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Fonds environnementaux : Le FIE se prépare à relever les défis de la bonne gouvernance

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Réalisé par le cabinet EY, un rapport d’évaluation du système et de la  capacité de gestion et organisationnelle du Fonds d’intervention pour l’environnement  (FIE) a fait l’objet ce 17 octobre 2018 à Ouagadougou d’un atelier de restitution de résultats. C’est Dr Sibidou Sina, secrétaire général du ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique ; qui a présidé l’ouverture de l’atelier qui aura été à la hauteur des attentes, à en juger par l’appréciation des participants.

L’exercice auquel le Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE) et ses partenaires techniques et financiers se sont prêtés en cette demi-journée du mercredi 17 octobre a été manifestement concluant et présage d’un lendemain meilleur pour ce fonds d’Etat créé en 2013. A l’ouverture, Dr Sibidou Sina, secrétaire général du ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, avait insisté sur l’objectif de l’étude commanditée par la coopération suédoise représentée par Bjorkdahl Goran, conseiller en environnement et agriculture de l’ambassade de Suède à Ouagadougou. A savoir l’opérationnalisation et l’optimisation du fonctionnement du FIE, destiné à devenir un outil fédérateur pour les financements  verts dans le pays.

Et à la clôture de cet atelier de restitution et d’amendements des résultats du rapport sur l’audit d’évaluation du mécanisme du système de contrôle et de risques internes du FIE afin de déterminer si l’organisation dispose de procédures et de ressources compétentes nécessaires pour gérer des fonds environnementaux nationaux et internationaux. Ce sont les sentiments de satisfaction qui prédominaient, à la grande joie du directeur général du FIE, Wango Fidèle Yaméogo. «C’est un exercice qui en valait la chandelle car il nous permet de travailler véritablement dans la transparence».

La plupart des recommandations de l’audit mises en œuvre

D’autres intervenants dont le conseiller Bjorkdahl Goran ou l’inspecteur Paul Djiguemdé, directeur général des eaux et forêts, pour ne citer qu’eux, ont salué également les résultats du présent atelier. La rencontre a notamment permis de faire le point de la mise en œuvre des 46 recommandations contenues dans le rapport réalisé par le cabinet EY et destinées à renforcer les capacités du FIE à gérer efficacement, dans la transparence et la bonne gouvernance des fonds environnementaux (nationaux comme internationaux). En termes de bilan de mise en œuvre desdites recommandations, la plupart avaient déjà été réalisées ou  étaient en cours au mois de juillet 2018.

Au total, 44 recommandations sur 46 étaient concernées. En autres, l’on peut citer le paramétrage TOMPRO afin de permettre un suivi budgétaire par activité ; l’actualisation du registre des immobilisations et la finalisation du rapport 2016 ; la mise à jour de la base de données des projets relatifs à l’appel 3 ; la mise à jour du manuel d’audit interne qui inclut l’audit des projets.

Les capacités du FIE renforcées mais…

«Cet audit assorti d’un plan d’action, a permis au FIE de renforcer ses capacité de gestion mais beaucoup restent encore à faire », note pour sa part Issa Yonaba, président du conseil d’administration du FIE. Ces efforts à faire vont permettre au FIE de bénéficier de l’accréditation par exemple pour les fonds verts internationaux (Fonds vert pour le climat ).

A ce niveau, des communications ont été faites sur ces fonds par des experts du secrétariat exécutif du fonds vert pour le climat Burkina Faso. Des partenaires techniques et financiers comme Global Green Growth Institute ou la Banque mondiale ont exprimé leur disponibilité à travailler aux côtés du FIE pour la réalisation de ses ambitions.  Le représentant de la Banque mondiale a suggéré par exemple la prise en compte de la question genre, la mise en place de mécanismes de gestion des situations d’urgence et de gestion des plaintes de bénéficiaires.

Le FIE disponible pour relever les défis avec les partenaires

Sur ces différentes préoccupations, le directeur général du FIE Wango Fidèle Yaméogo a exprimé la disponibilité de son organisation à travailler de concert avec toutes les structures partenaires intéressées pour relever ensemble les défis de la bonne gouvernance financière au Burkina Faso.

Etablissement public de l’Etat (EPE), le FIE intervient dans les domaines de l’environnement et du cadre de vie. Des risques et catastrophes. Des forêts et de la faune. De la gestion des ressources naturelles (sols et eau). De la promotion des pratiques durables dans les secteurs productifs et l’énergie.

