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Crash en Égypte: le président Obama pense à une bombe

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Le président américain, Barack Obama, a évoqué la possibilité qu’il y ait eu une bombe à bord de l’avion russe qui s’est écrasé en Égypte. Il a reconnu cependant qu’il n’y avait à ce stade aucune certitude.
CRASH AVION

Avant que le président américain n’évoque la possibilité d’une bombe dans l’avion qui s’est écrasé, le porte-parole du Kremlin avait qualifié de « spéculation » la thèse d’un attentat, commis avec une bombe placée à bord de l’Airbus 321 russe.
Moscou souligne qu’aucune annonce n’a été faite pour l’instant par les enquêteurs, il serait difficile de reconnaître la vraisemblance d’un tel scénario le jour même où les premières victimes du crash ont été enterrées.

A noter que l’organisation État islamique a réclamé par deux fois être à l’origine du crash de l’avion pour se venger de l’action militaire russe en Syrie.

Pour l’instant, même parmi les proches de victimes, on se refuse de faire le lien entre le crash de l’avion et l’intervention russe en Syrie, mais l’attitude de la population pourrait bien changer s’il s’avérait qu’un attentat a bien eu lieu.

Anderson Koné

BURKINADEMAIN.COM
Source: RFI

Le CNT vote la prolongation de la transition

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Le Conseil national de la transition (CNT) a adopté, le 5 novembre 2015, un projet de loi portant prorogation de la durée de la transition pour éviter un vide juridique qui porterait un coup à la légalité de la transition.
CNT 2

C’est à l’unanimité que les 89 députés ont voté, au bulletin secret, le projet de modification de l’article 20 de la Charte de la transition.

Désormais,  » la transition prend fin à l’investiture du président du Faso. L’investiture du Président du Faso intervient dans les 15 jours suivant la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle. La nouvelle assemblée nationale est installée dans les sept jours suivant l’investiture du président du Faso ».

L’article 20 de la Charte de transition prévoyait une durée de douze mois, à compter de l’investiture du Président de la transition, le 21 novembre 2014. A cet effet, elle était censée prendre fin le 21 novembre prochain.

Mathias LOMPO

Le CNT verrouille l’article 37 de la Constitution

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Le Conseil national de la transition (CNT), a procédé, le 5 novembre 2015, à une révision de la Constitution. L’article 37, limitant à deux le nombre de mandats présidentiels, a été verrouillé et le Sénat a été supprimé.

CNT 2
Avec 88 voix sur un total de 89 votants, les députés de la transition ont voté pour le verrouillage de l’article 37 de la Constitution. Désormais, « Le Président du Faso est élu au suffrage universel direct, égal et secret, pour un mandat de cinq ans. Il est rééligible une seule fois. En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats de Président du Faso consécutivement ou par intermittence ».

L’article 165 de la Constitution dispose: « aucun projet ou proposition de révision de la Constitution n’est recevable lorsqu’il remet en cause (…) la clause limitative du nombre de mandat présidentiel » et « la durée du mandat présidentiel ».
Le deuxième alinéa de l’article 165 stipule:  » aucune procédure de révision ne peut être engagée ni poursuivie en cas de vacance du pouvoir, pendant la durée de l’Etat de siège ou de l’Etat d’urgence et lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire national ».

Par ailleurs, les députés ont révisé l’article 52 pour supprimer le Sénat. Dans la foulée, une autre modification significative a été opérée. Le Président du Faso n’est plus le Président du Conseil supérieur de la magistrature. Un poste qui échoit entre les mains du Premier Président de la Cour de cassation.

Après le vote, le président du CNT, Chérif Sy, a avancé que son institution a accompli la mission à elle confiée par le peuple. Puis, il a salué et remercié les députés pour le travail abattu.

