Le président Ismaïl Omar Guelleh est donné gagnant de la présidentielle
Le président Ismaïl Omar Guelleh est donné gagnant du scrutin présidentiel de ce vendredi à Djibouti. Pays qu’il dirige sans partage depuis 1999.
Le président Ismaïl Omar Guelleh est donné gagnant de la présidentielle
Pour beaucoup d’observateurs, l’issue de la présidentielle djiboutienne de ce vendredi 8 avril ne fait l’objet d’aucun doute. Le président sortant, Ismaïl Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, se succèdera à lui-même, sans coup férir ; nombre d’opposants ayant appelé au boycott du scrutin.
Situé à l’extrémité de la Corne de l’Afrique, Djibouti, petit pays d’à peine 900 000 habitants, profite largement de sa position stratégique. Près de 40% du trafic maritime mondial passe par sa capitale, Djibouti-ville, étape commerciale intournable de la zone. Cette position stratégique explique le fait que Djibouti abrite plusieurs bases militaires (française, américaine, européenne et bientôt chinoise).
Ancien auxiliaire de la police coloniale française, Ismaïl Omar Guelleh a d’abord occupé pendant plusieurs décennies le poste stratégique de chef de cabinet du premier président Hassan Gouled Aptidon, avant de lui succéder finalement en 1999. Depuis, il tient solidement les commandes du navire Djibouti. La présente présidentielle lui permettre encore de renforcer son pouvoir, fort de ses bonnes relations avec le géant éthiopien.
Des leaders de partis politiques, rassemblés autour du président de l’assemblée nationale, Salif Diallo, ont annoncé, le 7 avril 2016 à Ouagadougou, la création d’une Alliance de partis politiques de la majorité présidentielle (APMP), destinée à soutenir le programme politique du Président Rock Marc Christian Kaboré.
L’APMP compte 26 partis politiques dits de la Gauche démocratique qui vont constituer un appareil politique, en vue de la défense de l’action gouvernementale. A en croire Adama Kanazoé, la structuration du bureau de l’Alliance n’est pas encore formelle.
Adama Kanazoé a dit que l’APMP va accompagner le président du Faso dans l’approfondissement de la démocratie, de la justice et de la quête du progrès économique et social dans la paix et la réconciliation nationale.
La structure poursuit, entre autres, objectifs la satisfaction des intérêts du peuple à travers l’application d’un programme politique, économique, social et culturel de Gauche .
Pour Kanazoé, « c’est une démarche républicaine. Ce n’est pas la guerre. Ce sont des idées qui vont s’entrecroiser pour le développement du Burkina ».
L’avocat de Charles Blé Goudé , Me Simplice Séri Zokou, a indiqué dans un communiqué en date du 7 avril 2016, que l’ouvrage de son client « De l’enfer, je reviendrai », a été interdit de vente en Côte d’Ivoire.
« Les Groupes Librairie de France et Prosuma (FNAC) en charge de la diffusion en Côte d’Ivoire se sont ainsi vu notifier ce jour une décision verbale du Ministère (ivoirien) de l’Intérieur, portant interdiction de vente du livre sur toute l’étendue du territoire national ivoirien », poursuit le texte.
« La vente a été interdite, les plus chanceux ont pu avoir le premier stock » a confirmé un employé de la libraire de France au plateau, quartier des affaires d’Abidjan.
L’éditeur, représenté par Yves Derai et Me Zokou a quant à lui exprimé sa « surprise face à cette décision gravement attentatoire à la liberté d’expression ».
Le livre a été publié le 24 mars dernier par la maison d’édition française les Éditions du moment.
Le président Roch Marc Christian Kaboré, lors de sa conférence de presse du 3 avril 2016
En principe, c’est ce jeudi 7 avril que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, achève sa visite officielle en France. Arrivé à Paris le 4 avril, le chef de l’Etat burkinabè a été reçu le lendemain 5 avril par son homologue français, François Hollande à l’Elysée, puis à Matignon et à au Palais Bourbon. Exit l’incident de l’accueil et c’est un bilan satisfaisant que le président Kaboré dresse de son séjour parisien. Nous vous proposons ici, In extenso , l’entretien qu’il a accordé à nos confrères du journal Le Monde. Lisez plutôt !
