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SAMAO 2023 : C’est parti pour l’édition de la résilience !

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Les officiels procédant à la coupure du ruban marquant le début de la SAMAO 2023

La salle de conférences de Ouaga 2000 abrite du 28 au 30 septembre 2023 la cinquième édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’ouest (SAMAO). Discours, visites de stands, entretiens avec la presse et coupure de ruban ont marqué l’ouverture officielle de l’évènement qui a enregistré la présence du Premier ministre Kyelem de Tambèla, du président de l’Assemblée législative de Transition Jérôme Bougma, des membres du gouvernement dont le ministre des mines Pierre Simon Boussim, et des représentants de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

«Exploitation minière en Afrique : Quelle stratégie pour impacter les économies locales ?». C’est sous ce thème qu’a débuté, ce jeudi matin dans la salle de conférences de Ouaga 2000, la cinquième édition de la Semaine des activités minières d’’Afrique de l’ouest (SAMAO), sous le haut patronage du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

«La SAMAO de la résilience»

le ministre de l’énergie, des mines et des carrières, Pierre Simon Boussim,se prêtant à la presse à l’issue de l’ouverture

Livrant le discours du Capitaine Traoré marquant l’ouverture officielle de l’évènement, le ministre de l’énergie, des mines et des carrières, Pierre Simon Boussim, a insisté sur le caractère résilient de l’édition 2023 de la SAMAO. «La tenue de cette cinquième édition de la SAMAO est la preuve de la résilience du peuple burkinabè qui, face à la situation sécuritaire, n’a jamais plié l’échine. Ce peuple a décidé de défendre la terre léguée par nos ancêtres et dont nous nous évertuons à restaurer l’intégrité et la dignité. Malgré le contexte sécuritaire difficile, nous avons tenu à sacrifier à la tradition en organisant cette édition qui vise à la fois à rassurer nos partenaires actuels et attirer d’autres investisseurs dans ce secteur qui fait partie des plus résilients de notre économie dans le contexte actuel».

Le président du Comité d’organisation, Jean-Baptiste Kaboré, a salué la participation des pays frères d’Afrique de l’Ouest et du Centre

Même conviction du côté du président du Comité national d’organisation, Jean-Baptiste Kaboré qui estime que cela permettra de rassurer les investisseurs qui hésiteraient encore à venir au Burkina Faso à cause du problème de sécurité lié au terrorisme. «Au fil des années, la SAMAO s’est positionnée comme un évènement d’envergure internationale de promotion du secteur minier ouest africain de par l’engouement qu’elle suscite à chaque édition. A cette édition encore, plusieurs milliers de participants composés d’experts, d’investisseurs, de chercheurs, des représentants des administrations minières et de visiteurs d’horizons divers prennent part à cette rencontre d’échanges et de réflexions des acteurs du secteur minier», a relevé le secrétaire général du Ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières qui se réjouit de la tenue de cette 5e édition de la SAMAO.

   Cadre de partage d’expérience et de bonnes pratiques

La SAMAO, faut-il le rappeler, est un cadre de promotion et de partage d’expériences et de bonnes pratiques en matière d’exploitation minière, d’intégration du secteur minier à l’économie nationale, de gestion et de protection environnementale. Pour ce faire, sont au programme de la présente édition : panels, sessions techniques, visites sur le terrain. Des cadres d’échanges, du donner et du recevoir qui devraient permettre aux participants, acteurs de «faire l’état des lieux, les enjeux et les défis de l’exploitation minière ainsi que les perspectives et recommandations pour une exploitation rationnelle, durable et profitable de nos ressources minières».

Plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre participent à cette édition de la SAMAO. Il s’agit entre autres du Bénin, du Cameroun, du Congo Brazzaville, de la Tanzanie, du Tchad.

  En droite ligne de l’axe 4 de la PND

A écouter le ministre Simon Pierre Boussim, la tenue de la SAMAO 2023 s’inscrit en droite ligne de l’axe 4 de la Politique nationale de développement (PND), à savoir «dynamiser les secteurs porteurs de l’économie et les emplois » avec pour objectif stratégique de « Développer un secteur industriel et artisanal compétitif, à forte valeur ajoutée et créateur d’emplois décents».

«Dans cette perspective, des reformes ont été opérées dont entre autres :

-l’adoption en conseil des ministres d’un projet de loi relatif au contenu local dans le secteur minier au Burkina Faso . Ce projet de loi vise à disposer d’un cadre juridique complet sur le contenu local.

-l’adoption d’un décret relatif aux taxes et redevances minières dans le but de corriger les insuffisances du décret du 23 janvier 2017.

-La création de la société nationale de substances précieuses (SONASP) qui est déjà bon termes avec les compagnies minières dans sa mission de commercialisation», a- t-il rappelé.

Et d’ajouter : «Ces actions font partie des priorités du département de l’énergie, des mines et des carrières, qui est déjà à l’œuvre à travers certaines réformes engagées se rapportant au Code minier, à la commercialisation de l’or, la transformation des substances précieuses etc.».

Bernard Bazié

Burkina Demain

Offensive anti-terroriste : Une vingtaine de terroristes neutralisés dans le Yatenga et Bam

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Une action combinée du Groupement d’unités mobiles d’intervention (GUMI) et des Volontaires pour la Défense Patrie (VDP) de Tikaré appuyée par le vecteur aérien a visé des bases terroristes dans les localités de Kossouka – Timnaoré respectivement dans les provinces du Yatenga (Région du Nord) et du Bam (Région du Centre Nord) le dimanche 24 septembre 2023. Bilan : une vingtaine de terroristes neutralisés. Communiqué.

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Les forces engagées détruisent des bases terroristes dans les localités de Kossouka -Timnaoré.

Dans le cadre des opérations de sécurisation du territoire national une action combinée du Groupement d’unités mobiles d’intervention (GUMI) et des Volontaires pour la Défense Patrie

(VDP) de Tikaré appuyée par le vecteur aérien a visé des bases terroristes dans les localités de

Kossouka – Timnaoré respectivement dans les provinces du Yatenga (Région du Nord) et du Bam

(Région du Centre Nord) le dimanche 24 septembre 2023.

Cette action a permis de neutraliser plus d’une vingtaine de terroristes, de capturer certains et de

détruire leurs lieux de refuge.

Le Chef d’Etat-Major Général des Armées félicite l’unité mixte pour cette offensive victorieuse et

encourage toutes les forces engagées à poursuivre avec abnégation leur mission de reconquête du territoire national

Pour toute question relative à ce communiqué: Direction de la Communication et des Relations Publiques des Armées: dcrpaemga@gmail.com. 

La Direction de la Communication

et des Relations Publiques des Armées

Contact médias: (+226 ) 25419032»

La CEA et Compass Global organisent une formation virtuelle sur l’utilisation et le fonctionnement de la Plateforme de Mise en Relation des Entreprises d’Afrique de l’Ouest

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Le Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (BSR-AO /CEA), en collaboration avec son partenaire stratégique, Compass Global, organise le 28 Septembre 2023, virtuellement, une formation sur l’utilisation et le fonctionnement de la Plateforme de Mise en Relation des Entreprises d’Afrique de l’Ouest (PMREAO).

«La CEA et Compass Global organisent une formation virtuelle sur l’utilisation et le fonctionnement de la Plateforme de Mise en Relation des Entreprises d’Afrique de l’Ouest

Niamey (Niger), 25 septembre, 2023 – Le Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (BSR-AO /CEA), en collaboration avec son partenaire stratégique, Compass Global, organise le 28 Septembre 2023, virtuellement, une formation sur l’utilisation et le fonctionnement de la Plateforme de Mise en Relation des Entreprises d’Afrique de l’Ouest (PMREAO).

Cette formation virtuelle a pour objectifs de familiariser davantage les participants avec la Plateforme afin de l’utiliser de manière optimale.  La formation sera axée sur les éléments suivants :

– Comment joindre/être membre de la plateforme

– Comment communiquer, échanger des informations relatives aux marchés sur la plateforme,

– Comment actualiser les informations sur les produits et les marchés ?

La PMREAO est un portail virtuel dont l’objectif principal est de faciliter les relations et échanges commerciaux, le partage de ressources, les références marketing et le covoiturage de ressources, entre les femmes et les jeunes entrepreneurs, d’une part, et de les mettre en contact avec des champions du monde des affaires, d’autre part.

Elle est accessible à tous les membres via une infrastructure partagée et des bases de données relationnelles qui permettent de garantir le partage de données multilingues.

La PMREAO permet de développer des plateformes d’approvisionnement stratégiques et des plateformes B2B, des plateformes de marché d’économie de partage, qui pourraient être appliquées aux chaînes d’approvisionnement régionales en vue de renforcer les réseaux, d’améliorer l’exactitude des données, la communication, l’efficacité et l’efficience de la chaîne d’approvisionnement.

Elle facilitera également l’accès à de nouveaux marchés, tout en approfondissant et en élargissant la portée des partenariats/mécénat entre les acteurs du secteur privé d’Afrique de l’Ouest, y compris les petites et moyennes entreprises de la région et au-delà.

À ce jour, 125 entrepreneurs et organisations d’Afrique de l’Ouest se sont inscrits sur la plateforme.

Sous l’égide du Bureau sous- régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA (BSR-AO/CEA), la PMREAO a été lancée lors du Forum des entreprises de l’Afrique de l’Ouest (WABF) organisé en septembre 2021 à Lagos, au Nigéria, avec le partenariat stratégique de Compass Global sur le thème « Autonomisation des femmes et des jeunes pour stimuler le programme de transformation de l’Afrique ».

L’objectif principal du Forum était d’appuyer la participation effective des jeunes et femmes entrepreneurs dans la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) aux fins d’en saisir les opportunités voire les retombées.

Cette formation en ligne réunira environ 150 acteurs régionaux, femmes et jeunes entrepreneurs, y compris des représentants du secteur privé organisé de toute l’Afrique de l’Ouest.

L’événement, qui sera présidé par la Directrice du BSR-AO/CEA, Mme Ngone Diop, verra également la participation du Directeur Exécutif de la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie d’Afrique de l’Ouest (FEWACCI)/ Ambassadeur IATF, M. Aminou Akadiri, de la PDG de Compass Global, Mme Tokunbo Chiedu, et d’un grand nombre de partenaires de mise en œuvre de la PMREAO de toute la région ».

Antonio Pedro fait pression pour l’industrialisation et la transition énergétique grâce aux minéraux essentiels critiques

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L’Afrique doit tirer pleinement parti de ses abondantes ressources minérales critiques pour accélérer l’industrialisation durable et la transition énergétique propre, a exhorté le Secrétaire exécutif par intérim, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), António Pedro, aux dirigeants lors d’un sommet d’affaires en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York.

«Lors de Unstoppable Africa, Antonio Pedro fait pression pour l’industrialisation et la transition énergétique grâce aux minéraux essentiels critiques

New York, le 22 septembre 2023 (CEA) – L’Afrique doit tirer pleinement parti de ses abondantes ressources minérales critiques pour accélérer l’industrialisation durable et la transition énergétique propre, a exhorté le Secrétaire exécutif par intérim, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), António Pedro, aux dirigeants lors d’un sommet d’affaires en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York.

S’exprimant lors d’une table ronde sur « Les industries extractives, les batteries, les voitures électriques : Alimenter l’avenir, aujourd’hui » organisée par Global Africa Business Initiative (GABI), M. Pedro a noté que l’Afrique devrait profiter de ses ressources minérales critiques grâce à la création d’une valeur juste pour garantir que « nos ressources soient utilisées pour promouvoir une industrialisation axée sur les ressources afin de créer des emplois et permettre aux pays de remonter dans la chaîne de valeur ».

Unstoppable Africa de GABI est une plate-forme dirigée par le secteur privé africain qui vise à galvaniser les dirigeants de secteurs clés afin qu’ils investissent en Afrique pour combler ainsi le fossé entre les investisseurs mondiaux et les secteurs dynamiques et émergents de l’Afrique. L’évènement de deux jours est coorganisé par la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina J. Mohamed, et le Président de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York. L’évènement rassemble des chefs d’État, des ministres, des investisseurs et des dirigeants de l’ONU, rejoints par des vedettes de la musique, du sport et du cinéma pour un forum exclusif de deux jours sur l’avenir de l’Afrique.

La session, organisée dans le but de rehausser l’importance de l’Afrique dans l’économie mondiale et de positionner le continent comme la première destination pour les affaires, le commerce et les investissements, a exploré le rôle central de l’Afrique dans le paysage en plein essor des voitures électriques et de l’énergie durable et a discuté de la capacité du continent à innover et mener dans ces secteurs. Bien que l’Afrique soit dotée d’un large éventail de minéraux tels que le cuivre, le magnésium, le nickel et le cobalt, le continent n’a pas été en mesure de réaliser sa transition énergétique.

M Pedro a déclaré que les politiques et les incitations favorables sont importantes pour stimuler les investissements dans la valeur ajoutée des minéraux essentiels.

Mme Oluranti Doherty, Directrice du développement des exportations à Afreximbank, a déclaré que les pays africains doivent s’approprier et assumer le leadership dans le développement de leurs ressources minérales.

Mme Doherty, qui sous-tend l’engagement d’Afreximbank à promouvoir une chaîne de valeur inclusive pour les batteries et les véhicules électriques, a déclaré que la banque promeut l’industrialisation sur le continent et facilite le développement de Zones économiques spéciales en Zambie et en RDC.

«Suite à la signature de l’Accord-cadre entre la RDC, la Zambie, la CEA et Afreximbank pour l’assistance financière et technique, nous avons mobilisé 1 million de dollars afin de soutenir la préparation de l’étude de préfaisabilité pour la création de Zones économiques spéciales dans ces pays », a déclaré Mme Doherty.

Une étude de BloombergNEF identifie la RDC comme un endroit attrayant pour la fabrication de précurseurs de batteries durables, car elle possède d’abondantes ressources en cobalt et en énergie hydroélectrique.

