Des membres de Papa Wemba sont arrivés dans la matinée du 25 avril 2016 à Abidjan où le roi de la rumba congolaise est mort dans la nuit de samedi à dimanche.
Un avion s’est posé à Abdijan aux alentour de dix heures ce lundi matin, avec à son bord, l’épouse de Papa Wemba, et trois membres de la famille, son manager ainsi que des autorités politiques congolaises. La délégation est ensuite partie se recueillir devant la dépouille mortelle du chanteur, rapporte notre envoyé spécial à Abidjan, Olivier Rogez.
La capitale ivoirienne se prépare au rapatriement du corps de Papa Wemba et souhaite organiser une grande veillée artistique en hommage au musicien demain soir.
Asalfo, commissaire du Femua et leader du groupe ivoirien Magic System, voudrait réunir une centaine de chanteurs et de musiciens pour une nuit d’hommage sur la scène du Femua. Une soirée qui serait l’occasion pour le ministre de la Culture ivoirien de décorer à titre posthume la star congolaise. Mais tout déprendra du souhait de la famille insistent les organisateurs du Femua. D’ores et déjà l’Etat ivoirien a confirmé qu’il mettrait un appareil à disposition des congolais pour rapatrier sur sa terre natale le chanteur disparu.
Papa Wemba était apparu en bonne forme samedi matin, lors de la conférence de presse du Femua. On le disait fatigué après les ennuis de santé qu’il avait eus à Paris en mars dernier, mais il n’en a rien laissé paraître. Samedi, Papa Wemba ne cachait pas sa joie d’être ici et de jouer au Femua, un festival de renom, organisé, disait-il, en terre africaine.
Il avait 66 ans. Il s’est effondré sur scène en plein concert samedi soir à Abidjan en Côte d’Ivoire, pendant le Festival des musiques urbaines. Aujourd’hui l’émotion est très vive dans le monde de la musique et en Afrique.
Décédée le 16 avril dernier à l’Hôpital national Blaise Compaoré de Ouagadougou, Madame Adissa Delphine Natama née Nadié, mère de l’ambassadeur Jean-Baptiste Natama, a été enterrée le jeudi dernier en famille à Tenkodogo, après une prière à la cathédrale de la ville.
La prière autour de la dépouille de la défunte Delphine Natama/Nadié le 20 avril 2016
Décédée le 16 avril dernier à l’Hôpital national Blaise Compaoré de Ouagadougou, Madame Adissa Delphine Natama née Nadié repose désormais en famille à Tenkodogo où elle a été inhumée le jeudi 21 avril.
Union de prières !
Mais, avant que le cortège funèbre ne s’ébranle pour Tenkodogo, c’est la cathédrale de Ouagadougou qui a accueilli la dépouille mortelle de Mme Delphine Natama née Nadié pour une messe à laquelle a assisté un représentant de Monseigneur Philippe Ouédraogo.
Des membres de la famille Natama lors de la messe
Naturellement, fils et filles de la défunte, parents, ami(e)s et connaissances de la famille y ont pris part. Des politiques, des acteurs de la société civile étaient aussi de la messe qui a permis aux uns et aux autres d’exprimer leur compassion à la famille éplorée.
La défunte Adissa Delphine Natama était sage-femme à la retraite et épouse de feu Sa Majesté Belemsonré, Chef du Canton de Tibga. Elle s’en est allée à l’âge de 71 ans. Burkina Demain
Après 37 ans de pouvoir, le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo est plus que jamais sûr de remporter la présidentielle du 24 avril
Les Equato-guinéens votent depuis ce dimanche dans le cadre de la présidentielle du 24 avril 2016. Pour ce scrutin qui s’annonce sans grand enjeu, il ne fait pas de doute que le président sortant, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le doyen des chefs d’Etat africain en exercice, part largement favori devant les six autres candidats.
Après 37 ans de pouvoir, le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo est plus que jamais sûr de remporter la présidentielle du 24 avril
Teodoro Obiang Nguema du Parti démocratique de Guinée-Equatoriale (PDGE) et de la coalition de partis soutenant sa candidature ; Bonaventura Monsuy Asumu du Parti de la coalition sociale démocrate (PCSD) ; Carmelo Mba Bakale de l’Action populaire de Guinée-Equatoriale (APGE) ; Avelino Mocache Mehenga de l’Union du centre-droit (UCD) ; Agustin Masoko Abegue ; Benedicto Obiang Mangue et Tomas Mba Monabang.
Ce sont là les candidats à l’élection présidentielle qui se déroule ce dimanche même en Guinée Equatoriale. L’issue de cette présidentielle ne fait l’ombre d’aucun doute. Le président sortant, Teodoro Obiang Nguema, au pouvoir depuis 37 ans, part largement favori. Surtout avec l’appel au boycott du scrutin lancé par le Front de l’opposition démocratique (FOD). L’enjeu pour le pouvoir de Malabo pourrait résider dans le score du président Nguema qui avait emporté la dernière présidentielle avec 95% des voix. Va-t-il faire moins ou plus à cette présidentielle ? C’est là tout l’enjeu.
Comme son homologue congolais réélu, le défi de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, s’il est lui aussi réélu, ce sera sans doute la relance économique, avec la chute drastique des cours du pétrole. Faut-il le rappeler, la Guinée Equatoriale, émirat pétrolier d’à peine 900 000 habitants, dépend à plus de 90% de l’exportation de l’or noir.
L'on ne verra plus Papa Wemba sur scène. Sa longue carrière s'est arrêtée à Abidjan ce dimanche matin
Abidjan : Papa Wemba s’écroule sur scène et meurt Papa Wemba (66 ans) est mort ce dimanche 24 avril à Abidjan où il participait à l’édition 2016 du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA). Le célèbre chanteur congolais s’est écroulé sur scène. Transporté dans l’hôpital le plus proche, il n’a pas survécu à son malaise.
L’on ne verra plus Papa Wemba sur scène. Sa longue carrière s’est arrêtée à Abidjan ce dimanche matin
«Vers 5h10, heure d’Abidjan, Papa Wemba a été annoncé pour monter sur le podium. Il a chanté la première et la deuxième chanson. Alors qu’il chantait la troisième chanson, il s’est écroulé. Je suivais le concert en direct à la télévision. J’ai vu les danseuses entourer Papa Wemba. J’ai cru que c’était un scénario du concert. Mais ensuite je vois surgir sur le podium les gens de la Croix-Rouge ivoirienne. Tout d’un coup on a coupé le signal de la télévision ivoirienne. J’ai tenté de parler d’appeler le manager de Papa Wemba à l’étranger, Cornelie. Il me dit que Papa Wemba est tombé en plein concert. On l’a acheminé à l’hôpital. Je rappelle dix minutes après, on me dit qu’il est aux soins intensifs. J’appelle trente minutes après, Cornelie me dit que Papa Wemba a rendu l’âme».
C’est en ces termes qu’Henri Noel Mbuta Vokia, attaché de presse du désormais défunt Papa Wemba, a raconté à nos confrères de de Radio Okapi les tristes d’événements d’Abidjan. Papa Wemba est donc décédé ce dimanche à Abidjan où il participait au Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (Femua).
Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba, dit Papa Wemba, était un chanteur, auteur-compositeur et acteur congolais né le 14 juin 1949 à Lubefu dans le Kasaï-Oriental en République Démocratique du Congo.
Musicien à succès, Papa Wemba était l’une des plus grandes figures de la musique congolaise. Avec sa disparition, il laisse un grand vide qui sera difficile à combler. Comme acteur du cinéma, l’homme a à son actif deux films : ‘’La vie est belle’’ et ‘’Kinshasa Kids’’ Martin Philippe Burkina Demain
Le Cadre d’action des juristes de l’environnement/ Burkina Faso ( CAJE/BF) a organisé un point de presse, ce 23 avril 2016 à Ouagadougou, en vue de se prononcer sur les 100 jours de Roch Marc Christian Kaboré à la tête du pays. Le présidium du CAJE-BF lors du point de presse
Il ressort que le bilan en matière d’environnement n’est pas positif. L’association a retenu essentiellement le lancement du programme d’urgence en eau potable pour tous et la résiliation de 300 permis d’exploitations miniers pour irrégularité.
Le CAJE/BF dit attendre beaucoup encore sur le plan de la normalisation du secteur, Mlle Zéba a parlé d’une fiscalité environnementale. A l’en croire, cette loi devra appuyer celle interdisant l’utilisation des déchets bio-non-dégradables. Puis, elle a dit attendre aussi le gouvernement sur la relance du programme de lutte contre les déchets plastiques et la substitution des énergies non renouvelables par les énergies renouvelables.
Pour Bruno Kafando, c'est au Président de l'UPC qu'il faut demander des comptes et non à eux
Visé depuis le 16 avril dernier par une procédure disciplinaire engagée par le Secrétariat exécutif national de son parti, l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Bruno Kafando, secrétaire général de la section Kadiogo de l’UPC, revient dans cet écrit sur les faits à l’origine de cette procédure disciplinaire à son encontre et aborde la gestion de l’affaire au sein du parti. Pour les faits, Bruno Kafando persiste et signe : si rien n’est fait pour revoir la gouvernance au sein de l’UPC, l’échéance présidentielle de 2020 risque d’être un autre Waterloo pour le parti de Zéphirin Diabré. Lisez plutôt !
Pour Bruno Kafando, c’est au Président de l’UPC qu’il faut demander des comptes et non à eux
«En ce qui me concerne, Bruno Kafando, j’ai eu à prendre connaissance comme tout le monde du contenu de cette décision par voie de presse. Cela se passait le week-end du samedi 16 au dimanche 17 avril 2016. Mais, pendant que je m’attendais à recevoir une lettre ou une note des instances du Parti allant dans ce sens, qu’elle ne fut pas ma surprise ce lundi 18 avril 2016 aux alentours de 13h 30-14h, de recevoir la visite d’un huissier de justice, venu me remettre le courrier, estimant qu’il ne revenait pas à une structure externe au Parti, fusse-t-elle auxiliaire de justice, de me faire parvenir un courrier interne à l’UPC, surtout si cela concerne cette procédure disciplinaire annoncée en grande pompe dans la presse. S’engage alors entre le commissionnaire et moi de vives discussions avec au bout du fil, le responsable lui-même du Cabinet commis à cet effet. Tous deux, voulaient coûte que coûte m’obliger à prendre ce courrier. Si je m’obstinais dans mon refus, me disaient-ils, ils ont le droit, d’un ton plus ou moins menaçant, de laisser ce courrier chez moi contre mon gré. Vous imaginez un peu le climat dans lequel ont eu lieu ces échanges. Finalement l’huissier a accepté de retourner avec le courrier, car pour moi ce n’est pas la voie indiquée pour me faire parvenir un courrier administratif venant de mon Parti(…).
J’estime en effet pour ma part qu’à l’UPC, nous avons un Secrétariat Général, un siège où des jeunes dévoués au Parti acceptent distribuer sans problème. C’est d’ailleurs de cette manière que nous avons toujours travaillé au sein du Parti. Pourquoi utiliser alors un cabinet d’huissier pour mettre en branle cette procédure disciplinaire à mon encontre si ce n’est que pour faire encore du show politique dont est coutumier le Président du Parti. Peut-être pense-t-il m’impressionner, en décidant de convoyer ledit huissier chez moi à 14 h, avec sa voiture personnelle. Son chauffeur et l’agent chargé de sa sécurité (tous les deux que je connais parfaitement bien) attendaient dehors, la voiture en état de marche. Pourquoi tout ce show alors qu’il fallait tout simplement m’envoyer ce courrier comme d’habitude. Mais comme c’est de cette manière que fonctionne à présent notre Parti, cela ne m’a pas étonné outre mesure. En dehors même de cette voie purement administrative dont je parle, combien de fois je suis allé moi-même porter du courrier ou autre document au Président du Parti qui habite non loin de chez moi et combien de fois lui-même s’est déplacé chez moi quand il avait besoin de moi ?
Ceci pour dire que s’il s’agissait vraiment de cette procédure disciplinaire contre moi, il n’y avait vraiment pas besoin de quoi ‘’fouetter un chat’’ et de sortir de notre cadre administratif habituel pour me faire parvenir du courrier. C’est tout simplement un abus excessif d’autorité que d’amener un huissier à venir me ‘’violenter’’ à domicile. Ce n’est certainement pas l’efficacité qu’on recherchait à travers cette manière de procéder. La preuve, je n’ai jamais reçu ce courrier. Je n’en ai pris connaissance que ce mercredi 20 avril 2016, en ouvrant ma boîte mail. Peut-être que la messagerie aurait été la meilleure voie, pourquoi pas ? Ce sont justement ces types de pratiques que nous dénonçons dans ce rapport qui fait tant jaser. Nous sommes visiblement ici en présence d’une tentative d’intimidation qui vous donne déjà un aperçu de ce qui pourrait advenir demain, si d’aventure…
On vous obligera peut-être à ce moment à prendre ce type de courrier, non plus à 14h mais à minuit, avec certainement des kalachnikovs pointées sur votre tempe. Ce serait malheureusement des moments où on s’écriera partout en disant : «Mais où sommes-nous là et dans quel pays sommes-nous ?». Mais, ce serait déjà bien trop tard. Ce cas de figure que nous venons de vivre n’est, ni plus ni moins, qu’un exemple parmi tant d’autres. Ils prouvent si besoin en était encore, que notre Parti est en train de basculer, de glisser doucement mais surement, vers des lendemains incertains si on continue avec de telles manières de faire. Celles-ci s’apparentent incontestablement à ce que nous avons déjà identifiées tout au long de ce rapport, comme étant des dérives de type autoritaire, autocratique, despotique, totalitaire, voire dictatorial. Elles sont tellement pernicieuses et insidieuses qu’elles sont en train de s’installer sans qu’on y prête vraiment attention. Ce n’est pas de l’imaginaire, les faits sont-là, bien réels et bien palpables pour ceux qui veulent vraiment ouvrir les yeux.
Nous voudrions donc saisir cette occasion, pour inviter tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté au sein de l’UPC à se ressaisir et oser regarder la réalité en face. Il ne faut pas continuer à se voiler la face. Il faut essayer de voir vraiment ce qui se passe dans notre Parti. On essaye subtilement de détourner l’attention de tous les honnêtes citoyens, en leur faisant croire que nous sommes instrumentalisés, achetés et que sais-je encore, pour écrire et déstabiliser le Parti. C’est pourtant tout le contraire. Il faut que certaines personnes aux côtés du Président prennent leur courage à deux mains, pour faire comprendre au Président de l’UPC qu’il est de l’intérêt du Parti de s’arrêter pour s’attaquer aux véritables problèmes que nous soulevons, au lieu de chercher comme d’habitude à botter en touche et à chercher de faux-fuyants pour détourner subtilement l’attention des uns et des autres, des vrais problèmes qui se posent à notre Parti. Il faut qu’il apprenne à se dompter, à devenir un tout petit peu sage, pour pouvoir diriger ce pays. Qu’il sache raison garde. Qu’il garde son calme, son sang froid et qu’il ait la tête froide pour s’attaquer aux véritables problèmes que nous soulevons, au lieu de chercher à diaboliser ceux qui ont le courage de lui apporter la contradiction. Personnellement, ceux qui me connaissent un tant soit peu dans le cadre de ce Parti, savent et lui-même Zéphirin DIABRE le sait, que je ne suis pas de cette race d’hommes qu’on peut corrompre ou manipuler. Jamais, au grand jamais, rien dans ce monde ne peut m’enlever cette intégrité et cette dignité dont je jouis autour de moi et que je porte fièrement en moi, dans ma chair, dans mon corps, dans mon âme, dans mon esprit et de tout mon être de Burkindi. Je voudrais dire à ceux qui me connaissent vraiment que «Bruno Kafando restera toujours Bruno Kafando». Qu’ils se rassurent, il n’y aura jamais de Bruno Kafando travesti et dénaturé, surtout, surtout pas par cette politique politicienne de bas niveau qui avilit l’Homme. Je refuse de patauger dans la boue et de nager dans le goudron comme aimait à le dire quelqu’un de Grand (Lui au moins !). Inutile donc de répondre aux propos de chiffonniers du Porte-parole du Parle qui parle comme quelqu’un qui sort de sa cuite matinale du cabaret d’à côté. Ce n’est certainement pas à mon âge qu’on apprend à se prostituer, parce qu’on veut ‘’manger et boire’’, mais ‘’manger et boire quoi, que je n’ai pas pu boire et manger sur cette terre !’’.
Allez-y chercher vos arguties politiques contre moi ailleurs. Personne au monde, je dis bien personne au monde ne peut m’amener à contribuer à écrire ce que nous avons écrit dans ce rapport. C’est un rapport qui sort du tréfonds de nous-mêmes, de nos tripes, des tripes de ceux qui ont tout donné pour construire ce Parti. C’est parce que nous sentons que l’idéal pour lequel nous nous sommes battus est aujourd’hui trahi et bafoué que nous nous redressons pour dire non, non à l’imposture, non à la félonie. Nous ne saurions cautionner la forfaiture. Mais comme la vérité finit toujours par se savoir, nous osons espérer que la LUMIERE DU DIEU TOUT PUISSANT illuminera une fois de plus le Burkina Faso et nous éclairera tous à ce sujet. Qu’il en soit ainsi et il en sera ainsi ! ‘’Excommunier’’ aujourd’hui du Parti un certain Armand Ouali ou un certain Bruno Kafando ou encore ‘’Pierre ou Paul’’, ne changera rien à la situation réelle du Parti. Il faut tout simplement avoir le courage de s’asseoir pour examiner froidement les problèmes que nous posons. Ce n’est pas compliqué. Il s’agit d’examiner tout simplement la question de cette gestion solitaire et scabreuse introduite dans notre Parti et qui nous a malheureusement conduits à ce désastre de 2015.
C’est au Président de notre Parti à qui il faut demander des comptes. C’est à lui qu’il faut adresser une lettre de demande d’explication et non à nous autres. Que tous ceux qui s’érigent aujourd’hui en défenseur zélés pour défendre bec et ongles l’indéfendable, sachent qu’ils seront tôt ou tard les victimes de cette politiques de management fondée sur l’égoïsme et l’égocentrisme où l’égo surdimensionné de certains ne laisse place à personne, sauf à ceux qui savent ramer et ‘’s’aplaventrir’’. Quant à nous, nous nous tiendrons toujours debout et nous nous redresserons chaque fois, pour faire face à la félonie, à la roublardise, à la supercherie et à l’imposture. C’est de notre devoir et de notre rôle et nous l’assumons entièrement, en tant que ‘’Gardiens du Temple’’. La VERITE tôt ou tard finira toujours par triompher. En tout état de cause et nous le répétons ici, si rien n’est fait pour revoir cette manière de nous gouverner et nous conduire, l’année 2020 risque d’être pour nous un autre Waterloo ou simplement un Bolibana. A bon entendeur salut !
QUE LA PAIX ET LA LUMIERE DU DIEU TOUT-PUISSANT ABONDENT TOUJOURS SUR LE BURKINA FASO ! »
Pour Les ‘’GARDIENS DU TEMPLE UPC’’
Bruno KAFANDO, Membre Concepteurs/Fondateurs de l’UPC
Le ministre d'Etat Simon Compaoré lors de son grand oral ce 22 avril à l'Assemblée nationale
Face aux députés ce 22 avril, le ministre d’Etat Simon Compaoré en charge de la sécurité s’est évertué à apporter des éléments de réponse à des questions relevant de son département ministériel. Il s’agit notamment des affaires des Kolgwéogo et du GIGN qui ont défrayé un moment la chronique.
Le ministre d’Etat Simon Compaoré lors de son grand oral ce 22 avril à l’Assemblée nationale
Pendant ce face-à-face de ce 22 avril avec les députés, Simon n’a fait en réalité que réaffirmer les positions du gouvernement déjà connues sur les affaires Kolgwéogo et GIGN.
Sur la question du déploiement du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) français, le ministre d’Etat n’a pas varié d’un iota sur ce qu’a indiqué le président Roch Marc Christian lors de sa visite de travail à Paris en début avril ; à savoir qu’il n’y aura pas un déploiement d’éléments de cette unité d’élite de la gendarmerie française. «Il ne sera jamais question d’une unité de la gendarmerie française qui débarque ici au Burkina», a assuré Simon Compaoré aux Députés.
Le ministre d’Etat Compaoré est resté aussi sur position pour Ce qui est de la question des Kolgwéogo, à savoir qu’ils sont indispensables pour sécuriser le pays, là où les forces de sécurité n’arrivent pas à assurer. «Quel que soit notre bonne volonté, on ne peut pas avoir en nombre suffisant des gendarmes, des policiers pour assurer la sécurité des paysans », a laissé entendre Simon Compaoré. Et le président de l’Assemblée nationale, Salif Diallo, de se féliciter sur la façon dont cette question a été gérée par l’exécutif, toute chose qui a permis, selon lui, d’éviter le piège de la récupération politique de ces groupes d’auto-défense.
La ratification à New York, une étape importante de l'Accord de Paris sur le Climat
C’est une étape importante de la lutte internationale pour la réduction du réchauffement climatique qui se joue ce vendredi 22 avril à New York où s’est ouvert le processus de ratifications de l’Accord de Paris par les Etats. Pour ce faire, une soixantaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont fait le déplacement du siège des Nations-Unis.
La ratification à New York, une étape importante de l’Accord de Paris sur le Climat
Tous les chefs d’Etat de la planète étaient invités ce vendredi à New York pour la ratification de l’Accord international sur le climat adopté en décembre 2015 à Paris. Finalement, c’est une soixantaine d’entre eux qui devraient faire le déplacement du siège des Nations-Unies pour ces ratifications. On peut citer le français François Hollande, le canadien Justin Pierre Trudeau ou la Brésilienne Dilma Rousseff.
Cette rencontre de New York est très importante car elle est censée conduire à la mise en œuvre des engagements pris par les dirigeants du monde lors de la COP21 à Paris de réduire de moins deux degrés le réchauffement climatique. Et c’est une cérémonie solennelle présidée conjointement par le secrétaire général des Nations-Unies Ban-Ki-moon, le président Hollande et la secrétaire exécutive de la Convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, Christiana Figueres, qui a marqué le processus de ratification de l’Accord de Paris. Le président français François Hollande a été le premier a ratifié l’Accord. La plupart des chefs d’Etat et de gouvernement présents devraient suivre son exemple. Le Maroc qui abritera la COP22 est représenté à New York par son ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar. Pressenti pour occuper le prestigieux poste de la présidence de la COP22, Mezouar devrait prendre une part active à la cérémonie de clôture de la présente de ratification de l’Accord de Paris. Les trois quarts des pays africains devraient parapher l’Accord de Paris. L’entrée en vigueur prendra du temps
Pour cette cérémonie de ratification de l’Accord de Paris à New York, l’on note l’absence des présidents des Etats les plus pollueurs de la planète. Il s’agit du président américain Barack Obama, présentement en visite en Angleterre et le président chinois, Xi Jinping. A New York, Obama s’est fait représenter par le secrétaire d’Etat, John Kerry et Xi Jinping par le vice-Premier ministre, Zhang Gaoli.
Les deux Etats pollueurs ont promis de parapher le registre de signature, ouvert pour un an à compter du 22 avril, dès ce vendredi. Ils se sont également engagés par ailleurs à ratifier l’accord dans de meilleurs délais.
Il faut se le dire, New York est une étape importante certes, mais l’entrée en vigueur de l’accord prendra du temps, compte tenu de la lenteur des procédures de ratification et de la volatilité des environnements politiques des Etats. Au meilleur des cas, il entrera en vigueur en 2017, voire 2018.
Idriss Déby, président sortant et président en exercice de l'Union africaine, tient son coup KO au 1er tour de la présidentielle
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a finalement proclamé dans la soirée de ce jeudi 21 avril 2016 les résultats provisoires de la présidentielle du 10 avril dernier. Sans surprise, c’est le président sortant, Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 1990, qui a été proclamé vainqueur au premier tour avec 61,56% des voix. Le chef de file de l’opposition, Saleh Kebzabo, se classe deuxième avec un score de 12,80% des voix.
Idriss Déby, président sortant et président en exercice de l’Union africaine, tient son coup KO au 1er tour de la présidentielle
Le président Idriss Déby Itno est le grand vainqueur de la présidentielle tchadienne du 10 avril dernier dont les résultats ont été proclamé ce jeudi même à Ndjamena par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Selon ces résultats provisoires de la CENI, Idriss Déby recueille plus de 2 600 000 voix soit 61,56% des suffrages. Il est donc réélu dès le premier tour du scrutin. Idriss Déby gagne ainsi un cinquième mandat à la tête de l’Etat, lui qui dirige le pays depuis 26 ans.
Le président réélu est suivi par le chef de l’opposition, Saleh Kebzabo qui n’obtient, toujours les selon les résultats de la CENI, que 12,80% des voix. Le taux de participation est de 76%, à en croire la Commission électorale nationale indépendante.
L’annonce de ces résultats attendus depuis plusieurs jours a été saluée par une explosion de joie chez les partisans du président Déby qui ont fêté l’événement malgré la tension ambiante.
En effet, dans la journée, huit des treize candidats à cette présidentielle s’étaient retirés du processus électoral, dénonçant un hold-up électoral en cours en faveur du président sortant. Autre fait marquant de la journée : la démission du vice-président de la CENI.
Autant d’éléments qui font craindre un lendemain électoral difficile à N’Djamena, surtout que l’opposition ne s’attendait pas à cette victoire au premier tour de Idriss Déby Itno.
L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a organisé un point de presse, le 21 avril 2016 à Ouagadougou, en vue de donner sa version de la crise qui secoue le parti du lion.
La Direction du parti a unanimement condamné les actes d’indiscipline dont se seraient rendus coupables les deux membres du Bureau politique national (BPN), Louis-Armand Ouali, deuxième-vice-président et de Bruno Kafando, secrétaire général du parti au Kadiogo.
Selon les responsables de l’UPC, ces deux leaders ont violé le règlement intérieur et les principes du parti. Le troisième vice-président, Amadou Sanon, a dit que la suspension de Bruno Kafando s’est faite en respect des dispositions qui régissent la vie du parti, en attendant son exclusion prochaine, conformément à l’article 63 du règlement intérieur.
«La dernière participation du camarade Ouali à une activité statutaire de l’UPC remonte au congrès du parti tenu les 27 et 28 juin 2015. Depuis lors, il a brillé par ses absences chroniques aux sessions du SEN malgré son titre de deuxième vice-président», a ajouté M. Sanon qui a relevé sa surprise de constater que ce «grand absent invite le parti à faire une coalition avec le MPP à travers la presse alors qu’il ne n’avait jamais exprimé cette position».
Plus amer, le porte -parole de l’UPC, Rabi Yaméogo, a trouvé des explications à leurs agissements. Il les met sur le compte d’un complot sous-tendu par l’égoïsme. Il juge irresponsable l’attitude de M. Kafando qui a présidé aux destinées du parti dans la province du Kadiogo. «Durant son passage à ce poste de secrétariat général provincial, il a étalé son incompétence notoire à fédérer les militants, à prendre des initiatives et à faire fonctionner le parti dans la province, chose qui a eu pour conséquence la dissolution du bureau qu’il dirigeait en Assemblée générale et la nomination d’un autre», a t-il laissé entendre.
«Nous sommes au regret de dire que nos deux ex-camarades sont guidés par leur tube digestif. Ils sont dans une situation peu enviable au plan financier. Ils espéraient donc qu’au sortir des scrutins couplés, l’UPC irait à la soupe afin qu’ils puissent profiter. Nous disons non, car à l’UPC, il n’y a pas de place pour la compromission. Ils peuvent démissionner du parti au lieu de raconter des ragots», a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, les animateurs de presse ont parlé des prochaines municipales. A les en croire, le parti n’a attaqué aucune liste étant donné que cette prérogative est laissée aux citoyens. Et une vingtaine de recours en attente d’être examinés ont été déposés dans les arrondissements 3, 8 et 12 de Ouagadougou et les communes rurales de Saaba et Tanghin Dassouri.