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Affaires : L’Afrique sub-saharienne bat son propre record dans les réformes

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Ce communiqué de presse de la Banque mondiale souligne les efforts accomplis par les Etats sub-africains en matière de réformes dans le secteur des affaires. Des résultats qui ressortent du rapport Doing Business 2019 de la Banque.

«Communiqué de presse

Rapport Doing Business : pour la troisième année consécutive, l’Afrique subsaharienne bat son propre record pour le nombre de réformes réglementaires facilitant les affaires

WASHINGTON, 31 octobre 2018 – Dans son rapport Doing Business 2019 : Formation pour mieux reformer, publié aujourd’hui, le Groupe de la Banque mondiale souligne que les pays d’Afrique subsaharienne ont établi un nouveau record pour la troisième année consécutive. L’an dernier, ils ont mené 107 réformes destinées à améliorer la facilité de faire des affaires pour les petites et moyennes entreprises.

C’est une hausse non négligeable par rapport aux 83 réformes mises en œuvre dans la région l’année précédente. En outre, c’est aussi un record pour le nombre de pays engageant des réformes : 40 des 48 économies de la région ont mené au moins une réforme, contre 37 il y a deux ans pour le précédent record.

Quatre pays de la région se sont hissés parmi les pays les plus réformateurs au monde : le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire et le Rwanda. Et Maurice rejoint le peloton de tête cette année, au 20e rang.

Maurice a mené cinq réformes l’an dernier, éliminant notamment un obstacle qui pénalisait les femmes. Dans le domaine de la création d’entreprise, il a uniformisé la procédure d’enregistrement d’une entreprise pour les hommes et les femmes et simplifié encore les procédures pour l’ensemble des demandeurs. La protection des investisseurs minoritaires a été renforcée grâce à une clarification des structures de propriété et de contrôle et un renforcement de la transparence des entreprises. Des réformes ont également été mises en œuvre dans les domaines du transfert de propriété, du commerce transfrontalier et du paiement des taxes et impôts.

Avec sept réformes à son actif l’an dernier, le Rwanda est le pays le plus réformateur de la région, grimpant au 29e rang mondial. Dans le domaine de la création d’entreprise, le Rwanda, qui enregistre le plus grand nombre de réformes depuis la création de Doing Business il y a 16 ans, a remplacé les machines à facturation électronique par des logiciels gratuits pour les factures avec taxe sur la valeur ajoutée. Concernant le transfert de propriété, un domaine dans lequel le Rwanda se classe au deuxième rang mondial derrière la Nouvelle-Zélande, de nouveaux mécanismes de règlement des différends fonciers facilitent l’enregistrement des biens. Une nouvelle loi sur l’insolvabilité améliore l’accès au crédit, autre domaine dans lequel ce pays excelle, et facilite le règlement de l’insolvabilité en rendant les procédures plus accessibles pour les créanciers et en leur permettant d’y participer davantage. Le Rwanda a également réformé les domaines du commerce transfrontalier et du raccordement à l’électricité.

Le Kenya a mis en œuvre cinq réformes, ce qui l’a porté au 61e rang. Il a notamment adopté une nouvelle loi sur l’accès au crédit, qui l’a propulsé au 8e rang mondial pour l’obtention de prêts. Ce pays a également simplifié le paiement des taxes et impôts pour les entreprises (regroupement des autorisations et service de télépaiement de l’impôt baptisé iTax), tandis qu’un système en ligne facilite le transfert de propriété. D’autres améliorations ont renforcé la protection des investisseurs minoritaires et facilité le règlement de l’insolvabilité.

La Côte d’Ivoire et le Togo ont notamment introduit des systèmes en ligne pour la déclaration de l’impôt sur les sociétés et de la taxe sur la valeur ajoutée, ce qui facilite le paiement des taxes et impôts pour les entreprises. Les cinq réformes menées par la Côte d’Ivoire ont amélioré l’accès au crédit et le contrôle de la qualité des constructions et facilité l’enregistrement des entreprises et l’exécution des contrats. Le Togo, avec six réformes à son actif, a facilité l’enregistrement des entreprises, en réduisant le minimum de capital requis, et l’exécution des contrats grâce à l’adoption d’une nouvelle loi sur la médiation.

Le Nigéria a mené quatre réformes qui ont notamment facilité la création d’entreprise à Kano et Lagos, les deux villes couvertes par Doing Business, mais aussi le raccordement à l’électricité et le commerce transfrontalier. En outre, Lagos a facilité l’exécution des contrats grâce à de nouvelles règles de procédure civile pour les tribunaux en charge des petits litiges, tandis que Kano a, au contraire, rendu le transfert de propriété moins transparent en arrêtant de publier en ligne la grille tarifaire et la liste des documents nécessaires.

Concernant les autres pays de la région, l’Éthiopie a mené trois réformes visant à faciliter l’enregistrement d’une entreprise, l’exécution des contrats et l’obtention des permis de construire, tandis qu’en Afrique du Sud, deux réformes ont amélioré le suivi et la gestion des coupures électriques et réduit le délai nécessaire à la création d’entreprise.

Au niveau régional, la plupart des réformes se sont concentrées sur l’amélioration de l’exécution des contrats : les 27 réformes adoptées dans cette région représentent plus de la moitié des réformes enregistrées dans ce domaine dans le monde entier. Les 17 États Parties de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) ont en effet adopté, en 2017, un Acte uniforme sur la médiation comme mode de règlement à l’amiable des différends.

Le domaine de la création d’entreprise a bénéficié de 17 réformes, qui se sont essentiellement concentrées sur la réduction du délai nécessaire à l’obtention d’une licence d’exploitation, en rationnalisant les services existants ou en introduisant de nouvelles solutions en ligne. Le Burundi, qui figure en tête des pays de la région dans ce domaine (17e rang mondial), a encore abaissé le coût d’enregistrement d’une entreprise.

« C’est une année de records pour l’Afrique subsaharienne. La vive accélération des réformes l’an dernier et sur plusieurs années est la preuve de la puissante dynamique de changement à l’œuvre dans la région. Un environnement des affaires efficace, qui permet aux entreprises privées de prospérer, est essentiel à la création d’emplois et à la croissance », affirme Santiago Croci Downes, responsable du projet Doing Business.

C’est dans les domaines de l’obtention de prêts et de la création d’entreprise que les pays de la région enregistrent les meilleures performances : quatre d’entre eux (le Kenya, le Malawi, le Rwanda et la Zambie) se classent parmi les 10 premiers au monde pour l’obtention de prêts. En outre, le délai et le coût de création d’une entreprise dans la région ressortent en moyenne respectivement à 21 jours et 39 % du revenu par habitant, contre 61 jours et 305 % en 2003, au moment de la première édition du rapport Doing Business. De plus, la majorité des pays ont supprimé le minimum de capital requis et d’autres l’ont fortement réduit.

La région enregistre de mauvais résultats pour le raccordement à l’électricité et le commerce transfrontalier. Une entreprise doit par exemple débourser 3 456,5 % du revenu par habitant en moyenne pour un raccordement au réseau, contre 1 229 % dans le monde. Et il faut 98 heures pour satisfaire aux obligations de documentation pour importer, contre 61 heures dans le monde.

Cette année, Doing Business a collecté des données sur la formation dispensée aux agents de la fonction publique et aux utilisateurs des registres du commerce et des registres fonciers. Le rapport mentionne une étude de cas qui analyse ces données et constate que les formations obligatoires et annuelles dispensées aux fonctionnaires concernés améliorent l’efficacité de ces registres. Elle fait toutefois observer que moins d’un quart des pays d’Afrique subsaharienne proposent ces formations. Une deuxième étude note que lorsque les agents de dédouanement et les commissionnaires en douane suivent une formation régulière, les contrôles aux frontières et les formalités douanières s’en trouvent accélérés, ce qui facilite la circulation transfrontalière des marchandises. Elle constate que des pays comme l’Angola, la République démocratique du Congo et le Lesotho ont mis en œuvres des réformes commerciales qui ont bénéficié d’une communication et de formations efficaces. En Angola et au Lesotho, des programmes de formation ou des projets pilotes ont réduit le temps nécessaire pour préparer la documentation lors de la mise en œuvre du Système douanier automatisé (SYDONIA World), un système de gestion des données douanières développé par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Deux autres études de cas s’intéressent aux avantages que procurent la certification des électriciens et la formation des juges.

La version intégrale du rapport et les bases de données associées sont disponibles sur www.doingbusiness.org

Contacts

À Washington : Indira Chand +1 (202) 458-0434, +1 (703) 376-7491, ichand@worldbank.org »

Service audiovisuel : Huma Imtiaz +1 (202) 473-2409, himtiaz@worldbankgroup.org

La 4e édition du salon des Banques et des PME de l’UEMOA du 8 au 11 novembre à Bobo

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Dans le cadre de la redynamisation des PME de l’espace UEMOA, la chambre de commerce et d’industrie des Hauts-Bassins organise du 8 au 11 novembre 2018, la 4e édition du salon des Banques et des PME de l’UEMOA. Cette 4e édition qui se tiendra à Bobo est placée sous le thème « La PME dans l’UEMOA de l’ère du numérique. » À cet effet, les organisateurs ont tenu un point de presse ce vendredi 2 novembre 2018 dans la salle de conférence de la chambre de commerce et d’industrie des Hauts-Bassins pour annoncer cet événement international.

Du 8 au 11 novembre 2018, la maison de la culture de Bobo-Dioulasso abritera la 4e édition du Salon des Banques et PME de l’UEMOA.  300 participants professionnels sont attendus à cette grande rencontre sous régional. Une rencontre qui verra la participation des 8 pays de l’UEMOA. L’objectif de cette rencontre vise selon les organisateurs à accompagner les PME vers le numérique. Pour le président du comité d’organisation Youépéné Hermann Nagalo,  ce salon permettra au PME de s’intégrer pleinement dans l’ère du numérique afin de pouvoir davantage être compétitive et de profiter des opportunités de la transformation numérique. Elle vise aussi à outiller les PME à renforcer leur capacité et leur permettre d’avoir des contacts à l’international précise Hermann Nagalo.

Cette 4e édition du salon des Banques et PME de l’UEMOA à Bobo sera marquée par des rencontres B to B, des panels de haut niveau avec des experts de l’UEMOA. Une caravane des PME est aussi prévue à cet effet. La participation à ce salon des Banques et PME de l’UEMOA est ouvert gratuitement à tous les participants et visiteurs. Cependant seul les participants professionnels pourront prendre part à certaines activités comme les panels, les formations et bien d’autres activités réservées selon le comité d’organisation. Pour faire partie du lot de participants professionnels, les PME devraient à en croire Hermann Nagalo, payer la somme de 50 mille francs CFA comme frais de participation.

Ce salon est une tribune dédiée aux artisans tels que les Micro-petites-Moyennes Entreprise et industries ainsi qu’aux start-up de la zone UEMOA a fait savoir le président du comité d’organisation. Il y aura aussi l’accomplissement financière et non financière des banques, établissement financier, organisation professionnelle, ONG, grande entreprise dans l’UEMOA.

Le président du comité du salon des banques et PME de l’UEMOA rassure tous les participants que des dispositions sécuritaires sont prises pour le bon déroulement de cet événement.  C’est pourquoi, Hermann Nagalo invite les PME de la ville de Sya à participer à cette 4e édition de ce salon à Bobo, le 2e  du genre au Burkina, en vue d’avoir des contacts pour pouvoir faire valoir les produits hors du pays.

Sotouo Justin Dabiré/ Bobo

Burkina Demain

FESPACO 2019: Le comité d’organisation installé

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Des membres du Comité national d'organisation du FESPACO 2019 installés ce vendredi 2 novembre 2018

Alors que la 1ère édition du Festival des identités culturelles se tiendra du 04 au 10 novembre 2018 prochain au Burkina, le ministère burkinabé de la culture des arts et du tourisme a procédé ce vendredi 02 novembre 2018, à Ouagadougou, à l’installation du comité national d’organisation de la 26e édition et du cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et de télévision de Ouagadougou (FESPACO), présidé par Yacouba Traoré, ancien directeur général de la Télévision nationale du Burkina.

Des membres du Comité national d’organisation du FESPACO 2019 installés ce vendredi 2 novembre 2018

C’est au siège du Festival panafricain du cinéma et de télévision de Ouagadougou (FESPACO), sis au quartier Goughin que le ministre de la culture, Abdoul Karim Sango, a présidé ce vendredi 02 novembre 2018, l’installation du comité national d’organisation de  la 26e édition du FESPACO.

Le président du Comité national d’organisation du FESPACO 2018, Yacouba Traoré

Pour le ministre de la culture, la responsabilité du comité est de prime à bord réussir l’organisation de la 26ème édition et surtout la célébration des 50 ans d’existence du FESPACO. Par conséquent, précise-t-il, les responsables de ce comité sont dans l’obligation de faire preuve de toutes les imaginations possibles afin de faire briller le cinquantenaire de sorte qu’au sortir de la 26e édition et du cinquantenaire en question, plus personne quelque part ne conteste le leadership du Burkina Faso en termes de pays phare du cinéma.

Au cours de cette cérémonie, le délégué général du FESPACO, Ardiouma Soma, a dévoilé la liste des membres du comité national d’organisation. Il s’agit entre autres de :

  • Yacouba Traoré (président du comité),
  • Souleymane Sawadogo (vice-président),
  • Jean Paul Koudougou (président de la coordination),
  • Jean Ives Nana (membre de l’organisation),
  • Dramane Konaté (membre),
  • Adèle Zerbo (assistante du comité), etc.

Les défis à relever sont nombreux, rappelle le ministre Sango.

 

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Doing Business 2019 : Un chiffre record de 414 nouvelles réformes, selon la Banque mondiale

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Ce communiqué de presse de la Banque mondiale est relatif au dernier rapport Doing Business 2019 publié le 31 octobre dernier à Washington. Il aborde l’environnement des affaires dans le monde. 

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE                       

Environnement des affaires : le rapport Doing Business 2019 recense un chiffre record de 314 nouvelles réformes dans le monde

WASHINGTON, 31 octobre 2018 – Dans son rapport Doing Business 2019 : formation pour mieux reformer, publié aujourd’hui, le Groupe de la Banque mondiale a recensé 314 réformes de l’environnement des affaires dans le monde au cours de l’année dernière. C’est un nouveau record dans la réduction des lourdeurs administratives pour le secteur privé.

Ces réformes, qui concernent 128 économies, bénéficient aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’aux entrepreneurs, favorisant la création d’emplois et l’investissement privé. Le nombre de réformes recensées cette année dépasse le record de 290 réformes enregistré il y a deux ans.

« Le secteur privé joue un rôle essentiel dans l’instauration d’une croissance économique durable et la lutte contre la pauvreté à travers le monde », déclare Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque mondiale. « Des règles équitables, efficaces et transparentes, comme celles que préconise le rapport Doing Business, constituent le socle d’un environnement dynamique pour l’économie et l’entrepreneuriat. Il est indispensable que les pays intensifient leurs efforts afin de créer les conditions permettant à l’entreprise privée et aux populations de prospérer. »

Le rapport constate que les réformes sont mises en œuvre là où elles sont les plus nécessaires, les pays à faible revenu et les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure ayant entrepris 172 réformes. En Afrique subsaharienne, un nombre record de 40 économies ont mené 107 réformes, la meilleure performance en termes de nombre de réformes réalisée par la région pour la troisième année consécutive. Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont atteint un nouveau record avec 43 réformes.

C’est encore le domaine de la création d’entreprises qui a connu le plus d’améliorations, avec 50 réformes cette année. D’importantes réformes ont également concerné l’exécution des contrats (49 réformes) et le raccordement à l’électricité (26 réformes).

Les dix économies qui arrivent en tête du classement annuel du Groupe de la Banque mondiale sur la facilité de faire des affaires sont la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Danemark, qui conservent leur premier, deuxième et troisième rang pour la deuxième année consécutive, suivis de la RAS de Hong Kong en Chine, de la République de Corée, de la Géorgie, de la Norvège, des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’ex-République yougoslave de Macédoine.

Concernant les changements notables intervenus dans les 20 économies en tête du classement cette année, les Émirats arabes unis (EAU) rejoignent le classement pour la première fois, au 11e rang, tandis que la Malaisie et Maurice gagnent des places, arrivant respectivement 15e et 20e. Au cours de l’année passée, la Malaisie a mis en œuvre six réformes, Maurice cinq et les EAU quatre. Maurice a notamment éliminé un obstacle qui pénalisait les femmes dans la création d’entreprises.

Les dix économies où les améliorations sont les plus sensibles sont l’Afghanistan, Djibouti, la Chine, l’Azerbaïdjan, l’Inde, le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire, la Turquie et le Rwanda. Avec six réformes à leur actif chacun, Djibouti et l’Inde sont dans le top 10 pour la deuxième année consécutive. L’Afghanistan et la Turquie, qui figurent pour la première fois parmi les pays les plus réformateurs, ont introduit un nombre record de réformes en un an seulement (respectivement cinq et sept réformes).

« La diversité des pays se classant parmi les plus réformateurs montre que des économies de toutes tailles et de tous niveaux de revenus, et même des économies en situation de conflit, peuvent améliorer le climat des affaires pour les petites et moyennes entreprises du pays. Le rapport Doing Business fournit aux gouvernements du monde entier une feuille de route permettant de renforcer la confiance, l’innovation et la croissance des entreprises, mais aussi d’endiguer la corruption », estime Shanta Devarajan, économiste en chef par intérim et directeur principal pour l’économie du développement à la Banque mondiale.

