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Affaire «Panama Papers» : Cité, le président de la Fifa se défend

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Le président de la FIFA a rejeté en bloc les accusations à son encontre

Après Lionel Messi et Michel Platini, c’est Gianni Infantino qui voit son nom être mêlé à l’affaire «Panama Papers», du nom du scandale portant sur un vaste système d’évasion fiscale à échelle planétaire.

Le président de la FIFA a rejeté en bloc les accusations à son encontre
Le président de la FIFA a rejeté en bloc les accusations à son encontre

Selon les informations du quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, qui a réalisé un long travail d’investigation sur les « Panama Papers », le nouveau président de la Fifa aurait ainsi signé des contrats avec une société offshore pour céder des droits télévisés en-dessous des prix du marché lorsqu’il dirigeait le département des affaires juridiques de l’UEFA.
Face à ces insinuations, voire accusations, Infantino s’est défendu par le biais d’un communiqué de la FIFA. «Je suis consterné et je n’accepterai pas que mon intégrité soit remise en cause par certains médias, spécialement quand l’UEFA a déjà divulgué en détails tous les faits concernant ces contrats. (…) Comme je l’ai déjà dit, je n’ai jamais traité personnellement avec Cross Trading ou ses propriétaires. C’était l’équipe marketing de l’UEFA qui conduisait ce processus. Je tiens à dire que ni l’UEFA ni moi n’avons été contactés par les autorités au sujet de ces contrats. (…) Rien n’indique qu’il y ait eu le moindre acte répréhensible de ma part ou de celle de l’UEFA», mentionne ledit communiqué.

Droits de télé de 111 000 dollars

Datés de 2006 et 2007, les contrats incriminés porteraient sur les droits de trois saisons de Ligue des champions (de 2006 à 2009) ainsi que sur ceux de la Coupe de l’UEFA et de la Supercoupe d’Europe. Ils impliqueraient des hommes d’affaires aujourd’hui poursuivis par la justice américaine dans le scandale de corruption qui touche la Fifa, les Argentins Hugo et Mariano Jinkis, propriétaires de la Argentins Hugo et Mariano Jinkis, propriétaires de la société Cross Trading, basée à Niue, une île du sud-Pacifique.
Obtenus pour 111 000 dollars en 2006, les droits télé de la C1 sur la période 2006-2009 auraient par exemple été revendus pour 311 000 dollars par Cross Trading.
Si les allégations d’implication de Gianni Infantino dans cette affaire «Panama Papers» se devrait confirmer par la suite, cela jetterait de sérieux doutes sur ses capacités à réformer la FIFA s’il parvient à sauver son fauteuil de président de l’instance mondiale de football.

Mathias Lompo
Burkina Demain

100 jours de Roch Kaboré à Kossyam : L’opposition donnera son appréciation le 12 avril

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Les leaders du CFOP lors de leur rentrée politique du 10 mars 2016

Le bilan livré le 3 avril dernier à Bobo par Roch Marc Christian Kaboré de ses cent premiers jours de pouvoir n’est pas passé inaperçu chez les membres du Chef de file de l’opposition politique (CFOP). Réunis ce mardi 5 avril, ils ont décidé d’animer une conférence de presse le 12 avril 2016 pour donner leur lecture de ce bilan du président.

Les leaders du CFOP lors de leur rentrée politique du 10 mars 2016
Les leaders du CFOP lors de leur rentrée politique du 10 mars 2016

