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Education au Burkina : Les cours d’appui dans des établissement privés en question

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Par cette réflexion un citoyen s’interroge et dénonce le système des cours d’appui dans certains établissements. «ces cours d’appui ont impact très négatif sur les notes et le niveau  des élèves qui ne suivent pas ces cours car ce sont les mêmes professeurs qui organisent ces cours d’appui dans ces établissements. Beaucoup d’exercices de ces cours reviennent au devoir pénalisant ainsi ceux qui ne suivent pas leurs cours d’appui» et ce n’est pas tout…

«Plan d’éducation de certains établissements privés du Burkina? Cupidité ou recherche effrénée d’argent ou simplement incapacité d’assurer normalement la dispense des cours.

Cela dit beaucoup de parents d’élèves comme moi ont constaté l’émergence des cours d’appui sur certaines matières dans de nombreux privés et que les parents payent entre 15.000 et 20.000 francs par mois et par matière.

Certains diront qu’on n’est pas obligé d’inscrire nos enfants et je suis aussi d’accord. Malheureusement, ces cours d’appui ont impact très négatif sur les notes et le niveau des élèves qui ne suivent pas ces cours car ce sont les mêmes professeurs qui organisent ces cours d’appui dans ces établissements. Beaucoup d’exercices de ces cours reviennent au devoir pénalisant ainsi ceux qui ne suivent pas leurs cours d’appui. Revenant aux coûts J’aurais compris qu’ils soient fixés en tenant compte du coût horaire national et officiel, mais malheureusement ce n’est pas le cas.

A mon humble avis, le Ministère de l’éducation nationale devrait interdire ces pratiques qui n’est’un moyen de spolier davantage les parents d’élèves qui payent déjà cher dans ces établissements privés.

Je demande au Bureau national de faire arrêter ces pratiques dans les établissements.

Un parent peut demander l’appui d’un professeur afin qu’il encadre son enfant à domicile, mais c’est l’établissement qui favoriser une telle pratiques au sein des établissements, je pense qu’il faut l’arrêter pendant qu’il est encore.

Il y a des établissements qui organisent des cours de rattrapage au profit de leurs élèves et cela permet d’achever le programme mais pas de cette manière. Le Burkina a besoin de tous pour l’éducation de ses enfants.

Guiatin Hamidou Jonas

Tel 70 29 64 96

E-mail :jonasguiatin@yahoo.fr  »

 Santé et paix au Burkina : L’AFAB en action au SIAO

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Au lancement de la cinquième opération don de sang de l'AFAB ce 7 septembre 2024 au SIAO

Toujours en soutien à la santé et la paix dans le pays, l’Association des femmes albinos du Burkina Faso (AFAB) a mené ce samedi matin à Ouagadougou sa cinquième opération de don de sang en présence de sa présidente Maimouna Déné et de la marraine de ladite opération Malika la Slamazone.

Le dispositif du Centre national de transfusion sanguine en pour l’opération de l’AFAB

Ils étaient encore nombreux les membres et sympathisants de l’AFAB à se rendre dans la matinée de ce samedi 7 septembre 2024 dans l’enceinte du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) où se déroulait la cinquième opération de don de sang de cette Association des femmes albinos du Burkina Faso.

«Encore faire œuvre utile pour la Nation»

La présidente de l’AFAB Maimouna Déné a décliné les objectifs de la présente opération de don de sang
La président de l’Association des femmes albinos du Burkina, en position de donner l’exemple à suivre pour les membres

« A n’importe quel moment, toute personne peut-être dans un besoin de sang. C’est pourquoi d’ailleurs nous saisissons de cette occasion pour lancer un appel à toutes les personnes en situation de handicap, à tous les Burkinabè, chacun selon ses possibilités, à contribuer de sa manière pour la construction de notre pays, de notre Nation.  En tout cas de notre côté, nous essayons d’apporter notre pierre, de participer à cette construction de la Nation, de faire vraiment œuvre utile», a soutenu la présidente de l’AFAB Maimouna Déné. Et d’ajouter : «Cette journée de don de sang s’inscrit aussi dans le cadre de l’effort de paix pour contribuer à la prise en charge des blessés dans les rangs des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la partie (VDP) qui ont besoin de sang. C’est un devoir pour nous de les venir en aide aussi, eux qui luttaient nuit et jour pour que nous soyons en sécurité. Et notre grand souhait, c’est que la paix revienne rapidement la paix reviennent au Burkina Faso».

«Donner un sens à sa vie, c’est important»

La marraine Malika la slamazone a lancé un appel pour une mobilisation autour de l’initiative

Mme Déné avait à ses côtés, la marraine de cette 5ème édition de don de sang de l’AFAB. Il s’agit notamment de la célèbre Malika la slamazone, très attachée aussi aux causes nobles, notamment celles que ne cesse de porter l’Association des Femmes Albinos.

« C’est qu’il y a beaucoup de préjugés autour du don de sang, il y a beaucoup qui ont peur de l’aiguille, mais il faut se dire que c’est pour sauver des vies et cela est important. Comme on le dit, donner une poche de sang, c’est sauver jusqu’à trois personnes.  Pour qu’on ait un sens à sa vie, c’est vraiment important d’être utile aux autres.  Et on peut le faire simplement en donnant son sang.  J’invite tout le monde, tous les Burkinabè à se mobiliser et à venir se joindre à cette lutte pour la vie».

Un appel à la mobilisation des Burkinabè qui va beaucoup faire plaisir au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) qui a déployé tôt dans la matinée (vers 8 h du matin)  son dispositif pour rendre effective l’opération.

Au moins une centaine de poches attendues

Par son invite, la marraine était loin de prêcher dans le désert. En effet, des citoyens Burkinabè sont venus participer massivement à l’opération de l’AFAB pour ainsi contribuer à sauver des vies.

Luc Sawadogo, l’un d’entre eux, est tout à fait dans cette logique de solidarité agissante : «Dans cette période il y a assez de personnes qui souffrent de paludisme et par ricochet de manque de sang et cela m’emmène à venir donner mon sang pour sauver des vies car, quand on donne le sang, c’est pour sauver des vies. Nous voyons aussi nos FDS qui sont dans des problèmes actuellement sur le terrain et qui ont besoin de sang. C’est pour cela que je suis venu ici ce matin pour faire ce don de sang. Je demande aussi à tous ceux qui peuvent le faire, de bien vouloir venir donner de leur sang. Que ce soit ici ou dans tous les autres centres de santé, donner son sang aide beaucoup pour ceux qui sont malades et qui en ont besoin. Beaucoup de personnes meurent parce qu’ils n’ont pas assez de sang. Nous devons faire quelque chose pour éviter cela », a-t-il confié.

«Je suis venue aujourd’hui pour donner mon sang, pour aider des milliers de vie . Avec la situation sécuritaire les gens ont vraiment besoins de sang, aux personnes qui n’ont pas encore donné leur sang je les invite à donner leur sang, parce que c’est une noble cause pour laquelle nous devons lutter », a assuré aussi pour sa part Guiéné  Adiatou, qui a également tenu à faire le déplacement du SIAO.

