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Emmanuel Macron en visite au Maroc les 14 et 15 juin

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Le Maroc est le premier pays maghrébin que le président français visite depuis son élection, en mai. Il doit aussi se rendre à Alger, dans les prochaines semaines, selon les déclarations de la Présidence à l’agence Reuters.

« Le président Emmanuel Macron se rendra en visite officielle au Maroc les 14 et 15 juin », affirme une source à l’Élysée jointe par Jeune Afrique. Selon elle, le président français rencontrera le roi Mohammed VI au cours de son déplacement. « Il s’agit d’une visite éminemment politique. Les deux pays examineront les différents volets de leur coopération », précise, pour sa part, un haut responsable marocain.

Ce déplacement, initialement révélé par le site Atlasinfo le mercredi 7 juin, est le premier d’Emmanuel Macron dans un pays du Maghreb en tant que Président. Il s’était déjà rendu en Tunisie en novembre, avant l’annonce de sa candidature, et en Algérie en février, au moment de la campagne présidentielle.

Dans une interview accordée à Jeune Afrique avant son élection, le candidat Macron avait promis de réserver son premier voyage au Maghreb au Maroc : « Je me suis déjà rendu en Algérie et en Tunisie, je n’ai pas encore pu aller au Maroc, mais je m’y rendrai très rapidement après mon élection, si les Français m’accordent leur confiance. »

La France est un des premiers investisseurs étrangers au Maroc. Jeudi 15 juin, les travaux de la première tranche de l’usine de PSA de Kénitra seront inaugurés par le président du directoire de PSA, Carlos Tavares, et le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, Moulay Hafid Elalamy. C’est l’un des plus grands investissements français au Maroc, avec celui de Renault Nissan.
Une visite en Algérie, selon Reuters

Par ailleurs, selon l’agence Reuters, le président français se rendra « dans les prochaines semaines » en Algérie. Ce déplacement aurait été décidé lors d’un entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Abdelaziz Bouteflika au cours duquel les deux chefs d’État auraient fait le point sur la situation en Libye et sur le dossier sahélo-saharien, indique l’agence.

Paris essaie de mener une politique d’équilibre entre les deux voisins du Maghreb, divisés sur la question du Sahara occidental. La tension entre le Maroc et l’Algérie s’est exacerbée depuis le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA) en janvier dernier, et le durcissement de son offensive diplomatique sur le dossier de son intégrité territoriale.

Avis de Recrutement: Houndé Gold Opération SA recherche un métallurgiste

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La société minière Houndé Gold Opération SA opérant sur son permis d’exploitation de Houndé (Province de TUY) souhaite recevoir des candidatures pour le recrutement d’un (01) métallurgiste.

Lien hiérarchique

Le titulaire du poste de travail est placé sous l’autorité du Superintendant métallurgiste de l’Usinede HoundéGold Opération SA

Principales tâches et responsabilités du titulaire du poste

• Assister quotidiennement le métallurgiste principal dans toutes les fonctions métallurgiques de l’usine de traitement de minerai
• Améliorer la performance métallurgique et opérationnelle de l’usine de traitement et fournir un soutien technique au groupe opérationnel tout en maintenant la sécurité, les comportements et le contrôle des coûts cohérents avec les valeurs et les objectifs de l’entreprise
• Assumer les rôles et les responsabilités du métallurgiste senior en cas de besoin
• Assurer la liaison avec le personnel opérationnel au besoin pendant le changement d’équipe pour s’assurer que les KPI métallurgique sont maintenus
• Effectuer l’analyse systématique de routine des données métallurgiques, identifier les opportunités ou les perturbations et recommander des mesures correctives et les mettre en place au besoin

Lieu d’affectation
Site du projet localisé à Houndé (Province de Tuy)
Nature et Durée du contrat de travail :
Contrat de travail à Durée Déterminée de trois (3) mois renouvelable en cas de besoin et incluant une période d’essai d’un (01) mois.
Qualifications, expériences et compétences requises
• Avoir un diplôme d’Ingénieur en métallurgie, en traitement de minerai ou en chimie
• Avoir une expérience professionnelle d’au moins cinq (05) ans dans un poste similaire dont au moins deux (02) ans dans une société minièred’exploitation d’or
• Parler et écrire l’Anglais.
Lieu et date limite de dépôt des dossiers de candidatures
Les candidats intéressés par ce poste et répondant aux critères ci-dessus, sont invités à déposer leur dossier de candidature (Curriculum vitae détaillé,copie des diplômes, des attestations et certificats de travail, copie du permis de conduire, etc.) du :
Vendredi09au Vendredi 16 Juin2017 à l’adresse suivante : hgorecruitment@edv-ops.com
Le message devra porter obligatoirement en objet:
« Candidature au poste de Métallurgiste».

