit ratifié par chacun des trois Etats membres pour permettre à ses dispositions de produire pleinement leurs effets.
L’approbation du Traité portant création de la Confédération des Etats du Sahel (AES) permettra au Burkina Faso de procéder à la ratification de cet instrument juridique.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°0013/PRES/PM/MJDHRI du 23 janvier 2025 portant remises de peine à l’occasion du 1er janvier 2025.
Le décret portant remises de peines à l’occasion du 1er janvier 2025 a été adopté par le Conseil des ministres en sa séance du 26 décembre 2024. Cependant, il s’est avéré au moment de son application que neuf (09) détenus n’étaient pas éligibles, d’où la modification dudit décret en vue de le rendre conforme aux conditions prédéfinies par les textes encadrant le bénéfice de la grâce du Président du Faso, Chef de l’Etat.
L’adoption de ce décret permet le retrait de neuf (09) noms de la liste des détenus bénéficiaires d’une remise de peine à l’occasion du 1er janvier 2025.
La liste des personnes concernées sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.
I 4AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES
Le Conseil a adopté un décret portant conditions et modalités d’octroi, de renouvellement et de retrait des agréments techniques en matière de sécurité des systèmes d’information.
Ce décret vise l’application de la loi n°014-2024 du 09 juillet 2024 portant sécurité des systèmes d’information au Burkina Faso.
Les Technologies de l’information et de la communication (TIC) sont un véritable vecteur de transformation de l’économie et de la société. Ainsi l’hyper connectivité touche l’ensemble des pays et représente de formidables opportunités pour construire une croissance économique durable et profitable à tous, notamment pour les pays africains et tout particulièrement le Burkina Faso.
Toutefois, il convient de prendre des mesures pour garantir les externalités et les impacts positifs pour l’économie et la société burkinabè.
Le décret vise à assainir le marché de la commercialisation des matériels ou des logiciels destinés à la cybersécurité et à garantir une meilleure protection de notre cyberespace. Il oblige désormais les professionnels en la matière à se munir d’un agrément pour l’exercice légal de leurs activités.
L’adoption de ce décret permet d’encadrer les activités d’importation et de vente de matériels ou de logiciels destinés à la sécurité des systèmes d’information, conformément à la loi n°014-2024/ALT du 9 juillet 2024 portant sécurité des systèmes d’information au Burkina Faso.
I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.
Le premier rapport est relatif à l’opération de rachat du dépôt d’hydrocarbures Tema Multi Purpose Terminal au Ghana appartenant à Blue Ocean Investment Limited.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d’énergie, il a été assigné à la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) la mission d’assurer l’approvisionnement du Burkina Faso en hydrocarbures. L’objectif est de rendre les hydrocarbures accessibles à tous et sur tout le territoire burkinabè. Il est donc impératif de disposer d’infrastructures de stockage à même d’accueillir des volumes suffisants pour garantir la sécurité énergétique du pays, d’où l’intérêt de se doter d’au moins un dépôt à l’extérieur du Burkina Faso.
L’acquisition du dépôt de Tema Multi Purpose Terminal offre plusieurs opportunités à savoir :
-la mise à disposition du Burkina Faso d’un dépôt stratégique déjà fonctionnel et bien connu de la SONABHY et de ses partenaires ;
-la possibilité d’accueillir directement et facilement les produits en provenance des nouveaux pays partenaires grâce à l’augmentation des capacités de stockage externe ;
-la possibilité d’orienter les livraisons dans un dépôt propre à la SONABHY en cas de difficultés dans les autres corridors ;
-la réalisation d’économies par la réduction des prestations sollicitées auprès de dépôts tiers.
Le coût global de l’opération de rachat du dépôt d’hydrocarbures Tema Multi Purpose Terminal s’élève à soixante-dix millions (70 000 000) USD.
Le Conseil a marqué son accord pour l’acquisition du dépôt d’hydrocarbures Tema Multi Purpose Terminal au Ghana en vue d’accroître les capacités de stockage de la SONABHY.
Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant dissolution sans liquidation de la « Maison de l’Entreprise du Burkina Faso» (MEBF), entité associative reconnue d’utilité publique.
Le Gouvernement du Burkina Faso a entamé, dans le cadre de la refondation de l’Etat, une réforme du paysage institutionnel du secteur privé en vue d’améliorer l’efficacité des politiques publiques et le climat des affaires pour répondre aux nouvelles ambitions de développement de notre pays.
Des réformes de l’ensemble des structures stratégiques en charge de la promotion du secteur privé relevant du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ont donc été engagées. Ces réformes concernent la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) pour les rendre plus performantes et améliorer leur ancrage institutionnel conformément à la nouvelle vision de souveraineté du Burkina Faso.
La Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF), structure spécialisée de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, est une association créée en 2002 et reconnue d’utilité publique le 19 avril 2010 par décret n°2010-180/PRES/PM/MATD/MEF. Elle est délégataire de certaines missions de l’administration à travers des structures dont la gestion lui est confiée notamment le Centre de formalités des entreprises (CEFORE).