Au total, c’est au moins une centaine de poches de sang qui sont attendues de cette cinquième opération de don de sang de l’Association des femmes albinos du Burkina, toujours fidèle à son engagement de servir à sa façon la Nation.

Rachel Bazié

Burkina Demain

Le vélo et les Burkinabé : une longue histoire… du fils du Faso, Yé lassina Coulibaly

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«L’usage du vélo est véritablement omniprésent au Burkina Faso. Pour preuve, le spectacle insolite observé dès l’aube, à l’entrée de toutes les grandes villes: un long cortège de femmes et d’hommes à vélo avec, sur leur porte-bagages, des grands ballots chargés de fruits, de légumes, de volailles, de fagots de bois, de charbon, de poteries, etc … Les grandes artères de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso offrent un spectacle impressionnant et quasi permanent : la ruée des moyens de transport  » à deux roues » parmi lesquels les vélos occupent encore une grande place. Dans sa dimension économique, on peut dire que le vélo a contribué à l’émancipation des femmes». Et ce n’est pas tout. Pour tout en savoir plus, lisez cette fabuleuse histoire racontée par le fils du Faso, Yé Lassina Coulibaly.

«Le vélo, la musique et les Burkinabé : une longue histoire… racontée par le fils du Faso, Yé lassina Coulibaly

En tant que fils du pays, au travers de mon approche personnelle, artistique et humaine, de l’histoire du vélo au Burkina Faso, je témoigne ici du vécu et de l’attachement des burkinabés à ce mode de déplacement.

Comme dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, le vélo fait partie de la vie quotidienne des peuples du Burkina Faso dans toutes les régions, dans les zones rurales comme dans les villes, y compris les plus importantes : Ouagadougou, la capitale, et Bobo-Dioulasso, la capitale culturelle.

Il n’est guère surprenant de croiser, dans le monde rural, un paysan pédalant à toute allure sur son vélo, la houe à l’épaule et même quelques fois sa radio en bandoulière. Il va au champ jusqu’à une distance d’environ une dizaine de kilomètres, voire plus, du village. On peut aussi rencontrer des jeunes à vélo transportant des charges solidement attachées sur leur porte-bagages.

Au Burkina Faso, le vélo est véritablement un moyen de déplacements privilégié pour les activités quotidiennes des différents acteurs sociaux des communautés : le paysan, le petit commerçant qui transportent leurs marchandises dans les divers marchés hebdomadaires des villages ; le messager qui va annoncer une nouvelle (bonne ou mauvaise) dans la région.

Le colporteur, le commerçant parcouraient des centaines de kilomètres avec leurs marchandises empilées sur le porte-bagages, au point qu’on ne les apercevait plus eux-mêmes sur leur vélo!

Parmi ces usagers habituels du vélo, il y avait également les vendeurs ambulants de cassettes de musique, contes ou récits.

Le vélo est aussi très prisé par les élèves pour se rendre dans leurs écoles et établissements scolaires.

Les guérisseurs se déplacent quotidiennement en vélo pour se rendre dans des forêts, parfois peu accessibles en voiture, à la recherche des fruits, plantes et racines nécessaires en médecine traditionnelle. Les chasseurs également car le vélo ne fait pas de bruits qui seraient susceptibles d’effrayer les animaux.

Outre sa fonction, le vélo a été un levier pour l’économie burkinabè. Son essor a soutenu le commerce et l’artisanat : des vendeurs démarchaient les clients jusque dans les contrées les plus reculées et des ateliers de réparation et de vente de vélos et pièces détachées se sont installés un peu partout dans les villages et sur les bords des routes.

L’usage du vélo est véritablement omniprésent au Burkina Faso.

Pour preuve, le spectacle insolite observé dès l’aube, à l’entrée de toutes les grandes villes: un long cortège de femmes et d’hommes à vélo avec, sur leur porte-bagages, des grands ballots chargés de fruits, de légumes, de volailles, de fagots de bois, de charbon, de poteries, etc … Ils reviennent des zones de cultures maraîchères ou d’exploitation des forêts où ils s’approvisionnent en vue de revendre ces produits, dès la matinée, sur les étals des petits marchés dans les différents quartiers des villes.

Les grandes artères de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso offrent un spectacle impressionnant et quasi permanent : la ruée des moyens de transport  » à deux roues » parmi lesquels les vélos occupent encore une grande place.

Dans sa dimension économique, on peut dire que le vélo a contribué à l’émancipation des femmes en facilitant l’acheminement de la production de leurs cultures maraîchères personnelles.

L’arrivée du vélo a aussi eu un rôle social dans la participation des jeunes aux services à rendre aux communautés villageoises : coopération des jeunes, souvent en groupe pour aller aider aux champs ou à construire des maisons, ou véhiculer des malades dans des centres de soins parfois éloignés de plusieurs dizaines de kilomètres.

Il faut dire que, pendant des décennies, le vélo a été le moyen le mieux adapté pour atteindre les villages les plus reculés, dépourvus de routes et desservis uniquement par des pistes de latérite plus ou moins praticables..

Il se révélait précieux pour aller chercher nos princesses, surtout lorsque les sols étaient gorgés de pluie, pour se rendre aux évènements et spectacles des villages et les raccompagner à l’aube.

Dans les fêtes de villages, mariages, baptêmes, où se donnent des spectacles musicaux, où tout le monde chante et danse ensemble, où la joie explose, il n’était pas rare que les jeunes gens brandissent leurs vélos et se livrent, au sein du cercle, à des prouesses et acrobaties audacieuses avec leur vélo. La musique était toujours là pour créer l’ambiance et encourager les jeunes à se surpasser.

Au préalable, afin d’assurer le transport des instruments et du matériel, les garçons s’organisaient en convois de cyclistes pour se protéger et sécuriser leur trajet.

Dans les années 1960, voire 1970, le vélo était un objet de prestige, de distinction social. Pour ainsi dire seuls ceux qui en avaient les moyens pouvaient acheter un vélo neuf. Les gens qui émigraient en Côte-d’Ivoire, Nigéria, Gabon, Ghana ou Lybie, pour marquer leur retour glorieux, débarquaient avec un vélo neuf.

Sur le plan économique, la production de vélos sur place, au Burkina, contribuera à l’expansion du vélo dans la société burkinabè. La première usine de montage de vélos s’installe à Bobo-Dioulasso en 1966 (IVOLCY qui deviendra plus tard la société SIFA).

Pour les couches populaires de la société burkinabé, le vélo a essentiellement une fonction utilitaire. C’est dans les couches supérieures de la société et notamment chez les coopérants et expatriés que la pratique du vélo a revêtu un caractère ludique et sportif.

L’intérêt pour le cyclisme, commence à se manifester timidement avec la création dans les années 1940 à 1950 d’un vélo-club à Bobo-Dioulasso dirigé par un Français.

Plus tard en 1954 des expatriés français créent le Vélo Club de Ouagadougou suite à l’installation des Etablissements Aubaret et la contribution d’un employé des Sociétés Dragages.

Ces clubs organisaient des courses à l’occasion des fêtes nationales; localement à l’intérieur du pays, de nombreuses activités autour du vélo réunissaient la jeunesse des villages et villes moyennes lors d’évènements culturels et sportifs. Le vélo jouait un rôle fédérateur important.

La première compétition cycliste officielle a eu lieu le 18 septembre 1955   à Ouagadougou.

A partir de 1987, le Faso Tour fut une compétition cycliste de renommée internationale.

Le cyclisme suscitera un véritable engouement populaire, à partir des années 1960, lorsque des sportifs locaux se sont approprié la pratique du vélo dans une fonction autre qu’utilitaire.

Les courses étaient très appréciées et suivies par un grand nombre de personnes. Mes souvenirs d’enfance me rappellent les attroupements tout au long du circuit dans la ville de Bobo-Dioulasso. Je me souviens aussi que la marque Peugeot occupait l’espace… Quelques vélos venant du Ghana suscitaient la curiosité par leur forme différente.

De nos jours, le vélo est concurrencé par les « 2 roues » motorisés mais il garde une place prépondérante dans la vie quotidienne et dans le cœur de nombreux burkinabé.

Dans certaines familles, on ne se sépare pas de ses vélos successifs, jusqu’à en faire une collection-mémoire du vécu de la famille. D’ailleurs on le chante et le danse dans de nombreux répertoires des différents peuples du Burkina.

Le vélo continue de nourrir l’imaginaire et la créativité des enfants : on le retrouve majoritairement dans les objets en bois ou en ferraille qu’ils construisent et exposent lors de concours… On peut donc compter sur la jeunesse pour maintenir vivante la présence du vélo au Burkina…

Le vélo remplit tellement de fonctions : il peut être à la fois cadeau d’encouragement, moyen de transport, vecteur de lien social, facteur de santé, atout de séduction, qu’il est ancré dans l’environnement socioculturel au Burkina Faso dont il fait désormais partie du patrimoine contemporain.

J’aime à penser que le vélo reste un moyen de déplacement indispensable et garde l’espoir que le développement économique qu’il a suscité perdure et que le souci écologique l’emporte pour la protection de notre atmosphère.

Un peu d’histoire…

A quand remonte l’introduction du vélo au Burkina Faso (anciennement Haute-Volta)?

Certaines sources historiques mentionnent que le vélo a été introduit en 1912 en Haute-Volta par des français puis à Bobo-Dioulasso, dans les années 1920, par Pierre Vicens, un commerçant-transporteur français.

Un des premiers modèles portait le nom de  » La sauterelle « , à cause de sa ligne élancée. Les populations locales, impressionnées par ce nouvel engin, l’ont spontanément baptisé « Negeso » c’est-à-dire le « Cheval de fer » en Bambara-Dioula, une des langues principales du pays et « Koutwefo » en langue Moré des Mossis.

Le fils de Faso,

Yé Lassina Coulibaly vous invite à découvrir davantage les trésors de Burkina Faso

 

Yé Lassina Coulibaly art et culture,

Site officiel : www.yecoulibaly.com

Artiste auteur-compositeur interprète

Musicothérapie sociétaire de la SACEM, ADAMI, SPEDIDAM, Union des Artistes Burkinabés

Chevalier de l’ordre du mérite, des lettres et de la communication».

Compte rendu du Conseil des Ministres du 4 septembre 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 04 septembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 56 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger. Compte rendu.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement intérim des ministres et intérim du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres.

Ce rapport est une relecture du décret n°2022-1061/PRES-TRANS/PM du 09 décembre 2022 portant intérim des ministres et du décret n°2022-1063/PRES/PM du 09 décembre 2022 portant intérim du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres.

La relecture de ces décrets permet de préciser les intérims des ministres et du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres en cas d’absence.

L’adoption de ces décrets permet d’assurer la continuité de l’action gouvernementale en cas d’absence ou d’empêchement d’un membre du Gouvernement.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2024, au 30 juin.

Au 30 juin, le budget de l’Etat, exercice 2024, a été exécuté à hauteur de 1 398,64 milliards F CFA en recettes et de 1 731,00 milliards F CFA en dépenses pour des prévisions annuelles respectives de 3 144,12 milliards F CFA et de 3 694,59 milliards F CFA.

Ces niveaux d’exécution correspondent à des taux d’exécution globaux respectifs de 44,48% et 46,85% contre 51,26% et 57,05% à la même période en 2023.

Au niveau de la gestion de la trésorerie, au 30 juin 2024, au total 1 831,58 milliards F CFA ont été encaissés sur des comptes de disponibilités des comptables directs du Trésor contre 1 856,61 milliards F CFA au 30 juin 2023, soit une baisse de 25,03 milliards F CFA correspondant à un taux de régression de 1,35%.

Au regard de la situation d’exécution du budget de l’Etat au 30 juin 2024, le Conseil recommande la poursuite des actions visant d’une part, l’amélioration des recettes, et d’autre part l’efficacité de la dépense budgétaire axée sur le financement des priorités du Gouvernement.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit rapport à l’Assemblée législative de Transition.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant institution de quotas d’enlèvements à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national.

Pour protéger les unités industrielles nationales, le Gouvernement a décidé d’instaurer en 2018 un quota d’enlèvement à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national notamment l’huile alimentaire, le sucre, le pneumatique et la farine de blé.

Ainsi, l’application de cette mesure a permis à la SN SOSUCO de vendre l’intégralité de sa production de 2018 à 2023, à la SN CITEC d’engranger un chiffre d’affaires de plus de sept (07) milliards F CFA entre 2019 et 2023 et de donner un souffle nouveau à la SAP OLYMPIC et aux minoteries.

Cinq (05) années après la mise en œuvre de la mesure, des résultats satisfaisants sont enregistrés. En vue de soutenir d’autres unités industrielles dans d’autres secteurs et tenant compte de la nouvelle dynamique amorcée par notre pays, il est nécessaire d’étendre la mesure à l’ensemble des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national et soumis à Autorisation spéciale d’importation à travers un texte réglementaire.

Le décret vise entre autres :

– l’écoulement des produits nationaux ;

– la réduction de la dépendance du Burkina Faso vis-à-vis de l’extérieur ;

– le renversement de la structure de la balance commerciale.

 

L’adoption de ce décret permet d’instituer les quotas d’enlèvements à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national.

 

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation pour la passation de marchés relatifs à l’acquisition d’engins pour quatre (04) brigades de travaux routiers par la procédure d’entente directe dans le cadre des projets spécifiques.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution de ces marchés à l’entreprise WEND NA SONGDO INDUSTRIE. Les marchés sont repartis comme suit :

– Lot 1 : Acquisition d’engins pour quatre (04) brigades de travaux routiers au profit du ministère des Infrastructures, pour un montant de dix-sept milliards six cent soixante-quatorze millions quatre cent quarante un mille deux cents (17 674 441 200) F CFA Hors taxes-Hors douane ;

– Lot 2 : Acquisition d’engins pour quatre (04) brigades de travaux routiers au profit du ministère des Infrastructures, pour un montant de treize milliards cent soixante-neuf millions huit cent quarante mille (13 169 840 000) F CFA Hors taxes-Hors douane.