Mathias LOMPO

Tour du Faso 2015: l’Érythrée s’empare de la septième étape

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L’Erythréen Michael Habtom a enlevé, le jeudi 5 novembre 2015, la 7è étape du Tour du Faso 2015, disputée entre Bobo et Banfora.
TOUR DU FASO

C’est la plus courte étape de cette 28è édition, distante seulement de 84 km. L’Erythréen, qui a battu au sprint le Suisse Michael Kyburtz, a mis 1h 53 min. Un autre Erythréen Amanuel Million est arrivé en troisième position. Le meilleur des Burkinabè Rasmané Ouédraogo est arrivé en 4ème position. Le vainqueur de l’étape de la veille Abdoul Aziz Nikièma, maillot rose des sprints intermédiaires, a occupé la 6è place derrière l’Erythréen Mekseb Debesay.

Il s’agit de sa troisième victoire d’étape après la troisième à Kaya et la cinquième à Boromo. Et c’est la quatrième victoire de l’Erythrée sur une course prévue en dix étapes.

Au classement général, le marocain Mouhssine tient toujours le maillot jaune, devant son compatriote Er Rafai et le Burkinabè Sorgo.

Philippe TRAORE

Côte d’Ivoire: Qu’adviendra t-il des détenus politiques après l’investiture du président Ouattara?

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Le ministre Assoa Adou, désigné directeur de la campagne du candidat Gbagbo en 2015

Comme il fallait s’y attendre, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a été solennellement investi, le 3 novembre 2015 au Palais présidentiel d’Abidjan en Côte d’Ivoire.
AssoaAdou

Devant le peuple souverain de Côte d’Ivoire, il a juré sur l’honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, de protéger les droits et les libertés des citoyens. Partant de là, il a appelé le peuple à lui retirer sa confiance, en lui faisant subir toute la rigueur de la loi, au cas où il venait à le trahir.

En tous les cas, le président s’est engagé à être « le dirigeant sans exclusive « . C’est à dire qu’il entend se mettre au service de tous les ivoiriens, sans discrimination aucune, sans considération aucune. Et le chantier sur lequel il est le plus attendu est celui de la réconciliation nationale.

Les résultats de la présidentielle d’octobre viennent renforcer la conviction selon laquelle des Ivoiriens ne se reconnaissent pas entièrement dans sa politique. La preuve, ils ont royalement boycotté le scrutin. On ne se voilera pas la face, ce sont eux qui ont contribué à gonfler le taux des abstentionnistes, en le portant à 47%.

Que veulent ces derniers? Ils revendiquent la libération de leur champion Laurent Gbagbo, incarcéré dans les geôles métalliques de Scheveningen à la Haye. Pas seulement lui, ils demandent aussi l’élargissement d’autres détenus politiques. Au nombre d’entre eux, les anciens ministres Assoa Adou, Lida Kouassi Moise, Alphonse Doauty et des jeunes militants dynamiques. On n’oubliera pas la première dame, Simone E. Gbagbo, contrainte à ronger son frein en résidence surveillée au Nord-Ouest du pays, en l’occurrence à Odienné.

Aux dernières nouvelles, Assoa Adou et Lida Kouassi Moise auraient été transférés de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan au camp pénal de Bouaké, une prison de fer, réputée austère et dépravante. Les autres, quant à eux, ont été expédiés à l’intérieur du pays pour être enferrés dans des prisons encore inconnues.

Cela aura trop duré. On estime que bon nombre d’entre eux, auteurs de fautes bénignes, ont suffisamment payé. Surtout que c’est le chef d’Etat lui-même qui les avait appelés à rentrer au pays, on ne comprend pas ce qui se passe. On n’a surtout pas compris qu’il ait donné l’impression de ne pas savoir que des anciens ministres sont enferrés, à la veille de la campagne présidentielle.

Maintenant qu’il a su qu’ils sont au trou, surtout qu’il a été réélu et n’a plus rien à craindre, il doit se hâter pour leur donner une seconde chance. Pas pour eux seulement, mais aussi et surtout pour la Côte d’Ivoire. Le pays qu’il est en train de construire avec entrain.

