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Hadj 2017 : le premier vol prévu pour le 17 août 2017

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Le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation Siméon Sawadogo, assisté par son collègue des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière Souleymane Soulama, a signé le lundi 05 juin 2017, le contrat de transport aérien des pèlerins pour le Hadj 2017.

« Nous nous réjouissons de la signature de cet accord qui permettra de transporter environ sept mille(7.000) pèlerins. Nous remercions la compagnie de transport aérien Flynas pour les efforts consentis lors des discussions et nous souhaitons que le Hadj 2017 se déroule dans de meilleurs conditions au grand bonheur des pèlerins burkinabè », a déclaré Siméon_Sawadogo.

Monsieur Ahmed_S_Sultan, le représentant de Flynas, compagnie chargée du transport des pèlerins, s’est réjoui de la signature de cet accord avec le Burkina Faso, pays qui, selon lui est considéré comme un pays stratégique pour sa compagnie.

Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MATD

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 07 juin 2017

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Le Conseil des ministres tenu , le mercredi 07 juin 2017 à Ouagadougou, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 12 H 30 mn, sous la présidence de Paul Kaba THIEBA, Premier ministre, Chef du gouvernement, a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’acquisition de véhicules au profit de l’Administration au titre du budget de l’Etat, exercices 2017 et 2018.
Cette opération d’acquisition de véhicules fait suite à la réforme du parc auto en 2016, dont 1 546 véhicules ont été vendus. Il reste que l’Etat fait face à :

– un dénuement en matériel roulant au niveau de certaines de ses structures, notamment celles déconcentrées ;
– le manque de véhicules pour doter les administrations nouvellement créées et certains responsables d’institutions ;
– la recrudescence des pannes sur les véhicules de fonction ou affectés aux personnalités dues à l’âge desdits véhicules ;
– le manque de véhicules d’appoint ou de remplacement au profit des membres du gouvernement en cas de pannes ou de détérioration de leurs véhicules de fonction ;
– l’insuffisance de véhicules au niveau de son parc automobile central pour assurer le transport des hôtes de l’Etat.

Le Conseil a marqué son accord pour la validation des procédures d’acquisition de véhicules et a instruit le ministre en charge du dossier pour une dotation rapide des administrations qui n’en disposent pas et le renforcement du parc central de l’Etat.
L’acquisition de ces véhicules se fera sur les principes de la nécessité, de la faible consommation en énergie, de l’harmonisation progressive des types de véhicules utilisés dans l’Administration publique, de contrats prévoyant l’entretien par le fournisseur et de conditions de règlement acceptables.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la démarche en cours sur la résorption des retards et des chevauchements d’années académiques dans les Universités publiques.

La démarche vise à organiser une concertation avec les différents acteurs de toutes les Universités, les centres universitaires et le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), en vue d’obtenir la signature d’un pacte dont la mise œuvre permettra la résorption des retards et les chevauchements d’années académiques à partir de la rentrée universitaire 2017-2018.

Le Conseil a marqué son accord pour la mise en œuvre de ladite démarche.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’incidence financière des résultats des négociations gouvernement-syndicats de l’éducation.

Ces négociations ont abouti à la signature d’un protocole d’accord consacrant la revalorisation des indemnités servies pour les examens et concours scolaires et professionnels ainsi que pour le baccalauréat.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures idoines pour la mobilisation des ressources nécessaires à la bonne organisation des examens et concours.

Le Ministre de la Communication et
des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

Activité minière au Burkina : Journalistes et communicateurs se disent les vérités

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Le présidium de la rencontre, au milieu, Toussaint Bamouni, directeur exécutif de la chambre des mines ; à sa gauche, le vice-président Adama Barry et à sa droite, le président de l'AJM

En vue de favoriser la collaboration entre eux pour une meilleure production de l’information autour de l’activité minière, les journalistes et les responsables de communication des compagnies minières se sont rencontrés ce 6 juin 2017 à Ouagadougou, à l’initiative de l’Action des Journalistes pour les mines (AJM).

