Newton Ahmed Barry a perdu son épouse ce dimanche 25 juin 2023
L’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Newton Ahmed Barry est en deuil. L’ancien rédacteur en chef de l’Evènement a ce dimanche 25 juin 2023 à Ouagadougou dans l’arrondissement 10, son épouse Safiéta Barry. L’enterrement pour ce lundi 26 juin au cimetière de Tabtenga.
Madame Safiéta Barry, épouse de Newton Ahmed Barry, n’est plus
Programme des obsèques de Mme Safiéta Barry :
-La levée du corps aura lieu demain lundi 26 juin 2023 à 13 heures à la morgue de la clinique Souka ;
-La prière mortuaire à 14h à la mosquée de Hamdalaye suivie de l’enterrement au Cimetière de Tabtenga.
-Un doua après l’enterrement au domicile mortuaire à la Zone 1.
L’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) informe ses abonnés que suite à une fuite survenue sur une conduite en fonte de grand diamètre (DN 400) à Bendogo, devant l’agence de Coris Bank, cette zone ainsi que les zones de Wayalghin et de Anayelé connaîtront des baisses de pression voire des coupures d’eau.
Les Nations Unies et les Organisations intergouvernementales en Afrique de l’Ouest conjuguent leurs efforts pour le développement durable de la sous-région
Le Gouvernement du Sénégal, à travers le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, a procédé Jeudi, à Dakar, au lancement des travaux du Forum Régional des Organisations intergouvernementales de l’Afrique de l’Ouest sur : « Promouvoir les chaînes de valeur régionales et la sécurité alimentaire pour renforcer l’intégration régionale et le développement durable en Afrique de l’Ouest». Communiqué de Presse.
«Les Nations Unies et les Organisations intergouvernementales en Afrique de l’Ouest conjuguent leurs efforts pour le développement durable de la sous-région
Dakar (Sénégal)- 22 Juin 2023 – Le Gouvernement du Sénégal, à travers le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, a procédé Jeudi, à Dakar, au lancement des travaux du Forum Régional des Organisations intergouvernementales de l’Afrique de l’Ouest sur : « Promouvoir les chaînes de valeur régionales et la sécurité alimentaire pour renforcer l’intégration régionale et le développement durable en Afrique de l’Ouest ».
Cette rencontre qui se tient du 22 au 23 Juin est organisée par le Bureau Sous Régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (BSR-AO/CEA), en partenariat avec le Ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Comité Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) et le Programme Alimentaire Mondial (PAM).
Ce Forum Régional a pour objectif principal de renforcer le partenariat pour le développement durable entre les entités du système des Nations Unies représentées par la CEA, le PAM et les autres agences des Nations Unies, d’une part, et la CEDEAO, l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), le CILSS et les autres organisations intergouvernementales d’Afrique de l’Ouest, d’autre part.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture des travaux, le Coordonnateur de la Direction Générale du Plan et des Politiques Economiques au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération du Senegal, Monsieur Souleymane Diallo a affirmé que « C’est toujours avec un engagement constant que le Sénégal se place en première ligne pour appuyer les efforts pour un approfondissement de l’intégration régionale, tant au niveau continental que régional ».
Pour sa part, la Directrice du BSR-AO/CEA, Ngone Diop a affirmé que « Le signal d’alarme lancé en avril par le Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA) avec près de 42.5 millions de personnes qui seraient menacées par la crise alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest pendant la soudure (juin-août 2023), nous interpelle tous et appelle des actions à la fois immédiates et à moyen et long terme ».
Pour cela, poursuit la Directrice du BSR-AO/CEA, la CEA préconise une mobilisation des ressources financières nouvelles et un développement des chaines de valeurs.
Pour la Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Senegal, Madame Aminata Maiga, « En apportant des réponses idoines à ces deux problématiques que sont la promotion des chaines de valeurs et de la sécurité alimentaire, nous contribuerons à l’accélération de la mise œuvre des Agenda 2030 et 2063 à travers notamment la réduction de la pauvreté, la réalisation de la sécurité alimentaire, la promotion du travail décent et de la croissance durable, l’industrialisation inclusive et durable et la production et la consommation durables».
La Directrice régionale adjointe pour l’Afrique de l’Ouest du PAM, Madame Evelyn Etti estime, pour sa part, que « Dans un contexte de plus en plus complexe, nous devons tirer parti de notre capacité d’analyse collective pour apporter des solutions durables aux problèmes systémiques qui entravent le développement de systèmes alimentaires durables».
« Nous nous engageons à renforcer et à élargir notre collaboration en combinant nos efforts de production de données probantes afin de mieux soutenir les gouvernements et les organisations régionales et en plaidant conjointement pour l’utilisation des résultats de la recherche dans l’élaboration des politiques », a promis la Directrice régionale adjointe pour l’Afrique de l’Ouest du PAM.
Quant au représentant de la Commission de la CEDEAO, Monsieur Abdoulaye Zonon, il a dit que « La région de l’Afrique de l’Ouest continue à subir de plein fouet les conséquences de la COVID19 et de la crise Ukrainienne qui se sont caractérisées par un ralentissement considérable de la croissance économique impactant négativement le bien-être des populations tout en fragilisant l’équilibre que connaissent certains pays confrontés à l’instabilité politique ».
« La CEDEAO dans ce contexte est plus que jamais interpellée dans son mandat de coordination des initiatives de développement socio-économiques de la région », a conclu M. Abdoulaye Zonon.
Pour plus d’informations, veuillez contacter : Tahirou Gouro, Chargé de Communication, CEA- BSR/AO Email : gouro2@un.org.»
Le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambèla a présidé dans la matinée de ce jeudi 22 juin 2023 à Ouagadougou, l’ouverture de la 31e session de l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat (AG SE). C’était à la salle de conférences de Ouaga 2000 en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, Serge Gnaniodem Poda. Ce fut l’occasion de faire le point de la mise en œuvre des résolutions et recommandations de la 30ème session de l’AG SE tenue les 23 et 24 juin 2022.
C’est le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambèla qui a présidé ce 22 juin 2023 l’ouverture de la 31e session l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat (AG SE)
A 1 Au titre des Sociétés d’Etat,
Résolution n°01/2022/AG-SE du 24 juin 2022 portant approbation des états financiers et affectation des résultats de l’exercice 2021
Cette résolution a été exécutée par toutes les sociétés dont les comptes ont été approuvés à la 30ème session de l’AG-SE, qui ont procédé à l’affectation des résultats conformément à ladite résolution.
Toutefois, il convient de relever que les comptes de la SBT au 31 décembre 2022 présentent des dividendes dus à l’Etat au titre de l’exercice 2021.
Résolution n°02/2022/AG-SE du 24 juin 2022 portant fixation des indemnités de fonction des membres des Conseils d’Administration et de l’indemnité forfaitaire mensuelle des Présidents de Conseil d’Administration
Cette résolution a été exécutée par toutes les sociétés qui ont procédé au paiement des indemnités pour l’exercice 2022 conformément à la résolution citée.
Résolution n°03/2022/AG-SE du 24 juin 2022 portant fixation des honoraires des Commissaires aux Comptes
Cette résolution est exécutée par toutes les sociétés qui procéderont au paiement des honoraires des Commissaires aux Comptes pour l’exercice 2022 à l’issue de l’approbation des comptes par l’AG-SE.
Résolution n°04/2022/AG-SE du 24 juin 2022 portant fixation des indemnités des membres et des Présidents des comités spécialisés des Conseils d’Administration
Cette résolution a été exécutée par l’ensemble des sociétés d’Etat.
Résolution n°05/2022/AG-SE du 24 juin 2022 portant approbation des opérations visées dans le rapport spécial des Commissaires aux Comptes
Toutes les sociétés d’Etat ont mis en œuvre la résolution citée.
Résolution n°06/2022/AG-SE du 24 juin 2022 portant attribution de pouvoir
Les sociétés concernées ont mis en œuvre la résolution citée.
Résolution n°07/2022/AG-SE/ du 24 juin 2022 relative à la formulation d’indicateurs spécifiques d’appréciation des missions de service public des sociétés d’Etat
Dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution citée, seize (16) sociétés d’Etat ont procédé à la formulation d’indicateurs spécifiques permettant d’apprécier leurs missions de service public. Toutefois, le CEGECI, le LNBTP et la SEPB n’ont pas formulé d’indicateurs spécifiques dans leur rapport de gestion.
Résolution n°09/2022/AG-SE/ du 24 juin 2022 portant élaboration de comptes intermédiaires au sein des sociétés d’Etat
La date d’effet de la résolution citée porte sur l’exercice 2023. Par ailleurs, certaines sociétés d’Etat ont relevé qu’elles ont pris des dispositions idoines pour procéder à l’arrêt des comptes semestriels de leurs comptes en 2023.
Résolution n°11/2022/AG-SE/ du 24 juin 2022 relative à la mise en place des outils de base du code de bonnes pratiques de gouvernance des sociétés d’Etat
En application de la résolution citée, les sociétés d’Etat ont procédé à l’élaboration et/ou à la mise à jour des outils de base du code de bonnes pratiques de gouvernance des sociétés d’Etat à savoir le manuel de procédures, les fiches de postes, l’organigramme et le plan de passation des marchés. En effet :
-une (01) société à savoir la SOGEMAB dispose de l’ensemble des quatre (04) outils de gestion à jour, soit un taux de réalisation de 100% ;
-huit (08) sociétés d’Etat à savoir l’Agetib, le CEGECI, la LONAB, l’ONEA, la SONABEL, la SONABHY, la SONAGESS et la SONATER disposent de trois (03) outils à jour sur quatre (04), soit un taux de réalisation de 75% ;
-cinq (05) sociétés d’Etat ont mis en œuvre deux (02) outils sur quatre (04), soit 50%. Il s’agit du BUMIGEB, de LA POSTE BF, de la SBT, de la SEPB et de la SOPAFER-B ;
-cinq (05) sociétés d’Etat à savoir l’ACOMOD-BURKINA, l’AGETEER, le LNBTP, la MINOFA et la SONATUR disposent d’un outil à jour parmi les quatre (04) outils de base de gestion, soit un taux de mise en œuvre de 25%.
Le point exhaustif de la mise en œuvre de la résolution citée est joint en annexe 4 du rapport de performance.
Résolution n°13/2022/AG-SE/ du 24 juin 2022 relative à l’élaboration d’un plan de redressement des sociétés d’Etat déficitaires
Dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution citée, la SONATER a élaboré et transmis le plan de redressement aux tutelles. La SOGEMAB quant à elle, a relevé qu’elle a élaboré et transmis à la tutelle technique son plan de redressement.
Cependant, l’ACOMOD-Burkina n’a pas fait le point de la mise en œuvre de cette résolution.
Par ailleurs, les ministères en charge de la santé, de l’agriculture et de l’habitat n’ont pas soumis de rapports circonstanciés périodiques relatifs au suivi rapproché des sociétés déficitaires à l’appréciation du Président par délégation de l’AG-SE conformément à la résolution citée.
A 2 Au titre des tutelles
-Au titre du Ministère du Développement Industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises
Résolution n°08/2022/AG-SE/ du 24 juin 2022 relative à la mise en place d’un système de notation des sociétés d’Etat
Dans le cadre de l’exécution de la résolution citée, le Ministère en charge du commerce a lancé le processus de recrutement d’un cabinet en charge de mener l’étude relative à la mise en place d’un système de notation des sociétés d’Etat.
Résolution n°10/2022/AG-SE/ relative à la prise en compte d’administrateurs indépendants dans les Conseils d’Administration des sociétés d’Etat
En exécution de la résolution citée, des dispositions ont été prises pour la prise en compte d’administrateurs indépendants dans les conseils d’administration des SCP dans le cadre de la relecture des textes régissant les sociétés à capitaux publics. Un atelier d’examen desdits projets de textes a été tenu le 26 mai 2023.
Résolution n°12/2022/AG-SE/ du 24 juin 2022 portant limitation du nombre et de la durée des mandats des administrateurs représentant l’Etat dans les Conseils d’Administration
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette résolution, aucun administrateur représentant l’Etat n’est nommé dans plus de deux (02) conseils d’administration.
Cependant, des administrateurs représentant le ministère en charge de la santé, le ministère en charge des finances et le ministère en charge de la défense ont totalisé plus de six (06) ans dans le conseil d’administration de la SOGEMAB au 31 décembre 2022.
Recommandation relative à la conduite d’une réflexion sur la mise en place d’un cadre dédié pour l’approbation des comptes des Etablissements Publics de Prévoyance Sociale (EPPS)
En exécution de la recommandation citée, le ministère en charge du commerce a élaboré un rapport en conseil de cabinet en vue d’une large concertation avec les parties prenantes. Aussi, convient-il de relever que la réflexion visant à mettre en place un cadre dédié à l’approbation des comptes des Etablissements Publics de Prévoyance Sociale (EPPS) a été prise en compte dans le cadre de la relecture des textes régissant les sociétés à capitaux publics dans la perspective d’organiser des Assemblées sectorielles.
A cet effet, lesdits textes ont fait l’objet d’examen par les représentants de la Primature et les départements ministériels concernés le 26 mai 2023.
-Au titre du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective
Recommandation relative à l’analyse de la pertinence des contrats plans au regard du non-respect des engagements de l’Etat
En exécution de la recommandation citée, le MEFP a signalé que le nouveau référentiel d’élaboration, d’adoption, d’exécution et de suivi évaluation des contrats plans a été adopté par décret n°2020-0635/PRES/PM/MINEFID/MICA du 16 juillet 2020. Ce référentiel définit le cadre règlementaire d’élaboration des contrats plans en tenant compte de l’inscription budgétaire des crédits dans le Ministère sectoriel de la société concernée et devra permettre ainsi d’éviter le non-respect des engagements de l’Etat. En outre, il a précisé qu’en 2022 le contrat plan de LA POSTE BF a été examiné suivant ce référentiel et que celui du BUMIGEB est en cours de traitement.
Recommandation relative à la remise de pénalités de retard et la revue de l’échéancier de remboursement de l’emprunt de la MINOFA
Dans le cadre de la mise en œuvre de ladite recommandation, le MEFP a relevé que le Président du Conseil d’Administration (PCA) de la MINOFA, a par correspondance n°2022-015/MINOFA/PCA du 19 août 2022, sollicité de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) le rééchelonnement du prêt de 200 millions de FCFA accordé à la MINOFA en 2019. En réponse à cette requête, la DGTCP a par correspondance n°2022-1673/MEFP/SG/DGTCP/ACCT du 07 septembre 2022, invité le PCA de la MINOFA à lui communiquer le nouvel échéancier souhaité.
Recommandation relative au paiement de la tranche de la subvention due à la SONABHY
En exécution de la recommandation citée, le MEFP a indiqué que la subvention inscrite dans le budget de l’Etat pour le compte de la SONABHY est débloquée dans les délais. Cependant, il a noté que compte tenu de l’évolution des prix des hydrocarbures à l’international, les dotations budgétaires s’avèrent parfois insuffisantes malgré le rehaussement continu du niveau de la subvention.
En outre, le problème des moins-values constitue une préoccupation majeure au regard de leur importance en termes d’incidence financière. Par ailleurs, un comité interministériel a été mis en place et un pointage est fait périodiquement pour éviter l’accumulation des arriérés. Des actions sont entreprises pour permettre à la SONABHY de gérer les tensions de trésorerie à travers la titrisation des arriérés et la compensation exceptionnelle de certaines dettes croisées.
Recommandation relative à la poursuite de l’accompagnement au profit de la CARFO dans le cadre de l’apurement des emprunts contractés par les structures publiques
En exécution à cette recommandation, le MEFP a indiqué que l’apurement des emprunts contractés par les structures publiques se fait régulièrement à travers des ouvertures spéciales de crédits pour leur prise en charge. En effet, sur un montant total décaissé de 29 562 572 508 FCFA, la CARFO a été remboursée à hauteur de 17 888 586 262 FCFA, soit 11 945 900 131 F CFA en capital et 5 942 686 131 F CFA en intérêt au 31 janvier 2023. Des prévisions ont été faites également au titre de l’année 2023.
Recommandation relative à l’accompagnement de la SEPB dans la mobilisation des financements appropriés de l’usine de Koupéla
En exécution de la recommandation citée, le MEFP a indiqué que dans le cadre de la contractualisation du prêt de 10 milliards de F CFA pour la réalisation du complexe industriel de production d’engrais à base de phosphates naturels, la Société d’Exploitation des Phosphates a sollicité la garantie de l’Etat. A cet effet, une suite favorable a été donnée à sa requête pour un montant de 8 milliards de FCFA.
Recommandation relative à la réalisation d’une étude sur les procédures spécifiques de la commande publique dans les Sociétés d’Etat
En exécution de cette recommandation, le MEFP a relevé que la spécificité des sociétés d’Etat a été partiellement prise en compte par le décret n°2023-0273/PRES-TRANS/PM/MEFP du 23 mars 2023 modifiant le décret n°2017-0049/PRES/PM/MINEFID du 1er février 2017 portant procédures de passation, d’exécution et de règlements des marchés publics et des délégations de service.
Par ailleurs, il a indiqué que les réflexions se poursuivent en vue de trouver des procédures adaptées aux commandes liées au cœur de métier des sociétés d’Etat.
-Au titre du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique
Recommandation relative à la poursuite de la réflexion sur le modèle économique et le statut juridique de la SOGEMAB en vue de lui permettre de poursuivre ses missions de maintenance des équipements biomédicaux et la mise en place d’un système de leasing au regard de la mission et du rôle stratégique de la société en collaboration avec les tutelles financière et de gestion
La recommandation citée n’a pas été mise en œuvre. Toutefois, le Ministère en charge de la santé a relevé qu’une analyse comparative du statut actuel de la SOGEMAB par rapport à son statut précédent a été réalisée. Aussi, il a indiqué que la SOGEMAB a besoin d’accompagnement institutionnel pour assurer ses missions de service public.
-Au titre du Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme
Recommandation relative à la poursuite des réflexions sur la définition d’un modèle économique efficace prenant en compte les réalités du marché tout en garantissant la viabilité économique de la SBT
En exécution de cette recommandation, le ministère en charge de la communication a indiqué qu’une feuille de route portant mise en œuvre du projet Multiplex a été adoptée en Conseil des Ministres, le 03 novembre 2021.
Son opérationnalisation est en cours avec la mise en place d’un comité de suivi et d’orientation dudit projet. Ce comité composé de plusieurs acteurs (Présidence du Faso, Primature, Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP), Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Union Burkinabè des diffuseurs de Services Télévisuels (UBDST), Ligue des Consommateurs du Burkina (LCB), etc.) a tenu des sessions au cours de l’exercice 2022 sous la supervision du Ministre chargé de la Communication. Un rapport provisoire a été déposé et les conclusions des études de marché sont attendues.
Un suivi de la mise en œuvre des résolutions et recommandations formulées lors de sessions antérieures à la 30ème AG-SE a permis au secrétariat de faire la revue des décisions issues des 26ème et 27ème et 28ème et 29ème sessions de l’AG-SE.
-Au titre de la 29ème session de l’AG-SE tenue les 24 et 25 juin 2021
Résolution n°07/2021/AG-SE du 25 juin 2021 portant adoption de la stratégie de gestion des sociétés d’Etat
En application de la résolution citée, le Ministère en charge du Commerce a transmis la tranche 2022 du plan d’actions de la stratégie de gestion aux départements ministériels et aux sociétés d’Etat suite à la tenue de l’atelier de sensibilisation en avril 2022. Du reste, des dispositions sont prises en vue de la mise en place d’un dispositif de suivi-évaluation de ladite stratégie.