Lors de sa rentrée politique du 10 mars 2016, Zéphirin Diabré, Chef de file de l’opposition politique (CFOP), avait été très clair : «En tant qu’opposants, nous allons apprécier les actions et les actes posés par ceux qui sont au pouvoir. Il y aura toujours des erreurs de leur part, des manquements et ce sera notre rôle de le souligner auprès de l’opinion».
Eh bien, après avoir suivi avec intérêt le bilan fait le 3 avril dernier par le président Roch Marc Christian Kaboré de ses cent premiers jours de pouvoir ; Diabré et ses camarades vont à leur tour faire le bilan de ces cent premiers jours de Kaboré à Kossyam.
Ils l’ont décidé au cours de leur réunion tenue le mardi 5 avril 2016.
«Au chapitre de la vie nationale, la rencontre a examiné et adopté les actions que l’Opposition compte entreprendre, pour marquer les Cents premiers jours du nouveau régime issu des élections couplées du 29 Novembre 2015. A cet effet, il a été décidé entre autres, la tenue d’une conférence de presse, le Mardi 12 Avril 2016 à 10h, au cours de laquelle l’opposition politique donnera son appréciation, et la publication d’un mémorandum portant évaluation de l’action du nouveau régime», précise le communiqué qui a sanctionné la rencontre.
Par ailleurs, il a été question au cours de cette réunion du CFOP, des municipales du 22 mai, la collaboration entre les partis de l’opposition, d’une charte des partis affiliés au CFOP.

Philippe Martin
Burkina Demain

Bénin : Patrice Talon a prêté serment

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Vainqueur au second tour de la dernière présidentielle béninoise avec 65% des voix, Patrice Talon a prêté serment ce mercredi 6 avril 2016 à Porto-Novo, conformément aux dispositions constitutionnelles.

Patrice Talon au cours de son investiture ce mercredi à Porto-Novo
Patrice Talon au cours de son investiture ce mercredi à Porto-Novo

C’est fait. L’homme d’affaires Patrice Talon a pris officiellement les commandes du navire battant pavillon Bénin. Il a prêté serment ce mercredi à Porto-Novo, dans la capitale politique béninoise. La cérémonie s’est déroulée au stade Charles de Gaulle en présence des représentants politiques, traditionnels et religieux, et de représentations diplomatiques.
Aucun chef d’Etat étranger n’a assisté à cette investiture de Patrice Talon. Avant la cérémonie, Talon avait eu un entretien à huis-clos avec le président sortant Thomas Boni Yayi au palais présidentiel.
Avec une coalition de 24 candidats qui l’a soutenu au premier tour le nouveau président a remporté le second tour avec 65,37% des voix contre 34,63% pour le Premier ministre sortant, Lionel Zinzou.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Affaire «Panama Papers» : Sigmundur David Gunnlaugson annonce sa démission

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Le Premier ministre islandais a déjà tiré les conséquences de son implication dans l'affaire «Panama Papers» en annonçant sa démission

Suite aux révélations des « Panama Papers » sur ses placements offshore, le Premier ministre islandais, Sigmundur David Gunnlaugson, a annoncé, ce mardi 5 avril, sa démission.

Le Premier ministre islandais a déjà tiré les conséquences de son implication dans l'affaire «Panama Papers» en annonçant sa démission
Le Premier ministre islandais a déjà tiré les conséquences de son implication dans l’affaire «Panama Papers» en annonçant sa démission

Le Premier ministre islandais, Sigmundur David Gunnlaugson, a déjà tiré à son niveau les conséquences de l’affaire «Panama Papers». Il a en effet annoncé ce mardi au groupe parlementaire de son parti qu’il allait démissionner de ses fonctions de chef de gouvernement. Cette déclaration a été rapportée à la télévision islandaise par le vice-président du Parti du progrès.
Selon les révélations du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), Sigmundur David Gunnlaugson a possédé avec son épouse des millions de dollars dans la société Wintris dont il a cédé les parts en 2009 pour un dollar symbolique. Selon le rapport publié par l’ICIJ sur son site internet, M. Gunnlaugsson « a continué à cacher » l’existence de ses actifs quand il est devenu Premier ministre, en « violation des règles éthiques » de l’Islande. L’annonce de ces révélations a suscité un tollé chez les Islandais.

Joachim Batao
Burkina Demain

Jacob Zuma échappe à la destitution au Parlement

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Jacob Zuma peut arborer le sourire, il vient d'échapper à une énième motion devant le parlement sud-africain

Le parlement sud-africain a rejeté ce mardi l’initiative de destitution du président Jacob Zuma lancée par l’opposition, suite à la décision la semaine dernière de la Cour constitutionnelle enjoignant Zuma de rembourser les fonds publics utilisés pour la rénovation de sa résidence privée de Nkandla.

