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Gendarmerie nationale : renforcement des mesures de sécurité autour de la caserne de Paspanga

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Dans le cadre du renforcement de la sécurité de la caserne de Paspanga (Etat-Major de la Gendarmerie et Camp Paspanga) des barrages filtrants ont été placés au début et à la fin des murs de la caserne sur l’avenue Thomas Sankara.PANDORE

Cela devenait indispensable compte tenu du contexte sécuritaire et de la menace terroriste qui font de cette caserne, traversée par une route, une cible.

Ces mesures prises par la Gendarmerie, témoignent de la réalité de la menace et de la nécessité pour tous de rester mobilisés dans cette lutte contre le terrorisme en cette période où l’on constate un relâchement au niveau de la vigilance des populations.

Nous demandons la compréhension donc des braves populations et présentons nos excuses pour les désagréments que ces mesures pourraient occasionner.

Du reste, le passage sur cette portion de l’avenue Thomas Sankara reste autorisé sous présentation des pièces d’identité et après un contrôle approfondi des véhicules et engins.

Direction de la Communication et des Relations Publiques de la Gendarmerie Nationale

Kinshasa : Accueil grandiose de la dépouille de Papa Wemba

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Kinshasa et toute la République démocratique du Congo (RDC) pleurent depuis quelques jours la disparition de Papa Wemba, décédé dimanche dernier à Abidjan. Ce jeudi, c’est une foule nombreuse et multicolore qui a accueilli à Kinshasa le roi de la rumba congolaise.
C’est fait. La dépouille de Papa Wemba a été transférée ce jeudi dans son pays natal, la République démocratique du Congo (RDC), quatre jours après sa mort à Abidjan, en Côte d’Ivoire, lors de la FUMUEA 2016. Des milliers de personnes se sont déplacées pour rendre hommage au roi de la rumba congolaise.
Le Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo et le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku avaient également fait le déplacement de l’aéroport international de Kinshasa. Signe que l’illustre disparu mobilisait au-delà de ses fans.
En effet, officiels, membres de famille, fans, chefs coutumiers et autres admirateurs de l’icône de la rumba congolaise ont tenu à se mobiliser pour saluer la mémoire du grand musicien.
MP
Burkina Demain

 

Décès de El Hadj BOLY Hamadoun : Faire-part et cérémonie du 7e jour

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Feu El Hadj Hamadoun Boly

Les familles BOLY, SIDIBE, DIALLO, BARRY, BA, CISSE à Kagalé, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Barani, Ouahigouya, aux Etats Unis, au Canada et au Ghana.

Feu El Hadj Hamadoun Boly
Feu El Hadj Hamadoun Boly

veuve BOLY /SIDIBE Assita à Bobo Dioulasso
Les enfants BOLY Cheick Ousmane, DIACFA Ouaga,
BOLY Abdoul Aziz, IFDC Ghana,
BOLY Seydou Thierno , Générale des Assurances Ouaga
Madame BAMOUNI/BOLY Teddy Mariama , Bobo Dioulasso
Les petits enfants : Nouridine, Jamel, Aliyah, Shahid, Rayanne , Jabir
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de El Hadj BOLY Hamadoun, I.D.E à la retraite, le dimanche 24 avril 2016 à Ouagadougou des suites de maladie.
Ils remercient très sincèrement tous ceux qui ont témoigné leur soutien tant moral, spirituel, matériel que financier lors de l’enterrement qui a eu lieu le 26 avril 2016 à Ouagadougou.

Ils vous informent par ailleurs que la cérémonie de doua du 7ème jour aura lieu le dimanche 1er mai 2016 à 9h00 au domicile familial au quartier Yéguéré à Bobo Dioulasso.

Qu’Allah le tout puissant l’accepte dans son paradis. Amine

Compte rendu du Conseil des ministres du 27 avril 2016

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Le Conseil des ministres, tenu le mercredi 27 avril 2016 à Ouagadougou, en séance ordinaire, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales,procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.
conseil

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier est relatif à la procédure et délai de transmission des déclarations de patrimoine à l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption.