L’étude promue par la CEA, Afreximbank, la Banque africaine de développement, la Société financière africaine, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF) et le Pacte mondial des Nations Unies, a noté que les précurseurs de batteries produits en RDC seraient moins chers, écologiquement durables et compétitifs que les matériaux produits en Chine.

La valeur ajoutée des minéraux critiques et l’essor de la demande de véhicules électriques représentent actuellement un marché de 7 000 milliards de dollars jusqu’en 2030 et de 46 000 milliards de dollars d’ici 2050, selon M. Pedro. La RDC produit plus de 70 % du cobalt mondial. Avec la Zambie, elle fournit également 10 % du cuivre mondial. Faire progresser la RDC dans la chaîne de valeur des batteries électriques pourrait augmenter les 11 milliards de dollars de recettes minières à 270 milliards de dollars.

S’exprimant lors du même panel, Brian Menell, Président-Directeur général de TechMet Ltd, a souligné que l’Afrique a une énorme opportunité d’être à l’avant-garde de l’approvisionnement en minéraux essentiels à la transition énergétique et au développement de l’Afrique.

«L’Afrique possède des ressources minérales pour une valorisation locale et, avec la valeur ajoutée profitant aux communautés locales, les investisseurs sont désireux de forger des partenariats avec les gouvernements africains pour renforcer la compétitivité de ce qui est produit et garantir ainsi des normes élevées en matière de durabilité, de gouvernance et de transparence », a-t-il déclaré.

Les États-Unis font progresser les partenariats relatifs aux minéraux essentiels en Afrique et soutiennent la valeur ajoutée en tant que changement par rapport au modèle extractif du passé. En décembre 2022, les États-Unis ont signé un Protocole d’accord avec les gouvernements de la RDC et de la Zambie pour le développement de la chaîne de valeur des minéraux essentiels à travers la transformation et la fabrication.

 -Fin-

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

 

Publié par :

 

La Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

BP 3001

Addis-Abeba (Éthiopie)

Tél. +251 11 551 5826

Adresse électronique : eca-info@un.org»

78e AG de l’ONU : Discours historique de Bassolma Bazié

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Représentant du Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition Burkinabè, le ministre d’Etat Bassolma Bazié, a livré dans la nuit de ce samedi 23 septembre un discours historique. Lisez plutôt !

Bassolma Bazié à la 78ème Assemblée générale de l’ONU ce 23 septembre à New York

«Discours de Bassolma Bazié, au nom du Capitaine Ibrahim Traoré, à l’ONU

Excellence Monsieur le Président de la 78e Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies ;

Excellence Monsieur le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies ;

Distinguées personnalités ;

Au nom de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président de la Transition, Chef de l’État, recevez les salutations fraternelles du Peuple et du Gouvernement du Burkina Faso.

Au nom du Peuple Burkinabè, je m’incline respectueusement sur la mémoire des grands leaders dans le monde qui ont fait rêver et espérer d’une société humaine juste et équitable à travers leur engagement, détermination et esprit de sacrifice. Je cite notamment :

– Fidèle CASTRO de Cuba ;

– Patrice Emery Lumumba du Congo ;

– Kwamé N’Nkrumah du Ghana ;

– Modibo KEITA du Mali ;

– Ruben Um Nyobé et Félix Moumié du Cameroun ;

– Sylvanius OLYMPIO du TOGO

– Che Guevara de l’Argentine ;

– Martin Luther King et Malcolm X des États-Unis d’Amérique ;

– Nelson Mandela de l’Afrique du Sud ;

– Jomo Kenyatta du Kenya ;

– Amilcar Cabral de la Guinée Bissau et des îles de Cap Vert ;

– Marien Ngouabi du Congo Brazzaville ;

– le Capitaine Noël Isidore Thomas SANKARA du Burkina Faso ;

– Etc.

 

Ces leaders ont été pour la plupart, exécutés de façon violente, et d’autres, assassinés à travers le feu des prisons et des empoisonnements. Leur seul crime a été pour chacun d’eux l’incarnation des rêves, des ambitions, de l’espoir des peuples meurtris, violés, violentés et pillés !

Monsieur le Président ;

Ma présence à cette tribune Honorable des Nations Unies, au nom du Burkina Faso, Pays des Hommes intègres, n’est pas pour ériger des murs de lamentations. Je ne suis pas non plus là pour vous livrer un discours de convenance. Mais j’ai été plutôt mandaté en sacrifice pour vous dire que le mensonge d’État, l’hypocrisie diplomatique, la boulimie du pouvoir, la recherche effrénée du gain, l’esprit démoniaque de domination et d’exploitation de l’Homme par l’Homme sont les vraies plaies qui gangrènent notre vivre ensemble et font courir toute la société à sa perte, y compris donc notre organisation, l’ONU.

1  Son Excellence Monsieur Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ;

2  Son Excellence Monsieur Joe Biden, Président des Etats-Unis ;

3  Son Excellence Monsieur Dennis Francis, Représentant permanent de la Trinité-et-Tobago auprès des Nations-Unies, élu Président de la 78è Session de l’Assemblée Générale.

4 Son Excellence Monsieur Luiz Inacio Lula da Silva, Président de la République fédérative du Brésil ;

Permettez-moi de reprendre ici des parties de vos discours respectifs prononcés à cette même tribune à l’ouverture de cette 78e session :

Primo : « Nous sommes dans un monde sens dessus-dessous ! Des cadavres jonchent les plages où des milliardaires se prélassent » ;

Secundo : « Nous sommes à la croisée des chemins. Nous avons une cause commune à savoir, léguer à nos enfants un monde avec un bon climat social. » ;

Tertio : « Malgré les difficultés, nous pouvons nous en sortir ; ce ne sont pas les capacités qui manquent mais la volonté politique. Si non, nous pouvons apporter le progrès et la paix pour tous » ;

Quarto : « Il y a dissonance entre les discours et les pratiques, les faits. Le Conseil de Sécurité de l’ONU est paralysé. L’ONU doit assumer ses fonctions d’un monde solidaire et équitable conformément aux principes édictés dans la Charte. Cela suppose qu’on ait le courage de lutter contre les inégalités ».

 

La quintessence des expressions de ces quatre hautes personnalités signifie clairement que les inégalités dans le monde sont voulues, si non qu’avec un minimum de courage et de volonté politiques nous pouvons, à défaut de les éradiquer, les amenuiser à leur congrue expression !

En effet, chaque année les discours pleuvent au même titre que les promesses et engagements. Les preuves de la dissonance entre les discours et les faits sur ces questions de principes contenus dans la Charte de l’ONU dont la justice, l’égalité, la dignité, l’intégrité, le droit à l’autodétermination, la souveraineté des États, l’inviolabilité du territoire et le respect du droit international sont ce qui se passe en Libye, dans le Sahel (précisément sur le Niger) et sur la crise entre la Russie et l’Ukraine.

D’abord, en Libye, suite à cette catastrophe diluvienne, des milliers de vies ont été fauchées. Pour badigeonner nos consciences de tranquillité transparente, chaque Nation se précipite pour présenter sa compassion, sa solidarité. C’est certes pour donner l’impression que nous vivons en société et que nous défendons des valeurs. L’honnêteté intellectuelle recommande et l’histoire des consciences nous reflètent que nous devons présenter nos sincères excuses au peuple Libyen pour avoir été, collectivement et individuellement, par passivité condamnable ou par complicité active et inacceptable, aux côtés des bourreaux qui ont été la première catastrophe anthropique en Libye. C’est cette catastrophe qui a mis la Libye à genoux en la saccageant et tuant son guide, avant que les eaux du déluge ne viennent l’endeuiller davantage. Et malheureusement, à la tête de cette catastrophe humaine étaient l’ONU sous la résolution 19-70 et le silence coupable voire la complicité de la CEDEAO et de l’Union Africaine. Cette macabre intervention, avec la France de Nicolas SARKOZY en tête, a liquidé le guide libyen le Colonel Mouammar Kadhafi, le 20 octobre 2011. Si les condoléances au peuple Libyen avaient un minimum de bon sens et sans hypocrisie, cette diplomatie macabre n’aurait jamais lieu autour du cas du Niger pour y créer une Libye bis.

Ensuite, pour preuves que les relations internationales sont teintées d’une haute hypocrisie diplomatique dénudée de conscience, de morale, de dignité, d’intégrité, de justice donc de paix, ce sont encore les mêmes gesticulations dans un alignement scandaleusement mortifère qui s’agitent comme des fauves autour de leur proie blessée pour la dévorer.

Aujourd’hui, nous avons fait le constat malheureux que contrairement aux discours de profession de bonne foi prononcés à cette haute tribune de l’ONU invitant au respect de la charte de l’ONU et du droit international, les dirigeants représentant le peuple frère du Niger ont été pratiquement interdits d’accès au siège des Nations Unies.

Le Burkina Faso condamne fermement cette manœuvre sordide qui relève de pratiques moyenâgeuses. Cela ne peut évidemment se faire que par des esprits en perte de valeur essentielle pour toute vie harmonieuse en société. De ce fait, nous renchérissons pour dire que l’ONU ne doit en aucun cas être un instrument dans les mains d’un quelconque pays.

Les leaders panafricanistes qui se sont battus pour l’unité africaine, nos grands-parents qui sont tombés dignement sous les balles assassines des colons, les dignes fils africains qui se sont sacrifiés pour l’honneur sur le continent et qui ont lutté férocement contre la traître négrière et le néocolonialisme ont eu leur sommeil de guerriers perturbé pour avoir entendu qu’une poignée d’enfants égarés de l’Afrique tiennent le Niger tel une boule de coton à l’envahisseur afin qu’il y mette le feu. Oui, cher Continent Africain, une poignée de tes enfants a décidé de t’humilier et de te vilipender à travers le mensonge éhonté d’État en commençant par le Niger. Par conséquent, je lance un appel vibrant et solennel aux peuples Sénégalais, Béninois, Nigérian, Ghanéen, Tchadien, Ivoirien, Comorien, Bissao-Guinéen et tous les peuples d’Afrique à se mobiliser davantage dans la fraternité et la solidarité africaine afin d’éviter que les impérialistes mettent le feu au Niger comme le cas de la Libye.

Monsieur le Président de la 78e Session de l’Assemblée Générale;

Monsieur le Secrétaire Général de l’ONU ;

Distinguées personnalités en vos grades, titres et rangs respectifs;

J’insiste à cette tribune de l’ONU et devant le monde entier que la CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU doivent impérativement se muer en des organisations véritables des peuples en lieu et place de structures d’une minorité de Chefs d’Etat. Elles ne doivent pas être utilisées et instrumentalisées pour déstabiliser des Pays frères en assassinant leurs leaders. Ce n’est qu’à ce prix que la Charte de l’ONU et le droit international auront un sens !

Enfin, parlant de la Charte de l’ONU et du Droit international, un conflit entre la Russie et l’Ukraine est entretenue et voulue par certaines autres puissances.

Ainsi, plusieurs Pays occidentaux notamment les États-Unis et l’Union Européenne y ont déversé toute sorte de soutiens notamment militaires. Les populations civiles ukrainiennes engagées comme volontaires dont certains pilotent mêmes des chars sont félicitées et traitées de patriotes.

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso font face à une guerre qui leur a été imposée par l’impérialisme sous le couvert de terroristes de tous acabits (AQMI, DAESH, JNIM, etc.) semant terreur et désolation. Malgré l’existence de cette même Charte des Nations Unies avec ses principes d’égalité, de justice d’une part et d’autre part du même droit international invoqué à cette tribune de l’ONU, il y a nettement un fossé abyssal dans le traitement des questions. En effet :

Prenant le cas du Burkina Faso, les populations civiles face aux incursions barbares et meurtrières des terroristes ont décidé de s’engager aux côtés des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Ces populations ainsi engagées, formées et encadrées par les FDS sont appelées des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Ainsi, au Burkina Faso, nous avons 58 000 VDP dont 42 000 VDP Communaux et 16 000 VDP Nationaux qui combattent sur tous les fronts aux côtés des FDS, formés-encadrés-orientés par elles. Celles-ci n’agissent que sur instruction et surveillance des FDS et conformément à des textes réglementaires en vue de protéger leurs vies et leurs biens. Ce sont ces Patriotes que certains chefs d’État de la CEDEAO et de l’Union Africaine, sur instrumentalisation de puissances impérialistes capitalistes, tentent de faire croire à la Communauté internationale que ce sont des milices : c’est cela le mensonge éhonté d’État !

Monsieur le Président ;

Si la communauté internationale était honnête et sincère dans son engagement contre le terrorisme, il ne perdurera point de sorte à ce que des populations civiles s’engagent et se forment pour assurer leurs propres défenses. Parlant d’un manque de franchise de cette Communauté internationale, voici des exemples :

Premièrement, lorsque le Mali, le Burkina Faso, le Niger et d’autres pays se sont organisés sur leurs frontières communes en mutualisant leurs forces pour faire face au terrorisme, la France est venue de nulle part imposer son instrument qu’est le G5 Sahel.

Aujourd’hui, la CEDEAO qui a subitement une force d’intervention pour rétablir des démocraties a annoncé un apport de 2 milliards de dollars US. Mais de la création de cette G5 Sahel jusqu’à sa propre vaporisation, cette CEDEAO n’a pu débourser que 25 millions de dollars US. Où est donc le sérieux dans la défense des vies humaines prônée par la Déclaration universelle des droits de l’Homme et des Peuples.

Deuxièmement, le Burkina Faso subit des sanctions cyniques suite au coup d’État du 30 septembre 2022. Cette nébuleuse dite Communauté internationale, sous l’impulsion de la France qui est passée par ses valets locaux en Afrique a tenté d’abord de faire nommer un Premier ministre au Burkina Faso en vain, ensuite ils sont passés à l’imposition de ministres dans des postes stratégiques au sein du Gouvernement Burkinabè en vain et enfin ils ont négocié le maintien des relations afin que le Capitaine Ibrahim TRAORE mette en œuvre tout ce qu’ils décideront, condition sine qua non d’une durée à souhait au pouvoir. L’ayant aussi refusé au nom de l’intérêt supérieur de son Peuple, une avalanche de mesures répressives, de menaces, de tentatives de coups d’État, manœuvres immorales sont en élaboration dans des laboratoires criminels. Et malheureusement, toutes ces manœuvres et missions macabres sont pilotées en marionnettes téléguidés par des personnages de couloirs présidentiels africains.