Jacob Zuma peut arborer le sourire, il vient d'échapper à une énième motion devant le parlement sud-africain
Jacob Zuma peut arborer le sourire, il vient d’échapper à une énième motion devant le parlement sud-africain

Grâce au soutien des députés de son parti, le Congrès national africain (ANC), le président sud-africain, Jacob Zuma a échappé ce mardi à une motion qui visait purement et simplement sa destitution. Le parlement sud-africain a ainsi rejeté la motion de destitution par 233 voix contre et 143 voix pour. Il aurait fallu deux tiers des voix des parlementaires pour que la motion passe.
Le parti au pouvoir, l’ANC, reste donc fidèle Jacob Zuma. Mais, pour l’opposition sud-africaine, notamment l’Alliance Démocratique, initiatrice de cette motion ; c’est le comble.
«L’histoire se rappellera que les députés de l’ANC ont choisi de défendre un escroc, au lieu de défendre la Loi suprême», a regretté le leader de l’Alliance démocratique, Mmusi Maimane.
Une fois encore, Jacob Zuma reste à la tête de l’Etat.

Mathias Lompo
Burkina Demain

La CPI abandonne ses poursuites contre le vice-président William Ruto

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Le vice-président kényan, William Ruto, peut se réjouir de la décision de la CPI d'abandonner les poursuites contre lui

Le vice-président kényan, William Ruto, peut avoir le sourire. La Cour pénale international (CPI) a décidé ce mardi 5 avril 2016 d’abandonner son procès pour crime contre l’humanité contre le vice-président, William Ruto.

Le vice-président kényan, William Ruto, peut se réjouir de la décision de la CPI d'abandonner les poursuites contre lui
Le vice-président kényan, William Ruto, peut se réjouir de la décision de la CPI d’abandonner les poursuites contre lui

Après le président kényan, Uhuru Kenyatta, il y a moins de deux ans, c’est le tour du vice-président William Ruto de bénéficier d’un abandon des charges de la Cour pénale internationale (CPI) qui pesaient contre lui.
En effet, la CPI a annoncé ce mardi d’abandonner son procès pour crimes contre l’humanité contre Ruto. Un recul ou un camouflet pour la procureure de cette Cour Fatou Bensouda qui s’est beaucoup défoncée dans cette affaire. Les juges ont conclu que les éléments de preuve présentés au procès n’étaient pas suffisants pour continuer les poursuites contre le vice-président kényan.
Toutefois, la décision n’empêche pas que soient engagées de nouvelles poursuites à l’avenir, que ce soit devant la CPI ou une juridiction nationale.
La présente mesure de la CPI intervient dans un contexte où les Etats africains manifestent de plus en plus des velléités de retrait de la Cour, accusée, à tort ou à raison, de ne poursuivre que des Africains.
Pour rappel, William Ruto (49 ans) était poursuivi pour des meurtres, persécutions et déportations commises durant les violences postélectorales de 2007.

Martin Philippe
Burkina Demain

Insécurité au Burkina : Le MBDHP sonne l’alerte

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Le Mouvement burkinabè des droits de l’homme (MBDHP), à travers cette déclaration, dresse le triste constat de l’insécurité au Burkina Faso et appelle les autorités à prendre les mesures nécessaires pour venir à bout du fléau.
MBDHP

Dans la nuit du 22 au 23 mars 2016, aux environs de 22h15mn, Yacouba BOURKINTARE, commerçant résidant à Pama a été abattu par trois bandits, puis dépouillé des sommes d’argent qu’il détenait, alors qu’il rentrait chez lui, après la fermeture de son commerce. Au cours de la même attaque, une employée du défunt a, par ailleurs, été blessée par balles.

Le 29 mars 2016, un autre commerçant, de nationalité ghanéenne, a été tué tandis que trois autres étaient blessés, lors du braquage d’un car de transport, à 15 km de Pô, précisément au niveau du pont Nahouri. Là également, les victimes ont été dépouillées d’importantes sommes d’argent par les délinquants, qui ont réussi à s’enfuir dans la forêt jouxtant le lieu des faits.

Toujours le 29 mars 2016, à Hella-Pamena, dans la commune rurale de Bouroum-Bouroum, Hatina OUOBA, assistant de police stagiaire, en service au commissariat de police de Bouroum-Bouroum, a été tué par balle par un individu suspecté de menaces de mort, alors même qu’il participait à une mission chargée de procéder à l’interpellation dudit suspect.

Ces malheureux événements par leur proximité dans le temps et leur extrême gravité, indiquent clairement l’urgence qui s’impose quant à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une véritable politique efficace de sécurisation des personnes et de leurs biens par l’Etat, en tant que garant de la sécurité.

Les circonstances du meurtre du stagiaire Hatina OUOBA en particulier, témoignent une fois de plus de l’insuffisance de moyens mis à la disposition de nos forces de défense et de sécurité, souvent sous-équipées, et qui doivent faire face à des bandits de plus en plus lourdement armés, disposant même souvent d’armes de guerre.
Le MBDHP tient à rappeler que la sécurité est un droit garanti par les instruments juridiques pertinents de protection des droits humains.

Aussi l’Etat devrait-il prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la jouissance de ce droit à ses citoyens, en assurant un équipement conséquent de nos forces de défense et de sécurité.
Toutefois, la lutte contre l’insécurité ne devrait point constituer en elle-même, une source d’insécurité pour les citoyens en servant de prétextes à des violations de droits humains.
C’est pourquoi, toute politique de lutte contre le grand banditisme doit obligatoirement s’inscrire dans le cadre des règles de l’Etat de droit.

Au regard de ce qui précède, le MBDHP :

1) Condamne fermement ce phénomène ambiant et récurrent du grand banditisme avec pour conséquences ces multiples atteintes à la vie et de manière générale, à la sécurité des personnes et de leurs biens ;
2) Présente ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et à la police nationale ;
3) Souhaite un prompt rétablissement aux blessés ;
4) Appelle le Gouvernement à prendre toutes mesures nécessaires en vue de garantir la sécurité des personnes et de leurs biens, en œuvrant notamment à :
rechercher, appréhender et punir à la hauteur de leurs actes criminels, les bandits qui écument nos villes et campagnes et y sèment la mort et la désolation ;

l’équipement adéquat des forces de défense et de sécurité en moyens de travail, y compris en moyens scientifiques, en vue d’accroître leurs capacités d’investigations et d’actions ;
une stricte application des normes relatives aux droits humains dans la lutte contre le grand banditisme ;
une prise en charge des familles (des enfants mineurs en particulier) des éléments de forces de défense et de sécurité tombés dans l’exercice de leurs missions.

Non à l’insécurité, source de violations des droits humains !
Oui à la mise en œuvre d’une véritable politique de lutte contre le grand banditisme !

Ouagadougou, le 04 avril 2016
Le Comité exécutif national

SNC 2016 : L’édition du renouveau démocratique a tenu toutes ses promesses

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Séance de décoration d'agents méritants du ministère de la culture

La 18e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) a refermé ses portes le samedi 2 avril 2016 au cours d’une cérémonie qui a enregistré la présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré après avoir rallié Bobo-Niamey (pour assister à l’investiture du président Mahamoudou Issoufou) -Bobo. Etait également présent, le ministre ivoirien de la Culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandama. Cette cérémonie a été marquée par la remise symbolique de prix et a pris fin avec le discours – prononcé sous des applaudissements nourris – du ministre de la Culture, des arts et du tourisme, Tahirou Barry qui a annoncé de belles perspectives pour les acteurs culturels du pays des Hommes intègres.

