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TGI Ouaga I : 15 ans de prison requis contre Vincent Dabilgou

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Au Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga I, l’on s’achemine doucement vers la fin du procès Vincent Dabilgoun accusé de pour «détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, financement occulte de parti politique». Pour tous ces chefs d’accusation, le parquet a requis ce lundi une peine d’emprisonnement de 15 ans dont 10 ans ferme et une amende de   500 millions de francs CFA.

Les juges vont- ils suivre à la lettre cette réquisition ou seront-ils plus cléments vis-à-vis du Grand Patron du

Pour le parquet, les accusations de «détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, financement occulte de parti politique» pour lesquelles l’ancien ministre des Transports Vincent Dabilgou est jugé, sont fondées. C’est pourquoi, il a requis ce lundi purement et simplement une lundi une peine d’emprisonnement de 15 ans dont 10 ans ferme et une amende de   500 millions de francs CFA. Les juges vont- ils suivre à la lettre cette réquisition ou seront-ils plus cléments vis-à-vis du Grand Patron du Nouveau Temps pour la Démocratie (NTD), son parti, arrivé à aux législatives de 2020 avec quelques 12 sièges ?

Affaire à suivre…

Burkina Demain

Présidentielle sénégalaise 2024 : Macky Sall non partant officiel

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C’est officiel. Au pouvoir au Sénégal depuis 2012 et suspecté de vouloir se présenter pour la troisième fois en 2024 ; le président a déclaré ce lundi soir au cours d’une adresse solennelle à la Nation, qu’il ne sera candidat à cette élection.

C’est ce que beaucoup de ses compatriotes attendaient de lui : la position du Président Macky Sall par rapport à la présidentielle sénégalaise de février 2024. Sera-t-il candidat ou non ? Plus de suspicions ou de doute là-dessus. Dans une adresse à la Nation ce lundi soir, Macky Sall a déclaré qu’il ne sera pas candidat à cette élection, au cœur de toutes les polémiques et de violentes manifestations de rue dans le pays dont celle de début juin 2023 qui a fait plusieurs morts.

Depuis lors, cette adresse à la Nation du Président Sall était beaucoup attendue surtout sur cette épineuse question. A présent tout le monde est situé. Désormais, dans son camp, la succession est ouverte de facto. La question demeure jusque-là sans réponse, c’est le cas Ousmane Sonko. Sera-t-il candidat avec les conclusions du récent national qui préconise la participation de tous les candidats, vu qu’il est sous le coup d’une condamnation judiciaire ? Affaire à suivre…

Christian Tas

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 29 juin 2023

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 29 juin 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets. Il s’agit :

– du décret portant fixation des Salaires minima interprofessionnels garantis ;

– du décret portant création, composition, attributions et fonctionnement de la Commission nationale du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).

Le premier décret vise la relecture du décret n°2006-655/PRES/PM/MTSS/MFB du 29 décembre 2006 fixant les Salaires minima interprofessionnels garantis.

Les innovations du nouveau décret sont les suivantes :

Les salaires minima interprofessionnels garantis autres que ceux des exploitations agricoles, à l’exception des personnes liées par un contrat d’apprentissage sont fixés comme suit :

– salaire horaire : 259,62 F CFA ;

– salaire mensuel : 45 000 F CFA.

Les salaires minima interprofessionnels garantis des travailleurs des exploitations agricoles, à l’exception des personnes liées par un contrat d’apprentissage sont fixés comme suit :

– salaire horaire : 239,69 F CFA ;

– taux journalier pour 08 heures de travail : 1 917,52 F CFA.

Le second décret vise la relecture du décret n°2010- 809/PRES/PM/MTSS/MEF/MFPRE du 31 décembre 2010 portant composition, attributions et fonctionnement d’une Commission nationale du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).

L’adoption de ces décrets permet la revalorisation des salaires minima interprofessionnels garantis en tenant compte du contexte socio-économique de notre pays et un meilleur fonctionnement de la Commission nationale du Salaire minimum interprofessionnel garanti.

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant nomination du Président du Comité national de politique économique (CNPE).

Le CNPE est principalement chargé de la mise en œuvre des mécanismes de surveillance multilatérale de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

L’adoption de ce décret consacre la nomination de Monsieur Bruno Raymond BAMOUNI, Mle 52 199 S, Président du Comité national de politique économique, cumulativement avec ses fonctions de Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique.

