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Energies vertes et Résilience climatique : Les ministres africains des transports et de l’énergie approuvent des stratégies historiques

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Dans le cadre du Comité technique spécialisé sur les transports et l’énergie de l’Union africaine (STC- T&E), la 3ème réunion ministérielle extraordinaire tenue online a permis aux ministres et experts de plus de 39 pays africains d’examiner et adopter d’importantes stratégies sur l’aviation durable, l’hydrogène vert, l’efficacité énergétique et les infrastructures intelligentes développement, toutes conçues pour promouvoir un avenir résilient, inclusif et durable pour l’Afrique. Plus de précisions dans ce Communiqué de presse de la Direction de l’Information et de la Communication de l’Union africaine.

 «Communiqué de presse N° : 214/2024 Date : 05 décembre 2024

Les ministres africains approuvent des stratégies historiques pour soutenir la résilience climatique, promouvoir les carburants alternatifs

Les ministres africains des transports et de l’énergie ont approuvé cinq stratégies ambitieuses visant à soutenir la résilience climatique et améliorer la durabilité des infrastructures à travers tout le continent.

Ces stratégies s’alignent sur la vision de l’Union africaine (UA) visant à promouvoir le développement, à lutter contre le changement climatique et stimuler la croissance économique grâce à l’énergie propre des solutions, un transport aérien plus sûr et une utilisation efficace des ressources.

Dans le cadre du Comité technique spécialisé sur les transports de l’Union africaine, et Energie (STC- T&E), la 3ème réunion ministérielle extraordinaire a réuni ministres et experts de plus de 39 pays africains, a précédé deux jours de délibérations approfondies par des experts qui ont examiné les stratégies avant leur approbation ministérielle.

Axé sur l’aviation durable, l’hydrogène vert, l’efficacité énergétique et les infrastructures intelligentes développement, tous conçus pour promouvoir un avenir résilient, inclusif et durable pour l’Afrique, les stratégies représentent une étape importante vers la réalisation des objectifs climatiques de l’Afrique, en s’alignant sur l’agenda mondial du développement durable tout en abordant les opportunités uniques du continent et défis.

Stratégie continentale pour les carburants d’aviation durables (SAF) et les carburants d’aviation à faible teneur en carbone (LCAF) : Pionnier du parcours de l’aviation verte en Afrique

La stratégie continentale pour les carburants d’aviation durables (SAF) et les carburants d’aviation à faible teneur en carbone (LCAF) a été élaboré par l’Union africaine consciente de la nécessité urgente de décarboner le secteur de l’aviation et soutenir les efforts continentaux visant à atteindre zéro émission nette des transports d’ici 2050, conformément avec l’agenda climatique mondial.

D’ici 2050, l’industrie aéronautique aura besoin de 450 à 500 millions de tonnes de SAF par an, un objectif qui peuvent être réalisés grâce à des matières premières et des technologies innovantes. La stratégie appelle au développement d’un cadre politique et réglementaire solide, le renforcement des capacité et la mobilisation de financements pour la production de SAF en Afrique. Ce changement stratégique va réduire l’empreinte carbone du continent et faire de l’Afrique un leader dans la transition mondiale à une aviation durable.

Le Président du STC- T&E S.E. Dr Alemu Sime, ministre des Transports et de la Logistique de l’Éthiopie, a déclaré : « Cette stratégie positionne l’Afrique à l’avant-garde de la révolution de l’aviation verte, aidant à réduire les émissions tout en créant des opportunités économiques dans le secteur de l’aviation.

Considérant la grande importance de la sécurité aérienne dans les efforts visant à améliorer l’aviation africaine, les ministres ont également examiné les objectifs révisés d’Abuja en matière de sécurité aérienne.

Objectifs de sécurité révisés d’Abuja : renforcer la sécurité et la connectivité du transport aérien à travers l’Afrique

Afin d’améliorer davantage la sécurité et l’efficacité du transport aérien à travers l’Afrique, les ministres ont approuvé les objectifs de sécurité révisés d’Abuja. Cette stratégie s’aligne sur les normes de sécurité mondiales créé par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et vise à harmoniser les transports aériens pratiques de navigation et de sécurité à travers le continent.

Les objectifs de sécurité révisés donnent la priorité à la création d’un espace aérien transparent, améliorant la sécurité et une efficacité opérationnelle conforme aux meilleures pratiques internationales. Ces mises à jour contribueront à des cieux plus sûrs pour les compagnies aériennes africaines tout en positionnant le secteur aéronautique du continent sur une voie de croissance durable.

Les objectifs de sécurité révisés d’Abuja sont cruciaux pour garantir que le secteur aéronautique africain réponde aux normes mondiales, favorisant la croissance et améliorant la connectivité à travers le continent.

Stratégie et plan d’action africains pour l’hydrogène vert : libérer le potentiel des énergies renouvelables de l’Afrique

La Stratégie et le Plan d’action africains pour l’hydrogène vert représentent une étape importante vers la libération du vaste potentiel d’énergies renouvelables de l’Afrique. L’hydrogène vert, produit à partir des sources d’énergie renouvelables telles que le solaire et l’éolien, sont considérées comme une solution clé pour améliorer la sécurité énergétique, la promotion de la décarbonation et la promotion de la diversification économique à travers Afrique.