Le présidium de la rencontre, au milieu, Toussaint Bamouni, directeur exécutif de la chambre des mines ; à sa gauche, le vice-président Adama Barry et à sa droite, le président de l’AJM Elie Kaboré

Entre un journaliste et un chargé de communication d’une compagnie minière, ce n’est souvent pas la bonne entente. D’un côté il y a le journaliste, confronté aux impératifs de l’info (rapidité) et  qui est parfois pressé d’avoir une confirmation et de l’autre, le chargé de communication qui parfois n’a même pas l’information ou n’a pas le droit de confirmer ou infirmer  sans l’autorisation de sa hiérarchie qui souvent doit elle-même se référer au siège de la compagnie en occident. Il en résulte pour l’un et l’autre des situations difficiles à gérer.

Le journaliste propagateur de fausses informations ?

Si le journaliste décide de publier l’information en l’état, il court le risque de diffuser une fausse information qui peut porter préjudice à l’image de la mine, dans un contexte où les mines n’ont déjà pas bonne presse. S’il ne le fait, sa source peut le considéré comme roulant pour la mine, alors que cette source peut aussi  manipuler le journaliste en question. Pour le chargé de communication, il est systématiquement considéré par le journaliste comme un blocage à la production de l’information. Conséquence, les rapports difficiles et empreints de méfiance.

Les journalistes obligés de travailler avec les sources disponibles et parfois  pas crédibles (membres des populations riveraines souvent opposées aux compagnies minières ou acteurs de la société civile) sont parfois  considérés par les miniers comme des propagateurs de fausses informations. Les mines sont considérées par les journalistes et les observateurs comme des espaces fermés. «C’est même un fait», concèdent des responsables miniers tout en assurant que cela est lié même à la nature de l’activité minière et non à une quelconque volonté de ramer à contrecourant des impératifs de transparence qui à les écouter caractérise même l’exploitation minière industrielle. «Nous ne sommes pas contre la course aux scoops des journalistes. Mais, ce que nous  souhaitons, c’est que ce soit des scoops basées sur des informations vraies», a laissé entendre pour sa part, AdamaSoro, responsable de la commission communication et RSE (Responsabilité sociale de l’entreprise) à la chambre des mines.

«Les mines gagneraient à s’ouvrir aux journalistes »

Elie Kaboré, président de l’Action des journalistes pour les mines, a plaidé pour une meilleure prise en compte des préoccupations des hommes des médias au niveau des mines

L’un dans l’autre, la présente rencontré initiée par l’Action des journalistes pour les mines (AJM) avec le soutien de la Chambre des mines (CMB) était indispensable pour les différentes catégories d’acteurs. Elle a permis de se comprendre jusqu’à un certain niveau et d’explorer des pistes de collaboration en vue de favoriser la production d’information saine pour une exploitation minière apaisée dans le pays.

Pour les miniers, les journalistes gagneraient à parler aussi souvent de ce qui se passe de bien dans le secteur extractif burkinabè. Au lieu de ne parler d’eux quand il y a les crises. L’or est devenu, rappelle le vice-président de la Chambre des mines Adama Barry, le premier produit d’exportation du Burkina et le secteur minier a créé 7 000 emplois directs et contribué pour près de 190 milliards de francs CFA au budget de l’Etat en 2016. Le secteur minier contribue pour 8,3% au PIB du Burkina.

Toussaint Bamouni, directeur exécutif de la chambre des mines, a salué l’initiative de cette rencontre et promet la disponibilité de la CMB à accompagner pour une exploitation minière apaisée

Du côté des journalistes, l’on assure aussi que les mines gagneraient à s’ouvrir aux journalistes. Prenant en  compte cette préoccupation, les miniers ont exprimé leur disponibilité pour l’organisation de visites sur les sites miniers qui permettront aux journalistes de mieux comprendre les contraintes de l’activité minières et de dissiper à leur niveau certains préjugés.

Il a été également question de désignation de porte-paroles au sein des compagnies minières habilité à répondre aux préoccupations. Dans sa communication, le président de l’AJM Elie Kaboré a évoqué les différents canaux existants que les journalistes peuvent emprunter dans leur recherche de l’information sur l’activité minière dans le pays. Il a cité par exemple les rapports ITIE, les rapports des conseils d’administration des compagnies.