C’est ainsi que même cette fameuse initiative d’Accra sans le Mali n’a pas fait long feu.

Troisièmement, en plus des coupures d’aides, d’annulation de conventions de formations de nos Forces de Défenses et de Sécurité (FDS), nous assistons au blocage de notre matériel militaire commandé avec la sueur de nos compatriotes, toujours sous l’impulsion de la France.

En exemple, pour les vecteurs aériens nécessaires pour le contrôle et la défense du territoire, nous avons eu un contrat avec le Brésil dont la Licence d’Arme devait provenir de la Belgique, et le système de Navigation et de Tir ainsi que des Cameras des États-Unis d’Amérique, puis un Moteur du Canada. Ces moyens sont aujourd’hui fallacieusement et cyniquement bloqués. Vous parlez de Défense de Droits Humains à cette tribune de l’ONU, je vous invite donc à nous livrer incessamment nos Armes pour la défense et la protection de nos populations meurtries. En tout état de cause, vous êtes solennellement saisis et si rien n’est fait, l’histoire vous tiendra responsable de non-assistance à personnes en danger !

Monsieur le Président de l’Assemblée Générale ;

Monsieur le Secrétaire Général de l’ONU ;

Chères personnalités dotées toujours d’un minimum de bon sens;

Ce tableau peu reluisant de cette communauté internationale caractérisé par la non-assistance à État en proie au terrorisme, l’hypocrisie internationale, la suprématie de quelques puissances au sein de l’ONU, la complicité au pillage de l’Afrique, etc. ne commande-t-il pas la traduction de cette communauté internationale devant la CPI ?

En un mot, notre sécurité sera assurée par nous-mêmes en priorité et non par quelqu’un d’autre.

Sur la question de la présence de WAGNER au Burkina Faso chantée par une certaine presse téléguidée depuis l’Elysée, je répondrai ceci :

Oui, Monsieur le Président, c’est nous les WAGNER du Burkina Faso ! Oui, ces braves FDS et VDP sont les WAGNER du Burkina Faso !!

Par conséquent, du haut de cette Tribune de l’ONU qui magnifie le sacrifice de tout patriote au nom de l’intérêt national, je salue vivement la mémoire de tous ceux qui sont tombés les armes à la main et magnifie le courage et l’intégrité de ceux qui sont toujours en vie et foncent inexorablement et de façon sacrificielle vers la victoire de notre peuple et la sauvegarde de notre Patrie.

Au lieu de nous aider à arrêter cette saignée humaine, ce sont des accusations fallacieuses, des mensonges éhontés d’État englobées dans une diplomatie d’hypocrisie et des menaces voilées pour nous indiquer des partenaires à fréquenter et des conduites à tenir ! Nous disons non !

Au nom de la même Charte des Nations Unies et du Droit International que vous évoquez tous et toutes ici à cette Tribune, les peuples Africains en Général et Sahéliens en particulier sont résolument engagés à assumer absolument et pleinement leur émancipation totale pour un progrès social véritable. Ainsi, le Burkina Faso liera de façon souveraine ses partenariats avec qui il veut et achètera ses moyens de défense avec qui il veut ! Qu’un pays s’appelle Russie, Iran, Turquie, Azerbaïdjan, Cuba, Nicaragua, Corée du Nord, le Burkina Faso y achètera et y vendra librement ses produits sans intermédiaire encore moins une autorisation de qui que ce soit ; et cela, advienne que pourra !

Monsieur le Président de l’Assemblée Générale ;

Monsieur le Secrétaire Général de l’ONU ;

Chères personnalités dotées toujours d’un minimum de bon sens;

Parlant toujours d’hypocrisie et de mensonge d’État, dans cette question de lutte contre le terrorisme en Général et dans le Sahel en particulier, voici d’autres faits que vous n’ignorez certainement pas et j’en suis certain :

Primo, dans le Sahel nous avons près d’une dizaine de milliers de soldats d’armées étrangères composés en majorité de soldats français mais également des soldats américains, allemands, italiens, etc. avec des armes, des matériels volants et de surveillance des plus sophistiqués au monde et malgré tout, personne ne voit des colonnes de centaines de terroristes se déplacer pour aller servir la désolation et la mort, souvent avec des armes inimaginables.

Au Mali, au Niger et au Burkina Faso, il n’y a ni usine de fabrique d’armes ni de munitions. Qui recrute donc ces terroristes ? Qui les entrainent ? Qui les dotent en permanence ? Qui les nourrit et avec quels moyens ? Croyez-vous à cette philanthropie au nom de laquelle des occidentaux vont envoyer leurs militaires au Sahel mourir pour les beaux yeux des Sahéliens ? Si oui, qu’est ce qui justifie les énervements et autres gesticulations diplomatiques dès qu’on dit à la France de déguerpir militairement?

La vraie raison, ce sont les ressources du sous-sol au Sahel ! En effet, l’Assemblée nationale française a voté la loi n°057-7-27 du 10 janvier 1957 paru dans le journal officiel de la République Française du 12 janvier 1957 portant création de l’Organisation Commune des Régions Sahariennes (OCRS) qui regroupe des parties du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de la Mauritanie, de l’Algérie, etc. Cette zone n’a jusque-là pas d’égale dans le monde en termes de richesses du sous-sol. A titre d’exemple, la nappe phréatique la plus importante va de la Mauritanie à la Somalie en passant par le Mali, l’Algérie, la Libye, le Niger, etc. Le journal le Monde du 23 juillet 1957 avançait le chiffre de 6 à 7 millions de tonnes de pétrole comme production potentielle annuelle du Sahara. En plus de ces ressources naturelles, nous avons l’uranium, l’or, le cobalt, le zinc, le diamant, le lithium, le cuivre, etc.

Si vous les occidentaux, vous aimez tant les Sahéliens pour y amener vos militaires mourir au nom de la démocratie, de la liberté, des Droits Humains et de la paix, pourquoi tout le Continent Africain qui compte 1,3 Milliards d’Habitants, donc le deuxième Continent le plus peuplé, 30 415 873 Km2, et 54 États n’a aucun siège permanent au sein du Conseil de Sécurité avec un Droit de Veto ? N’est-ce pas au-delà d’un crime d’État, un Crime ONUsien?

Donc halte au mensonge diplomatique grossier consistant à dire que ces puissances impérialistes viennent au sahel pour défendre la Démocratie et des Droits Humains.

Parlant de Droits Humains, je vous rappelle que la première Charte au Monde sur cette question de Droits de l’Homme est bien celle de KURUKAN FUGA de 1236 au Mandé, actuel Mali.

De ce fait, que les moralisateurs expansionnistes gardent leurs rhétoriques de respect de droits humains à géométrie variable pour leurs terroristes qu’ils encadrent.

Secundo, l’Afrique n’aime pas comparer les morts ! C’est un manque d’éducation que de le faire ! Par conséquent, je m’incline respectueusement sur la mémoire de toutes les nationalités ayant perdu la vie en Afrique en générale et au Sahel en particulier. Ainsi, sur les sorties hasardeuse, condescendante et malheureuse du Président de la République Française Emmanuel Macron et qui frisent souvent le ridicule tout se glorifiant d’une hypothétique condescendance sur les peuples africains, je m’impose le devoir de lui faire un petit cours d’histoire sur sa propre histoire. Voilà pourquoi, les salles de classes sont faites pour que les enfants apprennent les cours et grandissent bien, que de s’adonner à autre chose au risque de se perdre à jamais. Mais pour commencer, je précise qu’aucun peuple africain ne s’est opposé au peuple français : il n’y a pas donc de sentiment antifrançais en Afrique et il y en aura jamais du fait de notre légendaire hospitalité et amour du prochain. Il y a que les peuples africains refusent la condescendance, l’arrogance, l’insolence, la suffisance, le paternalisme, le pillage de ses ressources et le crime organisé.

En effet, pour votre mémoire, Monsieur Emmanuel MACRON :

D’abord, je rappelle l’appel à travers la BBC en Angleterre le 14 juin 1940 lancé par votre propre grand-père le Général De Gaule à l’endroit de l’Afrique pour venir sauver la France des griffes des Nazis. Comme rappel nous avons :

✓ « 17 000 Maliens morts pendant les deux guerres mondiales. Une dette de sang que la France semble avoir occulté », Cf livre de Bakari KAMIAN, Professeur agrégé de l’Université-Sorbonne : « Des tranchées de verdum à l’église Saint-Bernard : 80 000 combattants maliens au secours de la France (1914-1918) et 1939-1945 ». (Editions KARTHALA./ 2001. Extraits : 343- 345) ;

✓ « …Les morts pour la France (Page 343) Tableau 20 : les vétérans en AOF, 1952 et 1959 ;

✓ Page 344, Tableau 21 : Les vétérans soudanais des deux guerres :

-Total des victimes du Mali, du Burkina Faso et du Niger : 82 208 Combattants tombés ;

-Total Général AOF : 154 519 combattants. Cf. Source : Henri LIGER, Rapport de fin de mission en AOF, Dakar, le 13 juillet 1950, Archive du Sénégal, cote 4 D 68 (89) – voir Annexe V.

Ensuite, le 17 novembre 1986, François Mitterrand, président Français d’alors, en réponse au Capitaine Thomas SANKARA disait : « l’Afrique a été pillée. J’ai parlé de matières premières. J’aurais dû parler des hommes ! Pendant des siècles, on vous a exploité humainement : on a volé vos hommes, vos femmes, vos enfants. On s’est servi de vous. Je comprends votre refus, votre révolte, et j’approuve votre combat. Vous avez raison de refuser d’être un Continent sacrifié. Le moment est venu où vous devez vous-mêmes développer vos économies à partir de ses biens et de ses hommes. Et le devoir de ces pays qui ont profité abusivement du travail africain, c’est de restituer à l’Afrique une part de ce qui a été pris au travers des siècles derniers ». Effectivement, l’Afrique a toujours été vachement pillée mais elle reste riche en Hommes, en valeur et en richesses minières. Pour preuves :

Parlant de ces Ressources minières, l’Afrique c’est :

– 30 % des réserves minérales mondiales ;

– 40 % des réserves d’Or ;

– 33 % des réserves de diamants ;

– 80 % des réserves de coltan (téléphones) ;

– 60 % des réserves de Cobalt (batteries) ;

– 55 % des réserves en Uranium etc.

C’est pour la défense ferme de cette Afrique que la jeunesse africaine est plus que jamais débout.

Monsieur MACRON, avez-vous encore besoin d’un peu d’histoire pour vous remémorer ?

Enfin, bien avant cette sortie regrettable et donc malheureuse du Président français Emmanuel Macron, il s’était attaqué comme tant d’autres de ses compatriotes politiciens à la maternité africaine et là aussi, je tiens à lui rappeler que :

– l’Allemagne compte 83 millions d’habitants environs sur une superficie de  347 000 Km2 face au Congo qui a 95 millions d’habitants sur une superficie de 2 345 000 Km2 ;

– la Belgique compte 11 millions d’habitants sur une superficie de 30 000 Km2 face au Gabon qui a 2,5 millions d’habitants sur 267 000 Km2;

– la France compte environ 68 millions d’habitants sur 672 329 Km2 face à la Namibie qui compte 2,5 millions d’habitants sur 825 000 Km2.

C’est fort de tout ce qui précède que Aimé Césaire (Paix à son âme) disait : « l’Afrique est le seul continent au monde où les populations chantent, dansent et applaudissent pour ceux qui les appauvrissent, les affament et les torturent. Le malheur de l’Afrique c’est d’avoir rencontré la France» !

Certes que l’Occident a violenté, violé et volé l’Afrique, quelle est notre part de responsabilité en tant que dirigeants africains ?

N’est-ce pas nous, dirigeants africains, qui prêtons le flanc pour qu’on nous piétine ? En effet, nous avons abandonné notre identité pour ne rien être. Nos noms ont disparu pour faire place à d’autres noms importés et qui ne collent pas à nos réalités. Il nous faut reconquérir notre culture. Nous avons singé en copiant l’occident en monogamie, voilà qu’aujourd’hui on veut nous faire croire que des contre valeurs, des attitudes contre natures relèvent du ressort de la liberté ! Il ne sera pas question d’homosexualité chez nous !

Monsieur le président ;

Ce qui vient d’être décrit sont les étiquettes profondément malheureuses d’une ONU aujourd’hui résumée qu’à sa portion de forme car :

– 1,2 milliards de personnes sont plongées dans la misère ;

– 2000 milliards de dollars US dans l’armement ;

– 20 fois le Budget de l’ONU dans le nucléaire ;

– sur les questions de développement, l’Afrique reçoit du FMI et de la Banque Mondiale 34 milliards de dollars US contre 160 Milliards de Dollars US à l’occident ;

– la paralysie du Conseil de Sécurité de l’ONU ;

– la paralysie de l’Organisation Mondiale du Commerce;

– la montée des tensions suite aux repositionnements géostratégiques ;

– l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) est bloquée ;

– Le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale (BM) qui fonctionnent en véritables usuriers;

– l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui est de plus en plus dominée par les firmes pharmaceutiques de rente donnant ainsi une priorité commerciale que sociale aux vaccins tel que le vaccin contre la COVID-19 ;

– l’ONU qui devient de plus en plus l’ombre d’elle-même de par les tentatives de sa prise en otage par un conglomérat de puissances internationales brouillant ainsi la clarté et le sérieux dans ses prises de décisions;

– etc.