Ainsi, dans le cadre de l’appel 3 en 2017, ce sont  197 projets dans 6 régions du pays qui bénéficient du financement  du FIE à hauteur de près de deux milliards (1 999 479 394 F) de francs CFA.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

Compte rendu du conseil des ministres du 17 octobre 2018

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,  le mercredi 17 octobre 2018, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 30 mn,sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

 I DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE TROIS (03) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

  • un rapport relatif à trois ordonnances portant autorisation de ratification des accords n°D330-BF, n°6255-BF, n°D354-BF, n°TFA7763-BF et n°D357-BF conclus le 21 août 2018 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement du Programme d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement, du Projet de renforcement des services de santé et du Projet d’appui à l’enseignement supérieur.
  • Le premier accord de financement concerne le Programme d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement (P for R du secteur de l’eau et de l’assainissement), d’un montant total de 300 millions USD, soit environ 150 milliards de FCFA est composé d’un Don IDA n°D330-BF, d’un montant de 50 millions USD, soit environ 25 milliards de FCFA et d’un crédit Scale Up Facility n°6255-BF d’un montant de 250 millions USD, soit environ 125 milliards de FCFA. Ce financement vise à améliorer l’accès aux services d’approvisionnement en eau et d’assainissement dans les zones ciblées.
  • Le deuxième accord de financement est relatif au Projet de renforcement des services de santé (PRSS) par des dons d’un montant total de 100 millions USD soit environ 50 milliards de FCFA composés d’un Don IDA n°D354-BF, d’un montant de 80 millions USD, soit environ 40 milliards de FCFA et d’un Don n°TFA7763-BF du Global Financing Facility (GFF), d’un montant de 20 millions USD, soit environ 10 milliards de FCFA. Ce financement vise à améliorer la qualité et l’utilisation des services de santé en accordant une attention particulière à la santé des mères, des enfants et des adolescents, à la nutrition et à la surveillance des maladies.
  • Le troisième accord est relatif au financement du Projet d’appui à l’enseignement supérieur (PAES) par un Don n°D357-BF d’un montant de 70 millions USD, soit environ 35 milliards de FCFA. Ce financement vise à renforcer les institutions d’enseignement supérieur pour améliorer l’accès et fournir une éducation de qualité dans les domaines prioritaires.

Le montant global des accords de financement est d’environ 235 milliards de FCFA.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

  • deux décrets portant respectivement création d’emploi de Maître de conférences et nomination d’un Enseignant à l’Université Norbert ZONGO.

L’adoption de ces décrets permet la création d’un emploi de Maître de conférences en sciences économiques et la nomination d’un Enseignant à l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) à l’Université Norbert ZONGO.

I.1.3. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :

  • un décret portant organisation des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées de l’or et des autres substances précieuses.

L’adoption de ce décret permet de mieux organiser le sous-secteur des exploitations artisanales et semi-mécanisées de l’or et des autres substances précieuses au Burkina Faso, conformément aux articles 13 et 26 de la loi N°028-2017/AN du 18 mai 2017 portant organisation de la commercialisation de l’or et des autres substances précieuses au Burkina Faso.

II COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a fait au conseil une communication relative à l’organisation des rencontres 2018 du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/secteur privé (CODESP).

L’édition 2018 de ces rencontres a pour thème : « secteur privé et défis de la transformation industrielle et artisanale ».

Les rencontres régionales Etat/secteur privé se tiendront du 25 au 30 octobre 2018, les sectorielles du 05 au 16 novembre 2018 à Ouagadougou et la rencontre nationale du 26 au 27 novembre 2018 à           Bobo-Dioulasso.

Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a en outre fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 15ème édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) du 26 octobre au 04 novembre 2018, sous le thème : « Artisanat africain, exigences du marché et développement technologique ».

Cette édition offrira plus de 550 stands à l’ensemble des exposants de 27 pays africains et verra la participation d’au moins 250 acheteurs et visiteurs professionnels venant de tous les continents.

Le SIAO 2018 est placé sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

  • Madame Aminata SANA/CONGO, Mle 85 074 T, Ingénieur des travaux en réseaux et systèmes informatiques, Catégorie 2, 7ème échelon, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso en République Fédérative du Brésil (Brasilia) ;
  • Madame Madina GANOU DIABY KASSAMBA, Mle 25 828 E, Conseiller des Affaires étrangères, 1ère Classe, 14ème échelon, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République du Kenya, Représentant permanent auprès de l’Office des Nations Unies à Nairobie.
  • B.AU TITRE DU PREMIER MINISTERE
  • Monsieur Parbignalé Arsène YODA, Ingénieur statisticien- Economiste du développement, est nommé Conseiller spécial ;
  • Monsieur Léon-Paul TOE, Mle 74 244 E, Urbaniste, 1ère Classe, 13ème échelon, est nommé Conseiller spécial.
  • C.U TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE
  • Monsieur Kayaba Aristide BERE, Mle 212 172 P, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général de l’Office national d’identification (ONI) ;
  • Monsieur Amidou Enoch SHORGO, Mle 22 832 K, Commissaire de police, 12ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la production de l’ONI ;
  • Monsieur Souleymane COULIBALY, Mle 97 640 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’ONI ;
  • Monsieur Lébinoua NIKIEMA, Mle 55 711 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Personne responsable des marchés de l’ONI ;
  • Madame Alimatou DRABO/NOMBRE, Mle 200 330 J, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Chargée d’études.
  • D.AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION
  • Monsieur Boukari SANA, Mle 31437 K, Ministre plénipotentiaire, 1ère Classe, 13ème échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso à Djeddah (Arabie Saoudite) ;
  • Madame Adéline Viviane Houssiyan ZOURE, Mle 49 037 F, Conseiller des Affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Consul général du Burkina Faso à Kumasi (République du Ghana).

E.AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

  • Monsieur Abdoul Aziz GAMENE, Mle 110 109 F, Inspecteur de Sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé chargé de missions en remplacement de l’inspecteur D. David LANKOUANDE ;
  • Monsieur Mahamoudou MINOUNGOU, Mle 110 112 G, Inspecteur de Sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Détention et de la sécurité ;
  • Monsieur Seydou BAGA, Mle 113 350 A, Inspecteur de Sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Koupéla ;
  • Monsieur Micaïlou TRAORE, Mle 240 050 P, Inspecteur de Sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur du Centre pénitentiaire agricole de Baporo ;
  • Monsieur Brahima COULIBALY, Mle 98 066 M, Inspecteur de Sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1ère classe, 1er  échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Diapaga;
  • Monsieur Mouri SABO, Mle 53 643 H, Inspecteur de Sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Diébougou.
  • F.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
  • Monsieur Salif OUEDRAOGO, Mle 56 702 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général du contrôle des marchés publics et des engagements financiers.

G.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

  • Madame Windkouni Haoua Eugénie MAÏGA, Mle 249 122 J, Maître assistant en économie du développement, est nommée Maître de conférences en sciences économiques à l’Unité de formation et de recherche en sciences économique et de gestion (UFR/SEG) à l’Université Norbert ZONGO pour compter du 16 novembre 2017.
  • H.AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
  • Monsieur Michel SAWADOGO, Mle 24 108 Y, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur général des Burkinabè de l’extérieur ;
  • Monsieur Armand TIEMTORE, Mle 118 842 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques.

I.AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

  • Monsieur Issoufou OUEDRAOGO, Mle 32 494 G, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur de la législation et de la coopération à la Direction générale des médias ;
  • Monsieur Adama SAVADOGO, Mle 272 993 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du patrimoine des médias à la Direction générale des médias.

J.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

  • Monsieur Natabzanga Fidèle KABORE, Mle 86 39 R, Comptable, 5ème classe, 30ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
  • Madame Lâmou Emma Chantal KI, Mle 111 048 N, Attachée de direction, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
  • Madame Joséphine BASSOLET/TOE, Mle 510 510 T, Economiste, catégorie 8, 15ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
  • Monsieur Napougarim ZABRE, Mle 92 027 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) ;
  • Monsieur Sibiri Evariste SAWADOGO, Mle 34 577 J, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;
  • Monsieur Constantin ZONGO, Mle 266 250 A, Technicien supérieur en informatique, est nommé Directeur des services informatiques.

K.AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

  • Monsieur Zakaria SORE, Mle 212 563 Y, Enseignant-chercheur, catégorie PA, grade initial, 3ème échelon, est nommé Secrétaire général.

L.AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

  • Monsieur Stanislas Bienvenue GOUNGOUNGA, Mle 207 364 A, Economiste, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Secrétaire général.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et de Présidents au Conseil d’administration :

  • de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ;
  • de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) et du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat.

 

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

 Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

 

    Rémis Fulgance DANDJINOU, Officier de l’ordre national

 

Sanmatenga: Le député Mathias Ouédraogo fait don de 2 ambulances

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Du 11 au 14 octobre 2018, le député Mathias Ouédraogo a entrepris une tournée dans sa province, le Sanmatenga, pour remettre deux ambulances, du matériel médical, un groupe électrogène, et des fournitures scolaires aux populations. En plus de ces dons, des élèves d’un lycée ont été parrainés.

La série de dons s’est faite en partenariat avec l’association Solidarité Mont-Bouquet Burkina (SMBB) présidée par le maire de la commune des Plans dans le département du Gard, Gérard BARONNI.

Les heureux bénéficiaires sont les communes de Pissila et Kaya, et les villages de Ouintokuilga et Foubé.

La tournée a débutée le 11 octobre à Pissila, par le don de matériel médical et scolaire, et d’une ambulance pour le village de Ouintokuilga.  La cérémonie de remise des dons a été présidée par Zéphirin DIABRE, Président de  l’UPC et Chef de file de l’Opposition,  et parrainée par le Haut-commissaire de la province du Sanmatenga, Patrice SORGHO.

Une délégation de sept députés est venue être témoin des dons, et remercier les donnateurs. Par ailleurs, l’activité s’est déroulée en présence des autorités coutumières et du maire de la commune de Pissila. Ceux-ci n’ont pas manqué de témoigner leur gratitude à l’association SMBB et au député, car la commune avait grand besoin d’ambulance et d’équipements.

