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Burkina : le projet de centrale solaire de Zina en bonne voie

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Le PDG de la société Zina Solaire S.A, Benoît La Salle, à gauche, recevant les documents des mains de la ministre Rosine Coulibaly

Dix mois après le lancement du  projet de centrale solaire de Zina, dans la Boucle du Mouhoun, les choses semblent bouger sur le plan administratif. Ce 20 juin, la société Zina Solaire, en charge du projet, a reçu officiellement les documents qui ouvrent la voie,  dans le cadre d’un Partenariat public-privé, de la réalisation, de la centrale d’une puissance de 20 MW.

Le PDG de la société Zina Solaire S.A, Benoît La Salle, à gauche, recevant les documents des mains de la ministre Rosine Coulibaly

22, 30 milliards de francs CFA. C’est le coût du projet de construction de centrale solaire de Zina, dans la commune de Kona. Projet qui a fait l’objet ce mardi 20 juin 2017 à Ouagadougou de remise  de documents contractuels au  président directeur général de la société Zina Solaire S.A, Benoît La Salle par la ministre burkinabè de l’économie, des finances et du développement, Rosine Coulibaly. Qui avait à ses côtés son collègue en charge de l’énergie, Alfa Oumar Dissa.

Au terme de la convention ainsi signée, la centrale de Zina d’une puissance de 20 MWc  produira de l’énergie solaire sur une durée de 25 ans et la revendra à la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), en charge de la distribution de l’électricité dans le pays. Cela contribuera donc au renforcement de la production de l’électricité et à mieux répondre à la forte demande. Après les 25 ans, la centrale rétrocédée à l’Etat.

A travers ce projet, le gouvernement burkinabè  expérimente aussi le concept de Partenariat public-privé considéré comme l’une des solutions au crucial problème de financement des infrastructures sur le continent.  Ce mécanisme de financement innovant tient une place centrale dans le dispositif du  Plan national de développement économique et social (PNDES).

Joachim Batao

Burkina Demain

 

Avis de Recrutement: Gold Opération SA à la recherche de sept géologues

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La société minière Houndé Gold Opération SA, opérant sur son permis d’exploitation de Houndé (Province de TUY), souhaite recevoir des candidatures pour le recrutement de sept géologues,plus tard le 07 juillet 2017.

Lien hiérarchique

Le titulaire du poste de travail est placé sous l’autorité du Directeur de la Géologiede HoundéGold Opération SA.

Principales tâches et responsabilités du titulaire du poste
• Coordonner toutes les activités de cartographie géotechnique dans et autour de la fosse y compris les observations géotechniques, l’entretien et d’autres travaux techniques au besoin ;
• Veiller à l’application des protocoles et procédures géotechniques ;
• Prendre des initiatives de sécurité au plomb, y compris JSA, inspections de sécurité et enquêtes sur les incidents.
• Gestion de l’équipe de forage et de ressources pour atteindre les objectifs dans les délais ;
• Conduire les actions de suretés telles que les JSA et mener des inspections et des investigations d’incident.
• Rédiger et corriger les procédures si nécessaires ;
• Veiller à l’application des protocoles et procédures géotechniques ;
• Gérer l’équipe de grade control pour l’atteinte des objectifs dans les délais.
• Conduire les actions de sureté tel que les JSA, les inspections et les investigations d’incident.
• Rédiger et corriger les procédures si nécessaires.
• Assurer une bonne relation de travail avec les autres départements, Mining, Maintenance, Usine, Topographie et autreset les partenaires extérieurs (ministères, prestataires) ;
• Gérer la basse de donnés ;
• Assurer la conception du programme de forage pour le programme de contrôle et d’échantillonnage de qualité.
• Assister l’équipe dans toutes les tâches quotidiennes et aider à sa formation et son développement ;
Capable de travailler seul ou en équipe ;
• Participer aux réunions de planification ;

Lieu d’affectation
Site du projet localisé à Houndé (Province de Tuy)

Nature et Durée du contrat de travail :
Contrat de travail à Durée Déterminée de trois (3) mois renouvelable en cas de besoin et incluant une période d’essai d’un (01) mois.