Cette année, Doing Business a collecté des données sur la formation dispensée aux agents de la fonction publique et aux utilisateurs des registres du commerce et des registres fonciers. Le rapport comprend une étude de cas qui analyse ces données et constate que les formations obligatoires et annuelles dispensées aux fonctionnaires concernés améliorent l’efficacité de ces registres. Une deuxième étude fait observer que lorsque les agents de dédouanement et les commissionnaires en douane suivent une formation régulière, les contrôles aux frontières et les formalités douanières s’en trouvent accélérés, ce qui facilite la circulation transfrontalière des marchandises. Deux autres études de cas s’intéressent aux avantages que procurent la certification des électriciens et la formation des juges.

« Les résultats obtenus cette année montrent clairement l’engagement dont font preuve les pouvoirs publics dans de nombreuses économies, petites ou grandes, pour aider l’entrepreneuriat et l’entreprise privée. Si les programmes de réformes s’accompagnent de formations pour les fonctionnaires, l’impact de ces réformes n’en sera qu’amplifié », affirme Rita Ramalho, responsable principale du Groupe des indicateurs mondiaux de la Banque mondiale, qui prépare ce rapport.

Depuis le lancement du premier volume en 2003, plus de 3 500 réformes de l’environnement des affaires ont été engagées dans 186 des 190 économies prises en compte dans le rapport.

La région Asie de l’Est et Pacifique compte deux des dix économies couvertes par Doing Business les mieux classées, à savoir Singapour et la RAS de Hong Kong (Chine). Par ailleurs, la Chine fait partie des dix économies dont la progression a été la plus importante, ayant gagné plus de 30 places pour se classer au 46e rang mondial. Les économies de la région ont introduit 43 réformes au total l’an passé, en particulier dans les domaines de la création d’entreprises et du raccordement à l’électricité.

La région Europe et Asie centrale compte elle aussi deux des dix économies les mieux classées cette année : la Géorgie, qui se hisse au 6e rang (9e l’an dernier), et l’ex-République yougoslave de Macédoine, qui gagne une place pour ressortir 10e. Cette région compte également deux des économies ayant le plus amélioré leurs performances : l’Azerbaïdjan et la Turquie. Le rythme des réformes s’est accéléré dans la région : 54 réformes ont été mises en œuvre l’an dernier, contre 43 (chiffre révisé) l’année précédente. Si les réformes couvrent tous les domaines, nombre d’entre elles cherchent à faciliter l’obtention d’un permis de construire et le commerce transfrontalier.

C’est au total 25 réformes qui ont été mises en œuvre en Amérique latine et aux Caraïbes l’an dernier, dont 4 pour le Brésil, le pays le plus réformateur de la région. L’essentiel des réformes visent à renforcer les droits des emprunteurs et des prêteurs dans les opérations garanties, ainsi que le processus de création d’entreprises.

Les économies du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont nettement accéléré le rythme des réformes l’an dernier, introduisant 43 réformes, contre 29 l’année précédente. Cette année, une économie de la région figure dans le top 20 mondial — à savoir les Émirats arabes unis, qui ont fait leur entrée dans le classement au 11e rang —, tandis que Djibouti fait partie des économies ayant le plus amélioré leurs performances. La région reste toutefois à la traîne sur le plan de l’égalité de traitement des hommes et des femmes, des obstacles à l’entrepreneuriat des femmes existant dans 14 économies.

Pour la première fois, deux économies d’Asie du Sud se sont hissées dans le haut du classement des pays ayant le plus amélioré leurs performances. L’Inde a poursuivi son programme de réformes, engageant six réformes l’an dernier et progressant de 23 places pour atteindre le 77e rang mondial. Ce pays occupe désormais la première place de la région. L’Afghanistan, qui a mis en œuvre cinq réformes, a progressé de 16 places pour arriver 167e au classement mondial. Au total, les économies de la région ont mis en œuvre 19 réformes l’an dernier, essentiellement dans le domaine de la création d’entreprises, de l’obtention de prêts, du règlement des impôts et taxes, ainsi que du règlement de l’insolvabilité.

L’Afrique subsaharienne a enregistré un nouveau record pour la troisième année consécutive, engageant 107 réformes l’an dernier, contre 83 l’année précédente. En outre, cette année a été marquée par le plus grand nombre d’économies ayant mené des réformes, 40 des 48 économies de la région ayant mis en place au moins une réforme, à comparer au record précédent qui était de 37 économies il y a deux ans. La région compte quatre des 10 économies les plus réformatrices de cette année : le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire et le Rwanda. Si les réformes introduites par les pays de cette région couvrent un grand nombre de domaines, beaucoup concernent le transfert de propriété et le règlement de l’insolvabilité.

La version intégrale du rapport et les bases de données associées sont disponibles sur www.doingbusiness.org

Contacts

À Washington : Indira Chand +1 (202) 458-0434, +1 (703) 376-7491, ichand@worldbank.org»

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Compte-rendu de la réunion ordinaire du 30 octobre 2018 du CFOP

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Le Cadre de concertation du Chef de file de l’Opposition politique (CC/CFOP) a tenu une réunion ordinaire le mardi 30 octobre 2018 au siège du CFOP à Ouagadougou. Présidée par le Chef de file de l’Opposition, M. Zéphirin DIABRE, la rencontre avait les points suivants inscrits à son ordre du jour :

– La commémoration de l’an IV de l’Insurrection populaire des 30  et 31 Octobre 2014 ;

-La situation à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ;

– La participation de l’Opposition aux travaux sur la Charte nationale des valeurs sociales burkinabè ;

-Divers.

I – An IV de l’Insurrection populaire

Les participants se sont souvenus qu’il ya de cela quatre ans, notre pays a connu une insurrection populaire, événement qui a marqué à tous points de vue notre histoire récente, et symbolisé la quête de notre peuple pour une gouvernance vertueuse.

Au-delà de la revendication relative à la limitation des mandats, notre peuple s’est insurgé contre la mal gouvernance, et a décidé de tracer de nouveaux sillons, qui s’imposeraient désormais à tous ceux qui ont en charge les affaires du pays.

Par sa portée historique, l’Insurrection des 30 et 31 Octobre appartient désormais à l’héritage commun de tous les Burkinabè.

Mais l’anniversaire commémoré aujourd’hui ravive les douloureux souvenirs :

-celui de la trentaine de martyrs tombés au champ  d’honneur, victimes d’une certaine barbarie infiltrée en son temps au sein des forces de maintien de l’ordre, dont nous saluons la mémoire et pour qui nous continuons de réclamer justice;

– celui des nombreux blessés, dont beaucoup sont  abandonnés à leur sort, et à qui nous continuons de souhaiter un  prompt rétablissement ;

–  celui des victimes d’officines politico- mafieuses maintenant identifiées, qui ont profité du tumulte pour régler des comptes personnels, en procédant par exemple à l’incendie des domiciles de leurs adversaires.

Quatre ans après l’événement, les familles des martyrs réclament toujours justice, chose difficile à comprendre quand on sait que ceux qui nous gouvernent aujourd’hui étaient à leurs côtés sur les barricades, et sont même de ceux qui les ont appelés à sortir manifester.

La même soif de justice est présente chez de nombreux Burkinabè qui ont été victimes de la méchanceté gratuite de politiciens qui ont saisi l’occasion pour régler avec eux des comptes personnels.

De manière générale, quatre ans après, c’est la déception et la désillusion qui prévaut aujourd’hui dans l’opinion. Le rêve d’une meilleure gouvernance des  Burkinabè a été trahi par le pouvoir du MPP, qui se complait dans les mêmes tares qui ont entrainé l’Insurrection.

C’est au regard de cette trahison des aspirations de l’insurrection, que l’Opposition politique a décidé de se démarquer des commémorations organisées  par le pouvoir du MPP, lesquelles commémorations  relèvent ni plus ni moins que de l’hypocrisie.

Pour nous, la meilleure façon d’honorer la mémoire de nos martyrs, surtout de la part de ceux qui sont arrivés au pouvoir grâce à leur sacrifice, c’est de gouverner le Burkina Faso dans le sens des aspirations pour lesquelles ils sont morts.

II – Situation à la CENI

L’Opposition est préoccupée par la situation qui prévaut à la CENI et dont  les réseaux sociaux font écho depuis la plénière des commissaires du mardi 30 octobre. Cette rencontre a étalé au grand jour la divergence  de point de vue qui existe entre le Président de la CENI d’une part, et les 14 commissaires d’autre part, sur la pertinence de la plateforme électronique d’enrôlement que le Président de la CENI propose.

Elle montre clairement que la proposition du Président de la CENI ne rencontre pas l’assentiment des 14 autres commissaires.

Cette situation conforte la position du CFOP sur la nécessité d’une collégialité et d’un surpassement du « moi » dans toute approche relative à la matière électorale au sein de cette institution.

Le CFOP appelle l’ensemble des acteurs à prendre acte de cette atmosphère délétère, en situer les responsabilités et tirer, en toute lucidité, les conséquences nécessaires.

C’est l’occasion pour l’Opposition politique burkinabè de redire ici  son attachement aux valeurs républicaines et aux impératifs subséquents que sont, entre autres, l’organisation d’élections crédibles, transparentes et  acceptées de tous.  C’est pourquoi elle insiste sur la nécessité d’un consensus autour des règles du jeu démocratique et rejette par conséquent le code électoral adopté aux forceps par la Majorité au pouvoir.

Fort de cela, l’Opposition politique invite les  apprentis, pseudo-juristes et autres experts du tas à s’abstenir de toute tentative de manipulation de l’opinion publique par des interprétations erronées des dispositions pertinentes de la loi.

En effet, l’Opposition politique a pris connaissance d’une déclaration intitulée « Déclaration à la plénière », non signée  qui circule sur les réseaux sociaux, depuis le 30 Octobre 2018, et qui tend à faire croire que des dispositions du code électoral adopté  récemment interdirait l’enrôlement des électeurs par la formule ancienne. Il n’en est rien !

En effet, aucun des articles 14, 50, 50 bis et 53, objet d’une interprétation rendue dans ledit document, n’empêche nullement que l’enrôlement tel qu’il se fait actuellement ne puisse se faire.

Quant à la référence à un article 165 septiès contenu dans la même déclaration, elle n’appelle pas de commentaire particulier ; une telle disposition n’existant pas dans le code électoral.

La méthode ancienne de l’enrôlement par l’envoi d’équipes sur le terrain a toujours  fait l’unanimité et n’a  enregistré, à ce jour, aucune  récrimination de la part des acteurs du jeu électoral.

La même déclaration évoque l’article 53 dans une démarche de tromperie de l’Opinion. En effet, cet article  détermine d’une part les documents pour le vote et, d’autre part, il est attributif de compétence et le siège de la détermination du mode d’enrôlement puisqu’il est ainsi libellé : « la carte nationale d’identité du Burkina Faso ou le passeport ordinaire en cours de validité tient lieu de carte d’électeur.

La commission électorale nationale indépendante prend les dispositions pratiques et techniques pour le recensement des majeurs détenteurs de la carte d’identité nationale ou du passeport. »

Enfin,  contrairement à ce que ledit document veut laisser croire, le code électoral ne fait nullement obligation, pour la CENI, d’adosser l’enrôlement des électeurs à la base de données de l’ONI. Probablement encore un de ces amateurismes tendancieux dans la lecture de l’article 265 sexiès qui est   ainsi libellé  « Avant l’informatisation intégrale du système de l’état civil, les structures en charges des bases de données de la CNIB et des documents d’état civil mettent à la disposition de la CENI, les données nécessaires à l’opérationnalisation de la révision du fichier électoral ». Cela a toujours été le cas depuis l’établissement du fichier électoral biométrique.

En somme, aucun des articles cités n’est d’aucun secours à la volonté de l’auteur de l’écrit dans sa tentative de manipulation de l’opinion sur un mode de recensement qui serait imposé par le code électoral.

La prérogative du choix du mode de recensement des électeurs  échoit à la plénière des commissaires. Et nul ne  peut l’accuser de vouloir  « fabriquer la loi » quand elle use de ses prérogatives.

C’est pourquoi, l’Opposition politique  salue le professionnalisme et  la maturité de tous les commissaires de la CENI, qui ont su surpasser toute considération partisane, pour adopter  des positions de sagesse, conformément à leurs prérogatives, pour le grand bonheur du peuple burkinabè.

III – Travaux de la commission sur la Charte nationale des valeurs sociales

Le Président de l’ESPOIR, M. Jean-Hubert BAZIE, a fait un compte rendu d’étape des  travaux de la commission sur la Charte nationale des valeurs sociales burkinabè, au sein de laquelle il représente l’Opposition politique.

Les participants ont hautement apprécié la pertinence des travaux de cette  commission. Ils ont donné des orientations au représentant de l’Opposition pour la suite de sa participation aux travaux.

IV – Divers

Au chapitre des divers, le Président du CDP, M. Eddie KOMBOIGO, a informé ses pairs de la tenue de la rentrée politique de son parti le 18 novembre 2018 à la Maison du Peuple, à Ouagadougou.

En deuxième  point de divers, le Président  de l’ADF/RDA, Maitre Gilbert Noël Ouédraogo, a informé l’assistance de l’organisation à Ouahigouya, du 22 au 24 Novembre, du Festival Sports et Culture de la Ville de Ouahigouya (FESCO) dont il est le promoteur.

En troisiéme point de divers, les participants ont  évoqué la comparution le 26 Octobre dernier du Secrétaire général de la CGTB, M. Bassolma BAZIE, devant le Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Il devait y  répondre des faits de délit commis par voie de presse suite à une plainte déposée par des candidats au concours annulé de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Une délégation du CFOP, composée des Présidents du MPJD, M. Patrice Z. SAMBARE, et  de l’UFDB, M. Mahamadi KOLA, avait été dépêchée pour assister à l’audience, qui a été finalement renvoyée.

Pour l’Opposition politique, tout citoyen est justiciable, et nul n’est au-dessus de la loi. Cependant, l’Opposition s’inquiète de l’instrumentalisation grandissante de la justice par le pouvoir en place, en vue de régler ses comptes avec ceux qui le gênent.

L’Opposition souhaite que la  justice fasse son travail en toute indépendance et impartialité. Elle apporte son soutien et ses encouragements à M. Bassolma BAZIE, et reste  en alerte sur ce dossier.

Débutée à 18 heures, la réunion a pris fin à 21 heures.

Ouagadougou, le 31 octobre 2018

Le service de communication du Chef de file de l’Opposition politique

FESPACO 2019 : Le Comité national d’organisation sera installé ce vendredi

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Le communiqué de presse ci-après du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) est relatif à l’installation ce vendredi 2 novembre 2018 du Comité national d’organisation de la 26e édition du FESPACO qui se tiendra du 23 février au 2 mars 2018.

«COMMUNIQUÉ FESPACO 2019

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), organise du 23 février au 02 mars 2019, à Ouagadougou, la 26è édition de la biennale du cinéma africain sous le thème : «Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa  diversité». Cette édition verra  la célébration du cinquantenaire de notre festival !

Par le présent, la délégation générale du FESPACO vous informe de la mise en place du Comité National d’Organisation (CNO), le 02 novembre 2018 à 10h00 au siège du FESPACO.

Ce communiqué tient également lieu d’invitation à ladite cérémonie d’installation, placée sous la présidence de M. Abdoul Karim SANGO, Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Soyez tous et toutes les bienvenus

Burkina : Le FMI annonce une croissance de 6% avec une inflation modérée

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Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a reçu en audience, une délégation du Fonds monétaire international (FMI) dans la matinée du mardi 30 octobre 2018. La délégation était conduite par Dalia Hakura, chargée de mission du FMI pour le Burkina Faso. L’institution monétaire est venue présenter au chef du gouvernement les conclusions des négociations après la revue du programme économique et financier 2018-2019 soutenu par le FMI.

Une équipe du Fonds monétaire international séjourne au Burkina Faso depuis le 18 octobre 2018. Ce séjour s’inscrit dans le cadre de la coopération économique et financier entre le Burkina Faso et le FMI.

Après deux semaines de travaux, Dalia Hakura et son équipe ont rencontré le chef du gouvernement, ce mardi matin, dernier jour de leur mission. A la sortie de l’audience, c’est le premier ministre Paul Kaba qui s’est adressé à la presse, en l’absence du ministre des finance.

« Je suis heureux d’indiquer que le gouvernement et le FMI se sont accordés sur un cadre budgétaire aligné au programme et la mise en œuvre de mesures permettant l’amélioration des recettes fiscales et l’efficacité de la dépense publique », a déclaré Paul Kaba à sa sortie de l’audience. Il a aussi salué le FMI pour son appuis et son « soutien constant » auprès du Burkina Faso.

A la suite de Paul Kaba, c’est la chargée de mission du FMI pour le Burkina Faso, Dalia Hakura qui, dans une brève déclaration a donné les grands axes de leur séjour burkinabè.

Ce « riche entretien » dit-elle, est une première revue d’évaluation du programme de trois ans conclu sous le modèle de la Facilité élargie du crédit entre le Burkina et le FMI. Dalia et son équipe sont donc venues pour évaluer les six premiers mois du programme économique et financier qui a débuté en mars 2019.

Selon Dalia, le Burkina connaîtra une « croissance de 6% » en cette année et que « l’inflation restera modérée ». Les échanges ont également portés sur la question de la mobilisation des recettes pour l’année 2019 par le pays.

Burkina Demain

Joséphine Compaoré

15 ans de Lefaso.net : Le temps du bilan et des perspectives

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Lefaso.net a célébré ce samedi 27 octobre 2018 à Ouagadougou, ses 15 ans d’existence dans le domaine de communication et de l’information en ligne. La cérémonie a enregistré la présence de l’ancien Premier ministre, Tertius Zongo et de la ministre de l’économie numérique et des postes, Adja Ouattara Sanou, qui l’a présidée au nom de son collègue de la communication.

Responsables de Lefaso.net, de nombreuses et diverses personnalités étaient de la cérémonie d

C’est ce samedi 27 octobre 2018 au palais de la jeunesse et de la culture, Jean Pierre Guingané, sis dans le quartier Cissin de Ouagadougou que Lefaso.net a organisé la cérémonie de son 15e anniversaire. Les différents intervenants ont salué l’œuvre pionnière et le leadership que Lefaso.net continue de jouer en matière d’information en ligne au Burkina Faso.

Dr Cyriaque Paré, fondateur de Lefaso.net

Pour Adja Ouattara Sanou, ministre de l’économie numérique et des postes, également marraine de la cérémonie et représentante du ministre de la communication, ce site a contribué à la formation de professionnels dans l’exercice du journalisme en ligne. Lefaso.net a fonctionné au départ comme un portail d’information, alimenté en grande partie par les contenus, produits par d’autres médias, a rappelé le fondateur Dr Cyriaque Paré. Aujourd’hui, Lefaso est le site le plus visité au Burkina Faso avec 50 000 visiteurs par jour et le 6e au niveau général.

Tertius Zongo a encore distillé ses conseils pour un Burkina émergent et tolérant

L’un des moments forts de cette cérémonie, a été sans conteste l’intervention de l’ancien Premier ministre Tertius Zongo qui a relevé les mérites, la vision du fondateur Paré pour avoir  osé et surtout tenu malgré les difficultés. Et dans l’espoir que l’exemple du patron de Lefaso.net soit suivi par suivi par d’autres Burkinabè dans leurs domaines, le PM Zongo donne ces conseils : ««Pour réussir dans la vie, vous devez semer en vous. Vous devez : investir dans la connaissance ; acquérir de l’expérience ; avoir conscience en vous et être reconnaissant».

ISCOM pour former

La présente célébration des 15 ans marque également le lancement du dernier né de Lefaso.net. Il s’agit de l’Institut supérieur de la communication et du multimédia. Pour le fondateur Paré, il s’agit après l’information, de formation les citoyens dans les métiers du numérique, les clés de l’avenir. Sont ainsi concernés les filières information-communication ; l’informatique.

Pour la marraine Sanou, les métiers du journalisme en ligne sont parmi ceux qui ouvrent de meilleures perspectives dans l’économie numérique.

La cérémonie s’est achevée par la coupure du gâteau d’anniversaire et la visite par certains des locaux de l’ISCOM (www.iscom-bf.net ), sis à Cissin, à quelques kilomètres de là.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Tour du Faso 2018 : Le Burkina doublement vainqueur à Bolgatanga

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Après une modeste troisième place à l’arrivée la veille de la première étape à Manga, les Etalons se sont nettement repris lors de la deuxième étape  courue samedi entre Manga et Bolgatanga, ville ghanéenne. Daouda Ouédraogo de l’équipe de l’Est,  s’est imposé à l’arrivée tandis qu’un autre Etalon cycliste bien connu, en l’occurrence Mathias Sorgho s’emparait du maillot jaune.

Mathias Sorgho a offert le premier maillot jaune du Tour au Burkina

A Bolgatanga, terminus de la deuxième étape du 31e Tour du Faso, longue de 155 km, a enregistré la victoire à l’arrivée du Burkinabè Daouda Ouédraogo. Le Bonheur n’arrivant pas seul, c’est Mathias Sorgho qui s’est emparé du maillot le plus convoité, le maillot jaune

Les 155 km ont été couverts en 3 heures, 51 minutes et 9 secondes, soit à une vitesse de 40,233 km/h. La ville de Pô, dans le Centre-Sud, devrait enregistrer ce dimanche la troisième étape de 31e Tour du Faso.

Amidou Traoré.

Burkina Demain

Compte rendu du conseil des ministres du 25 octobre 2018

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 25 octobre 2018, en séance ordinaire, de 11 H 00 mn à 16 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE  SIX (06) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la              Sécurité :

–              un rapport relatif à six (06) décrets d’application de la loi     n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la Police nationale.

Il s’agit :

  • du décret portant tableaux de reversement du personnel du cadre de la Police nationale ;
  • du décret portant modalités d’organisation des recrutements et d’administration des épreuves du cadre de la Police nationale ;
  • du décret portant organisation et attributions du corps des commissaires de police ;
  • du décret portant organisation et attributions du corps des officiers de police ;
  • du décret portant organisation et attributions du corps des sous-officiers de police ;
  • du décret fixant le régime de limitation d’âge pour l’admission à la retraite du personnel du cadre de la Police nationale et instituant un congé de fin de service.

L’adoption de ces décrets permet une meilleure gestion des carrières du personnel du cadre de la Police nationale et une affirmation du commandement au sein des différents corps.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

–              un décret portant classement indiciaire applicable au personnel du cadre de la Police nationale.

L’adoption de ce décret permet l’application effective des dispositions de  de la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la Police nationale.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation :

–              un rapport relatif à deux décrets portant respectivement modalités d’évaluation et de contrôle des apprentissages scolaires et réglementation des fonctions de chefs d’établissement et d’autres responsables dans les établissements d’enseignement post-primaire et secondaire.

L’adoption de ces décrets permet de disposer d’un nouveau cadre réglementaire en matière d’organisation de contrôle et d’évaluation des connaissances. Ces décrets définissent également un cadre référentiel pour les nominations aux fonctions de responsables des établissements d’enseignement post-primaire et secondaire.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Energie :

–              un décret portant approbation des statuts de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER).

L’adoption de ce décret permet de rendre opérationnel l’ABER conformément aux dispositions de la loi n°014-2017/AN du 20 avril 2017 portant réglementation générale du secteur de l’énergie au Burkina Faso et du décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif.

I.1.5. Pour le compte du ministère du Développement de l’économie numérique et des postes :

–              un projet de loi portant modification de la loi n°061-2008/AN du 27 novembre 2008 portant réglementation générale des réseaux et services de communications électroniques au Burkina Faso.

Ce projet de loi vise la mise en place d’un cadre juridique propice au développement des infrastructures servant de support aux réseaux de communications électroniques et à l’amélioration de la régulation dans notre pays.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.6. Pour le compte du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat :

–              un rapport relatif aux résultats des travaux de la commission interministérielle ad hoc chargée de l’apurement du passif du foncier urbain au Burkina Faso.

Le Conseil a pris les mesures suivantes :

  • L’adoption d’un décret portant levée partielle de suspension des opérations de lotissement ou de restructuration au Burkina Faso.

Ce décret ne concerne pas les communes à statut particulier de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou où les opérations de lotissement demeurent suspendues jusqu’à la fin des travaux des commissions ad hoc d’apurement du passif sur le foncier urbain.

  • La mise en place de commissions ad hoc pour purger le passif des opérations litigieuses de lotissement dans les communes de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou dans un délai de six (06) mois.

Le travail de ces commissions ad hoc permettra de prendre en compte les recommandations contenues dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le foncier urbain y compris les questions d’accaparement du domaine foncier par certains promoteurs immobiliers.  

 I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de la Santé

–              un rapport relatif à l’approbation des résultats des travaux de la commission d’attribution des marchés relatifs à l’appel d’offres international ouvert accéléré pour la fourniture, l’installation et la mise en service d’équipements de radiothérapie du Centre de cancérologie de Ouagadougou.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

–              Lot 1 : GROUPEMENT TM DIFFUSION/JS DIFFUSION SARL pour la fourniture, l’installation et la mise en service d’équipements de radiothérapie, pour un montant de cinq milliards soixante-cinq millions neuf cent soixante-cinq mille seize (5 065 965 016) FCFA TTC, après une diminution du montant de la maintenance d’un an à hauteur de cent quatre-vingt-un millions cinq cent quarante mille trois cent cinquante (181 540 350) FCFA, soit une diminution de 3,46% et pour un délai d’exécution de quatre-vingt-dix (90) jours.

–              Lot 2 : GROUPEMENT TM DIFFUSION/JS DIFFUSION SARL pour la fourniture, l’installation et la mise en service de scanners de simulation dédiés pour la radiothérapie pour un montant d’un milliard six cent soixante-onze millions deux cent trente un mille cinq cent cinquante-cinq (1 671 231 555) FCFA TTC, après une diminution du montant de la maintenance d’un an à hauteur de soixante-dix-neuf millions quatre cent onze mille deux cents ( 79 411 200) FCFA, soit une diminution de 4,54% et pour un délai d’exécution de quatre-vingt-dix (90) jours.

Le montant total des attributions s’élève à six milliards sept cent trente-sept millions cent quatre-vingt-seize mille cinq cent soixante-onze (6 737 196 571) FCFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’État, Exercice 2018.

II NOMINATIONS

II.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

–              Monsieur Lassané ZIDA, Mle 102 427 X, Commissaire de Police, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Bazèga ;

–              Monsieur Tilado Hermann KIMA, Mle 102 415 C, Commissaire de Police, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Koulpélogo ;

–              Monsieur Lamissa BONKO, Mle 46 682 W, Commissaire de Police, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Kourwéogo ;

–              Monsieur Tihinté Claude KAMBOU, Mle 27 685 C, Commissaire de Police, 2ème grade, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Soum.

B.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

–              Monsieur Salifou IDANI, Mle 17 484 M, Maître-Assistant, catégorie P3, 2ème échelon, est nommé Vice-Président chargé de la Recherche et de la coopération internationale de l’Université de Fada N’Gourma ;

–              Monsieur David Yemboini Kader TOGUYENI, Mle 119 748 R, Maître de conférences en STI, est nommé Vice-Président chargé de la Recherche et de la coopération internationale de l’Université de Dédougou ;

–              Monsieur Halidou Samailou MAIGA, Mle 54 431 J, Professeur certifié de lycées et collèges, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

–              Monsieur Man NIGNAN, Mle 92 00 242 C, Ingénieur de recherches, catégorie 1, échelle EA, 14ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

–              Monsieur Emmanuel BOUDA, Mle 78 661 H, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication,   1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la communication et de l’information scientifique et technique à l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche (ANVAR).

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

–              Monsieur Souleymane KONATE, Mle 510 953 R, Chercheur en Energie solaire, est nommé Responsable du « Programme énergie » cumulativement avec ses fonctions de Conseiller technique ;

–              Monsieur Jean Baptiste KABORE, Mle 510 284 S, Analyste financier, catégorie A, est nommé Conseiller technique ;

–              Monsieur Issouf ZOUNGRANA, Economiste-Gestionnaire, est nommé Directeur général de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) ;

–              Monsieur Ali SAOUADOGO, Mle 239 268 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication,   1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle.

D.AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLES

–              Monsieur Wendinzandé Evarice CONGO, Mle 279 907 B, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles du Sanguié ;

–              Monsieur Antoine KABORE, Mle 279 501 R, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles de la Sissili.

E.AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA FAMILLE

–              Monsieur Soumèla SAKHO, Mle 46 405 C, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général de l’Encadrement et de la protection de l’enfant et de l’adolescent ;

–              Monsieur Moctar Guillaume SANKARA, Mle 286 341 J, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’Encadrement et d’appui technique des organisations féminines ;

–              Monsieur Albert SAWADOGO, Mle 46 407 L, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de Département des études de la planification, du suivi évaluation et de la prospective.

 

F.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

–              Monsieur Dramane SAVADOGO, Mle 214 675 N, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des évaluations environnementales stratégiques, des études et notices d’impact sur l’environnement ;

–              Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Mle 216 342 S, Inspecteur des Eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Gourma ;

–              Monsieur Madia DIABRI, Mle 94 495 Y, Inspecteur des Eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique de la Komondjari.  

II.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’un Administrateur et d’un Président au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

  Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

 Rémis Fulgance DANDJINOU, Officier de l’ordre national