La deuxième étape de la tournée a conduit les “bons samaritains” dans le village de Foubé, commune de Barsalgho, le 12 octobre. L’honorable OUEDRAGO et ses partenaires ont visité le CSPS de ce village, qui se trouvait dans un état piteux. Ils ont également offert une ambulance et des kits médicaux comprenant une table d’accouchement. Un don qui vient à point nommé, car le CSPS manquait d’ambulance. En outre, jusque-là, les femmes accouchaient sur une barre de béton par manque de table. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des chefs coutumiers et du maire de Barsalgho, qui ont remercié les donateurs et leur ont offert des cadeaux symboliques en retour.

Pour la dernière étape de la tournée, le 13 octobre, le député OUEDRAOGO et l’association SMBB ont officialisé des parrainages d’élèves du Lycée de Konéan. A cette occasion, ils ont offert un lot de livres pour l’ouverture de la bibliothèque de cet établissement.

Le Secrétariat national à l’information et à la communication de l’UPC

CAN 2019 : Les Etalons contraints au match nul par les Zèbres

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Les Etalons ont obtenu le point du match nul

Trois jours après leur franche victoire (3 buts à 0), les Etalons n’ont pas pu se défaire des Zèbres ce mardi en match retour en terre botswanaise. Score finale : 0-0. Une Situation qui coûte la première place du groupe I aux nôtres au profit des Mourabitounes de la Mauritanie, crédités désormais de 9 points, forts de leur courte victoire 1-0 devant les Palancas Negras d’Angola.

Les Etalons ont obtenu le point du match nul

Ainsi, les Etalons se retrouvent à la deuxième place devant les Angolais qui les recevront lors de la prochaine journée. Après cette courte défaite à Nouakchott, les Palancas Négras auront certainement envie de se relancer dans cet avant-dernier match à Luanda contre les nôtres, pendant les Mourabitounes voudront continuer sur leur lancée devant les zèbres, surtout après avoir abattu les grosses pointures du groupes que sont les Etalons et les Palancas Negras. Autant dire que le prochain match des Etalons s’annonce très décisif. La qualification se jouera pratiquement là-bas.

Amidou Traoré

Burkina Demain

Le SYNATRAD dénonce une prise en otage de l’administration douanière

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Le Syndicat national des travailleurs des douanes (SYNATRAD) n’est  pas du tout content de la situation qui prévaut au niveau de l’administration douanière, avec ce qu’il qualifie de «prise en otage» qui risque de compromettre la mobilisation des recettes de l’Etat, surtout en ce dernier trimestre de l’année. Le SYNATRAD l’a affirmé ce mardi à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse animée à son siège.

Pour animer cette conférence de presse du Syndicat national des travailleurs des douanes (SYNATRAD) , était face à la presse Boubié Bazemo, secrétaire général adjoint. A ses côtés, il y a avait en autres Karim Traoré, Ali Segda ; Ulrich Adama ; Djalili Belem.

Pour les conférenciers, rien ne va en ce moment dans l’administration douanière.

«Les nominations des responsables de différents services et offices dont les critères devraient être la compétence et la gestion efficace des ressources humaines dans le contexte de défis majeurs pour un recouvrement optimum des recettes sont bloquées parce que certaines collègues qui exigeraient des modifications avant la signature des actes y relatifs. Quels est alors le projet ? Le SYNATRAD perçoit cette situation comme une prise en otage de l’administration l’empêchant de se déployer de façon efficace pour assurer pleinement ses missions et surtout celle qui consiste à assurer le recouvrement optimum de recettes au profit du budget de l’Etat.», relève le syndicat dans sa déclaration liminaire. Et de prévenir :

«Cela risque de mettre également à rude épreuve la cohésion qui a toujours prévalu au sein de cette administration en créant de nombreux mécontents dont le seul péché est de n’avoir pas certaines relations dans la haute sphère décisionnelle. L’on assisterait à une déliquescence de la douane».

Pour Bazemo et ses camarades, la situation que vit l’administration douanière est pire que du temps où le CDP gérait le pays. Et de réfuter toute manipulation par des officines politiques.

Martin Philippe

Burkina Demain

CAN 2019 : Ecrasante victoire des Etalons face aux Zèbres à Ouaga

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Les Etalons ont obtenu le point du match nul

Après leur faux pas à Nouakchott lors de la dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, les Etalons se sont nettement repris ce samedi face aux Zèbres du Botswana lors de la troisième journée. Résultat : 3 buts à zéro du onze national.

Charles Kaboré et ses coéquipiers ont nettement assuré face aux Zèbres du Botswana

3-à 0. C’est le score du match des éliminatoires disputé ce samedi 13 octobre 2018 à Ouagadougou. Les heureux buteurs ont pour noms Jonathan Pitroipa (3e mn) ; Banu Diawara (47e mn) et Razak Traoré (61e mn). Avec cette victoire écrasante face aux Zèbres, les Etalons reprennent la tête de leur groupe devant les Palancas Negras d’Angola qu’ils avaient battus 3 buts à 1 et devant les Mourabitounes. Les Etalons ont l’obligation de confirmer lors de la quatrième journée face aux mêmes Zèbres. Cette fois-ci, ce sera en terre botswanaise. Un défi qu’il faut absolument relever ce mardi 16 octobre. Impossible n’est pas Etalons, dit-on.