En exploitant l’hydrogène vert, les pays africains visent à diversifier leur mix énergétique tout en favorisant la promotion de l’industrialisation, la création d’opportunités d’emploi et de sources de revenus.

Soulignant le fait que des pays, dont la Namibie, l’Égypte, le Kenya, la Mauritanie, le Maroc, et l’Afrique du Sud, ouvrent déjà la voie avec des projets d’hydrogène vert ;  S.E. Dr Amani Abou-Zeid, le commissaire de l’Union africaine chargé des infrastructures et de l’énergie, a relevé que : «les projets d’hydrogène vert change la donne pour l’Afrique, offrant des solutions énergétiques durables tout en conduisant transformation économique. En faisant progresser cette stratégie, l’Afrique peut non seulement renforcer sa la sécurité énergétique, mais joue également un rôle essentiel dans la transition mondiale vers des sources d’énergie plus propres et plus durables».

Ces efforts s’alignent sur l’approche progressive décrite dans la Stratégie africaine sur l’hydrogène vert, qui met l’accent sur le développement des marchés nationaux et d’exportation de l’hydrogène vert.

Stratégie africaine d’efficacité énergétique : faire progresser la productivité énergétique pour une Afrique durable

L’Union africaine (UA) a mis l’accent non seulement sur la réalisation de l’universalité de l’accès à l’électricité sur tout le continent, mais aussi sur l’amélioration de l’efficacité énergétique pour garantir le développement durable. La Stratégie et le Plan d’action pour l’efficacité énergétique en Afrique (AfEES)   définit des objectifs ambitieux, visant une augmentation de la productivité énergétique de 50 % d’ici 2050 et de 70 % d’ici 2063. Ce cadre stratégique se concentre sur le déploiement de technologies et pratiques économes en énergie à travers des secteurs critiques tels que l’énergie, les transports et l’industrie. Il encourage l’adoption de normes minimales de performance énergétique (MEPS), la surveillance rigoureuse du marché, et la mise en œuvre de technologies de réseaux intelligents pour créer un système énergétique résilient et durable.

Dr Amani Abou-Zeid, commissaire de l’UA chargé des infrastructures et de l’énergie, a souligné le rôle crucial de l’AfEES dans la réalisation des objectifs énergétiques et climatiques de l’Afrique, notant que la stratégie sera le moteur de la croissance économique et de la durabilité environnementale. La stratégie est conçue pour répondre à la demande croissante d’énergie à travers le continent tout en répondant aux besoins urgents pour l’action climatique.

Dans un développement majeur lors de la COP 29, la Commission de l’énergie de l’Union africaine (AFREC) a lancé le Programme africain pour l’efficacité énergétique et l’Alliance africaine pour l’efficacité énergétique.

Ces initiatives sont essentielles pour faire progresser les pratiques économes en énergie dans des secteurs clés tels que l’électricité, l’industrie, l’agriculture, les bâtiments, les transports et la cuisine propre. Ils exposent également un message clair voie à suivre pour atteindre les objectifs ambitieux de productivité énergétique de l’UA, soulignant l’importance de l’engagement du continent en faveur de la croissance économique et de l’atténuation du changement climatique

Politique continentale en matière d’infrastructures intelligentes et résilientes au climat : bâtir l’Afrique de demain_une infrastructure à l’épreuve du temps pour un climat changeant

La réunion ministérielle a également approuvé la politique des infrastructures résilientes au climat et intelligentes, destiné à garantir que les investissements dans les infrastructures de l’Afrique soient résistants au climat, adaptables et durable. En donnant la priorité au développement d’énergies, de transports, d’eau et de TIC résilients infrastructures, cette stratégie renforcera la capacité de l’Afrique à résister aux impacts climatiques tout en promouvoir la croissance économique et l’intégration régionale. L’accent mis sur les infrastructures intelligentes garantira que les investissements soient à l’épreuve du temps et capables de s’adapter aux défis des changements climatiques.

«Investir dans des infrastructures résilientes au changement climatique est essentiel pour le développement durable de l’Afrique pour garantir que notre continent puisse prospérer face au changement climatique», a déclaré le Dr Alemu Sime.

