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Débat citoyen planétaire sur le climat et l’énergie : Pour rendre audible la voix des citoyens anonymes

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A l’instar d’une centaine d’autres pays, le Burkina Faso a abrité le 6 juin 2015 le débat citoyen planétaire sur le climat et l’énergie (world wide views). 110 citoyens volontaires de trois régions du pays (Centre, Centre-Nord et Boucle du Mouhoun) ont pris part à cette rencontre. C’est l’agence CORADE qui a assuré l’organisation pratique du débat.

La 21e conférence des parties sur les changements climatiques se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015 et cristallise les enjeux de plusieurs années de négociations internationales. Les attentes des nations par rapport aux résultats de cette conférence sont si grandes qu’il est apparu nécessaire d’organiser un débat afin de ne pas occulter des préoccupations des milliards de citoyens anonymes sur les problématiques du climat et de l’énergie qui affectent leur vie.

En prélude à cette conférence donc, 104 pays ont organisé simultanément le débat citoyen à l’échelle mondiale dénommé World Wide Views. Il vise à rendre audible la voix des citoyens anonymes dans le monde sur ces problématiques qui affectent leur vie. Ainsi, les décisions prises lors des négociations tiendront compte de leurs opinions. Le 6 juin 2015, plus de 10 000 citoyens ont participé à cette consultation citoyenne sur les cinq continents.
Au Burkina, c’est l’agence CORADE qui a organisé le débat. Elle était soutenue par le ministère de l’environnement et des ressources halieutiques, l’ambassade de France, la région Franche-Comté, les délégations spéciales des régions du Centre, Centre-Nord et Boucle du Mouhoun, l’institut du génie de l’environnement et du développement durable (IGEDD) de l’université de Ouagadougou, la coalition des OSC sur le changement climatique, le cercle d’information et de communication sur les changements climatiques.

110 participants au Burkina, 10 000 à l’échelle mondiale

110 citoyens et citoyennes étaient dans la salle de conférence de l’hôtel Palm Beach pour participer à cette consultation, autour de quatorze tables, réparties comme suit : trois tables dioulaphones, quatre tables moréphones, sept tables francophones, avec des facilitateurs et des traducteurs pour les débats. Le programme des travaux prévoyait cinq séances, une thématique spécifique pour chaque séance. Chaque séance commence par une vidéo de cinq à dix minutes pour introduire le sujet afin de donner des clés de lecture et d’analyses aux participants ; puis 30 minutes sont consacrées au débat avant de passer à la consultation (individuelle et anonyme). Les votes sont saisis et transmis directement à la plateforme à Paris. Les résultats de votes des 104 débats seront analysés, agrégés de façon systématique.

Ainsi, chaque citoyen volontaire a pu donner sa perception des changements climatiques, sa vision du phénomène et ses appréhensions sur les décisions qui doivent être prises au niveau mondial pour inverser la tendance. « La voix des citoyens vaut la voix d’un pays lors des négociations. Après le débat, il y aura un processus de dissémination afin que toutes les parties prenantes s’approprient les résultats, soient porteurs de ces résultats », a expliqué Guiella/Narh Gifty, la directrice de l’agence CORADE.

« Le Burkina ne doit pas être en reste dans ce débat planétaire. Nous parlons des conditions de vie au plan individuel, c’est donc une logique que le citoyen puisse participer à ce débat planétaire », a précisé Abdul-Jabbar Maïga, chargé de missions, représentant le ministère de l’environnement et des ressources halieutiques. Puis, il s’adresse aux citoyens volontaires du Burkina en ces termes : « Vous faites partie des 10 000 citoyens volontaires du monde desquels il est attendu, d’une part l’expression de leurs préoccupations relatives au climat et à l’énergie et d’autre part, leurs avis, suggestions, propositions sur les enjeux qui leur sont présentés ».

Trouver un nouvel accord international

Ce projet a été initié par le secrétariat de la Convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), la Commission nationale française du débat public, la fondation Danish Board of technology et Missions publiques qui en assurent la coordination, avec le soutien du gouvernement français, hôte de la CoP 21 en décembre 2015 à Paris. « C’est fondamental d’entendre ce que les citoyens ont à nous dire parce qu’ils connaissent leurs conditions de vie. Ils savent ce qui est bien pour eux, ils savent aussi ce qu’il ne faudrait plus faire. Ce qu’ils vont nous dire sera très important. Porté à Paris, on pourra le confronter avec des propositions d’autres citoyens et faire bénéficier leurs remarques à l’ensemble des participants. Donc, c’est une excellente initiative. Je me réjouis que le Burkina soit l’un des 104 pays participants à cette opération », a précisé Gilles Thibault, l’ambassadeur de France au Burkina.

