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«Vider tous les dossiers pendants est devenue une exigence de crédibilité»

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Le président Roch Marc Christian Kaboré lors de son adresse à la Nation

Ceci est le message solennel adressé ce samedi à la Nation depuis Kaya par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à l’occasion de la célébration du 56e anniversaire de l’indépendance du Burkina.

Le président Roch Marc Christian Kaboré lors de son adresse à la Nation
Le président Roch Marc Christian Kaboré lors de son adresse à la Nation

«Peuple du Burkina Faso
Demain 11 décembre 2016, nous commémorerons le 56ème anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale.
En cette heureuse circonstance, je tiens à rendre hommage à notre vaillant Peuple, à tous les combattants de la liberté ainsi qu’à tous mes devanciers à la tête de l’Etat pour les acquis engrangés dans la quête commune de l’unité nationale, de la paix et de la prospérité.

Je salue la mémoire des disparus, des martyrs et des héros nationaux, tombés sur le champ d’honneur pour défendre la patrie, ainsi que celle de la barbarie du terrorisme aveugle.

Au moment où la Nation s’est donnée rendez-vous à Kaya, dans la région du Centre Nord, pour la fête de l’Indépendance, mes pensées vont aux actrices et acteurs du monde rural, ces paysannes et paysans infatigables qui font notre fierté, pour le travail abattu durant la campagne agricole et dont les récoltes annoncées sont prometteuses.

Vaillant Peuple du Burkina Faso

C’est sous le thème : « Démocratie, Défis sécuritaires et Progrès économique et social » que se tient le 56ème anniversaire de l’indépendance de notre pays.
La pertinence de ce thème, dans le contexte international et national qui est le nôtre se passe de commentaires.
Mais vous me permettrez néanmoins de faire quelques remarques.

Tout en nous félicitant des acquis démocratiques de notre Peuple, au sortir des élections présidentielle, législatives et municipales des 29 novembre 2015 et 22 mai 2016, nous devons nous convaincre que la démocratie n’est nulle part acquise une fois pour toute. Elle est toujours perfectible et nous interpelle sur la nécessité de développer la culture démocratique, dans le respect de la loi et des opinions plurielles qui traversent notre société.
C’est le lieu pour moi de dénoncer et de condamner les violences inutiles perpétrées çà et là, la défiance vis-à-vis de la loi, ainsi que le manque de tolérance. Toutes ces pratiques sont aux antipodes des exigences de la démocratie et seront désormais combattues comme telles, et leurs auteurs punis conformément à la rigueur de la loi.

Il est également à déplorer le fait que nombre de nos compatriotes ne reconnaissent que des droits dont ils doivent jouir et n’entendent pas se plier aux devoirs qui sont les leurs dans le cadre de l’Etat de droit.
Ces comportements attentatoires à la loi et aux règlements ainsi qu’aux droits et libertés des autres annihilent nos efforts de consolidation de la paix et de la démocratie, afin de prendre à bras le corps les tâches de développement économique, social et culturel de notre pays.

Je réaffirme ici ma disponibilité et celle du Gouvernement au dialogue et à la concertation avec tous les partenaires sociaux, sans démagogie, sans excès ni faiblesse et dans le respect mutuel. Je les invite à s’inscrire dans cette dynamique pour préserver la paix qui reste un de nos biens les plus précieux.

Tout le reste viendra, si les fils et filles du Burkina Faso se remettent au travail et que tous les acteurs acceptent qu’il est possible et préférable de préserver la cohésion sociale envers et contre tout.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes

Au plan sécuritaire national et sous régional, la vigilance de chaque instant est de mise. J’ai déjà indiqué, à l’occasion des évènements tragiques du 16 janvier 2016 au Cappuccino et au Splendid hôtel et que nous devons vivre désormais en ayant à l’esprit que la menace terroriste est une réalité contre laquelle nous devons continuer à nous battre.

C’est pourquoi, j’invite les populations à coopérer étroitement avec les Forces de défense et de sécurité. Cette nécessaire collaboration est la condition du succès pour relever le défi de la sécurité partout et pour tous.

Permettez-moi de saisir à nouveau cette opportunité pour saluer nos Forces de défense et de sécurité qui assurent avec beaucoup de détermination, d’abnégation et de satisfaction la lutte pour la défense de l’intégrité du territoire, la protection des institutions républicaines et la lutte contre le terrorisme.
Je voudrais les inviter à redoubler de vigilance pour nous permettre de maintenir le pays dans la sérénité.

Toute paix est oublieuse, a-t-on coutume de dire, mais toutes les attaques terroristes sur le sol national et le long de nos frontières sont illustratives de la nécessité de ne pas relâcher la vigilance dans tous les points de contrôle ainsi que dans nos villes et campagnes.

