Le nouveau rapport de l'Institut Tony Blair préconise une sorte de réciprocité africaine à l'approche "l'Amérique d'abord" du Président Donald Trump
Un nouveau rapport de Tony Blair Institute intitulé «L’Afrique d’abord – Une nouvelle vision pour la croissance de l’Afrique et l’engagement des États-Unis», examine comment une politique «l’Afrique d’abord» permettrait aux dirigeants de faire face à la réduction du soutien extérieur et d’aligner leurs objectifs de développement sur les priorités continentales. L’Institut Tony Blair (ITB) affirme en effet que l’approche «l’Amérique d’abord» du président Donald Trump est en train de remodeler la manière dont les États-Unis s’engagent avec le continent africain, avec un impact sur le commerce, l’aide et la géopolitique.
Le nouveau rapport de l’Institut Tony Blair préconise une sorte de réciprocité africaine à l’approche « l’Amérique d’abord » du Président Donald Trump
Ce nouveau rapport qui préconise une sorte de réciprocité, a été rédigé par Ronald Osumba, conseiller politique principal pour l’Afrique et Mark Scott, conseiller en géopolitique du Malawi. Voici les principales recommandations du Rapport.
«LES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS DU RAPPORT COMPRENNENT :
– Commerce intra-africain : les dirigeants doivent agir avec audace pour mettre en œuvre la Zone de libre-échange du continent africain (ZLECAf) qui remodèlera l’économie africaine en créant le plus grand bloc de libre-échange au monde. En réduisant les droits de douane et en éliminant les barrières commerciales, il offre des opportunités sans précédent en matière d’industrialisation, de mobilité et de croissance inclusive. Les pays devraient également moderniser leurs échanges commerciaux en utilisant des réseaux intégrés.
-Industrialisation : les réserves de minéraux critiques de l’Afrique, essentielles aux transitions vertes et numériques mondiales, offrent la possibilité d’aller au-delà des exportations de matières premières. Investir dans les industries nationales de transformation et de raffinage peut accroître la valeur économique, créer des emplois et stimuler l’industrialisation.
– Investir dans le développement des talents : avec la main-d’œuvre la plus jeune au monde, le plus grand atout de l’Afrique est sa population. En dotant la main-d’œuvre de compétences dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, la cybersécurité et l’informatique avancée, le continent peut bâtir des économies numériques robustes qui encouragent la croissance.
-Industrialisation verte : L’Afrique peut mener la révolution industrielle verte en investissant dans les énergies renouvelables et les industries des technologies propres, en alignant la croissance économique sur la durabilité environnementale.
Ronald Osumba, conseiller politique principal à l’Institut Tony Blair pour le changement global, a déclaré : «Les dirigeants africains doivent de toute urgence adopter un programme «L’Afrique d’abord», un programme qui donne la priorité aux intérêts du continent et à la transformation économique.
Un moment pour un leadership audacieux et un engagement uni en faveur de l’autonomie, garantissant que l’Afrique façonne son propre avenir sur la scène mondiale.
Contacter : Susannah Price, responsable des communications régionales de TBI, Susannah.price@institute.global au +254722719867 (direct ou WhatsApp)
À propos de l’Institut Tony Blair pour le changement global
Le Tony Blair Institute for Global Change est une organisation à but non lucratif qui travaille dans plus de 45 pays sur cinq continents pour soutenir les dirigeants avec une stratégie, une politique et une mise en œuvre rendues possibles par la technologie. Pour plus d’informations, veuillez contacter : mediabids@institute.global»
L’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), en collaboration avec Meta et Deloitte, a lancé ce 20 février à Midrand, Afrique du Sud, AKILI AI, une plateforme de soutien aux MPME basée sur l’IA conçue pour autonomiser les micro, petites et moyennes entreprises (PME) à travers l’Afrique. Communiqué de Presse.
«L’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) collabore avec Meta et Deloitte pour lancer AKILI AI, une plateforme de soutien aux PME basée sur l’IA pour autonomiser les entrepreneurs africains
Midrand, Afrique du Sud, 20 février 2025 – L’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), en collaboration avec Meta et Deloitte, a lancé AKILI AI, une plateforme de soutien aux MPME basée sur l’IA conçue pour autonomiser les micro, petites et moyennes entreprises (PME) à travers l’Afrique.
Cette plate-forme innovante s’appuie sur le modèle Open Source Llama de Meta et d’autres technologies d’IA de pointe pour fournir aux PME les outils dont elles ont besoin pour prospérer sur le marché concurrentiel d’aujourd’hui et commencer à surmonter les obstacles auxquels elles sont confrontées, tels qu’un accès limité au financement, des difficultés à naviguer sur les marchés et un soutien consultatif personnalisé inadéquat.
AKILI AI vise à autonomiser les PME africaines en libérant leur plein potentiel et en favorisant une croissance inclusive et un développement durable à travers le continent. Il démontre le pouvoir transformateur du modèle Llama de Meta et d’autres technologies d’IA pour relever les défis auxquels sont confrontées les PME, en favorisant les partenariats et la collaboration avec les principales parties prenantes, notamment les gouvernements, les partenaires de développement et les organisations internationales, pour soutenir l’évolutivité et l’impact de la plateforme.
