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Inondations à Ouaga : 4 morts, 2 000 ménages et 12 arrondissements sinistrés

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Le maire de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, appelle les populations à contribuer l'opération de curage des caniveaux

Comme annoncé, le maire de la ville de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, a animé ce jeudi une conférence de presse sur la situation qui prévaut dans la capitale après la dernière pluie diluvienne ayant entrainé des inondations. Cette rencontre avec les Hommes de média lui a permis de dresser un premier bilan et d’annoncer une vaste campagne de curage des caniveaux.

Le maire de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, appelle les populations à contribuer l'opération de curage des caniveaux
Le maire de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, appelle les populations à contribuer à l’opération de curage des caniveaux

Les inondations consécutives à la pluie diluvienne du mercredi 20 juillet dernier ont causé la mort de 4 personnes et sinistré près de 2000 ménages dans les 12 arrondissements de la commune de Ouagadougou. Ce bilan provisoire a été dressé ce jeudi 21 juillet 2016 par Armand Pierre Béouindé, maire de la ville de Ouagadougou, au cours d’un point de presse.
«Nous avons découvert un corps dans un des caniveaux qui était différent de celui qui avait été emporté par les eaux dont nous en avions connaissance. A l’arrondissement 3, il y a également eu deux décès dus aux eaux (…) Nous avons pour l’instant recensé environ 2000 ménages sinistrés», a précisé M. Béouindé. A ces problèmes humains s’ajoutent des dégâts matériels importants.
Pour faire face aux urgences de la catastrophe, des établissements scolaires de la capitale ont été réquisitionnés pour service d’abris aux sinistrés. Ces derniers, à entendre la maire, ont déjà reçu des kits composés de riz, d’huile.
Pour prévenir les inondations, Armand Pierre Béouindé a annoncé pour bientôt le lancement d’une vaste opération de curage des caniveaux, avec la participation citoyenne des populations.

Nicolas Bazié
Burkina Demain

Coupure de courant dans plusieurs arrondissements de Ouaga ce 23 juillet

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La Nationale d'électricité informe ses clients de ce qui suit

La Nationale d'électricité informe ses clients de ce qui suit
La Nationale d’électricité informe ses clients de ce qui suit

La SONABEL informe ses abonnés que pour impératifs techniques, la fourniture de l’électricité sera temporairement suspendue aux dates et lieux ci-après :
SONABEL : Suspension temporaire de l’électricité entre les 22 et 23 juillet 2016
– Vendredi 22 juillet de 10 heures à 13 heures
Localité de Sapouy
– Samedi 23 juillet 2016 de 08 heures à 14 heures dans la ville de OUAGADOUGOU
Arrondissement 6:Secteurs 26, 27,28 et 29 (bonheur ville)
Arrondissement 7:Secteurs 30 et 31
Arrondissement 9:Secteurs 25 et 40
Arrondissement 2:Secteurs 8-9
Arrondissement 3:Secteurs 16-38-39
Tous les abonnés situés sur la route de Bobo
Par mesure de sécurité les appareils et installations devront être considérés comme restant sous tension pendant la durée de la coupure.

Le Département Communication,
Archives et Documentation.

«Au nom de la république, l’Etat doit libérer le Général Djibril Bassolé»

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Lassina Ko appelle à la libération de Djibril Bassolé

Ceci est une réflexion de Lassina Ko, spécialiste de la communication politique et juridique, sur la détention du Général Djibril Bassolé. L’Etat, soutient M. Ko, doit le libérer. Lisez plutôt !

Lassina Ko appelle à la libération de Djibril Bassolé
Lassina Ko appelle à la libération du Général Djibril Bassolé

«Au nom de la république, l’Etat doit libérer le Général Djibril Y BASSOLE
Est-il besoin de présenter le Général Djibril Y BASSOLE à l’opinion publique nationale et internationale ? Assurément non ! Cependant il parait important de retenir que cet officier Général était ministre d’Etat, Ministre des affaires étrangères et de la coopération régionale dans le dernier gouvernement de Blaise COMPAORE. En plus, il était postulant pour la candidature à la présidentielle de 2015 au Burkina Faso.
Il est en ce moment détenu à la maison d’arrêt et de correction des armées(MACA) à Ouagadougou dans le cadre des poursuites judiciaires engagées contre les présumés coupables du coup d’Etat du 16 septembre 2015 du Général DIENDERE.
Il est toujours utile de relever que la procédure judiciaire y relative a été engagée par le régime d’exception de la transition conduit par Michel KAFANDO et le Lieutenant-Colonel Yacouba Isaac ZIDA, respectivement président du Faso et premier ministre, qui s’est illustré par de graves atteintes aux libertés publiques et aux libertés d’opinions. Cette procédure a fait couler beaucoup d’encre et continue d’en faire, tant elle est conduite de façon peu orthodoxe et avec un manque de sérénité et de professionnalisme. La vérité des organes de la presse nationaux et internationaux ayant suffisamment et éloquemment démontré cela.
Le pouvoir politique auquel sont soumises toutes les institutions de l’Etat, doit garantir le fonctionnement régulier et légal de l’Etat dans le strict respect de la légalité républicaine.
Il se trouve que le Faso contemporain a du mal à s’accommoder à cet impératif de légalité républicaine à travers des pouvoirs d’Etat qu’est la justice.
Pourtant, la justice du Faso, à travers ce qu’il convient d’appeler « l’affaire Djibril BASSOLE » entre autre, se montre peu respectueuse de la légalité républicaine et pourrait mettre en péril l’ordre public et la cohésion nationale qui ont déjà du mal à s’affirmer.
Quels sont les faits principaux de cette affaire ?
Il ressort des informations distillées par la presse que Djibril BASSOLE est inculpé dans la procédure de l’Etat burkinabè contre les auteurs présumés du coup d’Etat du 16 septembre du Général Gilbert DIENDERE. Son implication reposerait sur des écoutes téléphoniques où « il a établi des connexions avec des forces étrangères pour soutenir le coup d’Etat et financer la résistance militaire du RSP. Le supposé entretien téléphonique entre lui et Guillaume SORO, d’une durée d’environ 16 mn … il s’agit bien d’une copie conforme à celui que détiennent les renseignements Généraux du Burkina, affirme une source bien introduite dans cette structure « in Courrier Confidentiel N° 96 du 25 novembre 2015. »
C’est sur cette base d’écoutes téléphoniques que le Général BASSOLE est inculpé et détenu à la MACA.
S’il parait impossible de discuter les faits reprochés dans le cadre d’une procédure judiciaire, il parait possible de discuter de la légalité des actes de procédure, et c’est cet aspect qui m’importe à l’état actuel du dossier tel que rapporté par les articles des organes de presse parmi lesquels :
-L’œil du Faso n° 016 du 1er juillet 2016 : Djibril BASSOLE, une arrête en travers de la gorge ;
-L’Opinion n° 960 du 29 juin au 05 juillet 2016 : Me Dieudonné BONKOUNGOU, Avocat de BASSOLE, « mon client est un prisonnier politique juridiquement malmené » ;
-L’Observateur Paalga n° 9114 du 12 mai 2016 : la justice militaire face à ses responsabilités : « rien, ni personne n’est supérieure à la vérité.»
-Le reporter n° 188 du 15 au 30 avril 2016 : « affaire coup d’Etat de DIENDERE, la haute hiérarchie militaire dans le viseur des juges d’instruction » ;
-Courrier Confidentiel n°096 du 25 novembre 2015 : Commission d’Etat Rapport.
Toute l’opinion publique nationale et internationale a appris que c’est sur la base des écoutes téléphoniques distillés sur les réseaux sociaux que le Général BASSOLE a été arrêté, inculpé et placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction . Elle a aussi appris que l’expertise commise a abouti à une manipulation par l’organisation d’un montage de la bande sonore.
Il est aussi établi que le juge d’instruction n’avait pas ordonné ces écoutes et qu’il ne les avait pas non plus authentifiées.
Cet état des faits emporte un certain nombre de conséquences juridiques qui s’imposent :
Une pièce d’un dossier judiciaire reposant sur une communication téléphonique non authentifiée et non ordonnée par le juge n’a aucune base légale et ne saurait constituer une charge suffisante à même de justifier une inculpation à fortiori une privation de liberté :
En conséquence, ce moyen qui a permis les poursuites contre BASSOLE est caduc et ne saurait prospérer dans la république.
En dehors des supposées écoutes téléphoniques, y aurait-il d’autres charges impliquant le Général BASSOLE ?
Il n’est pas versé dans le dossier des pièces autres que ces écoutes selon l’avocat de l’inculpé.
Il faut en tirer les conséquences au nom de la loi qui fonde la légitimité des actes des sujets de l’Etat.
Ainsi, la constitution du Burkina Faso stipule en son article 3 que : « nul ne peut être privé de sa liberté s’il n’est poursuivi pour des faits prévus et punis par la loi. Nul ne peut être arrêté gardé ou exilé qu’en vertu de la loi. »
Dura lex, seid lex : la loi est dure, mais c’est la loi. Au nom de la loi, il convient de libérer Djibril BASSOLE, même si c’est dur pour certaine opinion quelle que soit son camp politique.
Des charges nouvelles ou de la précision de la qualification des faits reprochés.
Aux termes de l’article 189 du code de procédure pénale, « Sont considérées comme charges nouvelles, les déclarations de témoins, pièces ou procès-verbaux, qui n’ayant pas pu être soumis à l’examen du juge d’instruction, sont cependant de nature à fortifier les charges qui auraient été trouvées trop faibles, soit à donner aux faits de nouveaux développement utiles à la manifestation de la vérité ».
Au regard de l’article 189, y a-t-il eu charges nouvelles à travers la supposé communication téléphonique entre le Général BASSOLE et le commandant DAMIBA, tout en sachant que ces faits étaient connus du juge puisque compris dans les pièces du dossier dès l’ouverture de l’information ? La réponse est assurément non !!!
Que cherchait alors le juge à travers cette notification du 21 juin 2016 faite au Général BASSOLE ? On pourrait avancer toutes les raisons sauf des raisons de légalité.
Abdoul Karim TRAORE signifiait dans son ouvrage : « La crise politico-institutionnelle au Burkina Faso ou la nécessité d’une refondation » à la page 70 : « les institutions de la république sont les instruments de régulation de l’Etat. Elles doivent être l’expression du compromis fondant l’Etat républicain à travers des modes de fonctionnement démocratique et républicain ». Ainsi, la république c’est l’autorité de la loi à laquelle sont soumises toutes les institutions ainsi que les citoyens.
La politique s’organise en une séparation des pouvoirs pour être démocratique, évitant la concentration des pouvoirs de l’Etat dans les mains d’un seul individu ou d’une seule institution. Mais tous les pouvoirs restent soumis aux politiques dans un cadre légal.
Dès lors, la justice ne peut aucunement arrêter de détenir un citoyen au nom de le loi en dehors de la république.
Certes, il a été donné de constater que de façon répétée, la justice du Faso a violé les lois de la république dans la conduite de cette procédure relative au coup d’Etat du Général DIENDERE.
Singulièrement, le Général BASSOLE subit aujourd’hui l’Etat burkinabè en dehors de toutes normes légales. Les détournements de procédures à travers cette notification du 21 juin dernier, le maintien contre la loi des écoutes téléphoniques, le refus de la chambre de contrôle de l’instruction de se prononcer sur la régularité de ces écoutes à travers sa déclaration d’incompétence, sont autant de preuve de l’arbitraire et de déni de justice.
Dans de telles circonstances, tous les défenseurs de droits de l’homme, tous les démocrates et tous les hommes et femmes épris de justice, doivent se lever pour le respect de l’Etat de droit.
Le président du Faso, incarnant le chef de l’Etat est interpellé car c’est la République qui est mise en cause.
Aujourd’hui c’est BASSOLE, demain à qui le tour ? »

Lassina KO,
Freelancer, communication politique et juridique.
lassinakowelfare@gmail.com

Protection de l’environnement : Souleymane Kanazoé décrypte la contribution de 11 ONG

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Souleymane Kanazoé (2è à gauche) en compagnie des membres du jury

C’est la période des soutenances pour la première promotion de Master es sciences environnementales du Centre d’études pour la protection, l’aménagement et la promotion de l’environnement (CEPAPE) à l’Université de Ouagadougou I Pr Joseph Ki-Zerbo. C’est dans cette optique, Souleymane Kanazoé a soutenu son mémoire, le mardi 19 juillet 2016 à Ouagadougou. Son travail a été sanctionné par la note de 15/20, mention bien.

Souleymane Kanazoé (2è à gauche) en compagnie des membres du jury
Souleymane Kanazoé (2è à gauche) en compagnie des membres du jury

« La contribution des organisations non gouvernementales environnementales (ONGE) à la protection de l’environnement au Burkina Faso », tel était le thème choisi par Souleymane Kanazoé pour son mémoire de Master en socio-économie de l’Environnement. L’étude explore la contribution d’une société civile de plus en plus visible et très présente aux côtés des communautés, à la gestion des défis environnementaux. A ce effet, la recherche du candidat s’est appesantie sur le travail de Onze organisations environnementales (ONGE), parmi lesquelles Sos sahel international Burkina Faso (SOSSIBF) ; Naturama ; Association nodde nooto (A2N) ;

Association inter-villageoise de gestion des ressources naturelles et de la faune (AGEREF/CL) ; Association pour la gestion de l’environnement et le développement (AGED). L’impétrant a montré dans son travail que les rôles que se donnent les ONGE se résument à protéger, sensibiliser, former et appuyer les associations locales à la protection et à la gestion durable de l’environnement.

Il ressort de l’étude que les organisations environnementales travaillent à résoudre les problèmes environnementaux par des actions directes sur le milieu naturel (reboisement, pratique de la régénération naturelle assistée, agroforesterie…) et le renforcement des capacités des communautés à la base. Elles travaillent également sur les idées pour le changement de comportement (éducation environnementale, plaidoyer/lobbying, sensibilisation et communication).

L’étude montre que les organisations environnementales (Naturama ; Sos sahel Burkina ; ASUDEC ; AGEREF C/L ; AGED ; A2N ; R/MARP), qui ont une bonne capacité managériale et des instances de gouvernance fonctionnelles sont à même de recrutées du personnel qualifié pour mener à bien les actions de terrain. Mais, c’est rarement le cas pour les organisations plus « petites » voire plus jeune.

En outre, l’étude révèle que l’insuffisance de ressources financières constitue un problème majeur pour l’ensemble des ONGE étudiées. Par ailleurs, leur capacité d’autofinancement reste limitée d’où une forte dépendance aux fonds extérieurs.

Après la présentation du document, les membres du jury ont tour à tour apprécié la pertinence du travail abattu tout en ne manquant pas de formuler des recommandations pour son amélioration aussi bien dans la forme que dans le fond. Après délibération, Souleymane Kanazoé a obtenu la note de 15/20, mention bien, avec les félicitations du jury.

Anderson KONE
Burkina Demain

Coup d’Etat de septembre 2015 : Léonce Koné en liberté provisoire

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Le deuxième vice-président du Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP), Léonce Koné, incarcéré depuis le 5 octobre, bénéficie d’une liberté provisoire, depuis ce mercredi 20 juillet, 2016.
leonce
Léonce Koné, deuxième vice-président du CDP avaient été interpellé trois semaines après le putsch par la gendarmerie en même temps qu’Hermann Yaméogo, président de l’UNDD. Détenus depuis lors, les deux hommes sont soupçonnés d’avoir joué un rôle dans le putsch du 15 septembre.

Burkina Demain

Burkina: Dr Steve Léonce ZOUNGRANA décrypte l’incivisme galopant

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Il est question de plus en plus d’incivisme au Burkina Faso et ce ne sont pas les exemples qui manquent pour illustrer la montée en puissance du phénomène. Chacun y va de son analyse sur les causes du phénomène. Le citoyen lambda appréhende le phénomène sous l’angle d’une réalité sociale, c’est-à-dire d’un fait observable et pour lequel il essaie de donner certaines explications.incivisme

Le Sociologue quant à lui, va s’employer à faire ressortir la réalité sociologique qui en est la face cachée par une méthode rigoureuse d’analyse. A travers cet écrit, le Dr Steve Léonce ZOUNGRANA ,Médecin Anthropologue nous relate sa vision du phénomène.

Des Sociologues comme le Français Emile DURKHEIM ont essayé d’expliquer plusieurs phénomènes sociaux. L’ouvrage de DURKHEIM sur le suicide publié en 1897 et qui était une étude empirique vient en tête de liste de tous les ouvrages fondamentaux en Sociologie.

L’auteur constate que lorsqu’un individu se suicide, la première réaction des hommes est de le condamner et de considérer qu’il s’agit d’un acte individuel dénué de tout fondement. Cependant, il démontre que, plus qu’un acte individuel, le suicide résulte d’un acte collectif, donc de la responsabilité de la société toute entière : c’est ce qu’il a appelé « l’anomie ». Il s’agit d’une dérégulation du tissu social qui conduit l’individu à se suicider. C’est parce que la société n’a pas pu prendre en considération les aspirations de l’individu (emploi, santé, protection etc) que ce dernier a fini par se suicider dans le désespoir le plus total.

Lorsque nous parlons de société ici, il s’agit de plusieurs institutions des plus fragiles comme la famille, la communauté aux plus fortes comme l’Etat et même aux plus totalitaires comme l’Eglise, et les autres institutions religieuses qui prônent la mortification de l’âme.

Par analogie, il faut savoir que l’incivisme s’explique de la même manière que le suicide ! C’est justement parce que l’individu a perdu ses repères, que la société n’arrive pas à prendre en compte ses aspirations (emploi, santé, éducation, accès à l’eau potable, accès à un logement décent etc) que nait l’incivisme. Il s’agit donc en réalité d’un acte collectif et non d’un acte individuel comme on serait tenté de le penser de prime abord.

Je n’imagine pas un individu qui, bénéficiant de l’appui de l’Etat pour obtenir un logement social, un financement pour lancer son activité commerciale, un appui pour scolariser ses enfants, et les soigner ; et qui ferait de l’incivisme ? je ne le crois pas ! car l’individu se sent redevable vis-à-vis de la société, il se garde de transgresser les règles de vie qui y sont établies (les lois ).

Toujours pour démontrer que la responsabilité concernant l’incivisme est collective, visitons les étapes de l’éducation d’un individu permettent d’en faire un exemple de réussite sociale.

L’éducation d’un individu issu d’une société donnée ou disons sa socialisation se fait à plusieurs niveaux et quand ça ne fonctionne pas, on aboutit à un individu « déviant » et plus tard « marginal ».
On sait que, dans la vie d’un individu, les différents moments de socialisation ne sont pas équivalents. La sociologie s’est efforcée ainsi de différencier les temps et les cadres de la socialisation en séparant notamment la période de socialisation dite « primaire », essentiellement familiale, de toutes celles qui suivent et que l’on nomme « secondaires ».

-Tout d’abord la socialisation dite « primaire »,essentiellement familiale. Elle concerne l’enfant, à qui on apprend la vie en société. Le fait que la socialisation familiale soit à la fois précoce, intense, durable et, au moins pendant un temps, sans concurrence, explique le poids de l’origine sociale dans un très grand nombre de comportements ou de préférences étudiés (scolaires, professionnels, culturels, sportifs, alimentaires, esthétiques, etc.).

Et même si elle détient de moins en moins fréquemment le monopole de l’éducation enfantine, la famille ne reste jamais inerte par rapport aux autres cadres socialisateurs potentiels : elle peut être plus ou moins contrôleuse en matière de « fréquentations » et de sorties (surveillant la composition du groupe des pairs fréquentables et limitant le temps passé hors de tout contrôle familial), exercer un rôle de filtre par rapport aux programmes télévisés et opérer plus généralement un contrôle sur l’enfant. Le poids de la famille est donc très important. Cependant on constate de nos jours une défaillance des familles, donc une défaillance dans la socialisation primaire de l’individu. Il en résulte des individus « déviants » vis-à-vis de la société et donc plus tard de l’incivisme entre autre. La famille de nos jours est elle-même devenue une institution faible.

-Mais cette socialisation va se poursuivre au cours de la vie de l’individu, chaque fois qu’il sera en contact avec un « nouveau monde » (école, groupe de pairs, univers professionnels, institutions politiques, religieuses, culturelles, sportives, etc.) : C’est la socialisation dite « secondaire ». A ce niveau aussi, de nos jours toutes les conditions ne sont plus réunies pour réussir cette socialisation.

Lorsque des entités politiques par exemple en viennent à des affrontements pour des querelles de positionnement politique comme on l’a vu avec les municipales passées( à l’intérieur de partis et entre partis), devons-nous être surpris de constater que les plus jeunes en fasse autant en séquestrant leurs enseignants par exemple ?non ! ;c’est la pédagogie par l’exemple, mais le mauvais dans ce cas.

En réalité, nous sommes tous coupables en tant que parents dirigeants, responsables administratifs, politiques etc ; et nous devons faire notre méat culpa. Ce n’est que de cette manière que nous allons accepter de nous remettre au travail afin de sauver les générations futures, de sauver la nation toute entière.

Cependant en termes de coefficient de pondération, donc de poids en terme de responsabilité ; j’attribuerai un poids plus important aux 2 institutions aux extrémités de la chaine : la famille et l’Etat. En effet si l’exemple est donné dans les familles et que les dirigeants sont des exemples de probité morale, forcément les autres suivront !

Dr Steve Léonce ZOUNGRANA
Médecin Anthropologue
Doctorant en Sociologie/Anthropologie de la Santé

Pluies diluviennes: l’UPC témoigne de sa solidarité envers toutes les victimes

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Ceci est une déclaration de l’Union pour le progrès et changement (UPC) relative aux pluies diluviennes. Elle exhorte les populations à observer les mesures d’hygiène fixées par les autorités. Lisez plutôt!
upc
Les pluies diluviennes de la nuit de mardi à mercredi ont replongé les Burkinabè dans le souvenir affreux du 1er septembre 2009. Dans les douze arrondissements de Ouagadougou, les eaux ont détruit des maisons et emporté des biens.

L’UPC témoigne de sa solidarité envers toutes les victimes. Elle appelle le Gouvernement et les autorités municipales à prendre toutes les dispositions nécessaires pour éviter à notre pays d’autres catastrophes liées aux inondations. Au-delà des actions d’urgence et des initiatives spontanées, la résolution de ce problème passe par l’élaboration d’une vision claire en matière d’urbanisme et d’habitat.

Les inondations répétitives interpellent par ailleurs chaque citoyen sur son rôle capital dans la gestion du cadre de vie. C’est pourquoi l’UPC exhorte les populations à observer les mesures d’hygiène fixées par les autorités, dans le traitement des déchets et la protection des canaux d’évacuation des eaux.

Ouagadougou, le 20 juillet 2016
Pour le Bureau Politique National de l’UPC
Le Secrétaire national à l’urbanisme, à l’habitat et au cadre de vie
Paul LOURGO

Le ministre ivoirien des Affaires étrangères attendu à Ouaga ce jeudi

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Le ministre ivoirien des Affaire étrangères, Albert Mabri Toikeuse, effectuera un vol spécial pour assister à l'installation de l'ambassadeur Soro Kapiélétien

Dans le cadre de l’installation du nouvel ambassadeur ivoirien, Soro Kapiélétien, le ministre des affaires étrangères de Côte d’Ivoire, Albert Mabri Toikeuse, est attendu ce jeudi 21 juillet 2016 à Ouagadougou.

Le ministre ivoirien des Affaire étrangères, Albert Mabri Toikeuse, effectuera un vol spécial pour assister à l'installation de l'ambassadeur Soro Kapiélétien
Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Albert Mabri Toikeuse, effectuera un vol spécial pour assister à l’installation de l’ambassadeur Soro Kapiélétien

Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Albert Mabri Toikeuse, arrive ce jeudi 21 juillet à Ouagadougou à 14 h par vol spécial. C’est la direction de la communication de la presse ministérielle des Affaires étrangères qui l’annonce. «Cette venue rentre dans le cadre de l’installation du nouvel ambassadeur ivoirien à Ouagadougou et notamment s’inscrit dans la tenue du cinquième sommet du traité d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire », précise le communiqué.

Dans le cadre de la reprise des relations ivoiro-burkinabè, les deux chefs de diplomatie ont multipliés ces derniers temps les échanges , comme ici lors de la visite du ministre Barry à Abidjan le 22 février dernier
Dans le cadre de la reprise des relations ivoiro-burkinabè, les deux chefs de diplomatie ont multiplié ces derniers temps les échanges , comme ici lors de la visite du ministre Barry à Abidjan le 22 février dernier

L’installation des 2 ambassadeurs

Toujours selon le communiqué, la nomination et l’installation des ambassadeurs des deux pays (Côte d’Ivoire et Burkina Faso) font partie des conditions pour la tenue effective de la session du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) prévue pour se tenir les 27, 28 et 29 juillet à Yamoussoukro.
Le Burkina, qui semblait en retard par rapport à cette question, a officialisé ce mercredi 20 juillet 2016 la nomination de son nouvel ambassadeur à Abidjan. Il s’agit du Professeur Mahamadou Zongo. Il ne reste qu’à fixer rapidement la date de son installation. Certainement le ministre burkinabè des affaires étrangères, Alpha Barry, qui a multiplié ces derniers mois les déplacements à Abidjan, sera de l’installation de Son Excellence Zongo.
En tout cas, son homologue ivoirien en effectuant spécialement le déplacement de Ouagadougou, semble lui indiquer la voie suivre.

Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

Compte rendu du conseil des ministres du 20 juillet 2016

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Une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 20 juillet 2016, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Une session du conseil des ministres burkinabè
Une session du conseil des ministres burkinabè

Le conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I . DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de commissaires à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
L’adoption de ce décret permet d’entériner la désignation de quinze (15) personnalités par les différentes composantes constitutives de la CENI en qualité de commissaires pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
Le Conseil a examiné un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, adopté à Paris le 12 décembre 2015.
La ratification de cet accord par notre pays vise à contribuer aux efforts de réduction des gaz à effets de serre.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier est relatif à la relecture du décret N°2013-1316/PRES/PM/MEF du 31 décembre 2013 portant règlementation générale des abonnements publics d’eau, d’électricité, de téléphone et services connexes et boîtes postales.
Ce décret fixe les conditions et les modalités de branchement, d’abonnement, d’attribution, d’utilisation et de prise en charge des factures d’eau, d’électricité, de téléphone et services connexes et boîtes postales dans les services publics et par les personnalités de l’Etat.
Son adoption vise à contribuer aux efforts de maîtrise des charges de fonctionnement de l’Etat.

Le second est relatif à l’adoption du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020.

Bâti autour de trois axes stratégiques, le PNDES vise à réformer les institutions et à moderniser l’Administration, à développer le capital humain et à dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et l’emploi.

L’adoption de ce document qui a fait l’objet d’une large concertation nationale à laquelle les Partenaires techniques et financiers ont été associés, permet au gouvernement d’engager les démarches appropriées pour la préparation et la tenue de la Conférence de table ronde en vue de son financement.
II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le bilan de la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, au 27ème sommet ordinaire de l’Union africaine, du 16 au 18 juillet 2016, à Kigali, au Rwanda.
Au cours de son séjour, le Président du Faso et ses pairs ont examiné les dossiers relatifs entre autres à la recrudescence de la violence au Soudan du Sud, à la crise au Burundi, au terrorisme transnational et au financement du fonctionnement des projets et programmes de l’Union.
II.2. Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a fait au Conseil une communication relative à la réorganisation des Fonds nationaux.
Cette réorganisation vise à optimiser leur efficacité en supprimant les redondances, en rationalisant les charges de gestion et en augmentant de manière substantielle leurs capacités d’intervention.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de poursuivre les réflexions en tenant compte de la spécificité et des domaines d’intervention desdits Fonds.
II.3. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la révision des normes en personnels des formations sanitaires publiques.
Les ressources humaines en santé connaissent un déficit tant quantitatif que qualitatif, des déséquilibres dans la répartition géographique surtout au détriment des zones rurales, des déficits de compétences et la démotivation des personnels.
Le Conseil a instruit le ministre à approfondir la réflexion, afin que la mise en œuvre des nouvelles normes en personnel des formations sanitaires s’effectue graduellement en privilégiant une gestion optimale des personnels de santé existants et en veillant à assurer la continuité du service.
II.4. Le ministre de l’Urbanisme et de l’habitat a fait au Conseil une communication relative aux précipitations enregistrées ces derniers jours dans notre pays. Les régions du Centre, du Sahel, du Centre-Nord, du Centre-Est et de l’Est ont enregistré de fortes précipitations.
Le gouvernement a mis en place une cellule de veille sous la direction du Premier ministre, Chef du gouvernement.
Le Conseil a instruit les Gouverneurs et les Hauts commissaires pour l’activation effective de toutes les structures intervenant dans la gestion des secours, notamment le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) et ses démembrements aux niveaux régional, provincial et communal.
Le Conseil déplore les pertes en vies humaines et exprime toute sa solidarité et sa compassion aux populations sinistrées.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA COMMISSION ELECTORALE NATIONALE INDEPENDANTE
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Commissaires pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois.
Au titre de la Majorité présidentielle :
– Monsieur Yamba Malick SAWADOGO ;
– Madame Watto Delphine BARRY/TRAORE ;
– Monsieur Palguim SAMBARE;
– Monsieur Mahama BONKOUNGOU;
– Monsieur Benoît ILBOUDO.
Au titre de l’Opposition politique
– Monsieur Samuel GUITENGA;
– Monsieur Adama KERE;
– Monsieur Tasseré SAWADOGO;
– Monsieur Boubacar BOUDA;
– Monsieur Idrissa DARGA.
Au titre de la Communauté catholique
– Monsieur Elysée OUEDRAOGO.
Au titre de la Communauté musulmane
– Monsieur Newton Ahmed BARRY.
Au titre de la Communauté Protestante
– Madame Joanna ILBOUDO.
Au titre des Autorités coutumières
– Monsieur D. Moussa MINOUGOU.
Au titre des Organisations de la société civile
– Monsieur Lassané DAO.
B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
– Monsieur Mahamadou ZONGO, Mle 059 530 Z, Maître de conférences, catégorie P2, 3ème échelon, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire près la République de Côte d’Ivoire.
C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
– Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Mle 31 967 L, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Agent comptable de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ;
– Madame Touonidré José Apolline TRAORE/HIEN, Mle 41 582 T, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Agent comptable de l’Université Ouaga I, Professeur Joseph KI-ZERBO ;
– Monsieur Moussa TRAORE, Mle 33 311 B, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).
D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
– Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 41 467 G, Professeur certifié des lycées et collèges, catégorie A, 13ème échelon, est nommé Chargé de missions.
E. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
– Monsieur Braïma DIARRA, Mle 32 646 P, Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire, catégorie P7, 2ème classe, 2ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Edmond Anicet OUEDRAOGO, Mle 18 699, Ingénieur des travaux publics, 3ème classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B).

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur GNANKAMBARY Moumounou, Mle 39 692 P, Administrateur des services financiers, comme administrateur représentant le Fonds Burkinabè de développement économique et social (FBDES) au Conseil d’administration de la Société des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans.
MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier nomme les personnes ci-après membres représentant l’Etat au Conseil d’administration du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) pour un mandat de trois (03) ans :
Au titre du ministère de la Culture, des arts et du tourisme :
– Monsieur Soulémane OUEDRAOGO, Mle 26 222 T, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication ;
– Monsieur Serge N. PALENFO, Mle 216 786 S, Administrateur des services touristiques, en remplacement de Madame Aissata BA.
Le deuxième nomme Monsieur Soulémane OUEDRAOGO, Mle 26 222 T, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Président du Conseil d’administration du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le troisième décret porte nomination des personnes ci-après Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’Administration du Musée national du Burkina Faso pour un mandat de trois (03) ans :
Au titre du ministère de la Culture, des Arts et du tourisme
– Monsieur Boukaré DIALLO, Mle 26 786 Y, Conservateur des bibliothèques, en remplacement de Monsieur Souleymane SAVADOGO.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique
– Monsieur Pagnangdé Bertrand TAPSOBA, Mle 46 077 C, Inspecteur des Eaux et forêts, en remplacement de Monsieur Joseph YOUMA.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU

Pluie diluvienne à Ouaga : Le gouvernement appelle à la prudence

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Avec la dernière pluie diluvienne, les Ouagalais ont encore les pieds dans l'eau

Le communiqué ci-après du service d’information du gouvernement est relatif à la pluie diluvienne qui s’est abattue sur la capitale et causé de nombreux dégâts. Le gouvernement appelle à la prudence. Lisez plutôt !

Avec la dernière pluie diluvienne, les Ouagalais ont encore les pieds dans l'eau
Avec la dernière pluie diluvienne, les Ouagalais ont encore les pieds dans l’eau

«Communiqué n°1
Pluie diluvienne à Ouagadougou : Le gouvernement appelle à la prudence
Une pluie diluvienne s’est abattue sur la capitale Ouagadougou et sur certaines localités du Burkina Faso, le 20 juillet 2016 causant de nombreux dégâts. Il a été enregistré 51.4 mm à Ouagadougou Aéroport, 55.3 mm à Somgandé et 97.6 mm à Pô.
Selon les prévisions, le mois d’août sera une période particulièrement pluvieuse. Le gouvernement rappelle une fois de plus aux populations, la nécessité de respecter la bande de servitude, fixée à cent (100) mètres de part et d’autres des limites de tout canal primaire d’évacuation des eaux pluviales qui constitue une zone à haut risque d’inondation.
Le gouvernement appelle les populations à la prudence en cette période hivernale et les invite à observer les précautions suivantes :
I. S’il y a risque d’inondation :
-Faire des réserves d’eau potable car les sources d’approvisionnement habituelles peuvent être contaminées ;
-Enlever tous les produits chimiques du sol et des endroits susceptibles d’être inondés ;
-Transporter les bagages et effets personnels sur des parties surélevées ;
-Préparer le nécessaire à emporter avec vous au cas où il y a évacuation : il s’agit entre autres et dans la mesure du possible des effets suivants : lampe de poches, radios avec piles de rechange ; vêtements et draps de couchage ; vêtements de rechange et imperméables ; médicaments et eau potable de survie ; documents d’identification des membres de la famille.
II. Pendant la phase active d’inondation :
-Couper l’alimentation électrique en sautant le disjoncteur (compteur de courant) ;
-Faire un compte-rendu d’urgence aux services de secours en décrivant la situation qui prévaut (contacts gratuits joignables au n° 18 ou 112) ;
-Ecouter la radio en permanence et suivre les consignes de sécurité qui vous seront communiquées ;
-Eviter de rester dans les maisons menaçant ruines ou de s’adosser aux murs de clôture ;
-Empêcher les enfants de sortir ou de se promener n’importe où ;
-Faire si possible de petites canalisations pour permettre l’évacuation des eaux ;
-Fermer ou faire fermer les bouteilles de gaz ;
-Si vous êtes en déplacement en véhicule, moto, bicyclette ou même à pieds, éviter de franchir sans précaution les coupures d’eaux ou les zones inondées car vous pouvez être emporté par le courant d’eau.
III. En cas de pluie torrentielle ou orageuse
-Stationner à l’aire libre et attendre qu’elle baisse d’intensité pour poursuivre votre déplacement ;
-Eviter de stationner sous les arbres, les hangars menaçant de ruines, les poteaux électriques … ;
-Eviter l’usage du téléphone portable car il peut vous attirer une décharge électrique ;
IV. Après l’inondation (eaux évacuées entièrement) :
-S’assurer de l’accessibilité de votre logement avant d’y entrer ;
-S’assurer que tout est bien sec et fonctionnel avant de remettre le compteur électrique en marche.
Partout au Burkina : appeler le 18, le 17, le 16, le 112 ou le 10 10 numéros gratuits.

Le Service d’information du Gouvernement
Burkina Demain