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Chef d’État-major de la Gendarmerie nationale : Kouagri Natama remplace Evrad Somda

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La gendarmerie nationale a un nouveau chef d’état-major en la personne du Lieutenant-Colonel Kouagri Natama nommé ce mercredi 4 octobre 2023 par décret présidentiel signé par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Lieutenant-Colonel Kouagri Natama, nouveau chef d’état-major de la Gendarmerie nationale nommé ce 4 octobre 2023

Avec cette nomination, le Lieutenant-Colonel Natama remplace donc un autre Lieutenant-Colonel à ce poste de chef d’Etat-major de la gendarmerie, à savoir Evrad Somda.

Lieutenant-Colonel Evrad Somda, désormais ancien chef d’état-major de la gendarmerie nationale

A cette promotion, le Lieutenant-Colonel Natama était Commandant du Groupement de la Gendarmerie départementale de Kaya, dans le Centre-Nord du pays.

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 4 octobre 2023

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 04 octobre 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un décret portant reconnaissance de la qualité de héros de la Nation à feu Capitaine Isidore Thomas Noël SANKARA.

La consécration du statut de héros de la Nation à feu Capitaine Isidore Thomas Noël SANKARA, au-delà de la revitalisation de la mémoire des grands hommes que le Burkina Faso a connus dans sa marche victorieuse vers le progrès, vise à pérenniser les valeurs cardinales qui fondent la République.

L’adoption de ce décret permet l’application des dispositions de la loi n°005- 2022/ALT du 17 juin 2022 portant statut de héros de la Nation.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations de la Direction en charge des affaires immobilières de l’Etat.

Ce décret est une relecture du décret n°2010-268/PRES/PM/MEF du 25 mai 2010 portant autorisation de perception de recettes relatives aux prestations du Domaine affecté de l’Etat.

La création de nouvelles recettes concerne :

– la vente d’immeubles bâtis et non bâtis appartenant à l’Etat ;

– la location d’immeubles bâtis et non bâtis appartenant à l’Etat ;

– la vente des dossiers physiques de soumission aux ventes aux enchères

publiques ou les frais de soumission et de participation aux dites enchères ;

– la délivrance de duplicata des documents de vente aux enchères publiques ;

– la publicité sur la plateforme e-enchères publiques.

L’adoption de ce décret permettra de moderniser les procédures de perception de recettes, d’optimiser la mobilisation des ressources publiques et d’améliorer la transparence dans la gestion des biens de l’Etat et de ses démembrements.

Le deuxième rapport est relatif aux tendances de l’économie du Burkina Faso en 2023 et les perspectives 2024-2026.

Il ressort de ce rapport que sur le plan national, l’environnement économique est caractérisé par la persistance des attaques terroristes, la dynamique de reconquête du territoire et la perspective d’une campagne agricole favorable.

Sur la base des estimations, l’activité économique en 2023 connaîtrait une accélération de son rythme de croissance par rapport à 2022. Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel passerait de 1,5% en 2022 à 4,4% en 2023. Cette croissance serait imprimée par l’ensemble des secteurs. Le secteur tertiaire ressortirait avec une valeur ajoutée de 5,0% après une croissance de 5,9% en 2022. Le secteur primaire connait une hausse de 4,9% en 2023 après une progression de 10,4% en 2022 et le secteur secondaire ressortirait à 4,1% en 2023 après une baisse de 9,6% en 2022.

Au niveau des finances publiques, le contexte se caractérise également par le durcissement des conditions financières sur le marché financier régional, la contraction des appuis budgétaires, la mise en place du Fonds de soutien patriotique ainsi que la poursuite de la mise en œuvre des actions et réformes au niveau des régies de recettes. En matière de dépenses, une plus grande importance est accordée aux dépenses de sécurité ainsi qu’à celles humanitaires, conjuguées à la rationalisation des charges de l’Administration.

En outre, le rapport fait mention d’une bonne dynamique de mobilisation des recettes fiscales qui se chiffrent à 1 061,9 milliards F CFA à fin juin 2023, pour une mobilisation globale de recettes à hauteur de 1 331,7 milliards F CFA contre 1 138,3 milliards F CFA à la même période en 2022.

Quant aux dépenses, elles se situent à 1 726,9 milliards F CFA à fin juin 2023 contre 1 382,0 milliards F CFA en 2022 à la même période.

Les perspectives de l’économie nationale sur la période 2024-2026, projettent une croissance de l’activité économique de 6,4 % en 2024, de 5,9% en 2025 et de 5,7% en 2026. En effet, l’activité économique serait principalement imprimée par le secteur tertiaire avec une inflation maîtrisée à 2,5% sur l’ensemble de la période en dessous de la norme communautaire qui est de 3% au maximum, sous l’hypothèse d’une bonne campagne agricole, de l’amélioration de la situation sécuritaire nationale, de la poursuite des mesures gouvernementales de lutte contre la vie chère, de la résolution de la crise russo-ukrainienne et de l’atténuation des tensions géopolitiques.

Le troisième rapport est relatif à un projet de loi du budget de l’Etat, exercice 2024.

Ce projet de loi a été élaboré sur la base des orientations de la circulaire budgétaire, des priorités et choix stratégiques budgétaires découlant du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) de la Transition ainsi que des engagements avec les partenaires techniques et financiers.

Le projet de loi du budget de l’Etat, exercice 2024 se chiffre à 2 982,1 milliards F CFA en recettes et à 3 657,6 milliards F CFA en dépenses, dégageant ainsi un solde budgétaire global de -675,5 milliards F CFA correspondant à -4,6% du Produit intérieur brut (PIB) nominal.

Les recettes budgétaires totales connaissent une hausse de 350,8 milliards F CFA par rapport aux prévisions de 2023, soit un taux relatif de 13,33%.

Quant aux dépenses budgétaires, elles connaissent une hausse de 13,03% entre 2023 et 2024, correspondant à un montant en valeur absolue de 421,7 milliards F CFA.

L’épargne budgétaire se chiffrerait à 457,3 milliards F CFA en 2024, correspondant à une amélioration de 184,1 milliards F CFA par rapport à 2023.

Pour l’atteinte des objectifs du budget de l’Etat, exercice 2024, des mesures d’accompagnement seront prises au profit des acteurs. En matière de recettes, ces mesures porteront sur la poursuite de la modernisation des procédures au niveau des régies de recettes, l’élargissement de l’assiette fiscale et l’amélioration du rendement de l’impôt. En matière de dépenses, il s’agira de poursuivre la modernisation des procédures de la dépense publique par la dématérialisation des processus de la commande publique et des documents de la chaîne de dépense publique. Par ailleurs, les réformes en cours en matière d’exécution de la dépense publique seront également poursuivies.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC).