En politique, les attitudes revanchardes ne paient pas. Elles n’ont d’autres effets que de nourrir et entretenir la flamme de la haine qui, à son tour, débouche sur la violence. Et ça Alassane Ouattara le sait très bien. Lui, qui, entre temps, fut victime d’une politique d’ostracisme de la part de son allié d’aujourd’hui, Henri Konan Bédié.
Voilà pourquoi, le président Ouattara ne devrait pas faire montre d’amnésie. Il devrait jeter un regard dans le rétroviseur de l’histoire pour mieux aborder son deuxième et dernier quinquennat.

Héritier politique du vieux Houphouët Boigny, il devrait penser à sortir par la grande porte. Pour ce faire, il doit impérativement gracier et favoriser du coup le retour à la vie politique ou socioprofessionnelle de ses opposants. C’est à ce prix qu’on reconnait les grands hommes. Et puis, cela devrait pouvoir l’aider à réaliser son idéal d’une Côte d’Ivoire rassemblée, comme il le clamait déjà en 2010, au lendemain de crise postélectorale.

Ainsi espère-t-on qu’il libérera tous les détenus politiques, avant les fêtes de fin d’année. Espère-t-on qu’il ne se laissera pas ankyloser par les discours sirupeux de ses sbires, qui n’ont de cesse de lui répéter qu’ils ont le contrôle de la situation. Espère-t-on qu’il comprendra que lorsque la situation leur échappera, il sera seul face à ses responsabilités. Le temps est donc venu d’écouter son cœur, la voix qui vient du plus profond de son être.

Anderson KONE

Compte rendu du conseil des ministres du 4 novembre 2015

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Le Conseil des ministres, tenu le mercredi 04 novembre 2015 à Ouagadougou, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO, Président de la Transition, a délibéré sur les dossiers inscrits à l’ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.
CONSEIL DES MINISTRES

DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’état de mise en œuvre du Programme socio-économique d’urgence de la Transition (PSUT), à la date du 15 octobre 2015.
L’exécution du Programme socio-économique d’urgence de la Transition a connu des avancées significatives avec, entre autres, le soutien aux initiatives économiques des jeunes et des femmes, la réalisation d’infrastructures diverses, le renforcement de l’offre en matière d’éducation et de santé.