Dans son mot de clôture, le directeur exécutif de la Chambre des mines, Toussaint Bamouni s’est félicité des résultats de la présente rencontre qui aura permis aux journalistes et aux chargés de communication d’accorder leurs violons sur de probables pistes de collaboration pour une information saine autour de l’activité minière.

Martin Philippe

Burkina Demain   

 

Décès de Cheick Tioté: voici comment est tombé l’éléphant

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Le joueur de football ivoirien Cheick Tioté est décédé d’une crise cardiaque à l’âge de 30 ans, ce lundi 5 juin 2017, alors qu’il s’entrainait avec son club du Beijing Enterprises (D2 chinoise).

Supporters émus, dirigeants abasourdis… La tristesse est vive mardi à Pékin après le décès soudain du footballeur international ivoirien Cheick Tioté, 30 ans, durant un entraînement avec son club du Beijing Enterprises (D2 chinoise). Tioté, vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations en 2015 avec la Côte d’Ivoire, avait été transféré en Chine en février, après avoir porté pendant sept ans le maillot de Newcastle United (Angleterre).

La mort du milieu de terrain a été annoncée lundi par son agent Emanuele Palladino, lequel a expliqué que le milieu de terrain international s’était « effondré à l’entraînement ».

« Cheick Tioté a soudainement perdu connaissance vers 18h00 lundi (10h00 GMT) avant d’être transporté à l’hôpital en urgence mais sans pouvoir être réanimé, a déclaré mardi matin le directeur général du club chinois Yang Junsheng, lors d’une conférence de presse.

Il est malheureusement décédé à 19h00. » « Notre club va collaborer avec les services compétents pour identifier les causes de sa mort », a précisé M. Yang, les traits tirés, au siège de l’équipe à Pékin.
Le Beijing Enterprises dit désormais attendre l’arrivée de la famille du joueur en Chine avant de communiquer davantage.

Sa dépouille sera ensuite « rapatriée à Abidjan pour des hommages », a affirmé l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Chine Adama Dosso à la télévision ivoirienne.

Burkina Demain

Politique nationale: l’opposition dénonce l’attaque des domiciles de ses cadres par des hommes cagoulés

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Les partis politiques membres du Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition ont tenu une rencontre régulière, ce Mardi 06 Juin au siège du CFOP. Présidée par M. Zéphirin Diabré, Chef de file de l’opposition, cette rencontre avait les points suivants inscrits à son ordre du jour : projet de loi portant Code électoral ;menaces contre la sécurité des opposants ; divers.

A l’entame de la rencontre, les participants ont observé une minute de silence en mémoire du Dr Valère Dieudonné Somé, Président de la Convergence pour la Démocratie Sociale (CDS), membre du Cadre, qui a été brutalement arraché à l’affection des Burkinabè le Mardi 30Mai 2017. L’Opposition politique s’associe à tous les hommages unanimes rendus à l’illustre regretté et présente à nouveau ses condoléances les plus attristées à sa famille et à ses compagnons politiques de la CDS.

Au titre du projet de loi portant Code électoral

Comme tous les Burkinabè, l’Opposition politique a pris connaissance du projet de loi portant Code électoral, dévoilé lors d’une rencontre tenue avec le ministre en charge de l’administration territoriale, le 30 Mai 2017.L’Opposition politique tient d’abord à marquer sa surprise concernant la démarche suivie par le Gouvernement. En effet, Il ya de cela quelques mois, l’Opposition a reçu un questionnaire de la part du MATDSI de l’époque, par lequel son opinion était sollicitée dans le cadre de ce qui devrait être une simple relecture du code en vigueur sur des points précis. Il s’avère en définitive que le Gouvernement s’est attelé, dans le secret de ses laboratoires, à la rédaction d’un nouveau code.

Ensuite, le Gouvernement semble résolu à conduire cet exercice dans une précipitation difficile à comprendre au regard de l’importance de ce texte pour notre démocratie : convocation expresse des partis, distribution du document dans des supports numériques, invitation à réagir dans un délai d’une semaine, etc. Le tout en l’absence d’une discussion nationale organisée et inclusive sur la question.

