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CAN Gabon 2017 : Appel à souscription pour la participation des Etalons

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Le gouvernement encourage les Etalons à faire une belle CAN 2017 au Gabon

Pour favoriser une meilleure participation des Etalons du Burkina à la 31e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, Gabon 2017 ; le ministère des Sports et des Loisirs lance un appel à souscription. C’est la teneur du présent communiqué.
«Communiqué
Préparation et participation des Etalons a la CAN, Gabon 2017
APPEL A SOUSCRIPTION EN FAVEUR DES ETALONS

Dans un peu plus d’un mois, les Etalons seniors de football vont prendre part à la phase finale de la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroulera du 14 janvier au 05 février 2017 au Gabon.

Ce sera notre onzième participation et, notre cinquième d’affilée, à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations de football. Le bilan, pour un pays qui a participé pour la première fois à cette biennale du football en 1978 au Ghana, est fort éloquent : une quatrième place en 1998 au Burkina Faso et une place de finaliste en 2013 en Afrique du Sud.

Pour rééditer de telles performances, il nous faut tous ensemble nous mobiliser autour de notre équipe nationale en vue de réunir les conditions et de mettre toutes les chances du côté des Etalons pour un parcours héroïque au Gabon. Toutes les composantes de la Nation doivent apporter leur contribution.
Dans cette optique, le Gouvernement, à travers le Ministère en charge des Sports, lance un appel à la souscription pour soutenir les Etalons dans leur préparation et leur participationà la CAN, Gabon 2017.

Sociétés, Entreprises, Ministères, Administration publique et privée, Supporters, toute personne de bonne volonté, contribuons massivement en nature et en espèces pour accompagner les Etalons vers la victoire.

L’ Equipe nationale de football qui est une des meilleures vitrines du Burkina Faso dans le monde et qui est aussi facteur, de cohésion et d’unité nationale, compte sur notre soutien pour relever les futurs défis qui se dressent face à elle, au bonheur et à la fierté de tous.
Aucun don n’est négligeable ou petit, fort du dicton selon lequel, ce sont les petits ruisseaux qui font les fleuves et les mers.
Le département sait compter sur chacun et chacune.Je saisis cette occasion pour remercier les sponsors qui accompagnent le département et nos fédérations dans leurs efforts de développement du sport national et également tous les Burkinabè pour leur contribution à cet élan de soutien à nos Ambassadeurs.
Votre contribution peut être transmise directement par vos soins à la DAF du Ministère contre un avis de souscription faisant foi. Vous pouvez aussi souscrire en prenant attache avec :
 Le Ministère des Sports et des Loisirs : tél : (00226) 25312516 ou (00226) 25318480 ;
 Email : dcpm.msl2016@gmail.com ; ou alors, par :
 Compte bancaire BSIC : BF108 01001 020645300019 83 ;
 Et Compte Airtel money : *400*4*1*9454198*Montant*Code PIN # ou *400*5*1*9454198*Montant*Code PIN de l’agent Airtel #(pour ceux qui n’ont pas de compte Airtel Money) ;

– Tous ensembleavec les Etalons !
– En avant pour la victoire à la CAN, Gabon 2017 ! »

Dr Taïrou BANGRE

Pulvérisation à Ouaga contre la dengue : Voici les consignes à respecter

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Les autorités sanitaires souhaitent le respect des consignes par les populations pour un meilleur déroulement de l'opération

Le message ci-après du ministère de la Santé s’adresse aux populations de Ouagadougou. Il est relatif à l’opération de pulvérisation spatiale dans la ville contre la maladie de la dengue. Pour le bon déroulement de l’opération, les populations sont invitées à respecter un certain nombre de consignes ci-dessous évoqués.

Les autorités sanitaires souhaitent le respect des consignes par les populations pour un meilleur déroulement de l'opération
Les autorités sanitaires souhaitent le respect des consignes par les populations pour un meilleur déroulement de l’opération

«Communiqué
Lutte contre la maladie de la dengue
Message aux populations
Opération de pulvérisation spatiale dans la ville de Ouagadougou.
Depuis le mois d’octobre 2016, la ville de Ouagadougou connait une épidémie de Dengue. Cette maladie est causée par un virus qui est transmis aux humains par des piqûres de moustiques infectés. Ces moustiques piquent surtout le jour. Face à cette situation, les autorités sanitaires ont décidé de :
– d’effectuer une pulvérisation dans les formations sanitaires où sont gardés les malades de la dengue.
– d’effectuer une pulvérisation de certains espaces de la ville de Ouagadougou considérés comme des lieux de concentration des moustiques.
Pour garantir un bon déroulement de ces interventions, le ministère de la Santé informe la population des consignes à respecter avant et après chaque passage de l’équipe de pulvérisation.

Comment se fait cette pulvérisation spatiale?
Des équipes sillonneront les zones identifiée avec des appareils de pulvérisation installés sur des véhicules pick-up L’appareil émet un nuage de produit insecticide dont les microgouttelettes peuvent atteindre et tuer les moustiques transmettant la dengue.

Quand cette pulvérisation a lieu?
Les opérations de pulvérisation se font entre 16H00 et 19H00.
La population des quartiers concernés est informée à l’avance afin de prendre les précautions nécessaires et appliquer les consignes de sécurité.

Que faire pour accompagner les équipes de pulvérisation?
Il est important que chacun respecte bien les consignes dans le cadre de cette intervention :
Avant et pendant la pulvérisation

1. Demeurez à l’intérieur de la maison lors de la pulvérisation;
2. Fermez toutes les portes et fenêtres ;
3. Éteignez le climatiseur;
4. Rangez les ustensiles et jouets d’enfants à l’intérieur des maisons ;
5. Couvrez les aliments et eaux de boisson ;
6. Couvrez les meubles de plein air et les structures de jeux ou rincez-les avec de l’eau après la pulvérisation;
7. Gardez les animaux de compagnie dans les maisons;
8. Couvrez les étangs des poissons ornementaux afin d’éviter à ces derniers une exposition directe.

Après la pulvérisation
1.Evitez, autant que possible, de pénétrer dans la zone traitée, pendant les 30 minutes suivant la pulvérisation ;
2.Lavez les fruits et les légumes avec de l’eau propre avant de les faire cuire ou de les manger ;
3.Si vous recevez l’insecticide dans les yeux ou sur la peau, rincez-les yeux immédiatement avec de l’eau. Lavez la peau exposée ;
4.Nettoyez à l’eau et aux savons les tables et les meubles de plein air.

En cas d’urgence appeler les Sapeurs-pompiers au 18
En cas de nécessité appelez les numéros suivants :
Dr Baro Amadou au 61 71 49 84; 78 87 87 45 ; 76 63 24 11»

Présidentielle ghanéenne : qui sont les sept candidats?

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Le principal opposant Nana Akufo-Addo

Les électeurs ghanéens sont appelés à se présenter aux urnes, ce mercredi 7 décembre 2016, afin d’élire le successeur du président sortant, John Dramani Mahama, en course pour un second mandat.

Le principal opposant Nana Akufo-Addo
Le principal opposant Nana Akufo-Addo

Le scrutin devrait certes se jouer entre le président sortant John Dramani Mahama, dont le bilan économique fait débat, et son principal rival, Nana Akufo-Addo, cependant les autres candidats ont une carte à jouer. Tour d’horizon des prétendants.

John Dramani Mahama, le président sortant

À 58 ans, Mahama briguera mercredi un second mandat à la tête du Ghana. L’ancien vice-président du pays s’est vu propulser au pouvoir en juillet 2012 après la mort subite de l’ancien chef d’État, John Atta Mills. Élu six mois plus tard lors des élections du 7 décembre 2012, le candidat du Congrès démocratique national présente un bilan en demi-teinte.

Économiquement, le Ghana a connu des jours meilleurs. La croissance tourne au ralenti et la dette s’est considérablement creusée au cours de son mandat. La chute des cours du pétrole et la dépréciation du cédi, la monnaie ghanéenne, viennent compléter un bilan plus que contestable du point de vue économique. Plébiscité par son parti avec 95 % des voix pour porter à nouveau la candidature du CDN, John Mahama a donc préféré axer sa campagne sur la consolidation du secteur privé, marqué par plusieurs créations d’emplois, et l’élargissement de la couverture santé impulsé par son administration.
Le candidat sortant a par ailleurs dû faire face à de nombreuses accusations de corruption lancées par l’opposition et son principal rival, Nana Akufo-Addo.