Les stratégies, marquant un tournant crucial dans les efforts de l’Afrique pour renforcer la résilience climatique, réduire les émissions et parvenir au développement durable des infrastructures, sera présenté à la 45ème Session ordinaire du Conseil exécutif en février 2025 pour adoption et mise en œuvre ultérieure par les États membres de l’UA.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Mme Bezayit Eyoel | Ministère des Infrastructures et de l’Énergie | Commission de l’Union africaine| E-mail:

bezayite@africa-union.org  | Addis-Abeba, Éthiopie

M Gamal Eldin Ahmed A. Karrar | Chargé de communication senior | Direction de l’Information et de la Communication

| Commission de l’Union africaine | Courriel : GamalK@africa-union.org  | Addis-Abeba, Éthiopie

Direction de l’Information et de la Communication, Commission de l’Union Africaine I E-mail : DIC@africa-union.org  I

Web : www.au.int  | Addis-Abeba, Éthiopie | Suivez-nous : Facebook | Twitter | Instagram | YouTube»

Capitaine Ibrahim Traoré à l’occasion 11 décembre : «Nous vivons un moment unique »

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«Aujourd’hui, l’épreuve que nous vivons au Burkina Faso définit notre peuple. Un peuple courageux, vaillant, combattant, conquérant, résilient. Les qualificatifs manquent pour qualifier notre peuple. Parce que ce que nous vivons est un moment unique. À travers cette bataille, nous avons pu nous unir et nous donner la main dans une cohésion parfaite pour soutenir nos forces combattantes pour mener à bien ce combat pour notre indépendance réelle» . Ceci est un extrait du message prononcé ce mardi 10 décembre 2024 par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré à l’occasion du 11 décembre, date consacrant la fête de l’indépendance du Burkina Faso. Voici l’intégralité du Discours du Chef de l’Etat.

«Camarades combattants pour la liberté, pour la souveraineté et l’indépendance réelle, c’est un immense plaisir aujourd’hui de prendre la parole à l’orée du 11 décembre, date qui consacre la fête de l’indépendance de notre chère patrie. Nous remercions Dieu d’être aujourd’hui les artisans de cette indépendance réelle. Nous prions également pour que tous ceux qui ont été blessés physiquement et psychologiquement dans ce combat puissent recouvrer la santé.

Prions Dieu pour le repos des âmes de ceux-là qui ont combattu au prix du sacrifice de leur vie pour que notre nation puisse rester et demeurer. Nous prions également Dieu qu’il puisse consoler le cœur de tous ceux qui ont perdu des êtres chers dans cette bataille.

Camarades, les épreuves définissent les peuples.

Aujourd’hui, l’épreuve que nous vivons au Burkina Faso définit notre peuple. Un peuple courageux, vaillant, combattant, conquérant, résilient. Les qualificatifs manquent pour qualifier notre peuple.

Parce que ce que nous vivons est un moment unique. À travers cette bataille, nous avons pu nous unir et nous donner la main dans une cohésion parfaite pour soutenir nos forces combattantes pour mener à bien ce combat pour notre indépendance réelle. Voilà pourquoi je tiens à rendre hommage au peuple qui a compris le sens de notre message et qui contribue de manière volontaire à l’effort de guerre et aussi à travers les taxes et les prélèvements que nous faisons sur les activités au quotidien.

Merci au peuple qui a compris le sens de notre combat et qui permet aujourd’hui aux forces combattantes d’être bien équipées, bien formées. Nous poursuivrons dans ce sens pour que nous puissions monter en puissance au niveau de l’armée, construire une armée forte et pouvoir équiper cette armée comme il le faut. Il n’y a aucun développement, aucune paix possible sans une armée forte.

Voilà pourquoi nous devons rendre hommage à ceux-là qui ont tout sacrifié pour que nous puissions être là aujourd’hui et parler de Burkina Faso. Nous continuerons à les équiper, à poursuivre notre reconquête, à mailler notre territoire, de sorte que la consolidation de tous les acquis dans le combat soit une réalité.

Camarades, il arrive des moments dans l’histoire d’un peuple que ces situations arrivent. Mais nous avons su au Burkina Faso nous unir et nous donner la main pour pouvoir vaincre l’ennemi.

Les combattants aujourd’hui sont fiers et continueront leur mission pour recouvrer l’intégralité de notre territoire et pouvoir donner vie à notre nation. L’armée ira où elle doit aller pour sécuriser nos richesses, puisque c’est de ça qu’il s’agit. Nous sommes victimes de nos richesses.

Ces richesses que les impérialistes veulent coûte que coûte reprendre et nous maintenir dans l’esclavage. Nous allons les sécuriser. Dès à présent, tous les groupements sont instruits à reprendre les opérations de manière active. Au sol comme dans les airs, nous allons traquer ces ennemis de la nation jusqu’à leur dernier retranchement. Plusieurs opérations ont d’ores et déjà commencé et vont s’intensifier.

Nous allons les poursuivre jusqu’à leur dernier retranchement et les éliminer jusqu’au dernier. La seule chose qui puisse prévaloir pour qu’ils puissent survivre, c’est qu’ils se rendent à nos différentes forces en déposant les armes et leurs logistiques. Le cas échéant, combattez-les jusqu’au dernier.

Parce que le Burkina Faso n’abandonnera jamais. Le Burkina Faso n’abdiquera jamais. Le Burkina Faso va combattre.

Nous sommes un peuple fier, combattant, guerrier et digne. Et nous continuerons dans ce sens. Tous ceux qui rêvent de voir le Burkina Faso à genoux pour espérer nous ramener dans l’esclavage, doivent comprendre qu’ils ont échoué.

Parce que ceux qui ont risqué leur vie hier nous ont instruit de continuer le combat jusqu’à notre liberté totale et notre indépendance. Voilà pourquoi je tiens à remercier tout un chacun.

Burkinabé de l’intérieur et de l’extérieur, qui continuez de contribuer à l’effort de guerre, je vous invite à poursuivre vos démarches, pour que nos forces armées puissent atteindre le niveau que nous escomptons, sécuriser nos populations et nos terres. Merci à tous !

Je souhaite que cette fête d’indépendance soit un moment de méditation, que chacun médite sur l’indépendance réelle et puisse apporter ce qu’il peut apporter pour que notre Burkina Faso rayonne en Afrique et dans le monde.

Le Burkina Faso reste et demeure. Vive le Burkina Faso ! Vive nos vaillantes forces combattantes !

Que Dieu les protège, que Dieu veille sur eux, dans toutes leurs missions, sur toute l’étendue du territoire ! Que Dieu fasse en sorte que l’année 2025 soit l’année de notre victoire finale sur l’ennemi !

Merci à tous !

La Patrie ou la mort, nous vaincrons»

Ministère de la Communication & Culture : Gilbert Ouédraogo veut ajouter de la terre à la terre

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Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, nouveau ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, a pris fonction ce mardi 10 décembre 2024

Le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, porte-parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a été installé ce mardi 10 décembre dans ses nouvelles fonctions. Cela, en présence de ses collaborateurs, amis et connaissances.  Sa mission selon lui, s’inscrit dans la quête perpétuelle des performances de son prédécesseur et de l’amélioration continue des acquis.

Pingdwendé Gilbert Ouédraogo était jusqu’à sa nomination le directeur de la communication, de la presse et des relations publiques (DCRP) de la Présidence du Faso.

Le nouveau patron du département ministériel de la communication, de la culture, des arts et du tourisme n’entend pas réinventer la roue. Il veut plutôt marcher dans les sillages de son prédécesseur. « Je sais qu’un travail remarquable a été fait par mon prédécesseur qui a véritablement tracé les sillons d’un secteur émergent aux résultats promoteurs » a déclaré Gilbert Ouédraogo. Sa mission s’inscrit alors dans la continuité de la quête perpétuelle de performance et l’amélioration continue des acquis.

Le nouveau patron du MACCAT est conscient des attentes qui sont très fortes à tous les niveaux

Dans ce contexte difficile, les attentes sont très fortes à tous les niveaux, reconnait-il. C’est donc en cela que « notre secteur revêt toute son importance en matière de communication pour éclairer l’opinion publique nationale sur la marche du pays et pour prouver à la face du monde que le Burkina Faso demeure debout ».

Le porte-parole du gouvernent invite « les hommes et les femmes qui tiennent le micro et la plume à poursuivre dans leur rôle d’éveil de consciences » afin de contribuer au combat contre les forces obscurantistes et à la souveraineté du Burkina Faso.

Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a été nommé le 8 décembre 2024. Il remplace à ce poste Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, propulsé à la fonction de Premier ministre. Le nouveau gouvernement est composé de 24 ministres.

 Christian Tas

Burkina Demain

Primature : Le PM Ouédraogo a pris fonction

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Poignée de main entre le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et son prédécesseur Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambéla

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a pris officiellement les commandes de la Primature ce lundi 9 décembre 2024. C’est le secrétaire général Mathias Traoré qui l’a installé dans ses nouvelles fonctions en remplacement de son prédécesseur Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambéla.

«Je prends mes fonctions à la tête du gouvernement à un moment où, certes, il y a des acquis sur plusieurs chantiers, mais les Burkinabè nourrissent encore beaucoup d’espoir et d’attentes. Ils souhaitent revoir le pays pacifié pour mener à bien leurs activités dans la quiétude. Ils souhaitent vivre dans un pays pleinement souverain, et totalement reconquis», a indiqué le nouveau chef du Gouvernement burkinabè. Il a rendu un hommage à son prédécesseur Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambéla.

Burkina Demain

Commission nationale AES : La Présidence confiée à Bassolma Bazié

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Absent de la liste des membres du Gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo publiée ce dimanche 8 décembre, l’ancien ministre d’Etat en charge de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, est nommé ce lundi 9 décembre par décret présidentiel, Président de la Commission nationale de l’Alliance des Etats du Sahel-AES.

Burkina Demain

Mobilité électrique : Le Maroc, la RDC et la Zambie unissent leurs forces à Lusaka

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Le Bureau de la CEA en Afrique du Nord a lancé ce lundi 9 décembre à Lusaka, en Zambie, la deuxième phase du projet de développement de la chaîne de valeur régionale de la mobilité électrique Maroc – RDC – Zambie, avec la participation de représentants marocains, congolais et zambiens.