C’est le lieu pour moi de saluer l’excellence de la coopération en matière de sécurité avec les Etats voisins. Nous devons renforcer cette coopération, mutualiser nos moyens et coordonner nos renseignements, dans l’intérêt supérieur de nos populations et pour continuer à bénéficier de la stabilité et de la paix dans la sous-région Ouest africaine.

Peuple du Burkina Faso
Chères concitoyennes
Chers concitoyens

Comme vous le savez, il y a deux jours que les lampions se sont éteints à Paris, sur les travaux de la Conférence des partenaires du Burkina Faso pour le financement du PNDES 2016-2020.
Ce fut un franc succès qui ouvre de réelles et prometteuses opportunités de gagner le combat de l’emploi pour les jeunes, l’autonomisation des femmes et la croissance économique au bénéfice de tous.

S’agissant de l’emploi des jeunes, les efforts déjà accomplis seront renforcés et consolidés par de nouvelles perspectives leur permettant de bénéficier de l’appui financier des institutions bancaires et de crédits pour le financement de leurs projets.

De même des réformes structurelles seront opérées au niveau de l’enseignement pour privilégier l’enseignement technique et professionnel ainsi que la formation scientifique afin de répondre aux besoins du marché du travail et contribuer efficacement au développement du Burkina Faso.

Alors que nos partenaires font confiance à la capacité de notre Peuple à faire face à l’adversité pour réaliser une croissance durable, il faut que chaque Burkinabè se sente interpellé pour apporter sa pierre à la construction nationale.
Nous devons porter au plus haut les valeurs qui font la dignité des Burkinabè, à savoir, le travail, l’intégrité et l’amour de la Patrie.
Ce sont ces valeurs cardinales qui doivent guider nos faits et gestes quotidiens, pour faire de chacune et de chacun de nous, des dignes filles et fils de la Nation, porteurs du changement et comptables de notre réussite collective.

Il nous faut donc atteindre et dépasser nos objectifs de recouvrement, mobiliser effectivement les promesses de ressources de nos partenaires, améliorer notre capacité d’absorption des ressources et la qualité de la défense publique, produire et consommer burkinabè, combattre la corruption et toutes nos attitudes contraires au développement harmonieux de notre pays.
C’est le lieu pour moi de réitérer ma gratitude à la communauté des amis et partenaires techniques et financiers du Burkina Faso pour leur engagement au profit du financement du PNDES et du développement intégral de notre pays.

Chers compatriotes

Le Burkina Faso est un pays de défis. Chaque jour, nous devons nous battre, chacun à son poste de travail, pour mériter de la Nation et offrir constamment à nos populations des raisons d’espérer à l’amélioration de leurs conditions.

Il apparait impérieux de nous comporter de façon à consolider l’unité nationale.
Dans un pays comme le nôtre, le sentiment d’appartenir tous à une seule et même Nation est essentiel pour la cohésion sociale.

Notre vigilance doit être permanente pour éviter tout propos, geste ou acte qui pourrait mettre à mal cette chance que nous avons.

Nos différences aux plans politique, culturel, religieux ou autres sont autant de sources de complémentarités et de richesses qui doivent nous permettre de construire la nation de nos ambitions partagées.
Peuple du Burkina Faso
La fête de l’Indépendance de notre pays intervient à un moment où nous sommes interpellés sur tous les fronts, au plan national, sous- régional, africain et mondial pour apporter notre contribution à la sécurité et à la satisfaction des aspirations de nos populations.
Le Gouvernement mettra tout en œuvre pour être à la hauteur de ses responsabilités, en recherchant les solutions appropriées aux préoccupations des Burkinabè.

Je tiens à saluer ici l’action de l’Assemblée nationale par le vote des lois et le contrôle de l’action gouvernementale ainsi que toutes les Institutions de Contrôle, dont les activités concourent à renforcer la nécessaire culture de la redevabilité dans la gestion des affaires publiques.

C’est le lieu de rappeler notre engagement en faveur de la vérité, de la justice et de la réconciliation pour bâtir une nation forte, unie et prospère.
La nécessité de vider tous les dossiers pendants est devenue une exigence de crédibilité au regard des attentes du peuple burkinabè en matière de vérité et de justice.
Les procès annoncés par la justice militaire pour se tenir avant la fin de cette année augurent, nous l’espérons, du dénouement rapide de tous les autres dossiers en cours d’instruction et qui préoccupent l’opinion.
Vider convenablement ces dossiers serait le point de départ d’une vraie réconciliation attendue par toute la communauté nationale.

Je tiens ici à saluer les Burkinabè de l’extérieur et les invite à s’engager pleinement dans l’œuvre de construction nationale.
Je veillerai personnellement à ce que le Gouvernement les associe à tous les efforts de développement du pays.