Dix huit mille sept cent vingt et un (18 721) dossiers ont été reçus par l’ensemble des guichets spéciaux créés dans les quatre fonds partenaires : le Fonds burkinabè du développement économique et social (FBDES), le Fonds d’appui au secteur informel (FASI), le Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE), et le Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ), pour une demande globale de financement de quarante neuf milliards cent trente-deux millions cinq cent quarante-cinq mille quatre cent cinquante-neuf (49 132 545 459) francs CFA. Trois mille quatre cent cinquante cinq (3 455) initiatives économiques ont été financées pour un montant de sept (07) milliards de F CFA.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires pour l’implication de tous les acteurs dans le suivi et la mise en œuvre du PSUT.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a examiné un projet de loi portant modification de loi N°060-2009/AN du 17 décembre 2009 portant répression d’actes de terrorisme au Burkina Faso.
Ce projet de loi vise à élargir le champ des incriminations des actes terroristes en vue d’une plus grande efficacité dans la lutte contre le terrorisme.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Le conseil a adopté un rapport relatif à l’organisation de la fête nationale du 11 décembre 2015 à Kaya, Région du Centre-Nord.
Il ressort des rapports d’étape que les réalisations infrastructurelles prévues à cet effet ont dans l’ensemble un faible taux de réalisation. Cette situation a été aggravée par l’impact du putsch manqué du 16 septembre 2015, ayant entrainé un arrêt momentané des travaux. A cela s’ajoute l’interférence avec la campagne électorale pour les élections présidentielle et législatives couplées 2015.
Au regard de l’état général d’exécution des infrastructures et à la demande des Forces vives de la région du Centre-Nord, le Conseil a marqué son accord pour différer la célébration des festivités à Kaya le 11 décembre 2016 et celle de Gaoua région du Sud-Ouest au 11 décembre 2017.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.
Le premier rapport est relatif à la réunion des points focaux des pays du G5 Sahel tenue à Bamako, au Mali les 6 et 7 octobre 2015.
Les travaux ont porté sur l’examen et la pré-validation de deux projets de textes relatifs à la plateforme de coopération en matière de sécurité du G5 Sahel et aux missions de l’expert sécurité/défense détaché auprès du Secrétariat permanent.
Le Conseil félicite la délégation burkinabè pour sa brillante participation et instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires pour la finalisation du processus de ratification de la Convention de création du G5 Sahel.
Le deuxième rapport est relatif à la passation de marchés par entente directe pour les travaux de construction de la Cour d’appel de Fada N’Gourma (phase 3).
Le Conseil a marqué son accord pour la passation des marchés aux entreprises suivantes :
• EWK, pour les travaux de construction de la Cour d’appel de Fada N’Gourma, pour un montant de six cent dix-sept millions deux cent deux mille deux cent quatre-vingt (617 202 280) francs CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois,
• MEMO Sarl, pour le suivi contrôle des travaux, pour un montant de trente-deux millions cinq cent mille (32 500 000) francs CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Le montant total des attributions s’élève à six cent quarante-neuf millions sept cent deux mille deux cent quatre-vingt (649 702 280) francs CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2015.
Le troisième rapport est relatif aux résultats des travaux de dépouillement de l’appel d’offres international N° 2014-01/CO/SG/DEPI/CEGEPCO du 10 juillet 2014, pour les travaux d’extension du centre de traitement et de valorisation des déchets et de construction d’infrastructures connexes des quartiers périphériques de Ouagadougou.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à la Compagnie Générale des Entreprises (CGE), pour un montant de sept milliards cent cinquante-six millions cinq cent quatre-vingt-treize mille six cent trente-neuf (7 156 593 639) francs CFA TTC, avec un délai d’exécution de douze (12) mois, hors hivernage.
Le financement est assuré par le Fonds africain de développement et le budget de l’Etat.
Le quatrième rapport est relatif à l’appel d’offres ouvert international N°2014-0121/MS/SG/DMP aux entreprises des pays éligibles aux financements de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et de l’OFID pour l’exécution des travaux de construction du CHR de Ziniaré.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :
• lot 1 : à l’entreprise CGE, pour un montant de sept milliards soixante sept millions soixante-seize mille deux cent soixante-dix-neuf (7 067 076 279) francs CFA TTC, avec un délai d’exécution de vingt (20) mois ;
• lot 2 : au groupement ESDP/ECNAF/CENTRO, pour un montant de trois milliards six cent treize millions quatre cent quatre-vingt-cinq mille neuf cent soixante-dix-sept (3 613 485 977) francs CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix-huit (18) mois ;
• lot 3: infructueux pour insuffisance de crédit ;
• lot 4 : infructueux pour insuffisance de crédit.

Le financement est assuré par la BADEA, l’OFID et le budget de l’Etat.
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA SECURITE SOCIALE
Le Conseil a adopté un rapport et examiné un projet de loi.

Le rapport est relatif à un décret portant Code d’éthique et de déontologie régissant les agents du ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale.
Ce Code précise les principes de bonne gouvernance qui s’appliquent à tous les agents dudit ministère ainsi que les valeurs qu’ils doivent incarner.

L’adoption de ce décret vise à promouvoir la bonne gouvernance administrative dans notre pays et à doter l’Administration publique burkinabè d’un référentiel en matière de professionnalisme, d’éthique et de transparence.
Le projet de loi porte statut général de la fonction publique d’Etat.

Ce projet de loi vise la relecture de la loi N° 013/98/AN du 28 avril 1998 portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents de la Fonction publique, en vue d’adapter les dispositions de la loi aux exigences de la gestion prévisionnelle et à la performance des ressources humaines pour plus d’équité, d’équilibre et de transparence dans la gestion des agents de la Fonction publique.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.
I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES HYDRAULIQUES, DE L’ASSAINISSEMENT ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la mise en œuvre de la seconde phase du Projet de développement de la mécanisation agricole et de soutien au secteur hydraulique (PDMA-SSH phase II) 2016 à 2020.