Le président Roch Marc Christian Kaboré, lors de sa conférence de presse du 3 avril 2016
« «Si on n’aide pas le Burkina Faso, ce sera la chronique d’un échec annoncé »
Roch Marc Christian Kaboré, 58 ans, incarne le paradoxe burkinabé. Vainqueur au premier tour en novembre 2015 d’une élection qui consacrait le retour de la démocratie au Burkina Faso, le nouveau président fut un cacique du régime de Blaise Compaoré, occupant notamment les postes de premier ministre puis de président de l’Assemblée nationale, avant de rompre avec son mentor, chassé du pouvoir par une insurrection en octobre 2014. Le président burkinabé a été reçu par François Hollande mardi 5 avril.
Le Monde : François Hollande a déclaré que votre élection faisait « honneur à la démocratie », mais aucun membre du gouvernement n’était présent à votre arrivée à Paris. Que vous inspire la qualité de cet accueil ?
Roch Marc Christian Kaboré : Je ne suis pas très protocolaire et j’étais très content que des Burkinabés soient venus m’accueillir à l’aéroport. L’accueil que nous avons eu à l’Elysée, à Matignon, à l’Assemblée nationale témoigne de la qualité des relations. Il ne faut pas s’en tenir à l’éphémère, mais au fond des questions pour lesquelles nous sommes venus et j’estime que cela a été une très bonne mission pour nous.
Pensez-vous avoir été invité en tant que symbole démocratique ?
Je pense que nous avons été invités au titre de l’action que le peuple burkinabé a menée pour retrouver la liberté, la démocratie. Cela a été une longue bataille, pleine de péripéties, de turpitudes, mais, malgré tout, ces élections se sont déroulées dans la transparence et ont été acceptées par tous. C’est un hommage au peuple burkinabé que de nous inviter à l’Elysée pour discuter des relations entre nos deux pays. C’est à mettre à l’actif du peuple beaucoup plus qu’au mien.
Après l’attentat de Grand-Bassam, en mars en Côte d’ivoire, le ministre français de l’intérieur a annoncé qu’une équipe du GIGN sera envoyée au Burkina Faso. L’acceptez-vous ?
Il y a eu un problème de communication. Nous avons appris sur France Inter qu’il y allait avoir un déploiement du GIGN. Nous avons protesté auprès de l’ambassadeur et nous avons eu l’occasion de dire au président et au ministre de l’intérieur que nous n’acceptions pas de décision sans être concertés. Ils s’en sont excusés et je pense qu’il n’est pas question d’un déploiement du GIGN, mais d’envoyer deux éléments pour assister nos forces de lutte contre le terrorisme et le renseignement. Je pense que la procédure normale va maintenant être respectée et nous verrons si nous avons besoin de cette assistance. Nous avons dit qu’il faut fédérer les moyens de renseignement, d’action et de formation pour être à la hauteur. Dans ces conditions, nous estimons qu’il est toujours bon de bénéficier de l’expérience de ceux qui sont un peu plus en avance que nous dans ce combat.
Ne craignez-vous pas que le renforcement de la présence militaire française ne vous désigne encore un peu plus comme cible des groupes djihadistes ?
Les djihadistes ont pour objectif de déstructurer les Etats en Afrique de l’Ouest, donc nous sommes au centre des attaques. Nous pensons qu’il faut travailler à renforcer notre collaboration sous- régionale. Nous ne pouvons pas assurer le risque zéro, mais nous pouvons assurer au maximum la sécurité de nos populations.
Que répondez-vous à ceux qui jugent que l’attentat de Ouagadougou en janvier 2016 a été facilité par le démantèlement du système sécuritaire mis en place par Blaise Compaoré ?