L’adoption de ce décret permet de fixer le cadre réglementaire pour la mise en œuvre de la déclaration de patrimoine conformément à l’article 9 de la loi N°004-2015/CNT du 03 mars 2015 portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso.

Le deuxième porte fixation du seuil relatif au délit d’apparence.

Ce décret vise à instituer le seuil au-delà duquel, l’impossibilité de justifier l’augmentation de son train de vie par ses revenus licites, est constitutive du délit d’apparence. Ce seuil est fixé à 5% des revenus licites.

Son adoption permet de poursuivre les auteurs de délit d’apparence conformément à l’article 6 de la loi N°004-2015/CNT du 03 mars 2015 portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso.

Le troisième décret porte fixation du seuil des dons, cadeaux et autres avantages en nature non soumis à la déclaration et les modalités de remise à l’autorité publique des dons, cadeaux et autres avantages en nature soumis à la déclaration.

L’adoption de ce décret permet de fixer le cadre réglementaire conformément aux articles 31 et 32 de la loi N°004-2015/CNT du 03 mars 2015 portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier est relatif à la rédaction du Plan national de développement économique et social (PNDES).

Le PNDES s’inscrit dans le cadre du programme présidentiel « Bâtir avec le peuple un Burkina Faso démocratique, de progrès économique et social, de liberté et de justice ». Sa première mouture sera remise au Chef du gouvernement avant la fin du mois d’avril 2016.

Le calendrier d’adoption du PNDES comportera des assises nationales pour validation avant sa présentation à nos partenaires au développement.

Le Conseil a instruit les ministres concernés de prendre toutes les dispositions idoines pour faire du PNDES le cadre fédérateur et cohérent de toutes les réformes.

Le second rapport est relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offres international après pré-qualification pour les travaux de construction et de bitumage de la route nationale N°10 (RN 10) Dédougou-Tougan.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise SOROUBAT, pour un montant de vingt-trois milliards six cent onze millions sept cent sept mille quatre cent quatre-vingt-douze (23 611 707 492) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de vingt-quatre (24) mois y compris la saison pluvieuse.

Le financement est assuré par la Banque islamique de développement (BID) et le budget national.

­I.3.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Lepremier est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants-chercheurs dans les fonctions de Professeur titulaire à l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso.

L’adoption de ces décrets permet la création de douze (12) emplois dont trois (03) de Professeur titulaire à l’Institut de développement rural (IDR) et neuf (09) de Maître assistant et Maître assistant hospitalo-universitaire de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso.

Le second rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants dans les emplois de Professeur titulaire et de Maître de conférences à l’Université de Koudougou.

L’adoption de ces décrets permet la création de dix (10) emplois dont un (01) de Professeur titulaire en didactique des mathématiques à l’Ecole normale supérieure (ENS), quatre (04) de Maître de conférences et cinq (05) de Maître assistant à l’Université de Koudougou.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux violences perpétrées sur les enseignants à Nagaré dans la commune de Logobou, Province de la Tapoa.

Dans la journée du jeudi 14 avril 2016, les enseignants du Collège d’enseignement général (CEG) et de l’école primaire publique de Nagaré ont subi des agressions de la part des élèves de cette localité.

Le bilan fait ressortir 14 enseignants agressés, 8 logements d’enseignants endommagés et le drapeau national vandalisé.

Face à cette situation, une série de mesures a été initiée :

– La fermeture du CEG et de l’école primaire concernés de Nagaré jusqu’à nouvel ordre ;

– L’envoi d’une mission du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure pour évaluer le retour des forces de sécurité sur le terrain en vue de restaurer la quiétude des populations et l’autorité de l’Etat. D’ores et déjà une enquête a été ouverte pour situer les responsabilités et prendre les sanctions idoines.

Le Conseil marque sa solidarité avec les enseignants agressés et dénonce les violences perpétrées par les élèves. Il prendra toutes les dispositions pour que les enseignants qui ont subi des pertes puissent être dédommagés.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la tenue des états généraux des hôpitaux publics du Burkina Faso, du 04 au 07 juillet 2016 à Ouagadougou, sous le thème : «Hôpital public : quelles réformes pour des soins de qualité dans le contexte de l’assurance -maladie universelle ».

La tenue de ces états généraux vise l’amélioration de la performance des hôpitaux publics pour des soins équitables et de qualité.

II.2. Le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques a informé le Conseil de la tenue de la 19ème Journée nationale du paysan du 28 au 30 avril 2016 à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est sous le thème : « Agriculture et lutte contre le chômage : développer et entretenir l’entreprenariat sylvo-agro-pastoral, halieutique et faunique pour l’insertion socio-professionnelle des jeunes ».

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

– Monsieur Adama NANA, Mle 130 208 S, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

– Madame Thianhor Ingrid Marie-Reine SOME, Mle 257 154 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Contrôleur financier de l’Université de Koudougou ;

– Monsieur Jacques Alexandre KABORET, Mle 208 022 Y, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier régional de Dédougou ;

– Monsieur Boureima KARAMBIRI, Mle 54 644 W, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Université de Koudougou.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Tinkoudgou André KABRE, Mle22 146 Y, Maître de conférences en pêche et pisciculture, catégorie P, échelle 1, est nommé Professeur titulaire en pêche et océanographie à l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso pour compter du 24 juillet 2015 ;

– Monsieur Hassan Bismarck NACRO, Mle47 467 U, Maître de conférences en écologie/pédologie, est nommé Professeur titulaire en agro-pédologie et gestion des ressources naturelles à l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso pour compter du 24 juillet 2015 ;

– Monsieur Namwinyoh Antoine SOME, Mle 47 444 K, Maître de conférences en écologie végétale, catégorie P, grade intermédiaire, échelle 1, est nommé Professeur titulaire en écologie à l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso pour compter du 24 juillet 2015 ;

– Monsieur Kalifa TRAORE, Mle 32 510 K, Maître de conférences en sciences de l’éducation, catégorie P, grade intermédiaire, est nommé Professeur titulaire en didactique des mathématiques à l’Ecole normale supérieure (ENS) de l’Université de Koudougou pour compter du 24 juillet 2015 ;

– Monsieur Arouna DIABATE,Mle 31 335 Y, Maître assistant en didactique du français, catégorie P2, grade exceptionnel, 1er échelon, est nommé Maître de conférences en didactique des langues françaises et langues maternelles à l’Ecole normale supérieure (ENS) de l’Université de Koudougou pour compter du 24 juillet 2015 ;

– Madame Kuilpoko Marie Laure SOUGOTI/GUISSOU,Mle104 525 V, Maître assistant en biologie et écologie végétales, catégorie P2, 1er échelon, est nommée Maître de conférences en biologie et écologie végétales à l’Ecole normale supérieure (ENS) de l’Université de Koudougou pour compter du 24 juillet 2015 ;

– Monsieur Vincent OUATTARA, Mle118 951 E, Maître assistant en culturologie, catégorie P2, 1er échelon, grade initial, est nommé Maître de conférences en culturologie, culture et littérature africaine écrite à l’Unité de formation et de recherche en lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l’Université de Koudougou pour compter du 24 juillet 2015 ;

– Monsieur Issa Abdou MOUMOULA, Mle36 345 Y, Maître assistant en lettres et sciences humaines, option psychologie, catégorie P2, 1er échelon, est nommé Maître de conférences en psychologie de l’orientation à l’Unité de formation et de recherche en lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l’Université de Koudougou pour compter du 24 juillet 2015.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

– Monsieur Ragomzingba Frank Edgard ZONGO, Mle 118 730 H, Pharmacien, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du contrôle de qualité des médicaments et autres produits de santé.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

– Monsieur Souleymane KONATE, Docteur en Energie solaire, est nommé Conseiller technique.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA FAMILLE

– Madame Anatou KINDA/DIALLO, Mle 17 407 T, Inspectrice d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Chargé de missions ;

– Madame Honorine Félicité OUEDRAOGO/KABORE, Mle 17 399 X, Administrateur des affaires sociales, 2ème classe, 9ème échelon, est nommée Chargé de missions ;

– Monsieur Zoubila Yves KABORE, Mle 25 451 M, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Madame Habibou OUEDRAOGO, Mle 18 960 D, Administrateur des affaires sociales, 2ème classe, 7ème échelon, est nommée Chargé de missions ;

– Madame Aïna OUEDRAOGO/KONE, Mle 14 258 X, Inspectrice d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Chargé de missions ;

– Madame Julienne KABORE/SOME, Mle 27 832 E, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Inspecteur général des services ;

– Madame Christine LOMPO/LOMPO, Mle 130 172 A, Magistrat, Grade exceptionnel, 3ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

– Madame Fatoumata OUATTARA/OUEDRAOGO, Mle 18 088 H, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

– Madame Rachel BADOLO/KANDO, Mle 207 899 J, Professeur certifié d’histoire-géographie, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (SP/CNLPE) ;

– Monsieur Yipenè Florent BAKOUAN, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national de secours d’urgence (SP/CONASUR) ;

– Madame Maïmouna Pessanma-yiri OUEDRAOGO/TRAORE, Mle 111 303 A, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice générale de l’autonomisation économique de la femme ;

– Monsieur Bouma Narcisse BAMOUNI, Mle 238 000 S, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

– Madame Azèta OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 33 808 Z, Professeur certifié, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Directrice régionale de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Nord ;

– Monsieur Sié PALENFO, Mle 41 070 Z, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Sud-Ouest ;

– Monsieur Vininguesba OUEDRAOGO, Mle 43 790 E, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Centre Ouest ;

– Monsieur Ali DEME, Mle 41 060 N, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Moussa OUATTARA, Mle 53 482 W, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Guétaouindé Livingstone SABA, Mle 220 405 N, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Centre-Nord ;

– Madame Mariam SIMBORO/KONE, Mle 27 400 Y, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice régionale de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Centre-Sud ;

– Madame Dagnang-Néwendé Marie Thérèse SOMBOUGMA, Mle 220 415 Z, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Centre-Est ;

– Monsieur Drissa de Souleymane TRAORE, Mle 47 778 B, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale et de la famille des Cascades.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

– Monsieur Guetwendé NAKOULMA, Technicien supérieur-géomètre, 2ème catégorie, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de l’urbanisme et de l’habitat du Sud-Ouest ;

– Monsieur Hippolyte de Ilboudo DIALA, Mle 74 240 Y, Ingénieur-topographe, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de l’urbanisme et de l’habitat du Nord.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

– Monsieur Nonguema Désiré YAMEOGO, Mle 32 287 W, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique en remplacement de Monsieur Abdoulaye KAMBOU ;

– Monsieur Lassina SAWADOGO, Mle 55 758 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Tidiani ZOUGOURI, Mle 46 640 N, Ingénieur du génie de l’environnement, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général du Bureau national des évaluations environnementales ;

– Madame Isabelle Valérie DAHO/OUEDRAOGO, Mle 47 800 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice de l’intendance et de la logistique ;

– Madame Watta OUEDRAOGO/KOULIBALY, Mle 74 284 H, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Directrice de la prévention des pollutions et des risques environnementaux ;

– Monsieur Dramane Cheick SAVADOGO, Mle 214 675 N, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Laboratoire national de la qualité de l’environnement ;

– Monsieur Roger BARO, Mle 202 561 P, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la promotion de l’éducation environnementale et de l’écocitoyenneté ;

– Monsieur Wendinmi Hyacinthe Ismaël SAWADOGO, Mle 47 804 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des Opérations ;

– Monsieur Loba Kisito NABIE, Mle 14 000 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur des forêts et de la reforestation ;

– Monsieur Pagnangdé Bertrand TAPSOBA, Mle 46 077 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des Aménagements paysagers et de l’écologie urbaine ;

– Monsieur Augustin KABORE, Mle 47 795 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la Promotion des actions en matière de résilience climatique ;

– Monsieur Désiré OUEDRAOGO, Mle 46 641 W, Ingénieur d’Etat du génie de l’environnement, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur des évaluations environnementales stratégiques, des études et notices d’impacts sur l’environnement ;

– Madame Antoinette GUIRO/OUEDRAOGO, Mle 46 078 S, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice du Génie forestier.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret renouvelle le mandat d’Administrateur des personnes ci-après pour une période de trois (03) ans au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD):

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Madame Marie Béatrice TASSIMBEDO/TAPSOBA, Mle 33 308 F, Inspecteur du Trésor.

Au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

– Monsieur Mamadou BELEM, Mle 28 445 R, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure :

– Madame Jacqueline Mélanie Béatrice NARE/SOMA, Mle 59 758 S, Administrateur civil.

Le second décret renouvelle le mandat de Madame Marie Béatrice TASSIMBEDO/TAPSOBA, Mle 33 308 F, Inspecteur du Trésor, Président du Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), pour un dernier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural (AGETTEER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

– Monsieur Soumayila BARA, Mle 212 298 A, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

– Madame Antoinette GUIRO/OUEDRAOGO, Mle 46 078 S, Ingénieur de conception en vulgarisation agricole.

C. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’Orientation et de contrôle de l’agence nationale de l’aviation civile (ANAC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

– Monsieur Issiaka SIGUE, Mle 25 641 U, Administrateur civil, en remplacement de Monsieur Pascal YAMEOGO ;

– Monsieur Bouma BAZIE, Mle 46 906 V, Enseignant chercheur, en remplacement de Madame Lucie OUANGRAWA/KOUPOULI ;

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Madame Delphine Marie Désiré SAMANDOULGOU/ZONGO, Mle 17 620 Y, Conseiller des affaires économiques, en remplacement de Monsieur Justin NIKIEMA.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure :

– Monsieur Jean Baptiste LANSOMDE, Mle 23 762 H, en remplacement de feu Emmanuel NACOULMA.

Au titre du ministère de la Culture, des arts et du tourisme:

– Madame Assata KIENOU, Mle 34 898 W, en remplacement de Monsieur Blaise BATIENON.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur :

– Monsieur Kiswensida Aristide KABRE, Mle 208 202 Y, Conseiller des affaires étrangères, en remplacement de Madame Mireille SAM/BICABA.

Le Second décret nomme Monsieur Issiaka SIGUE, Mle 25 641 U, Administrateur civil, Président du Conseil d’Orientation et de contrôle de l’agence nationale de l’aviation civile (ANAC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement

Rémis Fulgance DANDJINOU

Côte d’Ivoire: le président Ouattara pas content avec des membres de son gouvernement

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Le Conseil des ministres du 27 avril au palais de la présidence d’Abidjan n’a pas été une partie de plaisir pour les membres du gouvernement, rapporte Jeune Afrique qui dit que le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, a demandé des explications par rapport à la grogne sociale qui agite actuellement la pays.
ADO

De fait, il aurait interrogé les ministres en charge des dossiers, comme le ministre du Commerce, le ministre du Transport ou encore le ministre des Mines et de l’Énergie. « Le président n’était pas content et il l’a fait savoir », a confié une source proche du gouvernement qui a requis l’anonymat.

Plusieurs grèves ont agité l’administration publique, notamment au sein du Trésor public, dans les services des douanes ou encore dans les universités.

Les grévistes réclament que l’État respecte ses engagements : la cherté de la vie, notamment avec la hausse du coût de l’électricité ou encore la réforme du permis de conduire, sont au cœur du mécontentement des Ivoiriens.

« Des instructions ont été données par le chef de l’État pour que les ministres en charge de ces dossiers fassent des propositions », a indiqué Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement.

Le président Alassane Ouattara s’adressera le 1er mai aux travailleurs à l’occasion des cérémonies de la traditionnelle fête qui aura lieu à Abidjan.

Anderson Koné
Burkina Demain

PSUT : les bénéficiaires du projet en rupture de financement en sit-in

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Les bénéficiaires du Programme socio-économique d’urgence de la transition (PSUT) ont organisé un sit-in devant le siège du PSUT, le 27 avril 2016, pour déplorer l’ interruption du financement du projet, depuis l’avènement des nouvelles autorités aux affaires d’Etat.
PSUT

« Depuis septembre 2015 nous sommes plus de 3000 jeunes à avoir suivi le processus de sélection et de formation qui a abouti à une sélection définitive de nos dossiers. Il faut noter qu’à l’heure actuelle nous sommes dans l’impasse. Nous rencontrons des difficultés pour ceux qui ont déjà reçu 70% du fonds d’investissement de leur projet, avant le départ des autorités de la transition », a indiqué le porte-parole des manifestants, Frédéric Zoungrana .

Selon lui, des bénéficiaires n’ont pas pu mener leur projet à terme, alors qu’ils doivent avoir commencé à rembourser les fonds dès le mois de janvier 2016.

Fort de cela, les manifestants ont promis d’entamer des actions concrètes et concertées de grande envergure si le financement ne reprenait pas.

Le PSUT avait pour objectif général de contribuer au bien-être des populations, par la création de richesses au niveau des couches vulnérables et les plus représentatives de la population (jeunes et femmes) et d’améliorer l’offre éducative et sanitaire. Exécuté à travers les treize (13) régions du Burkina Faso,il s’articule autour de quatre (04) axes stratégiques, à savoir, le soutien aux initiatives économiques des jeunes et des femmes et création d’emplois ; le renforcement de l’offre en matière de santé ; le renforcement de l’offre en matière d’éducation (scolaire et universitaire) et la réalisation d’infrastructures diverses. Le coût du programme est de 25 milliards de francs CFA, entièrement financé par le budget de l’Etat.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Président Roch Kaboré: entre efficacité et fuite en avant

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Le président Roch Marc Christian Kabore répondant aux questions des journalistes et des citoyens

Après le passage du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à l’émission ‘’Dialogue citoyen’’ à la Télévision nationale du Burkina, Adama Bayala, jeune écrivain, a tenté, en quelques mots, de décrypter son intervention. Lisez plutôt!

Le président Roch Marc Christian Kabore répondant aux questions des journalistes et des citoyens
Le président Roch Marc Christian Kabore répondant aux questions des journalistes et des citoyens

J’ai vu un président serein, calme et à l’aise; très à l’aise même.
Autre chose et non des moindres, il n’a pas fait de déclaration tamponne. A priori, personne ne devrait avoir à redire. C’est bien et c’est tout le signe qu’il apprend vite.

Cela dit, je voudrais faire remarquer que ce face-à-face, révélateur de la disposition d’esprit du Président du Faso, a pour le moins renseigné nombre de ses compatriotes.

Moi, je retiens trois choses: sagesse, efficacité et fuite en avant.

Sagesse

Le président du Faso a reconnu que le format actuel de la Journée nationale du paysan (JNP) était improductif, qu’il a déjà appelé à des réflexions pour le reformer;
il a reconnu que les autorités de la transition ont fait un « recours abusif » aux mesures exceptionnelles de passation de marchés publics. Son propos: « Et je crois qu’à ce niveau, il y a eu un grand manquement. (…) C’est le point noir de la Transition »
Il a dit que les 86 milliards de F CFA blanchis ne relèvent pas seulement de la Transition: « C’est une investigation qui a été menée sur cinq années ». Une façon peut-être de reconnaître sa part de responsabilité.

Efficacité

Il a annoncé que le pays ne devrait plus louer un groupe électrogène, qui devrait coûter au contribuable y compris le prix du carburant 24 milliards de F CFA, pour faire face aux délestages;
il a négocié et obtenu de la Côte d’Ivoire qu’elle augmente son offre d’électricité, avec plus « d’une vingtaine de mégawatts », en cette période secouée généralement par des délestages;
il a rappelé qu’il mettrait sa diplomatie au service du développement, en réaction à une question portant sur les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso court-circuitées par le mandat d’arrêt contre Guillaume Soro.

Fuite en avant

Des revendications salariales, le chef de l’Etat a indiqué: «L’on ne peut pas prendre l’argent de projets pour régler les questions salariales »;

De la satisfaction des revendications des magistrats, il a parlé de continuité de l’Etat, comme si les revendications de l’UAS interviennent ex nihilo;

De la suite de l’audit de la gestion de la transition, il est resté évasif, en relevant la responsabilité des personnes suspectes, de l’ ASCE et de la justice; faisant mine d’oublier que c’est lui qui doit impulser la dynamique. Pire, les principes annoncés en fanfare de sa gouvernance;

De l’affaire de Nagaré, il a avancé que l’Etat prendra des mesures, des sanctions, mais dans chaque famille, « chacun doit travailler à ce que les enfants aient une bonne éducation », mais le hic est qu’il n’a pas daigné relever la responsabilité de l’Etat et surtout des dirigeants. C’est une lapalissade que le comportement des autorités influencent négativement celui des enfants qui ne reproduisent que ce qu’ils voient à la maison et au sommet de l’appareil de l’Etat.

Somme toute, le chef de l’Etat est allé dans le bon sens. On fonde espoir que sur l’échelle des revendications sociales, il appliquera la même unité de mesure à l’ensemble des travailleurs, sans distinction aucune.

Adama Bayala
Écrivain, ouvrier de la plume

Président Roch Marc Christian Kaboré : «L’Etat est une continuité »

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Le président Roch Marc Christian Kabore répondant aux questions des journalistes et des citoyens

Invité ce mardi de l’émission ‘’Dialogue ctoyen’’ de la Télévision nationale du Burkina, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré , s’est prêté 90 mn durant aux questions des journalistes et de citoyens.

Le président Roch Marc Christian Kabore répondant aux questions des journalistes et des citoyens
Le président Roch Marc Christian Kabore répondant aux questions des journalistes et des citoyens

Le président Roch Marc Christian Kaboré n’a pas varié d’un iota sur ses positions par rapport à un certain nombre de préoccupations nationales. Ainsi, alors que l’ultimatum des syndicats à son gouvernement par rapport à leurs doléances salariales tire vers sa fin, le président Kaboré l’a répété : «L’on ne peut pas prendre l’argent de projets pour mettre dans les salaires». Comment dans ces conditions pouvons-nous investir et nous développer ?, s’interroge à ce sujet Roch Marc Christian Kaboré. Mais, pourquoi le gouvernement a-t-il consenti à l’augmentation des salaires des magistrats ?, lui demande un citoyen.
De la réponse du chef de l’Etat, l’on retient qu’il est venu trouver une situation allant dans ce sens et que l’Etat étant une continuité, son gouvernement a dû entériner la situation trouvée. Conscient que cette décision ‘d’augmentation des salaires appelle à d’autres doléances d’augmentation de salaires chez d’autres catégories de fonctionnaire , le président Kaboré appelle à plus de patience, tout en insistant sur la nécessité pour chaque Burkinabè à travailler correctement à son poste pour contribuer au développement du pays . «Le développement du Burkina Faso est à la fois une œuvre individuelle et collective».
Le chef de l’Etat a aussi donné des assurances sur les efforts qui sont en train d’être faits sous son pouvoir pour trouver des solutions idoines aux problèmes énergétiques du Burkina Faso.
Le président a en outre réaffirmé la position du gouvernement sur les groupes d’auto-défenses les Kolgwéogo. A savoir que ces groupes peuvent servir la sécurité pour peu qu’ils soient encadrés et respectueux des lois de la République.
Par rapport à l’audit de la transition, le Roch Kaboré a réfuté l’idée de chasse aux sorcières, invoquant le fait que l’audit en question avait été souhaité par certains responsables de la transition, en l’occurrence le Premier ministre Yacouba Isaac Zida.
Bref, globalement, le chef a prôné le dialogue entre Burkinabè pour résoudre les problèmes du pays. La présente sortie du président du Faso intervient au moment où l’on assiste à un rapprochement entre l’opposition et les syndicats. Les deux parties se sont même rencontrées ce mardi même à la Bourse du travail dans une perspective d’actions communes.

Martin Philippe
Burkina Demain

Municipales du 22 mai: la France en soutien avec près de 100 millions de F CFA

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L’Ambassade de France a présenté, ce mardi 26 avril 2016 à Ouagadougou, un programme destiné à aider les stations de télévision et de radio à améliorer leur grille de programme dans le cadre des municipales prochaines.FRANCE

A l’occasion, le projet Fasomédias FM, lancé en février 2015, est reconduit.

« C’est le dernier exercice de la démocratie qui se joue ce 22 mai 2016 et du coup, le rendez-vous crucial pour la stabilisation du Burkina », a déclaré l’ambassadeur français au Burkina, Gilles Thibault qui annoncé qu’un appui financier de 100 millions de F CFA sera octroyé aux acteurs participant aux élections municipales.

Les activités seront menées en partenariat avec la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’Union nationale de médias audiovisuels libres du Faso (UNALFA) et le Conseil d’Etat .

Mathias Lompo
Burkina Demain

Situation nationale : Opposants et syndicalistes se parlent pour agir ensemble

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L'opposition réaffirme son engagement aux côtés des syndicats pour une amélioration des conditions de vie des travailleurs

Comme annoncé il y a quelques jours, Zéphirin Diabré, Chef de file de l’opposition politique (CFOP), a conduit ce mardi une délégation à la Bourse du travail pour rencontrer les responsables syndicaux.

Les opposants et les syndicalistes regardent-ils désormais dans la même direction ?
Les opposants et les syndicalistes regardent-ils désormais dans la même direction ?

A la tête d’une délégation d’opposants affiliés à l’institution qu’il dirige, en l’occurrence le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré a rendu ce mardi 26 avril 2016 une visite de courtoise aux syndicats à leur quartier général de la bourse du travail. Occasion pour le chef de l’opposition burkinabè de saluer le rôle qu’ont joué les syndicats dans l’avancée de la démocratie dans notre pays, en particulier pendant l’insurrection d’octobre 2014 et le putsch de mi-septembre 2015. La présente rencontre était également une opportunité pour l’opposition de prospecter des pistes de collaboration avec les syndicats. «Nous pouvons travailler ensemble», a laissé entendre Diabré.
«C’était un devoir pour l’opposition, qui reprend service, de venir rendre une visite de courtoisie aux centrales syndicales et aux syndicats autonomes et de voir comment nous pouvons travailler ensemble dans les domaines spécifiques qui se croisent. C’est-à-dire que si nous arrivons à trouver une plateforme commune, nous pourrons avancer dans le combat commun», renchérira pour sa part, Jean Hubert Bazié, président de la Convergence de l’espoir, membre du CFOP.

Les préoccupations des syndicats

Du côté des syndicats, l’on se félicite de cette démarche de l’opposition mais l’on reste avant tout attaché aux missions traditionnelles, à savoir la défense des intérêts moraux et matériels des travailleurs, la justice sociale, la lutte contre la vie chère. Sur la question de la justice, les syndicats insistent sur la nécessité de rendre justice aux martyrs de l’insurrection populaire et du putsch du 16 septembre 2015.
Aussi, ils n’ont pas manqué d’égrener les préoccupations du monde du travail. Il s’agit, entre autres, de l’application de la loi 081 portant statut général de la Fonction publique, de la relecture du Code du travail, de la baisse significative des prix des hydrocarbures et de la réduction du prix du bail dans les marchés et yaars.

«Des revendications légitimes», selon l’opposition

L’opposition semble sur la même longueur d’onde que les syndicats sur les préoccupations évoquées par les syndicats. Mieux, elle a saisi l’occasion pour exhorter le gouvernement à donner une suite favorable à ces revendications sociales jugées légitimes.
Naturellement cette position de l’opposition ne pouvait que plaire aux syndicats.
«Sur un certain nombre de points, nous pouvons avoir une vision commune afin d’unir nos forces pour pouvoir avancer sur un certain nombre de choses», se félicite Augustin Blaise Hien, président du mois de l’Unité d’action syndicale.
Et Bassolma Bazié de la Confédération général du travail de tempérer : « Si l’opposition est dans la bonne marche, nous allons l’encourager. Mais si elle marche de travers nous allons aussi le dénoncer».

Mathias Lompo
Burkina Demain