Ce projet de loi vise à actualiser les textes encadrant le Conseil supérieur de la communication en vue de pallier les insuffisances de la loi organique n°015-2013/AN du 14 mai 2013 portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication. Il permettra au CSC de fonder de nouveaux mécanismes de gouvernance en vue d’un fonctionnement plus efficace et d’une réponse adéquate aux nouveaux défis induits par la révolution numérique.

Les innovations majeures portent notamment sur l’élargissement du champ des compétences et des attributions du Conseil supérieur de la communication, la fixation de profils obligatoires pour la désignation des membres du collège des conseillers et le changement du mode de désignation du Président du CSC.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à un décret portant nomination de Greffier en chef, Chef de greffe.

L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Sambo BIRBA, Mle 97 545 Z, Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal du travail de Fada N’Gourma.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Il s’agit :

– du décret portant prise de participation de LA POSTE Burkina Faso (LA POSTE BF) dans l’augmentation du capital social de la Société burkinabè d’intermédiation financière (SBIF) ;

– du décret portant prise de participation de LA POSTE Burkina Faso dans l’augmentation du capital social de la Société FINANCE ET EXPERTISE SOCIETE ANONYME (FIN’EX SA).

La prise de participation envisagée par LA POSTE Burkina Faso dans le capital social de la SBIF se présente comme suit :

– au titre des droits préférentiels de souscription pour un montant de soixante-sept millions quatre vingt mille ( 67 080 000) F CFA ;

– au titre des droits de la SOBCA pour un montant de trente-deux millions deux cent soixante mille (32 260 000) F CFA.

S’agissant de la FIN’EX SA, la prise de participation de LA POSTE BF porte sur 10% du capital de la société, soit cent dix millions (110 000 000) F CFA et vingt-deux millions (22 000 000) F CFA pour la prime d’émission.

L’adoption de ces décrets permet à LA POSTE Burkina Faso de diversifier ses sources de revenus et d’accroître son influence dans le paysage économique et financier burkinabè, conformément aux dispositions de la loi n°25-99/AN du 16 novembre 1999 portant réglementation générale des sociétés à capitaux publics.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant modalités d’attribution des avantages particuliers et spécifiques aux promoteurs immobiliers et à la coopérative de logement social.

Ce décret précise les avantages particuliers et spécifiques pouvant être accordés aux promoteurs immobiliers ou à la coopérative de logement social. Ces avantages sont fonction du contenu du projet immobilier approuvé et des dispositions du cahier des charges spécifiques relatives à la gestion des servitudes publiques et des réserves pour équipements socio-collectifs dégagées par l’aménagement. Les avantages spécifiques seront fixés chaque année, dans la loi des finances qui en définira les modalités de jouissance. Ces avantages seront accordés en contrepartie de la production de logements sociaux par le promoteur immobilier au profit de l’Etat ou de la collectivité territoriale.

L’adoption de ce décret permet de règlementer de manière plus complète la coopérative de logement, conformément aux dispositions de la loi n°008-2023/ALT du 20 juin 2023 portant promotion immobilière au Burkina Faso.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la neuvième conférence des Etats parties (9ème CEP) au Traité sur le commerce des armes (TCA), tenue du 21 au 25 août 2023 à Genève en Suisse.

Au cours de cette conférence, le Burkina Faso a rappelé la situation sécuritaire difficile que traverse la bande sahélo-saharienne en général. Pour la délégation burkinabè la situation sécuritaire de notre pays nécessite le contrôle efficace du commerce des armes.

Notre pays a également réaffirmé sa volonté de respecter ses engagements vis-à- vis du TCA et d’apporter sa contribution pour l’instauration d’un monde de paix.

II 2 Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la session du Comité des experts de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) sur le projet de révision de l’acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution, tenue du 09 au 11 août 2023 à Lomé en

République du Togo.

Cette session a permis aux participants de passer en revue les principaux problèmes soulevés par l’application de l’Acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution ainsi que les solutions retenues et les grandes orientations du Projet d’acte uniforme révisé.

La seconde communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 55ème réunion du Conseil des ministres de l’OHADA, à Kinshasa (République Démocratique du Congo) les 29 et 30 août 2023.

Cette participation a permis à notre pays, membre fondateur de l’OHADA, de dénoncer les nombreuses irrégularités qui ont émaillé le processus de recrutement du Secrétaire permanent de l’OHADA et celui des personnels internationaux d’encadrement de grade A.

Ces irrégularités, non seulement de forme, mais également de fond, ont été dénoncées en vain par le Burkina Faso au cours de ladite réunion. Face à la volonté manifeste des membres du Conseil des ministres de l’OHADA de passer en force, la délégation burkinabè s’est retirée des travaux dudit Conseil pour ne pas se rendre complice des différentes irrégularités relevées. Dans sa démarche, la délégation burkinabè a été suivie par celles des Républiques du Mali et du Niger.

II 3 Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à la situation épidémiologique du chikungunya au Burkina Faso en septembre 2023.

Le chikungunya est une maladie virale provoquée par le virus du chikungunya (CHIK V), transmis à l’Homme par les moustiques, le plus souvent Aedes Aegypti et Aedes albopictus. Ces moustiques peuvent également transmettre le virus de la dengue et le virus Zika.

Au Burkina Faso, un premier cas de la maladie à chikungunya a été confirmé le 06 septembre 2023 par le Laboratoire national de référence fièvre hémorragique virale (LNR-FHV) chez une patiente du district sanitaire de Pouytenga.

Suite à cette détection, 89 autres cas de chikungunya ont été également confirmés dans la même localité et deux nouveaux cas retrouvés à Ouagadougou.

A ce jour aucun cas de décès lié à ce virus n’a été enregistré.

Les principales composantes de réponse contre le chikungunya sont la lutte anti larvaire et la prise en charge adéquate des cas.

Par ailleurs, la riposte contre cette maladie se fera par la capitalisation de plusieurs actions en cours dans le cadre des réponses à la flambée des cas de dengue dans les régions des Hauts-Bassins et du Centre.

II 4 Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative aux résultats du suivi-contrôle des Institutions privées d’enseignement supérieur (IPES) organisé du 20 mars au 13 mai 2023 dans les différentes régions du Burkina Faso.