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

A Lusaka, trois pays africains unissent leurs forces pour mettre en place des chaînes de valeur de la mobilité électrique

Lusaka (Zambie), 9 décembre 2024 (CEA) – Le Bureau de la CEA en Afrique du Nord a lancé aujourd’hui à Lusaka deuxième phase du projet de développement de la chaîne de valeur régionale de la mobilité électrique Maroc – RDC – Zambie, avec la participation de représentants marocains, congolais et zambiens

«Les complémentarités entre les ressources et les expériences de nos pays sont suffisantes pour le développement de chaines de valeurs robustes de production de batteries et de précurseurs. Ceci peut jouer un rôle déterminant dans la transition de nos économies vers une ère post-combustibles fossiles. Nous sommes aussi conscients que nous ne pouvons pas réaliser la transformation socio-économique seuls : des partenariats stratégiques comme celui-ci sont importants pour l’accélération de la trajectoire positive de notre programme de développement, » a déclaré Crusivia Hichikumba, Secrétaire Permanent chargé de l’Investissement et de l’Industrialisation au ministère zambien du Commerce, de l’Industrie et des Échanges à l’ouverture des travaux.

Le développement du transport sans carbone est essentiel pour limiter le réchauffement climatique. En Afrique, les véhicules sont souvent plus anciens, fortement émetteurs de gaz à effets de serre, et les infrastructures de transport public sont dans un état déplorable : l’Afrique devrait tirer avantageusement profit de la mobilité électrique pour améliorer ses conditions économiques, environnementales et sociales, a expliqué pour sa part Marie Pascale Diatuka Malanda, Coordinatrice de l’Agence Congolaise de la Transition Ecologique et du Développement Durable.

Richement dotée en minerais stratégiques dont le cobalt ou le cuivre, la République Démocratique du Congo a un rôle central à jouer dans le développement des chaînes de valeurs de la mobilité électrique, a-t-elle souligné, insistant sur la nécessité d’une réflexion sur les opportunités de synergies des capacités techniques des trois pays, de transfert de technologies et de connaissances, et de partage de bonnes pratiques pour une industrialisation verte, sobre en carbone.

La mobilité électrique est un vecteur de développement économique, social et environnemental, a pour sa part indiqué Idriss Addahbi, Chef de la Division Veille et Stratégie au ministère marocain de l’Industrie et du Commerce, qui a évoqué comment son pays est devenu en vingt ans l’une des plateformes les plus compétitives du monde dans le domaine automobile et leader africain avec un million de véhicules produits par an dont quatre modèles de voitures électriques : « En développant une chaîne de valeur régionale, nous créons de l’emploi, nous réduisons notre dépendance aux énergies fossiles et nous contribuons à la lutte contre le changement climatique.En unissant nos forces, nous pouvons devenir un leader mondial dans le domaine de la mobilité électrique», a-t-il souligné.

«Cet atelier n’a pas seulement pour objectif d’établir un dialogue, il constitue un appel à l’action. Ensemble, nous devons aligner nos visions, mettre en commun nos ressources et tirer parti des atouts uniques de la Zambie, du Maroc et de la RDC. En élaborant des politiques, des mesures et des initiatives concrètes, nous pouvons libérer le potentiel de l’Afrique dans la chaîne de valeur mondiale de l’e-mobilité, créer des emplois, favoriser l’innovation et contribuer au développement durable », a indiqué Adam Elhiraika, Directeur du Bureau de la CEA en Afrique du Nord.

Cette rencontre a pour but d’élaborer une feuille de route et un plan de mise en œuvre détaillés, ainsi qu’un cadre de partenariat qui guidera ces chaînes de valeur régionales. La ZLECAf est un pilier central de cette initiative dans la mesure où elle offre une plate-forme pour harmoniser les politiques et permettre une intégration régionale fonctionnelle. Elle peut servir de catalyseur pour appliquer les solutions de mobilité électrique à plus grande échelle, améliorer la circulation des biens, des expertises et des capitaux, et stimuler la croissance économique régionale, a-t-il expliqué.

Organisé du 9 au 11 décembre 2024, l’atelier sur le « Développement de la chaîne de valeur régionale de la mobilité électrique (RDC – Maroc – Zambie) » s’est tenu dans le cadre d’un projet initié en 2023 par le Bureau de la CEA en Afrique du Nord avec pour ambition de faciliter la mise en place de chaînes de valeur régionales pour la mobilité électrique en Afrique et positionner le continent en tant qu’acteur central sur le marché mondial des batteries des véhicules électriques.

S’appuyant sur les abondantes ressources minérales du continent et l’expertise de pays comme le Maroc, le projet se focalise, dans sa phase actuelle, sur le renforcement des capacités techniques des pays concernés et l’établissement d’un cadre de partenariat pour faciliter le développement des chaines de valeurs dans les domaines de la production de batteries, l’assemblage de véhicules et le développement des infrastructures de recharge.

Organisé avec la participation de décideurs publics, des représentants des secteurs public et privé et d’experts techniques de la RDC, du Maroc et de la Zambie, l’atelier vise à renforcer l’expertise des décideurs publics et comités techniques chargés du projet ; faciliter l’échange de connaissances à travers la création de réseaux et plateformes dédiées à chaque chaîne de valeur régionale ; faciliter la validation de cadres de partenariat, feuilles de route et de plans d’action ; et encourager le partage de bonnes pratiques ainsi que le développement de projets et d’initiatives entre les pays membres du projet.

Les travaux culmineront le 12 décembre 2024 avec l’organisation d’un dialogue politique de haut niveau sur le développement des chaînes de valeur régionales de l’automobile et de la mobilité électrique, conjointement organisé par les Bureaux de la CEA en Afrique du Nord et en Afrique Australe.

-FIN-

Note aux rédacteurs :

Pour plus d’information à propos de cette rencontre et pour vos demandes d’interviews, merci d’adresser un email à :

CEA en Afrique du Nord :

Houda Filali-Ansary Filali-ansary@un.org

CEA en Afrique Australe :

Bedson Nyoni nyonib@un.org  et Lavender Degre lavender.degre@un.org

CEA en Afrique Centrale :

Zacharie Roger Mbarga zacharie.mbargayene@un.org

 

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

 

Publié par :

Institut Africain de Développement Economique et de Planification

Division Apprentissage en ligne et Gestion des connaissances

Rue du 18 juin (derrière l’Assemblé nationale)

Dakar

Sénégal

Tel.: (+221) 33 829 55 00 / 33 829 55 27»

Nouveau Gouvernement : Voici la composition de l’équipe Emmanuel Ouédraogo

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Le désormais ex-secrétaire général du Gouvernement Mathias Traoré, aujourd’hui ministre de la Fonction publique, a rendu public dans la soirée de ce dimanche 8 décembre, la composition de l’équipe du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Ce Gouvernement Emmanuel Ouédraogo se compose ainsi qu’il suit : 1  Ministre d’Etat, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants : Général de Brigade Célestin SIMPORE…

Le gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo se compose ainsi qu’il suit :

1  Ministre d’Etat, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants : Général de Brigade Célestin SIMPORE

2  Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité : Monsieur Emile ZERBO ;

3  Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques : Commandant Ismaël SOMBIE

4  Ministre de l’Economie et des Finances : Monsieur Aboubacar NACANABO

5 Ministre de la Sécurité : Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA

6  Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur : Monsieur Karamoko Jean Marie TRAORE

7  Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale : Monsieur Mathias TRAORE

8  Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du Gouvernement : Monsieur Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO

9  Ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale : Commandant Passowendé Pélagie KABRE/KABORE

10  Ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux : Monsieur Edasso Rodrigue BAYALA

11  Ministre de la Santé : Monsieur Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU

12  Ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques : Madame Aminata ZERBO/SABANE

13  Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat : Monsieur Serge Gnaniodem PODA

14  Ministre des Infrastructures et du Désenclavement : Monsieur Adama Luc SORGHO

15  Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières : Monsieur Yacouba Zabré GOUBA

16  Ministre de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales : Jacques Sosthène DINGARA

17  Ministre de l’Enseignement secondaire et de la Formation professionnelle et technique : Monsieur Boubakar SAVADOGO

18  Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Monsieur Adjima THIOMBIANO

19  Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement : Roger BARO

20  Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat : Monsieur Mikaïlou SIDIBE

21  Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi : Monsieur Anuuyirtole Roland SOMDA

22  Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, chargé des Ressources animales : Monsieur Amadou DICKO

23  Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget : Madame Fatoumata BAKO/TRAORE

24  Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la Coopération régionale : Madame Bebgnasgnan Stella Eldine KABRE/KABORE

 

Burkina : Jean Emmanuel Ouédraogo nommé Premier ministre

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Le gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo se compose ainsi qu'il suit :

L’on n’aura pas attendu longtemps pour connaître le nom du nouveau Premier ministre du Burkina Faso. Il s’agit de Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre d’Etat, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme dans le précédent gouvernement dirigé par Me de Tambèla.
Le décret de nomination du PM Ouédraogo est tombé dans la soirée de ce samedi 7 décembre 2024. Il est signé du Président du Faso himself, le Capitaine Ibrahim Traoré. A présent, on est dans l’attente de la composition de son équipe, qui, en principe, ne devrait pas trop tarder, vu que beaucoup s’attendent à la reconduction de la plupart des membres du gouvernement sortant au regard du bon travail abattu pour répondre aux aspirations des masses populaires, sous le leadership du Capitaine Traoré.

Affaire à suivre…
Burkina Demain

FIA 2024 : La DG Nardos Bekele-Thomas grande avocate du PIDA à Rabat

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La DG de l’AUDA-NEPAD, Nardos Bekele-Thomas, lors de son discours de clôture de Africa Investment Forum ce 6 décembre 2024 à Rabat

Pour l’avenir d’un continent économiquement intégré, politiquement et socialement viable ; il n’y a pas meilleurs investissements hors du cadre du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) pour lequel Nardos Bekele-Thomas, directrice générale de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), s’est montrée grande avocate, ce 6 décembre à Rabat, alors qu’elle prononçait le mot de clôture de l’édition 2024 du Forum sur l’investissement en Afrique (FIA) ; appelant les investisseurs à leurs responsabilités dans cet élan continental, en perspective notamment du troisième sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique prévu en 2025.   

«Ce qui nous unit ici n’est pas seulement une ambition commune mais une responsabilité partagée : débloquer le potentiel de l’Afrique et l’engager résolument sur la voie de la prospérité», a indiqué d’entrée de jeu Nardos Bekele-Thomas aux participants de la clôture de Africa Investment Forum, ce vendredi 6 décembre 2024 à Rabat, au Maroc.

Pour la Directrice générale de de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), il ne fait pas de doute car, contrairement aux idées reçues, le continent est en train de progresser à son rythme. «L’Afrique bouge, les marchandises bougent, les idées bougent, l’argent coule à flot, les gens voyagent», a-t-elle relevé.

Et les infrastructures réalisées sur le continent dans le cadre du premier Plan d’action prioritaire du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA PAP1 O) y ont beaucoup contribué. «Nous avons vu comment des corridors comme le Corridor Nord-Sud transforment la vie en aidant les agriculteurs de Zambie acheminent leurs marchandises vers les marchés d’Afrique du Sud plus rapidement et à moindre coût. Plus de 110 postes frontières à guichet unique (OSBP) ont été planifiés ou mis en service à travers l’Afrique, réduisant considérablement les délais de dédouanement et favorisant le commerce intra-africain. Le temps de traversée de deux jours en 2011 est passé à moins de quatre heures dès 2018», a rappelé Mme Nardos Bekele. Et d’aborder la huitième semaine du PIDA tenue du 25 au 29 novembre 2024 à Addis Abeba, en Ethiopie et qui a permis de faire le point des actions réalisées ou en cours en matière d’infrastructures sur le continent.

«Plus de 1 000 participants du monde entier»

Mme Nardos Bekele a évoqué la huitième semaine du PIDA tenue du 25 au 29 novembre 2024 à Addis Abeba, en Ethiopie

« Je ressens le pouvoir de la connectivité : de la semaine PIDA à l’investissement en Afrique Forum. Je viens vers vous aujourd’hui directement d’Addis-Abeba, où nous venons de conclure le 8ème PIDA Semaine, un rassemblement de plus de 1 000 participants du monde entier—chefs d’État, ministres, dirigeants du secteur privé et partenaires. Ensemble, nous avons célébré les progrès remarquables réalisés grâce au Programme pour Développement des infrastructures en Afrique (PIDA), qui relie l’Afrique non seulement physiquement, mais économiquement, socialement et intellectuellement ;  analysé, discuté et engagé dans le développement des 69 projets dans le cadre du PIDA PAP-2 », a-t-elle indiqué.

Mais, ce n’est que le début, assure encore la DG de AUDA-NEPAD car, le PIDA fera bien encore plus avec notamment son approche de corridor intégrée qui favorise le nexus  transport-énergie-connectivité numérique-pôles industriels, tout en tenant compte de la création d’emplois, des relations urbaines-rurales et la résilience climatique.

Mais, le cadre des projets PIDA PAP2, l’on attend beaucoup des acteurs privés africains pour ce qui est du financement, contrairement au PIDA PAP1 où l’accompagnement des acteurs privés africains n’avait pas été à la hauteur des attentes.

L’opportunité du 3e Sommet de Dakar sur le Financement des infrastructures

«Aujourd’hui, l’Afrique abrite certains des esprits les plus jeunes et les plus dynamiques du monde. Mais pour que ces esprits s’épanouissent, ils ont besoin de routes, de rails et d’énergie. Ils ont besoin de politiques qui favorisent l’innovation, une éducation sans frontières et des systèmes qui permettent aux entreprises de se développer à travers le continent. A AUDA-NEPAD, nous travaillons pour faire de cette vision une réalité», a rappelé la DG Nardos Bekele-Thomas.

Et d’annoncer le troisième sommet de Dakar sur le financement des infrastructures prévu pour le troisième trimestre de 2025, appelant à l’action les investisseurs lors de ce futur sommet de Dakar : « L’AUDA-NEPAD, en collaboration avec la BAD, accueillera le troisième Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures au troisième trimestre 2025. Ce sommet réunira les gouvernements, les investisseurs privés et les acteurs du développement institutions financières pour mobiliser les ressources nécessaires au déverrouillage des corridors africains. Nous nous concentrerons sur des projets transformateurs qui connectent les nations et créent des écosystèmes où les biens, les idées, les personnes et l’argent circulent librement. Il s’agit d’un appel à l’action pour chaque investisseur présent dans cette salle. C’est une opportunité de faire partie de l’histoire de l’Afrique – une histoire de croissance, de résilience et d’innovation».

Forum sur l’investissement en Afrique, une initiative multi-acteurs

Africa Investment Forum, en français, Forum sur l’investissement en Afrique, est une initiative conjointe de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque européenne d’investissement (BEI) et d’autres partenaires au développement. Il se veut une plateforme qui fait progresser des projets africains transformateurs vers leur clôture financière, une plateforme multipartite et pluridisciplinaire, qui fait progresser les projets jusqu’au stade de la bancabilité. Et la directrice générale de l’AUDA-NEPAD n’a pas manqué l’occasion de cette édition 2024 pour vanter les réalisations du PIDA PAP1 et d’exhorter les potentiels investisseurs à l’action dans le cadre de la mise en œuvre des projets PIDA PAP2.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

Réduction des inégalités et de la pauvreté en Afrique : L’accès à l’emploi et aux services publics en sont les clés

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Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale publié ce 3 décembre 2024, l’accès limité et inégal à l’emploi, au financement et aux services publics tels que l’éducation et les soins de santé, a accru les inégalités et entravé la réduction de la pauvreté en Afrique subsaharienne. Plus de précisions dans ce communiqué.

«L’accès à l’emploi et aux services publics sont les clés pour réduire les inégalités et la pauvreté en Afrique

WASHINGTON, 4 décembre 2024 – Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale publié hier, l’accès limité et inégal à l’emploi, au financement et aux services publics tels que l’éducation et les soins de santé, a accru les inégalités et entravé la réduction de la pauvreté en Afrique subsaharienne.

Le rapport, intitulé «Partir sur un pied d’égalité : éliminer les inégalités structurelles pour accélérer la réduction de la pauvreté en Afrique», explique que les inégalités structurelles, fondées sur des facteurs tels que le lieu de naissance, l’origine ethnique, le sexe et l’origine parentale, ainsi qu’aux distorsions du marché et des institutions qui favorisent une minorité au détriment de la majorité.

En conséquence, l’Afrique est aujourd’hui la deuxième région la plus inégalitaire du monde après l’Amérique latine, et la seule où la réduction de l’extrême pauvreté a stagné ces dernières années. Alors que l’extrême pauvreté – définie comme le fait de survivre avec moins de 2,15 dollars par personne et par jour – a diminué rapidement à l’échelle mondiale, tombant en-dessous des 10 %, le taux d’extrême pauvreté en Afrique reste le plus élevé de toutes les régions, s’élevant à 38 % en 2022. Actuellement, 60 % de la population mondiale vivant dans l’extrême pauvreté se trouve en Afrique subsaharienne, une proportion qui pourrait atteindre 87 % d’ici 2030, en l’absence de réformes significatives.

Le rapport préconise des stratégies de réduction de la pauvreté axées sur le développement d’opportunités équitables. Depuis le début des années 2000, par exemple, l’Éthiopie a élargi les droits d’utilisation des terres, contribuant ainsi à promouvoir l’investissement dans l’agriculture. Au Kenya, les produits financiers favorables au marché, tels que l’argent mobile ont permis de renforcer l’inclusion financière et la résilience des ménages à faire face aux chocs. Au Ghana, les investissements dans l’éducation primaire ont permis d’augmenter les taux d’achèvement scolaire, tandis que la libéralisation partielle du marché du cacao combinée à des investissements dans la recherche, la lutte contre les maladies et les programmes de crédit, ont entraîné une hausse des revenus agricoles.

«Les inégalités structurelles n’ont rien d’inéluctable. Comme le montrent les réussites de certains pays, il est possible de lever les obstacles aux opportunités grâce à des politiques bien conçues qui permettent à chacun de renforcer ses capacités productives et d’accéder aux emplois et aux marchés», souligne Nistha Sinha, co-autrice du rapport.

Dans l’ensemble, la région peine à transformer la croissance économique en réduction de la pauvreté, en raison des fortes inégalités. Le rapport souligne que de nombreuses personnes naissent dans des circonstances qui limitent considérablement leurs perspectives. Ainsi, les enfants nés parmi les 20 % les plus pauvres de la population sont les moins susceptibles de terminer l’école à temps. En moyenne, seuls 32 % des ménages pauvres ont accès à l’électricité, contre près de 70 % pour les ménages non pauvres. Ces différences sont aggravées par des distorsions du marché et des institutions qui freinent le potentiel productif des individus, perpétuant ainsi les cycles de pauvreté, et contraignant les jeunes défavorisés à accepter des emplois précaires et mal rémunérés dans le secteur informel.

Le rapport identifie quatre domaines prioritaires pour lutter contre les inégalités structurelles :

1 Renforcer les fondations économiques et institutionnelles afin d’éliminer les obstacles à la concurrence et de protéger les droits de propriété.

2 Investir dans l’éducation, la santé et les infrastructures pour renforcer les capacités productives.

3 Faciliter la création d’emplois par les marchés en améliorant l’accès aux capitaux, aux technologies et aux marchés.

4 Assurer une utilisation équitable des ressources publiques grâce à une fiscalité progressive et à des dépenses publiques efficaces.

«Ces priorités doivent être abordées de manière intégrée, car elles se renforcent   mutuellement : Ensemble, elles permettent à la fois d’établir des conditions équitables pour tous et de développer la capacité de production de la région », explique Gabriela Inchauste, co-autrice du rapport.

En s’attaquant aux inégalités structurelles, l’Afrique subsaharienne a non seulement le potentiel de favoriser une croissance inclusive, mais aussi de réduire la pauvreté et créer de nouvelles opportunités pour des millions de personnes.

Contacts :

À Washington : Caitlin Berczik, + 1 (202) 458-9351, cberczik@worldbankgroup.org

Daniella Van Leggelo Padilla, + 1 (202) 751-8156, dvanleggelo@worldbank.org