Burkina Demain

Débats sans tabou sur les émissions interactives

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Le ministre Remi Fulgance Dandjinou (2e à partir de la gauche), a présidé l'ouverture de la conférence

A l’initiative du ministère de la communication et des Relations avec le Parlement, la salle de conférences des Archives nationales, à Ouagadougou, a abrité ce vendredi 12 octobre 2018, une conférence publique sur la problématique de la contribution des émissions interactives à la bonne gouvernance au Burkina Faso. C’est Jean Paul  Toé du Conseil supérieur de la communication (CSC) qui a animé la conférence publique dont l’ouverture a été présidée par Fulgance Remi Dandjinou, ministre de la communication, porte-parole  du gouvernement.

Le ministre Remi Fulgance Dandjinou (2e à partir de la gauche), a présidé l’ouverture de la conférence

«Contribution des émissions interactives à la promotion de la bonne gouvernance au Burkina Faso». C’est le thème de la conférence publique organisée ce vendredi 12 octobre 2018 à Ouagadougou par le ministère de la communication et des Relations avec le Parlement. C’est  Fulgance Remi Dandjinou, ministre de la communication, porte-parole  du gouvernement. La conférence a été animée par Jean Paul Toé, directeur général de l’Observatoire des médias du Conseil supérieur de la communication (CSC).

  Rôle des émissions interactives dans l’ancrage de la bonne gouvernance

Le ministre Dandjinou s’est félicité de la thématique au cœur de la présente conférence publique. «Je me réjouis particulièrement  du choix de ce thème, en ce sens que les émissions interactives jouent un rôle essentiel dans l’ancrage et le renforcement de la bonne gouvernance, de la démocratie et de la cohésion sociale. Par leur intervention, les citoyens contribuent à attirer l’attention, à interpeller les gouvernants, les pouvoirs publics sur certains dysfonctionnements et de l’appareil d’Etat ou dans l’offre de services aux populations».

«Les émissions interactives réveillent les consciences, éduquent la population», relève pour sa part Moustapha Laabli Thiombiano, promoteur de radio et pionnier en matière d’émissions interactives.

Les émissions interactives permettent au public de recevoir l’information et de participer au débat ; permettent un meilleur accès à l’information à travers les droits de réponse et les interactions directes des personnes, soutient un intervenant.

«Ces émissions interactives sont parfois des véritables juridictions où des comportements antisociaux sont condamnés et les intéressés invités à des changements de comportement», renchérit un autre.

Manquements et limites des émissions interactives

Au-delà de leurs avantages, les émissions interactives ont aussi leurs insuffisances. Surtout lorsqu’au cours d’émissions interactives des propos diffamatoires, injurieux, haineux sont proférés par des auditeurs.

Et parfois, les animateurs ont du mal à relever l’identité des intervenants dans leurs émissions. Or, la liberté de parole dans le cadre des émissions interactives n’est pas absolue car, encadrée par les textes.

«Les risques de dérapages dans cette catégorie d’émissions sont accrus d’où une exigence de plus de précautions de la part des animateurs.  (…) des manquements à l’éthique et à la déontologie ont bien souvent suscité des rappels à l’ordre, des auditions, voire des suspensions de médias par le Conseil supérieur de la communication», rappelle le ministre Dandjinou.

«Nous devons donc travailler à améliorer le contenu de ces productions, afin d’en faire des espaces d’échanges fructueux et responsables, pour l’intérêt du Burkina Faso».

Préoccupations du ministère de la communication

Sur la problématique en question, le ministère de la communication souhaitait ajouter aux mécanismes de régulation et d’autorégulation existants, ces échanges et ce partage de bonnes pratiques, «afin que les médias contribuent davantage à la formation de l’identité citoyenne, à l’ancrage de la bonne gouvernance et de la démocratie. Pour ce faire, le ministère avait souhaité que les échanges prennent en compte ces préoccupations suivantes :

-Quels mécanismes préconiser pour sensibiliser les acteurs des émissions interactives sans porter atteinte au droit du citoyen à la liberté d’opinion et d’expression ;

-Quelle responsabilité sociale, pénale des médias, des animateurs, des intervenants dans ces émissions interactives ?

-Comment ces tribunes peuvent mieux contribuer à promouvoir le civisme et la gouvernance ?

-Comment promouvoir l’éducation aux médias au profit des citoyens, devenus aujourd’hui témoins-journalistes ?