Quatre-vingt-quinze (95) Institutions privées d’enseignement supérieur (IPES) dont quinze (15) universités et quatre-vingt (80) instituts et écoles ont fait l’objet de contrôle et d’évaluation. Les critères d’évaluation portent notamment sur l’organisation et la gestion administrative, les infrastructures et les équipements ainsi que sur l’organisation et la gestion pédagogique. A l’issue du dépouillement des données collectées sur le terrain, les résultats sont les suivants :

– pour ce qui concerne les universités, 05 sont de très bonne qualité, 07 de bonne qualité et 03 d’assez bonne qualité ;

– pour les instituts et les écoles, 03 sont d’excellente qualité, 26 de très bonne qualité, 21 de bonne qualité, 14 d’assez bonne qualité, 07 de moyenne qualité, 06 de mauvaise qualité et 03 sont de très mauvaise qualité.

L’analyse comparative des résultats révèle que 65% des IPES ont obtenu plus de 14 de moyenne en 2023, contre 41% en 2021. Trois (03) IPES sont de qualité excellente en 2023, contre un (01) en 2021 et 25% des IPES (soit 24 IPES) ont obtenu une moyenne comprise entre 10 et 13 en 2023, contre 35% en 2021.

En 2023, seules 09 IPES contre 22 IPES en 2021, sont en deçà de la moyenne, donc de mauvaise à très mauvaise qualité. Parmi celles-ci, six (06) sont de mauvaise qualité et devront prendre attache avec la direction technique du département chargé de l’enseignement supérieur pour un accompagnement en vue de se conformer au cahier des charges. Les trois (03) IPES de très mauvaise qualité, sont sommées de fermer et ne pourront rouvrir qu’après un redressement impératif.

II 5 Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative au renouvellement du statut du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique), en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Le statut a été reconduit pour une durée de huit (08) ans renouvelables, à travers la signature d’un accord tripartite entre l’UNESCO, le Gouvernement du Burkina Faso et le CERAV/Afrique, le 13 juin 2023.

L’ancrage du Centre sur le continent africain et dans le monde en tant qu’outil de développement et de coopération participe au rayonnement diplomatique, culturel et politique de notre pays et contribue à l’attractivité de la ville de BoboDioulasso, où se trouve le siège du CERAV/Afrique.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRIMATURE

Pour le compte du Service d’information du Gouvernement (SIG) :

– Monsieur Simplice BARO, Mle 98 288 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur Production ;

– Monsieur Ibrahim TRAORE, Mle 256 558 K, Informaticien, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur Données et Web diffusion ;

– Monsieur Souleymane DIALLO, Mle 109 985 Z, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur Communication.

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

– Monsieur Abdoulaye HEMA, Mle 104 426 X, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’organisation administrative du territoire ;

– Madame Awa COMPAORE/ZOURE, Mle 108 470 L, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice de la prévention et de la gestion des conflits ;

– Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 98 011 W, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des activités des circonscriptions administratives ;

– Monsieur Wendpanga Télesphor MARE, Mle 212 291 K, Conseiller en aménagement du territoire et développement local, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la cartographie des entités administratives ;

– Monsieur Isaac Malassi DOMBA, Mle 220 653 M, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la législation de la formation et du suivi des partis politiques ;

– Monsieur Issouf BANCE, Mle 220 652 Z, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du guichet unique des associations ;

– Madame Rasmata SINARE, Mle 233 584 L, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice du suivi des organisations de la société civile ;

– Monsieur Pazisnéwendé Rodrigue WANGRAOUA, Mle 247 515 D, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du suivi des opérations électorales ;

– Monsieur Ezékièl Y. Edmond NABI, Mle 308 634 J, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information ;

– Monsieur Abdoul Kadel CISSE, Mle 262 507 K, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur des études, de la stratégie et de la formation ;

– Monsieur Moussa SAWADOGO, Mle 262 509 A, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’information géographique ;

– Monsieur Aboubacar Sidy Mohamed BAHIKORO, Mle 260 667 L, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et du suivi des programmes ;

– Monsieur François KAMBOULE, Mle 227 577 Z, Commissaire de police, catégorie 1, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur des transmissions ;

– Monsieur René OUEDRAOGO, Mle 247 536 L, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la gouvernance locale ;

– Monsieur Fulgence BAYALA, Mle 200 286 R, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’appui au développement économique local ;

– Madame Kadidiatou SOME/OUATTARA, Mle 97 429 T, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice de la coopération décentralisée ;

– Monsieur Ludovic Teegwendé MINOUNGOU, Mle 212 293 E, Conseiller en aménagement du territoire et développement local, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des affaires foncières et domaniales ;

– Monsieur Lamine COULIBALY, Mle 200 292 E, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du développement de la Fonction publique territoriale ;

– Monsieur Karim KOUMA, Mle 73 679 R, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du suivi des carrières et des pensions ;

– Monsieur Eric KONATE, Mle 91 952 R, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des finances publiques locales à la Direction générale des collectivités territoriales ;

– Monsieur Ousmane HEBIE, Mle 111 297 W, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la formation des acteurs de la décentralisation.

C AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Pour le compte de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) :

– Monsieur Souleymane SAWADOGO, Mle 97 621 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances.

D AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

– Monsieur Ollo Julien KAMBOU, Mle 59 032 X, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement des Balé ;

– Monsieur Sami DABIRE, Mle 46 093 T, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Bam ;

– Monsieur Teegwendé Sombpayimdi Rodrigue Baguï OUEDRAOGO, Mle 238 035 J, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement des Banwa ;

– Madame Sanata DOMO, Mle 94 497 G, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Environnement du Bazèga ;

– Monsieur Dè MILLOGO, Mle 46 137 T, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement de la Bougouriba ;

– Monsieur Kouka Germain OUEDRAOGO, Mle 42 869 F, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Boulgou ;

– Monsieur Justin PARE, Mle 110 798 E, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Boulkiemdé ;

– Monsieur Daouda TRAORE, Mle 238 052 Y, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement de la Comoé ;

– Monsieur Sayouba SIGUE, Mle 42 887 M, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Ganzourgou.