Le second rapport est relatif à un projet de loi de règlement et ses annexes, exercice 2022.

Ce projet de loi rend compte de l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2022.

Cette exécution s’est déroulée dans un contexte mondial caractérisé par un ralentissement de l’activité économique. Elle a été marquée par une décélération du rythme de croissance par rapport à l’année précédente et a enregistré une baisse de 3,9% passant de 6,9% en 2021 à 3,0% en 2022.

Malgré un environnement socioéconomique hostile, l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2022 a connu un niveau satisfaisant dû au dynamisme des régies de recettes, d’une part et à la rationalisation des dépenses publiques d’autre part, conformément aux orientations du Gouvernement.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Greffier en chef, Chef de greffe au Tribunal de Grande instance.

L’adoption de ce décret permet la nomination d’un Greffier en chef, Chef de greffe au Tribunal de Grande instance Ouaga II en vue de son meilleur fonctionnement, conformément aux dispositions de la loi n°054-2012/AN du 18 décembre 2012 portant statut du personnel du corps des greffiers.

 

I 4  AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement classement des biens culturels immeubles et des éléments du patrimoine culturel immatériel sur la liste du patrimoine national du Burkina Faso.

Ces décrets visent à renforcer la sauvegarde et la protection de ces biens culturels en temps de paix et à accroître leur notoriété.

L’adoption de ces décrets permet le classement de cent quarante-deux (142) biens culturels immeubles et de cent quatre-vingt-dix (190) éléments du patrimoine culturel immatériel sur la liste du patrimoine national du Burkina Faso.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1  Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la formation technique sur le renforcement des capacités de détection et de contrôle aux frontières, des substances nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC), tenue du 09 au 19 mai 2023 à Niamey au Niger.

Cette première formation avait pour objectif d’accompagner et de renforcer les capacités des structures chargées du contrôle aux frontières. Elle a permis aux participants de renforcer leurs compétences dans le domaine de la détection et du contrôle des matières NRBC. La formation a également porté sur la maîtrise des procédures de vérification des documents, les mesures à prendre lors d’un chargement suspect et les procédures pour l’inspection visuelle des chargements au niveau des frontières.

II 2 Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil une communication relative aux conclusions de la session annuelle ordinaire 2023 du Comité national de pilotage de la Politique nationale de développement (PND) tenue le 06 juin 2023.

Cette session avait pour objectif d’examiner et d’adopter le projet de rapport de performance de la mise en œuvre de la Politique nationale de développement au cours de l’année 2022. La mise en œuvre de la PND s’effectue principalement par le biais du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD).

Il ressort de ce rapport que le niveau global de la tranche annuelle 2022 du PA-SD a atteint un niveau d’exécution de 63,3% et des acquis ont été engrangés à travers quatre (04) piliers que sont :

– la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale ;

– la réponse à la crise humanitaire ;

– la bonne gouvernance et la refondation de l’Etat ;

– la réconciliation nationale et le renforcement de la cohésion sociale.

Le Comité national de pilotage a recommandé entre autres, la poursuite des efforts de sécurisation du territoire, de réinstallation des populations et des services de l’Etat, l’accélération de la mise en œuvre des réformes entrant dans le cadre de la refondation de l’Etat, l’accélération de la prise d’actes de transfert des infrastructures réalisées par les projets et programmes au profit des collectivités et la poursuite des efforts d’apurement de la dette intérieure.

II 3 Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a informé le Conseil du lancement le 23 juin 2023 à Pô dans la région du Centre-Sud, de la campagne nationale de chimio-prévention du paludisme saisonnier couplée au dépistage de la malnutrition aiguë, édition 2023 au Burkina Faso.

Cette campagne qui se déroule de juin à octobre 2023 sur toute l’étendue du territoire concerne 4 565 690 enfants dont l’âge est compris entre 03 et 59 mois.

II 4 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 1ère édition des Jeux nationaux de la relève sportive (JNRES).

Prévue pour se dérouler du 24 août au 02 septembre 2023 à Bobo-Dioulasso, l’organisation de ces jeux vise entre autres, à évaluer les acquis de l’apprentissage des pensionnaires des structures de formation de la relève sportive, augmenter le potentiel dans les petites catégories en développant chez les jeunes l’esprit de compétition à travers une saine émulation et occuper sainement les jeunes afin de lutter efficacement contre les fléaux qui minent la jeunesse.