Qualifications, expériences et compétences requises
• Etre titulaire d’un diplôme universitaire (BAC + 4)en géologie ;
• Avoir une expérience professionnelle d’au moins 3 ans en géologie ;
• Avoir au moins 5 ans d’expérience en exploration ou production minière et/ou en contrôle de teneur ;
• Avoir au moins 2 ans d’expérience en Topographie et en Cartographie géotechnique ;
• Avoir au moins 3 ans d’expérience en modélisation et estimation de ressources ;
• Avoir une bonne maitrise du logiciel Surpac, de GradeRunner (Application de grade contrôle), Data Shed, RDB. La connaissance du logiciel Supervisorserait un grand atout ;
• Maitriser l’outil informatique essentiellementMS office ;
• Avoir une bonne compréhension de l’échantillonnage QAQC dans le contrôle de la qualité ;
• Etre capable de développer un programme de cartographie et d’échantillonnage des fosses ;
• Avoir une bonne capacité de communication orale et écrite ;
• Etre capable d’organiser, de gérer une équipe dans un environnement de travail dynamique ;
• Avoir une aisance dans la rédaction de rapport ;
• Détenir le permis de conduire – catégorie C.
Lieu et date limite de dépôt des dossiers de candidatures
Les candidats intéressés par ce poste et répondant aux critères ci-dessus sont invités à déposer leur dossier de candidature (Curriculum vitae détaillé, copie du diplôme, des attestations et certificats de travail, copie du casier judiciaire datant de moins de 3 mois, copie du permis de conduire)à l’adresse suivante : hgorecruitment@edv-ops.comau plus tard le 07 juillet 2017.

Le message devra porter obligatoirement en objet:
« Candidature au poste de Géologue ».

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France : qui sont les « Africains » du président Macron ?

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Emmanuel Macron a confié à un diplomate chevronné, Philippe Étienne, et à l’un de ses proches, Aurélien Lechevallier, la direction de la cellule diplomatique de l’Élysée. Franck Paris et Ahlem Gharbi y sont plus spécialement chargés du continent. Portraits.

Est-ce le signe qu’il accordera encore plus d’importance que François Hollande à la politique étrangère ? Pour conduire sa diplomatie, Emmanuel Macron s’est entouré d’une équipe étoffée : un « senior » et quatre « juniors ».

À la tête de cette cellule élyséenne, Philippe Étienne, 61 ans, est un ancien ambassadeur à Bruxelles et à Berlin qui, a priori, est fort éloigné des réalités africaines. Mais ce n’est pas si simple. En mai 2007, quand Nicolas Sarkozy nomma l’ex-socialiste Bernard Kouchner aux Affaires étrangères, c’est Philippe Étienne qui devint son directeur de cabinet.

Retour au quai d’Orsay

Un diplomate se souvient : « Kouchner, tout le monde s’en méfiait à cause de son tropisme proaméricain et de son agitation tous azimuts. Pour faire contrepoids, Jean-David Levitte, le chef de la cellule diplomatique de l’Élysée, convainquit Sarkozy de le flanquer d’un gaulliste bon teint. Et c’est l’impavide Philippe Étienne qui fut chargé d’être le régulateur et, pour tout dire, le chien de garde du ministre. »

Philippe Étienne eut quand même le temps de jouer un petit rôle sur la scène africaine
Le tandem ne dura que deux ans à peine, de juin 2007 à avril 2009, mais Philippe Étienne eut quand même le temps de jouer, avec beaucoup de discrétion, un petit rôle sur la scène africaine. En septembre 2007, dix mois après la rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda, c’est lui qui monta techniquement la mission secrète à Kigali du diplomate Jean de Gliniasty, prélude à une visite de Nicolas Sarkozy chez Paul Kagame.
En mars 2009, c’est encore lui qui, avec Gliniasty, prépara la visite et le discours du président Sarkozy à Kinshasa. Pendant ses deux années en tant que directeur de cabinet de Kouchner, Étienne a « tenu la boutique », commente l’un de ses collègues de l’époque. « Quand le “french doctor” entreprenait de refaire le monde, Étienne haussait les sourcils avec un petit sourire et continuait de travailler. »

COP21

Auprès de Philippe Étienne, Aurélien Lechevallier, 40 ans, apporte sa connaissance des grands dossiers transversaux. En 2015, avec Nicolas Hulot, c’est lui qui a piloté à l’Élysée la préparation de la COP21. Depuis son passage à la tête de l’Institut français de Beyrouth, de 2010 à 2013, il suit aussi de près les conflits au Moyen-Orient et a étendu au Maghreb son domaine de compétence.
Chef d’orchestre du volet international de la campagne présidentielle, il est l’homme de confiance par excellence
Lechevallier, c’est l’ami qui pose au côté d’Emmanuel Macron sur la photo de groupe des énarques de la promotion Senghor (2002-2004). Chef d’orchestre du volet international de la campagne présidentielle, il est l’homme de confiance par excellence.
D’une grande courtoisie, il supervise avec Philippe Étienne les trois autres « juniors » de l’équipe : Franck Paris, le « Monsieur Afrique » ; Marie Audouard, son adjointe ; et Ahlem Gharbi, la « Madame Afrique du Nord et Moyen-Orient ».
Franck Paris, « taulier » du président
Le 11 juin, lors de sa rencontre avec Alassane Ouattara à l’Élysée, le président était entouré, entre autres, de Philippe Étienne et de Franck Paris. Le lendemain, lors de son entrevue avec Macky Sall, il a fait asseoir à ses côtés Lechevallier et ce même Paris.
Tout laisse donc à penser que, sous la houlette du tandem Étienne-Lechevallier, Franck Paris sera le « taulier » d’Emmanuel Macron pour toutes les affaires subsahariennes. C’est lui qui recevra les hôtes de marque dans le grand « bureau Afrique » du 2, rue de l’Élysée et qui voyagera plus ou moins discrètement sur le continent afin de transmettre les messages du président.

Comme à l’époque de François Hollande, la cellule de l’Élysée devrait donc copiloter la politique africaine de la France avec le Quai d’Orsay
À ces rencontres des 11 et 12 juin était aussi présent le très professionnel Rémi Maréchaux, qui dirige le département Afrique du ministère des Affaires étrangères depuis près d’un an et apporte son expérience. Comme à l’époque de François Hollande, la cellule de l’Élysée devrait donc copiloter la politique africaine de la France avec le Quai d’Orsay et, demain peut-être, avec un secrétariat d’État au Développement.
À l’occasion du remaniement post-législatives, Emmanuel Macron serait dit-on tenté d’en créer un.

Burkina Demain
Source : Jeune Afrique

L’UPC dans les locaux de la communauté musulmane du CERFI

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Dans le cadre du mois de Ramadan, une délégation de l’Union pour le Progrès et le Changement(UPC) a rendu une visite de courtoisie au Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) le samedi 17 juin 2017 à Ouagadougou. Conduite par le Secrétaire national chargé du culte, Son Excellence le PoéNaaba TANGA, la délégation a été reçue par le Président du CERFI, El Hadj Aminou OUEDRAOGO, et d’autres membres du Bureau de la structure.

Au cours des échanges, le PoéNaaba a souhaité un bon mois de Ramadan au CERFI. Il a salué les actions menées et les réflexions faites par cette organisation pour l’affermissement de la foi des fidèles musulmans, et pour le développement du Burkina Faso.

Quant au Président du CERFI, El Hadj Aminou OUEDRAOGO, il a remercié l’UPC pour la marque d’estime à l’endroit de la structure qu’il dirige. Tout en rappelant le caractère apolitique du CERFI, il a noté que cette organisation a toujours interpellé les politiques sur les grands sujets d’intérêt général.

A l’issue de l’entretien, les visiteurs du jour ont remis à leur hôte des cartons de sucre. Un présent qui sera transmis « à qui de droit, c’est-à-dire à ceux qui en ont le plus besoin, pour que les donateursbénéficient mieux des bénédictions qui en découlent», selon le Président du CERFI.

Tout en remerciant l’UPC, le Président du CERFI a rappelé que ce geste s’inscrit dans la dernière décade du mois béni, et a donc une haute valeur spirituelle.
Ouagadougou, le 22 juin 2017

Le Secrétariat national à l’information et à la communication de l’UPC

Eaux usées de la MACB : Population, animaux et végétation en danger !

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L'insalubrité à la prison de Bobo pose de sérieux problèmes

Depuis quelques temps, les maraichers ont constaté la mort des silures sacrés du marigot Houet. Vu l’ampleur de la situation, ils ont interpellé les autorités communales sur la question.  Sur ce, ils ont décidé de rencontrer les premiers responsables de la Maison d’Arrêt et de Correction de Bobo (MACB), pour en savoir davantage sur la question et que des solutions adéquates soient aussi trouvées. C’était ce jeudi 22 juin 2017, au sein de la MACB.

L’insalubrité à la prison de Bobo pose de sérieux problèmes

Tout est parti de la mortalité croissante des silures sacrés dans le marigot Houet. Un constat fait par les maraîchers au bord des berges. Vu la situation désastreuse, ils ont interpellé les autorités communales sur la question. Après vérification, le 4ème  adjoint au maire de la commune  Alain Sanou et les responsables des questions liées à la santé et à l’assainissement ont décidé de s’entretenir avec les premiers responsables de la Maison d’Arrêt et de Correction de Bobo (MACB) pour en savoir davantage.

Et l’issue des échanges, selon les explications des acteurs, cette situation provient surtout de la surpopulation à leur sein.

Explications du directeur de la MACB

Secundo, il ya les eaux de la douche, de la vaisselle et aussi de la nourriture. Et tout ceci cumulé à la vieillerie de leurs ouvrages d’assainissement, l’eau a débordé et coule désormais vers le marigot Houet.

« L’eau usée à la MACB est liée au surpeuplement que nous enregistrons actuellement. A ce jour, nous comptons plus de 780 détenus, soit un taux d’occupation de 425% et tout ce beau monde qui est là, pour des questions d’hygiène, doivent utiliser l’eau chaque jour etc.. Malheureusement les ouvrages sanitaires qui sont là ne sont plus adaptés à l’effectif. Cela fait que l’eau est obligée de déborder. C’est comme on le dit, s’il y a plus de pluie, l’eau déborde du lit et cela fait des inondations », explique le directeur de la MACB inspecteur Frédéric Ouédraogo.

Des solutions internes

D’ores et déjà des solutions immédiates sont instruites en interne à savoir la sensibilisation des détenus et du personnel sur les questions liées à l’assainissement.

«D’abord nous  sensibilisons les détenus pour qu’ils comprennent qu’ils doivent utiliser de façon rationnelle l’eau même s’ils sont en prison et qu’ils ne payent pas l’eau et également tout ce qui est robinet et autre qui sont souvent usagés , nous faisons l’effort de les changer pour que l’eau de l’ONEA et des forages ne coulent pas à volonté », dévoile t-il.

A l’issue de la rencontre, les deux parties  c’est-à-dire le 4ème adjoint au maire Alain Sanou et le directeur de la MACB se disent satisfaits des échanges, confiants que des solutions vont rapidement être trouvées.

Des ouvrages d’infiltration envisagés

Selon le 4ème adjoint au maire, dans l’immédiat, la commune va réaliser des ouvrages d’infiltration à savoir les puis perdus, et aussi un camion communal se chargera d’aller vider ces fosses sceptiques lorsqu’elles seront pleines. Par la suite, elle sera obligée de renouveler tous les ouvrages d’assainissement de la MACB. Comme conséquences de ces eaux usées qu’a noté le directeur technique chargé de la propreté, l’eau et l’assainissement Hamidou Baguian, il ya déjà la mort des poissons sacrés, la pollution de l’eau, du sol et de la nappe phréatique, et par la suite, ces eaux menaceront également la vie des hommes ainsi que des animaux.

Agatha Boni

Burkina Demain/Bobo

Projet de nouvelle Constitution au Mali : le pouvoir IBK temporise, l’opposition cartonne

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Ibrahim Boubacar Kéita, président du Mali
Nous le disions, le pouvoir de Bamako allait droit dans le mur avec son projet de nouvelle Constitution qu’il entendait valider par referendum dès le 9 juillet prochain ;  alors que le rang des opposants au projet et la liste des attentats terroristes meurtriers dans le pays ne cessaient de s’allonger,  au fur et à mesure qu’approchait l’échéance référendaire. Mais, ayant réalisé  la menace, le pouvoir malien a fini par reculer en annonçant le report à une date ultérieure de ce referendum qui continue de diviser la classe politique et le peuple malien, en ces temps de crise sécuritaire.
Ibrahim Boubacar Kéita, président du Mali
Si le report à une date ultérieure du referendum sur la nouvelle Constitution au Mali préalablement prévu pour le 9 juillet, peut satisfaire tout  le monde, les uns et les autres n’ont pas pour autant la même lecture.
Pour le président malien, Ibrahim Boubacar Kéita, il faut surtout y voir une preuve d’écoute de la part du pouvoir, en attendant éventuellement le moment propice pour relancer le projet. Dans l’entendement d’IBK, le report ne devrait en aucun cas être interprété comme un abandon du projet de referendum, encore moins comme un recul face aux menaces et pressions de son opposition. Une opposition qui  a sonné samedi dernier la grande mobilisation dans les rues de Bamako pour décerner un carton rouge franc au projet de réforme constitutionnelle, considéré par les opposants comme une manœuvre du pouvoir de renforcer les pouvoirs du président et de faciliter sa réélection à la présidentielle de 2018.
Se remettre dans le sens de la démocratie
L’actualité malienne de ces dernières semaines reste marquée par les attentats et la mobilisation monstre de l’opposition dans la rue
Dans la logique des opposants, ce report du referendum signifie que le pouvoir a bien compris son message. Ils espèrent que le pouvoir de Bamako va renoncer définitivement à son projet de nouvelle Constitution, qui n’est pas, disent-ils, en ce moment  une priorité pour le Mali, englué dans des problèmes sécuritaires sans précédent.
Le temps semble jouer contre IBK. Si les attentats persistent et que les opposants tiennent mordicus à leur carton rouge, ce sera très compliqué pour le chef de l’Etat malien de tenir coûte que coûte son pari référendaire. Avec tout ce qui se dit déjà, à tort ou à raison,  sur ce projet de referendum, le président gagnerait à y renoncer, vu qu’il n’y a plus assez de temps avant la présidentielle. Le report en soi est déjà un bon début pour lui de se remettre dans le bon sens de la démocratie.
Mathias Lompo
Burkina Demain

Il sera bientôt le visage de l’Arabie Saoudite

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Mohamed ben Salmane est officiellement prince-héritier de l'Arabie Saoudite
En pleine crise avec les voisins du Qatar et du Yémen, le roi d’Arabie Saoudite, bin Abdelaziz Salmane,  a franchi ce mercredi une étape supplémentaire dans sa démarche de céder le trône à son fils Mohammed. A peine âgé de 31 ans, le jeune homme a été officiellement bombardé ce jour-même, prince héritier, par  décret royal, évinçant ainsi du coup le prince héritier Mohammed ben Nayef (57 ans), neveu du roi.
Après avoir régné sur le royaume pendant plus de 2 ans et gouverné Riyad pendant 50 ans, Abdelaziz Salmane s’apprête à abdiquer au profit de son fils Mohamed
Après deux ans aux affaires, le roi d’Arabie Saoudite, bin Abdelaziz Salman, a décidé, compte tenu de son âge (81 ans), de se décharger de ses fonctions officielles. Pour ce faire, il a jeté son  dévolu sur le fils Mohamed ben Salmane (31 ans) pour qu’il lui succède. Depuis c’est l’ascension fulgurante pour le jeune homme. En l’espace de quelques années, Mohamed est devenu incontestablement l’homme fort du royaume, accumulant les plus hautes fonctions, les unes après les autres. Ministre de la défense, il a été par suite nommé vice-premier ministre. Avec le statut de prince-héritier qui vient de lui être officiellement accordé ce mercredi 21 juin 2017 par décret royal, Mohamed va bientôt devenir le visage de l’Arabie Saoudite.
Mohamed, porteur du plan saoudien ‘’Vison 2030’’
Mohamed ben Salmane est officiellement prince-héritier de l’Arabie Saoudite
Il y a un peu plus d’un an, en fin avril 2016,  c’est le même Mohamed,  qui n’était encore que vice-prince héritier, qui présentait le « plan Vision 2030 » destiné à relancer l’économie saoudienne en difficulté avec la chute drastique  des cours du pétrole et la rendre moins dépendante des exportations pétrolières qui représentaient 90% des revenus du royaume en 2014. Ce plan prévoit de diversifier l’économie et de créer quelques 450 000 emplois d’ici à 2020. Il y est également question d’investir davantage dans le tourisme religieux, en passant  de 1,5 million à 2,5 millions de pèlerins à la Mecque pour le Hadj, de 6 à 15 millions les fidèles à l' »Omra » ou petit pèlerinage.
Faut-il, le rappeler, l’Arabie Saoudite, qui a l’islam comme religion d’Etat,  abrite les deux plus importants lieux saints de l’islam, Masjid al-Haram (à La Mecque) et Masjid al-Nabawi (à Médine).
Philippe Martin
Burkina Demain

Force africaine anti-terroriste du G5 : une résolution onusienne qui appelle à plus de responsabilité les Etats

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Les Etats du G5 Sahel doivent se préparer à mettre la main dans la poche pour la mise sur pied de la force
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) a finalement adopté ce mercredi à New York une résolution sur le déploiement d’une force anti-terroriste dans le Sahel. Mais, cette résolution, bien que votée à l’unanimité des membres du Conseil, ne délivre pas pour autant un mandat en bonne et due forme  à la force attendue de 5 000 hommes.
Le Conseil de sécurité s’est contenté de saluer la mise sur pied de la force
A y voir de près, cette résolution adoptée ce mercredi par le Conseil de sécurité de l’ONU sur le déploiement d’une force anti-terroriste de 5 000 hommes dans le Sahel, permet juste de sauver les apparences. La résolution salue le déploiement de la force mais ne lui donne pas un mandat. Ce n’est pas ce que les Etats du G5 Sahel (Mauritanie, Niger, Mali, Tchad, Burkina Faso) attendaient de l’ONU. Ce qu’ils attendaient, c’était  un mandat robuste avec tout le nécessaire, surtout l’argent. Ce n’est pas non plus ce que la France de Macron leur avait promis, elle qui a accepté de porter le projet au Conseil de sécurité. Face à l’opposition des Etats-unis qui menaçaient de bloquer la résolution, la France a fini par lâcher du lest en édulcorant le texte, ce qui a permis l’adoption de ce mercredi, sans triomphalisme.
Fini les parapluies sécuritaires onusiens
Avec l’adoption de cette résolution, personne ne perd la face. Macron et la France auront  quand même obtenu quelque chose de l’ONU pour le G5 Sahel et les chefs d’Etat de la région ne l’en voudront lors du sommet de Bamako du 2 juillet 2017. Les chefs d’Etat qui comptaient beaucoup sur un mandat robuste du conseil de sécurité, pourront eux aussi dire qu’ils ont obtenu quelque chose. C’est mieux que rien. Même si dans les faits, leur situation ne change pas avec cette résolution. L’ONU ne leur ayant pas délivré un mandat en bonne et due forme, ils ne  peuvent pas attendre des financements de l’ONU pour la mise sur pied de cette force. Ils bénéficient juste du soutien moral de l’ONU.
Les Etats du G5 Sahel doivent se préparer à mettre la main dans la poche pour la mise sur pied de la force
C’est justement ce que voulaient les Américains qui depuis l’avènement de Donald Trump appellent à une réduction des dépenses des opérations de maintien de la paix des Nations-Unies dont Washington est le plus gros contributeur. Trump est resté ici logique dans sa démarche de politique étrangère. Il ne pouvait pas d’un côté  demander aux Européens dans le cadre de l’OTAN de participer aux dépenses de leur défense et de l’autre, s’engager à prendre en charge les dépenses de sécurité des Sahéliens. Chaque pays doit participer à la prise en charge de sa sécurité et de sa défense. Avec Trump, fini donc les parapluies onusiens en matière de sécurité. Cette résolution appelle à plus de responsabilité de la part des Etat du G5 Sahel qui doivent aussi en plus des hommes, mettre la main à la poche pour boucler le budget nécessaire à la mise sur pied de la force en question.
 Mathias Lompo
Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 21 juin 2017

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 21 juin 2017, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Le Conseil  a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.
  1. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a examiné deux (02) projets de loi.

Le premier porte modification de la loi organique n°20/95/ADP du 16 mai 1995 portant composition et fonctionnement de la Haute cour de justice et procédure applicable devant elle, modifiée par la loi organique n°017-2015/CNT du 21 mai 2015.

Le second est relatif au projet de loi n°2017/AN portant modification de la loi n°24/94/ADP du 24 mai 1994 portant Code de justice militaire, modifié par la loi n°007-98/AN du 31 mars 1998.

Ces projets de loi visent à prendre en compte la décision n° 2017-13/CC du 9 juin 2017 du Conseil constitutionnel à l’effet d’assurer les garanties du procès équitable déterminées par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et de renforcer ainsi les droits de la défense et ceux des victimes.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission de ces projets de loi à l’Assemblée nationale.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif au Programme d’urgence pour le Sahel (PUS), 2017-2020.

Ce programme qui vise l’amélioration des conditions sécuritaires et la réduction de la vulnérabilité de la population du Sahel, se décline en trois (03) objectifs spécifiques :

-améliorer l’accès aux services sociaux de base et la résilience des populations ;
-améliorer la gouvernance administrative et locale ;
-renforcer la sécurité des populations et de leurs biens.

La zone de couverture du programme est la région administrative du Sahel étendue aux communes frontalières du Yatenga (Thiou et Kain) et du Lorum (Solé et Banh).

Le gouvernement a marqué son accord pour la mise en place de ce programme d’un coût estimé à 414,9 milliards de FCFA. Son financement sera assuré par le budget de l’Etat et les partenaires techniques et financiers.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à la régularisation de la situation des agents du Laboratoire national de santé publique (LNSP) admis au test interne de reclassement du 13 août 2008 conformément au Protocole d’accord entre le Gouvernement et le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA).

L’adoption de ce rapport permet le règlement définitif du contentieux qui oppose le LNSP aux agents concernés par ledit reclassement.

Le second rapport porte sur la formation des infirmiers spécialistes en Hémodialyse. La formation des infirmiers en Hémodialyse fait suite à un engagement pris par le Gouvernement lors des négociations avec les syndicats en 2016, d’ouvrir une filière de formation pour les infirmiers spécialistes en Hémodialyse, à l’effet d’assurer leur progression catégorielle.

Le Conseil a marqué son accord pour l’organisation de cette formation en vue de pallier l’insuffisance de personnel qualifié pour une meilleure prise en charge des patients souffrant d’insuffisance rénale chronique.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres national n°17-004/ME/SG/DMP du 14 mars 2017 pour l’acquisition et l’installation de un million cinq cent mille (1 500 000) lampes LED en remplacement des lampes à tubes fluorescents.

L’utilisation des lampes LED a pour objectif d’alléger la facture d’électricité, de réduire la pointe sur le réseau et d’augmenter la disponibilité en électricité.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

-Lot 1 : GROUPEMENT K2R/SURA SERVICE CORPORATION, pour l’acquisition et l’installation de 372 500 lampes LED en remplacement des lampes à tubes fluorescents dans les ménages du centre de distribution 1 SONABEL de Ouagadougou, pour un montant d’un milliard trois cent dix-huit millions six cent cinquante mille (1 318 650 000) FCA TTC avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2017 de 90 jours.

-Lot 2 : COGEA International, pour l’acquisition et l’installation de 202 500 lampes LED en remplacement des lampes à tubes fluorescents dans les ménages du centre de distribution 2 SONABEL de Ouagadougou, pour un montant de neuf cent trente-quatre millions deux cent quatre-vingt-quatorze mille cinq cent (934 294 500) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2017 de 75 jours.

-Lot 3 : ENERLEC, pour l’acquisition et l’installation de 202 500 lampes LED en remplacement des lampes à tubes fluorescents dans les ménages du centre de distribution 3 SONABEL de Ouagadougou, pour un montant de neuf cent vingt-huit millions neuf cent dix-huit mille cent vingt-cinq (928 918 125) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2017 de 75 jours.

-Lot 4 : PLANETE TECHNOLOGIES pour l’acquisition et l’installation de 80 000 lampes LED en remplacement des lampes à tubes fluorescents dans les ménages de la Direction régionale du centre de la SONABEL, pour un montant de trois cent soixante-dix millions cinq cent vingt mille (370 520 000) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2017 de 75 jours.

-Lot 5 : GAS pour l’acquisition et l’installation de 272 500 lampes LED en remplacement des lampes à tubes fluorescents dans les ménages de Bobo-Dioulasso pour un montant de sept cent neuf millions cinq cent mille soixante-quinze (709 500 075) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2017 de 90 jours.

-Lot 6 : TSL, pour l’acquisition et l’installation de 80 000 lampes LED en remplacement des lampes à tubes fluorescents dans les ménages de la Direction régionale de l’Ouest de la SONABEL excepté Bobo-Dioulasso, pour un montant de trois cent cinquante-cinq millions quatre cent seize mille (355 416 000) FCFA TTC avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2017 de 75 jours.

-Lot 7 : PLANETE TECHNOLOGIES, pour l’acquisition et l’installation de 100 000 lampes LED en remplacement des lampes à tubes fluorescents dans les ménages de la Direction régionale du Centre-Ouest de la SONABEL, pour un montant de quatre cent soixante-trois millions cent cinquante mille (463 150 000) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2017 de 75 jours.

-Lot 8 : ENAK SARL, pour l’acquisition et l’installation de 90 000 lampes LED en remplacement des lampes à tubes fluorescents dans les ménages de la Direction régionale du Nord de la SONABEL, pour un montant de trois cent quatre-vingt-onze millions huit cent soixante-dix-huit mille (391 878 000) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2017 de 75 jours.

– Lot 9 : GROUPEMENT Martin Pêcheur SARL/ Maint consulting pour l’acquisition et l’installation de 100 000 lampes LED en remplacement des lampes à tubes fluorescents dans les ménages de la Direction régionale du Centre-Est de la SONABEL, pour un montant de quatre cent cinquante-sept millions deux cent cinquante mille (457 250 000) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2017 de 75 jours.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2017, 2018 et 2019.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

  1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

-Monsieur Ibrahima ZARE, Mle 91 273 P, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des affaires administratives et financières de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL/BF).

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

-Monsieur Jean Claude KABORE, Mle 050 06 79 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du contrôle de gestion et de l’audit interne du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

-Monsieur Sié Jean-Marc PALM, Docteur-ingénieur, est nommé Directeur général de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLES

-Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 41 467 G, Professeur certifié des lycées et collèges, 1er grade, 14ème échelon, est nommé Directeur général du Centre d’évaluation et de formation professionnelles de Ouagadougou (CEFPO) ;

-Madame Pélagie Patoinbangba NABIE/GUISSOU, Mle 34 016 C, Inspecteur des impôts, 1er grade, 5ème échelon, est nommée Directrice financière et comptable du Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ).

– Monsieur Abdoul Karim TIEMTORE, Mle 216 747 W, Conseiller en emploi et en formation professionnelles, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

-Monsieur Sékou SABO, Mle 238 633 W, Conseiller en Emploi et en formation professionnelles, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et l’insertion professionnelles du Bam ;

-Monsieur Lôh Abdoul Aziz NAPO, Mle 279 889 V, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et l’insertion professionnelles des Banwa ;

– Monsieur Zakaria KARA, Mle 246 744 W, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et l’insertion professionnelles de la Bougouriba ;

-Monsieur Ali Isaac DIAPA, Mle 91 714 G, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et l’insertion professionnelles du Ganzourgou ;

-Monsieur Harouna BELEM, Mle 246 781 F, Assistant en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et l’insertion professionnelles de la Gnagna ;

-Monsieur Wendkouni Fréderic KONKOBO, Mle 259 753 D, Assistant en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et l’insertion professionnelles du Ioba ;

-Monsieur Zoumana TRAORE, Mle 259 736 R, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et l’insertion professionnelles du Kénédougou ;

– Monsieur Midibahai Denis BAZONGO, Mle 278 799 Y, Assistant en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et l’insertion professionnelles de la Komandjari ;

-Madame Haoua Nathalie YEYE, Mle 228 363 N, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la Jeunesse, de la formation et l’insertion professionnelles de la Kompienga ;

-Monsieur Siembou ZERBO, Mle 97 586 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et l’insertion professionnelles de la Kossi ;

-Monsieur Boinzemwindé Maxime KOURAOGO, Mle 211 774 S, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et l’insertion professionnelles du Koulpélogo ;

-Madame Nida Blanche HIEN/TRAORE, Mle 228 360 L, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la Jeunesse, de la formation et l’insertion professionnelles du Kouritenga ;

-Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 211 778 Y, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et l’insertion professionnelles du Kourwéogo.

-Monsieur Fernand KABRE, Mle 246 640 W, Instructeur de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et l’insertion professionnelles de la Léraba ;

– Monsieur Augustin SAMA, Mle 279 503 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles du Lorum ;

-Monsieur Sibiri Félix ZOUNGRANA, Mle 246 611 W, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 2ème échelon est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles du Nayala ;

-Monsieur François BALIMA, Mle 259 697 V, Assistant en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 1er échelon est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles du Noumbiel ;

-Monsieur Atimi TIALLA, Mle 259 754 T, Assistant en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 1er échelon est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles de l’Oudalan ;

-Monsieur Windingoudi Augustin OUEDRAOGO, Mle 249 108 X, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles du Passoré ;

-Monsieur Abdoul Rahamane ZOMA, Mle 246 619 M, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles du Soum ;

-Monsieur Boukary DIONOU, Mle 211 770 A, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles du Sourou ;

-Monsieur Sitaf SAWADOGO, Mle 280 256 W, Assistant en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles de la Tapoa ;

-Monsieur Yaya KAFANDO, Mle 91 711 Y, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles du Tuy ;

– Monsieur Marc BAZIE, Mle 246 642 K, Instructeur de Jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 2ème échelon est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles du Yagha ;

-Monsieur Abdou Karim SAWADOGO, Mle 246 613 R, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles du Zondoma.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à des nominations et à des renouvellements de mandat au titre de membres de Conseil d’administration des Etablissements publics et des Sociétés d’Etat.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU, Officier de l’ordre national

Présidence du Faso: les chefs traditionnels assurent Roch Kaboré de leur soutien

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Le chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu ce mardi 20 juin 2017 au palais présidentiel de Ouaga 2000, des chefs coutumiers et traditionnels, venus pour parler de leurs préoccupations et de la vie nationale.

. «Nous voulons aller au-delà de ce que les simples citoyens voient. Ce ne sont pas nos bonnets qui font le travail, mais ce qui est en dessous, c’est-à-dire nos cerveaux, âmes et cœurs », a déclaré le porte-parole des chefs, le Koupendieli, à leur sortie d’audience.

Puis, il a souhaité une meilleure compréhension de leurs actions par le pouvoir d’Etat et que l’administration leur vienne en aide dans la résolution de certains problèmes ponctuels liés aux nominations de chefs traditionnels.

Cela étant, le roi du Gulmu a soutenu que la délégation a rassuré le chef de l’Etat de sa présence permanente à ses côtés pour l’aider à accomplir sa mission. « Nous lui avons exprimé toute l’attention que nous prêtons sur ce qui se fait ou ne se fait pas dans ce pays » a-t-il dit.

La délégation était constituée du Koupendieli, roi du Gulmu, du Naaba Djiguempolé de Tenkodogo, du Moogho-Naaba Baongo de Ouagadougou, du Naaba Kiba de Ouahigouya et du Dima de Boussouma.

Anderson Koné
Burkina Demain