Cette forme juridique d’association constitue une faiblesse dans l’attelage des maillons institutionnels en charge de la mise en œuvre de la politique de promotion du secteur privé par le Gouvernement.
Le décret vise la mutation de la forme juridique d’association de la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso vers une forme de droit public plus appropriée.
L’adoption de ce décret permet la dissolution sans liquidation de la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso avec un transfert de son patrimoine et de ses droits et obligations à l’Etat.
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant création d’un établissement public de l’Etat à caractère professionnel dénommé « Maison de l’Entreprise du Burkina Faso » en abrégé « MEBF ».
La création de la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso en tant qu’Etablissement public à caractère professionnel (EPP) vise entre autres :
-la réaffirmation du rôle régalien de l’Etat dans la coordination des secteurs à forte dominance de service public ;
-l’amélioration de la gouvernance de la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso ;
-l’amélioration de la gestion des finances de la MEBF ;
-la mise en place d’un regroupement des entrepreneurs poursuivant les objectifs communs de renforcement du tissu économique national ;
-la préservation des emplois par le maintien du personnel.
L’adoption de ce décret permet la création de la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso en tant qu’Etablissement public de l’Etat à caractère professionnel.
Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts particuliers de la «Maison de l’Entreprise du Burkina Faso » (MEBF).
L’adoption de ce décret permet à la « Maison de l’Entreprise du Burkina Faso » de se doter de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-611/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère professionnel.
I 6 AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport porte validation de la fiche synoptique du Projet Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso (SKBo).
Le Projet Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso concerne la construction et le bitumage d’un linéaire total d’environ 115 km de routes (tronçon Banfora-Ouo) et la réalisation de 150 km de pistes rurales. Il s’agira également de créer et d’équiper quatre (04) brigades de travaux routiers et de réhabiliter 51 km de voie ferrée.
D’une durée de quatre (04) ans, le projet a pour objectif de contribuer à désenclaver le bassin d’intégration de l’espace frontalier Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso en améliorant la connectivité multimodale et en soutenant les chaînes de valeur et le commerce régional.
La mise en oeuvre de ce projet profitera aux populations des communes urbaines et rurales des régions situées de part et d’autre des axes routiers Banfora-Sidéradougou-Ouo-Gaoua et de l’axe ferroviaire Ouaga-Bobo-Frontière Côte-d’Ivoire.
Le coût total du projet est estimé à 126, 87 milliards F CFA financé par l’Etat burkinabè et la Banque mondiale.
La validation de la fiche synoptique du Projet Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso permet d’enclencher le processus de mobilisation des ressources auprès du partenaire technique et financier en vue de sa mise en oeuvre.
Le second rapport porte validation de la fiche synoptique du Projet de réhabilitation des infrastructures de soutien à l’économie.
Ce projet vise entre autres, la mise en place d’une infrastructure résiliente pour une industrialisation durable, le désenclavement des villes et des communes, la sécurité alimentaire et la promotion d’une agriculture durable ainsi que l’autonomisation des femmes et des filles de la zone du projet.
La mise en oeuvre de ce projet permettra entre autres :
-le financement partiel, en régie, des travaux de construction et de bitumage du tronçon RN13 Koudougou-Yako ;
-la création et l’équipement de 05 brigades de travaux routiers ;
-la réhabilitation du tronçon Tenkodogo-Garango de la RN17 ;
-la réhabilitation du tronçon Nioryida-Guiba-Manga de la RN29 ;
-la construction et le bitumage du tronçon Ouo-Gaoua sur la RN11 ;
-la construction et le bitumage du tronçon Kordié-Boussé de la RR13.
Le coût total du projet est estimé à 129,2 milliards F CFA financé par l’Etat burkinabè et la Banque islamique de développement (BID).
La validation de la fiche synoptique du Projet de réhabilitation des infrastructures de soutien à l’économie permet d’enclencher le processus de mobilisation des ressources auprès du partenaire technique et financier en vue de sa mise en œuvre.
II COMMUNICATIONS ORALES
II 1 Le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des anciens combattants a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 2e édition du Salon international synergie sûreté, défense et sécurité (SYSDEF) à Ouagadougou du 08 au 10 mai 2025.
Le SYSDEF est un salon d’armement qui réunit des décideurs clés et des leaders de l’industrie de la défense, de la sécurité et de la protection civile. Il permet aux exposants de présenter leurs technologies et produits de pointe aux professionnels de l’industrie de la défense et vise à renforcer la coopération entre les participants puis à établir des alliances et partenariats fructueux. Le SYSDEF est également un cadre de réflexion géopolitique sur les tendances des périodes actuelles et futures.
Placée sous le très haut patronage du Président du Faso, Chef suprême des Armées, la 2e édition de ce salon sera marquée par une journée dédiée à la Confédération des Etats du Sahel (AES).
II 2 Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 5e édition de la « Nuit des Lompolo », le 24 octobre 2025 au Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA).
La «Nuit des Lompolo» est une occasion de récompense et de reconnaissance du mérite des acteurs, professionnels et des structures évoluant dans les arts dramatiques (théâtre, conte, humour, cirque et marionnettes).