Résolution n°08/2021/AG-SE du 25 juin 2021 portant évaluation de la mise en œuvre du code de bonnes pratiques de gouvernance des sociétés d’Etat
En application de la résolution citée, le Ministère en charge du Commerce en collaboration avec le Haut Comité chargé du Suivi de l’application du code de bonnes pratiques de gouvernance des sociétés d’Etat a procédé au recrutement d’un cabinet chargé de l’évaluation du code. A cet effet, le rapport diagnostic a été validé le 18 avril 2023 par le comité technique de suivi de l’étude. Aussi, il est attendu du cabinet la transmission d’un projet de nouveau code de bonnes pratiques de gouvernance des sociétés d’Etat dont la validation est prévue au plus tard fin juin 2023.
Résolution n°09/2021/AG-SE du 25 juin 2021 relative à la convocation des administrateurs aux sessions des Conseils d’Administration
La résolution citée est partiellement mise en œuvre. En effet, l’analyse des rapports de gestion, exercice 2022 des sociétés d’Etat révèle que sur dix-neuf (19) sociétés, neuf (09) ont procédé à la mise en œuvre de la résolution citée et dix (10) ont convoqué des administrateurs dont les mandats sont irréguliers. Il s’agit de l’ACOMOD-BURKINA, du BUMIGEB, du CEGECI, de la LONAB, de la SBT, de la SEPB, de la SOGEMAB, de la SONABEL, de la SONABHY et la SONAGESS.
En effet, la situation au 31 décembre 2022 révèle que sur 165 mandats d’administrateurs, 30 mandats présentent une irrégularité, soit 18%.
Résolution n°10/2021/AG-SE du 25 juin 2021 portant mise en place d’un programme de certification des administrateurs des sociétés d’Etat
En application de la résolution citée, le Ministère en charge du Commerce a procédé au recrutement d’un cabinet chargé de l’élaboration d’un programme de certification. A cet effet, le rapport diagnostic a été validé le 07 avril 2023 par le comité technique de suivi de l’étude. Aussi, il est attendu du cabinet la transmission d’un projet de programme de certification dont la validation est prévue au plus tard fin juin 2023.
Résolution n°11/2021/AG-SE du 25 juin 2021 relative à la mise en œuvre des décisions de l’AG-SE
En exécution de la résolution citée, les sociétés d’Etat ont pris des dispositions pour la mise en œuvre des décisions issues des sessions de l’AG-SE. Un point de la mise en œuvre desdites décisions est fait dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration de chaque société à l’AG-SE.
En ce qui concerne les sanctions relatives au non-respect des décisions de l’AG-SE, le Ministère en charge du commerce a engagé le processus de recrutement d’un cabinet dans le cadre de l’étude relative au système de notation des sociétés d’Etat qui prendra en compte la définition des sanctions en cas de non-respect des décisions de l’AG-SE.
Résolution n°12/2021/AG-SE/MINEFID du 25 juin 2021 relative à la correction d’erreurs significatives impactant les comptes des sociétés d’Etat
Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la résolution citée, deux (02) sociétés ont effectué des opérations d’apurement de comptes sans attester l’avis préalable de la tutelle financière. Il s’agit du CEGECI et de l’ONEA au titre de l’exercice 2022.
Résolution n°50/2021/AG-SE du 25 juin 2021 portant mise en place d’un cadre de concertation des administrateurs des sociétés d’Etat
En exécution de la résolution citée, le Ministère en charge du Commerce a, à travers un processus participatif impliquant les départements ministériels, les administrateurs ainsi que les dirigeants des sociétés d’Etat et des établissements de prévoyance sociale, élaboré un projet de texte en vue de la création d’un cadre de concertation des administrateurs des sociétés d’Etat et des établissements de prévoyance sociale. A cet effet, l’arrêté conjoint n°2023-00186/MDICAPME/MEFP relatif à la mise en place dudit cadre a été signé le 02 mai 2023.
Résolution n°53/2021/AG-SE du 25 juin 2021 relative à la restructuration des agences de Maîtrises d’Ouvrage Déléguées Publiques (MODP)
En exécution de la résolution citée, le Ministère en charge du Commerce a procédé au recrutement d’un cabinet pour la réalisation d’une étude de restructuration des MODP. La rencontre de cadrage entre le comité technique de suivi de l’étude et le cabinet s’est tenue le 19 juin 2023.
Recommandation relative à l’état des lieux des infrastructures hydrauliques existantes en vue de mettre en place une politique de maintenance desdites infrastructures et à l’élaboration d’un programme pour la construction de nouveaux barrages A ce niveau, le Ministère en charge de l’eau n’a pas encore fait le point de la mise en œuvre de ladite recommandation.
-Au titre de la 28ème session de l’AG-SE tenue les 25 et 26 juin 2020
Résolution n°07/2020/AG-SE du 26 juin 2020 portant mise en place de cadres d’échanges avec les administrateurs au sein des départements ministériels
En exécution de la résolution citée, le Ministre en charge du commerce a tenu une rencontre avec les administrateurs relevant de son département le 14 avril 2023.
Aussi, les Ministères en charge des finances, de la communication et de l’urbanisme ont relevé avoir tenu des rencontres d’échanges avec les administrateurs de leur département. Toutefois, les comptes rendus desdites rencontres n’ont pas été transmis à la tutelle de gestion.
Par ailleurs, il convient de relever que les autres départements ministériels à savoir les ministères en charge du travail, des infrastructures, de l’énergie et des mines, de la santé, des transports, de l’eau, de l’agriculture et des postes n’ont pas fait le point de la mise en œuvre de la résolution citée.
Résolution n°10/2020/AG-SE du 26 juin 2020 relative à la soumission des rapports de gestion des conseils d’administration aux commissaires aux comptes
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette résolution, toutes les sociétés d’Etat ont transmis à leurs commissaires aux comptes les rapports de gestion de leur conseil d’administration conformément à la résolution citée.
Toutefois, il sied de relever que des incohérences demeurent dans la plupart des rapports de gestion soumis aux commissaires aux comptes. A cet effet, les Commissaires aux Comptes sont invités à se conformer aux dispositions de l’article 713 de l’acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique en veillant à la vérification de la concordance des données des rapports de gestion et celles des états financiers.
Résolution n°11/2020/AG-SE du 26 juin 2020 relative à la définition de critères d’octroi de la prime de bilan au sein des sociétés d’Etat
En exécution de cette résolution, le Ministère en charge du commerce a procédé à la mise en place d’une équipe interministérielle chargée de définir les critères d’octroi de la prime de bilan au sein des sociétés d’Etat.
A cet effet, un avant-projet de décret portant encadrement de la prime de bilan a fait l’objet d’examen par les parties prenantes lors d’une rencontre tenue le 03 juin 2022. A l’issue du processus d’examen par les différents acteurs, le dossier a été transmis au Président par délégation de l’AG-SE pour recueillir ses orientations.
-Au titre de la 27ème session de l’AG-SE tenue les 28 et 29 juin 2019
Résolution n°039/2019/AG-SE/SONABHY du 29 juin 2019 portant augmentation de capital de la SONABHY
En exécution de cette résolution, le Conseil des Ministres a autorisé l’augmentation du capital social de la SONABHY par décret n°2020-968/PRES/PM/MCIA/MINEFID du 16 décembre 2020. Aussi, il convient de relever que les statuts particuliers de la société sont en cours d’actualisation conformément à la règlementation en vigueur.
Recommandation relative à la relecture de la règlementation des sociétés d’Etat en vue de son harmonisation avec le Code de Bonnes Pratiques de Gouvernance des Sociétés d’Etat
Dans le cadre de la mise en œuvre de la recommandation, le ministère en charge du Commerce a recruté en 2021 un cabinet pour la relecture des textes régissant les sociétés à capitaux publics. A cet effet, un rapport diagnostic a été validé lors de la réunion du comité technique de suivi de l’étude le 24 mars 2023. Aussi, des avant-projets de textes ont été élaborés et soumis au comité pour examen.
-Au titre de la 26ème session de l’AG-SE tenue les 28 et 29 juin 2018
Recommandation n°001/2018/AG-SE du 29 juin 2018 portant levée des réserves des commissaires aux comptes
Cette recommandation a concerné le BUMIGEB, le CEGECI et LA POSTE BF et dans le cadre de la mise en œuvre de la recommandation citée, les comptes des trois (03) ont été certifiés sans réserve au titre de l’exercice 2022.
Les comptes de l’exercice 2022 de la SONAGESS et de la SONABHY quant eux, ont été certifiés sous réserve par leurs commissaires aux comptes.
Le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambèla a présidé dans la matinée de ce jeudi 22 juin 2023 à Ouagadougou, l’ouverture de la 31e session de l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat (AG SE). Cette 31ème session va examiner les états financiers de l’exercice 2022 de la gestion des 19 sociétés d’Etat. Voici la situation économique et financière d’ensemble de ces 19 sociétés d’Etat pour cet exercice 2022, telle que présentée à l’ouverture de cette 31ème session de l’AG-SE.
Sur dix-neuf (19) sociétés d’Etat, quinze (15) ont réalisé un bénéfice cumulé de 78,508 milliards de F CFA en 2022 contre seize (16) sociétés bénéficiaires avec un cumul de 79,624 milliards de F CFA en 2021.
L’exercice 2022 a donc enregistré quatre (04) sociétés d’Etat déficitaires à savoir l’Agence d’Exécution des Travaux, Eau et Equipements Rural (AGETEER), le Laboratoire National du Bâtiment et des Travaux Publics (LNBTP), la Société de Gestion de l’Equipement et de la Maintenance Biomédicale (SOGEMAB) et la Société Nationale de Gestion du Stock de Sécurité Alimentaire (SONAGESS) avec un déficit cumulé de 1,812 milliard de F CFA contre trois (03) sociétés déficitaires en 2021.
En intégrant le déficit cumulé des quatre (04) sociétés d’Etat, le résultat net global des dix-neuf (19) entreprises s’établit en 2022 à 76,696 milliards contre 78,131 milliards de F CFA en 2021.
En matière de production de livrables à l’attention de l’AG-SE, les sociétés d’Etat ont produit les rapports de gestion de leurs Conseils d’Administration conformément au canevas transmis par le secrétariat technique de l’AG-SE. Toutefois, il sied de relever que sur les dix-neuf (19) sociétés d’Etat, quinze (15) ont transmis les rapports dans les délais fixés.
Contribution directe au budget de l’Etat
La contribution directe au budget de l’Etat des sociétés d’Etat présentant leurs comptes à la 31ème session de l’AG-SE est passée de 372,042 milliards en 2021 à 519,638 milliards de F CFA en 2022, soit une hausse de 147,596 milliards de F CFA.
La Valeur Ajoutée (VA) globale qui mesure la contribution des sociétés d’Etat à la formation du Produit Intérieur Brut (PIB) est quant à elle passée de 238,761 milliards en 2021 à 238,516 milliards de F CFA en 2022, soit une légère baisse de 245 millions de F CFA en valeur absolue. Cette décroissance de la valeur ajoutée globale des dix-neuf (19) sociétés d’Etat traduit la dégradation de leur apport à la formation du PIB. Elle se justifie essentiellement par la détérioration de la valeur ajoutée de la SONABHY, de la SONAGESS et de la SONABEL qui ont diminué respectivement de 2,145 milliards, de 1,249 milliard et de 790 millions de F CFA.
Toutefois, il sied de relever que la baisse de la valeur ajoutée de la SONABHY qui représente 28,66% de la valeur ajoutée des dix-neuf (19) sociétés d’Etat en 2022 s’explique par l’accroissement du coût d’achat des produits pétroliers. En ce qui concerne la SONAGESS, cela s’explique par la diminution de son volume d’activités et l’augmentation des charges d’exploitation en 2022 et rappelons au passage que la valeur ajoutée de la SONAGESS est négative en 2022. Celle de la SONABEL se justifie également par l’augmentation des charges d’exploitation.
5 sociétés d’Etat affichent des Insuffisances Brutes d’Exploitation
L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) global qui mesure la performance économique de l’ensemble des sociétés d’Etat enregistre une baisse de 1,510 milliard de F CFA en valeur absolue entre 2021 et 2022. En effet, il est passé de 171,713 milliards en 2021 à 170,203 milliards de F CFA en 2022, traduisant une contreperformance économique des sociétés d’Etat. Les fortes baisses ont été enregistrées par la SONABHY, la SONABEL et la SONAGESS dont l’EBE a diminué respectivement de 2,050 milliards, 1,408 milliard et de 1,360 milliard de F CFA.
Par ailleurs, cinq (05) sociétés d’Etat affichent des Insuffisances Brutes d’Exploitation (IBE) à savoir l’ACOMOD-B, l’AGETEER, la SBT, la SOGEMAB et la SONAGESS.
Cependant, le Résultat d’Exploitation (RE) global des sociétés d’Etat a augmenté de 658 millions de F CFA en passant de 114,842 milliards en 2021 à 115,500 milliards de F CFA en 2022.
Le Résultat Net (RN) global des dix-neuf (19) sociétés d’Etat est de 76,696 milliards en 2022 contre 78,131 milliards de F CFA en 2021, soit une baisse de 1,435 milliard de F CFA en valeur absolue et de 1,84% en valeur relative, imputable à la baisse des résultats enregistrés par la SONAGESS, LA POSTE BF, la LONAB et le LNBTP. Ce résultat net intègre le déficit cumulé de 1,812 milliard de F CFA enregistré par l’AGETEER, le LNBTP, la SOGEMAB et la SONAGESS.
Une hausse de 1,562 milliard des charges de personnel
En matière de gestion des ressources humaines, les dix-neuf (19) sociétés ont employé au total 6 921 agents en 2022 contre 7 145 agents en 2021, soit une baisse de l’effectif total de 224 agents. Cela s’explique par la diminution de l’effectif de la SONABEL, de l’ONEA et de LA POSTE BF respectivement de 137 agents, de 59 agents et de 28 agents entre 2021 et 2022.
Cependant, les charges de personnel des dix-neuf (19) sociétés d’Etat s’établissent à 68,611 milliards en 2022 contre 67,049 milliards de F CFA en 2021, soit une hausse de 1,562 milliard de F CFA. Les plus fortes hausses de charges de personnel sont enregistrées par la LONAB, la SONABEL, LA POSTE BF et la SONAGESS respectivement de 734 millions ; 619 millions ; 156 millions et 111 millions de F CFA.
La moyenne annuelle des charges de personnel par agent est de 9,913 millions de F CFA en 2022 contre 9,384 millions de F CFA en 2021, soit un montant mensuel par agent de 826 121 de F CFA en 2022 contre 782 004 F CFA en 2021.
A cette 31ème session de l’AG-SE, la SOGEMAB et la SONATER ont enregistré des capitaux propres négatifs tout comme à la 30ème session. A cet effet, elles ont élaboré des plans de redressement en application de la résolution n°13/2022/AG-SE du 24 juin 2022 en vue de permettre de reconstituer leurs capitaux propres. En outre, il convient d’indiquer qu’une étude relative à la restructuration des maîtrises d’ouvrage déléguées publiques (MODP) est en cours et les conclusions pourraient orienter la prise de décision structurelle concernant ces catégories de sociétés.
Contexte difficile en 2022
Les sociétés d’Etat ont mené leurs activités en 2022 dans un contexte particulièrement difficile marqué par une situation sécuritaire qui demeure préoccupante et par les effets négatifs de la conjoncture économique mondiale, ce qui a entraîné une décélération du rythme de croissance de l’économie qui est passée de 6,9% en 2021 à 3,0% en 2022.
C’est dans ce contexte que les dix-neuf (19) sociétés d’Etat ont mené leurs activités en 2022 en développant leurs capacités de résilience pour faire face aux chocs endogènes et exogènes.
En effet, ces entreprises publiques ont réalisé un chiffre d’affaires cumulé de 1 694,473 milliards en 2022 contre 1 336,795 milliards en 2021, soit une hausse de 26,76%. Cette performance est principalement soutenue par la Société Nationale Burkinabè d’Hydrocarbures (SONABHY), la Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) et la Loterie Nationale Burkinabè (LONAB) dont les chiffres d’affaires ont augmenté respectivement de 335,631 milliards, 15,326 milliards et 6,940 milliards de F CFA entre 2021 et 2022.
La hausse du chiffre d’affaires de la SONABHY est consécutive à la forte demande de consommation de gasoil et du super. En ce qui concerne la SONABEL, son chiffre d’affaires a connu une hausse du fait de l’augmentation du nombre d’abonnés grâce aux différentes extensions et au renforcement de son réseau.
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 21 juin 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 20 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.
C’est le le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres, qui a présidé la session
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.
I DELIBERATIONS
I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif au deuxième rapport périodique du Burkina Faso sur la mise en œuvre du Pacte international relatif aux Droits économiques, sociaux et culturels.
Le Burkina Faso a ratifié le Pacte international relatif aux Droits économiques, sociaux et culturels, le 04 janvier 1999. Conformément aux obligations découlant des articles 16 et 17 du pacte, chaque Etat partie doit présenter, devant le Comité des Droits économiques, sociaux et culturels, un rapport initial puis des rapports périodiques sur les mesures prises pour donner plein effet aux Droits reconnus par le Pacte.
Notre pays a soumis son rapport initial qui a été examiné par le Comité les 09 et 10 juin 2016. A l’issue de la présentation de ce rapport plusieurs recommandations ont été formulées à l’endroit du Burkina Faso.
Le rapport soumis au Conseil rend compte des mesures prises pour mettre en œuvre les dispositions du pacte ainsi que les recommandations du Comité des Droits économiques, sociaux et culturels.
En ce qui concerne l’évolution du cadre normatif, le rapport fait ressortir les mesures législatives et règlementaires majeures adoptées de 2016 à 2021 en matière de protection et de promotion des Droits humains en général et des Droits économiques, sociaux et culturels en particulier.
Au niveau du cadre institutionnel, des structures publiques ont été mises en place et contribuent à la promotion des Droits humains, à la prévention et répression des atteintes et/ou violations des droits sociaux et culturels.
En ce qui concerne les renseignements relatifs à la mise en œuvre des recommandations du Comité, le rapport fait ressortir le schéma adopté pour la mise en œuvre des recommandations ainsi que les résultats atteints.
Quelques difficultés ont été rencontrées dans la mise en œuvre des dispositions du Pacte. Elles sont essentiellement liées aux troubles sociaux, à l’instabilité institutionnelle, à la situation sécuritaire, humanitaire et sanitaire.
Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre les dispositions idoines en vue de la transmission du deuxième rapport périodique du Burkina Faso sur la mise en œuvre du Pacte international relatif aux Droits économiques, sociaux et culturels audit Comité.
Le deuxième rapport est relatif au projet de 20ème au 24ème rapports périodiques sur la mise en œuvre par le Burkina Faso de la Convention internationale pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (2014-2021).
Notre pays a ratifié la Convention internationale pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale le 18 juillet 1974 sans émettre de réserve.
Conformément à l’article 9 de cette Convention, chaque Etat partie doit présenter devant le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale un rapport initial sur les mesures prises pour donner effet aux dispositions de la
Convention.
Ce rapport couvre la période 2014-2021 et présente l’état de mise en œuvre des recommandations issues de la présentation du rapport en 2013 et les mesures prises pour donner effet aux dispositions de la convention.
En ce qui concerne l’évolution du cadre juridique, des textes législatifs ont été adoptés par notre pays en matière de protection et de promotion des Droits humains et concourent à la prévention et à la répression de la discrimination raciale.
Relativement au cadre institutionnel de promotion et de protection des Droits humains, des institutions et structures publiques ont été mises en place dont la mission concourt à la lutte contre toutes les formes de discrimination.
En ce qui concerne l’état de mise en œuvre des recommandations du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, un schéma a été adopté pour la mise en œuvre desdites recommandations.
S’agissant de la mise en œuvre des dispositions de la convention, le rapport fournit des informations sur les efforts déployés par le Gouvernement burkinabè en vue de donner effet aux dispositions générales et spécifiques de la convention.
Le rapport a relevé des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des dispositions de la convention, liées à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, à la situation sécuritaire et à la crise sanitaire (COVID-19).
Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre les dispositions idoines en vue de la transmission du projet de 20ème au 24ème rapports périodiques sur la mise en œuvre de ladite Convention au Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.
Le troisième rapport est relatif à un projet de loi portant dissolution du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN).
Ce projet de loi consacrera la dissolution officielle du HCRUN et permettra la gestion efficace de son patrimoine, de son personnel et des dossiers traités ou en cours de traitement par les ministères techniques concernés.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES
Le Conseil a adopté un décret portant définition des modalités de mise en œuvre de l’accès et du service universels des communications électroniques et des modalités de gestion du Fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques.
Ce décret est une relecture du décret n°2011-93/PRES/PM/MDENP/MEF du 28 février 2011 portant modalités de mise en œuvre de l’accès et du service universels des communications électroniques et des modalités de gestion du Fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques.
Cette relecture apporte des innovations relatives à la mise à jour de notions techniques fondamentales et à la gouvernance de l’accès et du service universels.
L’adoption de ce décret permet d’adapter le dispositif juridique et institutionnel de gestion du Fonds pour l’accès et le service universels aux évolutions législatives intervenues dans notre pays, pour plus d’efficacité.
I 3 AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Le Conseil a adopté un rapport relatif au bilan de la campagne cotonnière 2022-2023 et les projections de la prochaine campagne 2023-2024.
La campagne cotonnière 2022-2023 a été marquée par une flambée exceptionnelle des prix des engrais sur le marché du fret maritime et l’indisponibilité des stocks d’engrais. L’Etat a consenti des efforts financiers exceptionnels de 72,8 milliards F CFA pour rendre accessibles les prix de cession des intrants agricoles aux producteurs de coton conventionnel y compris le coton biologique.
La production de coton graine conventionnel pour la campagne 2022-2023, est de 404 130 tonnes, dont 5 535 tonnes restent non évacuées. Elle enregistre un recul de 22% par rapport à la campagne précédente en dépit d’une augmentation des superficies de 4% au plan national. Le rendement moyen au champ connaît une régression de 25% et s’établit à 650 kg/ha.
Pour la production spécifique de coton graine biologique, le volume s’établit à 1 660 tonnes dont environ 48 tonnes restent non évacuées, contre 1 889 tonnes de la campagne précédente 2021-2022, soit une baisse de 12%.
Le rendement moyen au champ s’établit à 406 kg/ha contre 410 kg/ha en 2021-2022, soit une baisse de 1%.
La production nationale de coton graine y compris le coton conventionnel et le coton biologique est estimée à 405 790 tonnes au titre de la campagne 2022-2023, contre 520 934 tonnes de la campagne précédente, soit un recul
d’environ 22%.
Au titre des décomptes du mécanisme de lissage de la campagne 2022-2023 issus des ventes de la fibre sur le marché international, il se dégage un surplus d’environ 3,216 milliards F CFA. Ce montant sera reversé au budget de l’Etat, conformément à l’engagement des acteurs de la filière pour contribuer à l’effort de subvention des intrants de la campagne 2022-2023.
Au titre des projections de la prochaine campagne cotonnière 2023-2024 :
– pour le coton conventionnel, les prix d’achat planchers du kilogramme aux producteurs sont fixés à 325 F CFA pour le 1er choix et à 300 F CFA pour le 2ème choix, soit une hausse de 25 F CFA/kg par rapport à la campagne écoulée. Les superficies à emblaver attendues sont évaluées à 740 000 hectares, pour une production prévisionnelle de 646 500 tonnes de coton graine ;
– pour le coton biologique, le prix d’achat aux producteurs est fixé à 350 F CFA/kg. Les objectifs d’emblavure sont évalués à 6 466 hectares, avec une production prévisionnelle de 2 994 tonnes de coton graine biologique.
Au regard de l’importance de la filière coton, le Conseil a décidé d’accorder une subvention de 10 milliards F CFA en vue de rendre accessibles les intrants du coton conventionnel et du coton biologique au titre de la campagne cotonnière
2023-2024.
Il a instruit les ministres concernés de mener la réflexion sur l’approvisionnement des intrants-coton ainsi que des subventions sollicitées auprès de l’Etat en vue de réduire lesdites subventions.
I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte octroi d’un permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or à la société AFRO TURK INATA SA, dans les communes de Nassoumbou et Tongomayel, province du Soum, région du Sahel.
Le permis d’exploitation de cette mine est de quatre (04) ans et couvre une superficie de 39,073 km2, avec une production totale attendue de 7,06 tonnes d’or.
L’exploitation de la mine permettra de générer 6 897 289 306 F CFA au profit du budget de l’Etat et 150 250 000 F CFA au titre du Fonds minier de développement local. Le projet permettra de créer 256 emplois directs.
Le Conseil a marqué son accord pour l’octroi du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or à la société AFRO TURK INATA SA, dans les communes de Nassoumbou et Tongomayel, province du Soum, région du Sahel, conformément aux dispositions de la loi n°036-2015/CNT du 26 juin 2015 portant Code minier du Burkina Faso.
Le second décret porte octroi d’un permis d’exploitation industrielle de grande mine de manganèse de Tambao à la société AFRO TURK TAMBAO SA, dans la commune de Markoye, province de l’Oudalan, région du Sahel.
La relance de l’exploitation de manganèse de Tambao est un projet intégré et un vecteur de développement socio-économique pour l’ensemble du pays et en particulier pour la région du Sahel.
Le permis d’exploitation industrielle de grande mine sollicité couvre une superficie de 26,51 km2. La production totale attendue de cette mine est estimée à 62 754 000 tonnes de manganèse pour une durée de vie de 22 ans.
Au titre de la contribution directe du projet au budget de l’Etat, il est prévu 117 150 000 000 F CFA. Quant au Fonds minier de développement local, un montant de 19 525 045 502 F CFA est attendu durant toute la vie du projet. Le projet permettra de créer 1 500 emplois directs. En outre, il est prévu un investissement de 585 195 844 400 F CFA pour la construction d’un chemin de fer et 120 000 000 000 F CFA pour la construction d’une base militaire et l’acquisition d’équipements de sécurisation.
Le Conseil a marqué son accord pour l’octroi du permis d’exploitation industrielle de grande mine de manganèse de Tambao à la société AFRO TURK TAMBAO SA, dans la commune de Markoye, province de l’Oudalan, région du Sahel, conformément aux dispositions de la loi n°036-2015/CNT du 26 juin 2015 portant Code minier du Burkina Faso.
II COMMUNICATIONS ORALES
II 1 Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à la commémoration de la Journée mondiale contre le travail des enfants.
La commémoration de cette Journée a été instituée le 12 juin de chaque année par l’Organisation internationale du travail (OIT) afin d’attirer l’attention des populations et des gouvernants sur le sort dramatique réservé aux enfants travailleurs.
Au Burkina Faso, la Journée mondiale contre le travail des enfants sera commémorée en différé le 28 juin 2023, sous le thème « Justice sociale pour tous, éliminons le travail des enfants».
II 2 Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil une communication relative à la commémoration de la 36ème Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues au Burkina Faso.
La commémoration de cette Journée, instituée le 26 juin de chaque année par l’Assemblée générale des Nations unies, est placée sous le thème « défis de la lutte contre la drogue dans un contexte de crises sécuritaire et humanitaire».
Cette commémoration se déroulera du 15 juin au 15 juillet 2023 au Burkina Faso à travers plusieurs activités, notamment des réflexions afin de relever les nouveaux défis de la lutte contre la drogue et des sensibilisations pour susciter la mobilisation et l’engagement des populations dans la lutte contre ce fléau.
II 3 Le ministre de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille a informé le Conseil de l’organisation d’un séminaire scientifique sur la réconciliation nationale et la cohésion sociale.
Ce séminaire se tient du 20 au 22 juin 2023 à Ouagadougou, sous le thème « Processus de réconciliation nationale au Burkina Faso : quelle feuille de route adaptée pour renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble pour une paix durable ?».
Cette rencontre réunit environ 200 participants composés de chercheurs et d’universitaires, d’autorités religieuses, traditionnelles et coutumières, de responsables d’associations des victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du coup d’Etat manqué de 2015, d’Organisations de la société civile et de Forces de défense et de sécurité.
II 4 Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil trois (03) communications.
La première communication est relative au premier passage des Journées vitamine A plus (JVA+) de l’année 2023 couplée à l’administration de l’azithromycine.
Lancé le 16 juin 2023 à Koupéla dans la région du Centre-Est, ce premier passage des Journées vitamine A plus (JVA+) a pour objectif de contribuer à la prévention de la morbidité et de la mortalité chez les enfants âgés de 06 à 59 mois en leur offrant des services préventifs et promotionnels.
Il s’agit notamment d’assurer une couverture de supplémentation par la vitamine A d’au moins 90% chez les enfants de 06 à 59 mois, d’assurer une couverture de déparasitage par l’albendazole d’au moins 90% chez les enfants de 12 à 59 mois et de réaliser le dépistage systématique de la malnutrition chez les enfants de 06 à 59 mois.
Les JVA+ sont mises en œuvre en milieu urbain par les distributeurs communautaires et en milieu rural par les agents de santé à base communautaire recrutés par l’Etat.
La réalisation du premier passage des JVA+ de l’année 2023 s’est déroulé du 16 au 19 juin 2023 en milieu urbain et est prévu du 16 juin au 15 juillet 2023 en milieu rural sur l’ensemble du territoire national.
La deuxième communication est relative à la formation des médecins généralistes des districts sanitaires en chirurgie essentielle.
Cette formation concerne trente-un (31) médecins généralistes et vise à les doter de compétences leur permettant d’assurer la prise en charge des principales urgences chirurgicales et gynéco-obstétricales le plus proche possible des populations. Il s’agira pour ces médecins après leur formation de travailler à réduire la mortalité au niveau des districts sanitaires surtout la mortalité maternelle, périnatale et néonatale.
Les médecins formés sont issus des districts sanitaires non centrés sur un Centre hospitalier régional (CHR) ou Centre hospitalier universitaire (CHU) notamment en zone rurale et périurbaine. A l’issue de la formation, ces médecins rejoindront les Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) respectifs en vue d’atteindre l’objectif d’au moins deux (02) médecins formés par CMA.
La formation est assurée par les spécialistes en chirurgie (viscérale, générale, urologie, traumatologie-orthopédie), en gynécologie-obstétrique et en anesthésie-réanimation.
La troisième communication est relative à la commémoration de la Journée mondiale du donneur de sang 2023.
La Journée mondiale du donneur de sang célébrée le 14 juin de chaque année vise à encourager les donneurs de sang volontaires et non rémunérés pour le geste salvateur qu’ils font en donnant leur sang. Elle vise également à sensibiliser la population sur la nécessité de donner son sang régulièrement pour garantir la qualité, la sécurité et la disponibilité de produits sanguins labiles pour les patients qui en ont besoin.
Cette journée a été marquée entre autres, par la remise d’attestations aux meilleurs acteurs du don de sang et de la transfusion sanguine, les décorations des donneurs de sang et de personnalités qui se sont particulièrement illustrés pour l’activité de don de sang et le passage de témoin à la région du Centre qui abritera la Journée mondiale du donneur de sang 2024.
L’édition 2023 a été commémorée le 17 juin à Kaya dans la région du Centre-Nord, sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre sous le thème « Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent ! ».
II 5 Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil quatre (04) communications.
La première communication est relative à la tenue de la 31ème session de l’Assemblée générale des sociétés d’Etat (AG-SE), les 22 et 23 juin 2023 à Ouagadougou.
Au cours de cette Assemblée générale placée sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, il sera soumis pour approbation le rapport de performance et les rapports de gestion des Conseils d’administration des sociétés d’Etat concernées au titre de l’année 2022.
La deuxième communication est relative à la tenue de la Rencontre nationale Etat/Secteur privé (RNESP) prévue pour les 03 et 04 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso, sous le thème : « Le rôle du foncier dans la promotion de l’investissement productif au Burkina Faso ».
Présidée par Son Excellence Monsieur le Premier ministre, cette rencontre nationale a pour objectif de présenter l’état de mise en œuvre des recommandations et engagements de la RNESP de 2021 et les actions envisagées pour la mise en œuvre des recommandations issues des rencontres régionales et sectorielles de 2022. La Rencontre nationale Etat/Secteur privé permettra également aux acteurs d’examiner les préoccupations spécifiques du secteur privé.
La troisième communication est relative à la mise en œuvre des mesures d’incitation à la consommation des produits locaux par les structures publiques au Burkina Faso.
Lancées en 2017, ces mesures s’inscrivent dans la dynamique de la mise en œuvre du mot d’ordre « consommons burkinabè ». Elles visent à promouvoir l’écoulement des produits agro-sylvo-pastoraux, artisanaux et industriels en vue d’accroître les revenus des acteurs et de lutter contre la pauvreté.
Au terme de l’évaluation desdites mesures, l’on note des avancées significatives quant à l’appropriation du mot d’ordre par les départements ministériels et une meilleure compréhension des textes.
Des recommandations ont été formulées à cet effet pour une mise en œuvre réussie des mesures d’incitation à la consommation des produits locaux par les structures publiques dans notre pays. Il s’agit notamment de l’élaboration et de l’édition d’un guide de menus de mets locaux, de la prise en compte des produits locaux dans les dossiers d’appel d’offres et les spécifications techniques des appels à concurrence et du renforcement des capacités des acteurs des produits concernés en matière de distribution et de règlementation de la commande publique.
Au titre de l’année 2022, le montant global de consommation des produits locaux par les départements ministériels, s’élève à trente-cinq milliards quatre cent quarante millions cent quatre-vingt-quatre mille cent quarante-neuf (35 440 184 149) F CFA.
La quatrième communication est relative à la délivrance du certificat d’enregistrement de la dénomination « Poulet bicyclette » par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) au Burkina Faso.
Cet enregistrement confère un droit exclusif d’exploitation de ladite dénomination au Gouvernement burkinabè pour une durée de 10 ans renouvelable.
Cette protection entre dans le cadre du processus de labélisation de notre volaille de race locale et vise à accroître la compétitivité dudit produit sur le marché national, régional et international, à accroître les revenus des producteurs, à protéger cette race de poulet et à lutter contre la concurrence déloyale et la contrefaçon.
III NOMINATIONS
III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
– Monsieur David KABRE, Officier supérieur des Forces armées nationales, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République du Ghana ;
– Monsieur Désiré Boniface SOME, Mle 49 034 N, Enseignant-chercheur, catégorie P3, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République de l’Inde ;
– Madame Rose OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 46 652 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Consul général à Milan ;
– Monsieur Albert DJIGUEMDE, Mle 91 898 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Addis-Abeba (Ethiopie) ;
– Monsieur Irissa GOUBGOU, Mle 200 456 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Genève ;
– Monsieur Michel NONKOUNI, Mle 200 462 P, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Abidjan (Côte-d’Ivoire) ;
– Monsieur Salif SANKARA, Mle 105 317 Z, Conseiller des affaires étrangères, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Copenhague (Danemark) ;
– Monsieur Pêguewindé Clément OUEDRAOGO, Mle 117 019 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à la Havane (Cuba) ;
– Monsieur Kuilga Eric BONKOUNGOU, Mle 200 449 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Abuja (Nigeria) ;
– Monsieur Kiswendsida Marius ZONGO, Mle 105 225 T, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles (Belgique) ;
– Monsieur Batiénani Julien SIRI, Mle 105 222 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à N’Djaména (Tchad) ;
– Monsieur Wibila NACOULMA, Mle 200 461 H, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade, Mission Permanente du Burkina Faso à Vienne (Autriche) ;
– Monsieur Seydou KI, Mle 200 460 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Tunis (Tunisie) ;
– Madame Fatoumata PARE/OUEDRAOGO, Mle 117 018 B, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Accra (Ghana) ;
– Monsieur Sayouba ZOUNGRANA, Mle 52 172 K, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles (Belgique) ;
– Monsieur Boureima KARAMBIRI, Mle 54 644 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Koweït City (Etat du Koweït) ;
– Monsieur Ousmane YAMEOGO, Mle 53 572 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Tripoli (Libye) ;
– Monsieur Joanny COMPAORE, Mle 54 633 W, Inspecteur du trésor, 1er grade, 13ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Pékin (Chine) ;
– Madame Béatrice OUEDRAOGO/YAMEOGO, Mle 52 197 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Abuja (Nigeria) ;
– Monsieur Bamikou Eric SOULAMA, Mle 245 224 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Ottawa (Canada).
B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
– Madame Wendpaga Adiara OUEDRAOGO/SORE, Mle 91 256 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Directrice du portefeuille de l’Etat ;
– Monsieur Seydou BARRO, Mle 43 129 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur de la Banque des dépôts du Trésor ;
– Monsieur Maurice NOBA, Mle 104 299 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective, chargé des dépenses communes interministérielles ;
– Monsieur Amidou BARRO, Mle 58 433 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions ;
– Monsieur Pegdwende Louis Marie SANDWIDI, Mle 334 269 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Université de Fada N’Gourma ;
– Madame Somlabem Suzanne OUEDRAOGO/ZOMA, Mle 49 088 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Agent comptable de l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE- LC) ;
– Monsieur Ousmane ZOUNGRANA, Mle 29 788 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Coordonnateur de l’Agence nationale du domaine foncier des organismes publics (ANDFOP) ;
– Monsieur Yaya SOURABIE, Mle 97 961 N, Assistant juridique, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chef de département du conseil et des études ;
– Madame Djénéba DAO, Mle 208 012 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Chef de département du contentieux administratif.
C AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES
– Monsieur Michael Guibougna Lawakiléa FOLANE, Mle 113 245 F, Ingénieur informaticien, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Michel Sibiri KABRE ;
– Monsieur Barthélémy CONSEIBO, Mle 49 501 R, Ingénieur des travaux informatiques, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Chargé d’études.
D AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE
– Monsieur Koko Tivarè Hermann HIEN, Mle 54 989 K, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chef de département de l’administration et des finances du Secrétariat permanent du Conseil national multisectoriel pour la protection et la promotion des Droits des personnes handicapées (SP/COMUD/Handicap) ;
– Monsieur Brahima SORGHO, Mle 119 494 M, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de département des opérations au Secrétariat technique du Registre social unique (ST/RSU) ;
– Monsieur Ousseini SORO, Mle 108 486 H, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chef de département des études et de la planification au Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR).
E AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE
– Madame Eveline Watinoma Aicha Sydwoaga OUATTARA/KABORE, Mle 202 617 V, Economiste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Isaïe MEDAH ;
– Monsieur Zakaria Hounténi TOGUYENI, Mle 111 279 P, Médecin de santé publique, catégorie U, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé et de l’hygiène publique du Nord ;
– Monsieur Djibrilla Alou MAIGA, Mle 99 472 K, Médecin de santé publique, catégorie U, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé et de l’hygiène publique du Sahel.
F AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
– Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 86 96 H, Ingénieur statisticien, catégorie 08, échelon 08, est nommé Directeur général de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).
G AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
– Monsieur Blaise OUEDRAOGO, Mle 035 088 P, Maître de recherche, catégorie P2, grade initial, est nommé Directeur de la prospective en matière de recherche scientifique et d’innovation.
H AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
– Madame Warvar Pièrye Isabelle DABIRE/DABIRE, Mle 356 349 Z, Chargé de recherche, catégorie P3, grade initial, 2ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
– Monsieur Winebèlè HIEN, Mle 84 885 H, Professeur certifié des lycées et collèges, 1er grade, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
– Monsieur Marou Lazare OUEDRAOGO, Mle 29 801 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
– Monsieur Lassina SANOU, Mle 520, Ingénieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, catégorie C1, 15ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
– Monsieur Frédéric ZONGO, Mle 26 249 C, Enseignant-chercheur, catégorie P, 4ème grade, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
– Monsieur Bakary HEBIE, Mle 50 874 A, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Kadré ZALLE, Mle 247 511 L, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation.
I AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
– Monsieur Mohamed Ibrahim BALLO, Mle 372 114 B, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des études et de la planification de la mobilité urbaine ;
– Monsieur Momini DARGA, Mle 371 763 T, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des transports urbains durables.
III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration :
– de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
– du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;
– du Centre d’évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi ;
– du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Membres au Conseil du service universel des communications électroniques (CSU) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques.
Le Conseil a par ailleurs procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA).
A MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement de mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) pour une dernière période de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :
Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :
– Monsieur Pascal COMPAORE, Mle 130 221 Y, Magistrat.
B MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Membres représentant l’Etat au Conseil du service universel des communications électroniques (CSU) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
C MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Brama SESSOUMA, Mle 55 137 H, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales au Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) pour une dernière période de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE BUREAU BURKINABE DU DROIT D’AUTEUR (BBDA)
D MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Centre d’évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
– Monsieur Bakary SORY, Mle 38 423 K, Conseiller en gestion des ressources humaines.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DES METIERS DE L’ARTISANAT DU BURKINA FASO
– Madame Aminata BELEM/KANTRO, Mle 20 17 004, Conseiller en formation professionnelle et en apprentissage.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL NATIONAL DU PATRONAT
– Monsieur Weye Inoussa KOUBAGUIE, Expert en finances.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DU CEFPO
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES APPRENANTS DU CEFPO
– Monsieur Maxime ZOUNGRANA, Apprenant.
E MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
Le second décret nomme Monsieur Etienne LOMPO, Mle 36 683 V, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, Président du Conseil d’administration du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) pour un premier mandat de trois (03) ans
Les membres du présidium à l'ouverture du séminaire scientifique sur la réconciliation nationale ce 20 juin 2023 à Ouagadougou
A partir de ce jeudi 22 juin, l’on devrait en savoir un peu plus sur la forme que prendra le processus de réconciliation nationale au Burkina Faso sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré. Pour ce faire, les représentants des différents acteurs de la scène socio-politique placent d’énormes espoirs sur le Séminaire scientifique sur la question qui se tient depuis ce mardi 20 juin à Ouagadougou et dont les conclusions sont attendues ce jeudi.
Les membres du présidium à l’ouverture du séminaire scientifique sur la réconciliation nationale ce 20 juin 2023 à Ouagadougou
«Processus de réconciliation nationale au Burkina Faso : quelle feuille de route adaptée pour renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble pour une paix durable ?», c’est le thème de ce séminaire scientifique organisé à l’Institut des sciences de sociétés (INSS) par le Ministère de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille.
La question est clairement posée : quelle feuille de route adaptée pour renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble pour une paix durable ?
Pendant trois jours, vont tenter d’y apporter des éléments de réponse les représentants des différentes couches socio-politiques : politiques, coutumiers et religieux. La présence à l’ouverture des travaux du Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla et de plusieurs membres de son gouvernement, traduit tout l’intérêt que les plus hautes autorités du pays dont le Capitaine Ibrahim Traoré accorde aux présentes assises nationales. Les acteurs politiques, demandeurs d’une ouverture du jeu politique, y sont également fortement représentés. Vont- ils s’entendre sur un chemin menant à une paix durable ? Et quel chemin ? Bref, les jeux pour l’instant restent ouverts à toutes les possibilités.
Sous le président Kaboré l’on a expérimenté sans parvenir au bout le concept «Justice-Vérité-Réconciliation». Et sous le président Damiba, l’on a semblé passer outre la justice pour aller à la réconciliation. Là aussi l’expérience n’a eu le temps d’aboutir. Dans l’un ou l’autre cas, on connaît la suite des évènements. Espérons cette fois-ci qu’une feuille route magique, pardon scientifique, sera enfin trouvée pour favoriser cette réconciliation tant souhaitée.
Le lancement officiel ce mardi 20 juin des épreuves du Baccalauréat 2023 au lycée Wend Puiré de Saaba a offert l’occasion au ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales Joseph André Ouédraogo de répondre aux préoccupations relatives à l’organisation des examens scolaires comme le CEP dont les résultats se font toujours attendre.
Le lancement officiel ce mardi 20 juin des épreuves du Baccalauréat 2023 au lycée Wend Puiré de Saaba a offert l’occasion au ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales Joseph André Ouédraogo de répondre aux problèmes des examens scolaires
«L’organisation des examens scolaires de la session de 2023 aussi bien au niveau du primaire que du post-primaire et secondaire est émaillée de graves problèmes», dès lundi la Coordination nationale des syndicats et de l’éducation (CNSE), évoquant de «sérieuses difficultés liées au logiciel de gestion des examens ayant entraîné divers problèmes dans l’administration et la proclamation des résultats du BEPC, du BEP, du CAP et du CEP» ; promettant d’y revenir ultérieurement.
Et c’est sûr et certain si cela ne tenait qu’à certains acteurs, l’on aurait mis de côté purement et simplement ce logiciel à problèmes pour être plus rapide. Mais, du côté des autorités du MENAPL, l’on tenait beaucoup à l’implémentation de cet outil qui revêt une certaine souveraineté.
Sans cesse retardés depuis samedi dernier à cause du problème du logiciel, les résultats de certains jurys du CEP sont finalement annoncés pour ce mercredi soir.
Quant au Baccalauréat, les premiers résultats sont annoncés pour le 29 juin prochains.
Le Gouvernement du Sénégal, à travers le Ministère du commerce, de la consommation et des petites et moyennes entreprises, a procédé mardi, à Dakar, au lancement des travaux de la Réunion du Groupe d’experts pour l’examen du Rrapport de l’étude sur « Les Opportunités de chaînes de valeur régionales en Afrique de l’Ouest dans le contexte de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF)». Communiqué de Presse.
«Développer les chaînes de valeurs en Afrique de l’Ouest pour tirer profit de la ZLECAf
Dakar (Sénégal)- 20 Juin 2023 – Le Gouvernement du Sénégal, à travers le Ministère du Commerce, de la Consommation et des petites et moyennes entreprises, a procédé Mardi, à Dakar, au lancement des travaux de la Réunion de Groupe d’Experts pour l’examen du Rapport de l’Etude sur « Les Opportunités de Chaines de Valeur Régionales en Afrique de l’Ouest dans le contexte de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF)».
Cet atelier qui se tient du 20 au 21 Juin est organisé par le Bureau Sous Régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (BSR-AO/CEA), en collaboration avec la Commission Economique des Etas de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Il vise á :
– examiner et enrichir le projet de rapport de l’étude sur les principales opportunités de chaînes de valeur en Afrique de l’Ouest ;
– informer et mobiliser les acteurs impliqués, notamment le secteur privé et leur structures faitières au plan régional sur le projet de développement de chaines de valeurs en Afrique de l’Ouest dans le contexte de la ZLECAf ;
– convenir d’une feuille de route sous- régionale sur la mise en œuvre des recommandations de l’étude et en particulier du développement des chaines de valeurs en Afrique de l’Ouest, en cohérence avec les initiatives de la CEDEAO dans ce domaine.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture des travaux, le Secrétaire Général du Ministère du Commerce, de la Consommation et des petites et moyennes entreprises du Sénégal, Monsieur Makhtar Lakh, a expliqué que « l’axe 1 du Plan Sénégal Emergeant cible, entre autres, une insertion réussie aux chaînes de valeur mondiale ».
Pour sa part, la Directrice du BSR-AO/CEA, Ngone Diop a affirmé que les crises multiformes telles que la pandémie de Covid19, la guerre en Ukraine et la crise climatique ont freiné, voire annihilé les efforts de développement des pays de la sous- région Ouest africaine comme en témoigne la décélération de la croissance économique estimée en moyenne a -2% en 2020, contre 3,4% en 2019».
«En réponse à ces tendances inquiétantes, le positionnement des économies de l’Afrique de l’Ouest dans les chaines de valeur, par le biais du désarmement tarifaire et non tarifaire devrait faire partie intégrante d’une approche plus globale de l’intégration des secteurs de production et du commerce dans la ZLECAf », a expliqué Ngone Diop.
Cependant, poursuit la Directrice du BSR-AO/CEA, « Il est nécessaire d’identifier et de prioriser les chaines de valeur régionales à même de positionner la région comme centre de production et de commerce de choix, compétitif au sein du « marché unique africain ».
Quant au représentant du Bureau Régional du PNUD, M. Stéphane Amani a souligné que « le développement des chaines de valeur aura une incidence sur l’accélération des Objectifs de développement durable tels que la réduction de la pauvreté, la réduction de la faim, la création d’emplois…… ».
Le Représentant de la Commission de la CEDEAO, M. Christian Kafando a, pour sa part, affirmé que « Dans le cadre de la ZLECAf, il est important de se concentrer sur les chaînes de valeur régionales en s’appuyant sur les avantages comparatifs et compétitifs des États membres des communautés économiques régionales, comme la CEDEAO »
À cet égard, a dit Christian Kafando, «la promotion des chaînes de valeur régionales signifie que nous examinons les contributions des éléments clés de ces chaînes de valeur régionales sur la base des potentialités de nos États membres et de leur capacité à créer de la valeur aux niveaux national et régional».
Les représentants des organisations régionales et nationales du secteur privé, des ministères en charge du commerce, de l’industrialisation, des PME/PMI, de l’agriculture, des différents comités nationaux et régionaux du commerce (ZLECAf, facilitation du commerce, etc.), des organismes régionaux (CEDEAO, UEMOA, Secrétariat de la ZLECAf, etc.), et des organisations des Nations Unies telles que la CEA, le PNUD, la CNUCED, le CCI, l’ONUDI participent à cette rencontre.
Pour plus d’informations, veuillez contacter : Tahirou Gouro, Chargé de Communication, CEA- BSR/AO Email :gouro2@un.org».
En cette Journée mondiale de la musique, ce mercredi 21 juin ; gros plan sur le compositeur, batteur de jazz, et également peintre et écrivain Bertrand Renaudin est né le 23 avril 1955 à Nantes en Loire-Atlantique, Bertrand reçoit son premier instrument à l’âge de neuf ans et commence des études, en 1968, au Conservatoire de Musique de Rennes.
Il fait ensuite partie, à Paris, des premiers élèves de Dante Agostini et de Kenny Clarke, co-fondateurs d’une école de batterie d’où il sortira diplômé en 1973. Ces deux musiciens, précurseurs en matière d’enseignement de la batterie, ont marqué les années d’apprentissage de Bertrand, notamment Kenny Clarke: batteur de jazz américain. Celui-ci, figure majeure du style bebop avec Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Charles Mingus, Thelonious Monk, puis du style cool avec Miles Davis a donné ses lettres de noblesse à la batterie.
Influencé par les musiques traditionnelles européennes, africaines mais aussi contemporaines de tous horizons, Bertrand empruntera à ces sources diverses dans sa propre création jazz, reflet de sa vision personnelle de la musique et de sa méthode unique de composition…
40 albums, plus de 7000 concerts
Il a ainsi enregistré plus de 40 albums et donné plus de 7000 concerts. Si j’apporte mon témoignage, moi Yé Lassina Coulibaly, c’est pour donner un coup de projecteur sur la carrière artistique de Bertrand Renaudin afin que la musique de mon ami continue d’être appréciée et enseignée, que les amoureux de son art et son public, la diffusent par tous moyens, afin qu’elle vive au-delà des frontières.
J’ai fait la connaissance de Bertrand en 1989 lors d’une tournée de l’Ensemble des Percussions de Nantes sous la direction de Gérard Hiéronimus
On a tourné plusieurs années ensemble et nous avons tissé des liens d’amitiés qui perdurent encore car nous nous sommes découvert des valeurs humaines et professionnelles communes : le respect des autres et de leur culture, l’entraide, la rigueur, l’exigence du travail bien fait, la passion pour la composition et la recherche artistique, la volonté de transmission du savoir et du savoir-faire aux jeunes générations…
Aide aux artistes et techniciens pendant les vacances
Au cours des tournées et sur scène, j’ai beaucoup apprécié son attitude respectueuse des compétences de chacun : musiciens, équipe technique, administrateurs… Pendant les balances il apportait son aide aux artistes et techniciens jusqu’à obtenir le plus beau son, le meilleur équilibre sonore.
Je partageais avec lui l’humour, le rire, le goût des bons repas et du bon vin, le plaisir de humer les ambiances de la rue.
Comme moi, il s’attachait à jeter des ponts entre l’Afrique et l’Europe au travers de ses projets musicaux et de ses créations. Sensible à tous les arts et au patrimoine culturel des civilisations, il est passionné par la culture africaine et ses représentations, notamment les masques, statuettes…
Pour moi, Bertrand Renaudin est l’un des musiciens auteur-composteurs de génie qui a su faire évoluer l’art de la batterie et relever le défi de la succession des musiciens noirs américains qui ont fait la gloire de l’époque St Germain des Prés.
Par le tempo des battements du cœur et sa maîtrise exceptionnelle du rythme il nous emmène dans un voyage d’harmonie à la rencontre des publics des quatre coins du monde.
Vocabulaire des gammes
Avec d’autres artistes renommés, il a été précurseur et a su imposer un style de jazz sur le marché de la musique faisant honneur à la culture française.
Ces stars de la batterie, ont hissé la France au rang de pays de référence mondiale pour le jazz, à l’instar de la variété, et ont suscité un autre regard et l’intérêt des acteurs culturels et du ministère de la culture.
Bertrand est quelqu’un qui connait très bien le vocabulaire des gammes, qui a osé prendre des risques et n’a pas craint la confrontation avec d’autres cultures. Il a réalisé un travail de titan avec des groupes de musiciens africains, à Paris.
Grâce à son talent artistique, à son professionnalisme et à la virtuosité de son jeu, il s’est beaucoup produit dans des Clubs puis des Festivals.
De ces prestations aux studios d’enregistrements, Bertrand a toujours fait de ces lieux d’échanges, des occasions de vraies rencontres artistiques mais aussi amicales et fraternelles avec des musiciens venant de tous horizons.
Liberté d’expression artistique
Il a fait vibrer des salles et des scènes internationales en faisant vivre la liberté d’expression artistique au service de la culture populaire.
Bertrand Renaudin est de la génération des musiciens qui ont suscité la création de Festivals de jazz de qualité et favorisé un réel engouement du public pour cette musique, en France. Il est notamment le fondateur du Festival de Jazz du Parc Floral de Paris.
Il ne s’est pas contenté d’être auteur-compositeur, il a eu le souci de transmettre ses connaissances à la nouvelle génération. Que ce soit en Afrique ou partout où il a voyagé il a donné des masters classes, a formé des sections de jeunes et des Ensembles à sa méthode, encadré les créations de nombreux artistes aujourd’hui professionnels, autonomes et qui vivent de leur art.
Au-delà de son activité artistique, Bertrand Renaudin est avant tout un homme pétri d’humanité et d’universalité. Il a le don de l’écoute, aime sa culture, sait en parler et la valoriser tout en étant respectueux de celle des autres.
C’est aussi un homme de la terre, de l’eau, de l’air, du feu: il a créé loi- même avec passion un jardin botanique chez lui.
Si l’heure de la retraite a sonné pour lui depuis quelques années, il garde la même curiosité pour l’actualité et la même attention pour ceux qui l’entourent: famille, amis, collègues, voisins…
Bertrand est une personnalité de la musique qui a touché tous les styles musicaux du jazz, accompagné de nombreux musiciens sur scènes ou pour des créations, invitant généreusement d’autres artistes dans son jardin secret pour la réalisation d’albums, de concerts ou d’évènements culturels.
Sa riche discographie témoigne de son professionnalisme et de son talent pour offrir sa part de rêve à la jeunesse. Personnellement, j’ai eu de nombreux coups de cœur pour ses compositions et j’invite tous les mélomanes et amoureux du jazz à découvrir, ou re- découvrir, ses albums qui font écho à la philosophie du chêne et du baobab.
Discographie de Bertrand Renaudin
2018 – La tentation des nuages, trio avec Hugues Roussé (saxophone) et Sébastien Dochy (contrebasse)
2016 – Au début était le rythme, l’Harmonie de Cosne dirigée par Jean-Yves Chir invite Bertrand Renaudin
2014 – Douö live, duo avec Oliviers Cahours
2013 – Play avec Jean-Louis Pommier, Thierry Bonneaux, Yves Torchinsky
2007 – Château rouge avec Cyril Prévos, Yves Torchinsky et Thierry Bonneaux
2005 – Douö, duo avec Olivier Cahours
2005 – Les fleurs auront toujours le dernier mot
2004 – Solo / dialogues avec Dante Agostini
2002 – Turbulent silence, groupe avec Palle Danielsson, Jonas Knutsson, Enrico Rava, Olivier Cahours
2000 – L’arbre voyage, groupe avec Hervé Sellin, Yves Rousseau, Jonas Knutsson, Gueorgui Kornazof
1999 – Ten years zoom top orchestra, avec Méderic Colligon, Emmanuel Bey, Régis Huby
1998 – Ballet national de Guinée-Conakry invite Bertrand Renaudin avec la participation de Momo Wandel Soumah
1998 – Zoom top orchestra live, le meilleur du Zoom top orchestra 1991-1995-1998
1997 – Acoustic mop, trio avec Hervé Sellin et Yves Rousseau
1997 – New mop acoustic, trio avec Hervé Sellin et Yves Rousseau
1996 – Paris concert, live enregistré à Dunois durant le 13 ème festival de jazz de Paris
1996 – La traversée du jour – Compagnie Kossiwa. Chorégraphie Flora Théfaine. Musique Bertrand Renaudin
1995 – Le meilleur du Zoom top orchestra
1995 – Toca – toca avec Xavier Cobo, Djibi Faye, Richard Bonna
1985 – Un pied dans le vide, trio avec Jean-Luc Chevallier et Marc Eliard
Par Yé Lassina Coulibaly art et culture,
Site officiel : www.yecoulibaly.com
Artiste auteur-compositeur interprète
Musicothérapie sociétaire de la SACEM, ADAMI, SPEDIDAM, Union des Artistes Burkinabés
Chevalier de l’ordre du mérite, des lettres et de la communication (agrafe musique et danse) du Burkina-Faso. concert, spectacle, pédagogie 00 336 76 03 71 66