Nana Akufo-Addo, le rival

Du haut de ses 72 ans, ce juriste de formation et rival emblématique du Président est probablement l’adversaire le plus sérieux de ce dernier. Fils de l’ancien chef de l’État Edward Akufo-Addo (1970-1972), le leader du Nouveau parti patriotique (NPP), principal parti d’opposition, a mené une campagne agressive, multipliant les accusations de corruption à l’égard du président sortant.

Déjà candidat à la présidentielle de 2008, il échoue face à John Atta Mills après avoir pourtant remporté le premier tour. Il connaîtra en 2012 son second revers présidentiel face à l’actuel président du Ghana, élu d’une courte tête (50% contre 48% pour Akufo-Addo).
Le candidat du NPP a évidemment axé sa campagne sur le bilan économique du président Mahama, qu’il accuse notamment d’avoir fait exploser le chômage des jeunes. Une courbe que le doyen des candidats a promis d’inverser grâce à un programme porté par le slogan « un quartier, une usine ».

Nana Konadu Agyeman-Rawlings, l’ex-première dame

Seule femme en lice pour cette élection, Nana Konadu Agyeman-Rawlings fut la première dame du Ghana de 1982 à 2001, pendant les 19 ans de présidence de son mari, Jerry Rawlings, arrivé au pouvoir après le coup d’État de décembre 1981.
Affiliée au Congrès démocratique national (CDN) fondé par son mari, père du multipartisme au Ghana, Nana Konadu Agyeman-Rawlings claque la porte du CDN en 2008 lorsqu’elle perd l’investiture du parti face au futur président John Atta Mills.
Aujourd’hui candidate pour le Parti démocratique national, la formation qu’elle a créée, l’ancienne Première dame a fait campagne sur le thème de l’éducation. Elle en a profité pour écorner le bilan du président sortant en la matière, ainsi que sur le manque de progrès concernant la situation des femmes. Une thématique sur laquelle elle est très engagée.
Ivor Kobina Greenstreet, le panafricaniste
Avocat de formation, Ivor Kobina Greenstreet a créé la surprise en janvier dernier en remportant largement la primaire face à Samia Nkrumah, fille du père de l’indépendance du Ghana, Kwame Nkrumah.

Candidat du Convention’s People Party (PCP), le plus ancien parti ghanéen, dont il est député depuis 1996, Ivor Kobina Greenstreet a fait campagne sur les thématiques de la jeunesse, de la justice sociale et du panafricanisme, dans la droite lignée des idées de Kwame Nkrumah. Présenté comme progressiste, Ivor Kobina Greestreet a notamment inscrit au centre de son programme le meilleur partage des ressources naturelles du Ghana. Premier candidat à mobilité réduite d’un scrutin au Ghana, l’avocat de formation est contraint de vivre dans un fauteuil roulant depuis un accident de voiture en 1997.

Papa Kwesi Nduom, l’homme d’affaires

Déjà candidat en 2008 et 2012, l’ancien ministre de l’Énergie du président Kufuor (2001-2008) participe à nouveau au scrutin. Représentant de son propre parti, le Progressive People’s Party, il s’est également distingué pour ses nombreuses attaques envers le gouvernement de John Dramani Mahama qu’il accuse de corruption.
Papa Kwesi Nduom a longtemps vécu au États-Unis, dans le Minnesota, où il a fait carrière dans l’entreprise Deloitte Touche, multinationale spécialisée dans le consulting et l’audit, avant de rejoindre le milieu de la politique au Ghana en 1997.

Jacob Osei Yeboah, l’indépendant

Unique candidat indépendant du scrutin, cet ingénieur de formation s’est présenté comme le candidat de la modernisation du Ghana. Citant tour à tour Mandela, Martin Luther King ou Gandhi, celui que l’on surnomme « JOY » (joie en anglais) s’était déjà présenté à l’élection de 2012 mais n’avait recueilli que 1% des voix. A 44 ans, Jacob Osei Yeboah a encouragé les Ghanéens à voter pour lui, assurant au site GhanaWeb que « les monstres qui menacent la paix au Ghana sont les partis politiques« , jouant ainsi de son statut de candidat indépendant.

Edward Nasigri Mahama, l’homme de la terre
Ancien gynécologue, Edward Nasigiri Mahama souhaite remettre l’agriculture au cœur de l’économie ghanéenne. À 71 ans, le néophyte politique a centré son programme sur le thème de l’autosuffisance agricole.

Burkina Demain

Putsch manqué de septembre 2015: levée de l’immunité parlementaire de Salifou Sawadogo

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L’Assemblée nationale a levé l’immunité parlementaire du député CDP, Salifou Sawadogo, en session plénière, le mardi 6 décembre 2016.saw

86 députés ont voté pour, 33 contre et 4 bulletins nuls sur un total de 123 votants. Après quelques semaines de spéculations, la levée de l’immunité parlementaire du député du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Salifou Sawadogo est devenue une réalité.
Il est soupçonné d’avoir participé au putsch manqué de septembre 2015.

Le tribunal militaire avait adressé une requête au parlement burkinabè afin de lever son immunité pour pouvoir ensuite l’entendre sur son implication dans le putsch manqué du 16 septembre 2015, dirigé par le Général de Brigade, Gilbert Diendéré et ses éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP). A entendre la justice militaire, le 16 septembre et les jours suivants, Salifou Sawadogo, alors coordonnateur du CDP, a organisé des manifestations au rond-point des Martyrs, à Ouaga 2000, à travers les responsables des structures provinciales du parti. Ces manifestations avaient pour but de s’opposer à « l’exclusion dont certaines personnes ont été victimes, pour les législatives et la présidentielle couplées de novembre 2015 ».

De même, il lui est reproché d’avoir organisé les saccages et incendies des domiciles de l’actuel président du Parlement, Salifou Diallo, et de Safiatou Lopez/Zongo, le 17 septembre 2015.

Une plénière de l’Assemblée nationale avait été convoquée le mardi 8 novembre 2016 pour l’examen de cette levée d’immunité parlementaire de Salifou Sawadogo, mais celui-ci se trouvait au Maroc, dans le cadre de la COP 22.

Qu’en est-il de son mandat?

L’article 86, alinéas 13, 14, 15, 16, du Règlement de l’Assemblée nationale précise que : « Nonobstant l’adoption de la résolution portant levée de l’immunité parlementaire, le député concerné continue l’exercice de son mandat. Lorsqu’au cours des poursuites engagées, le député fait l’objet d’une inculpation avec mandat de dépôt, il est fait appel au suppléant.

Lorsqu’au terme des poursuites judiciaires aucune charge n’est retenue contre le député, il est rétabli dans son mandat par résolution de l’Assemblée nationale. Il reprend son siège.

Lorsqu’à l’issue des poursuites, le député fait l’objet d’une condamnation devenue définitive et que conformément à la loi, celle-ci empêche d’une manière temporaire ou définitive son inscription sur les listes électorales, l’Assemblée nationale saisit le Conseil constitutionnel à l’effet de constater la déchéance du mandat. »

Mathias Lompo
Burkina Demain

PNDES: les partenaires sociaux affirment leur soutien à la conférence des partenaires de Paris

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Photo d'illustration

Ceci est une déclaration des syndicats et des organisations patronales relative au PNDES et à la conférence des partenaires du Burkina qui se tient à Paris en France.

Photo d'illustration
Photo d’illustration

Nous, partenaires sociaux du Burkina Faso, soucieux d’une relance durable de notre économie, de l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs et du peuple burkinabé ;
DECLARONS :
Soutenir le Programme National de Développement Economique et Social, en tant que politique de développement devant poser les bases d’un progrès socio-économique du Burkina Faso.

En effet, le Gouvernement du Burkina Faso en adoptant le PNDES, comme document de référence du développement, s’est imprégné du programme présidentiel, de la vision du Burkina 2025 et des engagements internationaux pris par notre pays
Les partenaires sociaux du Burkina tout en adhérant aux objectifs du PNDES de « transformer structurellement l’économie burkinabé, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être social », saluent sa vision de faire de notre pays, « une nation démocratique, unie et solidaire, transformant la structure de son économie et réalisant une croissance forte et inclusive, au moyen de modes de consommation et de production durables ».

La mise en œuvre de ce programme ambitieux estimé à plus de 15000 milliards de FCFA requiert l’apport de tous les burkinabé, d’abord, dont les partenaires sociaux et ensuite des partenaires extérieurs.

C’est pourquoi, les partenaires sociaux du Burkina Faso que nous sommes, (patronat et syndicats de travailleurs) approuvons ce grand plan d’action gouvernementale qui épouse la vision que nous avons pour le décollage de notre pays. Le contexte en lui- même nous interpelle, car le Burkina actuel n’est pas sans rappeler la Tunisie, dont les partenaires sociaux au temps fort de la crise que traversait leur pays ont joué un grand rôle dans sa stabilisation. Ce rôle a eu pour épine dorsale, le dialogue social inclusif qui a permis d’aplanir tout ce qui divise et de cimenter les acquis de cette nation.

Le Burkina Faso, est culturellement un pays de dialogue, qui privilégie également l’arbre à palabre, démarche qui a toujours guidé d’ailleurs les actions des partenaires sociaux.
A Paris, le Burkina est présent aujourd’hui pour inviter les investisseurs à venir faire des affaires, et nous en tant que, partenaires sociaux, pouvons affirmer du haut de cette tribune, que le Burkina Faso regorge d’opportunités et de potentialités.

Parlant d’affaires, le climat y afférent est des plus attractifs, car le dialogue permanent, la paix et la cohésion sociale sont des réalités, ce qui n’était pas une évidence il y a quelques années, vu que le pays sort d’une période post insurrectionnelle et post transition, deux contextes à risque, qui occasionnent forcement des ruptures qu’il faut parvenir à équilibrer.

Les 7 et 8 décembre 2016, dans cette belle capitale française, le Burkina est venu pour montrer et parler de son environnement des affaires, mais qui dit affaire dit conjoncture politique et sociale, deux fondements qui sont aujourd’hui au beau fixe au Burkina, et qu’il faut œuvrer à consolider.

En tant que partenaires sociaux arrimés au tryptique: dialogue – cohésion — paix avec in fine, qui privilégie l’intérêt général, nous encourageons le gouvernement burkinabé, à continuer dans sa politique de dialogue avec toutes les couches de la population ainsi que des partenaires extérieurs tels le Club de Paris et autres.

Nous disons que les partenaires du Burkina Faso ont tout à gagner en accompagnant notre pays, avec ce peuple dont le courage, les initiatives et les choix, de ces dernières années ont été unanimement salués par la communauté internationale. Le 16e sommet de la Francophonie qui vient de s’achever à Madagascar a fait plusieurs lauréats parmi les hommes et femmes du pays des hommes intègres.

Par conséquent, il serait même paradoxal et incompréhensible que les mêmes partenaires qui louent les avancées du Burkina, en matière de démocratie et de bonne gouvernance, ne daignent pas l’accompagner sur les chantiers du développement par un appui conséquent.
En effet, sur le chapitre de la bonne gouvernance, les partenaires sociaux que nous sommes, attachons du prix à la reddition des comptes et au travail de qualité.

Le Burkina est en train d’écrire une nouvelle page de son histoire et les partenaires sociaux engagés sur tous les chantiers du développement, de la démocratie ne seront pas en reste.

Le rôle des partenaires sociaux est de créer des richesses, d’accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre des politiques et programme de développement mais aussi d’être une veille pour attirer son attention sur les dérives qu’ils viendront à constater et aussi une veille pour la séparation des pouvoirs (Exécutif, Législatif, Judiciaire).
C’est pourquoi, nous sommes confiants que les partenaires dont les appuis sont attendus pour le financement du PNDES auront des interlocuteurs de qualité sur le terrain qui ne manégeront aucun effort pour leur apporter leur savoir-faire

Liste des organisations syndicales signataires de la déclaration des partenaires sociaux de soutien au Programme National de Développement Economique et Social (PNDES)
CNTB
CSB
FO/UNS
ONSL
USTB
SNEA-B
SAIB
SYNTRAPOST
SYNATRAD
SYSFMAB
SYNATIP.B
UGMB
SAMA.B
CNPB

PNDES: Roch Kaboré à Paris pour la Conférence des Partenaires du Burkina

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La tête de l'exécutif burkinabè peut se réjouir des résultats de la conférence sur le financement du PNDES mais le plus important reste la mise en oeuvre des engagements pris

Le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, est arrivé à Paris le 6 décembre 2016 pour présider la Conférence des Partenaires du Burkina pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES).pndes

Il a été accueilli à par le Premier ministre, Monsieur Paul Kaba THIEBA, des membres du gouvernement burkinabè présents dans la capitale française, le personnel de l’ambassade du Burkina avec à sa tête l’Ambassadeur, Alain Francis Gustave ILBOUDO.

La Conférence des Partenaires du Burkina s’ouvre le mercredi 7 décembre 2016, sous la présidence de Roch Marc Christian KABORE et devra permettre de sensibiliser davantage les Partenaires et amis du pays sur le financement et la mise en œuvre du programme présidentiel pour relancer l’économie nationale.

Burkina Demain

Conférence des partenaires du Burkina sur le PNDES : La Banque mondiale à pied d’œuvre pour le succès de l’événement

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Cheick F. Kanté, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina

C’est ce mercredi 7 décembre 2016 que s’ouvre à Paris, en France, la conférence des partenaires du Burkina Faso sur le financement du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES). La tribune ci-après de Cheick Kanté, Représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, est relative à l’événement.

Cheick F. Kanté, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina
Cheick F. Kanté, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina

«Mobiliser l’ensemble des acteurs autour du financement du Programme National de Développement Économique et Social (PNDES) 2016-2020

La Conférence des partenaires du Burkina Faso sur le financement du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES)se tiendra les 7 et 8 décembre 2016 à Paris. Après avoir démontré sa capacité de résilience politique suite aux évènements d’octobre 2014, le Burkina Fasos’est doté d’un nouveau référentiel de développement à travers lequel seront fédérées toutes les interventions de l’Etat, des partenaires techniques et financiers, du secteur privé pour la période 2016-2020.

Le Groupe de la Banque mondiale qui a été sollicité par le Gouvernement du Burkina Faso pour aider à organiser la Conférence des partenaires du Burkina Faso sur le financement du PNDES, travaille en synergie avec plusieurs ministères pour la réussite de cet évènement.

L’ambition des autorités burkinabè est de favoriser une croissance économique forte plus inclusive, à fort impact sur le développement du capital humain. A cet effet, il s’agira de consolider les acquis de la mise en œuvre de la Stratégie de Croissance accélérée et de développement durable (SCADD), et de mettre le pays sur un autre palier pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable.Le PNDES repose sur trois axes stratégiques, bâtis autour de (a)la gouvernance économique; (b) le développement du capital humain; et (c) la transformation structurelle de l’économie et du développement du secteur privé.

En effet, le Burkina Faso fait face à un certain nombre de défis majeurs qui, du reste,sont surmontables grâce à la volonté politique affichée du Gouvernement et la détermination des populations. Ces défis ont trait à la faible productivité du secteur agricole, à la faiblesse de l’industrialisation, aux insuffisances infrastructurelles et aux capacités des ressources humaines. Ces principaux défis ont été clairement identifiés dans le diagnostic ayant précédé l’élaboration du PNDES.

La mise en œuvre de cet ambitieux plan nécessitera plus de 15 000 milliards de francs CFA (30 milliards de dollars US environ). L’État burkinabé financera 64 % du PNDES, 10.000milliards de francsCFA (environ 20 milliards de dollars US). Afin de couvrir le besoin additionnel de financement de 5.000 milliards de francs CFA, soit 10 milliards de dollars US, nécessaires à la mise en œuvre du Plan pour la période 2016-2020,la conférence de Paris réunira entre autres, les partenaires multilatéraux et bilatéraux, les investisseurs privés, les fonds souverains et les ONG.

Plusieurs facteurs contribueront à mobiliser ces sources de financements en faveur du Burkina Faso.
-Le pays a connu une croissance moyenne au-dessus de 6% durant la dernière décennie. Après un fléchissement à 4% en 2014 et 2015 lié à l’incertitude politique pendant la transition politique, la croissance économiquesur le moyen terme se situe autour de 5.4%.
-En dépit de la conjoncture économique internationale difficile marquée par la baisse des cours de l’or et du coton (principaux produits d’exportation du Burkina Faso), le pays a maintenu le cap en matière de notation de l’évaluation de la performance des institutions nationales(plus connu sous son acronyme CPIA) grâce à un paquet de réformes ambitieuses.

-Le Burkina Faso offre des opportunités réelles au secteur privé. Depuis 2006, le pays s’est engagé dans un vaste programme de réformes visant l’amélioration du climat des affaires en vue de garantir au secteur privé, un cadre fertile pour les affaires. Ces réformes ont permis la mise en place d’un cadre légal, règlementaire et administratif simplifié, transparent et prédictible pour les affaires. Plusieurs institutions de promotion et d’accompagnement des investissements ont aussi vu le jour. Des outils et des mécanismes de facilitation et de sécurisation des investissements privés ont également été mis en place. La constance de ces efforts, couplée avec la volonté affichée des nouvelles autorités du pays de faire de l’environnement des affaires, un axe fort de la politique de développement, offre de meilleures perspectives pour les investisseurs privés.