– Monsieur Paul Barnard NAGALO, Mle 259 810 S, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement de la Gnagna ;

– Monsieur Madia DIABRI, Mle 94 495 Y, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Gourma ;

– Monsieur Issouf TRAORE, Mle 202 546 W, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Houet ;

– Monsieur Gnindjounté KAMBIRE, Mle 59 138 T, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Ioba ;

– Monsieur Tinsgnimi DIALLA, Mle 42 856 G, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Kadiogo ;

– Madame Lucie Fuwalagye KANDO, Mle 271 912 B, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Environnement du Kénédougou ;

– Monsieur Achille ATTIOU, Mle 94 545 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement de la Komondjari ;

– Monsieur Harouna DERRA, Mle 94 493 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Koulpélogo ;

– Monsieur Ibrahime Arsène THIOMBIANO, Mle 241 483 E, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement de la Kompienga ;

– Monsieur Soumaïla KOME, Mle 94 616 P, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Kouritenga ;

– Monsieur Tasséré OUEDRAOGO, Mle 59 139 U, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Kourweogo ;

– Monsieur Lassina TRAORE, Mle 94 612 T, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement de la Kossi ;

– Monsieur Harouna SANDWIDI, Mle 231 778 B, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement de la Léraba ;

– Monsieur Isso KINDO, Mle 94 499 X, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Loroum ;

– Monsieur Foé André Joseph Bonaventure TRAORE, Mle 94 480 M, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Mouhoun ;

– Monsieur Pagomdzanga Jean Bosco ZONGO, Mle 222 098 D, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Nahouri ;

– Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 231 736 W, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Namentenga ;

– Monsieur Désiré VOGNA, Mle 247 741 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Nayala ;

– Monsieur Sogotéré Rodrigue KONATE, Mle 94 620 P, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Noumbiel ;

– Monsieur Hamadé TRAORE, Mle 202 540 K, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement de l’Oubritenga ;

– Monsieur Sié POODA, Mle 345 522 X, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement de l’Oudalan ;

– Monsieur Drissa BANCE, Mle 271 288 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Passoré ;

– Monsieur Nabonséba Ilaire SAYAOGO, Mle 46 136 V, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Poni ;

– Monsieur Adama 2ème Jumeau KALMOGO, Mle 327 660 E, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Sanguié ;

– Monsieur Toussaint BATIONO, Mle 46 154 X, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Sanmatenga ;

– Monsieur Libya Adama Tayirou TRAORE, Mle 306 796 E, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Séno ;

– Monsieur Karim YEYE, Mle 94 590 G, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement de la Sissili ;

– Monsieur Hama BOUBAKAR, Mle 311 823 Y, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Soum ;

– Monsieur Météo MALO, Mle 42 855 W, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Sourou ;

– Monsieur Yiendié LANKOANDE, Mle 94 504 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement de la Tapoa ;

– Monsieur Nebila Paulin BATIONO, Mle 94 548 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Tuy ;

– Monsieur Appolinaire OUEDRAOGO, Mle 202 487 D, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Yagha ;

– Monsieur Aimé COMPAORE, Mle 94 489 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Yatenga ;

– Monsieur Patindé Abdoul Kader ZONGO, Mle 109 148 Z, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Zondoma ;

– Monsieur Louis NEBIE, Mle 46 110 M, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement du Ziro ;

– Madame Charlène Lawali SIRIMA/TOE, Mle 327 604 F, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Environnement du Zoundwéogo.

E AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

– Monsieur Joseph SAWADOGO, Mle 47 550 P, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet.

F AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

Monsieur Sibiri OUEDRAOGO, Mle 22 691 B, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions.

III 2  NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de l’Université Joseph KI-ZERBO au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

– de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Université Joseph KI-ZERBO.

A MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Joseph KI-ZERBO pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Hamidou OUEDRAOGO, Mle 247 155 N, Conseiller en gestion des ressources humaines et management de l’administration, en remplacement de Monsieur Sidi BARRY.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF, TECHNIQUE, OUVRIER ET DE SOUTIEN

– Monsieur Elie OUEDRAOGO, Mle 42 402 A, Agent de bureau, en remplacement de Monsieur Saïdou CONSIMBO ;

– Monsieur Jérémie Wend-Panga OUEDRAOGO, Mle 42 393 A, Technicien supérieur en informatique, en remplacement de Monsieur Kalilou DEMBELE.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Joseph KI-ZERBO pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Potiandi Serge DIAGBOUGA, Mle 41 639 C, Directeur de recherche.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES SYNDICATS DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS

– Monsieur Philippe Augustin NIKIEMA, Mle 41 185 C, Maître de conférences ;

– Monsieur Hugues Roméo BAZIE, Mle 231 917 P, Maître de conférences.

Le troisième décret nomme Monsieur Potiandi Serge DIAGBOUGA, Mle 41 639 C, Directeur de recherche, Président du Conseil d’administration de l’Université Joseph KI-ZERBO pour une dernière période de trois (03) ans.

B MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Abdourahamane SALAMBERE, Mle 35 939 Z, Ingénieur des travaux en gestion de l’eau et de l’environnement, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique au Conseil d’administration de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Inoussa OUIMINGA, Mle 54 655 R, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le Porte-parole du Gouvernement,

 

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO»

Conseil des ministres : le Capitaine Thomas SANKARA, désormais Héros de la Nation

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Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi en séance ordinaire sous la présidence du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE. Plusieurs dossiers importants ont été examinés et validés pour la bonne marche de la Transition, selon le porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean-Emmanuel OUEDRAOGO.

Le Conseil des ministres a fait du Capitaine Thomas SANKARA Héros de la Nation

«Conseil des ministres : le Capitaine Thomas SANKARA, désormais Héros de la Nation

(Ouagadougou, 4 octobre 2023). Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi en séance ordinaire sous la présidence du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE. Plusieurs dossiers importants ont été examinés et validés pour la bonne marche de la Transition, selon le porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean-Emmanuel OUEDRAOGO.

Pour le compte de la Primature, le Conseil a adopté un projet de décret portant reconnaissance de la qualité de Héros de la Nation à Feu Capitaine Isidore Noël Thomas SANKARA pour avoir marqué l’histoire et la marche de notre pays. « Cette reconnaissance fait suite à l’adoption en juin 2022 de la loi portant statut de Héros de la Nation et du décret portant création de la Commission nationale d’analyse et de suivi des dossiers de héros, de martyrs et d’invalides de la nation », a expliqué le ministre porte-parole du Gouvernement. Il a précisé que le comité technique réuni à cet effet, a estimé que le dossier concernant Feu Capitaine SANKARA remplissait tous les critères.

Au titre du département de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, le conseil a adopté l’avant-projet de loi organique portant création attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC). Selon le ministre Rimtalba Jean-Emmanuel OUEDRAOGO, l’adoption de ce texte vise à donner à l’institution toutes les prérogatives pour bien jouer son rôle de régulateur tout en prenant en compte les évolutions technologiques. « C’est ainsi que dans la nouvelle loi organique, désormais, le CSC a vocation à réguler également les réseaux sociaux. Par exemple les profils ou pages Facebook d’au moins 5000 abonnés se verront appliqués les règles qui concernent la régulation des médias au Burkina Faso. Aussi, la réforme consacre la nomination du président du CSC directement par le Président du Faso », a indiqué M. OUEDRAOGO. Il a fait savoir que les innovations portent aussi sur le profil des conseillers et les prérogatives du premier responsable de l’institution à pouvoir saisir directement le Procureur du Faso sur un certain nombre d’infractions qui pourraient connaître des implications pénales.