Enfin, et c’est le plus grave, ce projet de Code électoral va consacrer un grave recul de notre démocratie et la liquidation d’acquischèrement payés par notre peuple dans la sueur et dans le sang : il supprime de fait la CENI pour revenir au monopole du MATD en matière électorale ; il renvoie aux calendes grecques le vote des Burkinabè de l’étranger ; et il ouvre royalement les voies de la fraude électorale en autorisant le vote avec des documents faciles à falsifier en masse.
Pour l’Opposition, ce projet de loi est une provocation. Le MPP s’imagine sans doute que le Burkina Faso est un laboratoire dans lequel il peut, en toute quiétude, se livrer à des expériences sur la remise en cause des acquis démocratiques et sur la fabrication d’un système électoral à sa dévotion. Que les Burkinabè se rassurent ! L’Opposition politique lui barrera la route.
D’ores et déjà, l’Opposition appelle tous les démocrates de notre pays, les organisations de la société civile, les syndicats, et l’ensemble des forces vives, à se mobiliser pour faire échec à la forfaiture qui s’annonce.
Dans cette perspective, l’Opposition politique animera une conférence de presse ce Jeudi 08 Juin 2017 à 10h au siège du CFOP, pour donner plus amplement son appréciation sur cette question et indiquer la conduite à tenir.

Au titre des menaces sur la sécurité des opposants

Depuis quelques temps, les domiciles d’opposants sont l’objet d’attaques d’hommes cagoulés, qui agissent selon le même mode opératoire. La dernière attaque en date a visé le domicile familial d’Eddie Komboigo, Président du CDP, le Samedi 03 Juin dernier vers 19h. La récurrence de ces actes, le profil des gens ciblés et le mode opératoire des assaillants amènent l’Opposition et les Burkinabè à se poser beaucoup de questions sur le mobile et les commanditaires.

C’est le lieu pour l’Opposition politique de rappeler le Gouvernement à sa responsabilité de protéger tous les Burkinabè, y compris les opposants. Elle exige que la lumière soit faite sur ces agissements et ce, le plus rapidement possible.
Débutée à 18h30, la rencontre a pris fin à 20h dans une ambiance de grande cordialité.

Ouagadougou, le 06 juin 2017
Le service de communication du Chef de file de l’Opposition

Roch Marc Christian Kaboré en visite au Caire

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Le visite du président du Faso au Caire sera l'occasion de renforcer les relations entre le Burkina Faso et l'Egypte

Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE est attendu ce mercredi au Caire, en Egypte,  pour une visite d’amitié et de travail.

Le visite du président du Faso au Caire sera l’occasion de renforcer les relations entre le Burkina Faso et l’Egypte

Le renforcement de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et l’Egypte sera au menu de cette visite, au cours de laquelle plusieurs dossiers seront examinés. Au Caire, le chef de l’Etat s’entretiendra avec les plus hautes autorités égyptiennes dont le Président Abdel Fattah AL-SISSI.

Il est également inscrit dans l’agenda du Président du Faso, des visites de sites et d’infrastructures et une rencontre avec des hommes d’affaires égyptiens.
Le Président du Faso mettra à profit son séjour au pays des Pharaons pour échanger avec nos compatriotes vivant en Egypte.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Niger : l’opposant Ali Djibo condamné à 3 mois de sursis

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L'opposant nigérien Ali Djibo est très critique du pouvoir de Niamey

L’opposant Amadou Ali Djibo dit Max, président du Front pour la restauration et la défense de la République (FRDDR), coalition de partis de l’opposition, a été condamné ce 6 juin à une peine de 3 mois de prison avec sursis.Amadou Ali Djibo a été condamné pour ses propos tenus le 12 mai dernier lors du 8ème anniversaire du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN-FA) Lumana, le parti de Hama Amadou.

L’opposant nigérien Ali Djibo est très critique du pouvoir de Niamey

Amadou Djibo a été interpellé le 15 mai et placé en garde à vue à la police judiciaire. Il lui était alors reproché d’avoir tenu des propos incitant à la révolte et au « renversement » du régime en place, en l’occurrence un régime constitutionnellement établi.