Nicolas Bazié

Burkina Demain

OIF: Louis Mushikiwabo, nouvelle secrétaire générale

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Désignée secrétaire générale de l'OIF au 17e sommet de l'organisation, la rwandaise Louise Mushikiwabo prendra fonction en janvier 2019

Sans surprise, Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des affaires étrangères, a été désignée ce vendredi 12 octobre 2018 à Erevan, nouvelle secrétaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en remplacement de la canadienne d’origine haïtienne, Michaëlle Jean, à la faveur du 17e sommet de l’organisation. Mushikiwabo prendra fonction le 1er janvier 2019.

Désignée secrétaire générale de l’OIF au 17e sommet de l’organisation, la rwandaise Louise Mushikiwabo prendra fonction en janvier 2019

La rwandaise Louise Mushikiwabo sera à partir de janvier prochain, le nouveau de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). C’est l’une des principales décisions du 17e sommet de l’OIF qui s’est achevée vendredi à Erevan, la capitale arménienne.

Les arrangements entre dirigeants ayant, comme toujours en pareilles circonstances, prévalu, avec à la clé un consensus autour de sa candidature, la ministre des affaires étrangères du Rwanda a été comme annoncé, préférée à Michaëlle Jean ; elle qui avait voulu rempiler pour un second mandat et a même tenu sa candidature jusqu’au bout.

Michaëlle Jean, SG sortie de l’OIF, a maintenu sa candidature pour un second mandat jusqu’au bout

Dans cette accession de Mushikiwabo à ce prestigieux poste international, beaucoup y voient non seulement une victoire du pouvoir rwandais, en l’occurrence son incontestable chef, le président Paul Kagamé.

Mais, aussi et surtout une manœuvre de Paris, donc du président Emmanuel Macron qui voudrait ainsi restaurer les bonnes relations franco-rwandaises qui se sont dégradées après le génocide et l’avènement du pouvoir Kagamé.

Après l’Arménie pour ce 17e sommet, c’est la Tunisie qui abritera le 18e sommet de l’organisation internationale de la Francophonie.

Martin Philippe

Burkina Demain

Dr Bachir Ismael Ouedraogo en Corée du Sud : 22 milliards au profit de l’électrification rurale

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Le ministre burkinabè de l’énergie, le Dr Bachir Ismael Ouedraogo, a obtenu, à la suite d’un plaidoyer de haut niveau ce jeudi 11 octobre à Incheon en Corée du Sud, plus de 22 milliards de FCA auprès du Fonds Vert Climat pour le financement des projets d’électrification rurale. Une cagnotte qui permettra la mise en œuvre efficace et rapide de la composante 3 du programme  YELEEN cher au Président du Faso, Roch M.C. Kaboré.

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 10 octobre 2018

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 10 octobre 2018, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 45 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE TROIS (03) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte de la Présidence du Faso :

– un décret portant organisation et fonctionnement du Collège des conseillers et des services administratifs du Conseil supérieur de la communication (CSC).

L’adoption de ce décret permet au Collège des Conseillers et aux services administratifs du CSC de mieux accomplir leurs missions conformément à la loi organique n°015-2013/AN du 14 mai 2013 portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication et son modificatif.

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :

– un décret portant organisation du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique.

L’adoption de ce décret permet au département de la Justice, des droits humains et de la promotion civique de remplir efficacement ses missions conformément au décret n°2016-027/PRES/PM/SGG-CM du 23 février 2016 portant organisation type des départements ministériels.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– un projet de loi de finances rectificative de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2018.

Cette loi de finances vise à opérer des ajustements sur la loi de finances initiale pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2018. Sur la base de ces ajustements, la nouvelle configuration du budget se présente ainsi qu’il suit :

Pour les recettes budgétaires, les prévisions ajustées se chiffrent à mille sept cent quatre-vingt-quinze milliards neuf cent vingt-trois millions cent vingt et un mille (1 795 923 121 000) F CFA contre deux mille dix-huit milliards cent cinquante-quatre millions neuf cent soixante mille (2 018 154 960 000) F CFA dans la loi de finances initiale.

En dépenses budgétaires, les prévisions ajustées s’élèvent à deux mille cent quatre-vingt-onze milliards neuf cent trente-trois millions cent vingt et un mille (2 191 933 121 000) F CFA, contre deux mille quatre cent quarante un milliards trois cent dix-sept millions neuf cent quatre-vingt-six mille (2 441 317 986 000) F CFA dans la loi de finances initiale.

L’épargne budgétaire s’établit à cent vingt-neuf milliards six cent soixante-seize millions trois cent quatre-vingt-douze mille (129 676 392 000) F CFA contre quatre cent dix-huit milliards deux cent soixante-dix-huit millions huit cent vingt mille (418 278 820 000) F CFA dans la loi de finances initiale, soit une baisse de 68,99%.

Le niveau de déficit budgétaire passe de quatre cent vingt-trois milliards cent soixante-trois millions vingt-six mille (423 163 026 000) FCFA à trois cent quatre-vingt-seize milliards dix millions (396 010 000 000) de F CFA soit une amélioration de 6,42%.

Rapporté au PIB nominal, le déficit se situerait à 5%.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Eau et de l’assainissement :

– un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres international n°2018-001T/MEA/SG/DMP du 30/03/2018 pour le recrutement d’entreprises en vue des travaux de construction de barrages et de périmètres irrigués de Pougma, Dawaka-Wéotenga, Taba, Kouldisgou et Niou pour le compte du projet de mobilisation et de valorisation des eaux de surface dans le Plateau-Central (PMVEC).

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

– Lot 1 : Groupement ECR-BTP-Ingenierie/TSR-GTI pour les travaux de construction de barrages et de périmètres irrigués de Dawaka-Wéotenga et de Pougma, pour un montant de trois milliards sept cent soixante-onze millions neuf cent cinquante-quatre mille sept cent quatre-vingt-dix-sept (3 771 954 797) F CFA HT-HD avec un délai d’exécution de quatorze (14) mois hors saison des pluies ;

– Lot 2 : JOC-ER pour les travaux de construction de barrages et de périmètres irrigués de Taba et de Kouldisgou pour un montant de trois milliards cent trente-six millions cent quatre-vingt-deux mille huit cent quatre-vingt-six (3 136 182 886) F CFA HT-HD avec un délai d’exécution de quatorze (14) mois hors saison des pluies ;

– Lot 3 : Groupement CTG-Sarl Côte d’Ivoire/ CTG-Sarl Burkina Faso pour les travaux de construction du barrage et du périmètre irrigué de Niou pour un montant d’un milliard six cent huit millions neuf cent vingt-six mille cinq cent cinquante (1 608 926 550) F CFA HT-HD avec un délai d’exécution de quatorze (14) mois hors saison des pluies.

Le montant total des attributions s’élève à huit milliards cinq cent dix-sept millions soixante-quatre mille deux cent trente-trois (8 517 064 233) F CFA HT-HD.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat et la Banque Ouest africaine pour le Développement (BOAD).

– un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres n°2018-010T/MEA/SG/DMP du 30 juillet 2018 pour les travaux de réalisation/réhabilitation de six (06) barrages dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre, du Centre-Ouest, du Centre-Sud et de l’Est pour le compte de la Direction générale des infrastructures hydrauliques (DGIH).

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

– Lot 1 : Groupement ERI BURKINA/EJF-TP Sarl pour les travaux de réalisation du barrage de Doumbala, province de la Kossi, région de la Boucle du Mouhoun pour un montant de six cent trente millions deux cent quatre-vingt-huit mille cent cinquante (630 288 150) F CFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 2 : Groupement ETC Sarl/ COGEB International SA pour les travaux de réhabilitation du barrage de Tanghin (commune de Saaba), province du Kadiogo, région du Centre, pour un montant de six cent quarante-trois millions deux cent trente mille six cent soixante-trois (643 230 663) F CFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

 

– Lot 3 : UNIBETON INTERNATIONAL Sarl pour les travaux de réhabilitation du barrage de Pabré Pétit Séminaire, province du Kadiogo, région du Centre pour un montant de trois cent cinquante-quatre millions cent quarante-huit mille six cent vingt-sept (354 148 627) F CFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

– Lot 4 : Groupement JOC-ER/GTS pour les travaux de réalisation du barrage de Palogo, province du Boulkièmdé, région du Centre-Ouest, pour un montant de neuf cent huit millions trois cent trente mille neuf cent soixante (908 330 960) F CFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 5 : Groupement GESEB SA/JOC-ER pour les travaux de réalisation du barrage de Ipelcé, province du Bazéga, région du Centre-Sud pour un montant d’un milliard quatre cent cinquante-sept millions six cent quarante-sept mille cinq cent dix (1 457 647 510) F CFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 6 : Groupement RIVERS CORPORATION/ETS DINAR pour les travaux de réalisation du barrage de Dianga, province du Gourma, région de l’Est, pour un montant de sept cent quatre-vingt millions six cent vingt-six mille trois cent seize (780 626 316) F CFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.

Le montant total des attributions s’élève à quatre milliards sept cent soixante-quatorze millions deux cent soixante-douze mille deux cent vingt-six (4 774 272 226) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2018.

– un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres n°2018-011T/MEA/SG/DMP du 30 juillet 2018 pour les travaux de réalisation/réhabilitation de quatre (04) barrages dans les régions du Centre et du Centre-Sud pour le compte de la Direction générale des infrastructures hydrauliques (DGIH).