Par conséquent les peuples africains en général et Sahélien en particulier se battront vigoureusement pour que la CEDEAO, l’Union Africaine et même l’ONU soient des institutions au service véritablement des peuples du monde pour leur profonde émancipation et le progrès social véritable. Parce que ce sont les manquements de ces organisations, leur manque de sincérité, leur décision clientéliste et à géométrie variable, la couverture des tripatouillages constitutionnelles avec leurs lots de crimes, la promotion de la mauvaise gouvernance, le pillage, la désorganisation sociale et la corruption qui conduisent immanquablement aux coups d’Etat qui ne sont donc que des conséquences. Traitons donc les causes et les conséquences disparaîtront d’elles-mêmes. Mais si nous continuons avec ce jeu de l’autriche, à la diplomatie d’hypocrisie, au mensonge éhonté d’État, aux crimes organisés, aux tripatouillages constitutionnels et à la fabrication de larbins à la tête de nos États Africains, même l’ONU risque de ne pas échapper à un coup d’État ! A bon entendeur salut!

Dans ce sens et afin de prendre leur destin en main, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont signé l’Alliance des États du Sahel en abrégé AES.

L’AES est une architecture pour la sécurisation de nos pays partant du traité révisé de l’autorité de développement intégré de la Région du Liptako-Gourma. Prenant en compte la situation sécuritaire et surtout le manque de franchise dans le partenariat ; il s’agit de compter sur nos propres ressources en recherchant la mutualisation de nos moyens et à œuvrer à faire disparaître les discontinuités dans les espaces de manœuvre opérationnelles.

Monsieur le Président ;

Je vous signifie avec force et fermeté, dans une haute et intelligible voix que :

Primo, nous, peuples africains, sommes foncièrement démocrates. Pour preuve, notre attachement à la dignité humaine transcende la démocratie ! Ce que nous refusons, c’est moins donc la démocratie, que « le piège de la démocratie » qui nous est tendu. Ainsi, la démocratie électoraliste, s’est avérée un moyen de contrôle de nos Etats à travers le jeu de chaises musicales de dirigeants très souvent imposteurs, corrompus, voleurs et violeurs de constitution car étrangers au seul intérêt de nos Etats africains qui vaille.

Secundo, nous africains, sommes-nous aujourd’hui reconnus dans notre DIGNITE D’HOMME, au sens de « Un Homme est égal à un Homme » ? La réponse, assurément est NON, au-delà des convenances circonstanciées pour nous endormir et mieux nous asservir ! Triste pour le continent noir, reconnu scientifiquement comme berceau de l’humanité mais dans la réalité humilié, placé sous contrôle dominé !

Des indépendances factices aux guerres fratricides, de la démocratie électoraliste aux aides biaisées, des guerres de rapine au terrorisme malicieusement fabriqué, entretenu et injecté dans nos contrées africaines notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger, il y a une seule constante : nous dominer, maintenir le « pied sur notre cou » tel le cas de notre malheureux frère George Floyd aux États-Unis ici même ! Est-ce cela la démocratie ?

Et il se trouve des partisans de cette conception étriquée de la liberté pour justifier intellectuellement l’asservissement et la barbarie contre nos peuples en lutte pour leur dignité et leur souveraineté au nom d’un principe paradoxal de liberté qui, in fine assassine la liberté. Oh Liberté, quel crime n’a-t-on pas commis en ton nom !

C’est pourquoi, nous décidons désormais de dire NON ! NON à tous ces « amis qui nous veulent du bien » au point de nous menacer de guerre pour imposer leur amitié ! Nous adapterons cette démocratie tant brandie et chantée par des Loups dans des peaux de béliers, afin de secréter, par nous-même, le leadership politique adéquat pour nos peuples en vue de leur BONHEUR. Oui, l’émancipation totale et le Progrès social véritable pour nos peuples constituent la finalité de toute action qu’elle soit politique, économique, socio-culturelle et/ou sécuritaire.

Troisièmement, les peuples africains en général et ceux sahéliens en particulier ont découvert des chaînes d’aliénations économique, sécuritaires, socio-culturelles matérialisées en accords secrets avec la France et sont engagés à les casser pour leur émancipation véritable. Ce sont entre autres :

– la dette coloniale, nous n’allons pas fermer les yeux et la payer tout en laissant nos populations mourir de faim, de soif et de maladie ;

– la question de la monnaie donc du Franc CFA (Franc des Colonies Françaises d’Afrique) n’est pas une propriété africaine. Au plan juridique « la propriété » est « le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue » (Article 544 du Code civil français). Un brevet est donc détenu par la France sur le Franc CFA ; elle est par conséquent propriétaire du Franc CFA et elle la loue aux États francophones Africains. Ce qui est marrant en plus est que les billets produits par la France pour l’Afrique de l’Ouest diffèrent de ceux de l’Afrique centrale en valeur monétaire sous la même appellation de franc CFA. Le seul document reconnaissant le Franc CFA est le décret n°45-0136 du 26 décembre 1945 dont les signataires furent : Charles De Gaulle, Président du Gouvernement provisoire ; Réné PLEVEN Ministre des Finances et Jacques SOUSTELLE, Ministre des Colonies ;

– la priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et appels d’offre publics ;

– le Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des colonies ;

– etc.

Quatrièmement, personne n’applaudit un coup d’État, mais si nous ignorons que ces coups d’État sont souvent des conséquences de la mauvaise gouvernance et des tripatouillages constitutionnels pour s’offrir des mandats supplémentaires, il y en aura toujours. Donc ayons la lucidité de combattre les vraies causes en restant exigeant sur le respect des règles démocratiques et de la gouvernance vertueuse.

Cinquièmement, les peuples africains ne sont pas opposés au peuple français. Mais c’est plutôt la politique française, pleine de condescendance qui est rejetée. En effet, la France en refusant le rapatriement de son ambassadeur récusé au Niger, est une violation du Droit international notamment l’article 9 alinéas 1 et 2 de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961.

En décidant de l’interdiction des artistes du Burkina Faso, du Mali, et du Niger en France, c’est une méconnaissance grave de la portée culturelle en tant que moteur d’équilibre familiale, communautaire voire nationale. L’artiste est un médecin du psychique.

En déclarant qu’ils ne veulent pas de chômeurs, de migrants, de voleurs etc. en France, nous en Afrique en Général et au Sahel en particulier, ce sont les producteurs de chômeurs et de voleurs via le pillage cynique de nos ressources que nous ne voulons pas.

Mes sincères reconnaissances aux peuples du Monde, et à l’ensemble des personnalités à tous les niveaux dans le monde qui comprennent et accompagnent le Burkina Faso, le Mali, et le Niger dans cette montée certes difficile mais sacerdotale sur le chemin de la pleine émancipation, l’expression de la dignité, de l’honneur, de la liberté, de l’égalité, de la prospérité, de la Justice et donc de la Paix!

Face à la situation que traverse le Burkina Faso, le gouvernement burkinabè a mis en œuvre des actions vigoureuses à travers l’adoption d’un nouveau plan de développement, le Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD 2023-2025), et ses quatre axes prioritaires qui sont :

– La lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale ;

– La réponse à la crise humanitaire ;

– La refondation de l’État et l’amélioration de la gouvernance ;

– La réconciliation nationale et la cohésion sociale.

Ces efforts visent à offrir à la population burkinabè de meilleures conditions de vie. Tout en saluant l’ensemble des partenaires à travers le monde qui nous accompagnent, nous invitons vivement ceux qui sont toujours dans le doute ou tétanisés par des rapports au contenu faux qu’ils sont les bienvenus au Burkina Faso à condition que le partenariat cadre avec la vision de la Transition résumée dans ces quatre axes.

Vive l’ONU !

Vive la 78e Session de l’Assemblée Générale !

Vive les peuples en lutte !

Vive la solidarité entre les Peuples !

Vive l’Afrique Libre !

Vive l’Alliance des États du Sahel !

Vive le Burkina Faso, Pays des Hommes Intègres !

HASTA LA VICTORIA, SIEMPRE !

La Patrie ou la Mort Nous Vaincrons !»

Compte rendu du Conseil des Ministres du 20 septembre 2023

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 20 septembre 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2015 1385/PRES/TRANS/PM/MICA/MEF/MJDHPC du 20 novembre 2015 portant approbation des statuts de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).

La modification de ce décret vise à opérer une réforme des textes de la CCI-BF afin de concilier les besoins réels du secteur privé avec les priorités de la Transition. Il s’agit d’une révision de certaines dispositions des textes de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso en vue de les rendre conformes à ceux régissant l’ensemble des Etablissements publics de l’Etat (EPE) au Burkina Faso.

Il s’agit également de recadrer et de rationnaliser la gestion des ressources publiques concédées à l’institution au profit de l’intérêt général et de mieux responsabiliser les acteurs par une meilleure précision de leurs pouvoirs, rôles et missions dans l’institution.

L’adoption de ce décret permet de faciliter et d’accélérer la mise en place de grands projets structurants de développement du commerce et de l’industrie au Burkina Faso.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant modalités de recours au ministère en charge de l’urbanisme, de l’architecture, de l’habitat et de la construction pour la construction des ouvrages publics.

La création architecturale, la qualité des constructions, leur insertion harmonieuse dans le milieu environnant, le respect des paysages naturels ou urbains ainsi que du patrimoine sont d’intérêt public. Malheureusement, la majorité des projets de construction sont conduits sans consultation ni implication du département en charge de l’Urbanisme en dépit des textes réglementaires en vigueur.

Ces pratiques ne sont pas sans conséquences avec des constats de réalisation d’ouvrages non conformes aux normes, de dégradation d’ouvrages avant même leur réception et des effondrements répétés entraînant malheureusement des pertes en vies humaines et des pertes de deniers publics.

Ce décret fixe les modalités de recours au ministère en charge de l’urbanisme, de l’architecture, de l’habitat et de la construction en matière d’architecture et de construction d’ouvrages publics.

L’adoption de ce décret vise à assurer une meilleure gouvernance dans le secteur du bâtiment et de la construction.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret porte conditions de création, attributions, organisation et fonctionnement des structures dirigeantes du sport ou des loisirs.

Ce décret vise l’application des dispositions de la loi n°050-2019/AN du 21 novembre 2019 portant loi d’orientation des sports et des loisirs. Il comporte plusieurs innovations. Il s’agit entre autres :

– de la prise en compte du volet loisir ;

– de la création d’une fédération désormais conditionnée par l’existence de la discipline dans au moins 03 régions ;

– de la prise en compte de la société sportive comme cellule de base ;

– de l’obligation pour les structures dirigeantes de disposer d’un récépissé d’existence dont la délivrance est subordonnée à l’avis préalable du ministère en charge des Sports ou des loisirs ;

– de la création d’une commission technique d’octroi et de retrait d’agréments.

L’adoption de ce décret permet à notre pays de disposer d’un cadre juridique et réglementaire adéquat pour une meilleure organisation du domaine du sport et des loisirs au Burkina Faso.

Le deuxième décret porte conditions de création, d’organisation et de fonctionnement des structures de formation de jeunes sportifs ou de jeunes pratiquants de loisirs spécialisés.

Ce décret vise l’application des dispositions de la loi n°050-2019/AN du 21 novembre 2019 portant loi d’orientation des sports et des loisirs. Il fixe notamment les conditions de création et d’ouverture des structures de formation de jeunes sportifs ou de jeunes pratiquants de loisirs spécialisés et précise la classification desdites structures.

L’adoption de ce décret permet à notre pays de disposer d’un cadre juridique et réglementaire adéquat pour une meilleure organisation du monde sportif et de loisirs.

Le troisième décret porte conditions d’octroi de subventions aux structures sportives ou de loisirs.

Ces subventions sont notamment conditionnées par :

– l’existence légale de droit burkinabè de la structure ;

– l’introduction d’une requête ;

– la justification des financements précédents le cas échéant ;

– l’intérêt public de l’activité.

L’allocation de la subvention réfère entre autres, à la notoriété, à l’implantation, au degré de promotion, aux résultats obtenus, au statut international et à la gouvernance de la discipline.

L’adoption de ce décret permet de fixer les critères d’éligibilité, les conditions d’octroi et les modalités de subventions allouées aux structures sportives ou de loisirs, conformément aux dispositions de la loi n°050-2019/AN du 21 novembre 2019 portant loi d’orientation des sports et des loisirs.

Le quatrième décret porte création, organisation et fonctionnement du Tour du Faso.

Ce décret est une relecture du décret n°2015-857/PRESTRANS/PM/MS/MEF/MATDS du 14 juillet 2015 portant création, organisation et fonctionnement d’une course cycliste internationale. Il vise à corriger certaines insuffisances constatées dans ledit décret.

Ce décret comporte plusieurs innovations. Il s’agit de :

– la nécessité de conférer l’administration du Tour du Faso au Secrétariat permanent du Tour du Faso ;

– la consécration du Comité d’organisation dans le décret à l’effet de prévoir la spécificité du dispositif organisationnel du Tour du Faso ;

– la fixation de montants forfaitaires des rétributions incluant la restauration.

L’adoption de ce décret vise une meilleure organisation des futures éditions du Tour cycliste international du Faso.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret modificatif du décret n°2016- 861/PRES/PM/MCAT/MINEFID du 14 septembre 2016 portant approbation des statuts particuliers du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT).

Les innovations majeures sont relatives à la déconcentration progressive des services du Fonds de développement culturel et touristique au niveau régional et à la création de deux nouvelles directions techniques.

L’adoption de ce décret permettra au FDCT d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Fonds nationaux et du décret n°2016- 729/PRES/PM/MCAT/MINEFID du 08 août 2016 portant création du Fonds de développement culturel et touristique.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre délégué chargé du Budget assurant l’intérim du ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil une communication relative à l’adoption des recommandations de la première session ordinaire 2023 de la Commission nationale d’aménagement et de développement durable du territoire.

Faisant suite à l’adoption des trois (03) Schémas régionaux d’aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT), la Commission nationale d’aménagement et de développement durable du territoire (CNADDT) s’est réunie sous le thème « Comment réussir la mise en œuvre des instruments d’aménagement du territoire dans un contexte de forte pression sur le foncier et de forts défis sécuritaires ? ».