Burkina Demain

Crise à Yalgado suite au décès d’un jeune: la direction générale de l’hôpital s’engage donner le corps aux parents de la victime

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Des proches d’une victime de 22 ans décédée aux urgences traumatologiques au CHU-Yalgado Ouédraogo ont agressé trois agents de santé, leur reprochant de n’avoir pas assister le patient à temps.

En réaction, la sous-section du SYNTSHA du CHU-Yalgado a bloqué le corps, en arguant qu’elle ne rendra pas le corps à la famille tant que les agresseurs du personnel de santé ne sont pas arrêtés.

Contre toute, la direction générale de l’hôpital a publié un communiqué selon lequel il sera procédé à la levée et l’ inhumation du corps dès ce mardi matin . Elle dément l’information tendant à faire croire que les parents du regretté auraient été interdits par les syndicats de procéder à l’enlèvement du corps .
Cela étant, la direction générale tient à dire qu’il faut dissocier l’acte d’agression et la gestion du corps .

«C’est à 21 h que nous avons quitté ‘hôpital du district de Bogodogo pour le CHU de Yalgado, car il y avait un délestage là-bas. Suite à ce délestage on nous a transférés à l’hôpital Yalgado. Ses amis sont venus au district et les sapeurs-pompiers ont demandé si ce sont ses amis tout ce monde et j’ai dit oui. J’ai demandé à ses amis de rentrer et de revenir le lendemain pour le visiter. Nous avons démarré pour l’hôpital et nous sommes arrivés à 21h52 . Nous avons oublié de prendre le document de transfert à l’hôpital de Bogodogo. Les médecins ont demandé le document de transfert pour enregistrement et on avait quelqu’un qui était toujours là-bas et nous lui avons dit de récupérer en même temps le papier pour nous. Il l’a ramené et les médecins ont enregistré. Aucun médecin ne s’occupait de notre malade. C’est en ce moment que le grand frère du malade a commencé à se plaindre. Je lui ai dit de se calmer parce qu’ici ce n’est pas les Etats-Unis, puisse qu’il vient des Etats-Unis. Je lui demande de se calmer sinon les médecins vont nous prescrire des ordonnances qui coûtent très chers; nous sommes retournés nous asseoir. Effectivement, ils nous ont prescrits deux ordonnances, nous avons payé le produit et ce n’était pas ça. Nous avons négocié avec le médecin et il a dit si un autre patient en a besoin, on va vendre le produit et lui remettre l’argent. Quand j’ai quitté l’hôpital, il était déjà 1h du matin. En ce moment, les amis de l’accidenté étaient encore là. Ils valaient une soixantaine… Quand je quittais l’hôpital, on n’avait pas soigné notre malade. Six personnes essayaient de le stabiliser et son sang gisait. C’est en ce moment que j’ai dit à son frère que si on savait, on allait le transférer à l’hôpital Blaise Compaoré. Selon les informations, là-bas ça vaut mieux qu’ici. J’ai encouragé ses sœurs en leur disant que les médecins vont juste coudre les blessures et on pourra rentrer avec notre malade. Je suis parti, à ma grande surprise, j’ai entendu qu’il y a eu dispute entre les amis du malade et les médecins. Maintenant, nous ne savons pas qui est l’auteur de la dispute. Le reste, la police fera des enquêtes pour retrouver les coupables. Nous ne sommes pas contre ce que les médecins veulent. Actuellement notre préoccupation c’est de récupérer le corps. Le père de l’enfant veut se porter garant pour que nous l’ayons. Il y a la famille qui est toujours en larmes à la maison. Pour le moment, nous sommes entrés en négociation, et nous demandons pardons afin d’obtenir le corps pour inhumation », raconte Amidou Ouédraogo, un proche du disparu qui a laissé entendre que l’accidenté a succombé à ses blessures, aux environs de 2h du matin.