Au titre du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective, l’Exécutif a pris connaissance de la note technique sur les tendances de l’économie du Burkina Faso en 2023 et les perspectives pour 2024-2026. Selon le ministre Aboubakar NACANABO, il ressort de ces tendances, que l’économie burkinabè est dans un contexte très difficile dû aux effets de la crise russo-ukrainienne, de la maladie à COVID-19 et de la crise sécuritaire avec son corolaire de crise humanitaire.

Malgré tout, le ministre rassure que les tendances sont en progression en termes de taux de croissance. « En 2022, nous avons eu un taux de croissance de 1,5% et la projection pour 2023 est de 4 ,4%. Ce qui veut dire qu’il y a de la croissance dans plusieurs secteurs notamment primaire, secondaire et tertiaire », a-t-il expliqué.

L’espoir est donc permis avec l’amélioration prévue de la production agricole, notamment l’impact de l’Initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024, l’ouverture de certaines mines qui avaient été fermées.  « En termes de perspectives, en 2024 nous avons des tendances qui montrent que le taux de croissance va encore s’améliorer », a rassuré le ministre en charge de l’économie.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso»

Burkina- Mali : Vers une coopération judiciaire renforcée

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Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a accordé une audience ce lundi après-midi, au président de la Cour Suprême du Mali, Dr Fatoma THERA. Présent à Ouagadougou à la faveur de la rentrée 2023-2024 des juridictions du Burkina Faso, Dr Fatoma THERA est venu échanger avec le Chef de l’Etat sur les perspectives de coopération judiciaire entre les deux pays.

«Coopération judiciaire : le président de la Cour Suprême du Mali chez le Chef de l’Etat

(Ouagadougou, 2 octobre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a accordé une audience ce lundi après-midi, au président de la Cour Suprême du Mali, Dr Fatoma THERA. Présent à Ouagadougou à la faveur de la rentrée 2023-2024 des juridictions du Burkina Faso, Dr Fatoma THERA est venu échanger avec le Chef de l’Etat sur les perspectives de coopération judiciaire entre les deux pays.

Dr Fatoma Thera se prêtant à la presse à sa sortie d’audience avec le chef de l’Etat

Selon le président de la Cour Suprême du Mali, Dr Fatoma THERA c’est le moment d’un partenariat entre les deux institutions judiciaires qui pourra se traduire bientôt par une rencontre des conseillers de la cour de cassation du Burkina et les conseillers de la Cour Suprême du Mali. « C’est le début d’un partenariat, d’une fédération pour les intérêts de notre justice et de nos deux peuples », a-t-il affirmé.

Dr Fatoma THERA a aussi expliqué que leurs échanges ont porté essentiellement sur l’identité de vision entre les deux Etats. « Nous partageons la même histoire, la même géographie, et nous avons aussi en commun des défis. Défis de sécurité mais également défis de lutter comme cela a été présenté ce matin contre la délinquance financière et économique » a déclaré le président de la Cour Suprême du Mali.

En outre, il estime que c’est le moment pour le Burkina Faso et le Mali de fédérer toutes les initiatives allant dans le sens de l’intérêt des deux peuples qui ont vraiment besoin de justice. « Ils ont besoin de sécurité, et ils ont vraiment besoin que leurs intérêts fondamentaux soient préservés », a conclu le président de la Cour Suprême du Mali, Dr Fatoma THERA.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso »

Burkina : Plus de 2 milliards et demi de fraude sur la TVA

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La Coordination nationale de lutte contre la fraude a tenu ce lundi 2 octobre 2023 à Ouagadougou, une conférence de presse. C’est le coordonnateur Dr Yves Kafando qui a animé principalement ces échanges avec les hommes de média ayant porté sur des cas de fraudes en matière de Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Au total, les malversations en matière de TVA s’élèvent à 2 563 737 817 F  CFA.

Les conférenciers de la Coordination nationale de lutte contre la fraude face à la presse ce lundi 2 octobre 2023

Deux milliards cinq cent soixante-trois millions sept cent trente-sept mille huit cent dix-sept francs CFA (2.563.737.817 F CFA).  C’est le montant des malversations sur la TVA au Burkina Faso.  C’est une information de la Coordination nationale de lutte contre la fraude qui a tenu ce lundi 2 octobre 2023 à Ouagadougou une conférence de presse sur des cas de fraudes en matière de Taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

Taux de réalisation de 152,9% au 3ème trimestre de l’année

Le coordonnateur de la CNLF, Yves Kafando a réaffirmé la détermination de son institution contre la fraude dans le pays

Livrant la déclaration liminaire, le coordonnateur de la CNLF, Yves Kafando a réaffirmé la détermination de la Coordination nationale de lutte contre la fraude à jouer pleinement sa partition dans la mobilisation des ressources au profit des régies financières que sont la Direction générale des impôts et la Direction générale des douanes. «Même si les ressources de l’Etat se retrouvent frauduleusement dans la gueule d’un lion, la CNLF ira les chercher», a-t-il martelé.

Et de préciser : «Dans le cadre de la lutte contre la fraude les actions de la CNLF, permettront à la Direction générale des impôts (DGI) de recouvrer des recettes de sept milliards cinq cent soixante-trois millions sept cent trente-sept mille huit cent dix-sept (7.563.737.817) francs CFA et à la Direction générale des douanes de recouvrer des recettes de sept cent quatorze millions cinq cent quarante-six mille deux cent quarante-huit (714.546.248) francs CFA». En termes de bilan la CNLF au troisième de l’année, Dr Kafando a avancé un taux de réalisation de 152,9 % .

Les entreprises publiques non encore épinglées

A en croire le coordonnateur Yves Kafando, une centaines d’entreprises sont impliquées dans ces de fraudes en matière de TVA. Des entreprises publiques sont-elles concernées. «Pas pour le moment mais la CNLF a reçu quitus pour mener des investigations plus poussées dans le secteur public», a indiqué M. Kafando.

Au centre des malversations dénoncées, des sociétés écrans ou encore appelée sociétés TAXI qui usent de systèmes de faux et usage de faux délibéré, de pratiques dilatoires de détournement des perceptions de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) au détriment du budget.

Bernard Bazié

Burkina Demain

JPO ONEA 2023 : C’était dans la franchise et la cordialité constructives !

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C’est fini pour les Journées portes ouvertes (JPO) de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) organisées les 29 et 30 septembre 2023 dans ses 5 agences de Ouagadougou. A en juger par les appréciations des acteurs à quelques heures de la clôture et l’engouement durant ces 48 heures, ces JPO ONEA 2023 ont tenu leurs promesses.

Dans le décor et l’ambiance des communications directes des JPO ONEA à l’Agence ZAD ce 30 septembre 2023

Chose promise, chose due. En effet, un tour ce samedi 30 septembre dans des agences de Ouagadougou comme ZAD, Centrale ou Zogona nous a permis de prendre le pouls du déroulement des Journées portes ouvertes (JPO) de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) organisées les 29 et 30 septembre 2023.

Le ton des JPO donné au lancement par le DG Bassolé

Le DG de l’ONEA Gilbert Bassolé (micro) au lancement ce 29 septembre des JPO à l’Agence Centrale.

Le ton avait déjà été donné au lancement desdites Journées par le Directeur Général de l’ONEA, Gilbert Bassolé, annonçant l’ambition de la société d’Etat d’être «une entreprise innovante, orientée client et plus proche de ses abonnés».  Dès lors, ces JPO faisaient figure de test grandeur nature de la volonté affichée de l’ONEA de se mettre plus que jamais à l’écoute de ses clients.

Eh bien, 45 heures après cette intervention du DG Bassolé, soit à quelques heures de la fermeture ce 30 septembre; c’est un Directeur clientèle de l’ONEA, Boureima Dembélé visiblement satisfait du bon déroulement de l’événement que nous avons rencontré à l’Agence ZAD dans l’arrondissement 5 de Ouagadougou.

Le Directeur clientèle de l’ONEA Boureima Dembélé se félicite du bon déroulement des JPO 2023.

«Nous avons fait un premier point du déroulement. Les résultats sont très satisfaisants. C’est le lieu pour nous de féliciter déjà les différents acteurs c’est-à-dire nos agents et les clients pour leur contribution à ce succès. Nous profitons exhorter nos clients à rester dans cette dynamique de toujours être à notre écoute comme nous l’entendons l’être davantage à partir de ces journées», nous a confié le DC Dembélé qui prenait plaisir à participer à l’opération aux côtés des agents ONEA impliqués dans l’opération à l’Agence ZAD.

Dispositions similaires à l’Agence Centrale à Cité AN III et Zogona aux 1200 Logements

L’engouement des clients ONEA à la ZAD est la hauteur de leurs attentes et des besoins d’informations. C’était le même tempo dans les agences visitées (Centrale et Zogona).

Les problèmes varient d’un client à un autre. Issa Zougouri est venu s’assurer que les partenaires qui facilitent les paiements des factures sont fiables pour éviter d’éventuels désagréments avec ces modes de paiement. Il a pu avoir des assurances auprès des représentants de ces prestataires et auprès des agents ONEA. Tagawendé Dianda pour sa part est là pour protester contre une facture élevée (5 000 F) alors qu’il n’y a que sa mère qui consomme l’eau. Là, les agents l’ONEA l’invite à s’assurer qu’il n’y a pas eu une fuite ou si son compteur n’a pas un problème. Et de lui expliquer la marche à suivre pour le faire, flyer d’information à l’appui.

«Quand le problème exposé est mineur, une solution est trouvée au cours de ces 48 heures. Quand c’est un peu compliqué comme les factures élevées, on peut trouver un terrain d’entente avec l’abonné pour un paiement échelonné dans le temps», nous explique Francis Sawadogo quant aux dispositions prises pour accompagner les clients dans la résolution de leurs problèmes.

Situations plus complexes comme celle de Mme Kirakoya

Madame Saretou Kirakoya n’est pas contente de sa situation et le fait savoir sans détour

 Mais, il y a des situations plus complexes qui ont été exposées et qui traduisent quelque part un déficit de communication ou de service. C’est le cas de cette cliente Saretou Kirakoya qui a rétabli un branchement après deux ans de coupure suite à des impayés. Elle l’a fait il y a deux mois. Pour éviter de se faire couper l’eau avec des factures impayées ; elle prend ses précautions. Après un mois d’abonnement, elle se rend dans une agence pour savoir s’il y avait une facture pour elle. On lui a répondu par la négative. Après le deuxième mois qui coexiste avec ces JPO, elle se rend alors ce vendredi 29 septembre à l’Agence ZAD où on lui dit de revenir le 30 septembre, le temps qu’on vérifie. Et quand elle est revenue ce samedi, on lui a dit qu’il avait des factures en attente. Coût de ces factures : 14 000 F. Dame Kirakoya n’en revient pas. Elle n’est pas contente, n’est pas d’accord et le faire savoir en toute franchise.

Autant de situations relevées qui devraient permettre à l’ONEA de renforcer son dispositif interne afin de servir la clientèle. «C’est cela aussi l’objectif de ces JPO, nous permettre  non seulement de recenser un certain nombre de problèmes rencontrés par nos clients mais aussi de collecter de bonnes idées qui vont renforcer nos actions pour un meilleur traitement de nos clients», a assuré à ce propos la Directrice de la communication et des relations publiques Maimouna Sankara.

«Vers une communication de proximité»

Le Directeur clientèle Boureima Dembélé rassurant quant à l’avenir des relations avec les abonnés

Et à entendre le Directeur clientèle de l’ONEA, ces JPO à Ouagadougou ne sont qu’un début des actions envisagées qui devraient toucher également des villes comme Bobo-Dioulasso ou Koudougou, pour ne citer que celles-ci.

Pour l’après-JPO, Boureima Dembélé a parlé de communication de proximité qui devrait s’instaurer entre l’ONEA et ses clients pour mieux les servir. Ainsi, un groupe whatsapp a déjà été créé pour maintenir ce contact permanent avec la clientèle. Les clients déjà intégrés peuvent envoyer leurs préoccupations dans ce groupe Whatsapp de 7h 30 à 19h. Et il y a aussi le centre d’appels VENEGRE ‘’80 00 11 11’’ qui reste fonctionnel 24h/24. Comme quoi, le slogan «L’ONEA plus proche de vous» est déjà une réalité.

Bernard Bazié

Burkina Demain

Alerte info ONEA : Perturbation de la desserte en eau à Ouaga, Ziniaré, Loumbila et Pabré ce 2 octobre

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L’office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) informe son aimable clientèle de Ouagadougou, Ziniaré, Loumbila, Pabré qu’en raison d’une intervention technique programmée sur des installations de production d’eau, la fourniture d’eau potable connaîtra des perturbations sur l’ensemble du réseau le lundi 02 octobre 2023.

«Perturbation de la desserte en eau des abonnés de Ouagadougou, Ziniaré,  Loumbila et Pabré

L’office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) informe son aimable clientèle de Ouagadougou, Ziniaré, Loumbila, Pabré qu’en raison d’une intervention technique programmée sur des installations de production d’eau, la fourniture d’eau potable connaîtra des perturbations sur l’ensemble du réseau le lundi 02 octobre 2023.

La situation se rétablira progressivement au cours de la journée du mardi 03 octobre 2023.

L’ONEA invite l’ensemble des abonnés à faire des réserves d’eau pour la période.

L’ONEA s’excuse pour les perturbations enregistrées dernièrement et pour les désagréments liés à cette intervention.

L’ONEA à votre service !»

An I du Pouvoir MPSR 2 : Le Président Traoré reconnaissant au Peuple

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L'entretien du Président du Faso avec les 3 représentants de la presse nationale a duré plus d'une heure

L’entretien télévisé accordé à nos confrères Ruth Ouattara de la RTB, Ismaël Ouédraogo de Burkinainfo et Oumar Ouédraogo de Sidwaya et diffusé ce vendredi 29 septembre 2023 a permis au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré arrivé au pouvoir le 30 septembre 2022, de répondre aux préoccupation d’un an de sa gestion de l’Etat caractérisée par la lutte déterminée pour la reconquête du territoire national face aux harcèlements incessants des groupes terroristes.

Le Capitaine Ibrahim Traoré a maintes fois remercié le peuple burkinabè pour son soutien et ses efforts

 Après plus d’une heure d’entretien du Président Traoré avec 3 journalistes burkinabè, s’il y a une chose qu’il convient de retenir, c’est la reconnaissance du chef de l’Etat au Peuple pour son soutien et ses efforts dans la lutte engagée pour la reconquête du territoire nationale et l’indépendance du pays face aux impérialistes.

Fort de ce soutien du peuple, le Capitaine Ibrahim Traoré a réaffirmé sa détermination à aller jusqu’au bout de sa mission afin de satisfaire les aspirations des masses populaires : sécurité, meilleures conditions de vie et de travail, justice équitable et adaptée aux réalités nationales, des institutions politiques crédibles et viables. Toujours, au nom du soutien populaire, il restera intraitable avec les collaborateurs internes des acteurs terroristes ou impérialistes.

Mais, après un an de gestion du pouvoir d’Etat, le Capitaine Traoré assure qu’il est encore loin d’avoir atteint la vitesse de croisière de ses ambitions. Ainsi, il est toujours à la phase d’introduction pour ce qui est de la guerre contre les groupes terroristes, même si des efforts importants ont été faits pour équiper nos FDS et VDP en matériels de combat.

A l’écouter, la tenue des élections dépendra de la situation sécuritaire dans le pays. Il ne sera pas question d’organiser des élections pour les habitants des villes au détriment des habitants des autres contrées du pays. Il travaille à réunir les conditions d’élections pour les Burkinabè dans leur ensemble.

Dans le souci de focaliser les forces du pays sur la question de la reconquête territoriale, le Président Traoré estime qu’il n’est pas encore opportun d’autoriser les activités des partis politiques dans le contexte actuel d’insécurité. ‘’Lorsque les conditions seront réunies, ces activités politiques pourront reprendre’’. Abordant les réformes politiques, il n’a pas exclu la limitation du nombre des partis politiques.

Christian Tas

Burkina Demain

JPO ONEA 2023 : Responsables et agents mobilisés pour être à l’écoute des clients

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Les journées portes 2023 de l'ONEA lancées officiellement ce vendredi matin dans une ambiance bon enfant à l'Agence Centrale

C’est bien parti depuis ce vendredi matin pour les Journées portes ouvertes (JPO) de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA). Pendant 48 heures, les 29 et 30 septembre 2023, responsables et agents de l’ONEA sont à l’écoute des clients et autres usagers pour mieux appréhender leurs éventuelles préoccupations afin de travailler à y apporter les réponses idoines, les mieux adaptées. Discours du Directeur Général Gilbert Bassolé, coupure symbolique de ruban, visites de stands et sketch de la Troupe de l’espoir du célèbre Mba Bouanga ont marqué le lancement officiel de cette opération cruciale de relations clientèle en ces temps de difficultés liées à l’insécurité.

La satisfaction de la clientèle est au cœur de la vision stratégique de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) qui ambitionne d’être «une entreprise innovante, orientée client et engagée pour l’accès de tous aux services d’approvisionnement en eau et d’assainissement durables d’ici 2027». Participent déjà de la mise en œuvre de cette politique les Journées portes ouvertes (JPO) qui se tiennent les 29 et 30 septembre 2023 dans les agences de la Société d’Etat à Ouagadougou.

«L’engagement de l’ONEA à servir les Burkinabè ne faiblit pas»

Gilbert Bassolé, Directeur Général, a réaffirmé l’engagement de la Société d’Etat à toujours servir les Burkinabè conformément à sa mission de service public de l’eau et de l’assainissement

Discours du Directeur Général Gilbert Bassolé, coupure symbolique de ruban, visites de stands et sketch de la Troupe de l’espoir du célèbre Mba Bouanga ont marqué le lancement officiel de ces JPO 2023 à l’Agence centrale ONEA, sise à la cité An III à Ouagadougou. Les autres agences de la capitale que sont Gounghin, ZAD, Zogona, Tampouy, ont suivi également le mot d’ordre de cette opération clientèle tous azimuts : «L’ONEA plus proche du client».

Dans son mot de lancement officiel de ces JPO, le Directeur Général de l’ONEA a rassuré quant à l’engagement déterminé de la Société d’Etat à toujours tout mettre en œuvre pour répondre aux différentes préoccupations des Burkinabè, en dépit des nombreuses contraintes et défis actuels liés notamment à l’insécurité.

«La priorité de l’ONEA est de travailler chaque jour à assurer sa mission de service public. De ce fait, des solutions seront toujours apportées aux différentes préoccupations de la population. Malgré les nombreuses contraintes et les défis actuels, notre engagement à servir les Burkinabè ne faiblit pas. Nous travaillons à fournir au quotidien de l’eau potable en quantité et en qualité et des services d’assainissement adéquats, tout en travaillant à toujours améliorer le service rendu», a indiqué Gilbert Bassolé, entouré d’autres responsables et d’agents mobilisés pour la réussite de l’évènement.

«Le début d’une action de proximité dans toutes les Agences ONEA Ouaga»

André Kaboré, chef d’Agence Centrale ONEA, souhaitant la bienvenue aux participants du lancement des JPO 2O23

Et le DG Bassolé d’ajouter : «Nous sommes conscients que des dysfonctionnements peuvent malheureusement intervenir dans nos activités et invitons notre aimable clientèle à toujours venir vers nous, à se rapprocher de nos services pour une prise en charge adaptée et diligente. Les réclamations et suggestions de nos différentes parties intéressées et particulièrement de nos clients ont toujours été et seront traitées pour améliorer davantage le niveau de satisfaction».

«Notre Agence est honorée d’abriter ce lancement qui marque le début de cette action de proximité dans toutes nos agences de Ouagadougou.

Au nom de l’ensemble des chefs d’agences, de toutes les équipes en front office et de chaque collaborateur impliqué dans la chaîne de gestion clientèle de l’ONEA, nous vous accueillons en ce jour pour le lancement de l’édition 2023 de nos journées portes ouvertes», a soutenu  pour sa part dans son mot de bienvenue, le chef d’Agence Centrale ONEA, André Kaboré.

Ainsi, l’ONEA, en plus de faire preuve de résilience dans le difficile contexte actuel, fait là preuve de plus d’ouverture et de transparence pour mieux être à la hauteur des attentes de ses différents partenaires et clients. Durant ces 48 heures, tous ceux ou toutes celles qui prendront un peu de leur temps pour se rendre dans une agence ONEA de Ouagadougou, pourraient avoir des solutions, sinon des bonnes réponses à leurs préoccupations. Pour cette première journée des JPO ONEA 2023, l’engouement y était et l’ambiance, bon enfant.

Bernard Bazié

Burkina Demain

Exploitation minière & Essor des pays africains : L’on en parle à la SAMAO 2023

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Le ministre de l'énergie, des mines et de l'énergie, Simon Pierre Boussim, face à la presse à l'ouverture de la SAMAO

En plaçant la cinquième édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’ouest (SAMAO) sous le thème «Exploitation minière en Afrique : Quelle stratégie pour impacter les économies locales ?» ; les acteurs à commencer les autorités burkinabè ambitionnent faire du secteur extractif un maillon essentiel du développement de nos Etats. Cela transparaît clairement dans les interventions des officiels à l’ouverture ce jeudi 28 septembre 2023 à la salle de conférences de Ouaga 2000.

Les officiels donnant le top de départ de la 5ème SAMAO ce 28 septembre à la salle de conférences de Ouaga 2000

A la tribune de la 78ème Assemblée générale de l’ONU le 23 septembre dernier à New York ; Bassolma Bazié indiquait que l’Afrique avait toujours été vachement pillée mais qu’elle restait riche en valeur et en richesses minières ; étant par exemple détentrice à ce jour des 40 % des réserves d’or mondiales.

Cette problématique de la contribution de l’exploitation minière dans le développement des Etats africains figure en bonne place dans le menu de la cinquième édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’ouest (SAMAO)  qui a débuté ce jeudi 28 septembre à Ouagadougou avec la participation de plusieurs de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. En témoigne le thème même de l’évènement : «Exploitation minière en Afrique : Quelle stratégie pour impacter les économies locales ?».

De la pertinence du thème et de la SAMAO

‘’Le Burkina Faso, à l’instar de certains de nos pays frères comme le Mali, le Niger, la Côte d’Ivoire, la Guinée, etc., sont considérés comme des pays miniers. Mais l’impact réel de l’exploitation minière sur les conditions de vie des populations n’est pas toujours bien perceptible. De ce fait, s’interroger sur l’impact de l’exploitation minière en Afrique sur les économies locales  interpelle tous les acteurs qu’ils soient politiques, techniques, industriels, scientifiques, économiques et financiers, représentants de la société civile, collectivités territoriales, administrations centrales et déconcentrées, pour des réflexions et des échanges approfondis qui ouvrent la voie à des stratégies et pratiques de développement durable qui prennent en compte les particularités des économies locales’’, relève le Président du Faso, patron de la SAMAO 2023 dans son discours d’ouverture livré par le ministre de l’énergie, des mines et des carrières, Pierre Simon Boussim.

«C’est ainsi que, dans l’optique de mener les réflexions sur comment exploiter de façon rationnelle et profitable nos ressources minières, c’est-à-dire, optimiser les recettes minières au profit du budget de l’Etat et des collectivités territoriales, améliorer l’impact de l’exploitation minière sur les autres secteurs économiques, rentabiliser les investissements et préserver l’environnement, que des cadres de concertation comme la SAMAO ont été créés. C’est une occasion pour tous les acteurs intervenant dans le domaine minier de proposer des stratégies et solutions pour une meilleure intégration de l’exploitation minière aux économies locales afin de favoriser le développement économique et social de nos différents pays», a poursuivi le Capitaine Traoré. Et ce n’est pas tout.

«L’exploitation minière, l’une des priorités de la Transition»

«Dans l’optique de la restauration de l’intégrité du territoire, l’exploitation minière est identifié comme l’une des priorités de la Transition. Elle se traduit dans le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) qui est l’instrument opérationnel de la Politique nationale de développement (PND) à travers l’axe 4 : « Dynamiser les secteurs porteurs de l’économie et les emplois » avec pour objectif stratégique de « Développer un secteur industriel et artisanal compétitif, à forte valeur ajoutée et créateur d’emplois décents».

Par ailleurs, dans cette perspective, des reformes ont été opérées dont entre autres :

-l’adoption en conseil des ministres d’un projet de loi relatif au contenu local dans le secteur minier au Burkina Faso et dont l’objectif est doter le pays d’un cadre juridique complet sur le contenu local ;

-l’adoption d’un décret relatif aux taxes et redevances minières dans le but de corriger les insuffisances du décret du 23 janvier 2017 ;

-La création de la société nationale de substances précieuses (SONASP) qui a pour mission la commercialisation.

Le Burkina Faso, 4ème producteur d’or en 2022

Le président du Comité d’organisation, Jean-Baptiste Kaboré, a salué la participation des pays frères d’Afrique de l’Ouest et du Centre

En termes de chiffres officiels, au 31 décembre 2022, la production industrielle du Burkina Faso a été estimée à 57,68 tonnes contre 67,1 tonnes en 2021. Quant aux emplois directs, ils sont estimés à près de 19.000 à la même date. Sur le plan africain le Burkina a occupé la 4ème place en tant que pays producteur d’or en 2022 après le GHANA, le Mali et l’Afrique du Sud.

En terme de recettes directes au budget de l’Etat, elles sont passées de 430 milliards en 2021 à 540 milliards en 2022, soit une augmentation des près de 20,40%. Le niveau de production des carrières a atteint 1,458 millions de m3 pour près de 1,4 milliards de FCFA en termes de recettes directes au budget de l’Etat.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain