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Burkina vers le nucléaire : Ambition louable pour la souveraineté

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Dans le cadre d’une participation à la Semaine russe de l’énergie, le ministre de l’énergie Simon-Pierre Boussim a signé, au nom du gouvernement burkinabè, ce vendredi 13 octobre 2023 à Moscou, un mémorandum d’entente pour la construction d’une centrale nucléaire au Burkina. Côté russe, c’est Nikolay Spasski, directeur général adjoint de l’agence nucléaire Rosatom, qui a signé le mémorandum.

L’objectif de cette option burkinabè pour l’énergie nucléaire, c’est de parvenir à satisfaire les besoins du pays, encore dépendant des importations ghanéennes et ivoiriennes. «Notre défi est de doubler notre production d’électricité d’ici 2030», a indiqué le ministre de l’énergie, Boussim.

Lors du dernier sommet Russie-Afrique, le Président de la Transition Ibrahim Traoré avait exprimé clairement au partenaire russe cette doléance pour la construction d’une centrale nucléaire dans le pays.

Plusieurs autres pays africains déjà en lice pour l’énergie nucléaire

Cette signature de mémorandum vient ainsi marquer un pas supplémentaire vers la réalisation de l’infrastructure même si beaucoup d’autres étapes, notamment techniques et financières restent encore à être satisfaites pour espérer passer à l’étape de la construction proprement dite.

Au regard des besoins réels, le Burkina Faso et la Russie gagneraient à accélérer davantage la cadence pour ne pas perdre beaucoup de temps comme les autres pays déjà en lice pour le nucléaire, notamment l’Égypte, l’Algérie, le Ghana, le Kenya, le Maroc, le Rwanda, Niger, le Nigéria et le Soudan. La plupart de ces Etats sont déjà engagés avec l’Agence internationale de l’énergie atomique pour évaluer leur degré de compatibilité avec un programme nucléaire. A ce jour, sur le continent, seule l’Afrique du Sud dispose d’une centrale nucléaire, celle de Koeberg, près du Cap, qui est dotée de 2 réacteurs d’une puissance de 920 MW chacun. La réalisation a pris au moins 8 ans, 1976-1984.

Les atouts du projet nucléaire du Burkina

Au-delà des contraintes techniques et financières au niveau national, le présent projet de construction d’une centrale nucléaire au Burkina Faso présente quelques atouts qui peuvent faciliter dans une certaine mesure sa réalisation dans de délais relativement courts. C’est d’abord l’engagement politique affiché en faveur du nucléaire au niveau des deux partenaires. Ensuite, il y a l’unicité de l’entreprise qui sera chargée de la réalisation de l’ouvrage en l’occurrence Rosatom, entreprise publique russe spécialisée dans le secteur de l’énergie nucléaire. Par ailleurs, si le projet n’est pas très grand, sa réalisation pourrait également prendre moins de temps. Ce qui n’est souvent pas le cas dans d’autres projets plus importants conduits par plusieurs entreprises de divers pays.

Temps de réalisation plus long avec les grands projets nucléaires

Par exemple dans le cadre de son ambitieux projet de production de 9,6 GW d’énergie nucléaire d’ici à 2030, l’Afrique du Sud par le biais de sa compagnie d’énergie nucléaire, Necsa, a signé au moins 5 accords avec des compagnies de pays différents :  Russie, France, Chine, Etats-Unis, Corée du Sud, etc. Cette multiplicité des parties prenantes, souvent en rivalité, est de nature à rallonger davantage les délais de réalisation des ouvrages. Ainsi, alors qu’on est quasiment à 6 ans de 2030, aucun réacteur nucléaire n’est encore sorti de terre dans le cadre de ce projet sud-africain alors que dès février 2015 l’ancien président Jacob Zuma tablait sur un premier réacteur en 2023.

Pour l’Egypte, destinée à devenir à long terme leader dans le nucléaire en Afrique, c’est en 2017 qu’elle a signé les accords avec Rosatom pour la construction de sa pharaonique centrale nucléaire d’El-Dabaa dont le lancement de la construction de la première unité est intervenu en juillet 2022. Cette centrale comprendra à terme 4 unités d’une capacité de production de 1 200 MW chacune et utilisant des réacteurs VVER-1200, l’une des technologies les plus performantes.

Autre modeste expérience : le Rwanda

Une autre expérience plus modeste mais qui implique plusieurs acteurs, c’est celle du Rwanda qui depuis 2019, prospectait également du côté de l’énergie nucléaire avec la signature d’un accord avec Rosatom. Finalement, le gouvernement rwandais signera un autre accord avec une start-up germano-canadienne pour construire un réacteur nucléaire civil « expérimental », afin de réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Selon les prévisions, le réacteur sera prêt à être testé en 2026.

Pour notre cas, les choses pourraient prendre davantage plus de temps, puisque nous ne sommes qu’au début du processus et il reste encore beaucoup d’autres étapes à franchir. Entre autres étapes, il faudra identifier un endroit pour l’implantation de la centrale, un permis d’exploitation. N’ayant pas encore une mine d’uranium connue à ce jour, il faudra s’assurer de l’approvisionnement de la centrale en intrants. C’est la Russie ou le Niger qui va le faire et à quelles conditions ? Il faudra un personnel requis et assurer la maintenance de l’infrastructure.  Evidemment, tout cela ne se réunit pas du jour au lendemain. Il faut du temps et la constance dans l’engagement en faveur de la réalisation de ce type d’ouvrage. Si la centrale nucléaire venait à voir le jour, cela renforcerait notre mix énergétique et offrirait plus de possibilités d’émergence à notre industrie, à notre économie, à notre souveraineté car, il n’y a pas de souveraineté véritable sans autonomie énergétique, tout comme il n’y a pas d’impérialisme qui tienne sans indépendance énergétique.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

CAN Côte d’Ivoire 2024 : La composition des 6 poules connue

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C’est fait. L’on connaît depuis ce jeudi 12 octobre 2023 la composition des 6 groupes de 4 équipes devant participer, du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire, à la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football.   Au sortir du tirage au sort de la CAN 2024 intervenu ce 12 octobre 2023 à Abidjan, la Côte d’Ivoire, pays hôte de cette compétition phare du football continental, est logée avec le Nigéria ainsi que la Guinée équatoriale dans le groupe A et affrontera, en match d’ouverture, le 13 janvier, la Guinée Bissau.

Le Burkina Faso pour sa part, se retrouve dans le groupe D en compagnie de l’Algérie, de l’Angola et de la Mauritanie.

Le Groupe C comprend le Sénégal, Champion d’Afrique en titre, le Cameroun et la Guinée et la Gambie.

Quant au Groupe B, il se compose de l’Egypte, du Ghana, du Cap Vert et du Mozambique.

La Tunisie, le Mali, l’Afrique du Sud et la Namibie forment le Groupe E.

Enfin, le Groupe F est composé du Maroc, de la République Démocratique du Congo, de la Zambie et de la Tanzanie.

Bernard Bazié

Burkina Demain 

Région des Cascades : Le Gouverneur Florent Bazié installé dans ses fonctions

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Le Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), Émile Zerbo, a installé ce jeudi 12 octobre 2023 à Banfora, le nouveau Gouverneur de la Région des Cascades, Badabouè Florent Bazié, en remplacement de Jean Charles Somé, appelé à d’autres fonctions.

Photo de famille des officiels à l’issue de l’installation du Gouverneur Badabouè Florent Bazié dans ses fonctions ce 12 octobre 2023 à Banfora

Nommé Gouverneur de la Région des Cascades lors du Conseil des Ministres du 13 septembre 2023, Badabouè Florent Bazié, Commissaire divisionnaire de police, a officiellement pris fonction ce jeudi 12 octobre à Banfora, chef-lieu de ladite Région. C’est le Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), Émile Zerbo, qui a présidé la cérémonie d’installation en présence des représentants des corps constitués, des forces vives de la Région, du Gouverneur de la Boucle du Mouhoun. Le Gouverneur Bazié succède au Colonel Jean Charles Somé,  appelé à d’autres fonctions et qui aura passé 1 an et 6 mois à la tête des Cascades.

«Tradition administrative bien ancrée»

C’est le MATDS Emile Zerbo qui a présidé la cérémonie d’installation du nouveau Gouverneur des Cascades

Dans son discours d’installation du nouveau gouverneur des Cascades, le MATDS Zerbo a rappelé que ce passage de témoin entre gouverneurs sortant et entrant était une tradition administrative bien ancrée, félicitant le gouverneur Sorti pour le travail abattu et exhortant le gouverneur désormais en fonction au travail afin d’être à la hauteur de la confiance placée en lui par les autorités pour relever les nombreux défis de la région.

Ces défis vont de la sécurité au développement en passant par le raffermissement des liens de bon voisinage avec les pays voisins que sont le Mali et la Côte d’Ivoire.

«Travailler d’abord et non commencer à parler »

Le Gouverneur Bazié livrant son discours après son installation

Se posant avant tout en homme d’action, un soldat en mission, le nouveau gouverneur a dans un premier temps cité cette sagesse de son terroir : «Lorsqu’on te confie une tâche, il ne faut pas commencer à parler, il faut travailler d’abord». Il a ensuite dans le souci de répondre aux exigences protocolaires, exprimer son engagement à donner le meilleur de lui-même pour être à la hauteur de la confiance placée en lui par les autorités.

«Je prends l’engagement de travailler avec dévouement et loyauté pour l’accomplissement des missions qui me sont assignées», a-t- il indiqué. Et d’ajouter : «Je mesure l’ampleur de la tâche, mais je suis convaincu que je pourrai relever le défi, sous votre leadership, Monsieur le Ministre et ave vos orientations éclairées (…) De plus, je suis également convaincu du soutien des populations de la région, que j’invite à la mobilisation et à l’union pour que main dans la main nous puissions mettre en œuvre les actions de développement du Gouvernement, qui visent entre autres, le retour de la paix, l’autosuffisance alimentaire et la souveraineté totale».

Mission accomplie pour le Gouverneur Somé

Le désormais ancien Gouverneur des Cascades le Colonel Jean Charles Somé a exprimé le sentiment du devoir accompli

De l’intervention du Gouverneur sorti, le Colonel Jean Charle Somé, l’on retient qu’il a eu quand même le temps d’accomplir sa mission avant d’être appelé à d’autres tâches dans l’Administration.

«En somme et nonobstant les contraintes de divers ordres, les services de la Région, ont assuré la permanence et la continuité de l’Etat sur le territoire régional par la prise de mesure appropriées en vue de permettre la satisfaction permanente des besoins des populations. (…) Soutenu constamment par l’ensemble des corps constitués et les forces vives de la région, je n’ai pas été déçu», a-t-il assuré ;   adressant à son successeur ses vœux de succès.

Le personnel du Gouvernorat et les forces vives des Cascades massivement mobilisés pour cette cérémonie d’installation, ont rendu un vibrant hommage au gouverneur sorti. «Monsieur le Gouverneur, vous avez toujours pris nos angoisses, nos équations et inéquations que vous avez traitées pour nous donner des solutions ou vous avez semé les graines de la solution. Nous sommes également fiers de vous voir partir, car nous sommes convaincus que là où vous allez, vous allez y semer les graines des solutions pour le bonheur du Burkina », a relevé pour sa part le porte-parole des forces vives, Halidou Koné.

Autres moments forts

La présente cérémonie d’installation a enregistré beaucoup de moments forts. Outre les interventions des officiels, il y a eu l’observation à la demande du MATDS Zerbo d’une minute de silence en mémoire des victimes de l’insécurité dans notre pays et la région. Autres moments forts : l’exécution de l’hymne national en début de cérémonie ; le port de l’écharpe au gouverneur Bazié ; la remise des certificats aux Gouverneurs entré et sorti ; les prestations d’artistes ; les félicitations au nouveau gouverneur Bazié et la remise des présents au désormais ancien Gouverneur Somé, surnommé «Soma», parents à plaisanterie oblige.

L’un dans l’autre, ce fut une belle cérémonie d’installation qui aura tenu toutes ses promesses, dans une ambiance bon enfant.

Aboubacar Soma, Banfora

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 11 octobre 2023

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 11 octobre 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 40 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATION

I 1  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant modalités de mise en œuvre du Partenariat public-privé (PPP) par les collectivités territoriales au Burkina Faso.

Ce décret vise l’application des dispositions de la loi n°032-2021/AN du 25 juin 2021 portant cadre juridique et institutionnel du Partenariat public-privé au Burkina Faso.

Les innovations du décret sont :

– la définition de critères de capacité budgétaire de sélection du PPP au niveau des collectivités territoriales ;

– la possibilité d’allègement du processus de sélection du partenaire privé selon la nature du projet ;

– la mise en place d’une cellule PPP au sein des faitières des collectivités ;

– la clarification des conditions de recours au PPP ;

– la prise en compte de l’intercommunalité dans la conduite des projets PPP.

L’adoption de ce décret permet de compléter le cadre juridique et institutionnel en vigueur en matière de Partenariat public-privé en vue d’assurer un meilleur encadrement des collectivités territoriales.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret modificatif du décret n°2022 069/PRESTRANS/PM/MATDS/MEFP/MTDPCE portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Comité d’orientation stratégique de suivi et de mise en cohérence des initiatives d’identifiant unique au Burkina Faso.

La modification de ce décret vise la prise en compte de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) dans ledit Comité.

L’adoption de ce décret permet au Comité d’orientation stratégique de bénéficier de l’appui de la Commission de l’informatique et des libertés pour le respect de la protection des données à caractère personnel dans la mise en œuvre de l’identifiant unique au Burkina Faso.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret régit la coopérative de logement social au Burkina Faso.

Ce décret vise à règlementer la coopérative de logement social dans le domaine de la promotion immobilière.

La coopérative de logement social doit se munir comme toute association, d’un récépissé de déclaration d’existence, avec toutefois, un minimum de vingt (20) membres pour se constituer. Elle devra aussi, à l’instar d’une mutuelle, se faire délivrer un agrément de coopérative de logement social l’habilitant à porter des projets de réalisation de logements sociaux au profit de ses membres. Un effectif de cent (100) membres est requis à cet effet.

Par ailleurs, la coopérative de logement social comporte comme instance et organes, une assemblée générale, un bureau exécutif et un commissariat aux comptes. Elle demeure soumise au contrôle de l’Etat et de la collectivité territoriale. Les coopératives de logement social peuvent se regrouper en structures faitières, à travers des unions ou des fédérations.

L’adoption de ce décret permet la mise en œuvre effective de la loi n°008- 2023/ALT du 20 juin 2023 portant promotion immobilière au Burkina Faso.

Le deuxième décret porte conditions et modalités de cession provisoire, de cession définitive et de bail emphytéotique des terrains urbains destinés à la promotion immobilière, constitués par l’Etat, les collectivités territoriales et les promoteurs immobiliers privés.

La cession des terres aux fins de promotion immobilière suivra désormais une procédure distincte de celle qui existait. Elle se fera de manière successive, obligeant le promoteur immobilier à passer par une cession provisoire avant le titre foncier. Le titre foncier ne peut plus être délivré sur des terrains nus. La société immobilière devra mettre en valeur le terrain mis à sa disposition avant de prétendre à la cession définitive, donnant lieu à la délivrance du titre foncier.

Par ailleurs, les sociétés de promotion immobilière étrangères ne peuvent bénéficier que de baux emphytéotiques pour la réalisation de produits immobiliers destinés à la location simple.

L’adoption de ce décret permet l’application des dispositions de la loi n°008- 2023/ALT du 20 juin 2023 portant promotion immobilière au Burkina Faso pour une meilleure gestion de ce secteur.

Le troisième décret porte conditions, modalités et barème des transactions applicables aux infractions en matière de promotion immobilière.

La transaction se veut un mode particulier de règlement des infractions que viendrait à commettre un promoteur immobilier. Lorsqu’elle aboutit, cette transaction a pour effet de mettre fin à toute poursuite judiciaire.

La transaction est applicable aux infractions commises en violation de la loi portant promotion immobilière au Burkina Faso et qualifiées de délits. Selon le décret d’application de ladite loi, le montant de la transaction ne peut être inférieur à la moitié de la peine d’amende normalement applicable à l’infraction.

Elle ne peut être offerte qu’une seule fois pour la même infraction et pour le même projet.

L’adoption de ce décret permet l’application des dispositions de la loi n°008- 2023/ALT du 20 juin 2023 portant promotion immobilière au Burkina Faso, en matière de barème des transactions applicables aux infractions dans ce secteur.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres assurant l’intérim du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la visite de travail et d’amitié de Son Excellence Monsieur le Premier ministre Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA en République du Nicaragua du 19 au 21 juillet 2023.

Au cours de son séjour à Managua (capitale du Nicaragua), Son Excellence Monsieur le Premier ministre et sa délégation ont pris part à la cérémonie officielle de célébration du 44ème anniversaire du triomphe de la révolution populaire sandiniste, présidée par le Président nicaraguayen, le Commandant Daniel ORTEGA.

La visite de travail et d’amitié a également permis aux deux (02) pays d’explorer divers domaines de coopération notamment ceux portant sur l’économie, l’éducation, le commerce, la culture et le sport. Cette visite a été l’occasion pour les deux (02) Etats de poser des bases réelles d’une coopération fructueuse à travers la signature d’un Accord-cadre de coopération ainsi que d’un

Mémorandum d’entente sur les consultations politiques.

Le Chef du Gouvernement burkinabè a en outre, transmis les salutations fraternelles de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE et du peuple burkinabè au Président Daniel ORTEGA et au peuple frère du Nicaragua.

II 2  Le ministre de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques a fait au Conseil une communication relative à la 18ème édition de la « Semaine du numérique (SN)» prévue du 14 au 18 novembre 2023 à Ouagadougou.

Cette 18ème édition placée sous le thème « le numérique, levier d’inclusion et de résilience face aux crises », permettra aux acteurs de la défense, de l’action humanitaire, de la santé, de l’éducation, de la sécurité et de la communication d’échanger autour d’initiatives soutenues par le numérique en vue d’atténuer les effets des crises sécuritaires et humanitaires sur les populations.

L’édition 2023 de la Semaine du numérique aura comme pays invité d’honneur la République du Mali.

II 3 Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil le compte rendu de la visite de travail d’une délégation burkinabè effectuée du 16 au 19 août 2023 à Accra, au Ghana.

Cette visite entre dans le cadre de la réalisation du projet Pipeline multi produits Bolgatanga-Pô. Ce projet permettra de réduire l’empreinte carbone du Burkina Faso de près de 4,8 millions de tonnes de CO2 annuellement. Il vise également à faire des économies annuelles de 7 à 11 milliards F CFA sur le maillon du transport et à créer plus d’une centaine d’emplois.

Les travaux du pipeline permettront en outre, d’augmenter l’autonomie nationale en matière de stock de réserve d’hydrocarbures avec l’ajout d’un dépôt de 60 000 m3.

II 4 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à la participation du Burkina Faso à la 3ème édition de l’Open de Dakar et au 1er Grand prix challenge d’Afrique de taekwondo qui se sont déroulés du 24 au 29 juillet 2023 au Sénégal.

Cette participation a permis à nos athlètes de se mesurer aux meilleurs taekwondoïstes des 26 pays africains participants et de jauger leur niveau de compétitions.

Le Burkina Faso a pris part à ces compétitions avec 03 athlètes et a remporté une médaille en or obtenu par Ibrahim MAIGA à l’Open de Dakar.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso au Championnat d’Afrique de Triathle et Laser Run, tenu les 09 et 10 septembre 2023 à Abidjan en Côte d’Ivoire.

L’épreuve du Triath le consiste en une série de nage, de course et de tir au pistolet laser tandis que le Laser Run est une succession de course et de tir au pistolet laser.

Ce championnat qui est à sa première édition, a regroupé 07 pays d’Afrique.

A l’issue des compétitions, le Burkina Faso a remporté 20 médailles dont 08 en or, 08 en argent et 04 en bronze. Ces résultats placent notre pays 1er au classement final devant l’Afrique du Sud (2ème) et la Côte d’Ivoire (3ème).

Le Conseil félicite les athlètes et la fédération nationale du Pentathlon moderne pour ce succès. Il encourage ladite fédération dans ses efforts de développement de cette discipline sportive au Burkina Faso.

II 6 Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la commémoration le 15 octobre 2023, sur le site du Mémorial Thomas SANKARA du 36ème anniversaire de l’assassinat du Président du Conseil national de la révolution (CNR) le Capitaine Thomas SANKARA et de douze (12) de ses compagnons.

Cette commémoration est placée sous le Très haut patronage de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Elle sera marquée notamment par le cérémonial officiel d’élévation de Isidore Noël Thomas SANKARA à la dignité de Héros de la Nation, la remise officielle du document du Projet de Mémorial au Président de la Transition, le dévoilement de la nouvelle maquette du projet architectural du Mémorial, la pose de la première pierre du mausolée et le dépôt de gerbes de fleurs au pied de la statue du Président Thomas SANKARA.

Lors de cette commémoration le Boulevard Charles de Gaulle à Ouagadougou sera également rebaptisé Boulevard Thomas SANKARA.

Le Projet de Mémorial est un ambitieux projet consacré à la mémoire du Président Thomas SANKARA, à ses idéaux et à ses œuvres.

Le « Mémorial » comporte d’importantes réalisations aux impacts sociaux, politiques, économiques, culturels, touristiques et urbains.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Wendlamanegda Gildas COMPAORE, Communicateur, est nommé Directeur de la Communication du Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES).

B  AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

– Monsieur Bié Jean-Marie Michel FAYAMA, Officier des forces armées nationales, est nommé Directeur général de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO).

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

– Monsieur Issouf OUEDRAOGO, Mle 59 708 M, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Gouverneur de la Région du Nord.

D AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Officier des forces armées nationales, est nommé Attaché de défense près l’Ambassade du Burkina Faso à Berlin (République fédérale d’Allemagne).

E AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Ernest KABORE, Mle 91 269 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions.

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Yempabou IDANI, Mle 130 480 Y, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 2ème échelon, est nommé Directeur des opérations de l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) ;

– Monsieur Seydou BARRO, Mle 130 492 Y, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 1er échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux de l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués.

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Poulouma Louis YAMEOGO, Mle 311 962 M, Maître de recherche en agropédologie, catégorie P, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur général du Bureau national des sols (BUNASOLS) ;

– Monsieur Adam OUEDRAOGO, Mle 88 812 S, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 084 « développement des productions halieutiques et aquacoles » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des ressources halieutiques ;

– Monsieur Adama NIKIEMA, Mle 248 046 Y, Ingénieur statisticien économiste, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;

– Monsieur Oumarou OUEDRAOGO, Mle 245 661 S, Conseiller en études et en analyse, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;

– Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 91 317 P, Conseiller d’agriculture, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’organisation des producteurs et de l’appui aux institutions rurales ;

– Monsieur Rakiswendé Constant ROAMBA, Mle 264 609 G, Vétérinaire, catégorie P, classe C, 5ème échelon, est nommé Directeur du Laboratoire national d’élevage à la Direction générale des services vétérinaires.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

– Madame Kantoro Egniabie Cyrille GANOU/BADOLO, Mle 26 189 J, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

– Madame Thérèse Valérie SANOU, Mle 220 409 M, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

– Monsieur Somè SAGNON, Mle 53 477 E, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Issaka TAPSOBA, Mle 53 526 L, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions.

I AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

– Monsieur Gueswendé Alfred Michaël LALLOGO, Mle 210 418 H, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma.

J AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

– Monsieur Souleymane KABORE, Mle 212 202 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de département du Guichet unique de l’investissement ;

– Monsieur Lamoussa Odilon SANOU, Mle 303 403 A, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département du Guichet unique du commerce.

K AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

– Monsieur Bakounissouon SOME, Mle 223 904 V, Ingénieur des travaux statistiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation.

L AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Yentéma David THIOMBIANO, Mle 32 590 Z, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle,

1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de l’Est.

M AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Daouda SANON, Mle 28 892 U, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Université de Ouahigouya.

N AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

– Monsieur Delwendé Davy NANEMA, Mle 96 910 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE) ;

– Monsieur Nonguema Désiré YAMEOGO, Mle 32 287 W, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 5ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) ;

– Monsieur Baki Madou TRAORE, Mle 254 970 T, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du service public de l’eau potable à la Direction générale de l’eau potable ;

– Monsieur Belko Massi BARRY, Mle 213 862 K, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de division de la sécurité nucléaire et des interventions à l’Autorité nationale de radioprotection et de sûreté nucléaire (ARSN) ;

– Monsieur Saabesele Jean Augustin SOMDA, Mle 293 265 G, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de division de la règlementation à l’Autorité nationale de radioprotection et de sûreté nucléaire ;

– Monsieur Sidbewendin Gaël YAMEOGO, Mle 216 292 M, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Eau et de l’assainissement du Centre-Nord ;

– Monsieur Guirsoun Brice Moctar ZOURE, Mle 358 785 B, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Bam ;

– Monsieur Wendinkonté Damien KABORE, Mle 322 725 A, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement de la Komondjari ;

– Monsieur Zoumana Amed Serge TRAORE, Mle 314 985 X, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement de la Kompienga ;

– Monsieur Issa NIKIEMA, Mle 365 933 J, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Namentenga ;

– Monsieur Marcel ZONGO, Mle 322 727 J, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement de la Tapoa ;

– Monsieur Laneko Issouf ZOU, Mle 365 948 Y, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Yagha.

O AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Monsieur Tahirou NACRO, Mle 35 945 B, Inspecteur de l’éducation populaire, de la jeunesse et des sports, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services, en remplacement de Monsieur Adama KOUNKORGO ;

– Monsieur Babou BAYILI, Mle 23 10 553 C, Ingénieur d’Etat du bâtiment, des ponts et chaussées, est nommé Directeur général de Burkina Yin-Wisgr Meta (B Y M  ;

– Monsieur Kèrabouro PALE, Mle 208 002 V, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général de Burkina Suudu Bawdè (BSB) ;

– Madame Edwige BAKO/ZAGHRE, Mle 289 (ANPE), Psychologue, catégorie 1 C 11, est nommée Secrétaire générale de Burkina Suudu Bawdè ;

– Monsieur Boubakar BA, Mle 212 366 P, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur du Centre d’ingénierie et de formation des personnels de Burkina Suudu Bawdè ;

– Monsieur Evariste MILLOGO, Mle 40 981 S, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur interrégional n°1 de Burkina Suudu Bawdè ;

– Monsieur Bakary MILLOGO, Mle 36 352 Y, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 7ème échelon, est nommé Directeur inter-régional n°2 de Burkina Suudu Bawdè ;

– Monsieur Amidou SAWADOGO, Mle 216 746 Y, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur inter-régional n° 3 de Burkina Suudu Bawdè ;

– Monsieur Abdoul Aziz TIEMTORE, Mle 45 332 S, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de Burkina Suudu Bawdè ;

– Monsieur Salam OUEDRAOGO, Mle 34 769 F, Professeur certifié des lycées et collèges professionnels, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la Cellule d’appui à la production et à la prestation de services ;

– Monsieur Adama TRAORE, Mle 225 073 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’Administration et des finances de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) ;

– Monsieur Kouilbi KARAOGO, Mle 98 195 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la formation et de la règlementation ;

– Monsieur Boureima SAWADOGO, Mle 245 866 X, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions ;

– de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE-BF) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

– de la Semaine nationale de la culture (SNC) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) et de la Semaine nationale de la culture

(SNC).

A MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :

– Monsieur Barnabé COMPAORE, Mle 130 367 B, Magistrat ;

– Monsieur Harouna YODA, Mle 130 281 N, Magistrat ;

– Monsieur Boukary ZANGO, Mle 113 378 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Madame Aminata OUEDRAOGO/SEMDE, Mle 54 661 J, Inspecteur du trésor ;

– Monsieur Sié Bourahima KONATE, Mle 104 258 Z, Administrateur des services financiers ;

– Monsieur Soumaïla NYAMBA, Mle 208 026 B, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

– Monsieur Jéano NADEMBEGA, Mle 283 353 T, Commissaire principal de police.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’ANAGRASC

– Monsieur Bakary BELEMOU, Mle 110 772 Z, Ingénieur des travaux statistiques.

Le second décret nomme Madame Aminata OUEDRAOGO/SEMDE, Mle 54 661 J, Inspecteur du trésor, Présidente du Conseil d’administration de l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Noraogo DJIGUEMDE, Mle 31 975 N, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE-BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Issouf ZIDA, Mle 212 387 J, Inspecteur du travail, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE-BF) pour une dernière période de trois (03) ans.

C MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Semaine nationale de la culture (SNC) pour un premier mandat de trois (03) ans. ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :

– Monsieur Michel SABA, Mle 43 994 A, Professeur certifié ;

– Monsieur Abdoulaye DIONI, Mle 216 780 F, Conseiller des services touristiques et hôteliers ;

– Madame Batouré LAMIZANA, Mle 78 665 A, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Georges BASSINGA, Mle 57 161 M, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

– Monsieur Jean-Baptiste DINDANE, Mle 111 464 N, Commissaire de police.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :

– Monsieur Sy Adama TRAORE, Mle 280 443 U, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA SEMAINE NATIONALE DE LA CULTURE

– Monsieur Paul GAYERI, Mle 354 623 J, Assistant des affaires culturelles.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DE LA CULTURE

Au titre de la Fédération nationale des professionnels de la scène (FN/PRO-SCENE)

– Monsieur Moussa SANOU, Comédien-dramaturge-metteur en scène.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES COLLECTIVITES

Au titre de la commune de Bobo-Dioulasso :

– Monsieur Yacouba NOMBRE, Mle 100 220 000 007, Ingénieur en management des entreprises et organisations.

Le second décret nomme Monsieur Michel SABA, Mle 43 994 A, Professeur certifié, Président du Conseil d’administration de la Semaine nationale de la culture (SNC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement 

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo

Campagnes électorales au Burkina : Les forces vives pour la limitation des dépenses

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L’on en sait un peu plus sur le contenu des échanges avec les forces vives des régions sur les réformes politiques, institutionnelles et administratives à envisager dans le cadre de la Transition. Rapport général de ces journées consultations publiques remis ce lundi 9 octobre 2023 au Premier ministre par le président de l’Assemblée législative de transition, il ressort par exemple que la majorité des forces vives sont pour la limitation des dépenses des campagnes électorales.

Les forces vives de 11 régions sur les 13 sont favorables à l’institution d’un plafonnement des dépenses des campagnes électorales au Burkina Faso, soit un taux d’adhésion de 84,62% contre 15,38% d’avis défavorables. C’est là une des données importantes du rapport général des échanges avec les forces vives des régions sur les réformes politiques, institutionnelles et administratives dont une copie a été remise ce lundi 9 octobre 2023 au Premier ministre Joachimson Apollinaire Kyelem de Tambèla par le président de l’Assemblée législative de transition (ALT).

Justifications de l’option d’un plafonnement des dépenses des campagnes

Pour les partisans du plafonnement des dépenses des campagnes électorales, cette réforme permettra de :

– créer les conditions d’égalité de chances pour tous les candidats aux compétitions électorales et de garantir une saine compétition ;

– mieux gérer les ressources de l’Etat et d’éviter leur gaspillage ;

– lutter contre le blanchiment d’argent et de capitaux ;

-’inciter les partis et formations politiques à élaborer de bons projets de société et de programmes politiques ;

– éviter le clientélisme électoral ;

– assurer l’équité dans les campagnes électorales à travers la réduction des écarts qui pourraient exister entre les petits partis qui n’ont pas suffisamment de moyens et les grands partis politiques qui disposent de nombreux soutiens parmi les opérateurs économiques ;

– élire des hommes intègres pour une gouvernance vertueuse ;

– lutter contre la corruption électorale ce qui permet de minimiser l’achat des consciences ».

92,31% des  forces vives favorables du financement privé des partis politiques

Toujours selon le rapport, les forces vives dans 12 régions sur 13 sont favorables à la réforme portant financement privé des partis politiques, soit un taux d’adhésion de 92,31%.  Pour ces forces vives, cette réforme permettra de  :

–  lutter contre la corruption lors des élections ;

– limiter les achats de consciences ;

– mettre fin à l’exploitation de l’état de pauvreté des populations ;

– éviter que des particuliers de par leurs investissements dans les partis politiques prennent le contrôle de la vie politique nationale ;

-amoindrir le favoritisme constaté généralement à l’égard de certains opérateurs économiques et d’acteurs institutionnels dans le cadre de la commande publique (conflits d’intérêts d’un élu qui aura les mains liées), les nominations de complaisance, l’impunité, les compromissions, etc. ;

-’obtenir une traçabilité des dépenses de campagnes électorales (montant, origine, etc.) ;

-suivre et contrôler les sources de financement des partis politiques ;

– lutter contre le financement occulte des partis politiques ;

– encadrer le financement privé des partis politiques pour éviter que ceux-ci soient financés par des Groupes armés terroristes (GAT) ;

– instaurer la transparence dans le financement des partis et formations politiques ;

– promouvoir l’éthique et l’équité dans les campagnes électorales ;

– lutter contre le blanchiment des capitaux ;

– réduire l’influence de l’extérieur et du privé en général sur les partis et formations politiques notamment les candidatures imposées par l’extérieur ou par des lobbys pour la promotion de certains groupes spécifiques.

Burkina Demain

Source : Rapport général des échanges avec les forces vives des régions sur les réformes politiques, institutionnelles et administratives

Société en crise : Grand Panel sur le rôle des intellectuels

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Dans le cadre de son engagement à toujours créer le débat sur des questions essentielles, le Rassemblement de intelligences pour la souveraineté de l’Afrique (RISA) a organisé ce samedi 7 octobre 2023 à Ouagadougou un grand panel sur la problématique du rôle de l’intellectuel dans une société en crise comme le nôtre. Panel modéré par le Dr Boukary Nébié, enseignant-chercheur.

Une vue des animateurs du Grand panel ce 7 octobre au Conseil burkinabè des chargeurs

Idrissa Ouédraogo, expert en communication ; Adama Siguiré, écrivain et consultant ; Firmin Diallo, ingénieur informaticien et économiste et Dr Zacharia Soré, sociologue et enseignants chercheur. Ce sont les animateurs du grand panel organisé ce samedi 7 octobre 2023 à Ouagadougou par, le Rassemblement de intelligences pour la souveraineté de l’Afrique (RISA), fidèle à son engagement à toujours contribuer à l’animation du débat public sur des questions essentielles du pays.

«La souveraineté s’affirme par la communication»

L’expert en communication Idrissa Ouédraogo a décortique le sous-thème « Communication et souveraineté des Etats »

Thème central : «L’intellectuel dans une société en crise». C’est Dr Boukary Nébié, enseignant-chercheur et secrétaire de la RISA qui a assuré la modération de ce grand panel qui aura tenu toutes ses promesses.

Décortiquant le sous-thème ‘’Communication et souveraineté de nos Etats », Idrissa Ouédraogo a insisté sur l’importance de la communication dans l’affirmation de la souveraineté d’un Etat dont l’existence repose avant tout sur des éléments comme le territoire, la population, un gouvernement. Selon ses explications, des éléments comme le drapeau, l’hymne national et tous les autres symboles étatiques relèvent éminemment de la communication et sont des actes de la communication, de la publicité.

«L’intellectuel doit quitter la neutralité pour prendre position»

Adama Siguiré, écrivain et consultant, a abordé la question de l’intellectuel dans une société en crise

Dans sa communication sur le sous-thème ‘’Littérature et engagement sociétal’’, Adama Siguiré a mis en exergue la nécessité pour les intellectuels de s’engager dans un contexte de crise comme le nôtre afin contribuer à faire évoluer leur société, prenant exemple sur sa propre expérience, lui qui totalise à ce jour 11 productions littéraires. «S’engager, c’est prendre position, c’est quitter la neutralité que j’assimile à la lâcheté».

A l’écouter, ce n’est pas toujours aisé de s’engager pour l’intellectuel car il peut tantôt être adulé, tantôt être vilipendé. Mais, tout compte fait, il reste convaincu de cette nécessité de s’engager pour l’intellectuel car cela contribue à l’évolution positive de sa société. «Le faire aujourd’hui, ce n’est pas soutenir le Capitaine Ibrahim Traoré mais c’est œuvrer au développement du Burkina Faso».

«De la nécessité de libérer la parole»

Dr Zacharia Soré a développé le sous-thème sur la sociologie de la crise sécuritaire au Burkina Faso

Abordant sa communication sur  »la sociologie de la crise sécuritaire au Burkina Faso », Dr Zacharia Soré estime que la situation actuelle est une opportunité pour la société, ses intellectuels de réfléchir pour trouver aux problèmes.

Et d’insister sur la nécessité de libérer la parole, de permettre à tous ceux ou toutes celles qui ont quelque chose à dire sur la gestion ou direction du pays, de pouvoir l’exprimer.  Car, à l’entendre, les critiques traduisent un certain patriotisme et participent de la bonne gestion du pays.

Des intellectuels très actifs mais divisés pendant la Révolution d’août 1983

Firmin Diallo a assuré la communication du sous-thème  »«Contribution de l’intellectuel dans le processus révolutionnaire 1983-1987».

«Contribution de l’intellectuel dans le processus révolutionnaire 1983-1987».  Du développement de ce sous-thème par Firmin Diallo, l’on retient que des intellectuels ont été actifs pendant la période révolutionnaire. Mais, ils n’ont pas fait dans l’unité, avec beaucoup de fortes oppositions entre eux et finalement les opposants à la révolution se sont imposés.

Conscient de cette expérience malheureuse, l’expert Idrissa Ouédraogo exhorte les intellectuels actuels à soutenir ensemble les autorités actuelles dans leur volonté d’affirmation de la souveraineté du Burkina Faso. A défaut, que ceux qui veulent ramer à contre-courant du mouvement, soient habités par la sagesse de s’écarter et de laisser le mouvement suivre le cours. «Car l’on ne gagne rien à appartenir à un Etat faible».

Appel à éviter le piège de la distraction sur les ‘’religions importées’’

Dr Boukary Nébié, enseignant-chercheur et secrétaire de la RISA qui a assuré la modération de ce grand panel

Sur la question des religions importées que certains veulent voir combattre dans le pays, le modérateur Boukary Nébié tout comme l’expert Ouédraogo appelle à la prudence, à la tolérance et à laisser chacun pratiquer sa foi. Car, disent-ils, «il s’agit en fait d’un faux débat sur un sujet sensible et qui vise à nous distraire de l’essentiel : se mettre ensemble pour soutenir le développement de notre pays».

Bernard Bazié

Burkina Demain

Rentrée scolaire à Ouaga : Cris de cœur de parents d’élève

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La rentrée scolaire 2023-2024 débutée le 2 octobre dernier au Burkina Faso, ne se déroule pas dans de meilleures conditions chez beaucoup de parents d’élève, vu le contexte de vie chère. Témoignages de quelques parents d’élèves de Ouagadougou, rencontrés ce vendredi 6 octobre 2023.

Marcel Tondé : ‘’Tout n’est pas encore réglé’’

Marcel Tondé : ‘’Tout n’est pas encore réglé’’

A notre niveau, tout n’est pas encore réglé pour cette rentrée scolaire. Certes, mon enfant a un vélo pour se rendre à l’école et j’ai aussi payé la scolarité, mais les fournitures ne sont pas encore au complet. Il manque encore d’argent pour tout honorer. Vous voyez que ce n’est pas facile. Il n’y a pas assez d’argent pour tout régler d’un coup. Mais, je me bats pour tout régler d’ici là. Si le gouvernement pouvait faire quelque chose pour nous aider aussi, ce serait bien.

 Barkissa Akadié/Ki : ‘’Ce n’est pas aisé’’

Barkissa Akadié/Ki : ‘’Ce n’est pas aisé’

Toutes les fournitures sont au complet. J’ai aussi réglé la scolarité. Mon problème à cette rentrée, c’est le déplacement de l’enfant qui est encore petit. Souvent il se rend à l’école à pied, souvent c’est moi qui pars le déposer ou le chercher après l’école. Tout compte fait, ce n’est pas aisé, vu que je dois aller au travail également.

Lamien Hontié : ‘’J’ai dû retirer mon enfant d’un établissement privé’’

Lamien Hontié : ‘’J’ai dû retirer mon enfant d’un établissement privé’’

Ce n’est vraiment pas facile cette rentrée scolaire pour moi. La vie est déjà chère et les établissements en rajoutent en augmentant les frais de scolarité d’au moins 10 000 à 15 000 F. Ce ne pas supportable pour nous, qui n’avons pas assez de moyens. J’ai dû retirer mon enfant d’un établissement privé pour l’inscrire dans un établissement public où les frais de scolarités sont abordables. Vous voyez que c’est très difficile pour nous. Si l’Etat pouvait voir aussi pour nous soulager un tant soit peu.

Théophile Ilboudo : «La hausse des frais de scolarité et les drogues»

Théophile Ilboudo : «La hausse des frais de scolarité et les drogues»

Pour cette rentrée, nous pensons qu’il y a deux phénomènes qu’il faudra que tous les acteurs du système éducatifs travaillent à prendre en charge pour un meilleur avenir de nos enfants, de notre pays. Il y a d’abord l’augmentation des frais de scolarités dans les établissements privés qui n’est pas de nature à favoriser l’accès de tous les enfants à l’éducation. Et l’autre phénomène dangereux que nous constatons dans nos établissements, la consommation des produits toxiques, les stupéfiants ou drogues qui constituent de véritables freins à l’épanouissement de la jeunesse. L’Etat et tous les autres acteurs du système éducatifs sont interpellés sur cette question pour un meilleur avenir de nos enfants, du pays.

Propos recueillis par Bernard Bazié et Rosine Bado

Burkina Demain

Alerte Info ONEA : Perturbation ce 7 octobre de la desserte en eau des abonnés de Ouagadougou

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L’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) informe son aimable clientèle de Ouagadougou, Ziniaré, Loumbila et Pabré qu’en raison des travaux de restructuration des installations de fourniture d’énergie, la desserte en eau potable connaîtra des perturbations sur l’ensemble du réseau le samedi 07 octobre 2023. Communiqué.

SONABEL : Suspension temporaire d’électricité ce samedi 7 octobre à Ouaga

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La SONABEL informe ses abonnés que pour raison de travaux, le Centre régional de consommation de Ouagadougou (CCRO) connaîtra une suspension temporaire d’électricité le samedi 7 octobre 2023. Communiqué.

Chef d’État-major de la Gendarmerie nationale : Kouagri Natama remplace Evrad Somda

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La gendarmerie nationale a un nouveau chef d’état-major en la personne du Lieutenant-Colonel Kouagri Natama nommé ce mercredi 4 octobre 2023 par décret présidentiel signé par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Lieutenant-Colonel Kouagri Natama, nouveau chef d’état-major de la Gendarmerie nationale nommé ce 4 octobre 2023

Avec cette nomination, le Lieutenant-Colonel Natama remplace donc un autre Lieutenant-Colonel à ce poste de chef d’Etat-major de la gendarmerie, à savoir Evrad Somda.

Lieutenant-Colonel Evrad Somda, désormais ancien chef d’état-major de la gendarmerie nationale

A cette promotion, le Lieutenant-Colonel Natama était Commandant du Groupement de la Gendarmerie départementale de Kaya, dans le Centre-Nord du pays.

Burkina Demain