-Le PNDES accorde une forte priorité aux Partenariats Public Privé (PPP) qui sont de plus en plus privilégiés dans les modèles de financements de projets structurants. Le pays peut tirer avantage de ce mode de financement car les PPP peuvent contribuer à une utilisation plus efficace des ressources publiques, une accélération de la réalisation des projets, une répartition optimale des risques et des responsabilités entre le public et le privé et une qualité durable des biens et services publics.

-Enfin, il faut prendre en compte la résilience politique du pays, qui est un gage de stabilité et de continuité.

L’engagement du Groupe de la Banque mondiale au Burkina Faso remonte à 1963.Notre institution finance des projets structurants qui s’attaquent à la pauvreté sous différents aspects et à travers des secteurs clés tels que l’énergie, l’agriculture, les infrastructures, les télécommunications, l’emploi des jeunes, mais aussi les appuis budgétaires pour appuyer les réformes entreprises par le Gouvernement. A cet effet, le Burkina Faso a bénéficié en 2016, de l’appui de la Banque mondiale pour les réformes dans le secteur de l’énergie et des finances publiques pour un montant de 100 millions de dollars US, ainsi que pour des réformes dans le cadre de la facilitation du transit de marchandises entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire pour un montant de 50 millions de dollars US. Le portefeuille de notre institution au Burkina Faso est de plus de 1,6 milliard de dollars US et est composé de plus d’une vingtaine de projets, ce qui fait de nous le premier partenaire technique et financier du pays. Le montantdu portefeuille devrait croître davantage avec les prévisions optimistes du cycle de reconstitution des fonds de l’Association internationale de développement (IDA), guichet du Groupe de la Banque dédié aux pays les plus pauvres.Tous les trois ans, l’IDA recueille les contributions des bailleurs de fonds pour financer les projets de développement dans ces pays.

Le PNDES redéfinit le cadre de développement du Burkina Faso et dévoile des ambitions à la fois grandes et réalistes, qui s’appuient sur les atouts du pays. Le Groupe de la Banque mondiale est engagé aux côtés du Burkina Faso, pour transformer ces ambitions en réalité».

Cheick Kanté, Représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso

France : Bernard Cazeneuve nommé Premier ministre

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Bernard Cazeneuve désormais locataire de Matignon, en lieu et place de Manuel Valls

Les choses sont allées très vite ce mardi au sein de l’exécutif français. Alors que Manuel Valls faisait officiellement  ses adieux au président François Hollande à l’Elysée, c’est le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui se voyait bombardé Premier ministre. Sans attendre, celui-ci forme aussitôt son gouvernement, évitant ainsi un vide au sommet de l’Etat.

Bernard Cazeneuve désormais locataire de Matignon, en lieu et place de Manuel Valls
Bernard Cazeneuve désormais locataire de Matignon, en lieu et place de Manuel Valls

Bernard Cazeneuve (53 ans) a remplacé à Matignon, Manuel Valls, démissionnaire et candidat à la primaire de gauche. L’ancien ministre de l’Intérieur a été désigné ce mardi matin même comme le successeur de Valls. Dans la foulée, Cazeneuve a formé son gouvernement, qui compte peu de changements.

Matignon échoit à Bruno Le Roux

Pour le remplacer au ministère de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a nommé Bruno Le Roux, député de Seine-Saint-Denis. André Vallini est nommé secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement et Jean-Marie Le Guen secrétaire d’Etat au Développement et à la Francophonie. Les deux hommes échangent ainsi leurs postes.Le reste du gouvernement est inchangé par rapport au précédent.
Tout s’est passé très vite ce matin. Au lendemain de sa déclaration de candidature à la primaire de la gauche, Manuel Valls s’est rendu comme annoncé à l’Elysée peu avant 08h30 pour remettre sa démission à François Hollande qui l’a raccompagné sur le perron de l’Elysée après 35 minutes d’entretien.

Bio express de Cazeneuve

Né le 2 juin 1963 à Senlis dans l’Oise, Bernard Cazeneuve est un des barons du Parti socialiste sous François Hollande.
Député de la Manche, maire de Cherbourg-Octeville et président de la communauté urbaine de Cherbourg, il abandonne ces mandats en 2012, après sa nomination comme ministre délégué aux Affaires européennes dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault. L’année suivante, il devient ministre délégué au Budget à la suite de la démission de Jérôme Cahuzac. Nommé, le 2 avril 2014, ministre de l’Intérieur dans les gouvernements Manuel Valls I et II, il était confronté à une vague sans précédent de terrorisme islamiste qui a endeuillé la France entre janvier 2015 et juillet 2016. Aujourd’hui, c’est tout un autre défi qui s’impose à lui : Achever le programme de François Hollande qui a déjà annoncé qu’il ne se représentera pas en 2017.
Burkina Demain

Ghana : une fausse ambassade américaine fermée après dix ans d’activité

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Des fraudeurs se présentant comme des officiers consulaires ont fait fonctionner durant une décennie une fausse ambassade américaine à Accra, capitale du Ghana, où ils imprimaient et délivraient notamment de faux visas, selon un porte-parole du département d’Etat, Mark Toner.ghana

Celui-ci a précisé que personne n’était entré aux Etats-Unis avec l’un de ces faux visas, reproduits à partir de réels documents de voyage que les escrocs avaient obtenus. « C’est très, très dur de falsifier des visas américains de nos jours, donc l’opération a échoué », a relevé Mark Toner.

Interrogé sur la capacité de cette fausse ambassade à fonctionner sur une aussi longue période, Mark Toner a noté que les victimes de cette fraude étaient trop embarrassées pour porter plainte: « Elles étaient dupées, mais vous ne vous précipitez pas forcément chez la police en disant avoir obtenu illégalement un faux visa américain ».

Selon un document du département d’Etat du mois dernier, la fausse ambassade n’accueillait pas de visiteurs mais ses employés se déplaçaient dans des régions reculées d’Afrique de l’Ouest pour y dénicher de potentiels clients. Les « personnels » de l’ambassade, des gangsters turcs et ghanéens, envoyaient leurs clients à Accra, les logeaient à l’hôtel et leur facturait jusqu’à 6 000 dollars les faux papiers.

Des photos de cette fausse ambassade montrent un bâtiment anonyme et décati où une vague photo du président américain Barack Obama trônait au mur. Par comparaison, la véritable ambassade américaine à Accra est un bâtiment imposant dans un beau quartier, sécurisé et entouré d’autres centres diplomatiques. Un informateur a aussi alerté les autorités locales à propos d’une fausse ambassade néerlandaise opérant également à Accra. Une enquête est toujours en cours à ce sujet, a précisé à l’Agence France Presse une porte-parole du ministre néerlandais des Affaires étrangères, Daphne Kerremans.

Anderson Koné
Burkina Demain

Gambie: libération du principal opposant et de 18 co-prévenus

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Le principal opposant gambien, Ousainou Darboe

Trois jours après la victoire d’Adama Barrow à l’élection présidentielle, un tribunal gambien a ordonné la libération sous caution du chef du principal parti d’opposition, Ousainou Darboe, et de 18 co-prévenus, ce lundi 5 décembre 2016.

Le principal opposant gambien,  Ousainou Darboe
Le principal opposant gambien, Ousainou Darboe

« Les demandeurs se voient accorder la liberté sous caution » en attendant leur jugement en appel, a déclaré le juge, dans une décision très attendue, trois jours après l’annonce de la victoire du candidat de l’opposition à l’élection présidentielle face à Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans.

Pour l’ensemble des prévenus, à l’exception de Ousainou Darboe, cette libération a également été assortie de la remise de leur passeport. Le leader de l’UDP purge actuellement une peine de trois ans de prison pour avoir protesté pacifiquement, après la mort en détention de Solo Sendeng, un des membres de sa formation.

Pour Amnesty International, « Nous ne devons pas oublier d’autres prisonniers de conscience qui languissent toujours en prison, simplement pour avoir exprimé leur opinion et participé à des manifestations pacifiques » L’ONG cite les exemples de trois imams arrêtés en 2015 pour avoir remis une requête au gouvernement et dont on est toujours sans nouvelle.

Pendant plus de 22 ans, le régime de Yahya Jammeh a réprimé – parfois dans le sang – toute contestation politique.

Anderson Koné
Burkina Demain