L’objectif de cette rencontre était de permettre aux membres de la CNADDT de s’approprier les enjeux et défis liés aux SRADDT adoptés afin de définir les bases de leur mise en œuvre.

A l’issue de cette première session ordinaire, des recommandations ont été formulées. Il s’agit entre autres :

– de poursuivre la relecture et la finalisation de la loi n°034-2012/AN du 02 juillet 2012 portant Réorganisation agraire et foncière (RAF) au Burkina Faso ;

– d’opérationnaliser le fonds national d’aménagement et de développement durable du territoire ;

– de mettre en place et opérationnaliser la police de l’aménagement et de développement durable du territoire ;

– d’engager des concertations avec les acteurs des régions du Centre, de l’Est et du Sahel sur les modalités pratiques de mise en œuvre de leur SRADDT.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions idoines en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés en vue d’une mise en œuvre réussie des Schémas régionaux d’aménagement et de développement durable du territoire.

I 2 Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil une communication relative à la commémoration conjointe des Journées internationales de la paix et de la tolérance (JIPT) du 21 septembre au 16 novembre 2023.

Ces journées seront commémorées au Burkina Faso dans la région du Centre-Est, sous le thème « La culture des valeurs de tolérance et de vivre-ensemble : une contribution citoyenne à l’effort de paix au Burkina Faso ». Elles visent à sensibiliser les populations sur les dangers liés à l’intolérance et à la violence et sur la nécessité d’une culture permanente des valeurs de tolérance et de paix.

La cérémonie officielle de commémoration aura lieu à Tenkodogo le 16 novembre 2023.

II 3  Le ministre de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille a fait au Conseil trois (03) communications.

La première communication est relative à la gestion des Personnes déplacées internes (PDI) de la région du Centre.

La ville de Ouagadougou et les autres communes de la région du Centre accueillent à la date du 21 août 2023, 45 412 PDI dont 30 421 pour la seule commune de Ouagadougou où elles vivent dans des familles hôtes, dans des maisons offertes et dans des habitats spontanés ou en location. Certaines de ces PDI sont également installées dans des zones de sûreté nationale.

Au regard de la précarité de leurs conditions de vie et de la nécessité de libérer les zones de sûreté nationale, le département en charge de l’action humanitaire et ses partenaires ont engagé des concertations en vue du relogement en urgence des personnes déplacées internes installées dans les zones de sûreté nationale.

Pour ce faire, des sites ont été identifiés en vue d’accueillir une grande partie des PDI de la commune de Ouagadougou et pouvant offrir des possibilités de réalisation d’activités de productions agro-sylvo-pastorales et artisanales. Les autres PDI pourraient être orientées vers le petit commerce ou d’autres domaines de métiers.

Pour ce qui concerne les PDI qui s’adonnent à la mendicité, une opération de retrait a permis d’identifier 664 femmes et filles de la rue qui ont marqué leur adhésion au processus visant leur réinsertion socioéconomique, ce qui a permis audit ministère de définir des mécanismes de mise en œuvre des activités de formation de base de métiers choisis par ces femmes et ces filles. A la suite de ces formations, les apprenants bénéficieront d’un accompagnement en kits d’installation.

La deuxième communication est relative au retour des Personnes déplacées internes (PDI) dans leur localité d’origine à la faveur des opérations de sécurisation du territoire en cours.

A la date du 31 août 2023, 191 937 PDI sont retournées dans leur localité respective dans les différentes régions du pays. En vue d’encourager le retour d’autres PDI dans leur localité d’origine, le Gouvernement a mis en place un certain nombre d’actions en plus de celles déjà en cours. Les actions à venir concernent la poursuite de la consolidation des zones pacifiées, le retour de l’administration, la poursuite des actions de sensibilisation à l’endroit des PDI et des populations, le ravitaillement systématique des localités de retour en eau potable, en vivres et non vivres.

L’accent sera également mis sur la réhabilitation des infrastructures socio-éducatives, hydrauliques, sanitaires et routières et la mise en œuvre d’actions de relèvement, conformément à la Stratégie nationale de relèvement à savoir l’appui à la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus, l’appui à la reconstruction des logements, à la reconstitution du cheptel et à la production de la campagne sèche.

La troisième communication est relative au projet « 1000 Métiers à tisser au profit des Femmes déplacées internes des régions à forte concentration de Personnes déplacées internes (PDI) au Burkina Faso (MAT-FDI) ».

Ce projet vise à équiper et à renforcer les capacités techniques des femmes et jeunes filles déplacées internes en tissage de pagnes, en maintenance des technologies de tissage et à les doter en fonds de roulement pour leur installation.

L’ambition à travers ce projet est de réaliser un investissement social afin de renforcer la résilience socioéconomique des femmes et jeunes filles déplacées internes, d’opérer des changements et d’apporter une réponse adaptée aux préoccupations et attentes exprimées par les femmes déplacées internes, en vue de leur pleine participation au processus de développement du Burkina Faso. Le projet a une durée de 11 mois et couvre 11 régions du pays.

II 4 Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil une communication relative à l’organisation des états généraux des marchés et yaars au Burkina Faso le 16 novembre 2023 à Ouagadougou.

Placés sous le thème « Gestion et exploitation des infrastructures marchandes au Burkina Faso : état des lieux et perspectives », les états généraux se veulent un cadre de dialogue entre les parties prenantes en vue de proposer des réformes et des actions visant à rendre plus modernes les marchés et yaars et à améliorer leur mode de gouvernance.

Ces états généraux, placés sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, accueilleront environ 300 participants issus des secteurs privé et public, des collectivités locales, de la société civile et des partenaires techniques et financiers.

II 5  Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil le compte rendu de la participation des Etalons à la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 qui s’est jouée le 08 septembre 2023 à Marrakech au Maroc.

Les Etalons ont terminé 1er de leur groupe et obtenu la qualification du Burkina Faso pour la prochaine CAN.

Le Conseil félicite les Etalons pour cette belle performance et instruit le ministre chargé des Sports de prendre les dispositions idoines pour une bonne participation à la Coupe d’Afrique des Nations de football en Côte d’Ivoire.

II 6 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi assurant l’intérim du ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 5ème édition du « Prix national de l’entrepreneur touristique ».

Cette activité vise à récompenser le mérite des entrepreneurs touristiques des filières de l’hébergement, de la restauration, du guidage, des voyages et circuits touristiques qui se sont distingués au cours de l’année, l’objectif étant de créer une saine émulation entre professionnels du secteur du tourisme burkinabè.

Cette année, l’édition se tiendra le 06 octobre 2023 sous le thème «Tourisme, facteur de paix et de cohésion sociale».

L’innovation de cette édition réside dans la création de nouvelles catégories de récompenses afin de tenir compte des classements catégoriels pour les établissements touristiques d’hébergement, la promotion des mets du terroir pour les restaurants de tourisme, la création, la vente et l’animation des circuits touristiques pour les agences de voyage et de tourisme.

III NOMINATIONS

III 1  NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Souleymane KONATE, Mle 510 953 R, Docteur en énergie, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès des Emirats Arabes Unis ;

– Monsieur Boukary SAVADOGO, Mle 35 921 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès du Royaume d’Arabie Saoudite ;

– Monsieur Boubakar Bodjel DICKO, Mle 23 704 V, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Ambassadeur, Inspecteur technique des services.

B AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Oumarou KABRE, Mle 200 496 U, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués ;

– Monsieur Dénis DABONE, Mle 279 591 N, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la promotion de la tolérance et de la paix.

C AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

– Monsieur Zakaria GYENGANI, Mle 54 639 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Hassane DIALLO, Mle 118 702 P, Economiste, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Sa Sylvanus TRAORE, Mle 23 18 921 D, (Mle CCI-BF), catégorie BF_C2/ échelon 14, est nommé Directeur général du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) ;

– Monsieur Aimé Wendpanga NONGKOUNI, Ingénieur en génie civil, est nommé Directeur général de la Société nationale Burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY).

D AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

– Monsieur Kolou DAILA, Mle 74 250 J, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Oumarou ZONO, Mle 130 408 J, Magistrat, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Kolou DAILA ;

– Monsieur Natewendé Inoussa ZONGO, Mle 109 384 D, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement des Balé ;

– Monsieur Victor YOUGBARE, Mle 368 431 T, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement du Bazèga ;

– Monsieur Mahamadou KIRAKOYA, Mle 368 421 G, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement de la Bougouriba ;

– Monsieur Ousmane BADOLO, Mle 368 418 L, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement du Ganzourgou ;

– Monsieur Abdramane OUEDRAOGO, Mle 265 793 R, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement de l’Est ;

– Monsieur Kokoro KOBORI, Mle 340 352 T, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement du Kadiogo ;

– Monsieur Soumahila COMPAORE, Mle 355 100 K, Ingénieur en géniecivil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement du Koulpélogo ;

– Monsieur Antoine DJIGUEMDE, Mle 368 425 Z, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement du Mouhoun ;

– Monsieur Wendlassida Judicaël ILBOUDO, Mle 355 102 W, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement du Noumbiel ;

– Madame Léa Evelyne Bienbadoéwa TOE, Mle 368 423 B, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice provinciale des Infrastructures et du désenclavement de l’Oubritenga ;

– Madame Kiswendsida YAOGO/OUEDRAOGO, Mle 368 422 N, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice provinciale des Infrastructures et du désenclavement du Sanguié.

E AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

– Monsieur Sougrinoma Basile ZONGO, Officier, est nommé Directeur général de la Société nationale des substances précieuses (SONASP).

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Adama CONGO, Mle 32 304 A, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Centre-Sud ;

– Monsieur Soilliou KARANTAO, Mle 36 871 G, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Education préscolaire, primaire et non formelle des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Jean Marie OUEDRAOGO, Mle 34 548 R, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Nord ;

– Monsieur Mamadou PARE, Mle 54 459 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur provincial des Enseignements post-primaire et secondaire du Gourma ;

– Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 54 498 P, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur provincial des Enseignements post-primaire et secondaire du Zondoma ;

– Monsieur Karim SAWADOGO, Mle 53 052 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Zondoma.

G AU TITRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 231 437 T, Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire, catégorie P2, 1er grade, 1er échelon, est nommé Vice-président chargé des Enseignements et des innovations pédagogiques de l’Université de Ouahigouya.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– du Bureau national des sols (BUNASOLS) et de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

– de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

– de l’Agence burkinabè des investissements (ABI) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ;

– de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;

– de l’Université de Dédougou au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) et de l’Université de Dédougou.

A MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Prosper ZEMBA, Mle 116 887 G, Ingénieur d’agriculture ;

– Monsieur Adama BORO, Mle 57 450 V, Ingénieur agronome.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Tiané BORO, Mle 105 243 S, Inspecteur du travail.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Salifou TRAORE, Mle 119 740 T, Professeur titulaire.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Paguidba David SAWADOGO, Mle 104 285 J, Administrateur des services financiers.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU BUNASOLS

– Monsieur Désiré KABORE, Mle 10 286 A, Ingénieur pédologue.

Le deuxième décret nomme Monsieur Prosper ZEMBA, Mle 116 887 G, Ingénieur d’agriculture, Président du Conseil d’administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Jean Baptiste OUEDRAOGO, Mle 47 687 P, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la Société nationale de gestion du

stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Bintou SESSOUMA, Mle 59 240 P, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication

(ANPTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè des investissements (ABI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

– Monsieur Iliassa ZOUGMORE, Mle 260 351 Y, Conseiller des affaires économiques, en remplacement de Monsieur Jean Baptiste KABORE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’ABI

– Monsieur Hamadou BARRY, Mle 031 (Mle ABI), Conseiller en investissement, en remplacement de Monsieur Boureima BANCE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO

– Monsieur Pégnani OUARMA, Mle 23 19 275 X, Conseiller d’entreprise, en remplacement de Madame Valérie KABORE.

D MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Issoufou BOLY, Mle 58 776 C, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina Faso

(AGETIB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Yves Francis NONGANA.

E MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université de Dédougou pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Amadé OUEDRAOGO, Mle 110 930 E, Professeur titulaire, en remplacement de Monsieur Karifa BAYO ;

– Monsieur Honoré KAM, Mle 216 325 F, Maître de recherches, en remplacement de Monsieur Vincent DAO.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Daouda Emmanuel GO, Mle 55 736 M, Inspecteur des impôts, en remplacement de Monsieur Souleymane KOUSSOUBE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES STRUCTURES ADMINISTRATIVES LOCALES, EXTERNES A L’UNIVERSITE

Au titre du Conseil régional de la Boucle du Mouhoun :

– Madame Ouinnongué Hélène SAWADOGO, Mle 212 118 E, Administrateur civil, en remplacement de Monsieur Mamadou DRABO.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF, TECHNIQUE, OUVRIER ET DE SOUTIEN

– Monsieur Mohamed KABRE, Mle 344 951 J, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, en remplacement de Monsieur Pirika COULIBALY ;

– Monsieur Salifou BAGA, Mle 343 622 H, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, en remplacement de Monsieur Alphonse TIBIRI.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ENSEIGNANTSCHERCHEURS DE L’UNIVERSITE DE DEDOUGOU

– Monsieur Amana METUOR DABIRE, Mle 271 415 U, Enseignant chercheur, en remplacement de Monsieur Midibahaye Emmanuel HEMA ;

– Monsieur Lambiénou YE, Mle 257 240 Z, Enseignant-chercheur, en remplacement de Monsieur Désiré Jean Pascal LOMPO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES SYNDICATS DES ENSEIGNANTS DE L’UNIVERSITE DE DEDOUGOU

– Monsieur Philippe BAYEN, Mle 257 234 E, Enseignant-chercheur, en remplacement de Monsieur Nabèrè OUATTARA.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ETUDIANTS

– Monsieur Zakaria KI, Etudiant en sciences appliquées et technologies, en remplacement de Monsieur Paul Célestin GNOUMOU ;

– Madame Aïssata TOE, Etudiante en sociologie, en remplacement de Monsieur Batio Adama NIGNAN.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université de Dédougou pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Madame Afsata PARE/KABORE, Mle 26 211 A, Enseignant-chercheur.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :

– Monsieur Laurent KINDA, Mle 212 305 N, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Pierre BOUNDAONE, Mle 77 748 L, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO

– Monsieur Alidou BAGAYOGO, Elu consulaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ETABLISSEMENTS PUBLICS PROFESSIONNELS

Au titre de la Chambre d’agriculture :

– Monsieur Nonyèza BONZI, Producteur agricole, Président de la Chambre régionale d’agriculture de la Boucle de Mouhoun.