Les innovations majeures de la 5e édition de la «Nuit des Lompolo» sont l’ouverture des compétitions aux acteurs et compagnies des autres pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (Mali et Niger), la prise en compte du cirque et des marionnettes dans la catégorie des prix individuels et l’augmentation du nombre de prix décerné qui passe de 21 en 2024 à 27 en 2025.
L’ouverture de la compétition aux acteurs et compagnies des autres Etats membres de l’AES vise à faire des arts dramatiques un vecteur d’intégration et de coopération communautaire au sein des pays de l’espace. Ainsi, trois nouveaux prix ont été institués à savoir le prix AES du meilleur spectacle de sensibilisation, le prix AES du meilleur spectacle d’intégration et le prix AES du meilleur auteur des arts dramatiques.
II 3 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :
-une communication relative à l’organisation de la 6e édition de la compétition des Ecoles de formation de la relève sportive (EFORS), prévue du 22 au 29 juin 2025 à Ouahigouya.
La compétition des EFORS a pour objectif d’améliorer la qualité de la formation des jeunes sportifs issus de ces écoles et réunira 26 écoles de formation de la relève sportive des treize régions du Burkina Faso.
-une communication relative à l’organisation des compétitions de l’Union des sports scolaire et universitaire du Burkina Faso (USSU-BF), saison 2024-2025.
Les compétitions de l’USSU-BF permettent de déceler ou de faire naître des talents qui peuvent être orientés vers la pratique compétitive dans le sport civil.
L’organisation de l’USSU-BF contribue à promouvoir les valeurs morales et intellectuelles telles que l’esprit d’équipe, le fair-play, le respect d’autrui et des règles, la coopération, la discipline et la tolérance.
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PP-G N°008-2025 du 05 mars 2025
Les compétitions sont organisées dans sept (07) disciplines sportives que sont le football, le hand-ball, le basket-ball, le volley-ball, l’athlétisme, le judo et la lutte.
L’ouverture officielle de la saison sportive 2024-2025 a eu lieu le 31 janvier 2025 et les compétitions se poursuivent jusqu’en juillet 2025.
Pour cette saison 2024-2025, les compétitions de l’USSU-BF enregistrent la participation de 550 établissements scolaires, universitaires et des Grandes écoles issus de 40 provinces du Burkina Faso.
III NOMINATIONS
III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
-Monsieur Kassoum COULIBALY, Officier général, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso à Washington (Etats-Unis d’Amérique).
B AU TITRE DE LA PRIMATURE
-Monsieur Manégassomdé SAMA, Mle 324 497 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur du protocole.
C AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
-Monsieur Moussa DIALLO, Officier général, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Préparation et emploi des forces » cumulativement avec ses fonctions de Chef d’Etat-Major général des armées ;
-Monsieur Yves Borèma BADO, Officier, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien des structures du ministère » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
-Monsieur Amed TRIANDE, Officier, est nommé Responsable du Programme budgétaire « dotation défense » cumulativement avec ses fonctions de Directeur central de l’intendance militaire.
D AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
-Madame Hamapi dit Emilie OUEDRAOGO/TAMINY, Mle 119 292 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Fondé de pouvoirs auprès du Conseil d’Etat et de la Cour de Cassation avec résidence au Conseil d’Etat.
E AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE
Monsieur Gérard TARBANGDO, Mle 111 484 K, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e classe, 4e échelon, est nommé Directeur général de l’Académie de police ;
-Monsieur Sana Emile KAFANDO, Mle 31 738 A, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e grade, 1er échelon, est nommé Inspecteur technique ;
-Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 119 420 V, Commissaire de police, catégorie 1, 2e grade, 2e échelon, est nommé Inspecteur technique ;
-Monsieur Issouf OUATTARA, Mle 107 222 E, Commissaire principal de police, 2e classe, 3e échelon, est nommé Inspecteur technique ;
-Monsieur Marc DAKUYO, Mle 211 708 X, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Inspecteur technique ;
-Monsieur Soumaïla TRAORE, Mle 102 429 M, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 4e échelon, est nommé Inspecteur technique ;
-Monsieur Lassané ZIDA, Mle 102 427 X, Commissaire principal de police, catégorie 1, 3e classe, 4e échelon, est nommé Inspecteur technique ;
-Monsieur Ouanhindouba YEMIEN, Mle 31 736 N, Commissaire divisionnaire, catégorie 1, 3e classe, 1er échelon, est nommé Inspecteur technique ;
-Monsieur Lassané NABOLLE, Mle 111 465 X, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 4e échelon, est nommé Inspecteur technique ;
-Monsieur Boukary KIEMDE, Mle 211 711 T, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 2e échelon, est nommé Inspecteur technique ;
-Monsieur Yacouba KABORE, Mle 107 219 D, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 2e échelon, est nommé Inspecteur technique.
F AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE
-Monsieur Wendmanégré Michaël NITIEMA, Officier, est nommé Directeur de Cabinet ;
-Monsieur Emile ZABSONRE, Mle 41 063, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Secrétaire général.
G AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
-Monsieur Olivier KIEMA, Mle 118 698 M, Economiste, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Conseiller technique.
H AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
-Monsieur Noé BADO, Mle 94 895 H, Professeur certifié, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Chargé de mission ;
-Monsieur Yacouba BARRY, Mle 27 490 W, Instituteur principal, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Chargé de mission.
I AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
-Monsieur Germain Kouka OUEDRAOGO, Mle 42 869 F, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Kadiogo ;
-Monsieur Idrissa SANOU, Mle 47 819 W, Inspecteur principal, catégorie 1A, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Kénédougou ;
-Monsieur Achille ATTIOU, Mle 94 545 C, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Komondjari ;
-Monsieur Ibrahime Arsène THIOMBIANO, Mle 241 483 E, Inspecteur des eaux et forêts, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Kompienga ;
-Monsieur Hamidou DAYAMBA, Mle 94 492 M, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Kossi ;
-Monsieur Harouna DERRA, Mle 94 493 A, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Koulpélogo ;
-Monsieur Soumaïla KOME, Mle 94 616 P, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Kouritenga ;
-Monsieur Tasséré OUEDRAOGO, Mle 59 139 U, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Kourwéogo ;
-Monsieur Harouna SANDWIDI, Mle 231 778 B, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Léraba ;
-Monsieur Isso KINDO, Mle 94 499 X, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Loroum ;
-Monsieur Sami DABIRE, Mle 46 093T, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Mouhoun ;
-Monsieur Daouda TRAORE, Mle 238 052 Y, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Nahouri ;
-Monsieur Wendgnagdé Oscar KABRE, Mle 109 164 P, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Namentenga ;
-Monsieur Désiré VOGNA, Mle 247 741 L, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Nayala ;
-Monsieur Athanase Didier BAMOUNI, Mle 109 215 C, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Noumbiel ;
-Madame Charlène Lawali SIRIMA/TOE, Mle 327 604 F, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommée Directrice provinciale des eaux et forêts de l’Oubritenga ;
-Monsieur Drissa BANCE, Mle 271 288 A, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Passoré ;
-Monsieur Sogotéré Rodrigue KONATE, Mle 94 620 P, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Sanguié ;
-Monsieur Toussaint BATIONO, Mle 46 154 X, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de eaux et forêts du Sanmatenga.
J AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
-Monsieur Nabon Alain BASSOLE, Mle 116 993 U, Gestionnaire des ressources humaines, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation.
K AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
-Madame Mariam TANOU, Mle 231 300 T, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien » cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;
-Monsieur Moumouni NAON, Mle 227 630 F, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général de Burkina Yin-wisgr Meta (B.Y.M) ;
-Monsieur Soumaïla CISSE, Mle 220 349 X, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;
-Monsieur Hermann NABAYAOGO, Mle 334 248 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;
-Monsieur Lassané KOLOGO, Mle 210 954 A, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la promotion des infrastructures de jeunesse ;
-Madame Isabelle BADO, Mle 258 075 M, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’autonomisation des jeunes ;
-Monsieur Ollo GONGO, Mle 257 389 A, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la maintenance et de l’équipement ;
-Monsieur Dioyabidi LOMPO, Mle 35 962 M, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Directeur du Stade du 4 Août ;
-Monsieur Alexandre ZONO, Mle 208 174 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de la formation et de la règlementation ;
-Monsieur Lancina SERI, Mle 342 372 M, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la promotion des activités de loisirs ;
-Monsieur Abou TRAORE, Mle 98 186 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de la promotion de l’économie du sport et des loisirs ;
-Monsieur Lédia Géoffroy OUEDRAOGO, Mle 208 173 D, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur des sports scolaire et universitaire ;
-Monsieur Yir-Ar Jean Eudes HIEN, Mle 208 176 M, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur du sport de haut niveau ;
-Monsieur Soumaïla TRAORE, Mle 208 179 A, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Secrétaire permanent du Tour du Faso ;
-Madame Reine Annick KANDO, Mle 211 764 F, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Chargé d’études ;
-Monsieur Sibiri Armand Appolinaire COMPAORE, Mle 97 599 C, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chargé d’études ;
-Monsieur Moussa KONDE, Mle 25 814 M, Professeur certifié des lycées et collègues, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs de la Boucle du Mouhoun ;
-Monsieur Kambatièrè Arsène SOME, Mle 117 241 J, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs des Cascades ;
-Monsieur Kalifa ZONOU, Mle 227 638 D, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Centre ;
-Monsieur Bouma BENAO, Mle 85 217 M, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Centre-Est ;
-Monsieur Madou COULIBALY, Mle 236 370 N, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Centre-Nord ;
-Monsieur Akiouélé Christophe IDOGO, Mle 218 645 B, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Centre-Ouest.
III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
-de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;
-de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) et de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B).
A MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Alexis dit Bassolé BASSONO, Officier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants au Conseil d’administration de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret nomme Monsieur Alexis dit Bassolé BASSONO, Officier, Président du Conseil d’administration de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
B MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Ollo PALENFO, Officier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d’administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret nomme Madame Kâ Josseline Sonia KABORE/OUEDRAOGO, Mle 205 537 E, Ingénieur en génie civil, Présidente du Conseil d’administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Léandre Zéphirin BAKYONO.
Les besoins en infrastructures de l’Afrique, estimés entre 130 et 170 milliards de dollars par an, freinent la croissance du continent. Bien que les gouvernements africains contribuent à hauteur d’environ 40 % à l’investissement annuel actuel de 80 milliards de dollars, un déficit de financement important demeure. Cet écart coûte à l’Afrique une réduction annuelle de 2 % de la croissance de son PIB. L’adoption de solutions de financement innovantes par le biais de la mobilisation des ressources intérieures et de réformes de la gouvernance est donc essentielle pour que les gouvernements parviennent à équilibrer les lignes budgétaires concurrentes. Ce 28 février 2025 au Cap en Afrique du Sud, un nouveau rapport appelle à débloquer 170 milliards de dollars par an pour répondre aux besoins en infrastructures de l’Afrique.
«Un nouveau rapport appelle à débloquer 170 milliards de dollars par an pour répondre aux besoins en infrastructures de l’Afrique
Un nouveau rapport lancé en Afrique du Sud lors du 5e Sommet Finance in Common, le sommet mondial des banques publiques de développement, expose les lacunes et les opportunités cruciales pour le partenariat Afrique-Europe afin de débloquer davantage et de meilleurs financements pour les infrastructures.
Le Cap, le 28 février 2025 : Les besoins en infrastructures de l’Afrique, estimés entre 130 et 170 milliards de dollars par an, freinent la croissance du continent. Bien que les gouvernements africains contribuent à hauteur d’environ 40 % à l’investissement annuel actuel de 80 milliards de dollars, un déficit de financement important demeure. Cet écart coûte à l’Afrique une réduction annuelle de 2 % de la croissance de son PIB. L’adoption de solutions de financement innovantes par le biais de la mobilisation des ressources intérieures et de réformes de la gouvernance est donc essentielle pour que les gouvernements parviennent à équilibrer les lignes budgétaires concurrentes.
En réponse, la Fondation Afrique-Europe et l’Agence de développement de l’Union africaine, en partenariat avec la Fondation africaine pour le climat, ont publié un nouveau rapport : La connexion manquante : débloquer le financement des infrastructures durables en Afrique.
Nardos Bekele-Thomas, PDG de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) : « Le développement des infrastructures ne peut pas réussir lorsque les secteurs fonctionnent de manière isolée. L’énergie, les transports, l’eau et la numérisation doivent fonctionner comme des éléments d’un tout plus vaste, créant des synergies qui favorisent la durabilité et l’impact à long terme. La coordination des efforts entre ces secteurs interconnectés garantit que chaque route, pont ou centrale électrique devient un maillon vital dans un réseau plus large qui élève les communautés et alimente la croissance économique.
Paul Walton, directeur exécutif de la Fondation Afrique-Europe : « Débloquer des domaines d’action transcontinentaux inexploités est dans l’ADN de la Fondation Afrique-Europe et de notre travail conjoint avec l’AUDA-NEPAD et la Fondation africaine pour le climat. À l’heure où le monde a besoin d’intensifier le partenariat Afrique-Europe, notre rapport se concentre sur des actions et des processus concrets qui débloqueront davantage d’argent et un financement plus intelligent pour relever les défis critiques auxquels nos sociétés sont confrontées.
Saliem Fakir, directeur exécutif de la Fondation africaine pour le climat : « La Fondation africaine pour le climat œuvre à la transformation des secteurs économiques clés en Afrique à travers nos plateformes d’investissement nationales. Avec cela, nous nous concentrons sur les opportunités qui peuvent débloquer les investissements indispensables sur le continent – décrites dans ce rapport.
Lancé lors du 5e Sommet Finance en commun (26-28 février), en association avec la présidence sud-africaine du G20, le rapport sert de modèle opérationnel aux banques publiques de développement et aux institutions régionales africaines et européennes pour débloquer les financements nécessaires sans aggraver davantage la crise de la dette du continent africain. Domaines d’action prioritaires :
-Tirer parti du G20 pour la mobilisation des ressources nationales. La présidence sud-africaine du G20, qui coïncide avec la Conférence déterminante sur le financement du développement, est essentielle pour
accroître le niveau d’ambition en matière de mobilisation des recettes internes. Cela comprend des actions claires pour lutter contre les flux financiers illicites (estimés entre 50 et 115 milliards de dollars par an) ;
-Renforcer le partenariat Afrique-Europe pour débloquer les investissements. Notre rapport met en évidence la portée d’un partenariat efficace entre l’Afrique et l’Europe pour débloquer 2 300 milliards de dollars de fonds d’investissement, de retraite et de richesse souveraine actuellement bloqués à l’étranger. Il appelle également à renforcer la co-conception et la copropriété dans la mise en œuvre du financement promis par « Team Europe » afin de garantir l’impact et la visibilité de l’initiative phare de l’UE Global Gateway.