Le financement est assuré par le Fonds spécial routier (FSR-B), pour un délai d’exécution de six (06) mois pour chaque lot.

 

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le Ministre d’Etat, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative au 4ème Rapport périodique quadriennal (RPQ 4) du Burkina Faso sur la mise en œuvre de la Convention 2005 de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

La Convention 2005 est un instrument juridique international rigoureux, qui reconnaît non seulement le droit souverain des Etats d’adopter des mesures, initiatives et politiques culturelles adaptées à leurs réalités, mais aussi la nature spécifique des activités et produits culturels comme porteurs d’identités, de valeurs et de sens.

Le RPQ 4 a mis l’accent sur les politiques et mesures pertinentes mises en œuvre au cours des quatre dernières années au Burkina Faso. Ces politiques et mesures sont centrées sur l’amélioration de la gouvernance culturelle durable, le renforcement des échanges de biens et services, ainsi que la mobilité des artistes et des professionnels. Elles portent également sur l’implémentation des industries culturelles et créatives dans d’autres politiques de développement durable, l’égalité des genres ainsi que sur les libertés artistiques.

Le 4ème Rapport périodique quadriennal du Burkina Faso couvre la période 2021-2024.

II 2 Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la Coopération régionale assurant l’intérim du ministre a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à la 7ème édition du Forum national de l’intégration qui se tiendra du 14 au 18 octobre 2024 à Banfora, dans la région des Cascades.

Cette 7ème édition du Forum national de l’intégration, placée sous le thème «Dynamique confédérale et intégration africaine » a pour objectif de poursuivre la promotion de l’intégration à travers une interaction positive entre toutes les communautés vivant au Burkina Faso.

Le Forum national de l’intégration vise entre autres à :

– sensibiliser les populations à la paix et à la cohésion sociale entre les différentes communautés vivant au Burkina Faso ;

– permettre aux populations de s’approprier la vision des Chefs d’Etat et les politiques de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ;

– sensibiliser les participants sur la nouvelle loi portant conditions d’entrée, de séjour, d’établissement et de sortie du territoire burkinabè.

Le Forum national de l’intégration connaîtra la participation des ministres chargés des Affaires étrangères des Républiques sœurs du Mali et du Niger.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso au 9ème Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC), qui se tient du 02 au 06 septembre 2024 à Pékin en République populaire de Chine.

Ce forum qui réunit les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains et chinois est un cadre de concertation pour trouver les voies et moyens afin de raffermir leur coopération économique, politique et culturelle.

En marge du forum, la délégation burkinabè prendra part à un forum des investisseurs en vue de mobiliser des hommes d’affaires chinois pour des investissements structurants au Burkina Faso dans différents secteurs d’activités.

Le Forum de coopération Chine-Afrique est organisé tous les trois (03) ans entre la Chine et les pays africains entretenant des relations diplomatiques avec Pékin.

II 3 Le ministre de la Santé a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative aux résultats du deuxième passage (P1) de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier plus (CPS+) de l’année 2024 au Burkina Faso.

Le deuxième passage (P1) de cette campagne s’est déroulé du 26 au 29 juillet 2024 et a concerné 70 districts du pays. Il a permis d’obtenir les résultats suivants :

– pour une cible attendue de 4 519 000 enfants de 3 à 59 mois, 4 594 765 ont été touchés lors de ce passage, soit une couverture administrative de 101,68% ;

– 50 918 enfants malnutris aigus modérés dépistés dont 12 727 nouveaux cas et 19 034 enfants malnutris aigus sévères dont 4 464 nouveaux cas ;

– 12 629 enfants de la cible du vaccin antipaludique non à jours ont été retrouvés pendant ce passage et 4 810 ont été rattrapés, soit un taux de 48,62% ;

– 1 016 023 concessions ont été visitées dans lesquelles 700 093 gîtes ont été identifiées et 511 238 immédiatement détruits, soit 73,02%.

Dans l’ensemble, ce deuxième passage (P1) de la campagne de chimio prévention du paludisme saisonnier plus s’est bien déroulé.

La seconde communication est relative à la désactivation du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) suite à l’amélioration de la situation épidémiologique de la rougeole dans plusieurs districts sanitaires du Burkina Faso et la dévolution des activités en routine.

Le Burkina Faso a connu une flambée de cas de rougeole en décembre 2023, qui s’est poursuivie en 2024. De la semaine épidémiologique n°46 de l’année 2023 à la semaine épidémiologique n°5 de l’année 2024, le pays a enregistré au total 1 335 cas suspects de rougeole avec quatre (04) décès.

Durant les cinq premières semaines épidémiologiques de l’année 2024, sur les 272 prélèvements de cas de rougeole analysés par le Laboratoire national de référence de la rougeole (LNR-R), 215 cas ont été confirmés et un seul cas de rubéole. Cette situation a conduit à l’activation du CORUS en vue d’assurer la riposte à cette flambée de cas de rougeole.

L’épidémie a atteint son pic à la semaine épidémiologique n°11 (du 11 au 17mars 2024) au niveau des neuf (09) districts sanitaires les plus touchés du pays.

Des campagnes anticipées de vaccination ont été menées du 26 février au 03 mars 2024 dans ces 09 districts sanitaires en épidémie avec un total de 831 370 enfants de 09 à 59 mois vaccinés, soit une couverture vaccinale globale de 124,9%.

L’évolution du nombre de cas confirmés et de décès est ensuite allée décroissante. En effet, les services de surveillance ont enregistré à la semaine 20 (du 13 au 19 mai 2024), 191 cas suspects et 00 décès au plan national, indiquant ainsi une évolution favorable de l’épidémie dans les districts sanitaires principalement touchés et au niveau national.

Tenant compte des résultats obtenus dans la surveillance de la rougeole qui indiquent une amélioration de la situation épidémiologique, le CORUS est désactivé.

II 4 Le ministre de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil une communication relative à la généralisation du port de la tenue scolaire Faso Dan Fani (FDF) dans les établissements d’enseignement publics et privés du Burkina Faso.

Après la phase pilote du port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani au cours de l’année scolaire 2023 2024 dans les établissements d’enseignement postprimaire et secondaire de trois (03) communes urbaines (Ouagadougou, BoboDioulasso et Koudougou) et une commune rurale (Sabou), il convient de généraliser le port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani dans les établissements d’enseignement publics et privés du Burkina Faso.

Le port de cette tenue se fera au moins tous les lundi et jeudi et sera sans contrainte. Les acteurs des structures éducatives et les parents d’élèves ont la latitude de s’organiser, de contractualiser librement avec les acteurs du Faso Dan Fani, de choisir leur motif et leur modèle par structure ou collectivement selon le ressort territorial ou leur appartenance à une même faîtière.

II 5 Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à la cérémonie de sortie de la première promotion d’ingénieurs diplômés de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO), prévue le 27 septembre 2024 à Ouagadougou.

Placée sous le très haut patronage de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat, la cérémonie a pour thème « Rôle et place de l’ingénieur dans un contexte de relance économique du Burkina Faso».

Cette première promotion de l’EPO est constituée de 31 ingénieurs dont 09 en génie industriel, 08 en génie des textiles, 08 en génie informatique et 06 en génie des télécommunications.

Cette cérémonie connaîtra une remise d’attestations de reconnaissance à des personnalités et entreprises partenaires de l’EPO, une remise des diplômes et une plantation d’arbres.

Créée en 2017, l’EPO a pour missions entre autres, de former des ingénieurs de travaux, des ingénieurs de conception, des docteurs et de contribuer à la recherche scientifique et à la vulgarisation des travaux de recherche.

 

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Oumarou MOGMENGA, Mle 23 19 473 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, catégorie BF-C2, échelon 1, est nommé Membre du Conseil supérieur de la communication (CSC) au titre de la Présidence du Faso.

B AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

– Monsieur Handiegou Charles NATAMA, Officier, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO).

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

– Monsieur Franck Didier ZOUNGRANA, Mle 96 906 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique du budget ;

– Monsieur Jean SAWADOGO, Mle 96 916 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique du budget ;

– Monsieur Siaka PARE, Mle 111 144 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique du budget ;

– Monsieur Toubou RIPAMA, Mle 37 37 038 L, Démographe, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) ;

– Monsieur Mohamadi SAWADOGO, Mle 212 361 L, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Centre national d’études stratégiques (CNES) ;

– Monsieur Mahamoudou DIARRA, Mle 59 879 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Projet de développement des chaînes de valeur, maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR) ;

– Monsieur Mahamadi OUEDRAOGO, Mle 212 601 X, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Programme pour le Renforcement de la résilience des petits producteurs (RESI-2P).

D AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Tuandaba Marcel COULIBALY, Officier, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Thierry Dofizouho TUINA, Mle 57 710 C, Inspecteur général de police, catégorie 1, grade 5, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Madame Marie Denise SEBGO, Mle 57 727 X, Inspecteur général de police, catégorie 1, grade 5, 3ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

– Madame Nana Fatoumata BENON/YATASSAYE, Mle 88 836 K, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Conseiller technique.

E AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

– Monsieur Moussa ZOROME, Mle 245 327 H, Gestionnaire financier, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances et de la comptabilité de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

– Madame Salimata OUEDRAOGO, Mle 343 494 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Chef de département de la coopération, de l’information et de la documentation au Secrétariat permanent de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC) ;

– Monsieur Mohamed ILBOUDO, Mle 343 575 P, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département de l’administration, des finances et de la comptabilité au Secrétariat permanent de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation ;

– Madame Rihanata OUEDRAOGO, Mle 238 589 N, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chef de département des statistiques et du suivi des projets et programmes de développement au Secrétariat permanent de la Filière coton libéralisée (SP-FCL).

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

– Monsieur Hyppolyte Lougné BASSOLE, Mle 220 565 M, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Henri Prosper PARE, Mle 35 176 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 8ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur François COMPAORE, Mle 31 336 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, échelle 03, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Barthélemy BADIEL, Mle 246 742 U, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Waogabamba Patrice ZOUNDI, Mle 130 467 K, Magistrat, catégorie P, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Madame Angèle OUIYA, Mle 58 323 E, Inspecteur de l’enseignement  secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

– Monsieur Evariste Marie Wend-Yam GUIBRE, Mle 36 120 J, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Wendwaoga Olivier BAGRE, Mle 247 668 P, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Madame Naomie OUEDRAOGO/BICABA, Mle 74 413 K, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Chargée de mission ;

– Madame Nomwendé Véronique ALIRA/WANGRAWA, Mle 225 071 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Amadou Tidiani YINYIN, Mle 112 498 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

– Monsieur Boureima SAWADOGO, Mle 245 866 X, Commissaire principal de police, catégorie 1, échelle 02, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

– Madame Mariam SAKIRA/KARANTAO, Mle 207 907 E, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur ;

– de l’Université Joseph KI-ZERBO au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

– du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL), du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) et de Burkina Suudu Bawdè (BSB) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

A MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE

L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

– Monsieur Windbénédo Jean-Marie KEBRE, Mle 104 259 A, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :

– Monsieur Jhon Franklin Ismaël SORGHO, Mle 226 284 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, en remplacement de Monsieur Moustapha Fafing Nicolas DIABATE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES STAGIAIRES DE L’INSTITUT DES HAUTES ETUDES INTERNATIONALES (INHEI)

– Monsieur Timothé HARO, Mle 105 310 R, pour la durée de son mandat de Délégué général.

 

B MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Joseph KI-ZERBO pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Madame Olga OUEDRAOGO, Mle 77 992 P, Juriste, en remplacement de Monsieur Hamidou OUEDRAOGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES INSTITUTIONS FINANCIERES

– Monsieur Yacouba ZERBO, Cadre supérieur de banque, en remplacement de Monsieur Moctar Dédougou DIAKITE.

C MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Kiswendsida Arsène StanislasOUEDRAOGO, Mle 23 24 501 L, Economiste, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Lassina PARE.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Sidi BARRY, Mle 217 027 N, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

– Monsieur Soma Alassane OUATTARA, Mle 247 172 C, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Adelphe SANOU, Mle 130 544 E, Magistrat, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 024 CFPR-Z, Formateur, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le Porte-Parole du Gouvernement

Burkina – Chine : Le PM de Tambela à Pékin

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Le Premier ministre burkinabè est arrivé à Pékin dans la soirée du 03 septembre 2024

Arrivé à Pékin dans la soirée du 03 septembre 2024 dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), le Premier ministre burkinabè Dr Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA et sa délégation, ont été reçus ce 04 septembre par M. Wang Huning, membre du Comité central du Parti Communiste Chinois (PCC). Communiqué.

Le Premier ministre burkinabè est arrivé à Pékin dans la soirée du 03 septembre 2024

 «Coopération Burkina Faso-République Populaire de Chine : la délégation burkinabè au FOCAC échange avec des responsables du Parti Communiste Chinois

Arrivé à Pékin dans la soirée du 03 septembre 2024 dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), le Premier ministre burkinabè Dr Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA et sa délégation, ont été reçus ce 04 septembre par M. Wang Huning, membre du Comité central du Parti Communiste Chinois (PCC).

A l’occasion de cette audience, le Chef du Gouvernement a remercié les autorités chinoises pour les efforts déployés pour l’accueil et le séjour de la délégation burkinabè à Pékin.

Il a aussi expliqué la situation nationale marquée par la récente attaque terroriste de Barsalogho, qui a amené le Président du Faso à ne pas faire le déplacement dans la capitale chinoise.

Sur le plan de la coopération bilatérale, le Premier ministre a dit sa satisfaction de voir que cette coopération est au beau fixe à travers des projets déjà réalisés ou en cours de réalisation comme le plus grand hôpital du Burkina Faso actuellement en construction dans les Hauts-Bassins.

En perspective, le Premier ministre a émis le vœu de voir la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la République Populaire de Chine se renforcer dans des secteurs tels que le transport aérien, et la prise en compte du Burkina Faso dans le projet chinois dénommé  »Les routes de la soie », un projet qui consiste à relier la Chine à l’Europe et à l’Afrique via une ceinture économique terrestre et une route maritime.

Tout en saluant l’élan de développement amorcé par la Chine avec des résultats tangibles en quelques décennies, Dr Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA a laissé entendre que le modèle chinois est inspirant pour le Burkina Faso pour relever ses défis de développement.

Quant à monsieur Wang Huning, membre du Parti communiste chinois, il a aussi salué l’excellence des relations que son pays entretient avec le Burkina Faso, tout en indiquant que cela est à mettre à l’actif des deux parties, résolument engrangées pour un partenariat gagnant-gagnant.

Il a transmis les salutations du Président Xi Jinping au Président du Faso et au peuple burkinabè, tout en saluant la convergence de vues des deux pays sur certains sujets d’ordre international.

Les deux parties se sont quittées, avec l’engagement d’œuvrer pour davantage dynamiser l’axe Ouagadougou-Pékin, pour une coopération basée sur l’intérêt des peuples burkinabè et chinois. »

Changement climatique : L’appel d’Abidjan à une action urgente et à des financements innovants

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La douzième Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique (CCDA-XII) s’est tenu du 30 août au 2 septembre 2024 à Abidjan et a réuni une coalition diversifiée de parties prenantes clés pour se pencher sur les défis urgents posés par le changement climatique à travers le continent. Communiqué de Presse.

«Communiqué de Presse

Abidjan accueille la douzième Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique : Un appel à une action urgente et à des financements innovants

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 30 août 2024 – La douzième Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique (CCDA-XII) a débuté aujourd’hui à Abidjan et réunit une coalition diversifiée de parties prenantes clés pour se pencher sur les défis urgents posés par le changement climatique à travers le continent.

La conférence qui se déroule du 30 août au 2 septembre 2024 et accueillie par le Gouvernement de Côte d’Ivoire, est organisée par les partenaires de ClimDev-Afrique – la Commission de l’Union africaine, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et la Banque africaine de développement (BAD) – en collaboration avec l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA) et d’autres institutions régionales, et organisée.

Cette douzième édition de CCDA qui se tient en marge de la réunion spéciale de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE), vise à unir les dirigeants, les décideurs politiques, les experts et les défenseurs pour explorer des voies innovantes, partager les meilleures pratiques et forger des partenariats stratégiques qui accéléreront la transition de l’Afrique vers un faible niveau de consommation – un avenir sobre en carbone et résilient au climat.

Dans son discours d’ouverture, le Ministre de l’environnement de Côte d’Ivoire, S.E.M. Jacques Assahoré Konan, a souligné l’ampleur de la crise climatique, déclarant : « La lutte contre le changement climatique est le plus grand défi auquel l’humanité ait été confrontée au cours du siècle dernier ». Il a souligné l’impact disproportionné sur l’Afrique, qui contribuent à moins de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais qui supporte le poids des conséquences liées au climat. « L’adaptation à ces effets néfastes est une préoccupation majeure pour l’Afrique, et garantir un financement adéquat est essentiel. Le thème de cette conférence, « Financer l’adaptation climatique et la résilience en Afrique », et les experts rassemblés ici offrent une lueur d’espoir pour le continent », a-t-il conclu.

Pour sa part, la Secrétaire exécutive adjointe de la CEA, Hanan Morsy, a souligné le déficit critique du financement climatique. « Malgré l’engagement de 2009 de 100 milliards de dollars par an, seule une fraction des 1 300 milliards de dollars estimés nécessaires pour soutenir la résilience climatique mondiale a été mobilisée. Le déclin du financement climatique mondial pour l’adaptation, plutôt que le doublement attendu d’ici 2025, constitue une menace sérieuse pour les Objectifs de développement durable (ODD) et les investissements existants en matière de résilience », a-t-elle noté.

Hanan Morsy a appelé à des solutions de financement innovantes qui n’exacerbent pas le fardeau de la dette de l’Afrique, en tirant profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour canaliser les investissements vers les efforts d’adaptation. Elle a également souligné l’importance de développer de solides Partenariats public-privé (PPP) et d’impliquer les parties prenantes à tous les niveaux pour intensifier les investissements en matière d’adaptation.

Quant à la  Commissaire à l’agriculture, au développement rural, à l’économie bleue et à l’environnement durable (ARBE),de la Commission de l’Union africaine, Mme Josefa Correia Sacko, a souligné les immenses besoins financiers pour les engagements climatiques de l’Afrique, affirmant que: « Les pays africains auront besoin d’environ 3 000 milliards de dollars pour mettre pleinement en œuvre leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN) d’ici 2030. Toutefois, garantir un financement adéquat pour l’action climatique reste un défi important. C’est pourquoi nous sommes réunis ici aujourd’hui – pour délibérer sur les actions et stratégies clés et pour consolider la position de l’Afrique au moment où nous évaluons les résultats de la COP 28 et traçons la voie à suivre pour la COP 29 en novembre 2024 à Bakou (Azerbaïdjan).

Elle a par ailleurs souligné la nécessité d’avoir une approche unie pour ce qui est du continent, déclarant : « Je nous exhorte tous à parler d’une seule voix alors que nous nous préparons pour la COP 29. Notre objectif doit être de mobiliser des financements climatiques à grande échelle pour l’Afrique, en mettant clairement l’accent sur l’obtention de subventions plutôt que de prêts ou de dettes. Nous devons donner la priorité au financement de projets à fort impact et garantir que les marchés du carbone jouent en notre faveur ».

Le Directeur du changement climatique et de la croissance verte, à la Banque africaine de développement, M. Antony Nyong, a, quant à lui souligné la nécessité d’une reconnaissance et d’une compensation pour les contributions significatives de l’Afrique aux efforts mondiaux d’atténuation. « Notre priorité doit être de favoriser un développement résilient au changement climatique tout en équilibrant l’adaptation avec des investissements tenant compte du climat. Cependant, cela ne peut être réalisé qu’avec un financement adéquat, un transfert de technologie et un renforcement des capacités, conformément au principe de responsabilités communes mais différenciées », a-t-il déclaré.

Le douzième Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique se concentrera sur des thèmes critiques tels que le financement climatique, la croissance verte, la justice climatique et la coopération régionale. La conférence constitue une plate-forme essentielle permettant aux dirigeants, décideurs politiques et experts africains de collaborer sur des stratégies qui guideront le continent vers un avenir durable et résilient.

À mesure que la CCDA-XII se déroule, elle devrait catalyser des actions et des engagements audacieux qui non seulement répondront aux défis climatiques immédiats de l’Afrique, mais garantiront également un avenir prospère et durable pour les générations à venir.

-FIN-

Pour de plus amples informations, veuillez contacter M. Tahirou Gouro, Chargé de communication au BSR-AO/CEA. Vous pouvez le joindre par e-mail à gouro2@un.org.

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

Publié par :

La Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

BP 3001

Addis-Abeba (Éthiopie)

Tél. +251 11 551 5826

Adresse électronique : eca-info@un.org  »

Inondations du 1er : Il y a 15 ans, quand Ouaga avait ses pieds sous les eaux !  

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La terrible catastrophe du 1er septembre 2009

1er septembre 2009- 1er septembre 2024. Cela fait déjà quinze ans que les habitants de Ouagadougou et des localités environnantes se réveillaient les pieds dans les eaux, suite à des pluies diluviennes sans précédent ayant fait une neuvaine de morts et des dégâts matériels énormes.

Avant que la crise sécuritaire de ces huit dernières années ne s’en mêle avec ses centaines de morts et ses nombreuses Personnes déplacées internes (PDI) ; les inondations du 1er septembre 2009 étaient restées et restent encore l’une des pires catastrophes que le Burkina Faso ait connues.

15 ans après, ce 1er septembre 2024, avec les fortes pluies de ce mois d’août, beaucoup s’en souviendront comme si c’était hier tant le choc de la catastrophe avait été terrible.

En 10 heures de pluie diluvienne, près de 300 mm de quantité d’eau était exceptionnellement tombée, submergeant littéralement les rues de la capitale des localités environnantes, dévastant habitats, ponts, écoles, bâtiments administratifs, institutions sociales et économiques.

La terrible catastrophe du 1er septembre 2009 reste encore dans la mémoire de beaucoup de Ouagalais

Bilan pour la seule ville de Ouagadougou : 9 morts, plus de 150 000 sinistrés ; 250 maisons hors d’usage. A l’époque, les besoins du pays pour faire face au désastre avaient été estimés à quelques 70 milliards de francs CFA.

 Christian Tas

Burkina Demain

Contenu local : Des défis et opportunités dans le secteur de l’énergie

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Les membres du présidium à l'ouverture de la table ronde ce jeudi 29 août 2024 à Ouagadougou : le SG du CBE Kévin Zossi Sanou (au milieu), le Pr Bruno Korgo, modérateur (à gauche) et Zéphirin Zongo, secrétaire technique du contenu local et de la promotion des investissements (à droite).

Le Burkina Faso est aujourd’hui confronté à la nécessité de développer une énergie durable accessible à tous tout en stimulant le contenu local et en minimisant les risques qui peuvent en découler. C’est dans ce contexte que le Conseil Burkinabè de l’Energie (CBE) à organisé ce jeudi 29 août 2024 à Ouagadougou une table ronde sur le contenu local dans le domaine de l’énergie dont l’ouverture a été présidée par le secrétaire général du CBE Kévin Zossi Sanou. Cette table ronde avait pour thème : «Défis et opportunités du contenu local pour l’émergence du secteur privé national dans le domaine de l’énergie».

Officiels et participants posant pour la postérité à l’issue de l’ouverture de la table ronde sur la promotion du contenu local dans le secteur de l’énergie

Alidou Koutou, directeur général de l’énergie appuyé par son directeur Bakary Lingani ; Zépherin Zongo, secrétaire technique du contenu local et de la promotion des investissements ; Jean Bedel Gouba, coordinateur du Projet d’électrification et de développement des connexions à l’électricité (PEDECEL) ; Saliou Tall, conseiller technique du directeur général de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER). Ce sont là les principaux animateurs de la table ronde modérée ce jeudi 29 août 2024 à Ouagadougou par le Professeur Bruno Korgo, Maître de conférences en physique.

«Défis et opportunités du contenu local pour les acteurs privés nationaux»

Kévin Zossi Sanou, secrétaire général du CBE, prononçant le discours d’ouverture du président du CBE Baba Ahmed Coulibaly

Organisée par le Conseil Burkinabè de l’Energie (CBE) à travers sa commission spécialisée chargée du contenu local, cette table a mobilisé de nombreux acteurs autour du thème : «Défis et opportunités du contenu local pour l’émergence du secteur privé national dans le domaine de l’énergie».

L’initiative de la présente table ronde vise à contribuer à travers ces échanges à l’émergence du développement économique local dans le secteur de l’énergie. Ouvrant les travaux au nom du président du CBE, le Secrétaire général Kévin Zossi Sanou a insisté sur le fait que la promotion du contenu local était une nécessité pour favoriser le développement pérenne du secteur de l’énergie et la création d’emplois pour les jeunes. Et d’exhorter les acteurs à se donner les voies et moyens y compris, la concertation, le dialogue constructif pour réussir à la satisfaction de tous cette question de la promotion du contenu local dans le secteur de l’énergie. Mais, c’est quoi au juste le contenu local ?

Comprendre le contenu local

Le secrétaire technique Zéphirin Zongo a explicité le concept de contenu local dans le secteur de l’énergie

Pour le secrétaire technique Zéphirin Zongo, le concept renvoie à la préférence de l’utilisation des compétences et ressources nationales dans la chaîne de production des biens et services dans le secteur de l’énergie, par rapport notamment à des compétences et ressources venant d’ailleurs.

Ainsi un certain quota est réservé par exemple aux opérateurs nationaux dans le cadre des attributions des marchés publics pour la réalisation d’infrastructures, de biens et services énergétiques. Que ce soit à la Société nationale d’électricité, SONABEL ; à l’Agence Burkinabè d’électrification rurale.

Le DG de l’énergie Dr Alidou Koutou a aussi insisté la qualité des services et biens délivrés par les nationaux dans le cadre du contenu local

Mais, à écouter le ST Zongo, l’observation des mécanismes du contenu ne fait nullement abstraction de la qualité des ouvrages, biens et services délivrés par les acteurs nationaux dans le cadre des obligations contractantes. «Le contenu local commence, se fait et se termine par la qualité», a-t- il soutenu à ce sujet, tant cela pose parfois des préoccupations.

Beaucoup de défis à relever par les acteurs privés nationaux

Jean Bedel Goubal, coordinateur du PEDECEL, a insisté la professionnalisation des acteurs privés burkinabè pour éviter certaines difficultés

Il se pose en effet actuellement plusieurs défis aux acteurs privés nationaux du secteur de l’énergie, ce qui ne leur permet pas de répondre convenablement aux exigences et objectifs de la promotion du contenu local. Il y a des problèmes de compétences techniques, de management de projet au niveau de plusieurs acteurs.  Il existe aussi des défis de financement pour les secteur public et privé, ainsi que les difficultés à absorber des financements.

Saliou Tall, conseiller technique du directeur général de l’ABER, a évoqué le dispositif mis en place en termes de contenu local en matière d’électrification rurale

Saliou Tall, conseiller technique du directeur général de l’Agence Burkinabè de l’électrification rurale, confirme : « nous avons eu l’expérience tant à la fois dans le domaine de l’électrification rurale et dans le secteur de l’énergie de façon globale, des financements mobilisés qui n’ont pas pu être absorbés et qui ont été partiellement ou intégralement perdu». Et ce n’est pas tout car, il se pose également des problèmes d’organisation des acteurs privés qui ont souvent du mal à se mettre ensemble pour postuler pour de grands marchés qu’ils ne peuvent pas obtenir individuellement.

Par ailleurs, du côté de l’Etat aussi, l’accompagnement n’est pas toujours à la hauteur des attentes des acteurs privés nationaux. Certains attendent que l’Etat travaille à favoriser l’émergence de champions nationaux et à les aider à aller à la conquête de marchés à l’extérieur, comme cela se fait ailleurs.

La part des entreprises nationales va être renforcée

Le Pr Bruno Korgo a assuré avec maestria la modération de la table ronde qui aura tenu toutes ses promesses

Cela dit, tout n’est pas noir sur le tableau de la promotion du contenu local dans le secteur de l’énergie. Des textes ont été adoptés dans ce sens et la volonté politique existe. Il y a eu aussi des acquis, des solutions endogènes que les acteurs eux-mêmes trouvent. Ces solutions ont permis de préserver des infrastructures sur le terrain. De plus avec l’ajustement et l’adoption de certaines dispositions, des projets ont déjà intégré cela.

Le SG du CBE Kévin Zossi Sanou s’est félicité des résultats de la table ronde et a exhorté tous les acteurs du secteur de l’énergie du Burkina à se mobiliser avec le Conseil Burkinabè de l’Energie pour relever les défis pour une meilleure promotion de contenu local au Burkina Faso

Ainsi, dans le cadre de la stratégie nationale d’électrification rurale par exemple, un plan intégré de production, distribution, transport 2022-2040 a été mis en place.  A l’issue de la finalisation de ce plan il y a un volume de travail qui a été identifié notamment les travaux de transport de l’électricité, de construction de centrales thermiques, des travaux d’électrification rurale et des travaux d’extension de réseau. De ce fait, il a été fortement recommandé d’impliquer les entreprises nationales dans la réalisation de ces travaux pour valoriser justement dans le contenu local.  Il y a également le renforcement des réseaux de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso qui nécessitera beaucoup de travaux de la part des experts nationaux.

Rachel Bazié

Burkina Demain

Banfora: Des professeurs d’école à l’assaut du CSAPé session de 2024

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Le DREPPNF procédant à l'ouverture des enveloppes contenant les épreuves d'examen

Des Professeurs d’école ont vivement répondu présents le mercredi 28 août dernier, à l’appel et installation des candidats dans les différentes salles de composition pour la participation à l’examen professionnel du Certificat supérieur d’aptitude pédagogique ( CSAPé ) session de 2024.

Le DREPPNF procédant à l’ouverture des enveloppes contenant les épreuves d’examen

Selon l’Inspecteur Yahiya Ouandaogo, responsable de l’organisaton et de l’administration des épreuves, on enregistrait un total de 207 sur 211 candidats régulièrement inscrits.

Ils ont été répartis en 5 groupes dans le jury unique au sein de l’école primaire publique Centre B de Banfora, chef-lieu des Cascades.

En outre, Yacouba Traoré, accompagné de Mamadou Héma, respectivement Directeur régional et provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle, se sont rendus sur les lieux.

Ainsi, l’objectif de leur visite était de superviser le déroulement de l’examen et aussi encourager les candidats pour de meilleurs résultats.

De surcroît, ils leur ont prodigué des conseils quant au respect des instructions de l’examen pour la préservation d’une bonne carrière.

Alors, à partir de 7 h 25mn, c’est dans la salle III que le Directeur régional a procédé à l’ouverture de la première enveloppe contenant les épreuves en présence des surveillants et aussi de l’agent de sécurité.

Après vérification des épreuves, c’est le coup d’envoi de la composition pour une durée de quatre heures maximales.

A l’instar des sessions précédentes, l’épreuve théorique de cette année a essentiellement porté sur la Pédagogie générale – Psychopédagogie – Administration et Gestion, et la didactique des disciplines.

Par ailleurs, à l’issue des résultats définitifs d’admission à cet examen professionnel, les candidats seront titulaires du CSAPé.

Ce qui les permettra d’être reclassés à la catégorie A échelle 3 de la Fonction publique burkinabè.

 

Soumaïla Soma, Banfora

Burkina Demain

ZLECAf : La CEA soutient le Burkina dans le commerce des services

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La section des Institutions de Marché de la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies a initié mercredi 28 août à Ouagadougou, un atelier de trois jours de sensibilisation et de formation sur la promotion du commerce des services et le renforcement des chaînes de valeurs liées aux services financiers au Burkina Faso.  Communiqué.

«Communiqué de Presse 

ZLECAf : La CEA prête main forte au Burkina Faso en soutien à la promotion du commerce des services

Ouagadougou, 29 août 2024 (CEA) – La section des Institutions de Marché de la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies a initié mercredi 28 août à Ouagadougou, un atelier de trois jours de sensibilisation et de formation sur la promotion du commerce des services et le renforcement des chaînes de valeurs liées aux services financiers au Burkina Faso. 

Cette formation se tient dans le cadre de la deuxième phase du projet d’assistance technique de la CEA en soutien à la promotion du commerce des services en Afrique et au renforcement des chaînes de valeurs des services financiers. Il sera notamment question de renforcer les capacités institutionnelles nationales au Burkina Faso pour mieux mesurer la valeur ajoutée des chaînes de valeur des services régionaux ; évaluer l’impact du développement du secteur des services sur le commerce international ; et faciliter le développement de cadres de politique publique pour la croissance durable du sous-secteur des services financiers.

Intervenant dans le cadre du soutien de la CEA à la promotion du commerce des services et l’intégration du secteur des services africain dans les chaînes de valeur régionales et mondiales, ce projet vise à libérer et stimuler le potentiel du commerce des services financiers à travers le continent, avec un accent particulier sur la mise en œuvre efficace de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Il s’appuie sur le succès d’un projet pilote conjointement mis en œuvre par la CEA et la CNUCED en Ethiopie, Gambie, Kenya, Mali, Nigéria et Togo (2018-2022).

Initié à la suite d’un séminaire de formation des formateurs organisé du 6 au 10 mai 2024 à Nairobi, Kenya au bénéfice des responsables burkinabés et burundais, ce projet se concentre, dans sa phase actuelle, sur le renforcement des chaînes de valeur des services financiers dans les deux pays conformément aux demandes d’assistance techniques de leurs gouvernements respectifs.

A terme, le projet vise à soutenir les efforts des pays africains pour saisir les opportunités présentées par la ZLECAf pour le renforcement de leur participation au commerce des biens et des services et à l’intégration de leurs secteurs des services dans les chaînes de valeur régionales et mondiales, conformément à l’engagement de la CEA en faveur de la facilitation de la transformation structurelle des économies africaines et du renforcement de la compétitivité du continent sur le marché mondial.

La phase ultime du projet consistera en la préparation et la validation du plan d’action national burkinabé ainsi que l’organisation d’une réunion multipartite internationale pour le partage d’expériences entre les pays. Ce projet bénéficie d’un appui financier de l’Agence danoise de développement international (DANIDA).

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À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique. 

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