Ce projet de soutien à la mécanisation agricole, créé en 2008, vise à contribuer à la modernisation des exploitations agricoles, à mettre à la disposition des producteurs agricoles un important lot d’équipements et de matériels modernes de production.

L’adoption de ce rapport permet la mise en œuvre de la seconde phase du Projet de développement de la mécanisation agricole et de soutien au secteur hydraulique (PDMA-SSH II).

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DU DESENCLAVEMENT ET DES TRANSPORTS
Le Conseil a adopté un décret portant règlementation de l’usage des vitres teintées, des vitres à couche réfléchissante et des films plastiques sur des véhicules automobiles au Burkina Faso.
Ce décret autorise l’usage de vitres teintées et de vitres à films plastiques laissant apercevoir distinctement les occupants du véhicule.
Les véhicules automobiles non conformes en circulation sur le territoire national ont un délai de trois (03) mois pour se conformer aux dispositions du décret.
Son adoption vise une meilleure protection des populations et du territoire national contre le grand banditisme et les menaces terroristes.

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET SUPERIEUR
Le Conseil a adopté un rapport relatif au règlement des contributions financières du Burkina Faso au budget de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO).
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre des dispositions pour le règlement des contributions financières du Burkina Faso.

I.9. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE L’EMPLOI
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la Politique nationale de la jeunesse du Burkina Faso (PNJ-BF) 2015-2024 et son Plan d’actions opérationnel (2016-2018).

L’adoption de ce rapport permet de consolider les actions déjà engagées pour la promotion de la jeunesse, d’améliorer les conditions de vie des jeunes et de renforcer leur participation au développement national.

COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil une communication relative à l’utilisation des véhicules de l’Etat pendant les processus électoraux.
Conformément à l’article 68 quater de la loi N°005-2015/CNT du 7 avril 2015, l’utilisation des attributs, biens ou moyens de l’Etat comme ceux d’une personne morale publique, d’une institution ou d’un organisme public notamment une société, un office, un projet d’Etat et une institution internationale à des fins électoralistes, est interdite sous peine de sanctions.

Le Conseil a instruit les ministres à prendre les dispositions nécessaires en vue d’un respect strict de ces mesures, pour garantir des élections équitables et équilibrées pour tous les acteurs en compétition.

• NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

• Madame Adjaratou BADINI, Mle 216 127 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Chef de département du développement institutionnel et organisationnel du Bureau de développement institutionnel et d’évaluation des performances (BUDIEP) ;
• Monsieur Richard CODJOVI, Mle 111 117 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Province de la Gnagna;
• Monsieur Domekabeyane Bertrand HIEN, Mle 245 170 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Province du Koulpélogo ;
• Monsieur Djitawendé Clément GUISSOU, Mle 245 169 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Province du Kouritenga ;
• Monsieur Bénéwendé Roland COMPAORE, Mle 225 083 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Province de la Tapoa;
• Monsieur Donnibo Jacob DA, Mle 111 119 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Université Ouaga II ;
• Madame Sassamé SOULAMA, Mle 245 200 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Ecole nationale des enseignants du primaire de Dédougou ;
• Monsieur Abdoulaye COULIBALY, Mle 104 269 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Laboratoire national de santé publique ;
• Madame Assétou MANDE, Mle 245 175 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Office national du tourisme burkinabè ;
• Monsieur Issa SANON, Mle 51 199 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire ;
• Madame Claudine NANA, Mle 91 230 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Office national des aires protégées ;
• Monsieur Vini Louis DAKUYO, Mle 53 610 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Office national de sécurisation des sites miniers ;
• Monsieur Albert BAMBARA, Mle 200 239 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation ;
• Madame Téwindé Marie Paulette SANDWIDI, Mle 97 617 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Fonds de solidarité envers les malades et les orphelins du SIDA ;
• Monsieur Yahaya SAWADOGO, Mle 200 263 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Institut supérieur d’études de protection civile ;
• Monsieur Yézouma BADOUN, Mle 104 244 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre national de recherches scientifiques et technologiques ;