Le troisième décret nomme Monsieur Amadé OUEDRAOGO, Mle 110 930 E, Professeur titulaire, Président du Conseil d’administration de l’Université de Dédougou pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Pour le Porte-Parole du Gouvernement,

Le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi Assurant l’intérim

Dr Boubakar Savadogo

Les OSC Burkinabè jouent leur partition dans la mobilisation mondiale pour la fin des combustibles fossiles

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Des dizaines d’Organisations de la société civile (OSC) burkinabè font partie des plus de 3800 OSC de la planète qui ont activement participé du 15 au 17 septembre 2023 à la Mobilisation mondiale pour mettre fin aux combustibles fossiles, facteurs d’aggravation du réchauffement climatique.

Les acteurs burkinabè de la mobilisation mondiale pour mettre fin aux combustibles fossiles face aux journalistes ce 17 septembre 2023 à Ouagadougou. Au micro Souleymane Ouattara, CAN West et Central Africa et à sa gauche, Olivier Tuina des Jeunes volontaires pour l’Environnement (JVE)

Une conférence presse tenue dans la soirée du dimanche 17 septembre a permis aux acteurs burkinabè de dresser le bilan de cette journée et d’interpeller les dirigeants sur la nécessité de prendre à bras-le-corps la question pour sauver notre unique planète terre en péril au rythme actuel du réchauffement climatique due principalement aux combustibles fossiles.

Souleymane Ouattara, responsable pour la mobilisation à CAN ; Olivier Tuina, Directeur exécutif de JVE ; Abdramane Ouattara et Dorkas Zonou, respectivement président et chargée de communication à JVE étaient face à la presse dans la soirée de ce dimanche 17 septembre 2023 pour dresser le bilan de la journée mondiale de mobilisation pour mettre fin aux combustibles débutée vendredi 15 septembre dernier.

D’abord une marche pour la justice climatique

A l’instar des OSC d’autres pays ayant participé à la présente campagne, les acteurs burkinabè de la société civile parties prenantes de l’initiative ont notamment organisé le 16 septembre dernier une marche à travers les artères de la capitale pour appeler à une fin aux combustibles, cause principale d’aggravation du réchauffement climatique et à une transition énergétique juste et équitable.

«Lutte mondiale pour mettre fin aux combustibles fossiles » ; «Transition énergétique juste» ;« La terre brûle, réveillez-vous» , «Sauvons la planète», pouvait-on lire comme slogans sur les pancartes de cette marche pour la juste climatique au Burkina Faso qui a réuni différentes couches de la population.

Plus de 3800 OSC d’au moins 60 pays

La conférence de presse-bilan du 17 septembre a permis aux animateurs de livrer aux Hommes de médias les principaux messages de cette campagne mondiale en faveur de l’environnement.

«Les énergies fossiles sont la plus grande menace pour l’environnement à cause des émissions à effet de serre. Certes, beaucoup de choses sont faites mais on a l’impression que les choses précipitent. Tout le monde, à commencer par les dirigeants, est interpellé par la nécessité de mettre à ces combustibles fossiles parce que nous n’avons qu’une planète», a indiqué d’entrée de jeu Souleymane Ouattara.

A l’écouter, ce sont plus de 3800 OSC d’au moins 60 pays du monde qui y ont participé. «Les organisations de la société civile burkinabè, engagées sur les questions climatiques, ne pouvait pas rester en marge de cette mobilisation mondiale alors que le pays est sérieusement frappé par les effets néfastes des changements climatiques ; C’est pourquoi, avec le soutien de Climate Action Network International (CAN International) et sous le leadership de l’Association Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE), elles ont organisées une marche de protestation, hier 16 septembre et la présente conférence de presse. Ces actions se poursuivront avec une campagne en ligne tout au long de la prochaine semaine», a-t- il relevé  dans leur   déclaration liminaire.

De l’urgence de limiter le réchauffement climatique

Ce n’est plus un secret pour personne, les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) restent la principale cause des changements climatiques, et, les industries des combustibles fossiles sont responsables de la crise climatique.

S’appuyant sur des récents rapports alarmants du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les acteurs de la présente mobilisation en faveur de l’environnement insistent sur l’urgence absolue de mettre fin à l’exploitation des combustibles fossiles. En effet, les données du dernier rapport du GIEC, les 1.5 degrés en moyenne, projeté à Paris lors de la COP 21 en décembre 2015, sera atteint dès 2035 et non pas à la fin du siècle. Et que si rien n’était pour limiter le réchauffement climatique, cette hausse des températures en 2100 comparée à celle du début de l’ère industrielle, pourrait être de 2,5 degrés.

A la veille de 2 évènements internationaux majeurs

C’est pourquoi Olivier Tuina, directeur exécutif du JVE estime que malgré les problèmes que connaît le monde aujourd’hui (crise énergétique mondiale consécutive à la guerre, crise sécuritaire), les acteurs engagés pour une transitions énergétique juste et équitable doivent maintenir le cap pour obliger les dirigeants à aller dans le sens de la protection. Car ce n’est que de cette façon, dit-il, qu’ils peuvent espérer obtenir des avancées comme ce fut sur la question des pertes et dommages climatiques lors de la COP27 en Egypte en 2022. Et Souleymane Ouattara, CAN West and Central Africa, d’assurer que le problème sécuritaire ne saurait être dissocié de la crise climatique, citant des conclusions du plan national d’adaptation de 2020.«Il faut mettre à la disposition des communautés locales des technologies énergétiques endogènes plus durable et peu coûteuses», a-t- il plaidé.

La présente journée mondiale de mobilisation pour mettre fin aux combustibles fossiles se tient à la veille de deux agendas internationaux majeurs. Il s’agit du Sommet de haut niveau des Nations Unies sur le climat prévu le 20 Septembre prochain à New York aux Etats-Unis. Et la CoP 28 qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

ANR : Le Capitaine Yabré a un nouvel Adjoint

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Le Capitaine Oumarou Yabré sera désormais secondé à la tête de l'ANR par le commissaire divisionnaire de police Seydou Ouattara

Dans un décret en date de ce mercredi 13 septembre 2023, le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré a nommé un Directeur Général Adjoint pour l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) en la personne du Commissaire Divisionnaire de Police Seydou Ouattara.

«Le Directeur Général de l’Agence Nationale de Renseignement est chargé de l’exécution du présent décret pour compter de la date de prise de service de l’intéressé», précise le communiqué du Chef de l’Etat.

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 13 septembre 2023

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 13 septembre 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République démocratique socialiste du Sri Lanka auprès du Burkina Faso, avec résidence à Nairobi (Kenya).

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Veluppillai KANANATHAN, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République démocratique socialiste du Sri Lanka auprès du Burkina Faso, avec résidence à Nairobi (Kenya).

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de greffiers en chef.

L’adoption de ce décret permet la nomination de vingt-six (26) greffiers en chef dans les juridictions et l’administration centrale dudit ministère, conformément aux dispositions du décret n°2019 1202/PRES/PM/MJ/MINEFID du 03 décembre 2019 portant conditions et modalités d’affectation et de nomination du personnel du corps des greffiers.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant modification du décret n°2017-0023/PRES/PM/MEMC/MINEFID du 23 janvier 2017 portant fixation des taxes et redevances minières.

Ce décret apporte des innovations majeures dans la fixation des redevances minières et corrige les insuffisances du décret du 23 janvier 2017. Ces innovations permettent de lever le plafonnement du niveau des redevances proportionnelles à 5%.

L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso d’améliorer de façon significative les recettes de l’Etat liées à la perception des redevances proportionnelles.

Le second rapport est un projet de loi relatif au contenu local dans le secteur minier au Burkina Faso.

Le contenu local est l’ensemble des mécanismes portant sur le développement des capacités nationales dans la fourniture des biens et services, l’utilisation des ressources humaines nationales, le transfert de technologies, la sous-traitance des entreprises et la promotion des investisseurs nationaux sur toute la chaîne de valeur de l’industrie extractive.

Ce projet de loi vise à disposer d’un cadre juridique complet sur le contenu local.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants hospitalo-universitaires dans l’emploi de Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire à l’Université Joseph KI-ZERBO.

L’adoption de ce décret permet la création de vingt (20) emplois de Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaires et la nomination de vingt (20) enseignants hospitalo-universitaires dans l’emploi de Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire à l’Université Joseph KI-ZERBO.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à trois (03) décrets.

Il s’agit :

– du décret portant cahier des charges générales applicables aux zones de promotion immobilière au Burkina Faso ;

– du décret portant conditions d’obtention, de renouvellement, de suspension et de retrait des agréments de promotion immobilière et de coopérative de logement social ;

– du décret portant contenu et procédures d’approbation et de réalisation du projet ou du programme immobilier.

L’adoption de ces décrets permet la mise en œuvre effective de la loi n°008-2023/ALT du 20 juin 2023 portant promotion immobilière au Burkina Faso.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil le bilan du déroulement du pèlerinage à la Mecque (Hadj), édition 2023.

Au total, 17 vols ont été effectués dont 13 à Ouagadougou et 04 à Bobo-Dioulasso au profit de 8 143 pèlerins par vols charters et 809 autres par vols réguliers.

Le déroulement du pèlerinage 2023 en Arabie Saoudite a connu des difficultés et des insuffisances. Cette édition a par ailleurs enregistré douze (12) décès dont 04 femmes et 08 hommes ainsi qu’une personne portée disparue.

Au regard des difficultés rencontrées au cours du Hadj 2023, des recommandations ont été formulées pour une meilleure organisation des prochaines éditions.

II 2 Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil une communication relative au contrôle fiscal à titre pédagogique des structures de l’administration centrale, des institutions et des établissements publics de l’Etat, à fin juillet 2023.

Cette opération avait pour objectif de sensibiliser les structures publiques sur leurs obligations fiscales déclaratives et de paiements.

Au total, 67 structures ont reçu des avis de vérifications sur 68 programmées, 66 ont reçu une notification initiale de redressements, 65 une notification définitive et 02 structures sont en cours de vérification.

Sur le montant total de 3 289 452 819 F CFA des notifications définitives, seulement un montant de 7 963 531 F CFA a été acquitté.

Le contrôle ayant un but pédagogique, les structures ont introduit des recours gracieux pour solliciter l’abandon des redressements au motif principal que leurs budgets ne leur permettent pas de supporter de telles charges fiscales.

Pour réussir la sensibilisation des structures publiques sur leurs obligations fiscales, la Direction générale des impôts a été instruite de procéder à l’assainissement des restes à recouvrer suite à la remise des droits consécutivement aux recours gracieux sollicités par les structures imposées, de réaliser des actions de communication à l’adresse du public cible, d’assurer régulièrement les formations au profit des responsables chargés de l’administration des finances, des ressources humaines ainsi que des responsables des Etablissements publics de l’Etat.

II 3 Le ministre de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille a fait au Conseil le bilan de mise en œuvre du Plan de réponse humanitaire (PRH) 2023, au 30 juin.

Le Plan de réponse humanitaire a pour objectif de contribuer à une meilleure prise en charge des Personnes déplacées internes et non déplacées vulnérables.

Sur un total de 241 activités programmées au titre de l’année 2023, 32 activités ont été entièrement réalisées, 87 partiellement et 127 n’ont pas connu de début de réalisation. Le taux moyen de réalisation physique est de 42,79%.

Sur un budget prévisionnel de 334 098 107 000 F CFA, un montant de 74 170 298 000 F CFA a été dépensé, soit un taux d’exécution de 22,20%.

La mise en œuvre du PRH au premier semestre 2023 s’est effectuée dans un contexte difficile marqué par des contraintes sécuritaire et financière.

La programmation des activités à venir a connu un réajustement pour tenir compte des contraintes actuelles liées aux ressources financières disponibles et aux nouveaux besoins des populations affectées par la crise. Le Plan de réponse humanitaire 2023 révisé comporte 234 activités à réaliser au second semestre.

II 4 Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à l’enquête nutritionnelle dans 25 communes et sites d’accueil abritant la majorité des Personnes déplacées internes (PDI) de six (06) régions à fort défi sécuritaire au Burkina Faso, réalisée en juillet 2023.

L’objectif de cette enquête était d’évaluer la situation nutritionnelle des enfants de 06 à 59 mois ainsi que celle des femmes enceintes et/ou allaitantes ayant un enfant de moins de 02 ans et d’ajuster au besoin la stratégie de réponse nutritionnelle.

Sur les 25 communes et sites d’accueil des PDI concernés par l’enquête, la prévalence de la Malnutrition aigüe globale (MAG) varie de 5,5% dans la commune de Ouargaye à 22,6% dans la commune de Tougouri.

On note des prévalences de MAG très élevées (supérieure à 15%) dans 07 communes et sites, des prévalences de MAG élevées (comprise entre 10 et 15%) dans 15 zones enquêtées et 03 zones présentent une situation modérée (comprise entre 5 et 9%).

A l’image de la situation nutritionnelle chez les enfants de moins 05 ans, celle des femmes enceintes et des femmes allaitantes est aussi préoccupante avec des prévalences de la Malnutrition aigüe globale variant entre 2,5% et 9,9%.