La fête nationale du 11 décembre me donne l’occasion de saluer tous les travailleurs des secteurs publics et privés, les autorités coutumiers et religieuses, les élèves et étudiants, tous les Burkinabè ainsi que les membres des communautés étrangères vivant dans notre pays.
Je n’ai aucun doute que tous nos efforts seront couronnés de succès.

Bonne et heureuse fête nationale
Je vous remercie»

11 décembre à Kaya : 93 récipiendaires décorés

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Le Grand Chancelier des ordres burkinabè, André Rock Compaoré, , au cours de la cérémonie de décoration

Ils sont 93 récipiendaires qui ont été décorés ce samedi 10 décembre 2016 dans le cadre de la célébration de la fête nationale de l’indépendance. Cette cérémonie s’est déroulée à la place de la nation de Kaya sous la présidence de la gouverneure de la région du centre-nord, Nandy Somé.

Le Grand Chancelier des ordres burkinabè, André Rock Compaoré, , au cours de la cérémonie de décoration
Le Grand Chancelier des ordres burkinabè, André Rock Compaoré, , au cours de la cérémonie de décoration

C’est à la place de la nation de Kaya, bien embellie pour les festivités du 56e anniversaire de l’indépendance qu’a eu lieu la cérémonie de décoration de 93 récipiendaires. Dès 8h30 le dispositif de sonorisation et la fanfare de la garde nationale étaient déjà en place.
L’arrivée du grand chancelier de l’ordre burkinabè André Rock Compaoré et du Gouverneur de la région du centre-nord Nandy Somé marquera le début effectif de la cérémonie. Les deux personnalités, après avoir salué le drapeau national ont passé en revue les troupes avant de rejoindre le banc des officiels.

16 médailles dans l’ordre national

Cinq catégories de médailles ont été décernées aux récipiendaires du jour. Il s’agit de 16 médailles dans l’ordre national, 33 médailles de l’ordre du mérite burkinabè, 1 médaille de l’ordre du mérite de la jeunesse et des sports, 6 médailles de l’ordre de mérite du développement durable et 37 médailles d’honneurs des collectivités locales.
C’est par un groupe de cinq dans la catégorie de l’ordre national que les décorations ont débuté. Et la formule consacrée était ‘’ monsieur ou madame…, au nom du président du Faso, et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés nous vous faisons … . Madame Germaine Kafando, est celle à qui l’honneur est revenu de bénéficier de la première distinction des mains du grand chancelier avant que celui-ci ne cède sa place à la gouverneure pour poursuivre la suite de la décoration.
Notons que ces décorations sont destinées à récompenser des personnes qui se sont distinguées par leur dévouement, leur valeur professionnelle, la durée et la qualité de leur service rendus à la nation.
Réactions de récipiendaires

Une vue des récipiendaires
Une vue des récipiendaires du centre-nord

Loro Malo, médaillé d’honneur des collectivités territoriales « C’est pour moi une condamnation… »
« Pour moi c’est la reconnaissance de toute la nation, la reconnaissance du peuple burkinabè à ma modeste personne pour ma contribution au développement des collectivités locales et partant de tout le Burkina. Pour moi c’est une marque d’encouragement à aller de l’avant. Et au delà de cette médaille c’est pour moi une condamnation car désormais je n’ai plus le droit de faire moins que ce que j’ai fais. Et je m’évertuerai à mériter la reconnaissance du peuple burkinabè ».
Boubié Badolo, chevalier de l’ordre du mérite burkinabè « c’est une joie de recevoir cette distinction »
C’est la joie pour moi d’être distingué par cette médaille. L’effort fourni sur le terrain de chacun à travers sa qualité et son dévouement. Pour avoir travaillé plus de 20 ans, c’est une joie de recevoir cette distinction qui m’est accordée et me donne de redoubler d’effort ».

Joachim Batao
Mathias Lompo
Burkina Demain

Gambie: Yahya Jammeh ne reconnait plus sa défaite

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Bien que déclaré battu à la présidentielle du 1er décembre, Yahya Jammeh est déterminé à rester au pouvoir

