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Projet Filets sociaux: des agents de terrain désertent le Koulpélgo et mettent le projet en garde

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Photo d'illustration

Moins de deux semaines après la reprise du travail d’enquête sur les ménages vulnérables dans la province du Koulpelgo, après un mouvement de protestation de 15 jours, des agents de terrain ont déserté la ville pour regagner la capitale Ouagadougou.

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« Beaucoup d’enquêteurs sont revenus à Ouagadougou. Beaucoup d’enquêteurs aussi. Certains ont fini leur part de travail, d’autres non. Je signale que la plupart des agents de terrain est partie avec le matériel de travail constitué de groupes électrogènes, de tablettes, power bank ( une banque d’énergie).
Ce ne sont pas les raisons qui manquent et les dires des intéressés se recoupent. Ils dénoncent la non tenue des engagements du cabinet AFET-BF, l’absence de prise en charge santé, l’absence d’assurance, de logistiques et de frais de fonctionnement, l’absence de dotation carburant pour le fonctionnement des groupes électrogènes, la mauvaise collaboration du directeur du cabinet AFET-BF, Dieudonné Bakouan, le non-respect des termes du contrat qui évoluent au gré des humeurs et des intérêts de monsieur Bakouan.

Une source signale : « Ce sont les agents qui ont débloqué leurs sous pour alimenter les groupes électrogènes, photocopier les fiches d’identification et acheter l’huile pour alimenter les groupes électrogène . Quand on l’appelle, il demande de faire à nos frais qu’il remboursera ». « A ce jour, j’ai dépensé 90 000 francs CFA et il ne dit rien ou il dit qu’il verra après , mais au dernières nouvelles, j’ai appris qu’il envisage de redéployer une nouvelle équipe pour clôturer l’enquête dans le Koulpelgo et le Boulgou ».

Les agents de terrain s’accordent à dire qu’ils ne retourneront plus sur le terrain, tant que le cabinet ne leur paiera pas le reliquat qui leur ait dû, autour de 170 000 francs CFA , avec un contrat singé en bonne et due forme.
Une autre source remontée indique qu’en moins d’un mois de collaboration, ils ont eu droit à trois types de contrat. « A Ouagadougou, le directeur du cabinet avait dit que chaque agent de terrain devait enquêter 370 ménages. Une fois, sur le terrain, à Ouargaye, il est revenu sur ses dires. Il arguait avoir échangé avec la banque mondiale qui a dit que l’enquête doit être exhaustive. Ce n’est qu’après les tractations menées par le projet filets sociaux, après les 15 jours de protestation, qu’il a été décidé que chaque agent enquêtera comme prévu 370 ménages », note une source.

Les agents de terrain s’accordent à dire qu’ils ne savent pas quand ils seront payés pour le reliquat. Ils soutiennent qu’ils savent que le directeur du cabinet AFET-BF a son cabinet dans son sac, car avancent-ils, Dieudonné Bakouan a loué un bâtiment qui fait office de son siège, le temps de l’enquête de terrain. « Nous mettons en garde le Projet Filets sociaux. S’il disparait, c’est lui qui va répondre ».

Anderson Koné
Burkina Demain

Toécin Yaar de Ouagadougou: la section locale du CDAIP exige le sursis à tout déguerpissement des commerçants

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La coordination du Comité de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) de l’arrondissement de Sig-Nonghin, de la commune de Ouagadougou, a animé une conférence de presse, ce mardi 20 juin 2017. Au cœur des échanges, l’affaire dite « des commerçants lésés de Toécin Yaar « .

«Les places sur le nouveau site sont parfois attribuées à plusieurs personnes à la fois. Il y a également des personnes qui ont été recensées mais à qui la mairie n’a pas attribué de nouvelles places. D’autres également exerçaient des activités sous la forme de location-vente et le recasement n’a pas pris en compte ces personnes», explique le coordonnateur général de cette section du CDAIP, Ernest Zemba.
Le coordonnateur général de la section du CDAIP exige d’opérer un audit de la gestion du projet d’aménagement et d’attribution des hangars sur le nouveau site. En attendant, il demande la publication des résultats des travaux de l’inspection sur les travaux de la commission d’attribution de places au sein de ce marché commanditée par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

« Voici donc près de six mois que nous sommes toujours dans l’attente des résultats des travaux de l’inspection … Au niveau de la mairie, nous ne voyons pas concrètement une volonté de faire barrage aux malversations qui se sont posées et qui se posent toujours à Toécin Yaar», a avancé Ernest Zemba.

C’est excédé, note M. Zemba, que ses camarades et lui, ont décidé d’organiser cette conférence pour exiger le sursis à tout déguerpissement des commerçants, tant qu’une solution n’est pas trouvée.
Il interpelle l’inspection et la mairie pour qu’ils prennent toutes les dispositions nécessaires pour éviter les attitudes qui peuvent être sources d’une dégradation du climat.

Mathias Lompo
Burina Demain

Burkina : le dossier Haute cour de justice sur la table des députés

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Les parlementaires burkinabè vont opérer au cours de leur présente extraordinaire, une relecture de la loi instituant la Cour de justice
Dans deux semaines, l’on en saura en un plus sur la configuration du statut juridique de la Haute cour de justice qui a constaté son incapacité au stade actuel à gérer le dossier du dernier gouvernement de Blaise Compaoré. Les parlementaires qui ont débuté ce mardi leur deuxième session extraordinaire, vont en effet statuer sur la loi portant composition et fonctionnement de la juridiction.
Les parlementaires burkinabè vont opérer au cours de leur présente extraordinaire, une relecture de la loi instituant la Cour de justice

Parmi les cinq projets de loi inscrits à l’ordre du jour de deuxième session extraordinaire de l’Assemblée nationale dont les travaux ont démarré ce mardi, celui portant composition et fonctionnement de la Haute cour de justice, retient incontestablement l’attention. C’était attendu depuis la décison du  Conseil constitutionnel qui a relevé le non respect du principe du double degré de juridiction dans la loi instituant la Haute cour de justice. Pour les parlementaires, il s’agit de faire, à travers la relecture qu’ils vont opérer, en sorte que la loi instituant la Haute cour de justice soit désormais en conformité avec les dispositions  constitutionnelles. Et ce n’est qu’à partir de là que l’on pourrait envisager une reprise du procès du gouvernement Luc Adolphe, suspendu pour les raisons que l’on sait.

Mathias Lompo

Burkina Demain

Genève : Zéphirin Diabré à la 35e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU

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Zéphirin Diabré, chef de file de l'opposition politique, participe à la 35e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU

Le Président de l’Union pour le progrès et le Changement (UPC), M. Zéphirin Diabré, prend part aux travaux de la 35ème session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, qui se déroulent actuellement à Genève, Suisse.

Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique, participe à la 35e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU

Le Président Diabré y prendra la parole ce Mardi 20 Juin 2017 en tant qu’envoyé  de l’Internationale Libérale et du Réseau Libéral Africain (dont il est Vice-Président) pour évoquer la question des droits de l’Homme en République Démocratique du Congo (RDC).

Au nom des deux organisations qui l’ont mandaté, le Président Diabré plaidera pour l’application  intégrale de l’accord politique conclu le 31 décembre 2016 sous les auspices de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), et exigera la mise sur pied d’une commission internationale pour enquêter sur les graves violations des droits de l’homme qui ont cours dans la région du Kasai  où 42 fosses communes ont déjà été découvertes. En outre, il plaidera pour que les Nations Unies assurent la sécurité de l’Opposant Moise Katumbi qui s’apprête à retourner en RDC.

Ouagadougou, le 20 juin 2017

Le Secrétariat national à l’information et à la communication de l’UPC

Mali: Une alliance djihadiste liée à al-Qaïda revendique l’attaque près de Bamako

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La principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, a revendiqué l’attentat qui a fait cinq morts, trois civils et deux militaires, ce dimanche à Bamako.

L’attaque djihadiste qui visait des étrangers s’est également soldée par la mort des assaillants. Une quarantaine de civils ont réchappé de ce premier attentat anti-occidental depuis plus d’un an dans la capitale malienne contre un vaste « ecolodge », lieu de détente en périphérie de Bamako prisé des expatriés et fondé par un Français.

« Les quatre assaillants ont été neutralisés », a déclaré le ministre malien de la Sécurité, le général Salif Traoré, mais dans sa revendication, le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » affirme qu’ils étaient au nombre de trois. Tous trois appartenaient à l’ethnie peule, a précisé dans un communiqué cette alliance djihadiste dirigée par le chef islamiste touareg malien Iyad Ag Ghaly.

Le type d’objectif rappelle celles visées par les groupes jihadistes du Sahel ces dernières années, notamment la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam (mars 2016, 19 morts, dont huit étrangers).

Le Mali est sous état d’urgence quasiment sans interruption depuis l’attentat contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako le 20 novembre 2015, qui avait fait 20 morts, outre ses deux auteurs. Cet attentat avait été revendiqué par al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), en coordination avec le groupe jihadiste de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune, rallié à Aqmi.

« Le mode opératoire est semblable aux attaques de la Terrasse (à Bamako en mars 2015) et (de l’hôtel) Radisson Blu », a indiqué le procureur du pôle judiciaire spécialisé, Boubacar Sidiki Samaké, faisant état de la découverte de trois fusils d’assaut kalachnikov.

20minutes.fr

Burkina Demain

Burkina: 16, 5 milliards pour l’autonomisation économique des jeunes et des femmes

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Au cours d’une conférence de presse, animée ce 19 juin 2017 à Ouagadougou, le premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba, a annoncé le lancement d’un programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes.

Ce programme d’un coût global de 16, 5 milliards de F CFA, reparti sur 3 ans, devra permettre de financer les initiatives des jeunes et des femmes et créer 90 000 emplois directs. A entendre le chef du gouvernent, les fonds sont déjà disponibles et accessibles à des conditions d’accès souples.

« Les ressources seront réparties entre les guichets des fonds existants au niveau du ministère de la jeunesse de la formation et de l’insertion professionnelle et de celui de la promotion de la femme et les demandes de financement pourront s’effectuer dès le lundi 26 juin dans les guichets du FASI, du FAIJ, du FAPE, du FAARF », a avancé le premier ministre qui a laissé entendre que sont concernés les jeunes du secteur informel, les femmes promotrices des TPE et des micro-entreprises, des jeunes formés aux métiers, des jeunes titulaires des diplômes post BAC, des associations professionnelles de jeunes.

Anderson Koné
Burkina Demain

Paul Kaba Thiéba déplore la série de revendication sociale

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Le chef du gouvernement burkinabè, Paul Kaba Thiéba était face à la presse, ce 19 juin 2017 à Ouagadougou. Il est revenu sur le Programme national de développement économique et social (PNDES), les grèves de revendication sociale et les perspectives d’avenir.

Le premier ministre burkinabè a déclaré que l’économie a renoué avec la croissance, en réalisant une performance de 5,9 % en 2016 contre 4, 0 % en 2015. Et il a promis dans le cadre du PNDES la construction, cette année 2017, d’un programme spécial d’électrification de 105 chefs-lieux de communes rurales, la mise en service de la centrale photovoltaïque communautaire de Ziga, l’interconnexion entre Bolgatanga et Ouagadougou, la construction et l’équipement de 5 CMA, de 17 CSPS, du CHR de Dédougou, la construction de 1390 nouvelles salles de coirs, 5 lycées professionnels, 4 lycées scientifiques, 207 CEG, 25 lycées d’enseignement général.

« Le PNDES est notre voie pour changer structurellement et durablement notre économie et assurer à chaque burkinabè un développement solidaire et inclusif », a dit Paul Kaba Thiéba qui a déploré le climat social tendu, avec une série de revendications sociale. A l’entendre, le coût social de ces revendications est considérable, car elles portent atteinte à la production, à la création de richesses, réduisent la croissance, pénalisent les secteurs de l’économie.

Il a rappelé que son gouvernement reste attaché au dialogue social, respecte le droit de grève, l’expression des libertés syndicales et la solidarité nationale. « Mais que l’on ne s’y méprenne pas, si ces valeurs et ces équilibres devraient être défendues par l’usage de la force, le gouvernement assumera ses responsabilités ».

Anderson Koné
Burkina Demain

Produits de grande consommation à Ouaga : Des produits périmés saisis en ce mois de ramadan

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Les contrôleurs du ministère ont décelé des pratiques illicites et saisi des produits périmés
Dans le cadre de la lutte contre la vie chère, et pour une maitrise des prix des produits de grande consommation en ce mois de ramadan, le ministère en charge du commerce à travers la Direction Générale du contrôle économique et de la répression des fraudes (DGCRF)  a effectué du 29 mai au 09 juin 2017, un contrôle des magasins et boutiques dans la ville de Ouagadougou. 
Les contrôleurs du ministère ont décelé des pratiques illicites et saisi des produits périmés
 

La  mission de contrôle de la DGCRF avait pour but de lutter contre l’inflation des prix en cette période de forte demande,  en s’assurant de la disponibilité en quantité et en qualité des huiles alimentaires, du riz, de la farine de froment, du lait, du sucre, du savon et des sucreries.

Au total, 462 infrastructures marchandes ont été contrôlées. Il en a constaté  des infractions de pratique illicite de prix, de défaut de publicité, de non présentation de documents, et d’atteinte à la sécurité du consommateur.

Au cours de l’opération, divers produits périmés ont été aussi saisis. Ils feront l’objet de destruction au cours des semaines à venir. Toutes ces infractions ont fait l’objet de sanctions. Les amendes recouvrées s’élèvent à près de six millions de F CFA.

Le contrôle spécial ramadan est en cours dans les autres régions du Burkina. Le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat invite les consommateurs à la vigilance et à dénoncer tout cas de pratique illicite aux numéros verts 80 00 1184/85 à Ouagadougou et 80 00 11 86 à Bobo-Dioulasso.

DCPM/ Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat

Restes de Thomas Sankara: les tests ADN sèment le doute

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Le juge d’instruction du tribunal militaire a donné les résultats de l’expertise sur les restes de Thomas Sankara, ce lundi 19 juin 2017 aux familles des victimes et aux inculpés.

«Aucun profil génétique n’a été identifié pour ses marqueurs», a rapporté Me Bénéwendé Sankara, l’un des avocats de la famille du disparu qui a avancé: « on n’a pas pu identifier l’ADN » .
En fait, les experts n’ont pas pu identifier les restes supposés appartenir à l’ancien président Thomas Sankara, à l’aide d’analyses ADN. Ce qui jette le doute sur la tombe supposée être celle de Thomas Sankara au cimetière de Dagnoen.

A entendre Me Bénéwendé Sankara, le résultat est identique à la première expertise, l’ADN reste la seule expertise non concluante, après l’expertise balistique et l’autopsie.
«Nous allons rendre compte aux familles et ces dernières vont aviser, le juge d’instruction reste maître de sa procédure» a avancé Bénéwendé Sankara.

L’exhumation de la tombe supposée de Thomas Sankara a été réalisée le mardi 25 mai 2015. Les ossements retrouvés ont été expertisés afin d’essayer d’authentifier la dépouille.

Burkina Demain

Bénin : Patrice Talon de retour après près de 25 jours d’absence

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Talon de retour à Cotonou après plusieurs mois d'absence

Absence du pays pendant plusieurs semaines pour ‘’raison de santé’’, le président béninois est finalement rentré  ce dimanche au bercail. Patrice Talon devrait même présider ce lundi un conseil extraordinaire de ministres.

Patrice Talon cache-t-il des ennuis sanitaires ?

Après plusieurs semaines de rumeurs et spéculations sur la santé de leur président, les Béninois vont pouvoir  maintenant de façon empirique se faire une idée sur  sa santé réelle, du moins pour ceux qui auront l’occasion de l’approcher de près. Patrice Talon est en effet de retour depuis ce dimanche 18 juin après une absence de près de 25 jours en France qui lui a permis de faire son bilan de santé.

‘’Bilan de santé’’, la polémique part de là, surtout que le président Talon est parti sans le moindre communiqué sur sa destination : faire son bilan signifie-t-il que l’on est malade ? Les proches du président répondent par la négative face aux rumeurs qui font croire le contraire. En tous les cas, le président est retour et entend se remettre au plus vite au travail, histoire de rattraper le temps perdu. Patrice Talon préside dès ce lundi même un conseil des ministres extraordinaire, qui on l’imagine, devrait permettre de vider les nombreux dossiers restés en instance.

Philippe Martin

Burkina Demain