Burkina Demain

Avant-projet de code électoral: la CODER dénonce un recul démocratique inqualifiable

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Dans cette déclaration, les partis de la CODER rejettent l’avant-projet de Code électoral. Ils dénoncent la rupture des équilibres politiques, la méconnaissance des règles qui fondent l’État de droit et un recul démocratique inqualifiable. Lisez plutôt!

L’avant-projet de loi organique portant Code électoral a été communiqué aux partis et formations politiques le 30 mai 2017 pour requérir leurs observations. Alors que les partis politiques s’attendaient à une discussion sur un projet de relecture du Code électoral, c’est un nouvel avant-projet de Code qui leur a été présenté. Ainsi, au regard de l’ampleur des modifications apportées dans ledit avant-projet, il était matériellement impossible de procéder à un travail en profondeur dans le délai d’une semaine imparti.
Aussi, nos observations portent sur les grandes lignes du document et sur des questions de principe dont le règlement nous parait conditionner l’examen des aspects techniques. Il s’agit entre autres :

Des préalables

La loi nouvelle change le format de l’institution électorale en d’autorité administrative indépendante que la configuration semble rattacher à l’administration d’État. Or, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) actuelle est le fruit d’un consensus politique entre les acteurs au regard des doutes qui planaient sur l’impartialité de l’administration électorale de l’État.
Le format actuel de l’institution électorale ne peut donc pas être abandonné sans un nouveau consensus formellement arrêtée par tous.
Le présent avant-projet de Code électoral est unilatéral et porte atteinte aux équilibres établis.

Des questions de principe

La Constitution est la source et le fondement des pouvoirs des institutions. Malheureusement, la loi nouvelle semble ignorer ce principe de hiérarchie des normes au moins sur trois points essentiels :
1- C’est la Constitution qui confère le caractère organique à une loi. La dénomination organique attachée au projet de loi en dehors de toute disposition constitutionnelle est sans fondement légal.
2- Pour que le caractère organique soit conféré à une loi, l’institution qu’elle régit doit être préalablement constitutionalisée, ce qui n’est pas le cas de l’autorité administrative indépendante prévue par l’avant-projet de loi.
3- A ce jour, c’est le Conseil constitutionnel qui est l’institution constitutionnelle chargée des questions électorales au plus haut niveau. La dénomination de Cour constitutionnelle adoptée par l’avant-projet de loi ne trouve nulle part son fondement si ce n’est dans la Constitution de la Vème République qui est toujours en projet.

De quelques insuffisances notoires citées à titre illustratif

L’article 13 de l’avant-projet de loi admet l’acte de naissance et le jugement supplétif d’acte de naissance comme documents d’identification de l’électeur. Cela constitue un grand recul au regard des avancées biométriques que notre système électoral avait atteint. Les acteurs politiques avaient exclu les documents de naissance de l’identification des électeurs en raison de leur manque de fiabilité confirmé.

L’article 382 de l’avant-projet de loi évoque la mise en œuvre progressive des dispositions relatives au vote des Burkinabè résidant à l’étranger à partir de 2020 selon des critères définis par l’autorité administrative indépendante en charge des élections. En d’autres termes, leur vote n’est pas un acquis en 2020.
Cette remise en cause du vote des burkinabè de l’étranger est une insuffisance grave inacceptable.

L’article 11de l’avant-projet de loi charge l’autorité administrative indépendante de l’organisation des élections. Ce retour à l’organisation des élections par l’administration d’État alors que les causes qui avaient conduit à son rejet demeurent vivaces est une régression que rien ne peut justifier. C’est un recul inacceptable.
De tout ce qui précède, il apparait que l’avant-projet de loi électorale se réfère à une constitution toujours en projet que le Gouvernement envisage de faire adopter par voie de référendum. On ne sait plus des projets de Constitution et de loi électorale, lequel précède l’autre.
Aussi, les partis de la CODER rejettent l’avant-projet de Code électoral qui brise les équilibres politiques établis et méconnait les règles qui fondent l’État de droit, renvoie aux calendes grecques le vote des Burkinabè de l’étranger et constitue un recul démocratique inqualifiable.
C’est pourquoi ils exigent le retrait pur et simple de ce projet de loi par le Gouvernement.
En ce mois pieux de carême, que Dieu bénisse le Burkina Faso.

JUSTICE – RECONCILIATION – PAIX

Fait à Ouagadougou, le 07 juin 2017

Pour la CODER

Son Président

Avis de Recrutement: Houndé Gold Opération SA recherche un coordonnateur de maintenance usine

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La société minière Houndé Gold Opération SA opérant sur son permis d’exploitation de Houndé (Province de TUY) souhaite recevoir des candidatures pour le recrutement d’un coordonnateur de maintenance usine.

Lien hiérarchique

Le titulaire du poste de travail est placé sous l’autorité du Planificateur de Maintenance des installations fixes de l’Usinede HoundéGold Opération SA
Principales tâches et responsabilités du titulaire du poste
• Identifier les pièces détachées et les étiquettes, et les compléter au besoin pour éviter toute rupture de stock dans le magasin
• Coordonner et classer les ordres de réquisitions pour les articles en stock
• Etre en contact permanent avec les parties prenantes(Approvisionnement et Départements de l’usine)
• Prévoir les besoins matériels à long terme en collaboration avec le Département des approvisionnements
• Décrire en détail toutes les pièces de rechange requises pour effectuer des travaux de maintenance pour compléter le travail
• Saisir toutes les demandes de travail (verbal ou écrit)dans le système
• Tenir à jour constamment l’intégralité des résultats de maintenance préventive (analyse de l’huile, analyse des vibrations, thermographie et autres tâches prédictives)
• Entrez les informations pertinentes dans l’historique des équipements grâce au système de commande de travail et à la GMAO

Lieu d’affectation

Site du projet localisé à Houndé (Province de Tuy)
Nature et Durée du contrat de travail :
Contrat de travail à Durée Déterminée de trois (3) mois renouvelable en cas de besoin et incluant une période d’essai d’un (01) mois.
Qualifications, expériences et compétences requises
• Avoir un diplôme de niveau baccalauréat ou équivalent en mécanique ou en électricité
• Avoir une expérience professionnelle d’au moins deux (02) ansdans un poste similaire dans une société minière
• Avoir des compétences en informatique (MS Office, Outlook, Internet, PowerPoint)
• Etre prêt à s’adapter aux horaires flexibles en fonction des besoins de la société
• Savoir lire et comprendre les dessins techniques
Lieu et date limite de dépôt des dossiers de candidatures
Les candidats intéressés par ce poste et répondant aux critères ci-dessus, sont invités à déposer leur dossier de candidature (Curriculum vitae détaillé,copie des diplômes, des attestations et certificats de travail, copie du permis de conduire, etc.) du

Vendredi09au Vendredi 16 Juin2017 à l’adresse suivante : hgorecruitment@edv-ops.com
Le message devra porter obligatoirement en objet:
« Candidature au poste de Coordonnateur de Maintenance Usine ».

Burkina Demain

Projet de code électoral: le gouvernement assure que la CENI ne sera pas supprimée

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Le gouvernement a organisé un point de presse, le 8 juin 2017 à Ouagadougou, pour faire la lumière sur le projet du nouveau code électoral.

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo a indiqué que le projet de code ne vise pas à supprimer la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et qu’il n’est pas question du report du vote des Burkinabè de l’extérieur.

« La CENI va demeurer indépendante et ne sera pas rattachée à un ministère. Elle peut s’appeler autrement, mais reste une autorité indépendante en charge des élections. Le gouvernement n’a aucunement l’intention de supprimer la CENI (…) A ce niveau, il n’y a pas d’inquiétude», a assuré le ministre qui a dit «Le vote des Burkinabè de l’extérieur aura bien lieu en 2020».

A l’en croire, ce n’est pas un avant-projet de loi, mais un document de travail qui n’a même pas franchi la direction technique du ministère. Ce document doit franchir plusieurs étapes au cours desquelles il subira des amendements. Il a parlé de la direction technique, le ministère, le Conseil des ministres, l’Assemblée nationale à la Présidence du Faso.

Il a renchéri que le gouvernement va prendre en compte les rapports et les recommandations des observateurs des élections passées, des partis politiques, de la CENI, pour améliorer le code électoral.

Joachim Batao
Burkina Demain

Avis de Recrutement: Houndé Gold Opération SA recherche un métallurgiste senior

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La société minière Houndé Gold Opération SA opérant sur son permis d’exploitation de Houndé (Province de TUY) souhaite recevoir des candidatures pour le recrutement d’un (01) métallurgiste senior.

Lien hiérarchique
Le titulaire du poste de travail est placé sous l’autorité du Superintendant métallurgiste de l’Usinede HoundéGold Opération SA
Principales tâches et responsabilités du titulaire du poste
• Assurer la liaison avec le personnel opérationnel au besoin pendant le quart pour s’assurer que les performances métallurgiques sont maintenues
• Veiller à la méthodologie et la technique d’échantillonnage des opérations
• Superviser l’inventaire de l’échantillonnage hebdomadaire et EOM GIC
• Maintenir un système automatisé de contrôle des cyanites pour obtenir des consommations optimales
• Surveiller les détériorations de la courroie de vérification du tonnage, le collage des feuilles de journal et la saisie de données dans la base de données comptable
• Réceptionner les rapports du laboratoire
• Planifier les rapports hebdomadaires et mensuels et achèvement du travail de test métallurgique requis, y compris la lixiviation prolongée, l’activité du carbone, l’analyse des tailles, les essais comparatifs (hors site)
• Rédiger les rapports mensuels des activités de test-travail et synthèse de l’interprétation des données
• S’assurer que l’usine fonctionne selon les normes de qualité définies par le responsable du traitement et le surintendant métallurgique
• S’assurer que le personnel d’exploitation est conscient et comprend le processus chimique de l’usine de traitement
• Consulter le laboratoire sur place pour s’assurer que les normes de qualité sont respectées
• Mener des enquêter sur les violations du code du cyanure et de la contrainte de décharge

Lieu d’affectation
Site du projet localisé à Houndé (Province de Tuy)
Nature et Durée du contrat de travail :
Contrat de travail à Durée Déterminée de trois (3) mois renouvelable en cas de besoin et incluant une période d’essai d’un (01) mois.
Qualifications, expériences et compétences requises
• Avoir un diplôme d’Ingénieur en métallurgie, en traitement de minerai ou en chimie
• Avoir une expérience professionnelle d’au moins cinq (05) ans dans un poste similaire au sein d’une une société minière
• Parler et écrire l’Anglais.
Lieu et date limite de dépôt des dossiers de candidatures
Les candidats intéressés par ce poste et répondant aux critères ci-dessus, sont invités à déposer leur dossier de candidature (Curriculum vitae détaillé,copie des attestations et certificats de travail, copie du permis de conduire, etc.) du
Vendredi09au Vendredi 16 Juin2017 à l’adresse suivante : hgorecruitment@edv-ops.com
Le message devra porter obligatoirement en objet:
« Candidature au poste de Métallurgiste Senior ».

Burkina Demain

Projet de loi sur la presse : le pouvoir ivoirien temporise, des organisations des médias espèrent

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Le gouvernement ivoirien a retiré le projet de texte pour se donner plus de temps

Le gouvernement ivoirien a vraiment fait peur dans le milieu des médias lorsqu’il a décidé le 5 mai dernier de déposer devant le parlement son projet de loi sur la presse et l’audiovisuel pour étude en vue de l’adoption  le 31 mai 2017. Mais, finalement, il y a eu plus de peur que mal, pour l’instant, puisqu’à quelques jours de l’échéance, le même exécutif  a décidé de retirer, pour, dit-on,  «se donner un peu plus de temps». Cela à la satisfaction d’organisations comme la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) qui avait entre-temps saisi par  pétition le président Alassane Ouattara.

Le gouvernement ivoirien a retiré le projet de texte pour se donner plus de temps

Dans le milieu des organisations de presse, à l’image de la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA), l’on ne cache pas sa joie, suite à la décision du gouvernement ivoirien de retirer son projet de loi controversé sur la presse.

«La MFWA et ses organisations partenaires félicitent le Président Alassane Ouattara et le gouvernement ivoirien d’avoir répondu favorablement aux préoccupations du public et à notre pétition en retirant le projet de lois».

La MFWA encourage le gouvernement à adopter une approche multi-acteur dans la révision du projet de lois pour garantir à ce que les intérêts du gouvernement et du public, en particulier des médias soient protégés.

«Le retrait du projet est une bonne nouvelle. C’est en effet un signe de progrès et témoigne que gouvernement est réactif. Par conséquent, nous espérons que ce n’est pas juste un subterfuge pour calmer les préoccupations pour que le projet soit réintroduit plus tard et voté avec toutes les dispositifs répressifs qu’il contient actuellement,» a indiqué le directeur exécutif de MFWA, Sulemana Braimah.

Aristide Ouédraogo

Burkina Demain

Projet de loi Code électoral : le CFOP réaffirme son opposition et appelle à la mobilisation

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Le chef de file de l'opposition politique burkinabè, Zéphirin Diabré, a appelé à une mobilisation contre le projet de loi en question

Le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) a animé ce jeudi 8 juin une conférence de presse. Nous vous proposons l’intégralité de la déclaration liminaire de cette conférence de presse.

Le chef de file de l’opposition politique burkinabè, Zéphirin Diabré, a appelé à une mobilisation contre le projet de loi en question

«Mesdames et Messieurs les Représentants des organes de presse,

Mesdames et Messieurs les responsables des partis politiques,

Mesdames et Messieurs les Présidents des groupes parlementaires,

Honorables députés à l’Assemblée nationale,

Mesdames et Messieurs,

Chers invités,

Bienvenueà vous dans la maison commune de l’Opposition, à l’occasion de cette conférence de presse consacrée au projet de loi relatif au Code électoral.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, l’Opposition souhaite que nous ayons une pensée pieuse pour un de ses membres brutalement arraché à l’affection des Burkinabè le 30 mai dernier. Il s’agit du Dr Valère Dieudonné Somé, Président de la Convergence Démocratique et Sociale (CDS). Je vous prie de bien vouloir vous lever pour observer une minute de silence en sa mémoire.

Je vous remercie.

Chers amis de la presse,

Votre présence ici  ce matin témoigne encore de  l’excellence de la coopération entre l’opposition politique et la presse nationale qui, en toute objectivité et impartialité, se fait toujours le relais des préoccupations du peuple burkinabè, dans le cadre plus vaste de sa mission d’éducation et de sensibilisation de nos concitoyens.

Mesdames et Messieurs,

L’opposition politique a décidé d’organiser cette conférence de presse, afin de donner son appréciation collective sur le projet de loi relatif au Code électoral, porté à la connaissance des partis politiques par le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, lors d’une rencontre organisée par lui le 30 Mai dernier. Les partis politiques étaient invités à faire les observations dans un délai d’une semaine.

L’Opposition politique trouve cette démarche très inappropriée, au regard du début de dialogue qui s’était instauré avec le gouvernement sur cette question importante du Code électoral.

En effet, par lettre en date du 7 Décembre 2016, le ministre d’Etat, Simon Compaoré, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure de l’époque, soumettait à  l’Opposition un questionnaire portant sur des aspects très précis du code électoral, dans le cadre d’une démarche de relecture dudit code et ce, en prélude à une rencontre inclusive de discussion. (Lecture de la lettre du 7 Décembre 2016).

Alors que nous nous attendions à la convocation de cette rencontre annoncée, où des discussions auraient lieu avec toutes les composantes sur les divers points qui posent problème, c’est avec une grande surprise que nous avons reçu un  projet de loi concocté par le gouvernement tout seul,  dans le secret de ses laboratoires, sans n’y associer personne, contrairement à ce qu’il avait promis.

Cette manière de faire dénote d’un certain mépris que nous ne pouvons nullement accepter. Elle masque aussi une intention malsaine.

Ensuite, l’Opposition s’interroge sur l’opportunité de trancher cette question du code électoral, au moment même où le pays s’achemine vers l’adoption d’une nouvelle constitution qui, justement, balise certains aspects importants du  code électoral.

Le choix de procéder à une révision en profondeur du code électoral et le fait d’anticiper aussi l’adoption de l’avant-projet de Constitution en utilisant certaines notions ou appellations entraînent d’ailleurs des incohérences. Par exemple, le projet de code électoral parle de “Cour constitutionnelle” prévue par le projet de Constitution non encore adopté alors qu’une telle Cour n’existe pas encore dans la Constitution en vigueur (qui doit être respectée en attendant), qui parle plutôt de Conseil constitutionnel.

Mais le plus gros problème que pose ce projet de loi, c’est la remise en  cause de certains acquis démocratiques, chèrement arrachés par notre peuple. Les sujets sont nombreux, mais nous n’en citerons que 3 à ce stade :

Le premier de ces acquis, c’est la CENI.

Dans le projet tel que présenté, on sent très nettement une volonté de supprimer la CENI dans son format actuel et de transférer ses prérogatives à l’administration.

Déjà dans la commission constitutionnelle, lors des débats, les représentants de la majorité avaient exprimé leur volonté de voir supprimer la CENI pour confier l’organisation des élections à l’administration à travers le ministère de l’administration territoriale; il en était de même pour l’ASCE-LC et le CSC. L’opposition s’y est farouchement opposée  car la CENI dans sa formule actuelle est un acquis de haute lutte,  un consolidant démocratique qui ne peut être brisé à la guise du pouvoir.

La nouvelle Constitution elle-même prévoit l’adoption d’une loi organique pour définir la dénomination, la composition, les attributions, l’organisation, le fonctionnement, de “l’autorité administrative indépendante” chargée de l’organisation des élections, les obligations et incompatibilités de ses membres.

Or, si l’avant-projet de loi parle bien « d’autorité administrative indépendante chargée de l’organisation et de la supervision des opérations électorales et référendaires”, le problème c’est qu’on ne  préciseni sa composition, ni sa forme légale (mode d’adoption par loi ou règlement).Pire, dans les dispositions transitoires, il est dit que les textes d’application du présent code seront pris par voie règlementaire. Ce qui pourrait laisser entendre que l’autorité administrative indépendante pourra être créée par règlement alors que c’est une institution constitutionnelle qui ne peut être créée que par une loi organique.

Le deuxième acquis que remet en cause de fait le projet de loi, c’est le vote des Burkinabè de l’étranger. Sur cette question, le gouvernement du MPP s’est engagé publiquement  à rendre ce vote effectif en 2020. Il a 5 ans pour le faire, ce qui est amplement suffisant.  Or, dans le projet de loi, on parle maintenant de le rendre effectif non pas en 2020, mais  à partir de 2020. C’est inacceptable. L’opposition voit la manœuvre. En fait, sous le prétexte d’aller graduellement, le MPP veut rendre le vote des Burkinabè de  l’étranger effectif uniquement là où ça l’arrange. Et Il va nous expliquer  que pour  certains pays,  le gouvernement n’est pas prêt. La ficelle est trop grosse !

Enfin, un troisième élément qui appelle la suspicion, pour l’établissement et la révision des listes électorales, on a supprimé la carte consulaire pour autoriser l’acte de naissance et les jugements supplétifs. Or tout le monde sait qu’il s’agit là de documents éminemment reproductibles à grande échelle par les maires MPP, donc source potentielle de fraude.

A ces éléments s’ajoutent des bizarreries, qui rendent le document inacceptable, et sur lesquelles  l’opposition reviendra en temps opportun.

Les prochaines élections ont lieu en 2020. La nouvelle constitution va baliser le chemin devant nous y conduire. Quelle urgence y a-t-il donc à sauter pieds joints dans l’adoption d’un nouveau code électoral ?

Pour l’opposition, il faut attendre l’adoption de la nouvelle constitution pour ouvrir le débat sur un nouveau code électoral, en s’appuyant justement sur les dispositions de cette nouvelle constitution. S’il le faut, les imperfections que comporte le code électoral actuel peuvent être toilettées par une simple révision en attendant l’adoption de cette  nouvelle constitution. C’est du reste l’exercice que le gouvernement avait annoncé dans sa lettre du 7 Décembre 2016.

Pour toutes ces raisons, l’Opposition exige du gouvernement qu’il retire purement et simplement son projet de loi et revienne à l’esprit de sa lettre du 7 Décembre 2016.

L’Opposition en appelle à tous les démocrates, aux organisations de la société civile, aux organisations syndicales, pour qu’ils se mobilisent contre la forfaiture qui se prépare.

Mesdames et messieurs,

Bien que ce ne soit pas le sujet principal de cette conférence de presse, l’Opposition souhaite revenir sur les menaces qui pèsent sur la sécurité des opposants. Des incidents troubles ont lieu ces jours-ci  qui motivent nos inquiétudes, parce qu’ils rappellent des méthodes que nous connaissons. Les filatures des opposants se multiplient, et s’ajoutent aux écoutes illégales de nos communications, chose avec laquelle nous avons déjà appris à vivre depuis longtemps.

Mais le summum est atteint avec les attaques à main armées contre les domiciles des opposants, comme ce fut dernièrement le cas au domicile familial du Président du CDP, Eddie Komboigo.

Le Burkina est un pays de savane où on sait qui  est qui et qui fait quoi ! L’opposition politique exige toute la lumière sur ces agissements et tiendra le gouvernement responsable de toute atteinte à l’intégrité physique d’un opposant.

Mesdames et messieurs,

L’affaire du code électoral est un niéme épisode qui continue de montrer que le pouvoir du MPP ne veut pas gérer le Burkina selon les acquis de l’insurrection.

Hier en écoutant le compte-rendu du conseil de ministres, on se demande si ce gouvernement est conscient de la situation du pays.

Avec tous les  problèmes que vit le Burkina en ce moment, voilà tout un gouvernement qui se réunit pour ne parler que de l’achat de véhicules neufs au profit des ministres.

A tous les burkinabè, l’Opposition demande d’être prêts pour répondre aux mots d’ordre qu’elle pourrait être amenée à lancer, non seulement pour la question du code, mais pour tous les manquements très graves aux principes de bonne gouvernance dont le pouvoir du MPP se rend coupable chaque jour qui passe.

Je vous remercie ! »

Guillaume Soro : « J’ai l’habitude des procès en sorcellerie »

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Grogne des militaires ivoiriens, relations avec Alassane Ouattara, ambitions présidentielles… L’ancien chef rebelle s’explique. Et surtout se défend. Une interview exclusive.

Peu disert depuis le début de la « crise des mutineries », en janvier, Guillaume Soro, 45 ans, a laissé son premier cercle répondre à ceux qui, dans l’entourage du président Ouattara, l’accusent à demi-mot d’instrumentaliser le mécontentement d’une troupe sur laquelle il conserve un certain contrôle. Après la découverte à Bouaké d’une cache d’armes dans la villa de son chef du protocole, le silence du président de l’Assemblée nationale n’était plus tenable. Plutôt que de s’expliquer, il a choisi ici de se défendre.

Jeune Afrique : Vous êtes resté silencieux depuis que les mutineries agitent le pays. Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?

Guillaume Soro : Silencieux ? Lors de la crise, en janvier comme en mai, j’ai été en contact étroit avec le président de la République, aussi bien au téléphone qu’en tenant, dans sa résidence, des séances de travail régulières. J’ai essayé, dans la mesure du possible, de lui apporter mon concours. Mais je voudrais surtout vous rappeler que depuis mars 2012 la fonction que j’occupe est celle de président de l’Assemblée nationale : je ne suis ni le Premier ministre, ni le ministre de la Défense, ni celui de l’Intérieur. Il ne me revenait donc pas d’être aux avant-postes en ce qui concerne la gestion de ces crises. Ce que je pouvais et devais faire, je l’ai fait – aussi bien publiquement qu’en coulisses.

En mai, en pleine mutinerie, une cache d’armes a été découverte à Bouaké chez votre directeur du protocole. Comment avez-vous réagi lorsque vous l’avez appris ?

Vous savez, j’ai assumé la rébellion des Forces nouvelles. Ce n’est donc pas pour une cache d’armes que je me serais défilé. Cela dit, acceptez que je ne m’étende pas sur cette question, au nom du devoir de réserve qui est le mien, en tant qu’ancien Premier ministre et ancien ministre de la Défense. D’autant qu’une enquête a été ouverte. Il ne conviendrait pas de la polluer par des déclarations intempestives. La personne mise en cause est l’un de mes plus proches collaborateurs, et je lui ai demandé de faciliter autant que possible le travail des enquêteurs. Laissons-les éclaircir cet épisode, puis nous en reparlerons.

Certains, à Abidjan, voient votre main derrière les événements récents. Que répondez-vous à ceux qui prétendent que vous manipulez les mutins ?

À vrai dire, je m’y attendais un peu. Souvenez-vous : lorsque j’ai quitté la primature, en 2012, et que j’ai été élu président de l’Assemblée nationale, les mêmes personnes qui véhiculent les ragots que vous évoquez ont affirmé que j’étais tombé en disgrâce auprès du président, et que celui-ci m’avait mis au placard. Ils ignoraient que le président de la République et moi-même y avions longuement réfléchi. Ils ont fini par se rendre compte que, loin d’avoir été remisé au garage, je m’épanouissais pleinement au Parlement.

Fin 2014, lors de la première mutinerie, il s’est trouvé des gens pour insinuer que j’étais derrière cette éruption de colère des troupes. En vain. En 2016, quand le président a lancé le chantier de la IIIe République et de la réforme constitutionnelle, on a cette fois propagé la rumeur selon laquelle j’étais en colère parce que j’allais me retrouver déchu du dauphinat constitutionnel en perdant ma position de deuxième personnage de l’État.

L’essentiel pour moi est d’entretenir la confiance qui existe entre le chef de l’État et moi-même

En 2017, rebelote. Au moment du renouvellement de l’Assemblée nationale, les médisants ont prétendu que j’étais entré en disgrâce – encore une fois, décidément ! – et que je ne bénéficiais plus de la confiance du président pour effectuer un deuxième mandat au perchoir. Dans ce contexte, quand la deuxième mutinerie a éclaté, le 5 janvier 2017, j’ai pu lire çà et là que son objectif inavoué était de contraindre le président à avaliser le renouvellement de mon mandat. Pourtant, un accord avait été précédemment conclu avec le chef de l’État et le président [du Parti démocratique de Côte d’Ivoire] Henri Konan Bédié.

Je suis habitué aux procès en sorcellerie. L’essentiel pour moi est d’entretenir la confiance qui existe entre le chef de l’État et moi-même.

À quoi, selon vous, sont dues ces mutineries à répétition ?

J’ai entendu beaucoup d’incongruités pendant ces douloureux événements. On a prétendu que j’avais légué à la Côte d’Ivoire une armée de brigands et d’analphabètes, que les « 8 400 » [d’anciens rebelles des Forces nouvelles intégrés à l’armée régulière à partir de 2011] étaient des incultes, des sauvages, que sais-je encore… Je trouve ça profondément injuste. Analphabètes ? Oui, bien sûr, certains d’entre eux le sont. Mais lorsque nous recrutions des troupes pour lancer la révolution de 2002 – qui a abouti à la Côte d’Ivoire démocratique actuelle –, nous les sélectionnions en fonction de leur motivation, de leur détermination et de leur aptitude au combat, comme tant d’autres l’ont fait de par le monde et à travers l’Histoire, pour défendre des causes nobles. Mon propre grand-père, qui a participé à la Seconde Guerre mondiale dans les rangs de l’armée française, ne savait ni lire ni écrire.

Si nous avions eu les moyens de les former sur le long terme, ces 8 400 hommes auraient pu constituer une force aguerrie et disciplinée au service de notre armée. La Légion étrangère française est un bel exemple de ce qu’un homme peut devenir si on lui offre l’encadrement et l’entraînement adéquat.

Nous avons eu quatre mois pour anticiper la crise. À chacun de nous de faire son autocritique

Pour être honnête, je considère que, dans l’entourage du président Ouattara, nous n’avons pas été à la hauteur pour lui éviter les humiliations que la nation ivoirienne a connues et que lui-même a subies. Qu’avons-nous fait depuis que la première mutinerie est advenue, en 2014, pour trouver une solution aux revendications de ces soldats ? Qu’avons-nous fait pour nous doter d’une capacité militaire opérationnelle suffisante pour juguler toute nouvelle tentative de mutinerie ? Entre janvier et mai 2017, nous avons disposé de quatre mois pour anticiper la crise qui vient finalement d’éclater. Pour quel résultat ? Il revient à chacun d’entre nous de faire son autocritique.

Considérez-vous que certaines personnes, dans l’entourage d’Alassane Ouattara, cherchent à vous déstabiliser ? Certains journaux vont jusqu’à citer le nom d’Amadou Gon Coulibaly…

Pourquoi voudrait-on me déstabiliser ? La Côte d’Ivoire est sortie de la crise de 2010 grâce à l’union passée entre Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et moi-même. Notre intérêt commun réside dans le maintien et le renforcement de celle-ci. Je vais vous faire une confidence : quand mon aîné Amadou Gon Coulibaly a été nommé Premier ministre, en janvier, je me suis rendu dans ses bureaux pour le féliciter et l’assurer de ma disponibilité. Tout simplement parce que je pense que, en tant que fidèle parmi les fidèles du président Ouattara, il méritait sa chance et son tour.

Ouattara lui-même m’a conseillé de maintenir l’intégralité de mes activités et de ne pas modifier mon agenda international

Est-il exact que le président Ouattara est en froid avec vous ?

Depuis 2002, à chaque fois que le pays traverse des difficultés, les gens prétendent que ma relation avec le président Ouattara en pâtit. Pourtant, elle demeure bonne, et la confiance que je nourris à son égard est intacte. Au lendemain de la découverte de la cache d’armes à Bouaké, nous nous sommes entretenus à son domicile. C’est lui-même qui m’a, par la suite, conseillé de maintenir l’intégralité de mes activités et de ne pas modifier mon agenda international. À ses yeux, il était important que l’opinion se rende compte que les institutions ivoiriennes fonctionnent et qu’il n’y a pas péril en la demeure.

Cherche-t-on ainsi à vous écarter de la présidentielle de 2020 ? Ces accusations peuvent-elles vous conduire à renoncer ?

Ai-je fait acte de candidature pour qu’on parle de renonciation ? Évitons d’alimenter une polémique inutile. Je l’ai déjà dit : en 2020, je privilégierai l’intérêt collectif. Ce qui me préoccupe le plus dans l’immédiat, c’est d’œuvrer à la stabilité du pays aux côtés du président de la République.

Certains vont jusqu’à évoquer l’hypothèse de votre inculpation, voire de votre interpellation. Redoutez-vous cette perspective ?

S’agit-il là d’une information dont vous me donnez la primeur ? Si tel est le cas, soyez-en remercié. Mais, pour le moment, je dois vous avouer que cette rumeur est l’une des rares qui ne me soit pas encore revenue aux oreilles.

Où va, que veut, que cherche Guillaume Soro ?

Depuis les années 1990, j’ai mené un combat politique et syndical contre l’injustice. J’avais 21 ans lors de ma première incarcération, en 1993. Je ne recherche rien d’autre que servir l’idéal de justice sociale, de paix et de rassemblement qui m’anime depuis toutes ces années.
Burkina Demain
Source: JeuneAfrique

Burkina : Le gouvernement annonce l’achat de nouveaux véhicules les jours à venir

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Au terme du Conseil des ministres tenu , le mercredi 07 juin 2017 à Ouagadougou, sous la présidence de Paul Kaba THIEBA, Premier ministre, le gouvernement a marqué son accord pour l’achat, dès cette année, de nouveaux véhicules pour faire face à un « dénuement en matériel roulant » au niveau de l’administration.

Cette opération d’acquisition de véhicules fait suite à la réforme du parc auto en 2016, dont 1 546 véhicules ont été vendus. son accord pour la validation des procédures d’acquisition de véhicules et a instruit le ministre en charge du dossier pour une dotation rapide des administrations qui n’en disposent pas et le renforcement du parc central de l’Etat.

Les raisons, selon le gouvernement sont entre autres, un dénuement en matériel roulant au niveau de certaines de ses structures, notamment celles déconcentrées ; le manque de véhicules pour doter les administrations nouvellement créées et certains responsables d’institutions ; la recrudescence des pannes sur les véhicules de fonction ou affectés aux personnalités dues à l’âge desdits véhicules ; le manque de véhicules d’appoint ou de remplacement au profit des membres du gouvernement en cas de pannes ou de détérioration de leurs véhicules de fonction ; l’insuffisance de véhicules au niveau de son parc automobile central pour assurer le transport des hôtes de l’Etat.

Burkina Demain