-Adopter le numérique et l’IA à l’échelle de l’industrie pour stimuler la transformation. Alors que des approches numériques et des solutions d’IA organiques émergent, l’accélération de la croissance et de la maturité nécessite des interventions stratégiques et ciblées à l’échelle de l’industrie dans l’ensemble de l’écosystème des infrastructures, des gestionnaires d’actifs aux sous-traitants et fournisseurs de logiciels. L’investissement dans les infrastructures publiques numériques constitue l’épine dorsale technologique du développement durable, conduisant à la transparence de la gestion financière et à une intégration régionale accélérée.
-Donner la priorité aux investissements dans les infrastructures au lien énergie-climat-santé. Le continent africain joue un rôle central dans la transition énergétique mondiale, avec d’importantes réserves de minéraux essentiels à la décarbonisation mondiale et aux co- bénéfices qui en découlent pour la santé, ainsi qu’une vaste réserve de terres arables qui peuvent améliorer la sécurité alimentaire et soutenir une croissance tirée par les exportations.
-Normalisation de la collecte de données sur les investissements dans les infrastructures pour une norme de rapport à l’échelle de l’industrie. Cette norme de rapport peut rationaliser les processus de financement («de l’argent intelligent, pas seulement plus d’argent »), accroître la transparence entre les investisseurs et les gestionnaires et maximiser la participation de l’industrie. Collectivement, ces initiatives et réformes pourraient à elles seules générer des ressources plus que suffisantes pour combler le déficit d’investissement dans les infrastructures de l’Afrique. Cependant, ils nécessitent des améliorations durables de la gouvernance, de la transparence financière et d’une collaboration internationale équitable à long terme. Dans un contexte géopolitique changeant où l’aide au développement est contestée et où les cordons de la bourse se resserrent, il est crucial d’améliorer la qualité et l’efficacité des investissements et des projets existants.
–FIN–
-Le rapport est une initiative de l’AUDA-NEPAD et de la Fondation Afrique-Europe dans le cadre de leur partenariat pluriannuel, réalisé en partenariat avec la Fondation Africaine pour le Climat (ACF) et aligné sur la mission d’ACF visant à assurer la résilience sociale, économique et climatique en Afrique et à débloquer des investissements dans les infrastructures durables pour une transition juste et équitable compatible avec les objectifs climatiques mondiaux.
Evénement de lancement du rapport : le lancement du rapport sera complété par un événement public lors du 5e Sommet Finance en commun le 28 février au Cap, en partenariat avec la Banque européenne d’investissement et Meridiam.
L’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD est l’organe technique de l’Union africaine. Le mandat de l’AUDA-NEPAD est de faciliter et de coordonner la mise en œuvre des programmes et projets prioritaires régionaux et continentaux conformément à l’Agenda 2063 et de promouvoir les partenariats, la mobilisation des ressources, la recherche et la gestion des connaissances. Grâce à l’AUDA-NEPAD, les pays africains se voient offrir des opportunités uniques de prendre le contrôle total de leur programme de développement, de travailler plus étroitement ensemble et de coopérer plus efficacement avec les partenaires internationaux.
À propos de la Fondation Afrique-Europe
La Fondation Afrique-Europe (AEF) est une plateforme indépendante de dialogue multipartite, de débat franc et d’analyse stratégique réunissant des experts et des dirigeants de divers contextes organisationnels pour renforcer le partenariat entre l’Afrique et l’Europe. La stratégie multipartite et les groupes de travail de l’AEF offrent un espace sûr d’échange sur des questions critiques, parfois controversées, entre l’Afrique et l’Europe et constituent l’épine dorsale du travail de l’AEF pour catalyser des partenariats innovants et débloquer des domaines inexploités de coopération transcontinentale, de l’avenir de la santé et de la réforme des systèmes financiers à l’énergie, l’agroalimentaire et l’économie bleue. L’UA-EU Tracker de l’AEF vise à compléter les efforts existants pour surveiller et faciliter la mise en œuvre des engagements politiques et financiers du partenariat transcontinental ; et à travers son programme stratégique de recherche et de sensibilisation, l’AEF réaffirme les relations Afrique-Europe au niveau multilatéral.
À propos de la Fondation Africaine pour le Climat
La Fondation Africaine pour le Climat (ACF) est le premier bailleur de fonds stratégique dirigé par des Africains et travaillant à la croisée du changement climatique et du développement. ACF débloque et soutient les opportunités de développement dans l’action climatique en Afrique grâce à une combinaison d’octroi de subventions, de recherche, d’assistance technique, de constitution de coalitions et de plaidoyer ciblé, ainsi que de réunions multipartites».
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a échangé́ ce jeudi dans la matinée avec une délégation de cinéastes, présents à Ouagadougou, à l’occasion de la 29e édition du Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). La délégation était conduite par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo.
«Le Président du Faso aux cinéastes : «votre présence au FESPACO est un message que vous envoyez au monde »
(Ouagadougou, 27 février 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a échangé́ ce jeudi dans la matinée avec une délégation de cinéastes, présents à Ouagadougou, à l’occasion de la 29e édition du Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). La délégation était conduite par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO.
Il a indiqué́ que la délégation est composée d’acteurs du 7e art, venus de tous les continents. Pour le ministre en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, cette rencontre d’échanges du Président du Faso avec les cinéastes va « permettre de tracer des sillons probants pour le cinéma africain ».
Le porte-parole de la délégation, le réalisateur malien Cheick Oumar SISSOKO a traduit les remerciements des acteurs du cinéma au Président du Faso, au gouvernement et au peuple burkinabè, pour l’organisation de cette biennale depuis 1969. Selon M. SISSOKO, le Burkina Faso a compris que l’image et le cinéma sont des facteurs déterminants qui permettent au peuple de comprendre le monde et de se prendre en charge.
Le cinéma africain, acteur de lutte pour la souveraineté́
«Nous sommes vos soldats derrière la caméra » contre l’hégémonie médiatique de la nouvelle géopolitique, soutient Cheick Omar SISSOKO qui souligne que le cinéma s’inscrit dans la dynamique d’une quête de souveraineté́ et du refus d’un quelconque diktat. « Nous voulons contribuer avec nos caméras, nos idées, nos films à ce même refus », a-t-il déclaré.
Prenant la parole, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a remercié́ la délégation pour le message envoyé́ au monde entier en montrant que le Burkina Faso est debout et reste résilient. « Votre présence n’est pas juste pour participer au FESPACO, mais c’est un message que vous envoyez dans vos patries respectives et au monde que le Burkina Faso est debout et que nous continuons de vivre », soutient le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.
A cette occasion, le Chef de l’État a réaffirmé́ son attachement à la culture et à l’image pour la construction d’un monde meilleur.
Il a invité́ les cinéastes à créer des contenus pour éduquer les jeunes générations sur les valeurs intrinsèques de paix, de cohésion sociale et d’harmonie. « Nous ne pouvons pas continuer à consommer ce qu’on veut nous imposer », soutient le Chef de l’État.
Le Chef de l’État a saisi cette occasion pour féliciter le Comité national d’organisation pour la bonne conduite des activités entrant dans le cadre de la 29e édition de cette grand-messe des cinémas d’Afrique dans la capitale burkinabè.
A l’issue de l’entretien avec le Président du Faso, le porte-parole de la délégation a indiqué́ que les cinéastes ont eu la confirmation que le Burkina Faso restera la terre de promotion du cinéma en Afrique.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Le trésorier institutionnel auprès de la Présidence du Faso, Daouda Traoré a pris fonction ce jeudi 27 février 2025. Nommé le 7 février 2025 par le ministre de l’Économie et des Finances, l’inspecteur des impôts Daouda TRAORÉ a été installé dans ses fonctions par une mission de l’inspection technique du Trésor, conduite par Ali Ilbodo.
«Promotion de la bonne gouvernance : le Trésorier institutionnel auprès de la Présidence du Faso installé
(Ouagadougou, 28 février 2025). Le Trésorier institutionnel auprès de la Présidence du Faso, Daouda TRAORÉ a pris fonction le jeudi 27 février 2025, dans la matinée.
Nommé le 7 février 2025 par le ministre de l’Économie et des Finances, l’inspecteur des impôts Daouda TRAORÉ a été installé dans ses fonctions par une mission de l’inspection technique du Trésor, conduite par Ali ILBODO.
Selon M. ILBODO, la mise en place des Trésoreries ministérielles et institutionnelles traduit la volonté́ de moderniser l’administration publique, de promouvoir la transparence, la performance et l’efficacité́.
«Je demeure conscient des enjeux et des attentes liés à cette nouvelle responsabilité et je voudrais rassurer les uns et les autres que je ne ménagerai aucun effort pour mener à bien cette mission et du même coup consolider la confiance de ma hiérarchie », déclare le nouveau Trésorier.
Selon Daouda TRAORÉ, les missions de la Trésorerie sont entre autres, le recouvrement des recettes de services, le paiement des dépenses, le règlement des opérations de dépenses au profit d’autres comptables, le transfert des opérations au profit d’autres comptables. Il s’est engagé́ à poursuivre la mobilisation des recettes de service selon les objectifs de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique (DGTCP), à payer à bonne date les dépenses publiques dans le strict respect des textes en vigueur et à produire et transmettre dans les délais réglementaires les comptes gestions du poste.
«Je serai un fervent VDP des finances afin de m’inscrire dans la dynamique actuelle de développement de notre pays, imprimée par le Gouvernement sous le leadership du Président du Faso », soutient-il.
M Amidou TRAORÉ, Chargé d’études, représentant le Secrétaire général de la Présidence du Faso, a invité le nouveau Trésorier institutionnel à travailler à atteindre les objectifs qui lui sont fixés.
Direction de la communication de la Présidence du Faso»
Après avoir participé ce samedi 22 février, aux côtés du Président du Faso le Capitaine Ibrahim Traoré, à la cérémonie d’ouverture de la 29e édition du Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) ; le Maréchal Idriss Deby Itno, Président du Tchad, pays invité d’honneur, a regagné N’Djamena.
Le Maréchal Idriss Deby Itno et le Capitaine Ibrahim Traoré ont présidé le clap de lancement de la 29e édition du FESPACO au Palais des Sports Ouaga 2000
«Il a quitté Ouagadougou ce samedi soir pour N’Djamena après une visite d’amitié de 48 heures au Burkina Faso sur invitation de son homologue le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ», précise un communiqué de la Présidence du Faso.
Dans la matinée, le Maréchal Mahamat Idriss DEBY ITNO, s’est rendu au mémorial Thomas-SANKARA, où il a rendu un hommage à feu Président Thomas SANKARA, Père de la Révolution d’août 1983 au Burkina Faso. (…)Se réjouissant de l’accueil chaleureux manifesté par le peuple burkinabè à sa délégation lors de cette visite d’amitié à Ouagadougou, le Maréchal Mahamat Idriss DEBY ITNO a invité le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ à une visite officielle au Tchad» ajoute ledit communiqué.
C’est depuis la capitale malienne, Bamako, que les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont lancé leur drapeau, destiné désormais à flotter partout où besoin sera.
Après la mise en circulation de leur passeport le 29 janvier 2025, les 3 pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ont maintenant leur drapeau, officiellement lancé ce week-end à Bamako.
C’est la suite de la validation dudit drapeau par les chefs d’État des pays membres de cette confédération.
D’une forme rectangulaire, le drapeau de la Confédération AES a un fond vert comportant en son centre le logo de la Confédération. La couleur verte, souvent associée à la croissance, symbolise l’espoir et la prospérité ; la renaissance et le renouveau. Elle représente ainsi les immenses ressources naturelles de l’espace confédéral pour un avenir de prospérité partagée », explicite un communiqué de Ministère malien des Affaires étrangères.
Bain de foule du Président tchadien à l'aéroport international de Ouagadougou ce 21 février
Dans le cadre de la 29e édition du FESPACO dont le Tchad est pays invité d’honneur, son président, le Maréchal Mahamat Idriss DebyItno a foulé ce vendredi 21 février, veille de l’ouverture officielle de la biennale, le sol de Ouagadougou, accueilli à sa descente d’avion par son homologue burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré. Plus de précisions…
Le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno a été accueilli à sa descente d’avion par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré
«29e édition du FESPACO : le Président du Tchad le Maréchal Mahamat Idriss DEBY ITNO à Ouagadougou
(Ouagadougou, 21 février 2025). Le Président de la République du Tchad, le Maréchal Mahamat Idriss DEBY ITNO, est arrivé cet après-midi, à Ouagadougou.
Il a été accueilli à l’aéroport international de Ouagadougou par le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Après l’exécution des hymnes nationaux des deux pays et les honneurs militaires, les deux Présidents ont eu un tête-à-tête au salon d’honneur de l’aéroport.
Le Maréchal Mahamat Idriss DEBY ITNO, est présent dans la capitale burkinabè pour prendre part à la cérémonie d’ouverture de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), prévue ce samedi et dont la République du Tchad est le pays invité d’honneur.
Au cours de son séjour, le Président tchadien et son homologue burkinabè vont également évoquer les relations de coopération entre le Burkina Faso et le Tchad.
Cette visite vient raffermir les rapports entre les deux États, renforçant du même coup les liens d’amitié entre les deux peuples.
Direction de la communication de la Présidence du Faso»
8 Mars : Comment le Capitaine Traoré encourage les productrices de Zongo
Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a fait une visite inopinée le jeudi 6 mars 2025, sur le site de maraîchage d’une coopérative féminine à Zongo, un village situé dans la commune rurale de Loumbila, région du Plateau-Central. Occasion pour le Capitaine Traoré d’encourager ces braves femmes qui représentent à ses yeux, le symbole de la résilience et de la lutte pour l’émancipation.
«Journée internationale de la Femme 2025 : visite surprise du Chef de l’État aux productrices de légumes à Zongo
(Ouagadougou, 8 mars 2025). Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a effectué une visite inopinée le jeudi 6 mars 2025, du site de maraîchage d’une coopérative féminine à Zongo, un village situé dans la commune rurale de Loumbila, région du Plateau-Central. Il a encouragé ces braves femmes qui représentent à ses yeux, le symbole de la résilience et de la lutte pour l’émancipation.
Pour une surprise de taille, ç’en est une. En arrivant ce matin du 6 mars 2025 à leur périmètre irrigué, la trentaine de femmes qui exploitent cet espace de production maraîchère du village de Zongo ne se doutaient nullement qu’elles allaient avoir un visiteur de marque. Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ est venu sans se faire annoncer pour encourager ces femmes et à travers elles, toutes les femmes du Burkina Faso qui œuvrent sans relâche dans la production agricole. Et cette visite vient à propos puisqu’en lien avec le thème de la Journée internationale des droits de la femme 2025 : « Crise sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso : quelles stratégies pour promouvoir l’entrepreneuriat agricole des femmes ?»».