Cette 1ère édition des Jeux nationaux de la relève sportive réunira 107 structures de formations du Burkina Faso dans sept (07) disciplines, à savoir, le football, le handball, le basketball, le cyclisme, le volleyball, la lutte traditionnelle et l’athlétisme.

II 5 Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative au projet de réalisation d’un parc d’attraction au sein du Musée national.

Ce projet consiste en la construction d’un ensemble touristique intégré composé d’un parc d’attraction moderne couvert sur 4 500 m2, d’un restaurant moyen standing d’une capacité de 350 places, d’une piscine, d’un parc aquatique «aqua-Musée » et d’un « village » d’une capacité de plus de 600 places assises.

Il contribuera à accroître l’offre touristique de la ville de Ouagadougou en termes de loisir et d’embellissement. Les recettes générées permettront au Musée national d’autofinancer ses activités de conservation et de recherche des biens culturels de notre riche patrimoine.

Le lancement des travaux dudit projet est prévu le 20 juillet 2023, sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement.

La seconde communication fait le bilan de la subvention annuelle de l’Etat à la presse privée, exercice 2023.

La commission chargée de la répartition de cette subvention a examiné et statué sur 125 dossiers, suite à l’appel à candidature. Au terme des travaux 100 entreprises de presses privées et 02 structures (l’Observatoire burkinabè des médias (OBM) et l’Association des éditeurs et publicateurs de journaux en langues nationales) ont été retenues.

Les entreprises de presses privées bénéficiaires en 2023 se composent de 68 presses audiovisuelles, de 08 presses en langue française, de 04 presses écrites en langues nationales et de 20 presses en ligne.

Le montant de la subvention annuelle de l’Etat au profit de la presse privée s’élève à 400 000 000 F CFA.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Désiré Asôrega BADO, Mle 225 068 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de département du contentieux judiciaire ;

– Monsieur Zida Nestor BAMBARA, Mle 216 458 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Madame Salamata COMPAORE, Mle 212 271 N, Conseiller en aménagement du territoire et développement local, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chargé d’études ;

– Monsieur Elie BITIE, Mle 334 223 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts des Balé ;

– Monsieur Xavier BOUDA, Mle 334 225 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Bam ;

– Monsieur Moïse ROUAMBA, Mle 32 061 F, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Boulkiemdé ;

– Monsieur Amidou BOUDA, Mle 334 224 R, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Koulpelogo ;

– Monsieur Wenmangman Silvère KABORE, Mle 245 156 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Kouritenga ;

– Monsieur Emmanuel MADIEGA, Mle 220 224 J, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Mouhoun ;

– Monsieur Augustin KOLLOGO, Mle 119 348 F, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Poni ;

– Monsieur Bapio BAYILI, Mle 51 213 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Sanmatenga ;

– Monsieur Hachim SANOU, Mle 343 546 T, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Barsalogo ;

– Monsieur Yassia KINDO, Mle 303 102 P, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Tougouri ;

– Monsieur Issa COULIBALY, Mle 53 623 L, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Korsimoro ;

– Monsieur Amadou LANKOANDE, Mle 343 242 F, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Nanoro ;

– Monsieur Jacques BADO, Mle 343 274 E, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Niangoloko ;

– Monsieur Mohamed WANDAOGO, Mle 97 741 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Garango.

B AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Gilbert DIBGOALINGA, Mle 97 574 Y, Greffier en chef, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance Ouaga II.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Edmond HIEN, Mle 26 814 L, Professeur titulaire, catégorie P1, grade intermédiaire, 1er échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Madame Sylvie ZONGO, Mle 249 855 W, Chercheur, catégorie P3, grade initial, 3ème échelon, est nommée Directrice des savoirs endogènes ;

– Madame Wendkuuni Florencia DJIGMA, Mle 250 660 N, Maître de Conférences, catégorie P2, 1er échelon, est nommée Directrice de la coordination et du contrôle de la recherche scientifique et de l’innovation.

D  AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

– Monsieur Larba OUEDRAOGO, Mle 237 135 Z, Ingénieur géomètre, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la mobilisation du foncier urbain.

E AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Monsieur Pierre BICABA, Mle 28 409 W, Administrateur civil, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

– Monsieur Wiloho COULIBALY, Mle 227 672 N, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Madame Emilienne YAMEOGO, Mle 225 912 B, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice générale de la promotion de l’emploi ;

– Monsieur Abou TRAORE, Mle 98 186 T, Professeur des activités physiques et sportives, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la promotion de l’économie du sport et des loisirs ;

– Monsieur Moussa KONDE, Mle 25 814 M, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur régional des Sports et des loisirs de la Boucle du Mouhoun.

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Mamadou DEMBELE, Mle 110 950 H, Communicateur, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Atéridar Galip SOME, Mle 98 281 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, est nommé Directeur général de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) ;

– Monsieur Bénéwendé Raymond SILGA, Mle 278 832 G, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

G AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

– Monsieur Moumouni GUIRE, Mle 44 749 Y, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

III 2  NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

Le Conseil a également procédé à la nomination d’un Administrateur au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM).

Il a par ailleurs procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER).

A MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :

– Monsieur Ousmane BARBARI, Mle 119 042 E, Economiste gestionnaire, en remplacement de Monsieur Habib Ahmed DJIGA ;

– Monsieur Boubakar Thierry OUEDRAOGO, Mle 241 879 A, Ingénieur énergéticien, en remplacement de Monsieur Jean-Baptiste KY.

Au titre de la Primature :

– Monsieur Séguérim ROMBA, Mle 57 199 L, Inspecteur du trésor, en remplacement de Madame Elise OUEDRAOGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’ABER

– Monsieur Mahiré Constantin SOME, Mle 260 022 U, Juriste.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :

– Madame Bintou SARA/KASSA, Mle 105 232 T, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Pamoussa OUEDRAOGO, Mle 46 066 U, Inspecteur principal des eaux et forêts.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

– Monsieur François de Salles Charlemagne NAMA, Mle 28 142 D, Administrateur civil.

Le troisième décret nomme Monsieur Ousmane BARBARI, Mle 119 042 E, Economiste gestionnaire, Président du Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Rachid Souleymane DABRE, Mle 250 437, Technicien supérieur de maintenance, Administrateur représentant les travailleurs au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Lancina TRAORE.

 

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Autoroute Yamoussoukro -Ouagadougou : Signature d’un mémorandum d’entente Burkina- CCECC

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La ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, S.E. Madame Olivia ROUAMBA a présidé dans l’après-midi du jeudi 29 juin 2023, la cérémonie de signature du mémorandum d’entente entre le Gouvernement burkinabè et l’entreprise étatique chinoise China Civil Engeneering Construction Corporation (CCECC) pour la construction de la section Ouagadougou-Bobo-Dioulasso du projet de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou.

«Autoroute Yamoussoukro -Ouagadougou : le Gouvernement du Burkina Faso et l’entreprise chinoise CCECC signent un mémorandum d’entente

(Ouagadougou, jeudi 29 juin 2023)

La ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, S.E. Madame Olivia ROUAMBA a présidé dans l’après-midi du jeudi 29 juin 2023, la cérémonie de signature du mémorandum d’entente entre le Gouvernement burkinabè et l’entreprise étatique chinoise China Civil Engeneering Construction Corporation (CCECC) pour la construction de la section Ouagadougou-Bobo-Dioulasso du projet de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou.

La ministre Olivia ROUAMBA a indiqué que la signature de cette convention de partenariat permettra d’aboutir à la construction effective de cette importante infrastructure dans sa section Ouagadougou-Bobo-Dioulasso, longue de 332,53 km.

Avec cette signature, le Burkina Faso attend désormais de la partie chinoise, des propositions en termes d’offres aux dires du ministre des Infrastructures et du désenclavement, Monsieur Adama Luc SORGHO. Et pour ce projet dit-il, l’accent sera mis sur la qualité des ouvrages qui seront réalisés.

Selon le Directeur général adjoint de l’entreprise CCECC, Guillaume ZHANG, la volonté de son entreprise, c’est d’offrir au pays des Hommes intègres, un ouvrage de qualité à même de booster l’économie burkinabè.

La signature de ce mémorandum d’entente s’inscrit en droite ligne de l’accord conclu le 13 juin 2023 entre le Gouvernement burkinabè et l’Alliance internationale des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

Le projet d’Autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, faut-il le rappeler, a été décidé lors du Traité d’amitié et de Coopération en 2011 entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire.

DCRP/MAECR-BE»

À Paris, les dirigeants africains appellent à un financement abordable pour relancer les économies et remettre les ODD sur les rails

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Les dirigeants des Pays en développement (PED) qui se sont rassemblés à Paris ont souligné le 26 juin dernier à Paris, l’urgence de réformer l’architecture financière mondiale pour contrer les adversités économiques, environnementales et sociales et pour sauver les Objectifs de développement durable.

«À Paris, les dirigeants africains appellent à un financement abordable pour relancer les économies et remettre les ODD sur les rails

Paris, France, le 26 juin 2023 (CEA) – Les dirigeants des Pays en développement (PED) qui se sont rassemblés à Paris ont souligné l’urgence de réformer l’architecture financière mondiale pour contrer les adversités économiques, environnementales et sociales et pour sauver les Objectifs de développement durable.

«Un financement prévisible, abordable et durable est essentiel pour permettre aux pays africains de se remettre sur la bonne voie et atteindre les Objectifs de développement durable », a déclaré le Secrétaire exécutif par intérim, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Antonio Pedro, lors de l’évènement de la Coalition de la dette durable organisée en marge du Sommet pour un Nouveau pacte de financement mondial à Paris.

Le Sommet, convoqué par le Président français Emmanuel Macron a pour objectif d’élaborer une feuille de route visant à alléger le fardeau de la dette des Pays à faible revenu tout en libérant davantage de fonds pour le développement et le financement climatique.

La Coalition de la dette durable, lancée par le Gouvernement égyptien lors de la COP27, vise à relever les défis de financement critiques auxquels sont confrontés les marchés émergents et les économies en développement, en particulier les conséquences débilitantes qu’ils ont sur l’action climatique et le développement. Ladite Coalition introduit une nouvelle voie de consultation qui relie les préoccupations liées à la dette, au climat et au développement, et favorise ainsi le dialogue pour des solutions innovantes.

La coalition a été lancée par l’Égypte lors de la COP27 comme moyen de garantir la prise en compte de la durabilité dans tous les instruments relatifs à la dette et comme moyen d’assurer l’équité dans le traitement de la dette ainsi qu’un accès abordable et prévisible au financement pour les Pays en développement.

M Pedro a souligné que les efforts de réforme de la Coalition de la dette durable sont alignés sur l’Initiative de stimulation des ODD, un plan ambitieux visant à obtenir 500 milliards de dollars par an de financement supplémentaire pour le développement durable dévoilé par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, plus tôt cette année.

Coût de financement élevé, faible développement

Les pays sont confrontés à de nombreux défis résultant des conséquences de la pandémie de COVID-19, de la guerre en cours en Ukraine et de l’escalade des coûts économiques du changement climatique, entre autres crises.

Le Ministre égyptien des finances, Mohamed Maait, a déclaré que l’augmentation de la dette augmente les déficits de financement pour le climat et le développement. Des billions de dollars d’investissements sont nécessaires chaque année pour atteindre zéro émission et réaliser les ODD.

Il a expliqué : « Les coûts du service de la dette publique augmentent rapidement en proportion des revenus. En Afrique, ce problème a augmenté de 62 % depuis 2014. Comme nous l’avons vu au cours de l’histoire, les conséquences d’un service de la dette plus élevé peuvent être écrasantes pour une économie. En Afrique, plus de 57 % des pays dépensent désormais plus en paiements d’intérêts qu’en santé. Plus de 17 % dépensent plus pour les intérêts que pour l’éducation».

Il a ajouté : « Il est vrai que nos nations ont l’ambition de se développer, et il est également vrai que nous avons l’ambition de limiter le changement climatique, mais il est difficile de le faire lorsque nous sommes accablés par une dette coûteuse ».

La Coalition de la dette durable encourage la collaboration entre les pays créanciers et emprunteurs, en mettant l’accent sur la durabilité et la gestion de la dette. Les objectifs de la Coalition comprennent la réduction des coûts de la dette, l’élargissement de l’accès aux garanties de la dette souveraine et au financement mixte, et la création d’un espace budgétaire pour les investissements ayant des résultats environnementaux positifs.

En soutenant ces objectifs, la Coalition amène les pays emprunteurs à se rassembler dans des forums internationaux sur des questions de dette d’intérêt commun.

Trouver d’autres moyens de financement

Les participants ont discuté de solutions pratiques pour renforcer le filet de sécurité financière mondial.

Le plaidoyer de la Coalition de la dette durable pour intégrer des clauses d’urgence climatique dans les contrats de dette a été applaudi, car lors du Sommet, de nombreux pays et institutions, dont le Royaume-Uni et la Banque mondiale, se sont engagés à utiliser ces instruments pour atténuer les risques financiers auxquels sont confrontés les pays très vulnérables.

Les conversions de dettes ont également été discutées dans le contexte du besoin urgent de libérer de l’espace budgétaire. M. Pedro a souligné que « la CEA soutient les pays qui cherchent à refinancer leur dette coûteuse par le biais d’échanges de dettes, en réorientant l’épargne pour investir dans les ODD et l’action climatique ».

Le Commissaire de l’Union africaine au commerce et à l’industrie, au Département des infrastructures et de l’énergie, Albert Muchanga, a déclaré que certains pollueurs ne sont pas disposés à assumer des coûts pour promouvoir la durabilité de la dette et que les promesses faites pour le Fonds des pertes et dommages convenues lors de la COP27 en Égypte, en 2022 viennent des philanthropes et des gouvernements et non du secteur privé qui bénéficie des émissions de gaz à effet de serre et n’a pas été taxé.

«L’une des principales caractéristiques où il devrait y avoir un certain mouvement concerne l’intégration du commerce du carbone dans le commerce international », a-t-il dit.

M Muchanga a souligné le soutien de l’Union africaine à ladite Coalition et a déclaré que l’Union africaine met actuellement en place un mécanisme de surveillance de la dette dans son Département du commerce afin qu’elle puisse obtenir des informations en temps réel sur la situation de la dette de tous les États membres de l’UA.

Dans son intervention, Mme Hanan Morsy, Secrétaire exécutive adjointe et Économiste en chef de la CEA, a déclaré que si l’Afrique est confrontée à d’énormes besoins de développement et à des déficits de financement, il y a eu une baisse du financement concessionnel et de l’aide publique au développement au cours de la dernière décennie. Cela a mis les pays africains dans une situation budgétaire précaire.

Mme Morsy a noté que la part de l’Afrique dans la finance verte mondiale est minuscule et qu’il existe une opportunité d’exploiter efficacement ce marché. La Coalition de la dette durable pourrait aider à cet égard en intensifiant l’utilisation des garanties, en améliorant la conception et la fiabilité des indicateurs de performance clés associés et en réduisant le coût de leurs rapports et de leurs suivis.

Commentant la manière dont les institutions financières peuvent soutenir une dette durable, la Vice-Présidente des finances de la Banque africaine de développement, Hassatou Diop N’sele, a déclaré que si les obligations vertes sont bonnes pour diversifier les portefeuilles financiers, elles sont laborieuses en termes d’allocation et de rapports. Elle a déclaré que « les échanges de nature peuvent faire la différence en raison de l’incidence à la fois sur la dette et la durabilité des pays et sur ce qu’ils peuvent faire avec les ressources ».

Les recommandations du Groupe de travail africain de haut niveau sur l’architecture financière mondiale incluent la réduction du coût du financement et l’augmentation de sa disponibilité ainsi que la nécessité de réviser le cadre commun du G20 et d’amplifier la voix africaine sur les plateformes mondiales.

Pour sa part, la Secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale, Rola Dashti, a déclaré qu’il est important de repenser le cadre commun du G20 qui n’a pas tenu ses promesses.

«Nous devons travailler sur notre propre voix et la voix de la Coalition de la dette durable doit également être entendue haut et fort », a lancé Mme Dashti.

-Fin-

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : https://www.uneca.org/fr

Publié par :

La Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

BP 3001

Addis-Abeba (Éthiopie)

Tél. +251 11 551 5826

Adresse électronique : eca-info@un.org»

Aid El Kébir 2023 au Burkina : Les préoccupations sécuritaires au cœurs des prières

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La question sécuritaire est très préoccupante ces derniers jours au Burkina Faso avec plusieurs attaques terroristes meurtrières enregistrées. Si des dizaines de terroristes ont été neutralisés comme à Namsiguia (40 tués) ; l’on déplore la mort d’une trentaine de soldats et de celle de plus d’une trentaine de VDP dans une autre attaque à Noaka. Dans ce contexte, les préoccupations sécuritaires ont été au cœur des prières de la célébration ce mercredi 28 juin de la Fête d’Aid El Kébir.

Une vue des leaders de la communauté musulmane de Ouaga à l’occasion de la prière de Tasbaski à la Place de la Nation

Que à la Place de la Nation à Ouagadougou ou à la Place Wara Wara à Bobo-Dioulasso, les deux mythiques places de prières, il y a eu convergence des prières sur cette préoccupation sécuritaire, avec ces tueries de ces derniers jours qui rappellent l’omniprésence de la menace terroriste dans le pays.  Ce n’est pas la première fois que les fidèles musulmans en ont fait leurs préoccupations mais c’était une occasion privilégiée pour insister là-dessus après d’Allah. Des prières qui vont le sens des souhaits et des exhortations des plus hautes autorités du pays.

Réunis à la Place Wara Wara, les fidèles musulmans de Bobo ont aussi prié pour la paix et la sécurité au Burkina Faso

En effet, le Président de la Transition le Capitaine Ibrahim Traoré a, dans un message à l’occasion de cette célébration 2023 de la fête d’Aid El Kébir, invité les fidèles musulmans du pays à porter tous les combattants tombés dans cette guerre contre le terrorisme dans leurs prières et invocations ; réitérant son appel aux Burkinabè pour un engagement total dans la lutte contre le terrorisme et pour notre souveraineté. «Ensemble, nous vaincrons», y a- t-il martelé.

«Au nom du gouvernement, je  félicité la communauté musulmane pour son investissement afin que le Burkina Faso puisse retrouver la paix, la cohésion et la convivialité», s’est félicité le ministre d’Etat Bassolma Bazié aux côtés des fidèles musulmans à la Place de la Nation.

« La douleur est certes forte, mais nous allons toujours rester debout. Nous allons nous en sortir», a-t-il encore assuré.

Christian Tas

Burkina Demain

Burkina : Les 4 nouveaux membres du Gouvernement installés dans leurs fonctions

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Le secrétaire général de l’exécutif burkinabè Jacques Sosthène Dingara a installé, ce mardi 27 juin 2023, les 4 nouveaux ministres du Gouvernement Kyelem de Tambela III dans leurs fonctions. Il s’agit notamment de Emile Zerbo à l’Administration territoriale, la Décentralisation et la Sécurité ; Edasso Rodrigue Bayala à la Justice, aux Droits humains et aux Relations avec les Institutions ; Roger Baro à l’Environnement, à l’Eau et à l’Assainissement ; et Ismaël Sombié à l’Agriculture, aux Ressources animales et halieutiques.

Le ministre Edasso Rodrigue Bayala, a été installé dans ses fonctions à la tête du département de la justice, des droits humains et des relations avec les institutions

Avec l’installation effective ce mardi 27 juin des 4 nouveaux ministres du gouvernement du Gouvernement Kyelem de Tambela III ; l’exécutif burkinabè est désormais au complet. Le léger remaniement ministériel du 25 juin dernier actait en effet la nomination de quatre personnalités à la tête de 4 départements ministériels importants.

Le ministre Emile Zerbo (à gauche) a été officiellement installé dans ses fonctions au MATDS par le secrétaire général du gouvernement Dingara (à droite)

Il s’agit de Emile Zerbo au Ministère de l’Administration territoriale, la Décentralisation et la Sécurité ; de Edasso Rodrigue Bayala au Ministère de la Justice, des Droits humains et des Relations avec les Institutions ; de   Roger Baro au Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement ; et de Ismaël Sombié au Ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques. Ils remplacent respectivement les ministres sortis : Boukaré Zoungrana, Bibata Nébié/Ouédraogo, Augustin Kaboré et Denis Ouédraogo.

Le militaire Ismaël Sombié, nouveau ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, installé dans son poste de commandant en chef de son département

Quant au profil professionnel des 4 nouveaux ministres, l’on note que 2 sont des hommes de droit : un magistrat, Emile Zerbo et un avocat, Edasso Rodrigue Bayala. L’un des deux autres ministres entrés est environnementaliste Roger Baro et l’autre, un militaire Ismaël Sombié.

Roger Baro désormais aux commandes officiellement du Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement

Au cours de leur installation, le secrétaire général du gouvernement Jacques Sosthène Dingara a souhaité à chacun plein succès dans ses nouvelles fonctions.

Il a salué aussi le mérité des 4 ministres qui ont quitté leurs fonctions, exhortant les personnels des différents ministères à accompagner les actions de leurs nouveaux patrons.

Martin Philippe

Burkina Demain

Attaque de Namsiguia : 40 terroristes neutralisés, 31 soldats tombés

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Suite à une embuscade tendue ce lundi 26 juin 2023 dans la localité de Namsiguia contre un convoi de ravitaillement escorté par des unités militaires, de retour de Djibo, l’armée déplore la perte dans ses rangs de 31 soldats et de 3 VDP, une vingtaine de blessés pris en charge et une dizaine de disparus.

Côté ennemi, plus de 40 terroristes ont été neutralisés par les FDS qui poursuivent les opérations de ratissage et de riposte.

Le Chef d’État-Major Général des Armées s’incline devant la mémoire des militaires et des VDP tombés sur le champ d’honneur et souhaite une prompte guérison aux blessés.

Source : Communiqué CEMGA

Burkina Demain

Transition au Burkina : Le FMI soutient les réformes politiques et institutionnelles

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Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré a reçu ce matin en audience, une délégation du Fonds monétaire international (FMI). En séjour dans la capitale burkinabè, la délégation conduite par le Chef adjoint du département Afrique du FMI, Martin Schindler, est venue témoigner son soutien à la Transition en cours dans notre pays. Communiqué de Presse.

«Mise en œuvre de la Transition : le Fonds monétaire international soutient les réformes politiques et institutionnelles

(Ouagadougou, 26 juin 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu ce matin en audience, une délégation du Fonds monétaire international (FMI). En séjour dans la capitale burkinabè, la délégation conduite par le Chef adjoint du département Afrique du FMI, Martin SCHINDLER, est venue témoigner son soutien à la Transition en cours dans notre pays.

Selon le chef de la délégation, le Fonds monétaire international, est présent à Ouagadougou, pour discuter avec les autorités de la Transition en vue de trouver des mécanismes pour un appui du Fonds au programme du développement de la Transition.

«Avec le chef de l’Etat, nous avons échangé sur les contours d’un programme que nous avons entamé avec les membres du gouvernement et nous avons communiqué notre programme de la semaine au Chef de l’État », a déclaré Martin SCHINDLER à l’issue de l’audience.

Pour le Chef adjoint du département Afrique, des échanges ont déjà été menés sur certains programmes de la Transition qui pourraient bénéficier de l’accompagnement du FMI.

«Nous avons déjà eu des discussions avec le gouvernement sur les réformes entamées par le Burkina Faso avec la possibilité d’un accompagnement financier de notre institution », a-t-il précisé.

Direction de la communication de la Présidence du Faso»

Remaniement du gouvernement Kyélem de Tambèla II : 4 ministres entrants, 4 sortants

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Par décret dont teneur a été lue à la Télévision nationale par le secrétaire général du gouvernement, l’équipe du Premier Apollinaire Kyelem de Tambela a été légèrement remaniée ce 25 juin 2023 avec l’entrée de quatre nouveaux ministres qui remplacent quatre ministres sortants.

Les 4 ministres entrants sont :

– Emile Zerbo, Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité ;

– Edasso Rodrigue Bayala, Ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des Sceaux ;

– Ismaël Sombié, Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques ;

– Roger Barro, Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement.

Ils remplacement respectivement les ministres sortants suivants, poste pour poste :

-Boukaré Zoungrana ;

-Bibata Nébié/Ouédraogo ;

-Denis Ouédraogo ;

-Augustin Kaboré.

A l’issue de ce remaniement, voici la composition du gouvernement   Kyélem de Tambèla III :

Premier ministre : Apollinaire Joachimson  Kyélem de Tambèla

Ministre d’Etat, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants : Kassoum Coulibaly

Ministre d’Etat, Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale : Bassolma Bazié

Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité : Emile Zerbo

Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur : Olivia Rouamba

Ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective : Aboubacar Nacanabo

Ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des Sceaux : Edasso Rodrigue Bayala

Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques : Ismaël Sombié

Ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques : Aminata Zerbo-Sabané

Ministre de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille : Nandy Somé / Diallo

Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique : Robert Lucien Jean-Claude Kargougou

Ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises : Serge Gnaniodem Poda

Ministre des Infrastructures et du Désenclavement : Adama Luc Sorgho

Ministre des Mines et des Carrières : Simon-Pierre Boussim

Ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales : Joseph André Ouédraogo

Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Adjima Thiombiano

Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement : Roger Barro

Ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat : Mikaïlou Sidibé

Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi : Boubakar Savadogo

Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme : Jean Emmanuel Ouédraogo

-Ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière : Roland Somda

-Ministre délégué auprès du Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, chargé de la sécurité : Mahamoudou Sana

-Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, chargé de la Coopération régionale : Karamoko Jean Marie Traoré

-Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, chargé du Budget : Fatoumata Bako/Traoré