Burkina Demain
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Burkina-Tag : la vitrine du Burkina Faso en Allemagne

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Photo de familles des officiels et membres du comité d'organisation de la 3e journée du Burkina en Allemagne

Nuremberg, située dans le sud-ouest de l’Allemagne, a abrité ce samedi 03 juin 2017, la 3e édition de la journée du Burkina ‘’Burkina-Tag’’.

Souleymane Hébié a représenté l’ambassadeur

«J’ai souhaité ardemment être parmi vous aujourd’hui, comme j’ai pu le faire l’année dernière à la précédente édition du Burkina-Tag à Mannheim, mais malheureusement des contraintes à la fois de travail et des raisons de famille m’ont amenéà effectuer un déplacement au Burkina Faso. Sachez, cependant, que je suis en ce moment de cœur et d’esprit avec vous et je vous souhaite très chaleureusement une bonne et agréable journée de retrouvailles, de communion fraternelle »,  a affirmé l’ambassadeur Simplice Honoré Guibilaà travers son représentant Souleymane Hébié, à l’occasion de la 3e édition ce 3 juin de la journée du Burkina ‘’Burkina-Tag’’. “La Journée du Burkina en Allemagne est une très bonne initiative et je réitère mes félicitations à ceux et celles qui en ont eu l’inspiration,” a renchéri Hébié Souleymane également premier conseiller à l’ambassade du Burkina Faso à Berlin.

Cette journée qui selon le porte-parole du comité d’organisation composé de 8 membres, Gustave Sawadogo, a pour but de réunir tous les Burkinabè et les amis du Burkina sans distinction ou obligation aucune pour passer une journée en harmonie.

Un Burkinabè qui aide les Allemands dans la nécessité

Cette harmonie se fait donc à travers l’amitié ou coopération sociale Burkina-Allemagne. Ainsi, des structures exerçant aussi bien au Burkina Faso tout comme en Allemagne tels BUSPAD, une association regroupant les étudiants et anciens étudiants burkinabè en Allemagne et œuvrant dans domaine de la santé, de l’éducation, de la cohésion sociale, de l’environnement et cela depuis septembre 2005, a présenté ses projets de développement ce jour-là. Il en a été de même pour d’autres organisations comme Sahel e.V., l’association sœur de AMPO (Association managrénooma pour la protection des orphelins) dirigée par l’Allemande Katrin Rohde, sa fondatrice installée depuis 1996 au Burkina Faso. Si cette structure multiplie ses champs d’action en faveur des personnes vulnérables au Burkina Faso en créant entre autres des centres d’éducation et de production, il en va de même que des Burkinabè développent des initiatives qui aident également des Allemands dans le besoin et bien sûr des Africains. C’est avec son projet Hilfsfonds qui s’est spécialisé dans l’importation des mangues du Burkina Faso et leur vente en Allemagne depuis 1999 que le Burkinabè Passam Tiendrébégo et sa structure construisent des écoles dans diverses régions du Burkina Faso, au Benin, au Cameroun, etc. Par ailleurs vivant en Europe, il a voulu aider les Allemands vivant dans la nécessité, car selon lui, sa belle-mère lui aurait fait savoir que l’Allemagne tout comme le Burkina Faso avait aussi des problèmes et de ce fait des Allemands avaient aussi besoin d’aide. Et c’est pour leur venir au secours que Passam Tiendrébégo a dit avoir initié un autre projet: importer des mandarines, et des oranges d’Italie. Les bénéfices de cette dernière activité permettent de soulager la souffrance des Allemands à travers la prise en charge de personnes en situation précaire.

Bientôt la première voiture made in Burkina Faso

Outre le social, cette rencontre qui est organisée chaque samedi de la Pentecôte sert également à promouvoir le Burkina Faso à travers son artisanat, sa gastronomie, sa culture, sa coopération avec l’Allemagne, son système éducatif.

Parlant de système éducatif,  lors de cette journée, Isidore Kini, fondateur et président-directeur  de l’Université-Aube Nouvelle au Burkina Faso a souhaité obtenir un partenariat afin de renforcer la filière informatique de son université et surtout d’ouvrir une filière en construction automobiles. De ce fait, il souhaite obtenir un soutien des structures allemandes. Pour l’ancien ambassadeur de l’Allemagne au Burkina Faso, Dr. Hochschild Ulrich, une coopération avec le privé allemand pourrait permettre à Isidore Kinid’atteindre son but et plus spécifiquement s’il révolutionne l’enseignement universitaire au Faso en le faisant dans une ou plusieurs langues du pays. Même si cette thématique de l’enseignement supérieure a été abordé, selon les organisateurs de la rencontre, à proprement parler, la journée ne disposant pas de thèmes ni un programme chargé et chronométré se veut une rencontre de courtoisie, de prise de contact et de consolidation des amitiés entre individus.

Dans cette perspective, étaient présents à Nuremberg  Dr. Idrissa Ouédraogo, écrivain venu de Dakar et le pasteur Étienne Bazié venu de Ouagadougou et représentant l’association allemand-burkinabè d’aide au développement.

Et si des Burkinabè ont fait de long trajet pour se rendre en Allemagne afin de communier avec leurs compatriotes, il faut aussi dire que certaines autorités locales, ont assisté aux festivités. Car la journée, présentant un exemple d’intégration réussie et un brassage des cultures, les responsables chargés des questions politiques liées à l’intégration des étrangers à Nuremberg, YiyitLemia et de KatiandaRobert ont tenu àêtre présents tout comme Straub Christoph, président de l’amicale germano-burkinabè basée en Allemagne. Par ailleurs, diverses nationalités du monde (togolaise, camerounaise, allemande, etc.) et bien sûr des Burkinabè venus de presque toutes les régions de l’Allemagne ont participéá la rencontre de Nuremberg.

Susciter l’adhésion du plus grand nombre à la Cause du Faso

Photo de familles des officiels et membres du comité d’organisation de la 3e journée du Burkina en Allemagne

Déjà, le ReCABA, le Réseau de Concertation des Associations Burkinabè en Allemagne qui se veut une fédération dans quelques années, par la voix de sa secrétaire permanente Aminata Rashow/Ouédraogo et durant les festivités attirer l’attention des organisateurs sur la nécessité d’impliquer toute la communauté burkinabè dans l’organisation de cette célébration.

Dans cette perspective Souleymane Hébié, premier conseiller de l’ambassade du Burkina Faso en Allemagne soutient que : « si nous voulons que cette Journée du Burkina en Allemagne, comme son nom l’indique, interpelle ou attire davantage tous les Burkinabè vivant en Allemagne et connaisse un succès encore plus grand et durable, en suscitant, par ricochet, une grande adhésion du plus grand nombre des amis et partenaires du Burkina en Allemagne, nous devrions peut-être revoir le cadre, le format, les modalités pratiques et le contenu à donner à cette Journée.

Je vous invite donc à initier et à approfondir la réflexion au niveau de vos Associations respectives et avec vos Délégués du Conseil supérieur des Burkinabè de l’extérieur –CSBE- afin de dégager, par consensus, les modalités pratiques d’organisation des prochaines éditions du Burkina-Tag en Allemagne, de manière à ce que tous les Burkinabè vivant en Allemagne, dans un esprit d’engouement patriotique et d’adhésion fraternelle, s’approprient cette Journée pour en faire une référence réussie d’initiative de la diaspora africaine en Allemagne. Nous contribuerions ainsi à renforcer notre identité nationale et notre fraternité, et à donner un signal fort de la cohésion et de la crédibilité des Burkinabè dans ce pays. »

Prenant en considération ces suggestions, le porte-parole, Sawadogo Gustave affirme prévoir la création d’une association pour gérer la marque Burkina-Tag. Aussi, il souhaite inviter toute structure engagée pour la cause du Burkina à participer à l’organisation de la journée. Cette perspective pourrait selon lui se faire à travers un cahier de charge pour permettre des candidatures et leur évaluation si elles désirent abriter et organiser cette journée.

 

«Pour ma part, je suis disposéà travailler avec vous à cet effet, sans réserve, ni discrimination, dans l’intérêt de tous et toutes et aussi dans l’intérêt de notre pays,» a soutenu Hébié Souleymane concernant cette réorganisation de la journée.

