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Incendie au Studio Abazon : Ce qui s’est vraiment passé et la suite

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Asley, l'assistant de Smockey, relatant l'enchaînement des événements au Studio Abazon

Halidou Sawadogo, alias Asley est l’assistant de Smockey au Studio Abazon, ravagé par des flammes dans la nuit du lundi 18 juillet 2016. Asley, témoin oculaire du drame dont les pertes matérielles sont estimées en milliards de francs CFA, revient dans cet entretien récapitulatif sur ce qui s’est réellement passé et les interrogations qui restent pour l’instant sans réponses.

Asley, l'assistant de Smockey, relatant l'enchaînement des événements au Studio Abazon
Asley, l’assistant de Smockey, relatant l’enchaînement des événements au Studio Abazon

Burkina Demain : Que s’est-il passé au juste au Studio Abazon ?
Asley : Hier moi j’ai fermé le studio aux environs de 18 h, juste avant la pluie parce que le temps était menaçant. Et dès que je suis arrivé à la maison, la pluie a commencé. Juste après la première pluie il y a la voisine qui m’a appelé vers les 21 heures, qu’elle n’arrivait pas à joindre Kady, la femme de Smockey, si je pouvais venir rapidement au studio, qu’on sentait le feu, puisqu’il y avait la fumée. J’ai alors appelé Kady pour l’informer de la situation et lui demander d’emmener la clé pour ouvrir la porte afin d’éteindre le feu. J’ai démarré en même temps pour venir aux studios. Je suis venu trouver qu’il y avait déjà du monde, elle a ouvert la porte, on a essayé ensemble d’éteindre les flammes, on n’arrivait pas, le feu s’était déjà propagé. On a donc appelé les pompiers, ils ont pris du temps avant de venir vers 22 h 30. Arrivés, ils nous ont dit de rester à l’écart, ils vont faire leur travail. On s’est mis à l’écart et ils ont travaillé jusqu’à réussir à éteindre le feu vers 23 h 30. Ils ont éteint le feu mais tout le matériel est parti en feu.

Mais qu’est-ce qu’on a pu sauver de l’incendie, qu’est-ce qui en reste ?
Je peux dire rien. Tout a cramé. On n’a pu rien sauvé : les disques durs, l’unité centrale, l’écran, les instruments de musique, la table de mixage, tout est parti en fumée, on n’a rien pu sauver. On a récupéré des disques durs qui ont un peu fondu, on a amené chez un technicien pour voir si on peut récupérer les données, c’est ce qui est important, puisqu’il y a des gens qui ont leurs projets qu’on a commencé et on n’a pas terminé. Tous les projets, toutes les données sont dans les disques durs. Mais, tout a fondu, donc on essaie de voir qu’est-ce qu’on peut récupérer et voilà. Mais, rien n’est récupérable, franchement.

Quelle a été la suite après la maîtrise des flammes par les pompiers ?
Après les pompiers sont partis puis la police est venue. La police est venue ce matin à 6 h pour faire un premier constat. Hier nuit il n’y avait pas de lumière, la police ne pouvait pas bien faire de constat. Là on attend la SONABEL qui doit passer.

Que vous ont-ils dit, les policiers ?

Ils ne nous ont rien dit pour le moment. Ils disent qu’ils vont aller faire leurs analyses. Ils ont pris quelques éléments pour leurs analyses et leur rapport.

A combien estimez-vous les pertes occasionnées ?

C’est beaucoup! C’est une fortune. L’on peut estimer cela en termes de milliards de francs CFA. Parce qu’il y avait des batteries, des pianos, des micros qui coûtaient très chers. Mais, tout cela est parti en fumée.

Quelles pourraient être les causes de cet incendie, selon vous ?
On ne sait même pas. Certains disent que c’est la foudre, puisque hier quand on était en train d’éteindre, il y a le tonnerre qui a grondé une fois, deux fois, on a même vu des étincelles sur la route, cela a fait que tout le monde est rentré chez lui. On ne sait pas c’est quoi au juste. Si c’est le tonnerre ou un court-circuit parce qu’il y eu aussi plusieurs coupures de courant avant que cela ne se passe. Donc, on attend le rapport de la police pour être situé sur les causes exactes de l’incendie.

Propos recueillis par Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

Gestion de la sécheresse au Burkina : Création d’une plateforme d’échange d’informations

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Lors de la rencontre de mise en place de la PGIS-BF ce 13 juillet à Ouaga 2000

La plateforme nationale d’échange d’informations dans le domaine de la gestion intégrée de la sécheresse au Burkina Faso (PGIS-BF) a été portée sur les fonts baptismaux le 13 juillet 2016 à Ouagadougou. C’était au cours d’une rencontre du groupe noyau du PGIS-BF présidée par Félicité Vodounhessi/Chabi-Gonni, chargée du projet de gestion intégrée de la sécheresse en Afrique de l’Ouest (PROGIS AO).