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Lot 1 : Groupement JOC-ER/GESEB pour les travaux de réalisation du barrage de Guidissi, province du Bazéga, région du Centre-Sud, pour un montant d’un milliard quatre cent trente millions huit cent trois mille huit cent huit (1 430 803 808) F CFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : Groupement GJF Sarl/ERI BURKINA pour les travaux de réhabilitation du barrage de Sougué, province du Kadiogo, région du Centre, pour un montant de huit cent dix-huit millions trois cent soixante-sept mille cinq cent dix-huit (818 367 518) F CFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 3 : UNIBETON INTERNATIONAL Sarl pour les travaux de réalisation du barrage de Saalé, province du Kadiogo, région du Centre pour un montant de huit cent soixante-deux millions quatre cent soixante-sept mille cinq cent quarante-six (862 467 546) F CFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 4 : Groupement ETMCF/SOKEF pour les travaux de réalisation du barrage de Guiba, province du Zoundwéogo, région du Centre-Sud pour un montant de cinq cent quatre-vingt millions cinq cent vingt mille huit cent quatre-vingt-dix (580 520 890) F CFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois.

Le montant total des attributions s’élève à trois milliards six cent quatre-vingt-douze millions cent cinquante-neuf mille sept cent soixante-deux (3 692 159 762) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2018.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres a fait au Conseil une communication relative à la visite d’Etat de Son Excellence Madame Julie PAYETTE, Gouverneure générale du Canada au Burkina Faso prévue du 23 au 26 Octobre 2018.

Au cours de son séjour, Son Excellence Madame PAYETTE aura différentes activités parmi lesquelles des entretiens avec les autorités burkinabè.

II.2. Le ministre de la Fonction publique, du travail et la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à la rationalisation des programmes de formation à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

Cette rationalisation doit permettre d’arrimer progressivement les enseignements de l’ENAM au système Licence-Master-Doctorat (LMD), d’améliorer la collaboration entre l’ENAM et les instituts des différents ministères et de faciliter la reconnaissance de ses titres par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).

II.3. Le ministre de la Culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative aux conclusions des Etats généraux de la Semaine nationale de la culture (SNC) tenus les 04 et 05 octobre 2018 à Bobo-Dioulasso.

Ces Etats généraux ont permis de faire des recommandations et des propositions de solutions durables pour une relance de la SNC qui constitue la plus grande vitrine de promotion des artistes et de la diversité culturelle de notre pays.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

– Monsieur Abdouramane OUEDRAOGO, Mle 37 234 U, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Moscou (Fédération de Russie) ;

– Monsieur Issaka Roger MOYENGA, Mle 29 816 C, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Trésorier auprès de la Mission diplomatique du Burkina Faso à Tokyo (Japon) ;Monsieur Timbila SOMPOUGDOU, Mle 34 028 A, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Rome (Italie) ;

– Monsieur Kontey OUEDRAOGO, Mle 52 193 V, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à N’Djaména (République du Tchad).

B.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT :

– Monsieur Célestin Santéré SANON, Mle 47 667 T, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique ;

– Monsieur Larba Issa KOBYAGDA, Mle 245 750 S, Enseignant-Chercheur, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l’Economie et de la planification ;

– Madame Aïssata SANE/CONGO, Mle 30 837 W, Ingénieur-Statisticien-Economiste, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Mamadou FORGO, Mle 91 225 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) ;

– Madame Laurentine YANOGO/NIKIEMA, Mle 24 957 H, Administrateur des services financiers, 1er grade, 8ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Secrétariat permanent de la Modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance ;

– Madame Marguerite Marie OUEDRAOGO, Mle 47 700 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice du Centre des impôts de Ouaga IV ;

– Monsieur Marou SANFO, Mle 40 416 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre-Ouest.

C.AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

 

– Monsieur Adama BOUNTOULOUGOU, Mle 220 670 G, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du « Programme Organisation du travail gouvernemental » cumulativement avec ses fonctions de Chef de Département de la législation et de la règlementation.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets :

Le premier décret porte nomination de Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 25 736 V, Ingénieur agronome, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques au Conseil d’administration du Centre national des semences forestières (CNSF), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret porte nomination d’administrateurs au Conseil d’Administration de l’Office national des aires protégées (OFINAP), pour un premier mandat de trois (03) ans :

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

– Monsieur Benoît DOAMBA, Mle 29 243 Z, Inspecteur des Eaux et Forêts ;

– Monsieur Marou Lazare OUEDRAOGO, Mle 29 801 N, Inspecteur du Trésor.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :

– Madame Justine YARA/KANZIE, Mle 24 097 Y, Inspecteur du travail.

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Rimouaogodo Hamado OUEDRAOGO, Mle 33 740 L, Ingénieur d’élevage.

Le troisième décret porte renouvellement de mandat d’administrateurs au Conseil d’Administration de l’Office national des aires protégées (OFINAP), pour un dernier mandat de trois (03) ans :

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

– Monsieur Adjima THIOMBIANO, Mle 49 402 N, Enseignant-Chercheur.

Au titre du ministère de la Culture, des arts et du tourisme :

– Monsieur Samuel GARANE, Mle 216 781 N, Administrateur des services touristiques.

Le quatrième décret nomme Monsieur Benoît DOAMBA, Mle 29 243 Z, Inspecteur des Eaux et Forêts, Président du Conseil d’Administration de l’Office national des aires protégées (OFINAP), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU, Officier de l’ordre national