Le président gambien sortant Yahya Jammeh a annoncé, vendredi soir 9 décembre 2016,qu’il ne reconnaissait pas les résultats de l’élection du 1er décembre, une semaine après avoir reconnu sa défaite face à l’opposant Adama Barrow, dans une déclaration téléviséejameh
L’allocution de Yahya Jammeh a été diffusée à la télévision et la radio nationale vendredi soir 9 décembre. Son argument, l’élection a été truquée, notamment par la commission électorale. Voilà ce que dit celui qui a dirigé le pays durant 22 ans : « Autant j’ai accepté les résultats, car j’ai cru que la commission était indépendante et honnête, désormais je rejette les résultats en totalité. Laissez-moi répéter : je n’accepterai pas les résultats ».
Yahya Jammeh s’appuie sur un communiqué de la commission électorale, communiqué diffusé mardi matin dans lequel il est indiqué qu’il y a eu des erreurs dans la compilation des résultats, mais que ces erreurs ne changent rien aux résultats définitifs. L’écart entre Adama Barrow et Yahya Jammeh qui était de 60 000 voix est revu à la baisse et passe à 20 000 voix.
Yahya Jammeh vise directement le président de la commission Alieu Momar Njie, il l’accuse d’avoir truqué la compilation des résultats. L’ex-président ne souhaite visiblement pas un nouveau recomptage des voix (les candidats ont jusqu’au 12 décembre pour déposer leurs recours) puisqu’il a appelé à de nouvelles élections présidées « par des gens craignant Dieu ».
Ce revirement de Yahya Jammeh, cette allocution, a été diffusé quelques heures après la première déclaration d’Adama Barrow à la Nation, le président élu a appelé la réconciliation et au respect des droits de l’homme.
Après cette annonce télévisée de Yahya Jammeh, Adama Barrow a tweeté, affirmant que « l’annonce du président Jammeh ternit notre démocratie. Le peuple gambien a pris sa décision ». Il a déclaré que la coalition de l’ opposition se réunira ce jour et fera une conférence presse après cette rencontre.
Anderson Koné
Burkina Demain

Ahmadiyya inaugure une nouvelle mosquée à Baniagara

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Les fidèles musulmans ahmadis de Baniagara, dans la Commune de Soubakaniédougou, étaient en liesse, ce vendredi 02 décembre 2016. Pour cause, sous l’égide du Président national de l’Ahmadiyya, Mahmood Nasir Saqib, ils inauguraient leur mosquée flambant neuve.

le Président de la Communauté islamique ahmadiyya du Burkina Faso, Mahmood Nasir Saqib
le Président de la Communauté islamique ahmadiyya du Burkina Faso, Mahmood Nasir Saqib

« Je suis très ému. Seul Dieu sait à quel point nous sommes joyeux. Je suis tellement soulagé au point que j’estime qu’au jour d’aujourd’hui, je peux tranquillement mourir ». Voici les sentiments qui animaient lePrésident de la Communauté islamique ahmadiyya de Baniagara, TamonSoulama, lors de l’inauguration de leur mosquée. Une joie que le Donateur partage avec fierté. En effet, selon le Président de la Communauté islamique ahmadiyya du Burkina Faso, Mahmood Nasir Saqib,cette mosquée vient porter à 7 le nombre de mosquées que sa Communauté a construites et inaugurées à travers le pays au titre de l’année 2016. « Il y a deux mosquées qui sont en finition dont les inaugurations seront reportées en 2017 » a-t-il confié. De l’Avis de Mahmood Nasir Saqib, au-delà des activités humanitaires, la construction de la mosquée de Baniagara, ainsi que les autres constitue une contribution de la Communauté islamique ahmadiyya à l’édifice de développement du Faso. Et de lancer un défi, « faites le tour des mosquées animées par la communauté islamique ahmadiyya. En dépit des invectives dont nous sommes victimes de la part des adeptes de certaines communautés, vous n’y trouverez aucun message de haine, encore moins d’injures contre qui que ce soit ».C’est vous dire, poursuit le Président de la Communauté islamique ahmadiyya du Burkina Faso, Mahmood Nasir Saqib, que les mosquées de notre Communauté ont pour objectif la promotion et la consolidation de la paix au Burkina Faso et dans le monde.hamlml3-2 Pour nous ahmadis, explique monsieur Saqib, Allah a envoyé le Saint Prophète Muhammad comme un guide pour l’humanité. C’est-à-dire comme une grâce et une miséricorde pour tous les organismes vivants. Comment donc peut-on être un adepte d’un tel Prophète, et être hostile, haineux, et violent envers des créatures? Mais hélas, s’indigne MahmoodSaqib, que c’est dommage de voir des gens se réclamer de ce noble prophète, et s’illustrer dans la négation des droits d’autrui alors qu’il leur est demandé d’être bienfaisants envers toutes les créatures. A l’instar du Prophète Muhammad, tout musulman doit s’évertuer au mieuxpour avoir de la miséricorde envers tous les êtres vivants sans distinction aucune. Dans son sermon inaugural de la mosquée de Baniagara, Mahmood Nasir Saqib, a signifié qu’un musulman sincère dans sa foi, accepte l’authenticité de tous les prophètes et les livres révélés. Il respecte les lieux de cultes des gens d’autres religions. « Cette mosquée doit être une source de paix et de bénédiction pour tous les habitants de Baniagara et environnants.hama Venez y observer régulièrement vos prières et faites en sorte que la mosquée œuvre à l’établissement de la paix » a-t-il conclu. Le préfet, représentant le Haut-Commissaire de la Comoé, le premier vice Maire, et le Chef de Kanton de Soubakaniédougou, ont tous salué la construction du joyau et ont souhaité que la mosquée soit un facteur de cohésion sociale et non de discorde. Pour le reste, ils se disent déjà être rassurés par le ton du discours du Président de la Communauté islamique ahmadiyya du Burkina Faso, Mahmood Nasir Saqib. Un discours qu’ils jugent pacificateur et rassembleur.

Ibrahima TRAORE
Collaborateur

Ghana : Nana Akufo-Addo est élu président avec 53, 85%

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Le nouveau président élu du Ghana Nana Akufo-Addo peut savourer sa victoire

Nana Akufo-Addo (72 ans) est élu président de la République du Ghana. Selon la présidente de la Commission électorale, Charlotte Osei, le parti de Nana Akufo-Addo (NPP) a obtenu 5.716.026 voix soit 53,85%. Le président John Dramani Mahama a obtenu 4 713 277 voix, soit 44,40% des suffrages exprimés.

Le nouveau président élu du Ghana Nana Akufo-Addo peut savourer sa victoire
Le nouveau président élu du Ghana Nana Akufo-Addo peut savourer sa victoire

Quelques minutes avant l’annonce officielle des résultats, le président John Dramani Mahama, qui était en lice pour un second mandat avait appelé son adversaire pour le féliciter pour sa victoire, avait annoncé le porte-parole de son parti.
«Oui, il a concédé sa défaite », a déclaré George Lawson à l’AFP.
C’est donc une énième alternance sans heurts qui vient de se passer. C’était la troisième que Nana Akufo-Addo se présentait à une présidentielle. Et cette fois, les clés de la présidence lui reviennent.
Burkina Demain

Etablissements scolaires de Ouaga : Les congés avant l’heure font grincer des dents

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La plupart des établissements secondaires de Ouaga sont désertés par les élèves

Depuis plus d’une semaine, la plupart des établissements scolaires et du secondaire sont désertés par les élèves. Comme les années précédentes, ils sont en grève. Ce 7 décembre, les enseignants de l’école primaire Sin-Yiri C ont été obligés de suspendre les épreuves de composition du premier trimestre qu’ils avaient entamées la veille. Un groupe d’élèves ont envahi l’établissement en jetant des pierres sur les tôles et les fenêtres des classes pour obliger les enseignants à suspendre les cours.

La plupart des établissements secondaires de Ouaga sont désertés par les élèves
La plupart des établissements secondaires de Ouaga sont désertés par les élèves

«Ils sont venus nous obliger à suspendre les cours, alors que nous sommes en composition depuis hier. Je suis obligée de partir au lieu de rester là à ne rien faire. Je suis également mère d’élèves, je vais rentrer voir si les miens sont rentrés à la maison. J’espère que demain, ils ne reviendront pas nous chasser encore». Ce sont là des propos d’une enseignante de l’école Sin-Yiri C, sur le point de rentrer chez elle, suite à l’invasion de son établissement par des élèves grévistes. Ceux-ci, munis de pierres, sont venus obliger leurs camarades à une solidarité de grève. A l’heure où nous tracions ces lignes, les cours n’ont pas encore repris dans l’établissement. Plusieurs autres établissements sont dans la situation.
«Cette année-là même, c’est grave. Même les élèves du primaire sont dans le mouvement», déplore un enseignant vacataire du secondaire.
A l’en croire, cette suspension prématurée des cours a une conséquence fâcheuse sur leurs revenus en tant qu’enseignants vacataires. «Nous sommes obligés de nous rabattre sur les cours à domicile. Ce n’est pas facile pour nous en ce moment».

Mathias Lompo
Burkina Demain

FIE : Le président du comité thématique « forêt et faune » installé

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Le présidium à l'installationdu comité thématique « forêt et faune »

Le Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE) a, au cours de sa session ordinaire ce jeudi 8 décembre 2016 à Ouagadougou, procédé a l’installation du président du comité thématique « forêt et faune ». Ainsi, durant deux jours ce nouveau comité va réfléchir autour de la question de conflits hommes-faune et les solutions à y apporter.

Le présidium à l'installationdu comité thématique « forêt et faune »
Le présidium à l’installationdu comité thématique « forêt et faune »

C’est le Président du conseil d’administration(PCA) du FIE Issa Yonaba, qui a procédé à l’installation du tout premier président du comité thématique « forêt et faune » qui est d’ailleurs le Directeur général des Eaux et forêts. L’installation de ce comité s’inscrit dans le processus de mise en place des instances de fonctionnement du Le FIE.
C’est un comité composé de quatorze (14) membres statutaires. En plus du président et du rapporteur on compte cinq (5) membres relevant des services techniques étatiques et sept (7) des services techniques non étatiques.
Il s’agira pour ce comité, a expliqué le PCA du fonds d’intervention pour l’environnement «d’apporter des solutions à un problème récurrent depuis plusieurs années au Burkina, a savoir l’intrusion des animaux sauvages dans les champs et les villages avec leurs lots de dommages ». Pour lui l’exacerbation de ces conflits nécessite une solution appropriée.
C’est justement dans ce sens que vont se pencher les deux jours de session de ce nouveau comité. C’est pourquoi l’ordre du jour de cette session porte sur l’examen, l’évaluation et la validation des procès verbaux de constat des dégâts causés par les animaux sauvages. Sur la table de cette session, sont soumis quarante quatre (44) dossiers qui vont être examinés en vue d’indemniser les personnes qui ont subit des dommages causés par les animaux sauvages. La réparation est essentiellement financière, a dit le nouveau président.
Selon Paul Djiguemdé, « tout dossier entrant dans le cadre de la gestion durable de la forêt et de la faune et qui viendrait à faire l’objet de requête auprès de FIE, nous allons nous faire le devoir de les analyser et donner nos avis techniques pour permettre au Fonds de pouvoir statuer ».

6 catégories d’animaux sauvages

Le nouveau président du comité thématique « forêt et faune »
Le nouveau président du comité thématique « forêt et faune »

M. Djiguemdé a aussi laissé entendre que l’assistance de l’Etat à travers le FIE en cas de dégâts causés sur les biens des personnes notamment les populations riveraines des aires de faunes vise à permettre à la population de continuer à vivre en symbiose avec ses animaux. Cette assistance dira le président, rentre dans le cadre non seulement de la protection des citoyens mais également de la gestion durable de l’environnement. Les dédommagements ne concernent que les dégâts causés par les animaux hors de leur habitat naturel et habituel, a-t-il précisé.
Les six (6) catégories d’animaux sauvages concernées sont les lions, les hyènes, les hippopotames, les crocodiles, les éléphants, les buffles.
Paul Djiguemdé a invité la population à comprendre que les animaux sauvages sont un bien de toute la nation. Et d’ajouter que la vie autour des aires fauniques n’est pas toujours facile mais « nous demandons un peu d’indulgence » a-t-il souhaité.
Joachim Batao
Burkina Demain

Corée du Sud : Les députés destituent la présidente Park Gun-hye

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Les jours de la présidente Park Gun-hye à la tête de la Corée du Sud semblent désormais compter

A Séoul, Les députés sud-coréens ont voté ce vendredi, par 234 voix sur 300, en faveur de la destitution de la première présidente du pays, Park Gun-hye, accusée de corruption, d’abus de pouvoir et d’infractions aux obligations constitutionnelles.

Les jours de la présidente Park Gun-hye à la tête de la Corée du Sud semblent désormais compter
Les jours de la présidente Park Gun-hye à la tête de la Corée du Sud semblent désormais compter

Après le Brésil avec Dilma Roussef, un autre pays émergent entend se défaire de sa présidente. Il s’agit de la Corée du Sud dont les députés se sont prononcés nettement ce vendredi en faveur de la destitution de leur chef de l’Etat, Park Gun-hye (54 ans), avec plus de deux tiers des 300 d’élus ayant voté pour. Park Gun-hye est accusée de corruption, d’abus de pouvoir et d’infractions aux obligations constitutionnelles et était sur la sellette depuis un bout de temps avec d’incessantes protestations contre son maintien au pouvoir. Le sort de la présidente est désormais entre les mains des membres de la Cour constitutionnelle qui ont six mois pour valider ou invalider le vote des députés. Avec l’adoption de la motion, Park Gun-hye perd des pouvoirs mais reste chef de l’Etat en attendant le verdict dans six mois de la juridiction suprême.

Le fond de l’affaire

Le texte adopté par les députés Coréens et porté par l’opposition dont le Parti démocrate Minjoo , accuse Park Gun-hye de corruption, d’abus de pouvoir et d’infractions à ses obligations constitutionnelles. Le texte s’appuie sur les révélations de ce qu’il convient d’appeler ‘’Choigate’’, un vaste scandale, qui a mis en évidence les liens vieux d’une quarantaine d’années entre la présidente et Choi Soon-sil, une redoutable et puissantes femme d’affaires Coréennes.
L’on accuse la dirigeante Park d’avoir transmis à Mme Choi des documents confidentiels sur la politique nationale. Elle l’aurait sollicitée pour relire ses discours et serait intervenue auprès des chaebols, les conglomérats locaux, pour qu’ils consentent des dons à des fondations qu’elles dirigeaient.

Park entend se défendre

Accusée, la présidente Park entend se défendre. Elle a en effet déjà fait savoir clairement qu’elle se défendrait en faisant valoir sa position auprès de la Cour. Si elle ne nie pas sa responsabilité dans le scandale, elle attribue les troubles actuels à l’opposition qui aurait refusé ses offres de dialogue.
Park Geun-hye est la fille d’un ancien président, Park Chung-hee, qui a dirigé avec autoritarisme la Corée du Sud de 1962 à 1979, année de son assassinat. Cela fait déjà trois ans qu’elle a été portée à la tête de la quinzième puissance économique mondiale, qui a connu une croissance spectaculaire au cours des trente dernières années. Le revenu par habitant de la Corée du Sud est en effet passé de 100 USD en 1963 à près de 30.000 USD de nos jours. Cependant, du fait de sa forte insertion dans les échanges commerciaux et financiers internationaux, le pays est vulnérable aux chocs extérieurs. Après la modeste croissance économique de 2,7% enregistrée en 2015, l’on s’attendait en cette année 2016 à une légère reprise de la croissance dans le pays. Mais, cette perspective heureuse risque de s’estomper si la crise politique avec ‘’Choigate’’ devait perdurer.
Martin Philippe
Burkina Demain

Succès de la conférence de Paris sur le PNDES : Le temps est venu de transformer l’essai

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La tête de l'exécutif burkinabè peut se réjouir des résultats de la conférence sur le financement du PNDES mais le plus important reste la mise en oeuvre des engagements pris

La conférence de Paris sur le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES) se poursuit ce jeudi avec les rencontres thématiques. Mais, l’on note déjà que cette expédition à la recherche de financement a été fructueuse avec près de 150% d’objectif atteint.

La tête de l'exécutif burkinabè peut se réjouir des résultats de la conférence sur le financement du PNDES mais le plus important reste la mise en oeuvre des engagements pris
La tête de l’exécutif burkinabè peut se réjouir des résultats de la conférence sur le financement du PNDES mais le plus important reste la mise en oeuvre des engagements pris

«C’est une grande victoire et nous pouvons en être fiers». Ce sont là des propos du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, de retour hier de Paris, où il est allé personnellement présider la conférence des partenaires du Burkina sur le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES). Les sentiments du président Kaboré se justifient amplement. Sur un besoin de financement attendu d’environ 6 mille milliards de francs CFA, la délégation burkinabè a enregistré des engagements financiers de l’ordre de 8 mille milliards de francs CFA. Les gros bailleurs engagés étant la Banque mondiale, l’Union européenne. C’est vraiment exceptionnel mais pas inespéré, au regard des moyens que l’exécutif burkinabè s’est donné pour y parvenir.

Le résultat d’un travail intense de légitimation interne et externe

Ces importants engagements financiers enregistrés au cours de cette conférence de Paris peuvent paraître extraordinaires mais ils sont en réalités le résultat d’un intense travail de légitimation, tant au plan national qu’international, du PNDES que d’aucuns qualifiaient de «copie rebaptisée de la SCADD (Stratégie de croissance accélérée et développement durable) ». Assises nationales pour l’adoption du référentiel, tournée d’explication du Premier ministre Paul Kaba Thièba dans les régions, déplacements à Abidjan et à Washington du PM Thièba, etc. toutes ces actions participaient de la légitimation en amont du PNDES. Le PNDES une fois revêtu du manteau de la légitimité populaire, «un programme reflétant les aspirations du peuple insurgé du Burkina», il était devenu quasiment impossible pour les bailleurs de fonds désireux d’avoir un pied au Burkina de ne pas délier le cordon de la bourse. Et le résultat est là aujourd’hui.

Raffermissement des liens avec la Côte d’Ivoire

Mais, avant de tendre vers cette moisson exceptionnelle d’engagements financiers auprès des bailleurs, le pouvoir Kaboré s’est d’abord évertué à raffermir les liens avec le géant voisin et poumon économique régional : la Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara qui abrite également la principale institution financière du continent ; la Banque Africaine de Développement. Dans ce réchauffement de l’esprit de bon voisinage entre Ouaga- Abidjan un homme s’est montré très actif du côté burkinabè, en l’occurrence Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères et des Burkinabè de l’étranger. Et les résultats n’ont pas tardé à suivre : prise de fonctions des ambassadeurs des deux pays, tenue de la session 2016 du traité d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ; l’abandon des poursuite contre Guillaume Soro dans l’affaire des écoutes téléphonique, visite du président de l’Assemblée nationale Salif Diallo à Abidjan et récemment à la veille de la présente conférence de Paris, celle du Premier ministre Thièba.
Par ailleurs, le Burkina de Roch Kaboré s’est ensuite efforcé à rétablir les liens avec la France, avec l’échange d’ambassadeur.
Il est clair que la présente conférence de Paris n’aurait pas enregistré un tel succès si les relations entre le Burkina et les deux pays (France et Côte d’Ivoire) étaient restées brouillées pendant longtemps.

Transformer l’essai

Ces importants engagements financiers en faveur du financement du PNDES sont à saluer, certes. Mais, ils ne suffisent pas pour impacter la vie quotidienne des Burkinabè.
Le défi à présent, c’est de faire en sorte que ces engagements financement soient effectivement tenus et qu’ils se traduisent par une réduction de la pauvreté dans le pays. Cela passe naturellement par la mise en place de mécanismes efficients d’absorption de ces fonds promis.
Cela passe également par la stabilité du pays, une accalmie sur le front sécuritaire avec moins sinon jamais d’attaques terroristes. C’est en réunissant ces conditions minimales que le pouvoir kaboré pourrait transformer l’essai réussi à Paris lors de cette conférence sur le financement du PNDES.

Martin Philippe
Burkina Demain

Violences à l’arrondissement 8 de Ouaga : L’opposition politique condamne vigoureusement

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Zéphirin Diabré, Chef de file de l'opposition politique

La déclaration ci-après du chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, est relative aux violences (saccage, incendie) qui ont prévalu récemment à l’arrondissement 8 de Ouagadougou.

Zéphirin Diabré, Chef de file de l'opposition politique
Zéphirin Diabré, Chef de file de l’opposition politique

«Chef de File de l’Opposition Politique au Burkina Faso (CFOP/BF)
Déclaration de l’Opposition politique burkinabè sur les violences dans l’arrondissement 8 de Ouagadougou.
Dans l’après-midi du mardi 06 décembre 2016, suite au vote d’une motion de défiance contre le maire MPP de l’arrondissement 8 de Ouagadougou, M. Mahamadi ZONGO, des individus armés ont saccagé et incendié des domiciles de conseillers municipaux dudit arrondissement. Ces individus, connus dans l’arrondissement comme étant des proches du maire, ont notamment incendié le domicile du conseiller Stéphane BAYALA, qui est l’un des deux conseillers municipaux appartenant à l’opposition. Ils ont menacé les militants et la famille du camarade BAYALA à coups d’armes à feu et avec des machettes, avant de saccager et d’incendier son domicile au quartier Rimkèta.
L’Opposition politique condamne vigoureusement la violence politique d’où qu’elle vienne et quelles que soient les personnes contre qui elle est dirigée. Elle tient à exprimer son indignation face à l’incivisme et à l’esprit de haine qui animent certains militants du MPP. Elle invite prestement les premiers responsables du MPP à discipliner leurs militants qui s’illustrent fréquemment aux devants des scènes de violences politiques.
L’Opposition exprime également sa colère face à la manière dont les autorités administratives et sécuritaires ont géré cette crise.
En effet, des alertes ont été envoyées aux autorités sécuritaires par des conseillers municipaux plusieurs jours auparavant. Le samedi 03 décembre, des responsables MPP de l’arrondissement, accompagnés de personnes ressources, se sont rendus auprès de la Brigade de Gendarmerie de Boulmiougou, pour l’informer que les partisans du maire se préparaient à perpétrer des actes de violence contre les conseillers opposés à lui et à empêcher que la rencontre ait lieu. Des assurances leur ont été données que des dispositions appropriées seraient prises.
Ensuite, le lundi 05 décembre, lors de la session de conciliation organisée et présidée par le Haut-Commissaire du Kadiogo en ses bureaux, les conseillers ont plaidé pour que les travaux de la séance prévue le lendemain soient délocalisés au haut-commissariat, à cause des menaces qui planent sur leur sécurité. Le haut Commissaire y a consenti et la rencontre a été délocalisée. Au cours de la même session de conciliation, des conseillers ont publiquement demandé au Maire Mahamadi ZONGO de démobiliser ses partisans qui profèrent des menaces contre eux.
Les risques de confrontation étaient donc connus des autorités administratives et sécuritaires, tout comme les menaces qui planaient sur les conseillers opposés au maire. Comment expliquer que rien n’ait été mis en œuvre pour éviter ce qui s’est passé ?
Ce dernier épisode de violence politique de la part du parti au pouvoir vient s’ajouter à une liste déjà tristement longue de comportements, émanant de ses militants, qui n’honorent pas notre démocratie et qui sont aux antipodes de l’esprit de tolérance et d’acceptation des différences qui a toujours caractérisé la démarche de l’Opposition politique.
Il est temps que ces comportements barbares cessent ! L’opposition politique attend de ceux qui nous gouvernent, qu’ils démontrent par des actes concrets, qu’ils veulent vraiment que la violence soit éradiquée de notre vie politique.
Dans tous les cas, l’opposition politique maintiendra la pression pour que les auteurs de ces actes odieux, comme ceux des actes odieux similaires qui ont entaché récemment notre vie démocratique, soient poursuivis et châtiés conformément à la loi.
Le chef de file de l’opposition est allé témoigner de sa compassion à toutes les victimes des agressions ce mercredi 07 décembre.
Ouagadougou, le 07 décembre 2016″
                                                                                                                                                                     Zéphirin DIABRE
                                                                                                                                                           Chef de file de l’Opposition politique