La PDG de l’AUDA-NEPAD, Mme Nardos Bekele-Thomas, a déclaré : « Le lancement d’AKILI AI marque une étape importante dans notre parcours vers l’autonomisation des entrepreneurs africains. En tirant parti de l’IA, nous fournissons aux MPME les outils dont elles ont besoin pour surmonter les défis et favoriser le développement durable. Cette plateforme témoigne de notre engagement en faveur de l’innovation et de la croissance inclusive.
« Nous sommes également ravis de nous associer à META et Deloitte dans le cadre de cette initiative de transformation. AKILI AI présente le potentiel du modèle Llama de Meta pour relever les défis réels auxquels sont confrontées les MPME. Nous pensons que cette plateforme sera un catalyseur de changement socio-économique positif à travers l’Afrique », a conclu Bekele-Thomas.
S’exprimant à propos du lancement, Kojo Boakye, vice-président des politiques publiques pour l’Afrique, le Moyen-Orient et Türkiye Meta, a déclaré : « Le lancement d’AKILI AI marque une étape importante dans notre mission.
démocratiser l’accès aux technologies de pointe et libérer le potentiel entrepreneurial de l’Afrique. En tirant parti de la puissance du modèle d’IA open source Llama de Meta, nous équipons les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) des outils et des ressources nécessaires pour stimuler l’innovation, créer des emplois et construire un avenir plus inclusif et plus prospère pour tous les Africains. Ce partenariat démontre l’impact transformateur qui peut être obtenu grâce aux efforts de collaboration entre les gouvernements, le secteur privé et la société civile pour relever les défis les plus urgents du continent et saisir ses nombreuses opportunités.
Personne-ressource pour les médias :
Mme Zipporah Maubane, Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD, Responsable de la communication et du plaidoyer
D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 19 février 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 18 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.
C’est le le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres, qui a présidé la session
I DELIBERATIONS
I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la signature d’un accord-cadre entre l’Etat burkinabè et la société « Horizon industries » pour l’acquisition d’équipements informatiques.
L’accord-cadre est un contrat administratif conclu entre une ou plusieurs autorités contractantes et une ou plusieurs personnes publiques ou privées ayant pour objet d’établir les termes régissant les marchés à passer au cours d’une période qui ne saurait excéder 04 ans, notamment en ce qui concerne les prix et, le cas échéant, les quantités envisagées.
Cet accord-cadre émane de la volonté politique du Gouvernement de promouvoir un développement endogène qualitatif en synergie avec les acteurs économiques, afin de favoriser l’émergence d’un tissu économique national dynamique et compétitif.
La société «Horizon industries » est une unité industrielle établie au Burkina Faso, spécialisée dans l’assemblage d’ordinateurs portables, de téléphones, de tablettes et d’équipements électroménagers.
L’Etat burkinabè participe au capital de la société « Horizon industries » à hauteur de 35%, à travers le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES).
Le présent accord-cadre permettra entre autres, de :
-favoriser l’émergence de champions nationaux dans divers secteurs de l’industrie dont celui des technologies de l’information et de la communication ;
-garantir l’écoulement et la promotion des produits de l’usine naissante à travers la commande publique ;
-réaliser au profit de l’Etat des économies d’échelle à travers des achats groupés ;
-satisfaire aux besoins de l’Etat tout en profitant des évolutions technologiques ;
-garantir à la société « Horizon industries » une base d’engagement auprès de ses partenaires techniques et financiers pour le développement et l’extension de l’usine.
L’adoption de ce rapport permet la signature d’un accord-cadre entre l’Etat burkinabè et la société «Horizon industries » pour l’acquisition d’équipements informatiques au profit de l’administration publique.
I 2 AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Cherif HACENE, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.
Le deuxième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Dominicaine auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Julio Amaury Justo DUARTE, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Dominicaine auprès du Burkina Faso, avec résidence à Rabat, au Royaume du Maroc.
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant nomination d’un Consul honoraire du Burkina Faso à Houston, aux Etats-Unis d’Amérique.
Au regard des opportunités économiques et de la forte communauté burkinabè résidant à Houston, cette nomination permettra de renforcer les relations d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et les Etats-Unis d’Amérique et d’assurer une meilleure protection consulaire et la défense des intérêts des Burkinabè qui y vivent.
L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Windpouire Ghislain Isidore KIENTEGA, en qualité de Consul honoraire du Burkina Faso à Houston, aux Etats-Unis d’Amérique, conformément au décret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant règlementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.
I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte nomination de Membres de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL).
L’adoption de ce décret permet la nomination de deux (02) Membres à la Commission de l’informatique et des libertés, conformément à la loi n°001-2021/AN du 30 mars 2021 portant protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel.
Le second décret porte renouvellement de mandats de Membres de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL).
L’adoption de ce décret permet le renouvellement de mandats de deux (02) Membres à la Commission de l’informatique et des libertés, conformément à la loi n°001-2021/AN du 30 mars 2021 portant protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel.
II COMMUNICATION ORALE
II Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil le bilan à mi-parcours de la campagne cotonnière 2024/2025.
En dépit d’une subvention de 39,512 milliards F CFA visant à rendre les intrants accessibles aux producteurs, (10,979 milliards F CFA consentis par l’Etat, 1,456 milliards F CFA supporté par l’Association Interprofessionnelle du Coton du Burkina et 27,077 milliards F CFA supportés par les sociétés cotonnières), les résultats provisoires de la campagne 2024/2025 au titre du coton conventionnel en fin janvier 2025 s’établissent à 286 623 tonnes contre 386 794 tonnes en 2023/2024.
Ce niveau de production ressortirait en baisse de 26% par rapport à celle de la campagne 2023/2024. Par contre, le rendement moyen connaitrait une amélioration et s’établirait à 827 kg/ha.
Pour la production spécifique du coton graine biologique, le volume prévisionnel attendu est de 942 tonnes avec un rendement moyen attendu de 372 kg/ha.
III NOMINATIONS
III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
-Monsieur Nazaire THIOMBIANO, Mle 52 156 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Chef de Cabinet du Directeur exécutif du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB).
B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
-Madame Mariam TIDIGA, Ingénieur de la météorologie, est nommée Directrice générale de l’Agence nationale de la météorologie.
C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
-Monsieur Kiswendssida Issaka YAMEOGO, Mle 212 319 Y, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chef de département de la Surveillance multilatérale et projets communautaires de développement.
D AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
-Monsieur Sidiki SERE, Mle 40 059 C, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Chargé de mission ;
-Monsieur Tégawendé Alfred SIMPORE, Mle 52 964 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur général de la Fonction publique ;
-Monsieur Kouakou Makoua DA, Mle 111 105 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;
-Monsieur Issoufou OUEDRAOGO, Mle 105 246 A, Inspecteur du travail, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de la sécurité sociale.
E AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
-Monsieur Patouinewende BELEM, Mle 371 767 Z, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Koulpélogo ;
-Monsieur Kpagnanin Yaniopuoruo Bouverot SOMDA, Mle 371 652 K, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Kourwéogo ;
-Monsieur Leidi Hermann OUEDRAOGO, Mle 371 741 B, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Nahouri ;
-Monsieur Fassoha Sylvestre SOME, Mle 358 943 C, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Noumbiel ;
-Monsieur Kowoma Marc DOH, Mle 211 795 X, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de l’Oubritenga ;
-Monsieur Albert HEMA, Mle 53 386 J, Instituteur principal, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Poni ;
-Monsieur Yaya GANEMTORE, Mle 359 227 A, Conseiller des services touristiques, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Sanguié ;
-Monsieur Mamadou HEBIE, Mle 371 699 N, Conservateur-restaurateur de musée, 1ère classe, 2e échelon est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Sissili ;
-Madame Sarimata MASSIMBO, Mle 371 765 R, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice provinciale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Tapoa ;
-Monsieur Ismaël BATIONO, Mle 359 279 F, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Tuy ;
-Monsieur Abdoulaye KAGAMBEGA, Mle 216 701 B, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Ziro.
F AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Les personnes dont les noms suivent sont nommées, au titre des Associations nationales des professionnels de l’informatique, à la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) pour un dernier mandat de cinq (05) ans :
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres du Collège des commissaires de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), pour la durée du mandat restant :
-Monsieur Lassina GUITI, Député à l’Assemblée législative de Transition, en remplacement de Monsieur Wilfried Prospère BAKO ;
-Madame Irène Rosalyne BASSOLE/KABORE, Magistrat, en remplacement de Monsieur Pascal BAMOUNI, appelé à d’autres fonctions.
G AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
-Monsieur Ali Badra PARE, Mle 303 468 L, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la promotion et de la coopération à la Direction générale de l’artisanat ;
-Monsieur Bruno YAMEOGO, Mle 238 376 X, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la règlementation des entreprises publiques et parapubliques ;
-Monsieur Inoussa SAWADOGO, Mle 117 065 V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la coordination des actions de développement du secteur privé ;
-Madame Marie Reine TALL/OUATTARA, Mle 343 491 K, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice du contrôle, de l’audit des entreprises publiques et parapubliques et de la formation ;
-Monsieur Levin Médard SIB, Mle 200 578 T, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat des Hauts-Bassins.
H AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
-Madame Aïcha Hafçatou NABARE/TOURE, Mle 216 123 K, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Conseiller technique ;
-Monsieur Moumouni ILBOUDO, Mle 110 828 M, Conseiller en statistique et en analyse du développement, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Chef de département de suivi-évaluation et de la gestion environnementale et sociale au Secrétariat technique des Travaux routiers à Haute intensité de main d’œuvre.
I AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
-Monsieur Bénéwendé Bonaventure SEGUEDA, Mle 48 454 W, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 058 « Accès à l’éducation formelle », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’accès à l’éducation préscolaire et à l’enseignement primaire ;
-Monsieur Marcel GUIGMA, Mle 40 321 E, Enseignant-chercheur, catégorie P3, grade initial, 3e échelon, est nommé Responsable du Programme « Qualité de l’éducation formelle », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la qualité de l’éducation préscolaire et primaire ;
-Monsieur D. Ouédan Jean-Noël TAGNABOU, Mle 32 554 X, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Responsable du Programme « éducation non formelle et promotion des langues nationales », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’éducation non formelle ;
-Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Responsable du Programme « Pilotage et soutien aux services de l’éducation formelle et non formelle », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles.
J AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
-Monsieur Philippe BAYEN, Mle 257 234 E, Enseignant-chercheur, catégorie P2, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur du développement de la recherche scientifique et de l’innovation ;
-Madame Sylvie ZONGO, Mle 249 855 W, Chercheur, catégorie P3, grade intermédiaire, 1er échelon, est nommée Directrice de la promotion des savoirs endogènes ;
-Madame Wendkuuni Florencia DJIGMA, Mle 250 660 N, Professeur titulaire, catégorie P2, 1er échelon, est nommée Directrice de la coordination et du contrôle de la recherche scientifique et de l’innovation.
K AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
-Monsieur Kawiba Moïse SIA, Mle 46 063 K, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
-Monsieur Somnoma Guy OUEDRAOGO, Mle 269 541 V, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation à la Direction générale des études et des statistiques sectorielles ;
-Monsieur Lassina TRAORE, Mle 94 612 T, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts des Balé ;
-Monsieur Mahamadou ZOUGRANA, Mle 109 139 P, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Bam ;
-Monsieur Teegwende Somapyimdi Rodrigue Baguï OUEDRAOGO, Mle 238 035 J, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts des Banwa ;
-Madame Sanata DOMO, Mle 94 497 G, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommée Directrice provinciale des eaux et forêts du Bazèga ;
-Monsieur Dè MILLOGO, Mle 46 137 T, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Bougouriba ;
-Monsieur Hamadou MONE, Mle 29 643 J, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Boulgou ;
-Monsieur Nabonséba Ilaire SAYAOGO, Mle 46 136 V, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Boulkiemdé ;
-Monsieur Gnindjounté KAMBIRE, Mle 59 138 T, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Comoé ;
-Monsieur Sayouba SIGUE, Mle 42 887 M, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Ganzourgou ;
-Monsieur Paul Barnard NAGALO, Mle 259 810 S, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Gnagna ;
-Monsieur Madia DIABRI, Mle 94 495 Y, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Gourma ;
-Madame Lucie Fuwalagye KANDO, Mle 271 912 B, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommée Directrice provinciale des eaux et forêts du Houet ;
-Monsieur Ollo Julien KAMBOU, Mle 59 032 X, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Ioba.
L AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
-Monsieur Pegdwendé Aimé Camille SOUBEIGA, Mle 214 905 N, Architecte, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chargé de mission ;
-Monsieur Fidèle SANKARA, Mle 39 721 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.
M AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
-Monsieur Diaboado Marius Trésor LOMPO, Enseignant, est nommé Chargé de mission ;
-Madame Alimata SOUGUE, Mle 211 782 A, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Directrice des stratégies éducatives et de la protection des jeunes ;
-Monsieur Raoul BAYALA, Mle 220 380 S, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de la promotion de l’éducation permanente ;
-Monsieur Camille Guieswendé TAMALGO, Mle 97 598 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de la coopération, de l’organisation de la jeunesse et de la vie associative ;
-Madame Mwinzié-Abé Cécile SOMDA/SOMDA, Mle 225 910 B, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice du partenariat et de la coopération en matière d’emploi ;
-Madame Djénéba BALBONNE, Mle 246 756 B, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice des normes et de la réglementation de l’emploi ;
-Monsieur Moussa ZOUNDI, Mle 279 890 G, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de l’économie informelle ;
-Monsieur Aimé YAMEOGO, Mle 216 699 G, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur des stratégies d’emploi et d’insertion professionnelle.
III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
-de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
-de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.
A MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Issiaka KONATE, Mle 110 720 160 002, Agent de bureau, Administrateur représentant les stagiaires au Conseil d’administration de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) pour la durée de son mandat de délégué général.
B MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Laoko dit Pascal PARE, Mle 517, Cadre commercial, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Emmanuel BONZI.
Souleymane Cissé, double lauréat de l’Etalon d’or de Yennenga et nommé plusieurs fois dans de nombreux festivals internationaux, est décédé ce 19 février 2025 à Bamako à l'âge de 84 ans
Une bien triste nouvelle qui s’abat sur le septième art africain au moment où son beau monde s’apprête à rallier la capitale burkinabè ce week-end pour la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Il s’agit de l’annonce de la disparition, ce mercredi 19 février 2025 à Bamako, du grand baobab du cinéma africain, le malien Souleymane Cissé, double lauréat de l’Etalon d’or de Yennenga et nommé plusieurs fois dans de nombreux festivals internationaux dont celui de Cannes. Mais, qui était-il ? Quel impact sur le FESPACO 2025 qui s’ouvre samedi 22 février à Ouaga ?
Souleymane Cissé, double lauréat de l’Etalon d’or de Yennenga et nommé plusieurs fois dans de nombreux festivals internationaux, est décédé ce 19 février 2025 à Bamako à l’âge de 84 ans
Souleymane Cissé dont la disparition était un grand nom du cinéma africain, de nationalité malienne, «Homme de culture, réalisateur talentueux, Souleymane CISSE était l’un des pères du cinéma africain. Primé deux (02) fois Etalon d’or de Yennenga avec ses films Baara en 1979 et Finyè en 1983, il laisse à la postérité un héritage cinématographique inestimable avec d’autres films de renom comme Yeelen et Den Muso», rappelle un communiqué du Gouvernement Burkinabè qui lui rend un vibrant hommage. «Le Gouvernement salue la mémoire d’une figure emblématique du cinéma africain et d’un cinéaste engagé qui a consacré toute sa vie au 7e art sur le continent pour que vivent des cinémas d’Afrique, reflet de notre identité et de la diversité de nos cultures. Son départ laisse un vide incommensurable dans le monde du cinéma africain».
Son ombre planera sur la 29e édition du FESPACO
C’est à Bamako que Souleymane Cissé avait vu le jour un certain 21 avril 1940. Et c’est encore dans la même capitale malienne qu’il s’est éteint ce mercredi 19 février 2025.
A Ouagadougou, capitale du cinéma africain, la nouvelle du décès de Souleymane Cissé est tombé à un moment crucial. En effet, Souleymane CISSE quitte ainsi définitivement les plateaux au moment où il était appelé à présider le «Jury fiction long métrage» de la 29e édition du FESPACO qui se tient du 22 février au 1er mars 2025. Pour son immense contribution au 7e art africain et toutes les attentes qui étaient encore placées en lui, son nombre planera sans doute sur cette 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Que son âme puisse reposer en paix !
Le Président du Faso recevant les rapports 2022 et 2023 du CSC des mains du Président de l'institution
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a reçu ce mardi au cours d’une audience, les rapports publics des années 2022 et 2023 du Conseil supérieur de la Communication (CSC). Le président du CSC, Wendingoudi Louis Modeste OUEDRAOGO et sa délégation se disent satisfaits des échanges avec le Chef de l’État. « Nous repartons très motivés et nous pensons que nous pourrons davantage accomplir de grandes choses pour que la communication soit une communication sociale saine, afin que le CSC puisse contribuer plus efficacement aux différentes actions de développement de notre pays », indique Wendingoudi Louis Modeste OUEDRAOGO.
Le président du CSC, Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo à sa sortie d’audience
«Régulation des médias et de la communication : les rapports publics 2022 et 2023 du CSC remis au Président du Faso
(Ouagadougou, 18 février 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a reçu ce mardi au cours d’une audience, les rapports publics des années 2022 et 2023 du Conseil supérieur de la Communication (CSC).
Le président du CSC, Wendingoudi Louis Modeste OUEDRAOGO et sa délégation se disent satisfaits des échanges avec le Chef de l’État. « Nous repartons très motivés et nous pensons que nous pourrons davantage accomplir de grandes choses pour que la communication soit une communication sociale saine, afin que le CSC puisse contribuer plus efficacement aux différentes actions de développement de notre pays », indique Wendingoudi Louis Modeste OUEDRAOGO.
Au cours de cette audience, la délégation du CSC a présenté l’état des médias et de la communication. Selon le président du CSC, les rapports 2022 et 2023 soulignent une amélioration du contenu, surtout dans les médias classiques, tout en reconnaissant la nécessité de redoubler de vigilance et de poursuivre dans le bon sens.
«Avec toutes les actions entreprises en termes de prévention, c’est-à-dire la formation des journalistes, la sensibilisation, nous observons maintenant que le contenu des médias est satisfaisant. Nous avons des contenus qui prennent en compte nos sensibilités, nos valeurs nationales et qui promeuvent notre culture», se réjouit M OUEDRAOGO.
Régulation des nouveaux médias, enjeu majeur du CSC
Par contre, le président de l’instance de régulation des médias et de la communication reconnait que les nouveaux médias (réseaux sociaux) constituent un enjeu majeur de régulation. « Les médias sociaux évoluent vite et nous sommes en train d’imaginer la solution pour anticiper, pour amener nos compatriotes à faire attention à la désinformation qui est aujourd’hui à l’œuvre sur les réseaux sociaux. Et cette désinformation peut constituer un facteur limitant pour toutes les actions de développement et surtout pour toutes les actions engagées sur le terrain de la reconquête de notre territoire national », explique-t-il.
Lors de cette audience, le président du CSC Wendingoudi Louis Modeste OUEDRAOGO et sa délégation ont évoqué avec le Président du Faso, les perspectives pour l’année 2025. « Nous avons pu en termes de perspective, informer le Président du Faso, de ce que nous comptons organiser comme activités qui entrent dans nos missions et dans le cadre de la mise en œuvre de la loi organique, à savoir nos nouvelles attributions, qui nous amènent à réguler les réseaux sociaux », indique le président du CSC, qui prend l’engagement de mieux faire pour assainir l’espace médiatique afin «d’affirmer notre entière souveraineté sur notre espace audiovisuel et communicationnel ».
La délégation dit également avoir bénéficié auprès du Chef de l’État des conseils sur les actions de communication à mener pour que le CSC puisse contribuer véritablement au rayonnement de notre pays mais aussi à l’apaisement du climat social.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso»
Dans le prolongement de son soutien au gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) pour le développement d’une chaîne de valeur régionale des batteries et véhicules électriques, la Commission Economique pour l’Afrique et ses partenaires sensibilisent les parties prenantes nationales au projet BEV sur les impacts négatifs des activités minières et industrielles en RDC d’une part et les avantages des politiques industrielles vertes et inclusives d’autre part. A Kolwezi (RDC) du 18 au 19 février 2025, plus de 60 experts relevant du public, du privé, du monde universitaire et de la société civile discuteront des approches d’inclusivité et de verdissement de la transformation minière.
«COMMUNIQUÉ DE PRESSE
BEV : la CEA et ses partenaires sensibilisent les experts et décideurs de la RDC pour le développement d’une chaîne de valeur minière verte et inclusive
Kolwezi, 18 février 2025 (CEA) – Dans le prolongement de son soutien au gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) pour le développement d’une chaîne de valeur régionale des batteries et véhicules électriques, la Commission Economique pour l’Afrique et ses partenaires sensibilisent les parties prenantes nationales au projet BEV sur les impacts négatifs des activités minières et industrielles en RDC d’une part et les avantages des politiques industrielles vertes et inclusives d’autre part. A Kolwezi (RDC) du 18 au 19 février 2025, plus de 60 experts relevant du public, du privé, du monde universitaire et de la société civile discuteront des approches d’inclusivité et de verdissement de la transformation minière.
La hausse de la demande mondiale des minerais critiques de la transition énergétique verte et de la fabrication des batteries des véhicules électriques contribue à mettre encore plus sous pression sur les pays producteurs tels que la RDC.
Avec ses importantes réserves de lithium, de cuivre, de manganèse, de nickel et de cobalt, la RDC occupe une position stratégique dans cette transition énergétique. En effet, ces métaux sont essentiels pour la production d’énergie verte et la fabrication des batteries des véhicules électriques.
Pour la CEA et ses partenaires, il est crucial que le développement de la chaîne de valeur régionale BEV intègre les dimensions verdissement et inclusivité dès l’entame. Jean Luc Mastaki, directeur du bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la CEA précise le sens de l’initiative « la zone économique spéciale transfrontalière entre la RDC et la Zambie sera très prochainement lancée, son étude de préfaisabilité a été validée. Nous avons le CAEB qui est déjà fonctionnel. L’entreprise Buenassa est en train d’installer une raffinerie de cobalt et de cuivre. L’étape de Kolwezi est cruciale car elle permet aux différents acteurs public, privé et sociaux d’agir main dans la main afin les générations présentes et futures tirent le meilleur profit de cette révolution industrielle. Personne ne doit être laissé pour compte».
A travers diverses tribunes, les décideurs politiques africains ont exprimé leur souhait de voir ce boom minier soutenir la création de nouvelles industries à plus forte valeur ajoutée et créatrices d’emplois à travers le continent, alimentant ainsi l’économie verte de la région pour le bien-être des communautés locales tel que cela est inscrit dans la Vision minière africaine.
-FIN-
Renseignements aux médias
Zacharie Roger MBARGA – Responsable de la Communication
Bureau Sous-régional pour l’Afrique Centrale
Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique
637, rue 3.069, Quartier du Lac, Yaoundé, Cameroun
Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.
Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org
Ollo Idriss Palé, Procureur du Faso près le TGI Banfara, pendant sa communication
Le Centre d’écoute et de dialogue pour jeunes (CEDJ) a organisé ce samedi 15 février dernier à Banfora, en collaboration avec le parquet du Tribunal de grande instance (TGI) de la ville, une conférence publique sur le thème «Justice et Paix». Présidée par Kamissa Soulama/ Soma, 2ème Vice-présidente de la Délégation spéciale communale, cette conférence a été explicitement décortiquée en long et en large dans son contenu par Ollo Idriss Palé himself, Procureur du Faso près le TGI de Banfora.
Les membres du présidium à l’ouverture de la conférence publique le 15 février dernier à Banfora
Plusieurs personnalités à l’instar des directeurs et chefs de projets, de programmes et de services, des responsables des associations et ONG, des notabilités coutumières et religieuses, étudiants et bien d’autres acteurs de la société civile, vivement mobilisés pour ce grand rendez-vous, ont partagé avec allégresse les moments chauds de cette occasion du donner et du recevoir.
Définition des concepts de paix et de justice
Le Procureur Procureur Ollo Idriss Palé face aux participants de la conférence publique sur la justice et la paix
Ainsi, dans sa communication, le Procureur Palé a défini le concept de paix comme une absence de conflit, de guerre entre deux États, deux communautés et même entre individus. Il a également permis de comprendre le fonctionnement de la Justice. Quant à la justice en tant qu’institution, elle recherche donc la cohésion dans la vie sociale.
Il a aussi donné des informations sur ce qu’est la justice populaire et ses inconvénients liés à son caractère non formel. De surcroît, la justice lorsqu’elle n’établit pas des bases civiles saines, elle peut engendrer des rancunes, amener le citoyen à vouloir se rendre justice lui-même.
C’est pourquoi, il a entretenu sur l’organisation de cette structure qu’est la justice tout en donnant les ordres du système judiciaire burkinabè à savoir l’ordre judiciaire et l’ordre administratif.
Principes de fonctionnement de la justice
Le Procureur Palé n’a pas omis de présenter les principes de fonctionnement de la justice. Ce sont entre autres : l’indépendance de la justice, l’impartialité, la gratuité, l’accès équitable à la justice. Ces principes permettent à tout citoyen de bénéficier des mêmes droits quand il s’agit de poser des problèmes auprès de la justice.
Par ailleurs, monsieur le Procureur rassure que tous ces principes concourent à garantir le fonctionnement de la justice et à permettre au justiciable de s’approprier la décision de justice car pour lui lorsque nous l’ignorons nous pouvons la réfuter.
Lorsque nous la réfutons, nous avons tendance à vouloir nous rendre justice nous-mêmes. Ce qui va à l’encontre de la paix que nous prônons.
En outre, pour préserver la paix et cohésion, nous devons admettre une décision de justice lorsque nous sommes convaincus qu’elle travaille de façon impartiale, qu’elle n’est pas flexible et que tout citoyen a les mêmes droits devant la justice et que si droit est dit, nous sommes en devoir de l’accepter.
Officiels et participants au lancement ce samedi 15 février 2025 au quartier Rimkièta de Ouagadougou, du programme Training Class 2025 – 2030 de l’association Tous unis pour le développement
L’association tous unis pour le développement a lancé, ce samedi 15 février 2025 à Ouagadougou, son programme TUDD Training Class 2025 – 2030. C’est un programme de formation et de sensibilisation autour des thématiques environnementales. Son objectif est de renforcer les capacités des jeunes pour un environnement durable.
Daouda Ouédraogo, président de TUDD a expliqué l’idée qui sous-tend l’initiative
100 jeunes, tous des scolaires issus des collèges et lycées de la localité de Rimkièta seront bientôt des ambassadeurs pour l’environnement. Mais, en attendant de diffuser les bonnes actions en faveur de la préservation des écosystèmes, ces jeunes engagés s’outillent sur les questions de l’environnement et du changement climatiques.
Inculquer l’éducation environnementale à la base
100 jeunes scolaires de Rimkièta vont bénéficier de cette première phase du programme de formation.
«Le changement de comportement doit commencer à la base. C’est pourquoi nous avons ciblé les jeunes pour inculquer l’éducation environnementale, importante pour eux et la communauté », explique Daouda Ouédraogo, président de l’association Tous Unis pour le Développement
Sur 400 postulants au départ, 100 élèves sont finalement retenues pour cette première cohorte. Les personnes retenues se retrouveront 2 fois par mois pendant 05 mois et se verront administrés des modules sur les questions de l’environnement, du changement climatique, de la sécurité alimentaire, de l’eau de l’assainissement. « Au regard du programme des élèves on a préféré ne pas associer les candidats au BEPC et baccalauréat afin que les participants puissent mieux être assidus au programme », renchérit Daouda Ouédraogo.
Nadia Ashley Tiendrebéogo, élève en classe de 1ere A4 au lycée municipal de Nabitenga, a toujours exprimé le besoin d’adhérer à une association, soucieuse de l’environnement. «C’est mon papa qui m’a parlé de l’association (Tous unis pour le développement durable, ndlr). Ils sont ensuite passés à l’école, distribué des fiches que j’ai renseignées. Et Dieu merci j’ai été retenu » se réjoui la jeune fille.
«L’environnement, un bien à ne pas abîmer»
Pour le parrain, Pr Aly Sawadogo, la jeunesse est le fer de lance de tout développement
«L’environnement est un bien qu’on nous a prêté et il faut retourner ce bien intact sans l’abîmer », a indiqué le parrain, Pr Aly Sawadogo. Et pour lui, la jeunesse est le fer de lance de tout développement.
«Pour tout changement, si vous commencez à la base, la réussite est assurée », se convainc cet enseignant chercheur à l’Université Joseph Ki Zerbo. Il a donc invité ses filleuls à l’assiduité pendant ses sessions de formation d’une part et d’autre part à prendre des notes.
Le programme TUDD Training Class 2025 – 2030 va former au total 500 jeunes durant les cinq prochaines. Lancé le 15 février 2025, la première cohorte de participants achève sa formation en juin prochain.
Les célébrations du Jubilé des 125 ans d’évangélisation de l’Eglise-Famille de Dieu du Burkina Faso connaîtront leur épilogue ce dimanche 16 février 2025 au cours du pèlerinage national à Yagma, en présence de Son Eminence le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat de Sa Sainteté le Pape François. Plus de précisions au sortir de la conférence de presse animée le 12 février dernier par des responsables du Comité d’organisation de l’évènement historique.
Les animateurs de la conférence de presse du Comité d’organisation du jubilé des 125 ans d’évangélisation de l’Eglise-Famille de Dieu face aux journalistes
«Église-Famille de Dieu au Burkina Faso : 125 ans d’évangélisations, bilan des options pastorales et perspectives pour un nouveau départ». C’est autour de ce thème central que se tiennent les activités dudit jubilé. Au nombre des activités à venir, un grand colloque prévu du 10 au 14 mars 2025 au Centre national Cardinal Paul Zoungrana, à Ouagadougou sur le thème du jubilé décliné en trois axes : «Christianisme et Cultures’’ ; «Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso» ; «Prospectives : Auto- prise en charge, histoire post-missionnaire, mouvements et courants de spiritualité».
Présence tant attendue du Représentant du Pape François à la clôture
En attendant mars pour ce grand colloque, l’évènement historique connaîtra son épilogue et son apothéose ce dimanche 16 février 2025 à Yagma au cours du Pèlerinage national. En effet, depuis le 22 janvier 2023, date d’ouverture, les différents diocèses de l’Eglise-Famille de Dieu du Burkina Faso célébraient le jubilé. Parmi les grandes personnalités annoncées pour cette clôture qui mobilisera des dizaines de milliers de pèlerins figure Son Eminence le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat de Sa Sainteté le Pape François qui séjourne dans le pays depuis le vendredi 14 février 2025.
95% de taux de réalisation des activités
Sur cette visite et bien d’autres aspects de la célébration du jubilé des 125 ans d’évangélisation, les hommes et femmes de média ont été ouillés ce 12 février dernier à Ouagadougou au cours du point de presse animé par des responsables du Comité d’organisation du grand et historique évènement religieux. Toute chose qui devrait faciliter la couverture médiatique du jubilé. Selon les conférenciers, à ce jour, 95% des activités au programme de ce jubilé des 125 ans d’évangélisation de l’Eglise-Famille de Dieu du Burkina Faso ont été réalisés. Un réel motif de satisfaction mais ils comptent encore améliorer ce taux de réalisation avec les activités en cours et celles à venir. Pour ce faire, un appel a été lancé pour la poursuite de la mobilisation des différents acteurs de l’évènement.
Coïncidence avec l’Année jubilaire 2025 de l’Église
Le Jubilé de l’évangélisation au Burkina Faso coïncide avec l’Année jubilaire 2025 de l’Église, qui commémore 2025 ans depuis l’Incarnation et la Rédemption de Jésus-Christ.
Le pape François a officiellement lancé l’Année jubilaire 2025 à la veille de Noël 2024, avec l’ouverture de la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre.
Après les conflits, c’était l’un des enjeux importants du 38ᵉ sommet de l’Union africaine en cours à Addis-Abeba, en Ethiopie. Il s’agit de l’élection du nouveau président de la Commission de l’Union africaine. Alors que certains s’attendaient à une victoire de l’ancien Premier ministre kenyan Raila Odinga, finalement, c’est le ministre des Affaires étrangères de Djibouti qui a été élu et va prendre la succession du tchadien Moussa Faki Mahamat, en poste depuis 2016.
Mahamoud Ali Youssouf, nouveau Président de la Commission de l’Union africaine, élu à la faveur du 38e Sommet qui s’achève ce dimanche à Addis Abeba
Mahamoud Ali Youssouf, nouveau président élu de la Commission de l’Union africaine est un diplomate chevronné de Djibouti. Cela fait maintenant 20 ans qu’il est chef de la diplomatie de son pays. Avant ses fonctions de ministre des Affaires étrangères, le nouveau président de la commission de l’UA a été autres, de 1997 à 2001, ambassadeur en Égypte. Il par la suite occupé le poste de ministre délégué à la Coopération internationale de son pays de 2001 à 2004.
Polyglotte, l’ancien pensionnaire de l’Université de Laval au Canada, parle aussi bien l’anglais, le français et l’arabe. Un atout important. Toute chose qui lui a permis de rallier le maximum des voix au cours du scrutin à bulletin secret qui a pris quelque peu du temps à livrer ses résultats. Finalement, c’est au 7e tour du scrutin que la voie s’est ouverte pour Monsieur Youssouf après notamment le retrait au 6e de son principal challenger, l’ancien Premier kenyan Raila Odinga.
L’élection d’un nouveau président de la Commission offre une opportunité pour l’organisation continentale de se réinventer pour faire face plus efficacement aux défis, notamment les conflits comme celui en cours à l’Est de la RDC ou au Soudan. En sa qualité de nouveau chef de l’exécutif l’UA, Mahamoud Ali Youssouf doit se donner les moyens de promouvoir la paix et la sécurité, bien-être des peuples africains, le développement sur le continent, conformément aux idéaux des pères fondateurs.