Les résultats des consultations seront agrégés, analysés et mis en débat dans les différents pays impliqués et au niveau international, notamment lors des négociations. L’enjeu du sommet de Paris est de trouver un nouvel accord international sur le climat pour maintenir le réchauffement mondial à moins de 2 degrés.

Moussa Diallo
Lefaso.net

Technologie d’économie d’énergie : L’expertise de PPS sollicitée par l’ONEA

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L’entreprise Projet Production Solaire (PPS) était ce samedi 30 mai dans la matinée à la station de pompage et de traitement d’eau du Barrage de Ziga. Avec son partenaire Emerson Industrial Automation, ils ont rendu visite aux maîtres des lieux, le personnel de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) chargé de la gestion du site. Au menu : un échange sur les dernières technologies en matière d’économie d’énergie, suivi d’une visite des installations techniques.

Avant la visite des installations, c’est à un cours magistral de mécanique que les visiteurs ont assisté dans une salle du site. Technologie de moteurs et variateurs, moteur asynchrone, moteur à aimant permanent, égrenages hélicoïdaux et à couple conique,… le langage était celui des initiés dans un premier temps. Normal, puisqu’en dehors des hommes de média, les autres visiteurs en étaient des spécialistes. La seule phrase pour nous mettre nous autres profanes dans le bain est lâchée par Michel Gouges, General Manager Maghreb- Afrique de Emerson Industrial Automation, « C’est la dernière technologie qui est utilisée aujourd’hui en Europe pour faire participer aux économies d’énergie. » Nous y sommes ! Les moteurs derniers cris, pour parler terre à terre.
C’est justement pour visiter cette technologie vendue à l’ONEA par Emerson, via son Représentant national PPS que le déplacement a été organisé. Pour la petite histoire de la rencontre entre PPS et l’ONEA, c’est le conseiller technique du Directeur Général de la nationale des eaux chargé du pool exploitation Moumouni Sawadogo qui nous informe : « Nous avions ce souci- là de réduire les coûts de façon générale. A l’examen de l’ensemble des coûts, on s’est rendu compte que le coût de l’énergie représentait une part importante dans les charges d’exploitation.

Donc nous étions en train de chercher des solutions quand PPS est venu nous présenter cette solution que nous avons trouvée bonne, mais par mesure de prudence, nous avons voulu faire une étude d’abord. » Une étude participative d’abord, une commande d’un premier moteur ensuite, les résultats probants ont par après imposé un équipement total de six moteurs. Tous de cette nouvelle technologie.

Une réduction de 12% sur la consommation d’électricité

« Avant l’installation de ces moteurs à haut rendement, nous avions une facture d’électricité qui était de 120 millions de francs cfa qu’on payait à la SONABEL. Aujourd’hui, il faut dire qu’avec ces moteurs, nous arrivons à faire une réduction de 12% sur notre consommation d’électricité. Et ce n’est pas le seul avantage. L’un des points forts aussi c’est que nous avons augmenté notre production journalière. Avant ces moteurs, nous étions à une production horaire de 4 300 mètres cube, et avec ces moteurs, nous sommes à une production de 4 500 mètres cube heure », se réjouit Issiaka Coulibaly, Responsable de la station de pompage et de traitement du barrage. Il se dit d’autant plus satisfait qu’en plus de dégager cette marge, lui et son équipe font moins de maintenance maintenant. De quoi taper dans l’œil de Dieudonné Zoungrana, Directeur de la promotion des économies d’énergie, « Vous savez qu’à l’heure actuelle on n’a pas suffisamment d’énergie pour vendre ; donc si nous avons la chance que des entreprises par leur politique arrivent à réduire leurs consommations, on réduit en même temps le déficit énergétique et partant, on en a de plus disponible pour donner aux autres », a- t- il déclaré.

Emmanuel Kaboré était certain de son produit, cet ingénieur électro mécanicien et Directeur Général de PPS a fait assortir le protocole avec son client de deux assurances : l’une sur le rendement et l’autre sur la garantie moteur.
Comble du bonus, le retour d’investissement étalé sur trois ans permet un payement trimestriel sur la base du bénéfice dégagé par l’économie d’énergie. Une aubaine pour la station de pompage et de traitement et plus généralement l’ONEA, eux qui envisagent dans un terme raisonnable, à une harmonisation de la plupart de leurs moteurs. Emmanuel Kaboré et ses agents n’auront alors qu’à se frotter les mains. Ils se sont depuis quelques temps seulement positionnés en concepteur de solutions solaires ; prestataire et fournisseur d’équipements industriels et miniers, et leur expertise semble se vendre déjà.

Samuel Somda
Lefaso.net

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Le ministère de l’économie et des finances et le directeur de la coopération du bureau de la coopération suisse au Burkina Faso ont signé dans la soirée du 20 aout 2015 deux accords de financement. Ce sont près de 4 milliards pour la mise en œuvre de deux programmes. Celui d’appui aux reformes et aux élections et l’appui à la radiodiffusion télévision du Burkina.

C’est le ministre Jean-Gustave Sanon et Jean Bernard Dubois du bureau de la coopération suisse qui ont paraphé les documents qui consacrent les deux accords de financement.

Le programme d’appui aux réformes et aux élections, d’un montant de trois milliards vingt millions (3 020 000 000) est accordé à l’Etat burkinabè sous forme de subvention. D’une durée de trois ans, il sera mis en œuvre par trois partenaires d’exécution. Le National Democratic institute (NDI), le PNUD et l’ONG Diakonia.

De l’avis de Jean-Bernard Dubois, le directeur de la coopération du bureau de la coopération Suisse, l’objectif de ce programme est de contribuer à la consolidation de la démocratie au Burkina avec des représentant(e)s élu(e)s légitimes comportant au moins 30% de femmes.

Le programme va s’exécuter à travers quatre composantes. Concrètement, dira le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Youssouf Ouattara il va permettre entre autres d’appuyer la CENI et autres institutions pour l’organisation et la tenue des élections, d’assurer un appui à l’éducation civique, à la communication, à la participation des femmes et à la mobilisation des électeurs.


Pour une RTB qui répond aux besoins des populations

Quant au deuxième programme qui bénéficie de l’accord de financement, c’est celui d’appui à la radiodiffusion télévision du Burkina Faso qui s’exécute sur une période de 18 mois, jusqu’au 31 décembre 2016. Les 979 600 000 F CFA visent à lui permettre de délivrer un service de qualité à la population en lui fournissant une information qui réponde à ses besoins et à ses attentes, selon le mot Jean-Bernard Dubois ; et le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation de renchérir que le programme se traduira par le renforcement des capacités de la RTB à travers un appui en équipements, la formation des ressources humaines et un appui aux activités électorales, à la production et à la diffusion de sujet de société.

Il s’agira également dans ce programme d’un appui externe à la RTB et au secteur médiatique. Ceci à travers l’organisation de séminaires sur le futur rôle et la position de la RTB afin de définir une vision commune, et l’organisation de séminaires sur l’avenir du secteur des média.

Le directeur de la coopération du bureau de la coopération suisse au Burkina Faso a par ailleurs noté que ces contributions s’inscrivent dans le domaine prioritaire « Réforme de l’Etat, décentralisation, administration locale et participation citoyenne au Burkina Faso ». Elles sont en cohérence avec les engagements pris dans le cadre de la stratégie de coopération entre le Burkina et la Suisse couvrant la période 2013-2016, a-t-il poursuivi.

Tout en traduisant la reconnaissance du gouvernement burkinabè à la Suisse, le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Youssouf Ouattara a rassuré que « toutes les mesures idoines seront prises pour que ces programmes atteignent leurs objectifs ».

Tiga Cheick Sawadogo
tigacheick@hotmail.fr
Lefaso.net

Reboisement : C’est parti pour l’opération Ouaga la verte 2015

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Le président de la délégation spéciale a lancé le début de l’opération « Ouaga la verte » ce 20 août 2015. C’était au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Somgandé.

Des manguiers, des flamboyants, des anacardiers, des nérés, des résiniers, ce sont au total 40 000 plants qui seront mis en terre au cours de l’édition 2015 de l’opération « Ouaga la verte » avec l’accompagnement des associations de protection de l’environnement de la ville. Pour cette édition, la commune de Ouagadougou va prendre des dispositions non seulement pour le reboisement mais aussi pour l’entretien des plants. Selon le président de la délégation spéciale, Damien Gampené, « le budget alloué à l’achat des plants, des grilles de protection, des produits phytosanitaires et du fumier est estimé à une vingtaine de millions de francs CFA ».