Félicité Vodounhessi/Chabi-Gonni, chargée du PROGIS-AO, a présidé la mise en place de la PGIS-BF
Félicité Vodounhessi/Chabi-Gonni, chargée du PROGIS-AO, a présidé la mise en place de la PGIS-BF

C’est par un mot de bienvenue de Félicité Vodounhessi/Chabi-Gonni, que la rencontre du groupe noyau sur la mise en place du plateforme nationale d’échange d’informations dans le domaine de la gestion intégrée de la sécheresse au Burkina Faso (PGIS-BF) a débuté le 13 juillet dernier à la salle de réunions du Partenariat mondiale de l’eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP/AO) à Ouaga 2000.
Mme Vodounhessi, chargée du projet de gestion intégrée de la sécheresse en Afrique de l’Ouest (PROGIS AO), a présidé la rencontre en sa qualité de représentante du secrétaire exécutif du Partenariat mondiale de l’eau de l’Afrique de l’Ouest.
La rencontre a permis de passer en revue les questions des statuts, de l’ancrage institutionnel du PGIS-BF et d’aborder d’autres préoccupations.

Les statuts de la PGIS-BF amendés et adoptés

La présente rencontre a permis aux participants de progresser significativement sur le projet de mise en place d’une plateforme nationale dans le domaine de la gestion intégrée de la sécheresse au Burkina Faso. Elle a notamment permis de présenter les statuts de la PGIS-BF, de les amender et de les adopter. La rencontre a également permis aux participants de trancher sur la question de l’ancrage institutionnel de la plateforme.
A ce niveau, c’est le Partenariat national de l’eau du Burkina Faso (PNE-BF) qui a été retenu pour assurer le secrétariat du PGIS-BF. Le choix s’est porté sur le ministère de l’eau et des aménagements hydrauliques pour assurer la tutelle ministérielle de la plate-forme dont la présentation a été assurée par Sylviane Yaméogo du PNE.

Sylviane Yaméogo du PNE présentant les statuts de la PGIS-BF aux membres du groupe noyau
Sylviane Yaméogo du PNE présentant les statuts de la PGIS-BF aux membres du groupe noyau

PGIS-BF : objectifs et missions

Le PGIS-BF est une plateforme multi–acteurs regroupant les acteurs œuvrant dans la gestion de la sécheresse au Burkina Faso. «La plateforme Gestion Intégrée de la Sécheresse Burkina Faso (PGIS-BF) à caractère technique est apolitique, non confessionnelle et à but non lucratif», précise l’article 3 des statuts de la plateforme. La PGISBF vise entre autres les objectifs suivants :
-Assurer le réseautage, la coordination des acteurs et des regroupements de la société civile intervenant dans le domaine de la sécheresse;
-Faciliter l’échange d’expériences entre les organisations de la société civile ainsi qu’avec d’autres réseaux nationaux, régionaux internationaux autour de la problématique de gestion intégrée de la sécheresse ;
-Contribuer à la sensibilisation et à l’information du public sur la sécheresse et ses impacts sur la vie des populations par le biais d’articles de presse ou de médias, de débats de conférence, de campagne de sensibilisation ou toute autres stratégies de communication appropriée ;
-Contribuer aux actions de recherche pour documenter et renforcer les connaissances et savoirs locaux sur les changements climatiques afin d’alimenter et d’influencer les débats, les politiques et les négociations sur la sécheresse au niveau local, national et international ;
-Renforcer la capacité de ses membres à travers des informations, des rencontres et des négociations locales, nationales et internationales sur la Gestion Intégrée de la Sécheresse en suivant une approche GIRE en collaboration avec les décideurs politiques et administratifs du pays.

Lors de la rencontre de mise en place de la PGIS-BF ce 13 juillet à Ouaga 2000

Quant aux missions de la Plateforme, elle se décline ainsi qu’il suit :
-Contribuer au développement de partenariats solides et le renforcement des capacités avec l’objectif global de développer la résilience des communautés et des écosystèmes à la sécheresse en Afrique de l’Ouest en suivant une approche de la GIRE.
-Influencer les politiques et la pratique d’une gestion plus intégrée de la sécheresse en suivant une approche de la GIRE à travers le plaidoyer et le lobbying auprès des décideurs politiques à tous les niveaux (local, national et international)
-Appuyer ses membres dans la recherche de voies et moyens susceptibles d’adapter les conditions de vies des populations et d’atténuer les conséquences néfastes de la sécheresse.

Formation des formateurs PROGIS AO et prochaines étapes PGIS-BF

Hilaire Ilboudo du PNE-BF a fait la restitution de la formation des formateurs PROGIS-AO
Hilaire Ilboudo du PNE-BF a fait la restitution de la formation des formateurs PROGIS-AO

L’autre moment fort, de la présente rencontre du groupe noyau du PGIS-BF, a été la restitution par Hilaire Ilboudo du PNE-BF d’une session de formation des formateurs PROGIS organisée en avril dernier à Ouagadougou et assurée par le professeur Raymond Malou, chef du département géologie de l’université Cheick Anta Diop de Dakar.
Ce qu’il faut retenir de la restitution de M. Ilboudo, c’est que la sécheresse se gère. On peut la gérer à travers des actions à court, moyen et long termes dans une démarche stratégique. Gérer la sécheresse, c’est gérer en fait ses manifestations, ses conséquences. La sécheresse relevant du domaine de la probabilité, l’on peut travailler à réduire les risques ou aléas liés de la sécheresse.
Le PGIS étant un processus, les prochaines étapes ont été abordées au cours de la rencontre. Il a été par exemple décidé de l’envoi d’une correspondance au ministère de l’eau et des aménagements. Autres actions envisagées : information des partenaires de la création de la plateforme et plaidoyer auprès de certaines structures. Dans son mot de clôture, Félicité Vodounhessi/Chabi-Gonni a salué la qualité du travail du groupe noyau PGIS-BF lors de la présente réunion, les exhortant à rester mobilisés pour les prochaines actions de la plateforme.
Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

La CARFO donne 500 bourses scolaires à des orphelines

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Les orphelines, posant avec le ministre, ont promis de se battre pour honorer la CARFO

La Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) a organisé la cérémonie de sa 9 e édition de remise de bourses scolaires à des orphelines, ce 19 juillet 2016 à Ouagadougou.