• Monsieur Salifou KOUENON, Mle 245 176 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Ecole nationale des enseignants du primaire de Fada ;
• Monsieur Drissa BARRO, Mle 245 201 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Ecole nationale des enseignants du primaire de Ouahigouya ;

• Monsieur Jean-Baptiste SAWADOGO, Mle 119 332 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Ecole de formation et de perfectionnement des travaux publics ;
• Monsieur Youssouf GOUMBANE, Mle 97 604 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles ;
• Monsieur Wendsongda Elie ZONGO, Mle 245 203 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre hospitalier régional de Dédougou;
• Monsieur Ouindnonga Issouf OUEDRAOGO, Mle 245 187 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre hospitalier régional de Dori ;
• Monsieur Sana Stanislas NANA, Mle 245 172 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Agence de l’eau des Cascades ;
• Monsieur Seydou WARMA, Mle 245 199 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Agence de l’eau du Gourma ;
• Monsieur Abdoulaye OUATTARA, Mle 245 184 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Agence de l’eau du Liptako.
• Monsieur Georges MILLOGO, Mle 111 135 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Agence de l’eau du Mouhoun ;
• Monsieur Abdoulaye SANGNE, Mle 208 075 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Cour des comptes ;
• Monsieur Thimoté DAKUYO, Mle 49 065 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi ;
• Monsieur Ahakibou TRAORE, Mle 32 007 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique ;
• Monsieur Douryabouré YABRE, Mle 235 898 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre national des arts du spectacle et de l’audio-visuel.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

• Madame Haoua SOKOUNDO, Mle 212 621 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat du Centre-Nord ;
• Monsieur Laurent KINDA, Mle 212 305 N, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat de la Boucle du Mouhoun ;
• Monsieur Moumouni DOULKOUM, Mle 91 974 Z, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat de l’Est ;
• Monsieur Karim SEOGO, Mle 212 627 V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat du Sud-Ouest ;
• Monsieur W. Armel Jean de Dieu NAKOULMA, Mle 247 177 H, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques ;
• Monsieur Sogh-Kélo SOME, Mle 212 613 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’information et de la règlementation industrielle.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’HABITAT ET DE L’URBANISME

• Monsieur Monhouo KAMBIRE, Mle 52 857 U, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
• Monsieur Hamidou Charles NABI, Mle 37 236 N, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Julienne TIENDREBEOGO, Mle 212 653 W, Ingénieur du génie rural, Administrateur au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques, de l’assainissement et de la sécurité alimentaire au Conseil d’administration du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes, pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DES MINES ET DE L’ENERGIE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Yvonne ROUAMBA/GUIGMA, Mle 59 695 D, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur au titre du Premier ministère au Conseil d’administration de la Société nationale d’électricité du Burkina, pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DE LA COMMUNICATION, CHARGE DES RELATIONS AVEC LE CONSEIL NATIONAL DE LA TRANSITION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Amadou Aristide OUEDRAOGO, Mle 273 429 B, Conseiller en études et analyses en communication, Administrateur au titre du Premier ministère, au Conseil d’administration de la Société burkinabè de télédiffusion en remplacement de Monsieur Hamado OUANGRAOUA dont il termine le mandat.
Le second décret nomme les personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration des éditions Sidwaya :
Au titre du Premier ministère :
• Madame Ini Florence DA, Mle 244 970 G, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, en remplacement de Monsieur Hamado OUANGRAOUA dont elle termine le mandat.
Au titre du ministère de la Communication :
• Monsieur Hamado OUANGRAOUA, Mle 20 178 D, Conseiller de presse en sciences et techniques de l’information, en remplacement de Monsieur Soulémane OUEDRAOGO dont il termine le mandat.

Pour Le Ministre de la Communication,
Chargé des Relations avec le Conseil National de la Transition,
Porte-parole du Gouvernement, en mission,
le Ministre du Développement
de l’Economie Numérique et des Postes, assurant l’intérim
Dr. Nébila Amadou YARO
Chevalier de l’Ordre national

Hôpital Yalgado: les travailleurs menacent d’aller en grève

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Les agents du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) ont animé une conférence de presse, le 4 novembre 2015 à Ouagadougou, pour dénoncer une mauvaise gestion des ressources.
YALGADO

Le secrétaire général de la sous-section du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), Hamadi Konfé, a dénoncé la mauvaise gestion des ressources : « La prise en charge sans prépaiement des urgences est rarement appliquée au CHU-YO remettant en cause l’existence de la prise en charge en urgence ».

Puis, il a fait savoir que d’énormes difficultés compliquent la tâche du personnel. Il a parlé des infrastructures désuètes, de l’insuffisance du personnel, de la mauvaise qualité et le manque de maintenance des équipements, de la concurrence déloyale des cliniques privées et de la confusion dans la gestion du matériel, du personnel et même des malades.

Fort de ce constat, Hamadi Konfé a exigé la prise en charge des urgences (médicales, chirurgicales et obstétricales), la transparence dans la gestion des formations sanitaires et leur dotation en infrastructures, en équipements et en personnel de qualifié.

M. Konfé a menacé que si rien n’est fait, son syndicat entamera une grève pour la satisfaction de sa plate forme revendicative.

Mathias LOMPO

Universités de Ouaga: des étudiants marchent pour la renonciation du DG du CENOU

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Les étudiants des universités publiques de Ouagadougou, sous la bannière de structures syndicales, ont marché, le mercredi 4 novembre 2015, sur le ministère en charge de l’Enseignement supérieur, pour exiger la démission du Directeur général du CENOU.
ETUDIANTS

Partis de l’Université de Ouagadougou, des centaines d’étudiants ont arpenté le boulevard de l’Indépendance pour donner une lettre de protestation, exigeant la prise en compte de leur plateforme revendicative.

A en croire le porte-parole de ces étudiants, Ives Ramdé, il s’agit du rétablissement, sans délai et sans condition, des œuvres sociales dans les universités et les cités, de l’arrêt des velléités de répression des étudiants, du retrait de la plainte judiciaire du directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU), de l’établissement d’un calendrier raisonnable pour le paiement des chambres dans les cités universitaires et la démission du directeur général du CENOU.

Le secrétaire général du ministère des Enseignements secondaire et supérieur, Bila Dipama a promis de transmettre la lettre à qui de droit. Puis, il a rassuré les étudiants de la disposition du gouvernement à dialoguer.

Joackim Batao

Présidentielle 2015: le MPP reçoit le soutien de l’ANC de l’Afrique du Sud

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Une délégation Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, est en visite de travail à Ouagadougou. Il devra mettre à profit son séjour de trois jours pour apporter son appui au Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
ROCH

La délégation, conduite par le Secrétaire général de L’ANC, aura une séance de travail avec le président du MPP, Rock Kaboré, par ailleurs candidat du MPP à la présidentielle du 29 novembre prochain.

A noter que les deux partis sont tous membres de l’international socialiste et que l’ANC souhaite que les destinées des Etats de l’Afrique de l’Ouest soient assurées par des partis de Gauche.

Anderson KONE

Tour du Faso 2015: le Burkina remporte sa deuxième victoire d’étape

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Le Burkinabè, Abdoul Aziz Nikièma, a remporté, le 4 novembre 2015, la 6 e étape du tour Pâ-Bobo Dioulasso, longue de 134 km.
Abdoul-Aziz-Nikièma-692x360

Il s’est imposé au sprint, en battant l’Erythréen Mekseb Debesay et l’Algérien Abdallah Benyoucef. Il a parcouru la distance en 2h 58mn59se, avec une vitesse moyenne de 44,920 km/h. Il a conservé la tunique rose du classement général des sprints intermédiaires.

Le Marocain Mouhssine Lahsaini détient toujours le maillot jaune du classement général, devant son compatriote Mohamed Amine Er-Rafai à 1’’23. Le Burkinabè Mathias Sorgho est 3e à 1’’34 tandis que son compatriote Harouna Ilboudo est 4ème à 2’’11.

Les coureurs affronteront la 7e étape Bobo Dioulasso-Dédougou sur une distance de 174km 500.

Philippe TRAORE