Séance de décoration d'agents méritants du ministère de la culture
Séance de décoration d’agents méritants du ministère de la culture

La tenue de cette édition qui a ainsi pris fin, n’était pas évidente. Et ce, aux regards de multiples contingences liées au contexte socio-politique de notre pays. C’est du moins ce qu’a relevé le ministre Barry dans une salle pleine comme un œuf. Pour lui, c’est tout le peuple burkinabé qui doit être fier de l’organisation réussie de cette édition qui est, peut-on dire, celle du renouveau démocratique du Burkina Faso. Un Burkina qui vient de sortir honorablement d’une Transition politique hantée par moult incidences compromettantes.
La 18e édition de la SNC, ce sont environ 1152 artistes qui se la sont appropriée en exprimant leur art. Certains d’eux ont été consacrés lauréats. Ces derniers, « ne seront plus laissés à eux-mêmes », a promis le ministre en charge de la culture, Tahirou Barry. Ils seront – dans leur élan pour l’excellence – accompagnés, encadrés, suivis, et encouragés à participer à des compétitions culturelles à l’échelle internationale.
Les autres compétiteurs, le ministre Barry leur a lancé l’invite à comprendre que c’est sur le chemin des échecs que se construit l’avenir. Mieux, le ministre Barry a appelé au maintien de la réflexion pour davantage renforcer la dynamique de rayonnement et de perpétuation de la culture burkinabè, et pour donner des gages sûrs de pérennité à la SNC. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la participation massive de jeunes acteurs à cette manifestation augure de lendemains nantis de relève.

Les participants de la SNC 2016 sont venus d'horizons divers
Les participants de la SNC 2016 sont venus d’horizons divers

En plus des acteurs culturels, de nombreux exposants ont pris part à la 18e  édition de la SNC. Ils sont venus de l’intérieur du pays, mais aussi de pays de la sous-région en l’occurrence le Mali, la Côte-d’Ivoire, du Sénégal, de la Guinée Conakry. Ce sont eux qui ont enrichi et vaillamment animé la foire de la culture. A ceux d’entre eux qui ont été victimes de l’incendie survenu au petit matin du jeudi 31 mars 2016, le ministre Tahirou Barry a tenu à leur exprimer de vive voix la compassion du gouvernement burkinabè. Qu’à cela ne tienne, le satisfécit général s’est laissé lire sur le visage des participants à cette 18è édition de la SNC.

La 18e SNC aura tenu ses promesses
La 18e SNC aura tenu ses promesses

La 19e édition de la SNC se déroulera du 24 au 31 mars 2018
En la tenue régulière de la SNC, le ministre Barry dit voir la riposte éloquente aux influences culturelles étrangères « contraires à nos valeurs ». Déjà, la date de la prochaine édition – la 19è – de cette biennale est connue. Elle couvrira la période allant du 24 au 31 mars 2018.
En attendant, de nombreux artistes retournent avec des prix pour avoir été consacrés lauréats. En effet, des artistes ont été primés dans les catégories « arts du spectacle », « sport traditionnel (lutte, tir à l’arc) », « arts culinaires », « arts plastiques », « littérature ». C’est ainsi que des mains du ministre de la Culture, Ouédraogo Wend-la-sida Samuel, un prix d’une valeur monétaire de 500 000 FCFA. Il a présenté une œuvre sur la parenté à plaisanterie entre les Bobo et Peul. En effet, non seulement la parenté à plaisanterie constitue le socle de la cohésion sociale dans notre pays, mais aussi l’œuvre cadre parfaitement avec le thème « Culture et cohésion sociale » de cette 18è édition de la SNC.
Signalons que cette cérémonie de clôture a été précédée – dans la matinée – par une autre qui a été consacrée à l’élévation au rang de chevalier de l’ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication de 20 acteurs œuvrant pour la promotion de la culture. Au cours de la même cérémonie, d’autres agents récemment admis à la retraite après de bons et loyaux services rendus au sein du Ministère en charge de la culture, ont été gratifiés.

F.P.
Burkina Demain

Réduction du train de vie des personnalités de l’Etat: tout comme une mystification grotesque!

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La mesure du conseil des ministres du 30 mars dernier, visant le plafonnement des factures des personnalités de
gouv

Une des mesures du conseil des ministres du 30 mars dernier ne saurait passée dans l’indifférence et le silence. J’ai tout fait pour l’avaler, mais en vain, car une maxime de Norbert Zongo, restée célèbre m’hantait l’esprit: « Le pire, ce n’est pas la méchanceté des gens mauvais, mais c’est le silence des gens bien ».

De fait, le gouvernement Kaba Thiéba a décidé de plafonner les crédits en deux (02) classes :
– Quatre cent mille (400 000) francs CFA par mois pour la catégorie 1, composée du Président du Faso, du Premier ministre, du ministre d’Etat, du ministre chargé de la Défense, du ministre chargé de la Sécurité et du ministre chargé des Affaires étrangères ;
– Deux cent mille (200 000) francs CFA par mois pour la catégorie 2, composée des Présidents d’institutions et des autres personnalités ayant rang de ministre.

C’est bien, c’est encourageant. On perçoit là une volonté de transparence. Le peuple sait dorénavant combien lui coûte la communication de ses hauts représentants. Toutefois, il y a à redire. On ne sait pas exactement combien les anciennes autorités déboursaient au titre de leur communication. Dans mes recherches, je suis tombé sur le décret N°2013- 1316/PRES/PM/MEF portant conditions et modalités de …….téléphone et services connexes dans les services et par les personnalités de l’Etat.

Le titre IV portant dispositions particulières au téléphone, article 19, alinéa 1, énonce: « Les présidents d’institutions et les ministres ont droit chacun à un (1) téléphone portable et à deux (2) cartes SIM post payées internationales avec roaming ». C’est tout le signe que les factures variaient d’un ministre à un autre.

Cette volonté de plafonnement me laisse aller à des interprétations:
– les ministres et présidents d’institution de l’ère Compaoré rivalisaient dans la gabegie et la démesure;
-les gouvernements précédents avaient perdu le sens de responsabilité;
-des membres du gouvernement actuel ne peuvent pas ne pas être éclaboussés par le prétendument scandale, d’autant plus qu’ils constituaient l’architecture de ce régime.

Et je me demande sérieusement si les autorités, qui par leurs actes, laissent entendre qu’elles ont pris conscience, avaient besoin de plafonner les charges inhérentes à la communication. A moins qu’il s’agisse d’une volonté manifeste de claironner des sons dérivatifs pour remplir nos oreilles, habituées, ces derniers temps, à se distraire des mesures spectaculaires frisant la démagogie. C’est tout comme.

Je m’interroge réellement sur l’efficacité et l’opérationnalité d’une telle mesure de plafonnement. Je ne crois pas qu’on puisse plafonner les charges de communication du chef de l’Etat, chef de la diplomatie, pas même du ministre des Affaires étrangères et de son collègue en charge de la Sécurité. C’est privé le pays d’un éventail inestimable d’opportunités.

Je m’explique: les dirigeants n’ont pas un don d’ubiquité. Cela étant, ils se doivent de nouer et d’entretenir des relations, par le truchement du téléphone, avec leurs homologues étrangers, des représentations diplomatiques, des Partenaires techniques et financiers et des réseaux d’amis, avant les rencontres physiques, aussi souvent matérialisées par le paraphe d’accords. La somme de 400 000 Francs CFA parait donc insuffisante pour ces hommes d’Etat.

De mon point de vue, l’idéal aurait été de maintenir la disposition précédente et de compter sur le sens de responsabilité de chacun d’eux. Ce d’autant que le premier ministre, Paul Kaba Thiéba a déclaré que ses collaborateurs ont été choisis sur la base des critères de compétence, de probité et d’intégrité. Ainsi donc aurait-il fallu les laisser faire et les apprécier à l’aune des factures qu’ils brandiraient à l’Etat. Ou bien, la confiance ne serait-elle plus de mise?

J’avoue que je suis tombé des nues dès que j’ai pris connaissance des montants alloués aux autorités pour leur communication. Il m’a fallu pousser la réflexion pour comprendre que les allocations peuvent paraitre insuffisantes pour certaines autorités et excessives pour d’autres.

En effet, j’avais vite fait une comparaison avec le salaire d’un cadre supérieur de la fonction publique qui perçoit un peu plus de 200 000 Francs CFA. Une rémunération à multiplier par 10 voire par 15 pour obtenir le salaire d’un président d’institution ou d’un ministre, arrosé encore de bons de carburant et logé gratuitement, sans jamais payer de factures d’eau et d’électricité, aux frais du pauvre contribuable. A l’heure qu’il est, subsiste une foultitude de questions.

Si l’élite dirigeante trouve nécessaire, en plus de son salaire mirifique et mirobolant, de se tailler encore une somme de 200 à 400 000 Francs CFA pour communiquer, pense-t-elle que le fonctionnaire anonyme qui croupit sous les charges de loyer, d’électricité, d’eau et de carburant, peut-il appréhender son message si l’exemple ne vient pas réellement d’en haut? Ne voit-elle pas que l’agent, submergé par ses problèmes quotidiens, vit déjà l’austérité pour qu’elle en vienne à rajouter de l’austérité à l’austérité? Ne sait-elle pas que ce dernier avait misé sur l’ouverture de la nouvelle ère pour sortir de la clochardisation? Et pense-t-elle pouvoir le mobiliser, en vue de la construction de l’édifice national, en le comprimant davantage, sous le prétexte de réduction du train de vie de l’Etat? Moi, je veux savoir!

Adama Bayala
Ecrivain, ouvrier de la plume

Scandale mondial d’évasion fiscale: Messi, Platini et douze chefs d’État dans le pétrin

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(FILES) A picture taken on December 16, 2012 shows Barcelona's Argentinian forward Lionel Messi celebrating after scoring a goal during the Spanish league football match FC Barcelona vs Atletico de Madrid at the Camp Nou stadium in Barcelona. Messi has agreed on December 18, 2012 to renew his contract with FC Barcelona until June 2018.AFP PHOTO / LLUIS GENE (Photo credit should read LLUIS GENE/AFP/Getty Images)

Des médias du monde entier commencent à publier des révélations sur les avoirs cachés de personnalités du monde entier, depuis ce 3 avril 2016. Plusieurs présidents en poste sont cités dans des documents confidentiels que se sont procurés 370 journalistes de 107 rédactions.

(FILES) A picture taken on December 16, 2012 shows Barcelona's Argentinian forward Lionel Messi celebrating after scoring a goal during the Spanish league football match FC Barcelona vs Atletico de Madrid at the Camp Nou stadium in Barcelona. Messi has agreed on December 18, 2012 to renew his contract with FC Barcelona until June 2018.AFP PHOTO / LLUIS GENE        (Photo credit should read LLUIS GENE/AFP/Getty Images)
(FILES) A picture taken on December 16, 2012 shows Barcelona’s Argentinian forward Lionel Messi celebrating after scoring a goal during the Spanish league football match FC Barcelona vs Atletico de Madrid at the Camp Nou stadium in Barcelona. Messi has agreed on December 18, 2012 to renew his contract with FC Barcelona until June 2018.AFP PHOTO / LLUIS GENE (Photo credit should read LLUIS GENE/AFP/Getty Images)

On parle de la fuite la plus massive de l’histoire du journalisme. Elle est dix fois plus importante que le dossier Offshore Leaks révélé en 2013. Elle représente au total 11,5 millions documents, 2,6 téraoctets de données provenant des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialisé dans le montage de sociétés offshore.

Cette masse de documents, qui comporte des mails, des notes, des tableaux, des fax, a été livrée par une source anonyme au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung. Pour les décrypter, le journal s’est associé à 106 autres rédactions à travers le monde et au Consortium international des journalistes d’investigation basé à Washington.

Douze chefs d’Etat, dont six en exercice sont mis en cause. Il y a aussi des milliardaires, des grands noms du sport, comme le footballeur Lionel Messi ou Michel Platini. Tous sont soupçonnés d’avoir recouru à des montages offshore pour dissimuler leurs actifs. Parmi les noms cités figurent Nawaz Sharif, le Premier ministre pakistanais, le roi Salman d’Arabie saoudite, le président ukrainien Petro Porochenko, son homologue argentin Mauricio Macri, ou le Premier ministre islandais, etc.

Les révélations éclaboussent des proches de Vladimir Poutine et notamment le parrain de sa fille. Les documents montrent comment les amis du président russe ont amassé et sorti du pays des sommes colossales puisées dans l’argent public.

Anderson koné
BURKINADEMAIN.COM