Face à cette situation, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique et ses partenaires continuent de déployer des efforts pour assurer la continuité des services de santé et de nutrition dans les zones à fort défi sécuritaire en impliquant les acteurs communautaires.

II 5 Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à l’accompagnement du projet d’amélioration durable et équitable de l’accès à l’eau potable par des systèmesd’Adduction d’eau potable multi-localités (AEP-SML) dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins et des Cascades (PADEP-SML).

Le PADEP-SML s’inscrit dans l’approche « multi-villages/localités » adoptée par le Programme national de l’approvisionnement en eau potable 2016-2030 comme nouvelle orientation afin de satisfaire les besoins en eau des populations.

Il vise à assurer un service durable et équitable en eau potable par des systèmes multi-localités à travers une gestion intercommunale dans la zone d’intervention du projet.

Le financement du projet est assuré par la Coopération danoise (DANIDA) et l’Etat burkinabè.

II 6 Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à l’organisation conjointe de l’édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine internationale du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO) du 26 au 29 octobre 2023 à Ouagadougou.

La tenue conjointe de ces deux évènements vise à mettre en exergue le potentiel touristique de notre pays et à accompagner les efforts des acteurs privés, qui permettent de maintenir le secteur en vie malgré la crise sécuritaire.

Cette édition est placée sous le thème « Promotion du tourisme interne, facteur de résilience », avec comme pays invité d’honneur la République Centrafricaine.

Pour cette édition, les innovations majeures sont entre autres :

– la mise à la disposition des régions, d’un pavillon dans l’objectif de leur permettre de présenter leurs spécificités touristiques et susciter des fréquentations sur les sites ;

– le retour du biotope (constitution d’un espace de présentation de quelques animaux sauvages) afin d’attirer les curiosités ;

– la reconstitution en images du Musée Hu Beero situé dans la région du Sahel.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso à la Biennale culturelle et artistique du Mali, tenue du 06 au 16 juillet 2023 à Mopti.

La participation de notre pays à cette Biennale placée sous le thème «Le Mali : une histoire commune, une seule Nation, un même destin », avait pour objectif de réaffirmer les liens importants existant entre les deux peuples et de témoigner la solidarité ainsi que le soutien du Burkina Faso à la République sœur du Mali.

Au cours de la Biennale, la coopération sectorielle à travers les accords bilatéraux existants a été renforcée et mise en œuvre. Les deux parties ont convenu d’un renforcement et d’un élargissement de la coopération notamment en matière de cinéma ainsi que de la collaboration entre la Semaine nationale de la culture (SNC) et la Biennale culturelle et artistique.

II 7 Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil le bilan de la situation pluviométrique du 1er avril au 31 juillet 2023 et les perspectives pour les mois d’août à octobre.

Durant cette période, les cumuls pluviométriques les plus élevés ont été enregistrés dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades, du Sud-Ouest, du Centre-Sud, du Centre-Est et de l’Est. Les zones ayant reçu une faible pluviométrie sont situées dans les régions du Sahel, du Nord, de l’Est, du Centre-Ouest et du Centre-Nord.

Les cumuls pluviométriques saisonniers du 1er avril au 31 juillet 2023 ont varié entre 182,6 mm en 21 jours à Séguénéga dans la province du Yatenga et 554,2 mm en 48 jours à Loumana, dans la province de la Léraba.

Comparativement à ceux de l’année 2022 pour la même période, les cumuls pluviométriques saisonniers du 1er avril au 31 juillet 2023 varient de «similaires» à « excédentaires » sur la majeure partie du pays.

Les cumuls pluviométriques saisonniers du 1er avril au 31 juillet 2023 pour la même période ont été déficitaires sur la majeure partie du pays comparativement à ceux de la normale établie sur la période de référence 1991-2020.

Il est attendu pour la période août-septembre-octobre 2023, des cumuls pluviométriques excédentaires à tendance normale sur les régions du Sahel, du Nord, de Centre-Nord, de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Sud, du Centre-Ouest, du Centre, du Plateau-Central, de la Boucle du Mouhoun et la partie nord des régions du Sud-Ouest et des Hauts-Bassins.

Il est attendu par ailleurs dans les régions des Cascades et la partie sud des régions du Sud-Ouest et des Hauts-Bassins des cumuls pluviométriques normaux à tendance excédentaire.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur André MILLOGO, Mle 51 170 X, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Personne Responsable des marchés de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC).

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

– Monsieur Abdoulaye GANDEMA, Mle 211 709 Y, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la sûreté de l’Etat ;

– Monsieur Badabouè Florent BAZIE, Mle 24 364 Z, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Gouverneur de la Région des Cascades.

C AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Michel SOMMA, Mle 59 728 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Responsable du Programme 028 « Défense des intérêts du Burkina Faso dans le monde», cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la coopération bilatérale ;

– Madame Bernadette Marie Conrad NIKIEMA/TAPSOBA, Mle 92 318 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Responsable du Programme 029 « Intégration africaine », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de l’intégration africaine ;

– Monsieur Yaya BITIE, Mle 118 862 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Responsable du Programme 030 « Pilotage et soutien aux services », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Tingandé Florent BOUGOUMA, Mle 105 156 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Responsable du Programme 137 « Gestion des Burkinabè de l’extérieur », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Burkinabè de l’extérieur ;

– Madame Wendata Nathalie KAORE, Mle 92 939 L, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice de la communication et des relations presse ;

– Monsieur Hamadé BAMBARA, Mle 208 200 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Téhéran (Iran) ;

– Madame Hema Doun-Sarma Safiatou SOULAMA/OUATTARA, Mle 203 202 D, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Téhéran (Iran) ;

– Monsieur Cheick Abdoul Abbas Salam BONKOUNGOU, Mle 358 984 D, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Téhéran (Iran) ;

– Monsieur Yacouba Zabré GOUBA, Mle 59 225 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Trésorier près l’Ambassade du Burkina Faso à Téhéran (Iran) ;

– Monsieur Paligwendé Roger KONOMBO, Mle 105 149 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Ambassadeur, Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Antoine SANGA, Mle 97 971 P, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ambassadeur, Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Ben Omar TINDANO, Mle 105 223 V, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’appui à l’organisation et à la mobilisation de la diaspora ;

– Monsieur Clément KABRE, Mle 53 596 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Institut des hautes études internationales (INHEI).

D AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 208 076 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Suppléant du Directeur général des marchés publics et des engagements financiers ;

– Monsieur Souleymane NABOLE, Mle 212 595 D, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme « Mobilisation des ressources », cumulativement avec ses fonctions de Conseiller technique ;

– Monsieur Georges MILLOGO, Mle 111 135 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers des Cascades ;

– Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 104 293 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre ;

– Madame Egnomboé dite Celia KANTIONO, Mle 225 093 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice régionale du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre-Est ;

– Monsieur Domekabeyane Bertrand HIEN, Mle 245 170 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre-Nord ;

– Monsieur Mamadou FORGO, Mle 91 225 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre-Ouest ;

– Madame Sibdou Monique BONKOUNGOU, Mle 104 248 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice régionale du contrôle des marchés publics et des engagements financiers des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Pascal MINOUGOU, Mle 51 151 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Wendlamita Isidor Modeste BERE, Mle 111 113 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Nord ;

– Monsieur André YEYE, Mle 208 085 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Sud-Ouest ;

– Monsieur Ardjouma HEMA, Mle 208 049 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Kénédougou ;

– Monsieur Idrissa Charles ZONGO, Mle 228 708 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Komondjari ;

– Monsieur Vincent SAWADOGO, Mle 225 108 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Kouritenga ;

– Monsieur Djitawendé Clément GUISSOU, Mle 245 169 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Léraba ;

– Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 225 110 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Nahouri ;

– Monsieur Adama SORI, Mle 334 187 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Nayala ;

– Monsieur Ousmane OUEDRAOGO, Mle 216 149 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Sissili ;

– Monsieur Yassia OUEDRAOGO, Mle 225 105 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Sourou ;

– Monsieur Pegwendé Bernard ILBOUDO, Mle 257 135 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Yagha ;

– Monsieur Barthélemy OUEDRAOGO, Mle 216 147 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Ziro.

E AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Les personnes dont les noms suivent sont nommées greffiers en chef dans les juridictions suivantes :

– Monsieur Amidou BIGTOGO, Mle 259 605 N, est nommé greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Bobo-Dioulasso ;

– Monsieur Paul Ismaël OUEDRAOGO, Mle 279 605 S, est nommé greffier en chef au Tribunal du travail de Bobo-Dioulasso ;

– Monsieur Gérald NANA, Mle 312 169 Z, est nommé greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Dédougou ;

– Monsieur Abdoul Nassire SISSAO, Mle 238 389 W, est nommé greffier en chef à la Cour d’appel de Ouagadougou ;

– Monsieur Antoine Duignié BAMOUNI, Mle 226 443 C, est nommé greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Kaya ;

– Monsieur Siaka GNINASSE, Mle 366 102 H, est nommé greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Ouaga 1 ;

– Monsieur Zoewendpoulemdé Dominique NIKIEMA, Mle 238 384 N, est nommé greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Ouaga 2 ;

– Monsieur Koudbi KOAMA, Mle 339 933 M, est nommé greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Ouahigouya ;

– Monsieur Mamadou ADAM, Mle 226 497 N, est nommé greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Yako ;

– Monsieur Bathéba Silvère HEMA, Mle 216 598 X, est nommé greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Ziniaré ;

– Monsieur Wenné dit Mathias SAWADOGO, Mle 57 324 V, est nommé greffier en chef au Tribunal du travail de Ouagadougou ;

– Monsieur Abdoul Rahim SAWADOGO, Mle 366 109 T, est nommé greffier en chef au Tribunal administratif de Ouagadougou ;

– Monsieur Idrissa ZONGO, Mle 97 562 K, est nommé greffier en chef au Tribunal administratif de Ouagadougou ;

– Monsieur Sakma Christophe SIMPORE, Mle 212 394 C, est nommé greffier en chef au Conseil d’Etat ;

– Madame Kouara Pauline ANANOU, Mle 226 459 K, est nommée Membre à l’Agence nationale de gestion des recouvrements des avoirs saisis ou confisqués ;

– Monsieur Claude SAMPEGBO, Mle 57 326 P, est nommé Membre à l’Agence nationale de gestion des recouvrements des avoirs saisis ou confisqués ;

– Monsieur Pawondsamda SAM, Mle 92 563 D, est nommé Membre à l’Agence nationale de gestion des recouvrements des avoirs saisis ou confisqués ;

– Monsieur Jean LANKOANDE, Mle 97 547 H, est nommé Membre à l’Agence nationale de gestion des recouvrements des avoirs saisis ou confisqués ;

– Monsieur Saoraza Philippe SOME, Mle 225 922 M, est nommé Membre à la Direction du développement institutionnel et de l’innovation ;

– Madame Gnangalie MANDI/TAMINI, Mle 238 246 F, est nommée Membre à la Direction générale de l’administration judiciaire ;

– Monsieur Ousmane DOUGOURI, Mle 212 253 F, est nommé Membre à la Direction des Greffes ;

– Monsieur Wendpouiré Wilfried Landry COMPAORE, Mle 216 594 R, Greffier en chef, est nommé Membre à la Direction des Greffes ;

– Madame Bibata YANOGO, Mle 247 614 D, est nommée Membre à la Direction des Greffes ;

– Monsieur Karim TARPAGA, Mle 279 610 C, est nommé Membre à la Direction des Greffes ;

– Monsieur Touisida Régis ZOMBRE, Mle 366 101 P, est nommé Membre à la Direction des Greffes ;

– Monsieur Souleymane DERRA, Mle 97 447 Z, est nommé Membre au Secrétariat permanent de la Commission nationale pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires.

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Bépoadi SININI, Mle 130 491 S, Magistrat, catégorie P, 1er grade, 1er échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Harouna KADIO, Mle 130 478 K, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 2ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Konménèmemongo Placid Marie KABORE, Mle 59 923 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Bouma THIO, Mle 392 981 Z, Chargé de recherche, catégorie P3, grade initial, 1er échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

– Monsieur Jean OUEDRAOGO, Mle 254 956 D, Chargé de recherche, catégorie P3, grade initial, 2ème échelon, est nommé Directeur général de la société d’exploitation des phosphates du Burkina ;

– Monsieur Rassablaga Dominique SAWADOGO, Mle 47 634 T, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 083 « santé animale et santé publique vétérinaire », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des services vétérinaires ;

– Monsieur Alphonse SAVADOGO, Mle 212 171 E, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;

– Monsieur Drissa BATIENE, Mle 247 497 R, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation.

H AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

– Monsieur Richard Bernard ANAGO, Mle 03 471 B, Ingénieur de conception des télécommunications, catégorie 3, niveau 5, échelon exceptionnel, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Pegdwendé Justin KOURAOGO, Mle 334 034 N, Maître-assistant, catégorie P3, 1er échelon, est nommé Expert au Secrétariat permanent chargé de l’innovation et de la veille sur les technologies émergentes du numérique ;

– Monsieur Ahmed Hissène Ange Marie Noël OUEDRAOGO, Mle 207 568 Z, Juriste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la coopération technique en matière de communications électroniques.

I AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

– Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 104 180 A, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé cumulativement Directeur général de la Santé et de l’hygiène publique et Responsable du Programme budgétaire « Santé publique » ;

– Madame Nomwendé Christelle NEYA/OUEDRAOGO, Mle 96 957 E, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice de la prévention par les vaccinations.

J AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

– Monsieur Lamoussa HAYORO, Mle 117 001 C, Conseiller en gestion des ressources humaines et management de l’administration, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

K AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaires pour compter du 16 novembre 2022 :

– Monsieur Cheik Tidiane Hafid Wind-Pouiré BOUGOUMA, Mle 224 720 G, Maître-assistant hospitalo universitaire en Anesthésieréanimation, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo universitaire en Anesthésie-réanimation ;

– Monsieur Koudougou Jonas KOLOGO, Médecin militaire, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Cardiologie, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Cardiologie ;

– Madame Pauline Kiswendsida YANOGO, Mle 278 599 F, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Santé publique, option épidémiologie, est nommée Maître de Conférences agrégé hospitalo universitaire en Epidémiologie ;

– Madame Sandrine Marie-Odile Bobilwindé HEMA/SOUDRE, Mle 257 376 B, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Gastroentérologie et hépatologie, est nommée Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en hépatologie et Gastro-entérologie ;

– Monsieur Alfred Anselme DABILGOU, Mle 88 229 K, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Neurologie, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Neurologie ;

– Monsieur Djingri Labodi LOMPO, Mle 80 506 K, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Neurologie, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Neurologie ;

– Madame Sonia Jocelyne Edith KABORET/DOUAMBA, Mle 53 685 Z, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Pédiatrie, est nommée Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pédiatrie génétique médicale ;

– Monsieur Boubakar OUATTARA, Médecin militaire, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Imagerie médicale, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Radiologie-radiodiagnostic et imagerie médicale ;

– Monsieur Sibraogo KIEMTORE, Mle 53 441 W, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Gynécologie-obstétrique, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Gynécologie-obstétrique ;

– Monsieur Adama OUATTARA, Mle 231 441 C, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Gynécologie-obstétrique, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Gynécologie-obstétrique ;

– Monsieur Yobi Alexis SAWADOGO, Mle 53 445 N, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Gynécologie-obstétrique, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Gynécologie-obstétrique ;

– Monsieur Boubakar TOURE, Mle 32 151 D, Maître-assistant hospitalo universitaire en Gynécologie obstétrique, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Gynécologie-obstétrique ;

– Monsieur Anatole Jean Innocent OUEDRAOGO, Mle 53 684 R, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Chirurgie Orthopédique et traumatologique, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo universitaire en Orthopédie traumatologique ;

– Monsieur Sayouba TINTO, Mle 80 508 X, Maître-assistant hospitalo universitaire en Orthopédie traumatologique, est nommé Maître de

Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Orthopédie traumatologie ;

– Monsieur Clotaire Alexis Marie Kiemdiba Donega YAMEOGO, Médecin militaire, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Urologie, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Urologie andrologie ;

– Madame Absatou KY/BA, Mle 82 403 R, Maître-assistant hospitalo universitaire en Bactériologie virologie, est nommée Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Bactériologie-virologie ;

– Monsieur Serge Aimé SAWADOGO, Mle 119 757 M, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Immunologie, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Immunologie ;

– Monsieur Abdoul Karim SAKIRA, Mle 256 349 H, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Chimie analytique et bromatologie, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Chimie analytique et bromatologie ;

– Monsieur Bavouma Charles SOMBIE, Mle 263 463 J, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Pharmacie Galénique, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pharmacie Galénique et industrielle ;

– Madame Houétchégbé Hermine Gani DIAWARA/ZIME, Mle 273 142 N, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Pharmacie Galénique, est nommée Maître de Conférences agrégé hospitalo universitaire en Pharmacie Galénique et industrielle.

L AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

– Monsieur Philippe TAMINI, Mle 46 075 U, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Environnement du Centre ;

– Monsieur Salifou SANDWIDI, Mle 59 023 C, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Environnement des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Abdoulaye SORY, Mle 358 706 A, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement des Balé ;

– Madame Juliette IDO, Mle 358 691 L, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Eau et de l’assainissement du Bazèga ;

– Monsieur Mohamed OUEDRAOGO, Mle 358 687 B, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement des Banwa ;

– Monsieur Aristide LEAMA, Mle 289 064 R, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement de la Bougouriba ;

– Monsieur Joseph OUARO, Mle 358 689 S, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Ganzourgou ;

– Monsieur Joël ROAMBA, Mle 315 211 P, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement de la Gnagna ;

– Monsieur Zié Ibrahim OUATTARA, Mle 315 227 C, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Ioba ;

– Monsieur Mathieu OUEDRAOGO, Mle 314 963 S, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Kénédougou ;

– Monsieur Steve Isaï BATIENON, Mle 373 639 W, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement de la Kossi ;

– Monsieur Germain MONE, Mle 322 668 H, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Koulpélogo ;

– Monsieur Dramane Sébastien KONCOLE, Mle 254 995 W, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Kourweogo ;

– Monsieur Abdel Aziz MAIGA, Mle 314 972 V, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Kouritenga ;

– Monsieur Ousmana OUEDRAOGO, Mle 358 688 R, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement de la Léraba ;

– Monsieur Inoussa SAWADOGO, Mle 314 980 X, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Nahouri ;

– Monsieur Pouirkeita Victor Achille SODERE, Mle 216 303 L, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Nayala ;

– Monsieur Abdoul Aziz KABORE, Mle 289 073 U, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Noumbiel ;

– Monsieur Idrissa KABORE, Mle 365 994 A, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement de l’Oudalan ;

– Monsieur Ignace NEBIE, Mle 216 283 P, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Passoré ;

– Madame Abibata Aoua OUATTARA/OUATTARA, Mle 358 789 A, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Eau et de l’assainissement du Sanguié ;

– Monsieur Fabrice Florentin Saraka KONDE, Mle 379 544 J, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement de la Sissili ;

– Monsieur Abdoul Razack OUEDRAOGO, Mle 358 704 F, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Soum ;

– Madame Odette KANTAGBA, Mle 358 692 T, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Eau et de l’assainissement du Sourou ;

– Monsieur Ali KABRE, Mle 358 700 P, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Tuy ;

– Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 358 695 D, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Ziro ;

– Monsieur Pegdwendé Frank Rodrigue NEBIE, Mle 314 974 K, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Zondoma.

M AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Michel SABA, Mle 43 994 A, Professeur certifié, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Achilude Wendtoé TIENDREBEOGO, Mle 294 295 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur financier et comptable du Bureau burkinabè du Droit d’auteur (BBDA).

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de l’Ecole nationale de formation agricole de Matourkou (ENAFA de Matourkou) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

– de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) et de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;

– de l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ;

– de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

– de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO).

A MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de formation agricole de Matourkou (ENAFA de Matourkou) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Moctar SANOGO, Mle 46 071 B, Inspecteur principal des eaux et forêts, en remplacement de Monsieur Mathurin SANOU.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Adama BORO, Mle 57 450 V, Ingénieur agronome, en remplacement de Monsieur Saïdou KOUANDA.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES STAGIAIRES DE L’ENAFA DE MATOURKOU

– Monsieur Do SANOU, Mle 287 332 D, Technicien supérieur d’agriculture, pour la durée de son mandat de Délégué général, en remplacement de Monsieur Adama DRABO.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de formation agricole de Matourkou (ENAFA de Matourkou) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Pogbi Félix KIEMTORE, Mle 58 238 C, Inspecteur du travail.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Vincent DAO, Mle 12 49 600 347 C, Ingénieur de recherche.

B MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Madame Françoise ILBOUDO/KOMI, Mle 56 725 P, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille :

– Monsieur Vininguesba OUEDRAOGO, Mle 43 790 E, Inspecteur d’éducation spécialisée, en remplacement de Monsieur Soumèla SAKHO.

Au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique :

– Monsieur Seydou BARRO, Mle 88 227 V, Médecin spécialisé en santé publique, en remplacement de Monsieur Yinfansa Gustave DABIRE.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Ibrahim OUATTARA, Mle 225 034 D, Inspecteur des impôts, en remplacement de Monsieur Souleymane OUEDRAOGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA MAISON DE L’ENFANCE ANDRE DUPONT DE ORODARA

– Monsieur Yacouba FOFANA, Mle 76 844 P, Professeur certifié d’école, en remplacement de Monsieur Ida Zéphirin TOE.

Le troisième décret nomme Monsieur Vininguesba OUEDRAOGO, Mle 43 790 E, Inspecteur d’éducation spécialisée, Président du Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Papuit-ynga Liliana Eléonore KABORE/OUEDRAOGO, Directrice de l’animation économique, Administrateur représentant la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso au Conseil d’administration de l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Salif Léonce Francis DIARRA.

D MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Mahamadou KABRE, Mle 111 093 X, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Wend-Kuni Josée BAMA, Mle 271 688 K, Inspecteur des eaux et forêts.

Au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique :

– Monsieur Constant DAHOUROU, Mle 58 198 J, Administrateur des hôpitaux et des services de santé.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Manoé Réné SANOU, Mle 216 976 R, Ingénieur agronome ;

– Monsieur Lalidia Bruno OUOBA, Mle 334 317 W, Docteur vétérinaire.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :

– Madame Egnoma Pascale BAMBARA/BADO, Mle 130 471 V, Magistrat.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

– Monsieur Noufou SALOU, Mle 217 559 D, Commissaire divisionnaire de police.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’OBSERVATOIRE NATIONAL DE BIOSECURITE

– Monsieur Cyr Payim OUEDRAOGO, Journaliste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL SCIENTIFIQUE DE L’AGENCE NATIONALE DE BIOSECURITE

– Monsieur Zézouma SANON, Mle 258 252 Y, Chargé de recherche.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL

– Monsieur Arouna OUEDRAOGO, Mle 246 719 W, Conseiller des affaires culturelles.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES SYNDICATS

– Monsieur Wend-Rabo Mathurin ROUAMBA, Mle 258 321 T, Ingénieur de recherche.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Madame Pauline BATIONO/KANDO, Mle 28 019 X, Enseignant chercheur.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :

– Monsieur Fidèle BAKIONO, Officier.

E MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :

– Madame Fanta SOMBIE, Mle 22 00 166 D, Ingénieur informatique.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Somtigmeda Lambert ZONGO, Mle 208 807 N, Administrateur des services financiers.

Le second décret nomme Monsieur Placide SANOU, Mle 238 616 H, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme au Conseil d’administration de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

ARSE : Les acteurs de l’énergie à la bonne école des DSP

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A l’initiative de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE), des acteurs dudit secteur d’horizons divers ont bénéficié du 4 au 6 septembre 2023 d’une formation sur les Délégations du service public (DSP). A entendre à la clôture, les officiels et les participants, ce fut une véritable école, un rendez-vous du donner et du recevoir qui aura tenu toutes ses promesses.

Le président de l’ARSE, Jean Baptiste Ky (micro), s’est félicité des résultats de la présente formation

«Nos félicitations à l’ensemble des acteurs de cette formation. A ce stade, nous sommes véritablement satisfaits des résultats atteints. Tous nos remerciements sincères aux autorités de Bobo, participants et aux communicateurs pour avoir contribué pleinement à l’atteinte de notre objectif de renforcer les capacités des acteurs de notre secteur sur les délégations de service public». Ce sont là des propos empreints de satisfecit du président de l’Autorité du secteur de l’énergie (ARSE), Jean Baptiste Ky, à la clôture ce 6 septembre 2023 à Bobo-Dioulasso dans un atelier national de formation. Quelques minutes plus tôt, c’était le même sentiment de satisfaction exprimé par le représentant de la délégation spéciale de Bobo Dioulasso.

Plusieurs objectifs atteints

La présente formation a permis d’atteindre plusieurs objectifs spécifiques. Elle a permis aux participants d’acquérir les fondamentaux sur les délégations de service de public et d’en savoir davantage sur les typologies des DSP et les spécificités des délégations de service public dans le secteur de l’énergie.

Autres acquis des participants à la formation : une meilleure connaissance des droits et obligations des parties dans les délégations de service public, des procédures contentieuses liées aux DSP, ainsi que du règlement juridictionnel des litiges nés des DSP.

Présentation de l’ARSE

Le juriste Valentin Zoungrana a assuré la première communication sur la présentation de l’ARSE

 

Au total 4 communications ont été délivrées et ont ainsi permis d’améliorer et renforcer les capacités des participants à l’atelier. Assurée par le juriste Valentin Zoungrana, la première communication a porté sur la présentation de l’ARSE. Entre autres missions, l’ARSE veille au respect des textes législatifs et règlementaires applicables au secteur de l’énergie ; protège les intérêts des consommateurs ou usagers du service public de l’énergie ; propose des tarifs applicables au secteur de l’énergie ; règle les litiges entre acteurs du secteur et veille à l’équilibre économique financier du secteur de l’énergie.

La deuxième communication était relative aux généralités sur les Délégations de service public. C‘est Naonsolé Olivier Kambou, juriste à l’Autorité de la commande publique (ARCOP) qui l’a développée. La DSP (Délégation de service public) est une modalité de gestion externalisée du service public. Elle peut consister à une concession, à un affermage ou à une régie intéressée.

La loi 014 s’applique dans le secteur de l’énergie

le Directeur des affaires juridiques et du contentieux de l’ARSE, Damba Ouoba

La troisième communication a été assurée par le Directeur des affaires juridiques et du contentieux de l’ARSE, Damba Ouoba. De sa communication, l’on retient que c’est surtout la loi 014 du 20 avril 2017 qui s’applique dans le secteur de l’énergie.

Enfin la quatrième communication a été l’œuvre de Mathias Doli, conseiller à la Cour administrative d’appel de Ouagadougou.

Le magistrat Dr Mathias Doli délivrant sa communication sur le règlement juridictionnel des DSP

Cette dernière communication a porté sur le règlement juridictionnel des DSP. Ses explications appuyées d’exemples, ont permis aux participants d’en savoir sur les différents ordres de juridiction, les juridictions compétentes en cas d’infractions dans le secteur de l’énergie.

Bref, à l’issue de cette formation, plus d’un participant sait désormais à quoi s’en tenir en cas de différend. Comme quoi, l’initiative de l’ARSE a pleinement atteint ses objectifs. Et le président Ky de souhaiter qu’au-delà de ces résultats enregistrés, que «les relations tissées entre les acteurs au cours de la formation  puissent être conservées pour la bonne cause du secteur de l’énergie» ; réaffirmation de la disponibilité de l’ARSE à jouer sa partition aux côtés des autres acteurs du secteur de l’énergie.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain