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Lutte anti-terroriste au Burkina : Le Président du Faso remet des engins pour le combat

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le Capitaine Ibrahim Traoré a remis ce lundi 23 décembre au Camp Naaba-Koom 2, à Ouagadougou, du matériel logistique et de combat au Grand Patron de la Défense nationale

Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré a remis ce lundi 23 décembre au Camp Naaba-Koom 2, à Ouagadougou, du matériel logistique et de combat au ministre d’État, ministre de la Défense et des anciens Combattants, le Général de Brigade Célestin Simporé. Communiqué.

«Lutte contre le terrorisme : de nouveaux engins logistiques et de combat remis à l’armée

(Ouagadougou, 23 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE a remis ce lundi au Camp Naaba-Koom 2, du matériel logistique et de combat au ministre d’État, ministre de la Défense et des anciens Combattants, le Général de Brigade Célestin SIMPORE.

«Je vous remets officiellement les clés de ces engins logistiques et de combat. Prenez ce matériel comme un cadeau de fin d’année du peuple à son armée et intensifiez la guerre », a déclaré le Président du Faso en remettant les clés au ministre de la Défense et des anciens Combattants.

Il s’agit d’un important lot de matériel composé de conteneurs-jet, des camions- citernes et des blindés anti-mine. Les citernes ont été spécialement assemblées au Burkina Faso par une entreprise nationale.

A la suite des remises antérieures de matériels, les équipements remis aujourd’hui viennent renforcer les capacités opérationnelles des Forces combattantes dans la reconquête de l’intégrité territoriale.

Direction de la communication de la Présidence du Faso»

Le développement d’une chaîne de valeur régionale des engrais est critique pour atteindre la sécurité alimentaire en Afrique centrale

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L’Afrique centrale peut mettre un terme à une situation paradoxale où elle dépend des importations massives en produits alimentaires pour se nourrir alors qu’elle détient un potentiel unique pour une agriculture compétitive capable de satisfaire les besoins de sa population

«Le développement d’une chaîne de valeur régionale des engrais est critique pour atteindre la sécurité alimentaire en Afrique centrale

Yaoundé, 19 décembre 2024 (CEA) – L’Afrique centrale peut mettre un terme à une situation paradoxale où elle dépend des importations massives en produits alimentaires pour se nourrir alors qu’elle détient un potentiel unique pour une agriculture compétitive capable de satisfaire les besoins de sa population.

L’insécurité alimentaire grandissante dans la sous-région est imputable, entre autres, à la faiblesse de la productivité agricole, à la hausse du cours des engrais exacerbée par le double choc de la pandémie de COVID-19 et du conflit russo-ukrainien ainsi qu’à la persistance des prix élevés des denrées alimentaires importées.

Réunis dans le cadre d’un webinaire ce 19 décembre 2024 sur le thème « Investir dans les zones économiques spéciales des engrais et chaînes de valeur pétrochimiques pour révolutionner l’agriculture en Afrique centrale », les experts du continent appellent les pays de la sous-région à intensifier la production agricole par la mise en place de zones économiques spéciales pour la production d’engrais.

Boaz Keizire, vice-président de l’Alliance pour la Révolution Verte en Afrique (AGRA) indique que « malgré d’abondantes terres arables et en dépit de l’engagement pris par les chefs d’Etat au sommet de Malabo en 2014, les systèmes agricoles du continent et de l’Afrique centrale continuent d’enregistrer de faibles rendements. A tire d’illustration, la productivité à l’hectare du maïs est de 1,7 tonne en Afrique tandis qu’elle oscille entre 7 et 8 tonnes aux Etats Unis d’Amérique. Les pays de l’Afrique centrale doivent travailler à enrichir les sols qu’ils possèdent ».

Les dotations factorielles ne manquent pas. S’appuyant sur une étude en cours de finalisation réalisée par le Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique centrale, Bertrand Ngnie fait remarquer que la « sous-région est richement dotée en intrants nécessaires à la production d’engrais azotés. L’Afrique centrale dispose d’importantes réserves de pétrole, de gaz naturel, de potasse et de phosphate qui justifient le développement d’une chaîne de valeur régionale des engrais NPK ».

La sous-région peut tirer avantage des bonnes pratiques des pays tels que l’Egypte, le Maroc ou encore l’Afrique du Sud. Samir Elkareish a suggéré « l’établissement d’une plateforme composée des pays de la sous-région et des pays avancés ainsi que des partenaires pour une coalition menant vers la production des engrais et l’augmentation de la production agricole en Afrique centrale ».

Jean Luc Mastaki, Directeur du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique centrale a souhaité la mise en place d’une plateforme d’échanges élargie à diverses parties prenantes en vue de poursuivre les discussions sur les enjeux, défis et opportunités de la transformation agricole de l’Afrique centrale. Il a, par ailleurs, souligné que « la production locale et l’utilisation accrue de fertilisants combinées à une amélioration des techniques de production agricole contribueraient à terme à affranchir progressivement l’Afrique centrale de sa grande dépendance à l’importation de produits alimentaires qui accroît la vulnérabilité des populations, notamment les plus pauvres, aux chocs externes » a souligné Jean Luc Mastaki.

-FIN-

Renseignements aux médias

Zacharie Roger MBARGA – Chargé de Communication,

Bureau sous- régional de la CEA pour l’Afrique centrale

Commission économique des Nations unies pour l’Afrique

637, rue 3.069, Quartier du Lac, Yaoundé, Cameroun

Tél : (+237) 222504348

Courriel : zacharie.mbargayene@un.org

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

 

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La Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

BP 3001

Addis-Abeba (Éthiopie)

Tél. +251 11 551 5826

Adresse électronique : eca-info@un.org»

Compte rendu du Conseil des Ministres du 18 décembre 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 18 décembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, mis fin à une fonction et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant conditions de délivrance des autorisations et licences relatives à la fabrication, l’assemblage, la transformation, la réparation, le commerce et le courtage des armes de guerre, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes.

Ce décret vise l’application de la loi n°030-2021/AN du 18 mai 2021 portant régime général des armes, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes au Burkina Faso. Il précise :

-les conditions de délivrance de l’autorisation de fabrication des armes de guerre ;

-les conditions d’exercice de l’activité de courtage et les procédures d’enregistrement du courtier ;

-la composition du dossier de demande de licence de fabrication, d’assemblage, de transformation, de réparation et de commerce des armes de guerre.

L’adoption de ce décret permet un meilleur encadrement et le contrôle des activités liées au domaine de l’armement au Burkina Faso.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant liberté d’association.

Ce projet de loi vise la relecture de la loi n°064-2015/CNT du 20 octobre 2015 portant liberté d’association.

La mise en oeuvre de cette loi a apporté plusieurs innovations notamment l’institution d’un nouveau format de récépissé, la précision du contenu des statuts des associations et l’institution de frais d’enregistrement au profit du budget de l’Etat. Malgré ces acquis, plusieurs difficultés et insuffisances ont été constatées dans la mise en œuvre de cette loi.

En effet, il est apparu nécessaire de clarifier le concept d’association pour faire la démarcation entre les associations et les organisations politiques ou commerciales.

Les innovations de ce projet de loi sont entre autres :

-l’interdiction faite aux ministres et présidents d’institution en fonction, d’être membres dirigeants d’association, aux chefs de circonscription administrative et aux présidents de conseil de collectivité territoriale d’être membres ou dirigeants d’association ;

-l’obligation pour toutes les associations de fournir leurs budgets, leurs comptes annuels et leurs rapports financiers aux ministres chargés des libertés publiques, de l’économie et des finances et du domaine d’intervention ;

-la dissociation de la signature de la convention d’établissement d’avec l’obtention du statut d’Organisation non gouvernementale (ONG). Cette innovation permettra de réserver le statut d’ONG aux associations sur la base de leur capacité à financer des projets de développement.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à un projet de décret portant fixation des conditions d’établissement, de délivrance et de validité des permis de conduire au Burkina Faso.

Le système des permis de conduire au Burkina Faso est régi par la loi n°005-2018/AN du 19 avril 2018 portant fixation des règles relatives à l’établissement, la délivrance et la validité des permis de conduire au Burkina Faso.

Ce décret vise l’application de ladite loi en vue de règlementer les conditions d’obtention du permis de conduire, son remplacement, sa conversion et sa suspension.

L’adoption de ce décret permet de donner au permis de conduire burkinabè une valeur et une crédibilité certaine, conformément à la loi n°005-2018/AN du 19 avril 2018 portant fixation des règles relatives à l’établissement, la délivrance et la validité des permis de conduire au Burkina Faso.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant règlementation de la maîtrise d’ouvrage public déléguée, de l’assistance à maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’oeuvre.

Ce décret vise la mise en oeuvre de la loi n°005-2024/ALT du 20 avril 2024 portant règlementation générale de la commande publique au Burkina Faso en matière de maîtrise d’ouvrage public déléguée, d’assistance à maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’oeuvre.

Le maître d’ouvrage public est investi d’une mission de service public et à ce titre, il ne peut se délier ni de sa responsabilité relative à l’ouvrage, ni de la fonction d’intérêt général qu’il remplit.

Ce décret fixe les règles régissant la collaboration entre la maîtrise d’ouvrage public et la maîtrise d’ouvrage public déléguée. Il s’applique aux réalisations de tous les ouvrages de bâtiments, d’infrastructures, aux études et suivis y relatifs, aux équipements industriels ou spécialisés ainsi qu’aux équipements médicaux dont les maîtres d’ouvrages sont l’Etat et ses démembrements.

Ce décret comporte entre autres innovations :

-l’ajout de la réalisation de l’étude de programmation au titre de la mission de maître d’ouvrage ;

-la fixation de conditions de recours à la maîtrise d’ouvrage public déléguée ;

-la consécration d’une réserve annuelle des projets que l’autorité envisage déléguer aux agences de maîtrise d’ouvrage public déléguée selon leur spécialisation ;

-les rémunérations du maître d’ouvrage délégué et celle de l’assistant à la maîtrise d’ouvrage public à hauteur de 5% maximum du montant total de l’enveloppe prévisionnelle du projet pour le premier et 4% maximum pour le second.

L’adoption de ce décret permet la mise en place d’un système solide de gestion de la commande publique respectant les bonnes pratiques en la matière.

Le deuxième rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2024, au 30 septembre.

Au 30 septembre 2024, les recettes budgétaires ont été recouvrées à hauteur de 2 125,61 milliards F CFA, soit un taux de 67,61% correspondant à une hausse de 28,94 milliards F CFA par rapport à 2023 à la même période où le montant était de 2 096,67 milliards F CFA.

Quant au niveau d’exécution du budget de l’Etat, il s’est établi à 2 483,44 milliards F CFA à fin septembre 2024, sur une prévision des crédits de paiement après régulation de 3 669,98 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 67,67%. A la même date en 2023, le montant des dépenses exécutées était de 2 459,14 milliards F CFA.

Au niveau de la gestion de la trésorerie, au total 2 897,99 milliards F CFA ont été encaissés sur des comptes de disponibilités des comptables directs du Trésor à fin septembre 2024, contre 2 856,78 milliards F CFA à la même période en 2023.

Une analyse des principaux soldes à l’issue du troisième trimestre 2024, permet d’apprécier la performance de la mise en oeuvre des mesures prises en matière de gouvernance budgétaire et économique permettant d’avoir les résultats suivants :

-l’épargne budgétaire et le solde budgétaire global sont ressortis respectivement à 110,22 milliards F CFA et à – 499,39 milliards F CFA pour des soldes prévisionnels de 509,69 milliards F CFA et – 675,48 milliards F CFA et des soldes prévisionnels après régulation de 520,09 milliards F CFA et – 650,86 milliards F CFA ;

-au titre du financement intérieur net de l’Etat, il est ressorti provisoirement à 319,75 milliards F CFA à fin septembre 2024 contre 219,49 milliards F CFA en 2023 à la même période ;

-au titre du déficit budgétaire global, base engagement, il est ressorti à 504,86 milliards F CFA en 2024, contre un déficit de 428,72 milliards F CFA à fin septembre 2023 ;

-au titre des recettes propres de l’Etat, elles ont atteint un niveau de 2 247,32 milliards F CFA au 30 septembre 2024 contre 2 057,56 milliards F CFA à la même période en 2023.

Le Conseil félicite les acteurs pour la bonne exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2024, au 30 septembre et marque son accord pour la transmission dudit rapport à l’Assemblée législative de Transition.

Le troisième rapport est relatif à l’acquisition du terrain de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) sis à Sapaga au profit de la Police nationale.

Cette acquisition vise à réaliser un complexe intégré de formation de la Police nationale sur un terrain de 119 hectares.

Le Conseil a marqué son accord pour l’acquisition dudit terrain pour un montant de deux milliards neuf cent millions (2 900 000 000) F CFA en vue de la réalisation dudit complexe au profit de la Police nationale.

Le financement de cette acquisition est assuré par le budget de l’Etat.

I 4  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret porte ouverture d’un Consulat honoraire du Burkina Faso à Tanger, Royaume du Maroc.

La région de Tanger est le lieu de divers mouvements migratoires internationaux en provenance d’Europe et d’Afrique subsaharienne. Les migrants subsahariens dont de nombreux Burkinabè y travaillent dans la sphère informelle de l’économie.

L’ouverture d’un Consulat honoraire à Tanger avec pour circonscription consulaire la Wilaya de Tanger-Tétouan-El Hoceima contribuera à la protection et à la défense des intérêts des Burkinabè de la localité.

L’adoption de ce décret consacre l’ouverture d’un Consulat honoraire du Burkina Faso à Tanger, Royaume du Maroc, conformément au décret

n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant règlementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.

Le deuxième décret porte nomination d’un Consul honoraire du Burkina Faso à Tanger, Royaume du Maroc.

L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Moshine SEFRIOUI en qualité de Consul honoraire du Burkina Faso à Tanger, Royaume du Maroc, conformément au décret n°2024-0453/ PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant règlementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.

Le troisième décret porte réouverture du Consulat honoraire du Burkina Faso à New Jersey, aux Etats-Unis d’Amérique.

New Jersey est un Etat portuaire des Etats-Unis d’Amérique qui enregistre une forte communauté de Burkinabè dans la zone estimée à plus de 4 000 personnes.

En 2021, un Consulat honoraire du Burkina Faso avait été ouvert avec pour circonscription consulaire les Etats de New Jersey, de Pennsylvanie et du Delaware mais il a été contraint de fermer en 2022.

L’adoption de ce décret consacre la réouverture du Consulat honoraire du Burkina Faso à New Jersey en vue de la protection consulaire et de la protection des intérêts des Burkinabè qui y vivent, conformément au décret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant règlementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.

Le quatrième décret porte nomination d’un Consul honoraire du Burkina Faso à New Jersey, aux Etats-Unis d’Amérique.

L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Saidou OUEDRAOGO en qualité de Consul honoraire du Burkina Faso à New Jersey, conformément au décret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant règlementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.

I 5  AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers du Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR).

Ce décret est une relecture du décret n°2015-1631/PRES-TRANS/PM/MFPTSS/MEF du 28 décembre 2015 portant approbation des statuts particuliers du Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités.

Créé en 2008 pour aider à la réinsertion professionnelle des travailleurs déflatés et des retraités en vue de la réduction du chômage et de la pauvreté au Burkina Faso, le FONA-DR assure au profit de ces groupes vulnérables la formation, l’octroi direct ou indirect de prêt et la valorisation de l’expertise ainsi que de l’expérience des travailleurs retraités.

Les innovations majeures de ce décret portent entre autres sur :

-l’élargissement de la mission du FONA-DR à la promotion de l’entrepreneuriat senior par la prise en compte des agents publics de l’Etat, des travailleurs salariés et assimilés à 03 ans de leur âge de départ à la retraite ;

-le développement d’éléments complémentaires de sûreté notamment la prise en compte de la personne physique assurant la continuité du projet en cas de décès en vue d’assurer le remboursement des prêts ;

-le déplafonnement de l’âge autorisé pour le bénéfice des prêts qui était de 75 ans ;

-la contribution du fonds à la recherche de partenariats techniques et financiers ;

-la prise en compte des Forces armées nationales dans le Conseil d’administration.

L’adoption de ce décret permet au Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des fonds nationaux.

I 6  AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à deux projets de décret portant respectivement création de charges d’huissier de justice et nomination de titulaires de charges d’huissier de justice.

L’adoption de ces décrets permet la création de vingt et une (21) charges d’huissier de justice et la nomination de vingt et une (21) personnes en qualité de titulaires de charges d’huissier de justice dans des tribunaux de grande instance du Burkina Faso.

Le deuxième rapport est relatif à deux projets de décret portant respectivement transfert de charges d’huissier de justice et nomination de titulaires de charges d’huissier de justice.

L’adoption de ces décrets permet le transfert des charges d’huissier de justice des tribunaux de grande instance de Gaoua, de Léo et de Fada N’Gourma aux sièges des tribunaux de grande instance de Ouaga I et Ouaga II et la nomination de deux (02) personnes en qualité de titulaires de charges d’huissier de justice dans les tribunaux de grande instance de Ouaga I et Ouaga II.

Le troisième rapport est relatif à un projet de loi portant conditions d’octroi de la grâce amnistiante.

Suite aux évènements des 15 et 16 septembre 2015, plusieurs personnes ont été poursuivies et condamnées par le Tribunal militaire pour des faits relatifs à l’atteinte à la sûreté de l’Etat et autres infractions connexes.

Parmi les condamnés, certains ont purgé leurs peines et ont rejoint leur unité ou services d’origine où ils contribuent aux opérations de reconquête du territoire ; d’autres ont fait appel et sont toujours en attente de jugement.

Compte tenu des procédures judiciaires toujours en cours, ce projet de loi vise à lever les obstacles qui constituent un frein à leur carrière en termes de promotion et à encourager ces personnes pour leur engagement patriotique et leur sacrifice pour la défense de la Nation.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 7 AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant institution du Certificat national de conformité (CNC) des produits destinés à la consommation.

Le Certificat national de conformité est un document administratif qui atteste de la conformité des produits aux normes et règlements techniques en vigueur au Burkina Faso. Il a été adopté par le décret n°94-014/PRES/PM/MICM/MFPL du 06 janvier 1994 portant institution de Certificat national de conformité des produits destinés à la consommation.

Cependant, au fil du temps, la problématique de l’application de ce décret, en marge de la loi portant organisation de la concurrence s’est posée, d’où sa relecture.

Les innovations majeures de ce nouveau décret portent sur :

-le rattachement du décret à la loi n°016-2017/AN du 27 avril 2017 portant organisation de la concurrence au Burkina Faso ;

-la prise en compte des conditions de délivrance et d’utilisation du Certificat national de conformité ;

-la prise en compte des laboratoires ou structures partenaires qui établissent des documents préalables à la délivrance du Certificat national de conformité ;

-la désignation de la structure responsable de la conduite des inspections afin d’améliorer la surveillance du marché.

 

L’adoption de ce décret permet de protéger les industries nationales, de réguler les importations et de renforcer la protection du consommateur.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant nomenclature des métiers de l’artisanat au Burkina Faso.

Le but de ce décret est de permettre à notre pays de se conformer aux dispositions du Règlement n°01/2014/CM/UEMOA du 27 mars 2014 portant adoption du Code communautaire de l’artisanat de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA).

L’application du règlement communautaire au plan national reste partielle dans la mesure où certains aspects ne sont pas encore opérationnalisés notamment, l’élaboration d’une nomenclature des métiers de l’artisanat suivant les spécificités de notre pays.

La nomenclature des métiers de l’artisanat poursuit entre autres, les objectifs spécifiques suivants :

-la redéfinition des espaces professionnels qui traduisent les mutations survenues dans l’environnement économique et qui facilitent l’intervention des professionnels ;

-l’amélioration du dialogue entre les différents acteurs autour des questions de compétences requises pour exercer les métiers de l’artisanat au Burkina Faso ;

-l’élargissement du champ des pistes professionnelles aux personnes confrontées à une mobilité professionnelle.

Le décret vise une compréhension harmonisée des métiers de l’artisanat et une meilleure organisation du monde professionnel. Il obéit également à une instruction de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, Chef de l’Etat visant à opérer une réforme de notre système éducatif pour donner une place de choix à la formation aux métiers.

L’adoption de ce décret permet de définir la nomenclature des métiers de l’artisanat au Burkina Faso.

Le troisième rapport est relatif à deux projets de décret portant respectivement approbation des statuts particuliers de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et dissolution de ses organes consulaires.

Depuis sa création le 11 juin 1948, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso a connu plusieurs réformes pour adapter ses statuts à l’évolution de la règlementation au plan national et pour améliorer son efficacité en tant qu’instrument au service du secteur privé. Malgré ces réformes, la CCI-BF dans son organisation et son fonctionnement reste une institution qui allie une gestion administrative de type public et privé dont la nature ne favorise pas une réelle coordination des politiques sectorielles en faveur du secteur privé.

Ces décrets visent à opérer une réforme structurelle de la CCI-BF et comportent des innovations. Il s’agit entre autres de :

-la suppression du lien hiérarchique qui existait entre le monde des affaires composé des élus consulaires et l’entité administrative publique CCI-BF en qualité d’établissement public de l’Etat à caractère professionnel ;

-la création d’une Assemblée générale et d’un Conseil d’administration ;

-la création de représentations de la CCI-BF, entité administrative à l’étranger ;

-la séparation de la gestion budgétaire de la CCI-BF et celle de la Chambre consulaire ;

-la mise en place de délégations spéciales consulaires comme mesures transitoires dans l’attente de l’organisation d’élections consulaires.

L’adoption de ces décrets permet à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso de se doter de textes règlementaires adéquats en vue d’un meilleur fonctionnement.

I 8  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret porte conditions de coulée, pesée, colisage et de transport de l’or, du contrôle de la quantité et de la qualité de l’or et des autres substances précieuses.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations de ce décret portent sur :

-la présence des représentants de l’administration dans les activités de coulée de l’or à la charge de l’Etat ;

-la prise en compte des conditions de coulée, pesée, colisage et de transport de l’or affiné au Burkina Faso ;

-la fixation des conditions de coulée, pesée, colisage et de transport de l’or et des autres substances précieuses issues du traitement des résidus miniers ;

-la transmission des échantillons d’or prélevés et scellés lors de la coulée par les sociétés minières au Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) pour les analyses dans un délai de soixante-douze heures à compter de la date de la coulée.

L’adoption de ce décret permet à l’Etat de disposer d’un cadre juridique approprié afin de mieux contrôler l’or et les autres substances précieuses extraits par les entreprises minières.

Le deuxième décret porte modalités de constitution de la réserve nationale d’or du Burkina Faso.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations de ce décret sont entre autres :

-le versement en or des dividendes prioritaires dus à l’Etat ;

-la vente de tout ou partie de la production à l’Etat ;

-le paiement en or des condamnations pécuniaires prononcées conformément à la règlementation en vigueur ;

-le versement en or de la part dévolue à l’Etat dans les contrats de partage de production sur les actifs miniers de l’Etat cédés à des investisseurs dans le cadre de la convention négociée ;

-la mise à disposition de l’Etat des masses constituées par les haldes et terrils de mines.

L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer d’un texte juridique permettant la constitution de la réserve nationale d’or.

Le troisième décret porte indemnisation des personnes affectées par les exploitations minières, dispositif de prévention et de réparation des préjudices subis par les communautés affectées, enregistrées dans le cadre des activités minières.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations de ce décret sont entre autres :

-la fixation des conditions d’indemnisation des communautés affectées par les activités minières ;

-la détermination de modalités d’indemnisation en nature et/ou en espèce qui permettent désormais aux communautés affectées de faire des options en la matière ;

-la mise en place d’un comité de suivi par commune au lieu d’un comité par investisseur minier.

L’adoption de ce décret permet le renforcement de la protection des droits des communautés affectées et l’exploitation apaisée et sécurisée des ressources minières au Burkina Faso.

Le quatrième décret porte détermination des quantités maximales d’or et de substances précieuses autorisées en possession ou en détention.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations de ce décret sont entre autres :

-l’augmentation de la quantité maximale d’or autorisée en possession ou en détention. Elle passe de 500 grammes à 1000 grammes ;

-l’obligation d’achat et de vente de l’or en détention ou en possession uniquement auprès de l’organisme public d’achat et de vente d’or ;

-l’obligation d’une déclaration préalable pour toute sortie hors du territoire national de toute quantité d’or et des autres substances précieuses ;

-l’obligation faite à toute institution bancaire ou toute autre structure habilitée située au Burkina Faso auprès de laquelle il est déposé de la quantité d’or brut de communiquer, sans délai, l’identité des déposants et les quantités déposées, à l’organe de coordination des activités de lutte contre la fraude en matière de commercialisation de l’or et des autres substances minérales.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un texte juridique pour assurer un meilleur contrôle des quantités maximales d’or et de substances précieuses en possession ou en détention par les personnes physiques.

Le cinquième décret porte conditions et modalités d’exercice du droit de préemption de l’Etat en cas de cession de matériel et d’équipement, en cas de cession de titre minier et en matière de commercialisation de l’or et des autres substances minérales d’exploitation industrielle, semi-mécanisée et artisanale.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations de ce décret sont entre autres :

-l’existence d’un cadre règlementaire pour l’exercice du droit de préemption de l’Etat ;

-le renforcement des droits de l’Etat dans la gestion des ressources minières ;

-le renforcement du rôle de l’Etat sur les actes de cession et acquisition des titres miniers ;

-l’élargissement de l’exercice de droit de préemption de l’Etat en cas de cession de titres miniers par leurs titulaires.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un texte règlementaire traitant des conditions et modalités d’exercice du droit de préemption de l’Etat en cas de cession de matériel et d’équipement, en cas de cession de titre minier et en matière de commercialisation de l’or et des autres substances minérales d’exploitation industrielle, semi-mécanisée et artisanale.

I 9  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE).

Ce décret est une relecture du décret n°2020-0871/PRES/PM/MINEFID/MENAPLN du 12 octobre 2020 portant approbation des statuts de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE).

Les innovations majeures de ce décret sont :

-la révision du nombre des membres observateurs au Conseil d’administration qui passe à neuf (09) contre dix (10) dans les anciens statuts ;

-les appellations du « Directeur de la formation continue et de la recherche » ainsi que de « l’Agent comptable » qui deviennent désormais «Directeur de la formation continue et de recherche-action» et «Comptable principal en deniers et en valeurs» ;

-l’ajout du bureau comptable matières principales comme direction technique relevant du Secrétariat général de l’INFPE.

L’adoption de ce décret permet à l’Institut national de formation des personnels de l’éducation de disposer de textes règlementaires en vue de prendre en compte les différents changements intervenus et d’assurer son meilleur fonctionnement.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil une communication relative au compte rendu des conclusions de la session 2024 du Cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financière du Burkina Faso.

Cette session qui s’est tenue les 07 et 08 novembre 2024 à Ouagadougou était placée sous le thème «Efficacité des initiatives de financement de l’inclusion financière au Burkina Faso : état des lieux et perspectives ».

Au cours de cette rencontre les participants ont formulé des recommandations pour améliorer le taux de l’inclusion financière qui est passé de 33,77% à 35,97% entre 2020 et 2023 pour un objectif fixé à 75%.

Au titre des recommandations, il s’agit :

-de l’accélération de l’opérationnalisation du Système d’informations et de gestion mutualisé et la mise à disposition des populations des documents d’identité pour une meilleure identification des utilisateurs de services financiers numériques ;

-du renforcement de la collaboration avec les Forces de défense et de sécurité pour la réhabilitation des infrastructures numériques endommagées et le maintien en fonction de l’existant ;

-du renforcement de la coordination et de la synergie des interventions pour une meilleure capitalisation des actions y compris la dynamisation des cadres régionaux de concertation des acteurs de l’inclusion financière.

Outre ces recommandations, les acteurs du domaine de l’inclusion financière ont pris également des résolutions pour l’amélioration de leurs services au profit des populations et des petites et moyennes entreprises.

II 2 Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative à la mise en oeuvre des résolutions et recommandations de l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat (AG-SE).

Ce rapport fait le point, au 30 juin 2024, de la mise en œuvre  des résolutions et recommandations de la 31e session de l’AG-SE et celles antérieures en souffrance à savoir la 28e, la 29e et la 30e session.

La 31e session de l’AG-SE a formulé dix-neuf (19) résolutions et recommandations communes à l’endroit des sociétés et des Etablissements publics de prévoyance sociale (EPPS). Ainsi, sur dix-neuf (19) décisions, quatorze (14) sont entièrement exécutées par l’ensemble desdites entités et cinq (05) sont en cours de réalisation par certaines d’entre elles. En ce qui concerne la 30e session, sur les vingt-deux (22) décisions adressées aux sociétés d’Etat et aux EPPS, vingt (20) sont totalement réalisées et deux (02) sont en cours de réalisation.

Pour la 29e session, sur les quatre (04) résolutions résiduelles formulées à l’endroit des sociétés d’Etat et des EPPS, trois (03) ont été entièrement exécutées par l’ensemble des entités concernées et une non réalisée. Quant à la 28e session de l’AG-SE, les trois (03) décisions formulées à l’endroit des tutelles sont toujours en cours d’exécution.

II 3 Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 4e édition de « La nuit de l’excellence scientifique » le 27 décembre 2024 à Ouagadougou.

Le prix d’excellence de la recherche scientifique couvre les huit (08) domaines suivants :

-sciences de la santé ;

-sciences et technologies ;

-sciences agricoles et environnementales ;

-sciences juridiques, politiques et de l’administration ;

-sciences économiques et de gestion ;

-sciences de l’Homme et de la société ;

-lettres, langues, arts et communication ;

-sciences de l’éducation et de la formation.

Organisée tous les deux ans, la nuit de l’excellence scientifique vise à récompenser les travaux de recherche scientifique d’un individu ou d’une équipe pouvant contribuer de manière significative au progrès de la science ainsi qu’au développement économique, social et culturel du Burkina Faso.

II 4 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil des communications parmi lesquelles :

-une communication relative à l’organisation du Salon national de l’emploi et des métiers (SANEM), édition 2024 les 17 et 18 décembre 2024 à Ouagadougou.

Cet évènement est placé sous le thème «Responsabilité sociale des entreprises et accompagnement à l’insertion professionnelle des jeunes».

L’organisation du Salon national de l’emploi et des métiers vise à favoriser l’insertion professionnelle des jeunes et à valoriser les métiers. Au nombre des activités prévues dans le cadre du SANEM, on retient entre autres :

-une présentation des success stories et des champions en vue de susciter des vocations chez les jeunes ;

-la signature de conventions de partenariat dans le cadre de l’employabilité des jeunes ;

-l’animation de stands d’orientation, de réseautage, de présentation des opportunités de financement et de formation ;

-l’établissement de 4 000 cartes de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) au profit de jeunes demandeurs d’emploi ;

-la remise d’attestations de stage de formation à 4 000 jeunes en fin de stage d’initiation dans les secteurs public et privé.

L’édition 2024 du Salon national de l’emploi et des métiers est placée sous le haut patronage de Son Excellence Dr Ousmane BOUGOUMA, Président de l’Assemblée législative de Transition.

 

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRIMATURE

-Monsieur Mamadou DEMBELE, Mle 110 950 H, Communicateur, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

-Monsieur Pogdnaba Christian ZONGO, Mle 117 392 D, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse.

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

-Monsieur Nestor Windémanéguédé OUEDRAOGO, Officier, est nommé Gouverneur de la Région du Centre-Ouest ;

-Monsieur Thomas YAMPA, Mle 220 666 G, Administrateur civil, est nommé Gouverneur de la Région du Nord ;

-Monsieur Wend Nere Wilfried TOUGMA, Officier, est nommé Haut-commissaire de la province du Soum ;

-Monsieur Sanfiénalé SIRIMA, Mle 98 046 R, Administrateur civil, est nommé Haut-commissaire de la province des Banwa ;

-Monsieur Marou ILBOUDO, Mle 304 113 S, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Solenzo ;

-Monsieur Amadou COULIBALY, Mle 343 532 K, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Tansila.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

-Monsieur Lamine SIMAGA, Mle 111 067 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL) ;

-Monsieur Madi NASSA, Mle 219 286 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Agence d’information du Burkina (AIB) ;

-Monsieur Moumini OUEDRAOGO, Mle 53 581 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

-Monsieur Issaka YARO, Mle 380 157 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Gnagna.

D AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

-Monsieur Bienvenu Claude Valery BADO, Mle 130 317 X, Magistrat, grade exceptionnel, 2e échelon, est nommé Conseiller technique ;

-Madame Christine LOMPO, Mle 130 172 A, Magistrat, grade exceptionnel, 8e échelon, est nommée Inspecteur général des services ;

-Monsieur Wendpanga Jonathan 2e jumeau BONKOUNGOU, Mle 97 576 T, Greffier en chef, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur des greffes ;

-Monsieur Abdoulaye BANCE, Mle 279 590 F, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chargé d’études.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées titulaires de charges d’huissier de justice aux sièges des Tribunaux de grande instance ci-après :

Ouaga I et Ouaga II

-Monsieur Sanmaguère Sylvestre DABIRE ;

-Madame Tarwendsèga BONKOUNGOU ;

-Monsieur Malick SAWADOGO.

Bobo-Dioulasso

-Monsieur Jules NAKOULMA ;

-Monsieur Siaka TABALOBA ;

-Madame Nelli Carine Epiphanie COULDIATI ;

-Monsieur Adama TRAORE ;

-Monsieur Amessey Roméo PALEY.

Boromo

-Madame Kapé Valérie Marcelle BATINAN.

Koudougou

-Madame Gentil Faty’m Carol DA.

Fada N’Gourma

-Monsieur Romuald KONE.

Koupéla

-Monsieur Bitiou François BENAO.

-Monsieur Anicet Melchéade BADO.

Kongoussi

-Monsieur Sibiri OUEDRAOGO.

Dédougou

-Monsieur Richard KONGO.

Diébougou

-Monsieur Kalga NEYA.

Orodara

-Madame Delphine TAPSOBA.

Banfora

-Madame Wendzoodo Patricia YAMEOGO.

Gaoua

-Monsieur Timothé YARGA.

Léo

-Monsieur Saïdou SANA.

Dori

-Monsieur Wendbénédo Olivier KABORE.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées titulaires de charges d’huissier de justice au siège des Tribunaux de grande instance de Ouaga I et Ouaga II :

-Monsieur Samuel Touwendé SANWIDI ;

-Monsieur Ali OUEDRAOGO.

E AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

-Monsieur Brahima TRAORE, Mle 97 622 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

-Monsieur Alassane OUEDRAOGO, Mle 111 319 H, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Secrétaire général ;

-Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 208 063 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

-Monsieur Bertin TOE, Mle 26 666 T, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Chargé de mission ;

-Monsieur Edouard Pegedwendé KOAMA, Mle 50 900 S, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-Madame Haoua Pouitinrvinna Laurentine YOUGBARE/OUEDRAOGO, Mle 207 916 T, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice du développement institutionnel et de l’innovation ;

-Madame Hourétou DIALLO/DIALLO, Mle 37 404 D, Administrateur général des services scolaires et universitaires, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Chef de département éducation non formelle au Secrétariat permanent du Plan stratégique de développement de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire (SP-PSDEBS) ;

-Madame W. Agnès SARAMBE, Mle 38 375 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Chef de département de la qualité de l’éducation formelle au Secrétariat permanent du Plan stratégique de développement de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire ;

-Monsieur Sidiki MANDE, Mle 50 391 V, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Loroum.

H AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

-Monsieur Saïdou BARRY, Mle 49 889 V, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommé Chargé de mission.

I AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

-Monsieur Wendpagnangdé Ghislain Anselme KABORE, Mle 104 510 J, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Conseiller technique ;

-Monsieur Seydou SANA, Mle 83 979 H, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Chargé de mission ;

-Monsieur Amédée Narcisse NIKIEMA, Mle 31 930 G, Inspecteur général des eaux et forêts, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Chargé de mission ;

-Monsieur Habdoulaye KOUDAKIDIGA, Mle 32 201 H, Ingénieur du génie rural, 2e classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

III 2 FIN DE FONCTIONS

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a mis fin aux fonctions de :

  • Monsieur Abrahamané MANDE, Mle 304 115 U, Administrateur civil, Préfet du département de Dori.

III 3NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

-du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité ;

-de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) au titre du ministère de la Sécurité ;

-du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

-de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.

A MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Seydou GOUO, Commerçant, Administrateur représentant la Faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina (FUTRB) au Conseil d’administration du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) pour une dernière période de trois (03) ans.

B MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Sécurité :

-Monsieur Salfo BAMBARA, Officier.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES MUNICIPALITES DU BURKINA FASO (AMBF)

-Monsieur Souleymane DIANDA, Mle 237 999 D, Administrateur civil.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Wend Waoga Réné SAWADOGO, Adjudant de gendarmerie, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) pour une dernière période de trois (03) ans.

C MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Amidou SAWADOGO, Mle 52 669 C, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Jérôme TOGO.

D MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Jean Noël SAVADOGO, Mle 54 659 P, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :

-Monsieur Idrissa BARRY, Mle 212 177 V, Administrateur civil.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

Madame Palingwindé Pélagie NABA/BONKOUNGOU, Mle 247 182 S, Conseiller des affaires économiques.

www.sig.gov.bf

Le Porte-parole du Gouvernement,

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO,

Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Nouveau Gouvernement :  accélération, lutte contre la corruption et rationalisation des dépenses comme boussole pour 2025

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(Ouagadougou, 18 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi le tout premier Conseil des ministres, après la formation du nouveau gouvernement. A l’issue de la séance, le nouveau Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO a fait une déclaration.

Selon le Premier ministre, le Président du Faso a donné des orientations précises sur la dynamique qui doit être enclenchée et qui doit encadrer la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD) en 2025. Ces orientations se déclinent en trois axes. Le premier axe porte sur l’accélération de la mise en œuvre de la politique gouvernementale. Pour le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, 2025 constitue une année charnière. « Le Chef de l’État a donné des instructions afin que la mise en œuvre des politiques et des différentes actions connaisse une accélération significative au cours de 2025 afin d’apporter des réponses aux attentes légitimes des populations et surtout accompagner la réinstallation des populations », a indiqué le Chef du gouvernement.

Le deuxième axe porte sur la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques dans l’administration publique. Sur ce point, le Premier ministre a rappelé que le procès en cours sur les détournements au ministère en charge de l’Action humanitaire est révélateur des insuffisances dans l’administration. L’orientation consiste à assainir l’administration publique, l’amener à être en phase avec la dynamique actuelle, afin qu’elle puisse être au service des Burkinabè et non de quelques individus qui profitent des failles du système pour s’enrichir.

Le troisième axe porte sur la rationalisation des ressources publiques. En 2025, selon le Premier ministre, le Chef de l’État appelle à mettre fin aux activités qui ont un caractère routinier ou à faible impact sur la vie des populations. Il s’agira d’orienter les ressources vers la mise en œuvre d’actions à fort impact.

De l’avis de Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, ces trois axes constituent le fil rouge dans la mise en œuvre du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) en 2025.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Industrialisation : le Chef de l’Etat inaugure une deuxième usine de transformation de tomate à Yako

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(Yako-Pougyongo, 16 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé ce lundi en fin de matinée, à l’inauguration de l’usine de transformation de tomate de la Société Faso tomates (SOFATO) de Yako.

«A notre arrivée, nous avons trouvé que le projet souffrait et les promoteurs étaient sur le point d’abandonner. Nous avons décidé de les aider à relancer le projet parce que cela va en droite ligne avec nos aspirations qui est l’entreprenariat communautaire par actionnariat populaire », a soutenu le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE après la coupure du ruban marquant le lancement officiel des activités de l’usine de SOFATO.

D’un cout d’investissement de plus de 5 milliards FCFA, cette deuxième usine, après celle de Bobo-Dioulasso, a été financée en majorité par l’actionnariat populaire avec l’accompagnement de l’Etat.

Le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) a apporté une contribution d’un milliard FCFA et l’Agence pour la promotion de l’entreprenariat communautaire (APEC) y a contribué à hauteur de 400 millions FCFA. Le reste du montant a été mobilisé par actionnariat populaire sous l’égide de la Société coopérative avec Conseil d’administration « Bâtir l’Avenir » (SCOOP-CA / BA).

Le Chef de l’Etat qui a exprimé sa satisfaction pour l’aboutissement de ce projet, « symbole de résilience du peuple burkinabè », a invité la jeunesse à suivre l’exemple de la SCOOP-CA / BA.

Le Président du Conseil d’administration de SOFATO, Aziz NIGNAN a traduit sa gratitude au Chef de l’Etat pour avoir apporté son soutien « à une jeunesse engagée dans l’entrepreneuriat communautaire».

L’usine de SOFATO a une capacité de transformation de 100 tonnes de tomate par jour et va générer 100 emplois directs et plus de 1500 indirects, selon Aziz NIGNAN. « Il est attendu pour la première année d’exploitation un chiffre d’affaires de 7 milliards FCFA et la commercialisation des produits débutera en début janvier 2025 », a souligné M. NIGNAN.

Le gouverneur de la région du Nord, Issouf OUEDRAOGO a salué l’avènement de cette usine qui est la matérialisation « de l’engagement et de la volonté du peuple à faire bloc avec le Président du Faso, à participer au développement de la région du Nord et de l’ensemble du pays».

«L’inauguration de cette usine renforce notre engagement irréversible vers l’industrialisation de notre pays en mettant en avant nos propres ressources naturelles et humaines à travers des initiatives endogènes de développement », a écrit le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE dans le livre d’or de SOFATO à l’issue de la visite de l’usine.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Secteur de l’énergie : L’ARSE se dote d’une Stratégie de communication

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Le présidium à la clôture de l'atelier de validation de la Stratégie de communication de l'ARSE ce 13 décembre 2024 à Koudougou

Pour renforcer sa communication, l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie ARSE a élaboré une Stratégie en bonne et due forme qui a été validée ce vendredi 13 décembre 2024 à Koudougou, en présence des représentants des parties prenantes. C’est le chargé de mission de la Primature, Jean Baptiste Dipama qui a prononcé l’allocution de clôture de l’atelier de validation de ladite stratégie, avec ses côtés le conseiller technique Yaya Soura représentant le président de l’ARSE et sa collègue Lydie Baba Moussa.

En attendant l’adoption officielle par le Conseil de régulation, son instance suprême de décision, l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie ARSE dispose d’une stratégie de communication, techniquement opérationnelle. L’adoption du document de ladite stratégie de communication de l’ARSE est intervenue ce vendredi 13 décembre 2024 à Koudougou à l’issue d’un atelier qui a permis aux représentants des parties prenantes de se l’approprier, de l’examiner et de le valider en bonne et due forme.

«Rester impliquer pour assurer la réussite de la mise en œuvre»

C’est le chargé de mission de la Primature Jean Baptiste Dipama au milieu qui a présidé la clôture de l’atelier

Pour le chargé de mission de la Primature, Jean Baptiste Dipama, qui a prononcé le mot de clôture de l’atelier de validation, c’était essentiel pour l’ARSE de se doter de ce document dont la mise en œuvre effective contribuera au renforcement de son image auprès de ses différents publics.

Et de souligner l’importance de cette étape à venir, appelant les différentes parties de l’élaboration du présent document à continuer à accompagner l’ARSE pour que les objectifs soient pleinement atteints. Pour avoir supervisé tout le processus en sa qualité d’expert en communication, le chargé de mission Dipama a salué le bon esprit et la bonne ambiance qui a prévalu pendant les travaux.

«Une stratégie robuste grâce aux parties prenantes »

Comme ici à l’ouverture, le conseiller technique Yaya Soura au milieu, a rendu un vibrant hommage aux parties prenantes pour leurs contributions à l’élaboration et la validation de la stratégie de communication de l’ARSE

Comme à l’ouverture des travaux, c’est le conseiller technique Yaya Soura qui a pris la parole au nom du président de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie, en l’occurrence Jean Baptiste Ky qu’il représentait.

Il a vivement remercié les différentes parties prenantes de la conception, élaboration, de l’examen et de la validation du présent document de la stratégie de communication de l’ARSE. «Avec vous, vos précieuses contributions, nous disposons aujourd’hui d’une stratégie robuste qui nous permettra d’atteindre  nos objectifs de communication», a en effet laissé entendre le conseiller Soura.

«Une belle initiative à concrétiser par la mise en œuvre»

Prenant la parole Adama Sougouri, représentant des parties prenantes de la Stratégie de communication ; s’est félicité de l’initiative de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie de se doter ainsi d’une stratégie de communication à la hauteur de ses ambitions.  Mais, une chose, dit-il, c’est de doter d’une stratégie de com. et l’autre est de la mettre en application.

«Et notre souhait, c’est que la stratégie ne reste pas dans les tiroirs mais qu’elle soit concrétisée, mise en œuvre», a indiqué Monsieur Sougouri.

Regards tournés vers le Conseil de régulation

Là-dessus le conseiller technique s’est voulu rassurant quant à la disponibilité du Président de l’ARSE à aller dans ce sens. Et pour cela, la prochaine étape après la présente validation du document de la stratégie de communication, sera la décision du Conseil de régulation de l’ARSE.

En dernier ressort, c’est en effet cette instance qui donnera son quitus afin que l’on puisse passer à la mise en œuvre effective de ladite Stratégie de communication. Et au regard des attentes des uns et des autres à l’issue du présent atelier de validation, le plus tôt sera mieux.

Gildas Bako, Koudougou

Burkina Demain

Mobilité électrique : le Maroc, la RDC et la Zambie détaillent une feuille de route conjointe avec le soutien de la CEA

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Réunis le 12 décembre 2024 à Lusaka (Zambie) à l’occasion du « Dialogue politique de haut niveau sur le développement des chaînes de valeur régionales de l’automobile et de la mobilité électrique» organisé par la CEA à Lusaka (Zambie), des représentants du Maroc, de la RDC et de la Zambie se sont accordés sur les grande lignes d’une feuille de route conjointe pour le développement de chaînes de valeurs regroupant les trois pays. Communiqué de Presse.

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Mobilité électrique : le Maroc, la RDC et la Zambie détaillent une feuille de route conjointe avec le soutien de la CEA

Lusaka, 13 décembre 2024 (CEA) – Réunis le 12 décembre 2024 à Lusaka (Zambie) à l’occasion du « Dialogue politique de haut niveau sur le développement des chaînes de valeur régionales de l’automobile et de la mobilité électrique » organisé par la CEA à Lusaka (Zambie) le 12 décembre 2024, des représentants du Maroc, de la RDC et de la Zambie se sont accordés sur les grande lignes d’une feuille de route conjointe pour le développement de chaînes de valeurs regroupant les trois pays.

De hauts responsables et représentants du secteur privé du Botswana, du Lesotho, du Malawi, de la Namibie et du Zimbabwe, qui participaient également au dialogue de haut niveau, ont identifié des opportunités de développer la production de composants automobiles dans le cadre de leurs capacités existantes et de renforcer leur présence dans les chaines de valeurs régionales de l’automobile.

Conjointement organisée par les Bureaux de la CEA en Afrique du Nord et en Afrique Australe, la rencontre avait pour objectif d’étudier les priorités stratégiques pour le développement des chaînes de valeur régionales (CVR) dans les secteurs de l’automobile et de la mobilité électrique (e-mobilité), évaluer le potentiel en matière de partenariats et affiner les cadres réglementaires pour créer un environnement favorable à leur développement.

A l’issue des travaux, les participants se sont accordés sur la nécessité d’intégrer le cadre de partenariat du projet dans les politiques publiques nationales et plans sectoriels de leurs pays respectifs en vue d’en assurer l’alignement avec les priorités de développement nationales. Ils ont par ailleurs recommandé la signature d’un mémorandum d’accord en 2025 et l’inclusion du Maroc dans la Zone économique spéciale Zambie – RDC.

Pour sa part, la CEA accompagnera ces interventions à travers la finalisation de la feuille de route, du plan de mise en œuvre et du cadre de partenariat en vue de les soumettre aux pays membres pour validation. L’organisation onusienne se chargera également de la production d’études stratégiques, de la facilitation des échanges entre les différentes parties prenantes concernées, et du soutien au renforcement des capacités des PMEs dans le secteur automobile.

« Il est attendu que l’industrie automobile africaine connaisse une croissance de 40%, atteignant les 42,06 milliards de dollars d’ici 2027. Au même moment, la transition mondiale vers la mobilité électrique présente des opportunités transformatrices, le marché mondial des véhicules électriques devant atteindre les 46 000 milliards de dollars d’ici 2050, » a indiqué Adam Elhiraika, Directeur du Bureau de la CEA en Afrique du Nord.

La Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) peut jouer un rôle déterminant sur ce plan en permettant à l’Afrique de saisir cette opportunité, a souligné M. Elhiraika. Selon une étude de la CEA, qui sera bientôt publiée, la levée des barrières douanières prévue dans le cadre de l’accord peut donner une impulsion significative au commerce intra-africain de produits intermédiaires avec des augmentations des échanges de près de 85% pour les véhicules et de l’équipement de transport, 46% pour les services de transport, et 28% pour l’énergie et les produits miniers d’ici 2045.

Permettre à l’Afrique de se positionner sur les chaines de valeurs automobiles compétitives requiert une cartographie des pays à même de fournir des composants intermédiaires compétitifs et la mise en place de politiques et de dispositions à même d’encourager l’investissement et de permettre le développement d’un secteur automobile viable, a indiqué Eunice Kamwendo, Directrice du Bureau de la CEA en Afrique Australe dans un discours lu en son nom.

Aujourd’hui, des défis subsistent en termes de cadres politiques, d’harmonisation et de standards pour la formulation de CVR dans le secteur automobile, particulièrement en Afrique australe. Ces lacunes – qui impactent la capacité à réaliser des économies d’échelle – touchent des aspects tels que les règles d’origine, les incitations sectorielles requises dans le cadre des régimes des zones économiques spéciales et l’intégration de la production connexe de composants clés, a ajouté Mme Kamwendo.

« Notre gouvernement a annulé toutes les taxes sur les véhicules électriques, à l’exception de la TVA. Nous avons aussi éliminé la TVA sur les véhicules électriques produits localement. En outre, notre gouvernement s’est engagé à ce qu’au moins 50 % de son parc automobile soit composé de véhicules électriques. Ce changement de politique ne constitue pas seulement une incitation financière : il s’agit d’une déclaration de notre engagement à favoriser l’émergence d’une économie verte et à promouvoir une industrialisation durable », a déclaré pour sa part le ministre zambien du Commerce, de l’Industrie et des Échanges Chipoka Mulenga dans un discours lu en son nom.

Organisé à la suite d’un atelier de trois jours sous le thème « Développement de la chaîne de valeur régionale de la mobilité électrique (RDC – Maroc – Zambie) », le Dialogue politique de haut niveau sur le développement des chaînes de valeur régionales de l’automobile et de la mobilité électrique a réuni des représentants des gouvernements, du secteur privé, des experts et des représentants d’organisations de développement de huit pays.

Les travaux ont été l’occasion de se pencher sur les problématiques des chaines de valeur de la mobilité électrique (e-mobilité) et automobiles, les priorités pour l’harmonisation des politiques en Afrique, les opportunités de financement existantes, les modalités de développement d’écosystèmes pour la recherche et le développement, et la collaboration entre secteurs public et privé – savoirs faire, industrialisation durable et compétitivité des PMEs.

Il est aujourd’hui estimé que la demande automobile en Afrique atteigne les 10 millions de véhicules par an d’ici 2030. Par ailleurs, le marché mondial des véhicules électriques (VE) pourrait atteindre 46 000 milliards de dollars d’ici 2050.

Avec environ 30 % des réserves mondiales de cobalt, de lithium et de cuivre, des minerais essentiels pour les batteries de véhicules électriques, l’Afrique est stratégiquement positionnée pour capter une part de ce marché, renforçant ainsi son développement durable et facilitant la mise en œuvre de ses objectifs environnementaux.

Le développement de chaînes de valeurs de l’automobile et de la mobilité électrique africaine nécessitera toutefois des efforts coordonnés de la part des pays membres pour la mise en place d’un écosystème adapté, avec la réduction des divergences réglementaires, le développement des infrastructures indispensables dont l’énergie et les stations de recharge adaptées, la formation de main d’œuvre adéquate et un travail de sensibilisation   auprès des opinions publiques pour encourager l’adoption de véhicules électriques.

Note aux rédacteurs

-La production automobile africaine représente actuellement environ 1,3 % de la production mondiale, et est principalement portée par le Maroc, l’Afrique du Sud et l’Égypte (OICA, 2024).

-Evaluée à 30,44 milliards de dollars en 2021, l’industrie automobile africaine devrait connaître une croissance de près de 40 %, atteignant 42,06 milliards de dollars d’ici 2027 (WEF). Cette expansion est alimentée par une demande annuelle de 2,4 millions en voitures particulières et 300 000 véhicules utilitaires.

-La transition vers la mobilité et les véhicules électriques s’inscrit dans le cadre des objectifs de l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable et l’Agenda 2063 de l’Union africaine, favorisant la création d’emplois verts et renforçant la résilience économique.

-FIN-

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

 

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Institut Africain de Développement Economique et de Planification

Division Apprentissage en ligne et Gestion des connaissances

Rue du 18 juin (derrière l’Assemblé nationale) Dakar Sénégal

Tel.: (+221) 33 829 55 00 / 33 829 55 27» .

11 Décembre à Banfora : La 64e anniversaire de l’Indépendance commémorée

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Le Gouverneur des Cascades Badabouè Florent Bazié, a présidé la cérémonie de commémoration de l'Indépendance ce 11 décembre 2024 à Banfora

Le Gouverneur des Cascades Badabouè Florent Bazié a présidé ce mercredi 11 décembre dernier à Banfora, la cérémonie commémorative de la fête de l’indépendance dans la Région. Une cérémonie qui a eu pour cadre la Place de la Nation de Banfora, chef-lieu des Cascades.

Photo de famille avec le Gouverneur Bazié en costume blanc, des récipiendaires et aussi la délégation malienne dont le maire adjoint de Sikasso.

La commémoration du 11 décembre de cette année est la 64e célébration depuis 1960. Cette journée a connu son apothéose car plusieurs personnalités émanant de diverses professions ont été promus à de hautes distinctions honorifiques. Ainsi, pour cette année 2024, ce sont entre autres 82 personnalités dont 70 hommes et 12 femmes des Cascades qui ont été décorés pour leurs services multiples et multiformes rendus à la Nation.

Le Gouverneur Bazié livrant le discours de la commémoration de la fête de l’indépendance

Alors, selon la répartition des récipiendaires, 12 ont été élevés au rang de l’ordre des Étalons, 26 de l’ordre du mérite Burkinabè, 15 médaillés de l’ordre du mérite du Développement rural, 1 de l’ordre du mérite de la Jeunesse et des sports, 10 de la Santé et de l’Action sociale, et 2 de l’ordre du mérite du Commerce et de l’industrie.

En outre, l’un des faits marquants de cette cérémonie a été la prise en compte des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Ceux-ci n’ont pas été en marge de la reconnaissance pour leur sacrifice suprême pour la cause de la nation burkinabè.

4 VDP ont été décorés dont un à titre posthume

Décoration d’un VDP par le Gouverneur des Cascades

Par ailleurs, par la ferveur de son discours, le Gouverneur Bazié a sans langue de bois rappelé l’engagement tant indéfectible du gouvernement dans la lutte pour la reconquête du territoire du Burkina Faso dans son entièreté.

Ceci s’inscrit donc dans le cadre de l’ultime recommandation vaillamment prônée par le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré dans son adresse à la nation la veille de cette journée. D’où il a invité les ennemis de la nation à un retour au bercail gage d’un cessez-le-feu.

«Leurs seuls espoirs, c’est de déposer les armes et leurs logistiques ou encore se rendre aux FDS. Sinon ils seront tous tués» a prévenu le Gouverneur Bazié. Enfin, face à la population massivement mobilisée pour cette circonstance, il ne leur a pas manqué de réitérer ses sincères remerciements et encouragements. Il leur a aussi exhorté à plus de résilience, de solidarité et de collaboration avec les FDS et VDP engagés dans cette lutte pour un retour à la paix. Aussi, quant aux alliés de notre pays, ceux-ci ont tous été félicités pour leur contribution pour la cohésion sociale.

«Merci à ces FDS et VDP »

Mamadou Diallo du District sanitaire de Banfora

«Du symbole de cette décoration, c’est le lieu pour moi de dire vraiment merci à ces FDS et VDP et à toute personne qui œuvre pour le bien-être de ce pays. C’est grâce à eux aujourd’hui que nous pouvons fêter, nous avons eu ce médaille-là. Sans la sécurité, je ne pense qu’on aurait aussi pu organiser cette cérémonie. C’est le lieu ici également pour tous les burkinabé de s’unir derrière un objectif commun qui est le Burkina Faso parce qu’il n’y a rien que la patrie. On n’a pas d’autre que la patrie, que le Burkina Faso. C’est en cela que j’invite tout un chacun à taire nos divergences pour que nous puissions retrouver la paix», a confié Mamadou Diallo du District sanitaire de Banfora.

Soumaila Soma, Banfora

Burkina Demain

Incident mortel au poste douanier de Pô : le Gouvernement solidaire des victimes

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Une détonation s’est produite dans la nuit du 10 décembre 2024 au poste de contrôle des douanes, situé sur l’axe Pô _Dakola dans la région du Centre Sud, faisant cinq morts dont trois douaniers et trois blessés évacués à Ouagadougou pour une meilleure prise en charge. L’incident est survenu lorsque le conducteur d’un véhicule transportant vraisemblablement des explosifs, selon le Procureur du Faso près Tribunal de Grande Instance de Pô, a forcé la barrière de la Douane.

«Incident mortel au poste douanier de Pô : le Gouvernement solidaire des victimes

(Pô, le 11 décembre 2024) Une détonation s’est produite dans la nuit du 10 décembre 2024 au poste de contrôle des Douanes, situé sur l’axe Pô – Dakola dans la région du Centre-Sud, faisant cinq (5) morts dont trois (3) Douaniers et trois (3) blessés évacués à Ouagadougou pour une meilleure prise en charge.

L’incident est survenu lorsque le conducteur d’un véhicule transportant vraisemblablement des explosifs, selon le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Pô, a forcé la barrière de la Douane.

Une délégation gouvernementale composée du ministre d’Etat, ministre de l’Administration Territoriale et de la Mobilité, Emile ZERBO et du ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO, est allée exprimer la compassion et la solidarité du Chef de l’Etat, aux familles des victimes, à la population de Pô ainsi qu’aux blessés.

Elle a rendu visite au chef de Pô, aux familles de victimes et s’est déportée sur les lieux du drame pour constater les dégâts et faire le point de la situation.

Le personnel des Douanes affecté par la tragédie a reçu les encouragements de leur ministre de tutelle, le ministre Aboubakar NACANABO.  Le Directeur général des Douanes Adama ILBOUDO a salué le geste de soutien et de réconfort du Gouvernement à l’endroit de la Douane et a rassuré que « Dakola tiendra debout malgré ce qui s’est passé »

Le ministre d’Etat, Émile ZERBO a aussi rassuré qu’à l’issue de l’enquête qui a commencé par les investigations de la Police scientifique, toutes les conséquences judiciaires seront tirées et les personnes indélicates dont le comportement a causé la mort de civils et de fonctionnaires des Douanes, répondront de leurs actes.

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Energies vertes et Résilience climatique : Les ministres africains des transports et de l’énergie approuvent des stratégies historiques

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Dans le cadre du Comité technique spécialisé sur les transports et l’énergie de l’Union africaine (STC- T&E), la 3ème réunion ministérielle extraordinaire tenue online a permis aux ministres et experts de plus de 39 pays africains d’examiner et adopter d’importantes stratégies sur l’aviation durable, l’hydrogène vert, l’efficacité énergétique et les infrastructures intelligentes développement, toutes conçues pour promouvoir un avenir résilient, inclusif et durable pour l’Afrique. Plus de précisions dans ce Communiqué de presse de la Direction de l’Information et de la Communication de l’Union africaine.

 «Communiqué de presse N° : 214/2024 Date : 05 décembre 2024

Les ministres africains approuvent des stratégies historiques pour soutenir la résilience climatique, promouvoir les carburants alternatifs

Les ministres africains des transports et de l’énergie ont approuvé cinq stratégies ambitieuses visant à soutenir la résilience climatique et améliorer la durabilité des infrastructures à travers tout le continent.

Ces stratégies s’alignent sur la vision de l’Union africaine (UA) visant à promouvoir le développement, à lutter contre le changement climatique et stimuler la croissance économique grâce à l’énergie propre des solutions, un transport aérien plus sûr et une utilisation efficace des ressources.

Dans le cadre du Comité technique spécialisé sur les transports de l’Union africaine, et Energie (STC- T&E), la 3ème réunion ministérielle extraordinaire a réuni ministres et experts de plus de 39 pays africains, a précédé deux jours de délibérations approfondies par des experts qui ont examiné les stratégies avant leur approbation ministérielle.

Axé sur l’aviation durable, l’hydrogène vert, l’efficacité énergétique et les infrastructures intelligentes développement, tous conçus pour promouvoir un avenir résilient, inclusif et durable pour l’Afrique, les stratégies représentent une étape importante vers la réalisation des objectifs climatiques de l’Afrique, en s’alignant sur l’agenda mondial du développement durable tout en abordant les opportunités uniques du continent et défis.

Stratégie continentale pour les carburants d’aviation durables (SAF) et les carburants d’aviation à faible teneur en carbone (LCAF) : Pionnier du parcours de l’aviation verte en Afrique

La stratégie continentale pour les carburants d’aviation durables (SAF) et les carburants d’aviation à faible teneur en carbone (LCAF) a été élaboré par l’Union africaine consciente de la nécessité urgente de décarboner le secteur de l’aviation et soutenir les efforts continentaux visant à atteindre zéro émission nette des transports d’ici 2050, conformément avec l’agenda climatique mondial.

D’ici 2050, l’industrie aéronautique aura besoin de 450 à 500 millions de tonnes de SAF par an, un objectif qui peuvent être réalisés grâce à des matières premières et des technologies innovantes. La stratégie appelle au développement d’un cadre politique et réglementaire solide, le renforcement des capacité et la mobilisation de financements pour la production de SAF en Afrique. Ce changement stratégique va réduire l’empreinte carbone du continent et faire de l’Afrique un leader dans la transition mondiale à une aviation durable.

Le Président du STC- T&E S.E. Dr Alemu Sime, ministre des Transports et de la Logistique de l’Éthiopie, a déclaré : « Cette stratégie positionne l’Afrique à l’avant-garde de la révolution de l’aviation verte, aidant à réduire les émissions tout en créant des opportunités économiques dans le secteur de l’aviation.

Considérant la grande importance de la sécurité aérienne dans les efforts visant à améliorer l’aviation africaine, les ministres ont également examiné les objectifs révisés d’Abuja en matière de sécurité aérienne.

Objectifs de sécurité révisés d’Abuja : renforcer la sécurité et la connectivité du transport aérien à travers l’Afrique

Afin d’améliorer davantage la sécurité et l’efficacité du transport aérien à travers l’Afrique, les ministres ont approuvé les objectifs de sécurité révisés d’Abuja. Cette stratégie s’aligne sur les normes de sécurité mondiales créé par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et vise à harmoniser les transports aériens pratiques de navigation et de sécurité à travers le continent.

Les objectifs de sécurité révisés donnent la priorité à la création d’un espace aérien transparent, améliorant la sécurité et une efficacité opérationnelle conforme aux meilleures pratiques internationales. Ces mises à jour contribueront à des cieux plus sûrs pour les compagnies aériennes africaines tout en positionnant le secteur aéronautique du continent sur une voie de croissance durable.

Les objectifs de sécurité révisés d’Abuja sont cruciaux pour garantir que le secteur aéronautique africain réponde aux normes mondiales, favorisant la croissance et améliorant la connectivité à travers le continent.

Stratégie et plan d’action africains pour l’hydrogène vert : libérer le potentiel des énergies renouvelables de l’Afrique

La Stratégie et le Plan d’action africains pour l’hydrogène vert représentent une étape importante vers la libération du vaste potentiel d’énergies renouvelables de l’Afrique. L’hydrogène vert, produit à partir des sources d’énergie renouvelables telles que le solaire et l’éolien, sont considérées comme une solution clé pour améliorer la sécurité énergétique, la promotion de la décarbonation et la promotion de la diversification économique à travers Afrique.

En exploitant l’hydrogène vert, les pays africains visent à diversifier leur mix énergétique tout en favorisant la promotion de l’industrialisation, la création d’opportunités d’emploi et de sources de revenus.

Soulignant le fait que des pays, dont la Namibie, l’Égypte, le Kenya, la Mauritanie, le Maroc, et l’Afrique du Sud, ouvrent déjà la voie avec des projets d’hydrogène vert ;  S.E. Dr Amani Abou-Zeid, le commissaire de l’Union africaine chargé des infrastructures et de l’énergie, a relevé que : «les projets d’hydrogène vert change la donne pour l’Afrique, offrant des solutions énergétiques durables tout en conduisant transformation économique. En faisant progresser cette stratégie, l’Afrique peut non seulement renforcer sa la sécurité énergétique, mais joue également un rôle essentiel dans la transition mondiale vers des sources d’énergie plus propres et plus durables».

Ces efforts s’alignent sur l’approche progressive décrite dans la Stratégie africaine sur l’hydrogène vert, qui met l’accent sur le développement des marchés nationaux et d’exportation de l’hydrogène vert.

Stratégie africaine d’efficacité énergétique : faire progresser la productivité énergétique pour une Afrique durable

L’Union africaine (UA) a mis l’accent non seulement sur la réalisation de l’universalité de l’accès à l’électricité sur tout le continent, mais aussi sur l’amélioration de l’efficacité énergétique pour garantir le développement durable. La Stratégie et le Plan d’action pour l’efficacité énergétique en Afrique (AfEES)   définit des objectifs ambitieux, visant une augmentation de la productivité énergétique de 50 % d’ici 2050 et de 70 % d’ici 2063. Ce cadre stratégique se concentre sur le déploiement de technologies et pratiques économes en énergie à travers des secteurs critiques tels que l’énergie, les transports et l’industrie. Il encourage l’adoption de normes minimales de performance énergétique (MEPS), la surveillance rigoureuse du marché, et la mise en œuvre de technologies de réseaux intelligents pour créer un système énergétique résilient et durable.

Dr Amani Abou-Zeid, commissaire de l’UA chargé des infrastructures et de l’énergie, a souligné le rôle crucial de l’AfEES dans la réalisation des objectifs énergétiques et climatiques de l’Afrique, notant que la stratégie sera le moteur de la croissance économique et de la durabilité environnementale. La stratégie est conçue pour répondre à la demande croissante d’énergie à travers le continent tout en répondant aux besoins urgents pour l’action climatique.

Dans un développement majeur lors de la COP 29, la Commission de l’énergie de l’Union africaine (AFREC) a lancé le Programme africain pour l’efficacité énergétique et l’Alliance africaine pour l’efficacité énergétique.

Ces initiatives sont essentielles pour faire progresser les pratiques économes en énergie dans des secteurs clés tels que l’électricité, l’industrie, l’agriculture, les bâtiments, les transports et la cuisine propre. Ils exposent également un message clair voie à suivre pour atteindre les objectifs ambitieux de productivité énergétique de l’UA, soulignant l’importance de l’engagement du continent en faveur de la croissance économique et de l’atténuation du changement climatique

Politique continentale en matière d’infrastructures intelligentes et résilientes au climat : bâtir l’Afrique de demain_une infrastructure à l’épreuve du temps pour un climat changeant

La réunion ministérielle a également approuvé la politique des infrastructures résilientes au climat et intelligentes, destiné à garantir que les investissements dans les infrastructures de l’Afrique soient résistants au climat, adaptables et durable. En donnant la priorité au développement d’énergies, de transports, d’eau et de TIC résilients infrastructures, cette stratégie renforcera la capacité de l’Afrique à résister aux impacts climatiques tout en promouvoir la croissance économique et l’intégration régionale. L’accent mis sur les infrastructures intelligentes garantira que les investissements soient à l’épreuve du temps et capables de s’adapter aux défis des changements climatiques.

«Investir dans des infrastructures résilientes au changement climatique est essentiel pour le développement durable de l’Afrique pour garantir que notre continent puisse prospérer face au changement climatique», a déclaré le Dr Alemu Sime.

Les stratégies, marquant un tournant crucial dans les efforts de l’Afrique pour renforcer la résilience climatique, réduire les émissions et parvenir au développement durable des infrastructures, sera présenté à la 45ème Session ordinaire du Conseil exécutif en février 2025 pour adoption et mise en œuvre ultérieure par les États membres de l’UA.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Mme Bezayit Eyoel | Ministère des Infrastructures et de l’Énergie | Commission de l’Union africaine| E-mail:

bezayite@africa-union.org  | Addis-Abeba, Éthiopie

M Gamal Eldin Ahmed A. Karrar | Chargé de communication senior | Direction de l’Information et de la Communication

| Commission de l’Union africaine | Courriel : GamalK@africa-union.org  | Addis-Abeba, Éthiopie

Direction de l’Information et de la Communication, Commission de l’Union Africaine I E-mail : DIC@africa-union.org  I

Web : www.au.int  | Addis-Abeba, Éthiopie | Suivez-nous : Facebook | Twitter | Instagram | YouTube»