Pour un meilleur entretien, la commune de Ouagadougou invite les populations à mettre l’accent sur des plantations dans des domaines clôturés. Selon le président de la délégation spéciale, « cela permet déjà de sauvegarder ces plants de la pression animale et de certains phénomènes tels que la pression anthropique ». A cela s’ajoutent les grilles de protection que la commune a achetées afin de protéger ces plants. Damien Gampéné a invité les populations à se joindre aux autorités communales pour planter des arbres en dépit de l’installation tardive des pluies. « Nous devons planter non seulement utile et responsable, mais aussi et surtout doter notre commune d’au moins une forêt à même de relever les défis, et ce conformément au mot d’ordre national, à savoir une commune, une forêt ».

Bilan moyen de la campagne précédente

35. 000 plants ont été mis en terre dans la commune de Ouagadougou au cours de la campagne de reboisement de l’année écoulée. Parmi ces plants, 18 095 ont survécu soit un taux de réussite de 51, 7%. Les plantations ont eu lieu dans 77 sites notamment des lycées, des écoles, des espaces verts, etc.
Pour mettre en terre tous ces plants, la mairie a bénéficié de l’accompagnement de 132 associations de protection de l’environnement. Elles ont participé activement à cette opération.

Une opération vieille de 19 ans

L’opération dénommée « Ouaga la verte » a été instituée par le Conseil municipal en 1996. C’était au début de la première mandature. Au départ, il s’agissait d’une simple plantation massive d’arbres de toutes espèces par les populations de la commune pendant la période pluvieuse.
Aujourd’hui avec les enjeux liés aux changements climatiques, l’opération « Ouaga la verte » s’est lancé d’autres défis. Elle vise à contribuer à la préservation de l’environnement urbain par l’atténuation des gaz à effet de serre émis par le trafic routier et les activités industrielles. Par cette opération, la commune de Ouagadougou voudrait aussi restaurer le couvert végétal dans l’optique de réduire les impacts des érosions hydriques et éoliennes. Elle vise aussi à concourir à l’amélioration du cadre et des conditions de vie des citoyens de la ville de Ouagadougou.

Judicaël Gaël Lompo
Lefaso.net

Michel Platini officiellement candidat à la présidence de la FIFA

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L’actuel président de l’UEFA, Michel Platini, a officialisé, ce mercredi 29 juillet 2015, sa candidature pour succéder à Sepp Blatter à la tête de la FIFA, selon le site de l’UEFA.

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Fin du suspens, Michel Platini, actuel président de l’UEFA, vient d’officialiser sa candidature à la tête de la FIFA. Dans sa déclaration sur le site de l’UEFA, Michel Platini s’explique : « C’était un choix vraiment personnel, une décision réfléchie, pour laquelle j’ai dû peser à la fois le poids du futur du football mais aussi mon propre futur. Cette décision a aussi été guidée par l’estime, le support et les encouragements que vous avez été nombreux à me témoigner ».

Il ajoute encore se présenter avec « enthousiasme et conviction, mais aussi avec l’humilité de celui qui sait qu’il ne pourra réussir seul ». Son but ? « Rendre à la FIFA la place et la dignité qu’elle mérite ».

L’élection est fixée au 26 février 2016. S’il est élu, l’ancien membre de l’équipe de France de football remplacera Sepp Blatter, actuel président empêtré dans un large scandale de corruption.

Anderson KONE

L’USFA s’adjuge la 29e édition de la Coupe du Faso

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La 29e édition de la Coupe du Faso a été remportée par l’Union sportive des forces armées (USFA), ce 5 août 2015 au Stade du 4-Août de Ouagadougou.

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L’USFA a battu l’Association sportive des fonctionnaires de Bobo-Dioulasso (ASFB) par 3 buts à 0. Les buts ont été marqués aux 55e, 89e et 91e minute.

En prenant du coup sa revanche sur l’ASFB, l’USFA représentera le Burkina Faso à la coupe de la Confédération africaine de football.

Martin COULIBALY

Match amical Etalons vs Lions indomptables

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La rencontre amicale qui a opposé les Lions Indomptables du Cameroun aux Etalons du Burkina le 6 juin 2015 à Paris s’est soldée sur le score de 3 buts à 2 pour les Lions. C’est d’abord le Burkina qui a ouvert le score à la 18e mn par Préjuce Nacoulma sur le côté gauche, du plat du pied droit. Les lions sont revenus au score à la 35e mn, but d’Aboubacar Vincent. Cinq minutes plus tard (40e) Aristide Bancé amorti une belle balle de la poitrine, la dépose sur son pied droit et adresse une frappe au portier camerounais qui ne peut que lui présenter ses respects. 2-1 pour les Etalons et c’est la pause.

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A la reprise, Bancé se signale encore par un bolide que la transversale envoie dans le décor. A la 85emn, le Cameroun, par l’intermédiaire du jeune Njie Clinton remet une nouvelle fois les pendules à l’heure : 2-2. Dans les arrêts de jeu, le même Clinton surprend toute la défense et donne la victoire aux Lions : 3-2

Regrets
On peut avoir des regrets dans ce match parce que les Etalons méritaient mieux que ce résultat. Le match était de bonne facture, fait de mouvements, de pressing et de combattivité. En effet, tout le monde a fait l’effort de participer au jeu, allant jusqu’à faire souvent une touche de balle. Les occasions de buts étaient nombreuses. Selon le coach Gernot Rohr, l’objectif était de procéder à « une autre animation offensive en l’absence d’Alain Traoré et de Jonathan Pitroïpa ».

Il a apprécié positivement l’animation offensive de samedi. . Après les deux buts, Gernot Rohr dont l’objectif « n’était pas de gagner absolument ce match amical, mais de battre les Comores le 13 juin en faisant un bon match », a procédé à des changements. Dans ces changements, Aristide Bancé a cédé sa place. L’équipe était désormais affaiblie et a eu du mal à finir le match avec des erreurs défensives. Il y a eu de petits cadeaux qu’il faut éviter de donner à l’adversaire dans l’avenir.

Zéphirin Diabré au stade
Des jeunes joueurs ont été responsabilisés (Aziz, Jean Noël Lingani,…) ont donné satisfaction. Le seul souci qui reste est cette rigueur défensive à améliorer tout comme la relance contrée, toute chose qui a permis à l’adversaire de se relancer. Comme l’a souligné le coach Rohr, ces genres de matches sont faits pour reconnaître les erreurs, pour les cibler et pour en tirer les leçons et faire mieux.

Et le mieux attendu, c’est pour le 13 juin contre les Comores à Ouagadougou. L’homme du match fut Aristide Bancé qui a décroché des applaudissements du stade à sa sortie du terrain. L’ambassadeur du Burkina à Paris, Eric Tiaré, ainsi que le président de l’UPC, Zéphirin Diabré étaient au stade.

Fédération burkinabé de football (FBF)/ Commission médias
Source : Fasozine.com

Deux bandes de gangsters aux arrêts

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Le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) a présenté, ce vendredi 21 août 2015 à Ouagadougou, des récidivistes et un vendeur de drogue.

Il s’agit en l’occurrence de deux gangs et d’un dealer de drogue et les affaires semblent toutes liées. Tout est parti d’un vol à main armée dans une boutique située, non loin du SRPJ, qui a permis d’arrêter Nana Maurice dit 50Cent et Tapsoba Roland alias Rolbi.

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Ces deux individus ont écopé respectivement de 3 ans de prison ferme (en octobre 2011) pour vente illicite de cocaïne et de 5 ans ferme (octobre 2010) pour complicité de vol à main armée.

Le troisième individu est le chef du deuxième gang, composé de Ouédraogo Issaka, dit mutin et de Sawadogo Eric, alias Congo Eric, tous deux mis aux arrêts. C’est ce dernier qui sillonnait les secteurs dans sa tenue scolaire kaki et repérait les cibles.
Ils ont toutefois reconnu avoir perpétré neuf (09) cas de vol, avec effraction au cours des deux derniers mois à l’aide de cisailles, d’arrache-clou et de pieds de biche. Au total 5 motos des marques Yamaha, Suzuki, TVS ; un fusil de chasse calibre 12 canon scié ; des téléphones portables et bon nombre d’objets ont été saisis.

Le dealer de drogue Nana Laurent Noaga dit Yorobo, lui vent la cocaïne depuis 2010. La marchandise proviendrait d’un pays voisin, il se nommerait Masta.

Anderson KONE

Grogne autour du fonds commun du MEF : Amina Billa sort de son silence

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Le point de presse du gouvernement a été animé par la ministre déléguée, chargée du Budget, Amina Bambara/ Billa autour des fonds de motivation du personnel du Ministère des Finances et de l’Economie (MEF), le 7 aout 2015 à Ouagadougou. Elle s’est expliquée sur les accusations de mépris à l’origine de la grogne des agents affiliés au Syndicat national des agents des finances SYNAFI sur la répartition du fonds communs du ministère.

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Selon la ministre, elle n’a même plus accès à ses bureaux, car des agents observent un sit-in de 48 h depuis le jeudi 6 juillet 2015 pour dénoncer les écarts en leur défaveur dans l’allocation des indemnités du fonds de motivation des agents du ministère de l’économie et des finances, communément appelé fonds commun. Ils estiment également avoir été méprisés par la ministre déléguée, parce qu’elle aurait refusé de leur accorder une audience.

La ministre a fait comprendre qu’elle ne néglige pas le SYNAFI, que c’est bien des contraintes liées à la charge de travail qui explique la non tenue de l’audience souhaitée le jeudi 30 juillet à 17h avec le SYNAFI. De ses explications, il était impossible de recevoir le syndicat, compte tenu du fait que le Conseil des Ministres s’est achevé le même jour à 16h30, alors qu’elle avait une autre réunion à 17h.

A propos des écarts dans la distribution du fonds de motivation, Amina Bambara, avance que la justice voudrait que certains corps dont le métier les expose ainsi que leur famille à une insécurité permanente aient un traitement différentiel par rapport à la moyenne perçue par l’ensemble du personnel. « Du reste face aux mouvements d’humeur répétés sur la question et l’effet boule de neige dans les autres départements ministériels, le gouvernement a décidé de mettre en place un comité pour mener la réflexion et faire des propositions de textes pour réglementer la gestion des fonds communs tant au ministère en charge de l’Economie que dans les autres ministères ou institutions », a annoncé la ministre déléguée.

Le bras de fer continue

Alors que les responsables de l’administration du ministère de l’Economie et des Finances étaient mobilisés autour de la ministre déléguée , le SYNAFI tenait un sit-in. Pour le secrétaire général du syndicat, Mohamed Savadogo, leur mouvement vise la satisfaction du protocole d’accord conclu en 2011 entre le syndicat et les autorités du ministère. « Ce protocole comportait 5 revendications, notamment l’indemnité de responsabilité financière, l’indemnité de logement et la réduction des écarts dans l’allocation du fonds communs du MEF », a-t-il indiqué.

A l’entendre, la ministre a tenté de réparer certaines injustices en payant une partie de leur indemnité de responsabilité financière, deux mois plus tôt. Puis, il a laissé entendre que le SYNAFI est déterminé à poursuivre la lutte. Il prévoit un sit-in de 72 h la semaine prochaine semaine et 48 à 72h, l’autre semaine.

Anderson KONE

Ministère de l’Economie : Le SYNAFI apporte sa part de vérité

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Le Syndicat national des agents des finances (SYNAFI) a rencontré la presse, ce lundi 10 août 2015, à Ouagadougou, pour échanger autour du désaccord l’opposant au ministre délégué chargé du Budget, Amina Billa.

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Réagissant par rapport à la à la sortie de la ministre, la semaine précédente, les conférenciers ont indiqué que l’un des points essentiels du malentendu porte sur l’extension du Fonds commun à tous les travailleurs de la fonction publique. A les en croire, la question ne leur a jamais été posée et cela n’a jamais été leur position .
Par rapport à l’information selon laquelle le ministre délégué aurait été victime d’agression de la part des militants du syndicat, le SYNAFI, a tenu à apporter sa part de vérité.

Selon le secrétaire général du syndicat, Mohamed Savadogo, aucune menace d’aucune forme n’a été proférée à la ministre.
« Nous sommes victimes de discrimination. Par rapport aux autres, nous avons à peu près la moitié voire le tiers de ce qu’ils gagnent », a avancé Souleymane Oumtana qui a poursuivi que le SYNAFI se bat seulement pour plus d’équité, depuis 2005.

Selon les responsables du syndicat, le problème était en passe d’être résolu avec le protocole d’accord du 22 juin 2011 qui promettait la réduction des écarts entre agents. Mais jusque là, la situation n’a pas changé et la ministre refuse de les recevoir pour en parler. Pour eux, c’est la rupture du dialogue qui les a poussé à revendiquer.
Le SYNAFI dit rester cependant ouvert au dialogue mais maintient tout de même son projet de sit-in prévu du 11 au 13 août 2015, et celui des grèves prévu du 20 au 27 août 2015.

Martin Coulibaly