C’est une erreur de vision. Quand quelqu’un décide de mourir, il n’y a aucun système de sécurité qui puisse y parer.
Dans votre entourage, certains ont considéré que l’ancien président Compaoré ou ses proches seraient liés à l’attentat. Vous confirmez ?
Je ne confirme rien du tout. Des enquêtes se poursuivent. Nous n’avons pas d’éléments pour dire qu’il y a une complicité de personnes proches de Blaise Compaoré. Nous pouvons seulement dire qu’à son époque il avait des contacts avec tout ce monde, ce qui peut laisser penser à une forme de collusion.
Souhaitez-vous obtenir de la Côte d’Ivoire son transfert au Burkina Faso en vue d’un procès sur son implication présumée dans l’assassinat de l’ancien président Thomas Sankara ?
Ce n’est pas nous qui voulons ou ne voulons pas son transfert. Je pense que, quand on assume la responsabilité de l’Etat pendant vingt-sept ans, on a un devoir vis-à-vis de son peuple. Ce devoir, tout chef d’Etat responsable doit pouvoir l’assumer. On ne peut pas gérer un pays pendant si longtemps et faire comme si de rien n’était. La démocratie impose de rendre des comptes.
Vous avez été élu un an après le renversement de Blaise Compaoré, qui projetait de modifier la Constitution pour s’octroyer un nouveau mandat. Quel regard portez-vous sur vos homologues réélus ou en passe de l’être après avoir retouché la Constitution à leur profit ?
La réforme d’une Constitution est une responsabilité du peuple. Lorsque Blaise Compaoré a décidé de réviser la Constitution, le peuple burkinabé s’y est opposé. Des vies ont été perdues dans ce combat, mais il a été remporté grâce à la détermination du peuple burkinabé. Je ne peux pas apprécier les révisions qui ont lieu dans d’autres pays, car je considère que les peuples ont des responsabilités à assumer. Dans notre projet de réforme de la Constitution, il est hors de question de remettre en cause la limitation des mandats.
Vous sentez-vous comme un président sous contrôle, à la merci d’un autre soulèvement populaire ?
Il est évident que le peuple burkinabé a fait cette insurrection avec beaucoup d’attentes. Nous travaillons à faire en sorte que ses besoins soient satisfaits. Je pense qu’en revenant au système démocratique le peuple burkinabé est conscient que nous devons aussi rester dans la légalité et permettre au gouvernement de mettre en œuvre ses engagements. Il est évident que si nous ne les respectons pas, nous ne serons pas réélus. Je pense par ailleurs que le peuple cherche des passerelles pour avoir un contrôle de l’action du gouvernement, discuter avec les parlementaires. Il faut que dans la réforme de la Constitution nous permettions que la démocratie soit participative. La société civile est la vigie de la démocratie, mais il y a des limites à ne pas franchir.
Vos frais de téléphone ont été réduits, les dotations en carburant des ministres également. N’est-ce pas-là de la communication de début de mandat ?
Il est bon de donner des signaux forts. Les frais de téléphone, de carburant ne sont que la partie visible de l’iceberg. Des efforts sont faits également sur les baux de l’Etat où nous payons des loyers exorbitants pour rien et au niveau de l’utilisation de l’énergie dans les bureaux. Chacun se dit : « C’est l’Etat qui paie, donc je n’éteins pas la lumière. » Nous faisons en sorte d’économiser un centime dès que nous le pouvons. Ces mesures montrent le sens de l’action du gouvernement et notre volonté de réduire le train de vie de l’Etat.
Comment concilier la relance de l’économie avec les exigences sécuritaires qui se sont cruellement rappelées à vous avec l’attentat du 15 janvier ?
Nous sommes obligés de travailler sur les deux fronts, car, sans développement, il n’y a pas de sécurité et, inversement, il n’y a pas de développement sans sécurité. Je considère que tout en menant la lutte contre les terroristes, il faut continuer à travailler au développement économique et social de notre pays. C’est pourquoi, tout en lançant des programmes d’urgence dans l’éducation, la santé, l’eau potable, l’agriculture, en réorientant le système énergétique vers les énergies renouvelables, il est important pour nous de demander à nos partenaires de parachever le succès politique du Burkina par un appui économique. Si on n’aide pas le Burkina Faso, ce sera la chronique d’un échec annoncé.
Qu’en est-il du projet ferroviaire du groupe Bolloré qui doit passer par votre pays ?
Il est toujours en discussion. Il est lié à l’exploitation du manganèse du Burkina et il se trouve que le gisement n’est pas encore mis en exploitation. Le groupe Bolloré se dit : faire du rail alors que l’exploitation n’a pas démarré, c’est mettre de l’argent dans un projet qui n’est pas rentable tout de suite. Je pense que dans les prochains jours nous allons discuter avec les partenaires qui exploitent la mine et le groupe Bolloré pour voir comment relancer la dynamique. Notez que le cour du manganèse a baissé, il y a donc des contraintes objectives de part et d’autre, mais le Burkina ne peut pas être prisonnier de ce type de contrat.
Un mandat d’arrêt a été lancé contre de Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, à la suite de la tentative de coup d’Etat en septembre 2015. Comment concilier les exigences de la justice avec la nécessité d’entretenir de bonnes relations avec votre voisin ?
Nos relations sont excellentes. Un mandat d’arrêt a été lancé contre Guillaume Soro sans que j’en sois informé et cela ne l’empêche pas de voyager. Finalement, au niveau des Etats, nous avons décidé de nous mettre au-dessus de ce conflit, pas fictif, mais inutile. Il sera difficile de part et d’autre de nous chercher des problèmes inutilement, car nous sommes condamnés à nous entendre.
Vous avez annulé la nomination de l’ancien premier ministre de transition Isaac Zida comme ambassadeur à Washington. La justice a été saisie à la suite de soupçons de blanchiment d’argent qui porterait sur plus de 130 millions d’euros. Envisagez-vous de lancer un mandat d’arrêt à son encontre s’il n’est pas revenu au Burkina Faso dans les prochains jours ?
La nomination du général Zida n’a pas été annulée pour des soupçons de blanchiment d’argent, mais parce qu’elle n’a été faite lors d’aucun conseil des ministres. L’investigation sur ce blanchiment d’argent porte sur cinq années et ne relève pas uniquement de la transition. Ces dossiers sont transmis à la justice et elle fera le point dans les mois à venir pour voir s’il y a eu ou non blanchiment et si des poursuites doivent être engagées. Pour l’instant, le général Zida n’est accusé de rien du tout. Je pense qu’il rentrera de lui-même au Burkina Faso, car, quand on assume des responsabilités à un certain niveau, il faut savoir faire face à sa propre histoire.»
Claude Le Roy, nouvel entraineur du Togo, a l'obligation de qualifier les Eperviers pour la CAN 2017
L’équipe nationale de football du Togo, les Eperviers, a un nouvel entraineur. Il s’agit du Français, Claude Le Roy. Le sélectionneur français a été nommé ce mercredi en remplacement du Belge Tom Saintfiet.
Claude Le Roy, nouvel entraineur du Togo, a l’obligation de qualifier les Eperviers pour la CAN 2017
Claude Leroy Claude Leroy est désormais le nouvel entraineur des éperviers du Togo. Il a été nommé ce mercredi 6 avril par les dirigeants du football togolais. Le sélectionneur français prend les rênes des Eperviers en remplacement du Belge Tom Saintfiet dont le contrat, qui devrait normalement prendre fin en juin 2017, a été écourté.
M. Saintfiet a été remercié pour insuffisance de résultats. En effet, après quatre journées des éliminatoires de la prochaine coupe d’Afrique des Nations de football, Gabon 2017, les Eperviers sont un peu à la traine, occupant pour le moment la troisième place du groupe A. Et tout le défi pour Claude Le Roy sera de qualifier la sélection togolaise pour cette CAN. Pour ce faire, il va lui falloir remporter les deux matchs restant des éliminatoires.
Claude Le Roy, un entraineur à succès en Afrique
En Afrique, Le Roy n’est pas un inconnu. Il a entrainé avec plus ou moins de bonheur plusieurs sélections nationales. Il a entrainé entre autres les Lions indomptables du Cameroun, les Lions de l’Athlas du Maroc, les Lions de la Teranga du Sénégal et la sélection nationale de la République démocratique du Congo.
Le sélectionneur français a même gagné plusieurs CAN, notamment avec le Cameroun et le Maroc. De quoi faire rêver déjà les Togolais, à commencer par le président Faure Gnassingbé qui aurait joué un rôle déterminant dans ce recrutement de Claude Le Roy.
«Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » Jean 11.26
Décès BATIENON née BASSINGA Thérèse : Remerciements Faire-part
La grande famille BATIENON à Réo, Ouagadougou, Dakar et Paris,
La grande Famille BASSINGA à Kordié, Ouagadougou ; Bruxelles et Centrafrique,
Ambroise BATIENON, Inspecteur du Trésor à la retraite à Nonsin, secteur 19 ;
Les enfants : Sylvain, Claude, Aline, Viviane et Diane.
Les petits enfants : Jennifer, Asman, Marie-Laure, Mohamed, Aude, Yoan, Arthur, Saadia, Djibril, Leah et Thérèsa.
Les familles alliées : BILLA, BADIEL, OUEDRAOGO, ROUAMBA.
Vous renouvellent leurs sincères remerciements pour votre soutien multiforme lors du décès le 1er avril 2015 et l’inhumation le 4 avril 2015 à Ouagadougou de leur très chère regrettée, sœur, épouse, mère, grand-mère et belle-mère :
BATIENON née BASSINGA Thérèse
Infirmière Breveté à la retraite
Ils vous informent que les funérailles chrétiennes se dérouleront les 08 et 09 avril 2016 à Ouagadougou selon le programme suivant :
• Vendredi 08 Avril 2016
– 21h : Veillée de prière à la chapelle Sainte André de Nonsin secteur 19
Ouagadougou
• Samedi 09 Avril 2016
– 8h : Messe à la paroisse Notre Dame de Kolgho Naaba
Suivi de la bénédiction de la tombe au cimetière municipal de Gounghin
Le président Patrice Talon a rendu publique la liste de son gouvernement. Voici la liste complète de son premier gouvernement de rupture .
Ministre d’Etat chargé du développement :Abdoulaye Bio Tchané
Ministre d’Etat, Secrétaire général à la présidence de la République : Pascal Irénée Koupaki
Ministre de l’Intérieur :Sacca Lafia
Ministre délégué auprès du président de la république chargé de la défense : Candide Azannaï
Ministre de la Justice : Joseph Djogbénou
Ministre des Sports : Oswald Homeky
Ministre des Finances : Romuald Wadagni
Ministre de la santé : Seidou Allassane
Ministre de la culture et du tourisme : Ange Nkoué
Ministre de l’Agriculture : Delphin Koudandé
Ministre du commerce et de l’Industrie : Lazare Séhouéto
Ministre des Affaires étrangères : Aurelien Agbénonci
Ministre de l’enseignement primaire : Karimou Salimane
Ministre de l’énergie : Jean-Claude Houssou
Ministre de la communication et des Tic : Rafiatou Monrou
Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Marie-Odile Attanasso
Ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle : Lucien Kokou
Ministre de la décentralisation et de la gouveranance locale :Barnabé Dassigli
Ministre du travail, de la fonction publique et des affaires sociales :Adidjatou Mathys
Ministre des infrastructures et des transports : Hervé Hehomey
Ministre du cadre de vie et du développement durable : José Didier Tonato
Anderson Koné
BURKINADEMAIN.COM
Le président Nicolas Maduro a crû bon de prendre un décret présidentiel pour faire à la pénurie énergétique que traverse son pays
Au Venezuela, le président Nicolas Maduro vient de décréter le vendredi jour de congé pendant deux mois dans tout le pays, dans le cadre d’un « plan spécial » d’économies d’énergie face à l’importante sécheresse provoquée par le phénomène climatique El Nino.
Le président Nicolas Maduro a crû bon de prendre un décret pour faire face à la pénurie énergétique que traverse son pays
Le décret présidentiel établit « tous les vendredis comme jours non travaillés, à partir du vendredi de cette semaine » et jusqu’au 6 juin, a déclaré le président dans une allocution diffusée sur la chaîne de télévision officielle.
Faisant appel au « sentiment national » afin que tout le pays soutienne l’initiative, M. Maduro a étendu à neuf heures par jour le rationnement électrique pour les centres commerciaux et les hôtels, qui doivent générer leur propre énergie pendant ces créneaux, une mesure mise en place en février. Le président, qui avait déclaré fériée toute la Semaine sainte pour diminuer la consommation d’eau et d’électricité, a reconnu que le pays affrontait « une situation extrême » avec la baisse du niveau d’eau des 18 barrages du pays.
A Guri, le réservoir de l’Etat de Bolivar (sud-est) qui fournit 70% du réseau électrique du pays, l’eau se situe à seulement trois centimètres au-dessus du « point extrême », fixé à 240 mètres au-dessus du niveau de la mer, a précisé le chef de l’Etat. Nicolas Maduro a également exigé que les entreprises étatiques du secteur industriel qui consomment le plus réduisent de 20% leur consommation énergétique, tout comme l’administration.
Même si le secteur résidentiel reste le principal consommateur d’énergie, M. Maduro a choisi d’éviter « un rationnement douloureux pour le pays », ainsi qu’une hausse des tarifs. L’opposition, désormais majoritaire au Parlement, accuse l’exécutif de pas avoir anticipé la situation et de ne pas avoir assez investi dans le réseau électrique. Le Venezuela, qui a subi une grave crise énergétique en 2010, souffre de pannes régulières, en particulier dans les provinces.
Les élèves du Lycée professionnel Dr Bruno Buchwieser (LPBB – centre austro) ont dressé des barricades, ce 6 avril 2016 à la sortie Ouest de la capitale Ouagadougou, en vie de se faire entendre et faire comprendre par les autorités du ministère de tutelle.
Le président de l’Association des élèves du secondaire (AESO), section LPBB, Abderamane Rachid Sanou, a expliqué qu’il s’est agi de partager les souffrances des élèves techniciens dans les ateliers.
Les élèves ont tenu leurs positions jusqu’à 10 h 20mn, avant de retirer les barricades.
Le ministre de l’éducation nationale, Jean Martin Coulibaly, a réagi, en promettant d’œuvrer au plus vite à l’acquisition du matériel: « La situation est due principalement aux procédures. Je peux vous assurer que les jours à venir la question sera derrière nous ».
Le mandat de dépôt du dernier ministre des Affaires étrangères du régime Compaoré, Djibrill Bassolé, incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA), a été renouvelé pour une période de six mois.
Un de ses avocats note que les raisons « font partie du secret d’instruction », mais il regrette qu’ « au Burkina, il n’y a pas de juge devant lequel on peut faire recours comme en France ».
Une liberté provisoire pourrait être demandée, mais l’avocat affirme que cela sera discutée avec le général Bassolé.
Le dernier mandat de dépôt expire ce 6 avril 2016 et le nouveau prend effet dès le 7 avril 2016.
Le général Djibrill Bassolé a été inculpé le mardi 6 octobre 2015 pour haute trahison et atteinte à la sûreté de l’Etat, après avoir été interpellé le 29 septembre 2015.