Les orphelines, posant avec le ministre, ont promis de se battre pour  honorer la CARFO
Les orphelines, posant avec le ministre, ont promis de se battre pour honorer la CARFO

Chaque élève a reçu une bourse scolaire d’une valeur de 100 000 F CFA et un sacs de riz de 25 Kg. Et au total, 500 bourses ont été distribuées.

Le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Clément Sawadogo, a salué la tenue régulière de l’action traduisant l’importance que la CARFO et ses partenaires accordent à la cause de l’orpheline dans la chaine de solidarité. Puis, il a encouragé les bénéficiaires à redoubler d’ardeur dans le travail.

La directrice générale de la CARFO, Edwige Marie Eveline Yaméogo a déclaré que l’opération de don a généré plus de 200 diplômés de tous les niveaux d’étude ( CAP, BAC, maîtrise). A l’entendre, 24 filles ont été admises au BEPC et 19 au Baccalauréat, cette année. Les résultats sont les fruits de la contribution de la CARFO et de ses partenaires, a-t-elle estimé.

Par ailleurs, la directrice générale a indiqué que la CARFO va primer les nouvelles bachelières, avec une attestation et une enveloppe de 35 000 F CFA.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Secteur 10 de Ouaga: l’AJP raccommode la principale voie d’accès à Paspanga

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Les Jeunes du secteur 10 de Ouagadougou (Paspanga) se sont mobilisés, ce dimanche 17 juillet 2016, pour boucher les nids de poule de la principale voie d’accès au quartier, avec des pierres et des gravillons.
PASP II

La dégradation des routes du quartier Paspanga a poussé l’Association des jeunes de Paspanga (AJP) à organiser une activité de remplage de la rue des écoles. Dans ses rangs, des jeunes, des adultes et des vieux, équipés de pioches, de pèles et de brouettes.

Le président de l’AJP, Salif Abdou Salam Kiello, a déclaré que l’initiative a été bien accueillie et encouragée par les riverains et les passants.  » Ils nous ont aussi donné de l’argent pour acheter de l’eau et des sandwichs « , a avancé la secrétaire générale adjointe, Oumou Touré.

Le maire de l’arrondissement 2, Pierre Yanogo, en compagnie de son staff, a effectué une visite surprise sur les lieux. Il a salué l’engagement de la structure, en l’encourageant à persévérer.

« Les jeunes de chaque quartier doivent faire le premier pas, avant de demander de l’aide à la mairie», a dit le président de l’AJP qui a espéré bénéficier du soutien de la mairie, les jours à venir.

Yowane A. Ariste
Burkina Demain

Chronique du gouvernement : «Les actions du gouvernement THIEBA rassurent sur l’emploi des jeunes»

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En matière de l'emploi des jeunes, le ministère de tutelle se félicite des actions du gouvernement Thièba

Ceci est une chronique du gouvernement sur la question de l’emploi des jeunes. Pour le gouvernement Thièba, ‘’les orientations du programme présidentiel sur la problématique de l’emploi des jeunes ont fait l’objet d’engagements forts de la part du Chef de l’Etat à travers trois axes majeurs que sont l’emploi, l’administration publique et le secteur privé’’. Lisez plutôt !

En matière de l'emploi des jeunes, le ministère de tutelle se félicite des actions du gouvernement Thièba
En matière de l’emploi des jeunes, le ministère de tutelle se félicite des actions du gouvernement Thièba

«Chronique du gouvernement
Emploi des jeunes : les actions du gouvernement THIEBA rassurent !
A l’image de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, la situation de l’emploi des jeunes au Burkina Faso demeure une préoccupation majeure, malgré la relative croissance économique de ces deux dernières décennies.

Au Burkina Faso, les récentes statistiques indiquent que 66% de la population ont moins de 25 ans, ce qui constitue un atout pour le développement économique du pays. Mais en raison de la faiblesse des institutions, du marché du travail et de la protection sociale, un grand nombre de jeunes demeure voué à un avenir fait d’emplois irréguliers et d’informalité.
Le défi le plus urgent pour le Burkina Faso aujourd’hui est de créer des emplois et des opportunités de revenus pour aider une population en croissance rapide à échapper à la pauvreté.

C’est conscient de ce rôle important de la création d’emplois et de l’accroissement des revenus sur le bien-être de la population, que le Gouvernement du Burkina Faso y a accordé une place importante dans le Plan national de développement économique et social (PNDES), le référentiel d’implémentation du Programme du Président Roch Marc Christian KABORE intitulé « Bâtir avec le peuple un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice ».
Les orientations du programme présidentiel sur la problématique de l’emploi des jeunes ont fait l’objet d’engagements forts de la part du Chef de l’Etat à travers trois axes majeurs que sont l’emploi, l’administration publique et le secteur privé.

 En matière d’emplois, il est prévu :
-le recrutement dès la 1ère année du quinquennat, de 4000 jeunes sans-emplois détenteurs d’un diplôme supérieur au Baccalauréat (DEUG, licence, Maîtrise, Master) pour combler les déficits en personnels enseignants aux niveaux du primaire, du post-primaire et du secondaire ;
-le cofinancement avec des entreprises, les primo-emplois (pour des durées annuelles non renouvelables) des jeunes issus des écoles de formation professionnelle et technique (EFPT) du public et du privé dans les entreprises demandeurs de leurs compétences ;
-le cofinancement avec les entreprises de l’encadrement pratique en stage des jeunes en formations technique et professionnelle dans les établissements privés et publics ;
-la promotion et l’accompagnement les acteurs du secteur informel à la mutualisation de leurs moyens pour créer des PME ;
-la mise en place d’un programme destiné à favoriser l’occupation permanente des jeunes du monde rural, à travers les productions céréalières et maraîchères alternées auxquelles sera associé l’élevage soutenu par les sous-produits céréaliers et maraîchers.

 En matière d’administration publique, il s’agira de :
-rendre disponible des financements adaptés pour accompagner les créations de PME/PMI destinées à employer des jeunes dans des secteurs tels que l’agriculture, l’agro-industrie, l’élevage, la culture et le sport, etc. ;
-susciter et accompagner les acteurs du secteur informel à la mutualisation de leurs moyens pour créer des PME ;
-créer des facilités auprès des entreprises privées pour employer les jeunes diplômés.

 En matière de secteur privé, il s’agira de promouvoir et d’accompagner l’installation des PME/PMI dans les filières génératrices d’emplois (transformation du lait et de la tomate, conservation de la pomme de terre et des oignons, production d’aliments pour bétail, volaille et poisson, montage d’ordinateurs, fabrication d’équipements de production d’énergie solaire, enlèvement et traitement des ordures, etc.).
C’est en droite ligne de ces engagements présidentiels que le gouvernement, à travers le Ministère de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion Professionnelle, met en œuvre une série d’actions regroupées en programmes déclinés ainsi qu’il suit :

-Au titre du Programme d’installation des jeunes formés aux métiers, le gouvernement mobilisera une enveloppe de plus d’un milliard deux millions de FCFA pour une remise de kits et de fonds de roulement (le montant de ces fonds de roulement varie entre 150.000 et 300.000 F.CFA par bénéficiaire), à 1 179 jeunes formés dans divers métiers tels la coupe-couture, la coiffure-esthétique, la maçonnerie, la menuiserie-bois, la mécanique deux et quatre roues, la soudure métallique, la restauration et l’informatique.
-Au titre du Programme d’appui à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes diplômés en fin de cycle (PA/ISJD) des Universités, Ecoles et Instituts Supérieurs, le gouvernement en a lancé la 9ème édition le 8 juillet 2016, dans l’optique d’accroitre l’employabilité de 1 300 jeunes diplômés des universités, instituts et écoles supérieures en fin de cycle. Cela se fera à travers le développement des stages d’initiation à la vie professionnelle, la formation en entrepreneuriat, la formation en techniques de recherche d’emploi, l’assistance dans le montage des dossiers de projets de création de micro et petites entreprises.
-Au titre du Programme emplois jeunes pour l’éducation nationale (PEJEN), la mise en œuvre effective de ce programme en 2016 constitue le couronnement de l’engagement pris par le Président du Faso dans son Programme Quinquennal et qui vise à réduire le taux de chômage des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur. Sur un besoin de 4 200 enseignants, le programme a permis le recrutement de 3 519 jeunes titulaires du DEUG II au moins.
Ces derniers ont d’ailleurs commencé leur formation d’enseignants à l’université de Koudougou et à l’Institut des sciences (IDS) de Ouagadougou, et devront être opérationnelles après six mois de cours théoriques et pratiques.
-Le programme de formation en entrepreneuriat concernera 5 000 jeunes par an, l’opération permis de conduire qui touchera 2 100 jeunes cette année 2016, tandis que les différents Fonds de financement connaîtront un renforcement.

Il convient de souligner qu’en raison de la faible employabilité des jeunes, ces derniers sont le plus souvent confinés dans des activités de l’économie informelle avec de faibles niveaux de productivité et une très grande vulnérabilité de l’emploi.

La mise en œuvre des différents programmes du ministère en charge de la jeunesse, permettra certainement d’inverser la tendance actuelle de la pauvreté, du chômage et du sous-emploi et d’améliorer de manière tangible, les conditions d’existence des populations et de leurs familles.

Ministère de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle.

Hermann Bado : «Monsieur le ministre de la sécurité, nous faisons fausse route sur les Kolglweogo »

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Le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré est interpellé par le citoyen Hermann Bado

Ceci est une lettre d’un citoyen, en l’occurrence Hermann Bado, au ministre de la Sécurité, Simon Compaoré. Son adresse est relative à l’affaire Kolglweogo.

Le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré est interpellé par le citoyen Hermann Bado
Le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré est interpellé par le citoyen Hermann Bado

«MONSIEUR LE MINISTRE DE LA SECURITE : Monsieur le Ministre, Pourquoi je pense que nous faisons fausse route sur la question des KOGLWEOGO ?
Nous sommes dans un monde de violence, c’est connu, et le drame s’est que nous ne gardons aucun souvenir de ce qui s’est passé hier, pour tenter de faire mieux aujourd’hui.
Il y a des vols, des délits, des actes avec violences qui provoquent prêt de 541 morts chaque jour dans le monde entier. Pour tout dire, cela a provoqué dans le monde, depuis Janvier de cette année (Jusqu’à ce 13 juil.-16), plus de 104.663 morts. Les pays les plus criminogènes étant le Brésil, le Mexique, les USA, la Russie,… là-bas, cela fait un moment qu’on ne dort plus. Et pourtant, aujourd’hui, il n’y a pas de groupes organisés type KOGLWEOGO là-bas, pourquoi ?
D’abord, je veux dire tout net, que l’idée qu’une veille citoyenne qui s’organise dans un quartier, pour tenter de résorber de façon ponctuelle, un mal que les autorités ne parviennent pas à juguler de façon efficace, a toujours existée. De telles initiatives, ont toujours existées un peu partout dans le monde et même chez nous ici. Monsieur, ce n’est pas de cela qu’il s’agit.
Ensuite, que des citoyens détiennent par devers eux des armes à feux sans autorisation explicite, et qu’ils les utilisent dans un cadre bien précis, sans que cela ne suscite la moindre émotion, Monsieur, cela aussi a toujours existé chez nous, et les Dozos traditionnels sont là pour nous le témoigner. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit non plus.
Il y a semble-t-il beaucoup de non-dits, à propos des KOGLWEOGO. Et s’il y a des choses graves, connues, et dont on ne peut faire cas publiquement, alors Monsieur, tout ce que vous pouvez dire aujourd’hui sur le sujet, apparaitra comme une demi-vérité. Et cela nous rattrapera. Les KOGLWEOGO viennent encore de vous promettre une série de choses (arrêt des amendes, tortures, …). Et si encore les KOGLWEOGO vous disaient les « Gwè » une fois de plus? Est-ce-que vous pourriez envisager enfin de croire, que « la solution KOGLWEOGO », est en train de devenir pire que le Problème «Crimes et Délits» ?
Oui Monsieur le Ministre, que les KOGLWEOGO, sortent à Kombissiri pour dire haut et fort qu’ils n’entendent « ni renoncer aux amandes, ni renoncer aux sévices corporels,.. », après que vous, vous ayez publié une circulaire pour précisément interdire ces choses, il y a là une assurance qu’ils ont et qui peut dérouter plus d’un. Et ce n’est pas une défiance, qu’il nous faut naïvement mettre dans le registre habituel de l’incivisme ambiant! Non, Monsieur, je pense qu’on ne nous dite pas tout.
… Les KOGLWEOGO n’arrêteront pas les sévices corporels.
Monsieur, les KOGLWEOGO n’arrêteront pas les sévices corporels. Les KOGLWEOGO, ont besoins de moyens de dissuasion (pour qu’on ait peur d’eux), s’ils n’infligent pas eux même la punition, il n’y aura pas de respect de « leur autorité », ils n’auront pas de raisons de continuer. Et pour cela ils n’ont pas d’autres canaux que la torture, et autres exécutions extra judiciaires. Alors que c’est connu : tout citoyen suspecté de vol par les KOGLWEOGO est présumé coupable, il lui appartient d’apporter la preuve de son innocence. Et même si vous arrivez à produire les preuves de votre innocence (mais pas assez vite), vous auriez quand même subit les tortures, et vous n’aurez qu’une libération et un au revoir comme dédommagements.
..Il y a à manger dedans.
Ce phénomène a pris de l’ampleur, parce des milliers de gens se sont mis dans le mouvement. Pourquoi ? Et ils agissent comme ils veulent, où ils veulent. Monsieur, pensez-vous vraiment qu’aujourd’hui, ils agissent, par amour des gens du village d’à côté où il y a des bandits ? C’est devenu un phénomène national parce qu’il y a à manger dedans. Vous avez promis de voir comment les soutenir, par des récompenses pour leurs contributions à la sécurité, s’ils renoncent aux amandes. Mais sincèrement Monsieur, combien pensez-vous pouvoir leurs donner pour compenser les amandes qu’ils prélèvent actuellement ? Est-ce que seulement vous avez enfin réussi pendant votre dernière rencontre avec eux, de leur demander d’où provenaient les armes à feux que ces milliers de citoyens détiennent actuellement ? Quid des Grosses motos et autres voitures, qu’ils utilisent pour écumer nos villes et villages ? Les réponses à ces questions ne me paraissent pas bien loin, si l’on s’acharne à faire émerger toute la vérité.
… c’est vous qui décidez actuellement
Monsieur le Ministre, Permettez-moi de dire qu’enfin, vouloir officialiser les milices d’autodéfense KOGLWEOGO, aux côtés de nos forces de sécurité, est une erreur de jugement. Pourquoi ?
Le Brésil, le Mexique, les USA, la Russie, … sont les pays les plus criminogènes au monde, et Gloire soit rendu à DIEU, le Burkina Faso est très loin dans ce classement. Et pourtant, il n’y a pas de Groupe d’autodéfense types KOGLWEOGO au Brésil, il n’y en a pas non plus aux USA, je vous en conjure que je dis la vérité ! Il n’y en a pas non plus au Mexique : Ok, là je le veux bien, je n’ai peut-être pas été très vrai sur ce dernier exemple. Il y a bien eu des groupes d’autodéfense type KOGLWEOGO au Mexique, que le gouvernement a soutenu par des récompenses pour leurs contributions à la sécurité, contre les puissants narcotrafiquants. On leurs à même facilité l’accès aux armes, … la suite de l’histoire est très triste Monsieur le Ministre :
Acte 1- En 2014: le Gouvernement Mexicain officialise « les KOGLWEOGO du Mexique » http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/01/28/mexique-le-gouvernement-officialise-des-milices-d-autodefense_4355411_3222.html
Acte 2- En 2015 : « les KOGLWEOGO du Mexique», se retournent contre le gouvernement http://www.lepoint.fr/monde/mexique-les-milices-d-autodefense-se-retournent-contre-le-gouvernement-13-01-2015-1896017_24.php
Ce pays nous appartient tous Monsieur le Ministre, et je pense que nous faisons fausse route sur cette question des KOGLWEOGO. Et comme c’est vous qui décidez actuellement, je dois alors reformuler : Monsieur, Vous faites fausse route, sur cette question des KOGLWEOGO. Parce que Oui, vouloir officialiser c’est remettre inévitablement, l’Etat de droit à plutard. Et il y a un prix dans ce genre de situation. Et ma crainte, est que ce prix ne soit trop élevé pour ce pays. Et nous n’avons pas besoins de cela en ce moment.
S’il s’avérait un jour que je m’étais trompé sur ce sujet, (et oh combien je le souhaite !), et bien je m’en excuserais d’avoir douté de vous sur cette question.
MAY GOD BLESS BURKINA FASO!”

Hermann BADO / hermannbado1@gmail.com

Vol mouvementé d’Air Burkina le 10 juillet : Un groupe de passagers exige des explications au ministre des Transports

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Le ministre Souleymane Soulama est interpellé par les passagers

Ceci est une lettre d’un groupe de passagers, notamment des professeurs d’universités du Burkina au ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière. Ils demandent des explications au ministre des Transports et à l’ASECNA sur le vol mouvementé, dans des conditions météorologiques périlleuses, qu’ils ont effectué le 10 juillet dernier à bord d’un appareil d’Air Burkina à destination de Bamako. Lisez plutôt !

Le ministre Souleymane Soulama est interpellé par les passagers
Le ministre Souleymane Soulama est interpellé par les passagers

«UN GROUPE DE PASSAGERS BURKINA FASO
DE LA COMPAGNIE AIR BURKINA
Unité-Progrès-Justice

Ouagadougou, le 19 juillet 2016

A
Monsieur Le Ministre des transports,
de la mobilité urbaine et de la sécurité routière

Objet : Demande d’explications sur les conditions
de vol Air Burkina 2 J 512 du 10 Juillet 2016 reliant Ouaga à Bamako.

Nous, passagers du Vol Air Burkina 2J 0512 B du 10 Juillet 2016 ayant effectué le parcours Ouaga-Bamako, sollicitons de votre haute bienveillance une interpellation de structures dont les activités relèvent de votre Département en vue d’obtenir des explications sur les conditions du Vol ci-référencié Nous souhaitons avoir des explications sur la gestion technique et opérationnelle ainsi que sur les conditions du Vol cité en référence. Les conditions météorologiques étaient-elles favorables ? La Tour de contrôle en avait-elle tenu compte ? Le pilote et son équipage en étaient-ils informés ? Avaient-ils obtenu l’autorisation de décoller en dépit de la menace météorologique ? Le pilote a-t-il pris sur lui la responsabilité de décoller sans l’aval de la Tour de contrôle ? Autant de questionnements fondés et légitimes au regard du sentiment de légèreté qui a entouré le déroulement de ce Vol qui a exposé inutilement des dizaines de vies humaines d’autant plus que ni le pilote ni son équipage n’ont annoncé au préalable comme cela est de routine, les conditions météorologiques défavorables avec l’éventualité de très fortes turbulences pouvant mettre en danger la vie d’autrui.
Monsieur le Ministre, un retour sur quelques détails vécus lors du voyage permettra de mieux comprendre la teneur et les fondements de notre protestation suite à l’extrême gravité des risques encourus par les passagers au regard des décisions homicidaires prises par la chaine de gestion techniques de ce Vol. Ce qui a été encore plus choquant, c’est le silence radio du pilote qui n’a ni annoncé les turbulences, ni présenté ses excuses aux passagers que nous considérons désormais comme des miraculés au regard des informations recueillies après l’atterrissage du Vol.
D’abord les conditions météorologiques défavorables. Le départ du vol Air Burkina pour Bamako était prévu pour 17h15 avant d’être reporté à 19h45 sans qu’une explication satisfaisante n’ait été donnée. Au départ, les conditions météorologiques étaient des plus défavorables. Les vents étaient violents et les nuages impressionnants. Ces conditions météorologiques extrêmes se sont accompagné de fréquents épisodes de pluies intenses.
L’autorisation du décollage a été pourtant donnée par la tour de contrôle malgré la turbulence des conditions météorologiques. On se demande si les agents de service n’ont pas oublié momentanément la rigueur qui doit guider l’aiguilleur dont l’erreur peut être préjudiciable et aux conséquences irréparables.
Monsieur le Ministre, l’autorisation du vol était d’autant plus risquée qu’il semblerait que l’aiguilleur malien n’a pas autorisé le retour de Bamako sur Ouaga. Outre les deux heures d’attentes auxquelles a été astreint le vol, l’avion aurait été détourné vers Bobo Dioulasso, empruntant le couloir de Mopti. Dans une même attitude prudentielle, Air France aurait choisi d’aller atterrir à Abidjan plutôt qu’à Ouagadougou en raison des conditions météorologiques défavorables.
Ensuite, la pénibilité du voyage. Les premiers désagréments se sont fait sentir dès l’abordage de la piste de décollage. L’avion a tangué à plusieurs reprises avant d’amorcer son envol. Les trente premières minutes du vol ont été les pires moments du voyage avec les difficultés de l’appareil à se stabiliser. En effet, se sont multipliés les décrochages dont deux auraient pu précipiter l’appareil vers le sol, occasionnant un nouveau crash en saison hivernale. Les cris stridents des femmes, ceux d’une petite fille embarquée sans accompagnant à bord auxquels sont venus s’ajouter ceux des hommes au deuxième décrochage, laissaient croire à la fin de notre aventure humaine. Heureusement cette fois, la miséricorde divine a certainement été la cause de notre protection. On ne pouvait en ces moments s’empêcher d’avoir une pensée pieuse pour les 116 victimes (dont 110 passagers) du crash d’Air Algérie AH5017 reliant Ouagadougou à Alger un certain 24 juillet 2014 dont les dysfonctionnements ont été confirmés dans le rapport préliminaire d’expertise judiciaire du 31 mai 2016 sur l’accident de l’avion. Il reste de toute évidence, qu’au regard de ce qui nous est arrivé, nous partageons avec les familles éplorées « l’insuffisance de la vérification de la météo » par les services techniques compétents.
Au regard des développements précédents, nous exigeons ce qui suit :
– des explications du Directeur de l’ASECNA sur les conditions et les raisons qui ont conduit à l’autorisation du Vol ;
– des explications de la Compagnie Air Burkina sur la gestion technique et opérationnelle du Vol ainsi que sur son déroulement ;
– les excuses officielles par voie écrite d’Air Burkina et de l’ASECNA à tous les passagers dudit Vol ;
– la sanction des agents impliqués dans la gestion technique et opérationnelle du Vol à savoir l’aiguilleur de service et le commandant.
Nous nous réservons le droit, sur le fondement du droit positif et de la jurisprudence, de demander une réparation des souffrances physiques ou morales endurées durant le vol, du fait de la négligence des structures impliquées dans la gestion de notre vol. Nous nous réservons aussi le droit, en fonction du traitement qui sera réservé à notre lettre de demande d’explications, de porter éventuellement plainte pour mise en danger de la vie d’autrui. Pour l’heure, il nous plaît de rappeler que la Cour de cassation française a déjà affirmé que « par l’indemnisation du prix de la douleur, sont réparées, non seulement les souffrances physiques, mais aussi les souffrances morales » (Civ. 2, 5 janvier 1994, n° de pourvoi : 92-12185).

Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, nos distinguées salutations.»

SIGNATAIRES
1. Pr Stanislas OUARO, Président Université Ouaga II
2. Pr Georges SAWADOGO, Président Université de Koudougou
3. Dr Roger NEBIE, Délégué Général du CNRST
4. Pr Théodore TAPSOBA, Vice-Président Université Bobo Dioulasso
5. Pr Antoine BERE, Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo
6. Pr Serge BAYALA, Directeur Général du CENOU
7. Pr Idrissa OUEDRAOGO, Université Ouaga II
8. Pr Séni Mahamadou OUEDRAOGO, Université Ouaga II
9. Pr Abdoulaye SOMA, Université Ouaga II
10. Me Salifou DEMBELE, Avocat à la Cour d’appel de Ouaga
11. M. Zakari LIRE, Directeur du Centre de documentation du CAMES

Incendie des studios Abazon : La tristesse palpable sur les lieux

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Consternation générale au vu de l'ampleur du sinistre

Les studios Abazon, sis au quartier Sin-Yiri de Ouagadougou, ont été victimes dans la nuit de ce lundi 18 juillet d’un incendie dévastateur. Presque tout a été réduit en cendres par les flammes.

Consternation générale au vu de l'ampleur du sinistre
Consternation générale au vu de l’ampleur du sinistre

En quittant leur lieu de travail vers 18 h 30 ce lundi 18 juillet 2016, les travailleurs des studios Abazon ne pouvait guère s’imaginer de ce qui lui adviendrait quelques heures plus tard. Peu de temps avant leur départ, il y a eu un incendie qui a tout dévasté. Les pompiers n’étant pas arrivés vite pour maîtriser les flammes à temps, presque tout a été calciné. Aucun endroit, ni aucun objet des studios n’a été épargné par les flammes.

Sur les lieux ce mardi matin, c’était la consternation générale. La tristesse était palpable partout : à l’entrée, à l’intérieur, sur les murs et plafonds de l’établissement sinistré. Et les dégâts enregistrés pourraient être estimés à des milliards de francs CFA.

Des matériels calcinés
Des matériels calcinés

En l’absence de Smockey

Ce drame s’est passé en l’absence du propriétaire des studios, Smockey. L’artiste engagé s’est effet envolé six heures plus tôt pour Nairobi, au Kenya,  pour prendre part à une rencontre internationale des artistes engagés.
Etant absent, c’est son assistant technique Asley, son épouse, Kady Traoré, des amis et des parents qui étaient là pour recevoir et expliquer ce qu’ils savaient du triste évènement aux visiteurs et autres badauds. Ces derniers ne cessaient d’affluer dans les locaux des studios dévastés, devenus en l’espace de quelques heures, un musée.

Des plafonds dévastés par les flammes
Des plafonds dévastés par les flammes

Les causes de l’incendie ne sont pas encore connues

Des éléments de la police de Bogodogo et de la police scientifique ont se sont déplacés ce mardi matin sur les lieux de l’incendie. Des prélèvements d’échantillons ont été faits pour les besoins de l’enquête. Une équipe de la SONABEL était également attendue sur les lieux, d’autant plus que la piste d’un court-circuit n’est pas à exclure, surtout que l’incendie, à ce qu’on dit, serait survenu après une coupure de courant.
Mais, au moment où nous tracions les présentes lignes, l’on ignorait encore les causes de l’incendie. Nous y reviendrons.

Les studios Abazons devenus un musée en l'espace de quelques heures
Les studios Abazons devenus un musée en l’espace de quelques heures

L’on se rappelle que les mêmes studios Abazon avaient fait également l’objet d’attaque de grande ampleur pendant le putsch raté du 16 septembre 2015.
Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

Arrondissement 4 de Ouaga: la colère monte chez les anti-Anatole Bonkoungou

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Des acteurs politiques ont organisé une conférence de presse, ce 18 juillet 2016 à Ouagadougou, en vue de « faire la lumière sur la situation » prévalant dans l’arrondissement 4 de la capitale économique du Burkina Faso.

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Ils sont très remontés contre la candidature d’Anatole Bonkoungou au poste du maire de leur arrondissement

Pour commencer le porte-parole du groupe, Hamadé Ilboudo, se décrivant comme un militant de la Gauche vers la Droite et vice-versa, a indiqué que ce sont eux qui se sont érigés contre l’élection d’Anatole Bonkoungou à la tête du conseil municipal. Son argument:  » Il n’est pas le seul fils capable de conduire la destinée de l’arrondissement ». A l’entendre, ce sont eux qui, hier, se sont opposés à l’élection de Zakaria Sawadogo du CDP au profit de M. Bonkoungou.

Il prétend agir à la demande des militants de base du MPP qui leur ont intimé l’ordre de ne pas répercuter leurs voix sur Anatole Bonkoungou, car ils n’ont pas été votés pour cela.
Déplorant que le fait que le maire n’a pu être élu à la troisième convocation en date du 16 juillet dernier, Hamadé Ilboudo, s’est interrogé:  » A quoi joue le haut commissaire? Et à quelle fin? »

Il a estimé ne pas comprendre que le haut commissaire de la province du Kadiogo a refusé de mettre en place l’exécutif communal, en s’appuyant sur l’article 257 du code pénal, au motif que le quorum n’était pas atteint.
 » Nous estimons que l’article 257 ne saurait être appliqué dans ce cas. L’article 253 étant violé, cela suppose qu’il n’y a alors pas eu élection. Dans la même veine, l’article 257 parle de les remplacer. Remplacer qui? Ceux qui n’ont pas existé en tant que maire ou adjoint ….Que voulez-vous que l’on remplace? », s’insurge M. Ilboudo.

A noter que dans cet arrondissement, l’ODT avait obtenu 7 conseillers, le MPP, 6; le CDP, 4; l’UPC, 2 et le CMP, 1. Et une directive du MPP avait demandé aux conseillers du MPP de voter le candidat de l’ODT.
A la première convocation en date du 21 juin 2016, les élections n’avaient pas pu avoir lieu, car de nombreux conseillers n’avaient pas fait le déplacement. A la deuxième, en date du 2 juillet dernier, dix conseillers présents ont mis en place un conseil municipal. Puis, le tribunal administratif a invalidé ces élections.

Anderson Koné
Burkina Demain

MACO: inauguration d’une deuxième aire de balade

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Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Réné Bagoro, a présidé la cérémonie d’inauguration d’une aire de promenade de près de 600 détenus à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (Maco), ce 18 juillet 2016.
BAGO

« Ce bâtiment que nous venons d’obtenir qui est l’aire de promenade qui va nous permettre de sortir tous les détenus en une journée pour qu’ils puissent bénéficier de l’air et du bain solaire qui sont important pour leur santé », a laissé entendre le directeur de la Maco, Ousséni Ouédraogo, qui a avancé que cela va contribuer à améliorer les conditions de détention des prisonniers.

Se réjouissant de ce don, le ministre Bagoro a exhorté les autorités de la Maco à en faire un bon usage.

Le représentant des prisonniers, Abdoulaye Sawadogo, a saisi l’occasion pour présenter leurs doléances au ministre de la Justice. Il a souhaité une amélioration des conditions de détention, l’accroissement des activités professionnelles et le traitement rapide des dossiers au niveau de la justice.

C’est la France qui a financé le projet de construction de la nouvelle aire de promenade. Il a coûté « plus de 46 millions F CFA », selon l’ambassadeur français Gilles Thibault qui a affirmé qu' »il ne pouvait y avoir de meilleure date (que le 18 juillet, « Journée Mandela ») pour montrer l’attachement commun du Burkina et la France au respect des droits humains dans les prisons et pour afficher la volonté des deux pays de travailler sans relâche à l’amélioration des conditions de détention ».

A noter qu’en 2010, la France avait construit une première aire de promenade au profit des détenus de la Maco.

Mathias Lompo
Burkina Demain