S’il s’est dit ravi de la journée, le Premier conseillé de l’ambassade tout comme les invités ont dit avoir apprécié aussi bien les mets burkinabè comme le ganhoré, le délégué, les beignets, etc. vendus sur le site. Par ailleurs, les artistes musiciens burkinabè vivant en Allemand, Feenose et Jimas ont fait trémousser petits comme grands.

Commencée à 16h la soirée a donc pris fin à 23h et le Comité d’organisation de donner Rendez-vous á la communauté pour l’an prochain. Le lieu de la 4e édition selon Gustave Sawadogo sera bientôt communiqué.

Ramata Soré

Energie solaire dans l’espace CEDEAO : Israël s’engage pour 1 milliard de dollars

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Benjamin Netanyahou n'était pas venu à Monrovia les mains vides

Les secteurs sur lesquels Israël entend miser dans sa nouvelle politique en direction de l’Afrique, figure en  bonne place  l’énergie, notamment l’énergie solaire. Et c’est le géant israélien du solaire, Energiya Global, déjà présent sur le continent, qui va être le bras armé de cette offensive diplomatique africaine de l’Etat hébreu, avec déjà un engagement d’un milliard de dollars sur les quatre ans, en attendant le grand sommet Afrique –Israël de Lomé en octobre 2017.

Benjamin Netanyahou n’était pas venu à Monrovia les mains vides

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, qui a tenu malgré la controverse, à assister au 51e sommet ordinaire de la CEDEAO à Monrovia, n’y est pas venu les mains vides. A la tête d’une délégation comprenant des hommes d’affaires, Netanyahou avait préparé de quoi séduire ses interlocuteurs ouest-africains. Et l’arme que l’Etat hébreu entend mettre en avant dans sa politique de rapprochement avec la région sera énergétique.

Ainsi, dans le cadre du protocole d’entente signé ce lundi entre l’État d’Israël et la CEDEAO, le géant israélien de l’énergie solaire, Energiya Global, va investir 1 milliard de dollars au cours des quatre prochaines années dans le but de faire progresser les projets d’énergie verte à travers les 15 pays membres de la communauté économique ouest-africaine.

«Nous sommes prêts à financer et à construire les premiers projets solaires de démonstration nationale dans tous les pays affiliés à la CEDEAO afin de promouvoir la stabilité politique et le développement social et économique, ainsi que le transfert de connaissances», a indiqué le grand patron de Energiya Global, Yosef I. Abramowitz

Monrovia, 1er bénéficiaire pour l’accueil contre vents et marées de Netanyahou

On l’a dit, la participation du Premier ministre Benjamin Netanyahou au 51e sommet de la CEDEAO à Monrovia ce week-end,   n’était pas du goût de tous, au point que des chefs d’Etat, à l’image de Mahamadou Issouffou du Niger, ont préféré purement et simplement annulé leur déplacement.

Pour remercier le Libéria de Ellen Johnson Sirleaf pour cet accueil contre vents et marées de Netanyahou et sa suite, Energiya Global et ses partenaires internationaux vont financer et construire un parc solaire d’envergure commerciale à l’aéroport international Roberts de Monrovia. «Un parc solaire «qui fournira 25 % de la capacité de production du pays », selon le PDG, Yosef I. Abramowitz. C’est là une belle perspective énergétique pour le Libéria qui est  l’un des Etats  les moins lotis en termes d’accès aux services énergétiques avec un taux d’électrification de 10%.

Energiya Global déjà présent dans 10 pays africains

Energiya Global et ses sociétés affiliées ont développé le premier parc solaire d’envergure commerciale en Afrique subsaharienne au Rwanda, qui fournit 6 % de la production énergétique du pays. Le groupe a également innové lors du développement d’une installation de puissance semblable au Burundi, qui assurera 15 % de la production énergétique du pays avant la fin de l’année. Le groupe solaire détient des parcs à différents stades de développement dans dix pays africains et prévoit d’annoncer son programme complet lors du sommet Israël-Afrique qui aura lieu à Lomé du 16 au 20 octobre 2017.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain