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Nouvelle Constitution Burkinabè : Les consultations ont commencé

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Des forces vives des Hauts Bassins

Si l’on sait plus ou moins ce que les uns et les autres attendent de la nouvelle Constitution burkinabè, l’on ignore pour l’échéance exacte pour son élaboration effective. Depuis plusieurs années l’on en parle sans rien de concret. Les autorités actuelles qui ont hérité du dossier veulent apparemment aller plus vite en évitant des sentiers battus. C’est ainsi qu’une délégation de l’Assemblée législative de Transition (ALT) s’est entretenue avec les forces vives de la région des Hauts Bassins sur le sujet.

La Transition malienne a sa nouvelle Constitution adoptée lors du referendum du 18 juin dernier. La Transition burkinabè aimerait aussi parvenir à cela. C’est une étape incontournable pour aller à la refondation du pays. Ainsi, l’Assemblée législative de Transition a dépêché une délégation à Bobo-Dioulasso pour échanger avec les forces vives de la région des Hauts Bassins y compris les acteurs politiques sur le sujet. Les consultations ont donc commencé mais pas dans le format classique où les acteurs politiques avaient la haute main sur la marche à suivre pour parvenir à l’adoption de la nouvelle Constitution. Cette formule aura peut-être l’avantage d’éviter les lourdeurs qui ont entravé jusque-là le processus d’élaboration du texte fondamental.

Constitution vieille de 32 ans

En attendant, c’est la Constitution de la IVème République vieille de 32 ans, celle adoptée le 2 juin 1991 et amendée qui continue de régit la vie publique. Le grand défi dans ce projet constitutionnel, c’est de parvenir à quelque chose de plus ou moins consensuel. En principe, un texte fondamental n’a pas vocation à prendre en compte des désidératas partisans. Mais, relevant d’un domaine éminemment politique, toutes les couches sociales importantes méritent d’être consultées pour éviter des remises en cause après adoption du document censé refonder notre Etat.  Le projet devra au moins refléter les aspirations profondes du peuple burkinabè dans son ensemble.

Christian Tas

Burkina Demain

Diplomatie mondiale : Macky Sall futur Secrétaire général de l’ONU ?

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Le président Macky Sall sur le départ, est donné prochain occupant du poste de SG de l'ONU

Une semaine après sa déclaration quelque peu surprenante de ne pas se porter candidat à l’élection présidentielle du 25 février prochain dans son pays ; le président sénégalais Macky Sall est au cœur de toutes les supputations, notamment celles relatives à son avenir quand il aura quitté le fauteuil présidentiel.

Le président Macky Sall lors de son adresse à la Nation sénégalaise le 3 juillet 2023

Sur cette question majeure, l’avocat franco-libanais Robert Bourgi, natif de Dakar et familier du landerneau politique sénégalais, semble avoir sa petite idée. Au détour d’une interview à nos confrères de Financial Afrique, il affirme que Macky Sall pourrait être le futur secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), alors que le second mandat (probablement le dernier) de l’actuel SG le portugais Antonio Guterres, en pose depuis janvier 2017, court jusqu’en décembre 2026 ; l’ex-Monsieur Afrique du président Nicolas Sarkozy table ainsi déjà sur sa succession par le président Sall. Et de confier à ce sujet que son mentor Sarkozy lui avait déjà suggéré cela. Alors question : Macky Sall sera le futur SG de l’ONU ?

Pas si simple dans un environnement mouvant et mouvementé

Pas si simple comme question à répondre dans un environnement international mouvant et mouvementé, en perpétuelle mutation, avec notamment cette guerre ukrainienne qui a replongé de facto le monde dans une autre guerre froide. Et c’est justement cette guerre, notamment la médiation africaine initiée par son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa qui semble préoccuper actuellement Macky Sall à l’approche du deuxième sommet Russie-Afrique prévu du 26 au 29 juillet 2023 à Saint-Pétersbourg.

‘’Les dirigeants africains membres de la mission de paix veulent utiliser le prochain sommet Russie-Afrique pour aller de l’avant concernant les négociations de paix entre la Russie et l’Ukraine’’, a indiqué le président Macky Sall.

Macky Sall, 3e SG africain de l’ONU ?

Et si ces efforts de la diplomatie africaine devraient être couronnés de succès dans la crise ukrainienne, ce sera aussi un atout pour Sall dans une perspective d’une candidature au poste de secrétaire général de l’ONU en 2027.

Si cela devrait effectivement se concrétiser comme le présage le spécialiste des questions africaines M. Bourgi ; Macky Sall sera alors le troisième africain à accéder à ce prestigieux poste de secrétaire général de l’ONU. Après notamment le Ghanéen Koffi Annan qui a occupé le poste de janvier 1997 à décembre 2006 et l’Egyptien Boutros-Boutros Ghali qui l’a aussi occupé de janvier 1992 à décembre 1996.

Les chances de Macky Sall

A y regarder de près, l’idée de Robert Bougi de voir le président actuel du Sénégal sur le départ, occuper le poste de SG de l’ONU n’est pas surréaliste.  Macky Sall a bien le profil de l’emploi. Ancien président de l’Assemblée nationale, ex-président de l’Union africaine et bientôt (dans 8 mois) ancien président du Sénégal, ce sont là des atouts certains pour sa candidature. Fort du soutien de ses relations avec les dirigeants américains aussi bien démocrates que républicains, ainsi que des bons rapports avec les dirigeants européens et orientaux (Chine, Russie) Macky Sall pourrait bien se retrouver dans le fauteuil de SG de l’ONU après Guterres, pour peu qu’il réussisse effectivement sa sortie et qu’il épouse la prophétie de Robert Bourgi. 2027, c’est à la fois si lointain et si proche. Tout reste donc possible. Wait and See disent les Anglais.

Martin Philippe

Burkina Demain

Transitions ouest-africaines : La CEDEAO regrette une coopération limitée avec ses médiateurs

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La CEDEAO n’apprécie pas du tout la manière dont se déroulent les relations entre ses médiateurs et les transitions malienne, guinéenne et burkinabè. Et cela est ressorti clairement dans le communiqué final de la 63ème Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation tenue le 9 juillet dernier à Bissau.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO se sont prononcés sur les transitions au Mali, en Guinée et au Burkina

«La Conférence regrette la coopération très limitée que les médiateurs ont reçue de la part des autorités de la transition », mentionne le Communiqué Final du sommet qui a appelé à «une réévaluation des efforts de médiation, compte tenu des défis qui ont entravé les progrès substantiels vers la restauration de l’ordre constitutionnel dans ces Etats membres».

Et la Conférence d’engager les Etats membres concernés (Mali, Guinée et Burkina) à diligenter «les mesures requises en vue de l’opérationnalisation rapide des mécanismes conjoints de suivi et évaluation de la Transition convenus avec la CEDEAO».

La CEDEAO entend jouer sa partition

Par rapport aux défis auxquels les pays en transition font face et qui entravent leur marche vers la restauration de l’ordre constitutionnel normal ; la CEDEAO entend apparemment jouer sa partition. «La Conférence instruit la Commission de la CEDEAO à fournir le soutien politique et technique nécessaires à ces mécanismes. Elle enjoint en outre à la Commission de faire en sorte de faciliter la fourniture d’un soutien en matière de sécurité et d’aide humanitaire aux trois Etats membres, afin d’assurer la mise en œuvre effective des échéanciers de transition».

Pour le reste, la Conférence a exhorté les Etats membres en transition à rester fidèles à leur engagement concernant l’échéancier de transition de 24 mois convenus, «tout en s’assurant que le processus de transition soient menés de manière transparente, inclusive, et consultative, avec l’ensemble des parties prenantes».

Un autre sommet à venir devrait permettre de statuer sur les évaluations des transitions politiques en cours au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.

Burkina Demain

63e Sommet de la CEDEAO : ‘’Molo molo’’ avec les Transitions politiques militaires

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Photo de famille des chefs d'Etat de la CEDEAO au sortir d'un sommet

La soixante troisième conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO-Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui se tiendra ce dimanche 9 juillet à Bissau sera une occasion pour les participants de dresser un autre point de la situation des transitions politiques militaires en cours au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.

Entre le dernier sommet de la CEDEAO en décembre 2022 à Abuja et celui qui se tiendra ce dimanche 9 juillet à Bissau, les choses ont- elles évolué positivement telle que souhaitée par l’organisation régionale dans la conduite des transitions politiques militaires au Mali, en Guinée et au Burkina Faso ?

La réponse à cette interrogation, l’on ne la saura avec plus précisions qu’après le sommet de Bissau qui devrait enregistrer quelques absences de taille, notamment celle de l’ancien président nigérian Mahammadu Buhuri qui a cédé le 30 mai dernier son fauteuil au nouveau président Bola Ahmed Tinubu. Celui-ci sera-t-il du sommet ? Probablement. Le président hôte et président en exercice de la CEDEAO, Umaru Sissoco Embalo, a apparemment fait le nécessaire dans ce sens en se déplaçant à Abuja pour le rencontrer personnellement. Si le président Bola Ahmed Tinubu fait effectivement le déplacement de Bissau, cela devrait contribuer à donner plus de poids aux décisions qui en sortiront.

Quelle situation pour le Mali, le Burkina et la Guinée ?

S’agissant des transitions politiques en cours au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, la situation varie évidemment d’un pays à un autre. On le sait, l’appréciation au niveau de la CEDEAO se fera en fonction de la mise en œuvre des engagements pris vis-à-vis d’elle, notamment le respect du délai pour la tenue d’élections devant conduire au retour à une vie constitutionnelle normale. Aujourd’hui le Mali avec la tenue effective de son referendum du 18 juin s’achemine probablement vers la tenue d’élections. Mais, quand ? Cette à fixer par les autorités maliennes tiendra dans le délai de la CEDEAO ?

Au Burkina Faso, on n’a pas encore une nouvelle Constitution alors que la date de juillet 2024 s’approche inexorablement, dans un contexte de persistance de la crise sécuritaire. Peut-on, dans ce contexte, tenir un scrutin dans le délai fixé par l’organisation régionale ? Et cela fait quand même un bout de temps que le Médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso Mahamadou Issoufou n’a plus refoulé le sol burkinabè. Et beaucoup d’observateurs se demandent si l’accord entre le Burkina et la CEDEAO tient-il encore. Pour le Pr Abdoulaye Soma, le gouvernement ne peut pas faire fi de cet accord et faire autre chose qui tient légalement. Pour lui la porte de sortie honorable réside dans une renégociation de l’accord sur le délai de la tenue des élections. Et dans cette perspective, il plaidait pour des consultations sans exclusive avec les différentes parties prenantes nationales afin d’aboutir à un consensus national qui devrait servir de base à la négociation avec l’organisation régionale pour une prolongation de la durée de la Transition du fait notamment de la persistance de la crise sécuritaire.

Du côté de la Guinée, les autorités arrivées en pouvoir en 2021, tablent carrément pour des élections en 2025. Alors que c’est le pays devrait en principe avoir moins de contraintes pour aller aux élections vu qu’il ne connaît de crise sécuritaire, comme le Mali ou le Burkina Faso.

Pain béni pour l’APA, les BRICS, la Russie

Suspendus des instances de la CEDEAO et de l’Union africaine, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso plaident sans succès depuis février pour réintégration sans conditions dans ces organisations. Pendant ce temps, la CEDEAO et l’Union africaine sont souvent conspuées dans les rues des capitales malienne, burkinabè et guinéenne, traitées d’organisations au service des chefs d’Etat et inutiles pour les peuples africains.

Dans ce contexte, les chefs d’Etat et de gouvernement gagneraient à faire ‘’molo molo’’ dans l’appréciation des situations pour éviter d’aggraver cette défiance populaire. Sinon, à trop acculer les 3 pays en transition, ces derniers pourraient se résoudre à leur tourner le dos ou à aller voir ailleurs dans d’autres regroupements multilatéraux. En tout cas, ce serait, si ce n’est déjà le cas, du pain béni pour des organisations comme l’Alliance politique africaine (APA) pilotée par Lomé. Le Burkina Faso, la Guinée et le Mali sont membres de l’APA qui a tenu en début mai dernier sa première conférence ministérielle avec la participation de 10 pays africains dont la Centrafrique, la Tanzanie, la Libye.

Sans oublier les BRICS dont le prochain sommet se tiendra du 22 au 24 août 2023 à Johannesburg en Afrique du Sud et pour lequel la plupart des chefs d’Etat du continent ont été conviés. Même avant Jo’Burg, il y a le deuxième sommet Russie-Afrique de Saint-Pétersbourg prévue en fin juillet 2023 qui sera une autre grande tribune pour les Etats exclus de la CEDEAO et de l’Union africaine.

Les temps ont bien changé et les responsables des deux organisations devraient en tenir compte. La période actuelle est comparable à la période de la guerre froide, de la période de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine, période où dirigeants de pays capitalistes, de pays communistes, socialistes, indépendantistes ou souverainistes se côtoyaient lors des instances des organisations africaines et internationales.

Christian Tas

Burkina Demain

BCEAO Burkina : Armand Badiel a pris fonctions à Ouaga

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Armand Badiel, nouveau directeur de la BCEAO, se prêtant à l'issue de sa prise de fonctions

Bientôt 58 ans, Armand Badiel est officiellement le nouveau directeur pour le Burkina Faso de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) basé à Dakar, au Sénégal où le haut cadre de banque natif de Didyr dans le Sanguié, a exercé pendant de nombreuses décennies avant la présente promotion. Il a pris fonction ce jeudi 6 juillet 2023 à Ouagadougou, en remplacement de Charles Luanga Ki Zerbo, admis à la retraite.

C’est un homme d’expérience aux grandes qualités professionnelles et humaines qui est aux commandes de la BCEAO Burkina

C’est un homme d’expérience aux grandes qualités professionnelles et humaines qui est désormais aux commandes de la direction nationale Burkina Faso de la BCEAO. Il s’agit de Armand Badiel venu tout droit du siège de la Banque centrale sous- régionale à Dakar où il a fait des décennies durant ses preuves de bon économiste chevronné des questions financières, notamment en matière d’études, de programmation, planification.

De 2006 à 2013, il a été respectivement directeur des études (2006-2008) et responsable des analyses et prévisions macro-économiques ainsi que de la programmation financière ayant servi à la formulation de la politique monétaire et d’autres instruments de politique économique de la zone économique et monétaire ouest-africaine. A ce titre, il fut coordonnateur de nombreuses réflexions analytiques et stratégiques sur les réformes structurelles essentielles sur le plan macro-économique au sein de l’UEMOA.

Charles Luanga Ki Zerbo, directeur national sortant de la BCEAO

Charles Luanga Ki Zerbo, directeur sortant de la BCEAO Burkina, a exhorté son successeur à poursuivre le  à renforcement du professionnalisme pour rendre plus performants les services de la BCEAO dans le pays

Bref, du parcours de Monsieur Badiel, l’on peut retenir en autres, qu’il a occupé de hautes fonctions au sein d’institutions financières comme l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la BCEAO et même au Fonds monétaire international (FMI). Avant sa nomination, il assurait les fonctions de conseiller du secrétaire général de la BCEAO.

Natif de Didyr, dans le Sanguié, Armand Badiel est un patriote convaincu et actif. Même étant à Dakar, il a soutenu plusieurs initiatives nationales et locales dans le pays. Et tout cela dans une discrétion légendaire. Au niveau local et culturel, l’on se souvient encore du Festival du monde rural à Didyr.  Les qualités humaines avérées, notamment d’homme affable et toujours porté à l’écoute d’autrui de l’ex-pensionnaire du Petit Séminaire Notre-Dame d’Afrique de Koudougou et du Collège de Tounouma de Bobo, lui seront certainement d’une grande utilité dans sa nouvelle fonction de Directeur national de la BCEAO. Armand Badiel est marié et père de quatre enfants.

Martin Philippe

Burkina Demain

Transition : Des opérateurs économiques burkinabè de Côte d’Ivoire reçus par le Président Traoré

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Les opérateurs économiques burkinabè de Côte d'Ivoire posant le Président de la Transition à l'issue de l'audience

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a accordé ce 7 juillet 2023, une audience au Conseil des opérateurs économiques burkinabè de Côte d’Ivoire, conduit par son président Madi Ouédraogo. Communiqué

Les opérateurs économiques burkinabè de Côte d’Ivoire posant le Président de la Transition à l’issue de l’audience

«Conduite de la Transition : le Conseil des opérateurs économiques burkinabè de Côte d’Ivoire aux côtés des autorités de la transition

(Ouagadougou, 7 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a accordé une audience au Conseil des opérateurs économiques burkinabè de Côte d’Ivoire, conduit par son président Madi OUEDRAOGO.

Pour le président du Conseil des opérateurs économiques burkinabè de Côte d’Ivoire, il a été question au cours de cet entretien avec le Président de la Transition de développement et de la situation sécuritaire du pays. « Ce sont les deux sujets sur lesquels le Chef de l’Etat a échangé avec nous. Il nous a prodigué des conseils en tant qu’opérateurs économiques vivant à l’étranger. Il nous a expliqué comment nous devons nous prendre pour apporter notre contribution à la construction de la nation », a indiqué Madi OUEDRAOGO.

Selon M. OUEDRAOGO, ce que la nation peut attendre de la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire « c’est un engagement parce que la mère patrie est en danger et tout le monde est à son chevet ». C’est pourquoi il a rappelé la disponibilité de la diaspora burkinabè en terre ivoirienne d’apporter sa contribution pour aider les parents qui souffrent de cette situation que traverse notre pays. « C’est pour ça que nous sommes là, pour nous imprégner des réalités et nous armer pour voir comment apporter notre contribution de façon concrète », a affirmé Madi OUEDRAOGO.

Direction de la communication de la Présidence du Faso »

Réformer l’architecture mondiale de la dette

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La crise de la dette souveraine frappe particulièrement l’Afrique et pourrait résulter en une décennie de développement perdue. Alors que le G20 a tenté d’alléger le fardeau, son cadre commun s’est avéré inefficace et doit être corrigé, et les institutions internationales doivent faire de la place à la table d’élaboration des politiques pour les pays africains.

Hanan Morsy est la Secrétaire exécutive adjointe de la Commission économique pour l’Afrique (CEA)

ADDIS-ABEBA – Une personne sur cinq dans le monde vit dans des pays en situation de surendettement ou à risque de le devenir. Les deux tiers des Pays à faible revenu – la plupart en Afrique – entrent dans cette catégorie, tandis que huit des neufs pays actuellement surendettés se trouvent sur le continent.

Une convergence de facteurs a créé cette crise croissante de la dette. Avec une population en plein essor et des besoins énormes en infrastructures, associés à la diminution de la disponibilité de l’Aide publique au développement et des financements concessionnels, les gouvernements africains ont profité des taux d’intérêt historiquement bas dans les années 2010 et se sont endettés lourdement auprès des marchés de capitaux internationaux et de la Chine. Par conséquent, l’encours de la dette a plus que doublé entre 2010 et 2020.

Mais cette dette est devenue beaucoup plus chère. Depuis 2020, le continent a été frappé par une série de crises exogènes. La COVID-19, la guerre en Ukraine et l’aggravation des conditions climatiques ont confronté de nombreux gouvernements africains à des dégradations de leur cote de crédit, ce qui a rapidement augmenté leurs coûts d’emprunt et rendu l’accès aux marchés internationaux de la dette d’un coût prohibitif. De plus, les fortes hausses des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine depuis mars 2022 ont porté un double coup dur aux pays africains, dont les prêts sont principalement libellés en dollars : leurs coûts de service de la dette ont augmenté et le taux de change du dollar de leurs devises a baissé. En 2024, les pays africains dépenseront environ 74 milliards de dollars pour le service de la dette, contre 17 milliards de dollars en 2010. Deux États – le Ghana et la Zambie – ont déjà fait défaut, tandis que le Tchad et l’Éthiopie sont en pourparlers de restructuration.

Les implications de cette crise sont claires : Les pays africains sont confrontés au spectre d’une décennie de développement perdue. Le Kenya a été contraint de retenir les salaires des fonctionnaires pour faire face au paiement des coupons. D’autres pays ont réduit le financement de l’éducation et des soins de santé. Le service de la dette représente désormais en moyenne 10.6 % du PIB en Afrique, contre 6 % pour les dépenses de santé. À la suite d’un défaut, l’augmentation des coûts d’emprunt inhibe la capacité d’un pays à investir dans des infrastructures indispensables, et encore moins dans la transition vers une énergie propre.

Les efforts visant à remédier à cette situation ont été rendus plus difficiles par la complexité accrue du paysage des créanciers. L’Initiative de suspension du service de la dette (DSSI) du G20, qui a suspendu le paiement de la dette des pays éligibles entre mai 2020 et décembre 2021, a fourni un allégement temporaire. Le Cadre commun du G20 pour le traitement de la dette, un processus par lequel les Pays à faible revenu peuvent demander une restructuration de la dette, a ensuite été établi en novembre 2020 pour compléter la DSSI. Alors que le Tchad, la Zambie et l’Éthiopie ont demandé un allègement au titre du Cadre commun au début de 2021, l’Éthiopie n’a toujours pas vu sa dette restructurée. Le Tchad a conclu un accord de principe fin 2022 et la Zambie n’a conclu un accord de restructuration de la dette que le mois dernier. Compte tenu de ces retards, le cadre commun n’a pas été à la hauteur des attentes. Comme l’a dit un décideur, « ce n’est ni commun ni un cadre».

En réponse aux lacunes du Cadre commun, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la Présidence du G20 (actuellement détenue par l’Inde) ont créé la Table ronde mondiale sur la dette souveraine. Le FMI et la Banque mondiale ont convenu de partager les projections macroéconomiques et les analyses de viabilité de la dette avec les créanciers, qui à leur tour ont accepté de trouver une solution pour répartir le fardeau de la réduction de la dette. La Chine, qui avait précédemment refusé de participer à la restructuration de la dette à moins que les Banques multilatérales de développement (BMD) ne partagent le fardeau avec les autres créanciers, a accepté que les BMD augmentent leurs prêts concessionnels plutôt que de prendre une décote. La table ronde semble porter ses fruits : Les progrès de la restructuration du Ghana ont débloqué un prêt de 3 milliards de dollars du FMI et ouvert la voie à une éventuelle restructuration d’un tiers de sa dette.

Mais ce n’est en aucun cas une solution systémique. Conformément à l’appel du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à un «Stimulus des ODD»,  des mesures énergiques.

En premier lieu, le cadre commun du G20 doit être corrigé. Les Pays à revenu intermédiaire, qui sont également aux prises avec une dette insoutenable, devraient être éligibles. Les candidats doivent recevoir un calendrier transparent et leurs paiements au titre du service de la dette doivent être suspendus immédiatement pour créer un espace budgétaire. Idéalement, le FMI fournirait aux pays débiteurs une ligne de financement pour les dépenses essentielles lors des négociations de restructuration. De plus, une comparabilité claire des formules de traitement de la dette réduirait au minimum les litiges techniques futurs.

Ensuite, le cadre juridique de la dette publique doit être renforcé. Plus précisément, l’inclusion de clauses d’action collective renforcées dans tous les futurs contrats de dette souveraine permettrait de répondre aux défis de coordination posés par la question de restructuration. L’État de New York, dont les lois régissent plus de la moitié des contrats de dette souveraine avec des créanciers privés, est bien placé pour mener ce processus, qui empêcherait les «fonds vautours » de s’attaquer aux débiteurs en difficulté. Pour relever les défis des crises successives, les instruments de dette contingents de l’État qui lient les paiements du service de la dette d’un pays à sa capacité de paiement devraient également être envisagés pour les futurs contrats de dette. En particulier, des clauses d’urgence climatique devraient être intégrées dans les futurs contrats de dette afin de différer le remboursement de la dette en cas de crises climatiques majeurs ou de catastrophes naturelles.

Enfin, les organismes internationaux devraient faire de la place autour de la table aux pays africains et aux autres économies en développement. Si l’Union africaine avait un siège permanent au G20, par exemple, le continent pourrait participer pleinement aux discussions sur les initiatives du G20 telles que le Cadre commun.

En l’absence de meilleurs mécanismes pour les pays endettés, davantage de gouvernements auront du mal à honorer leurs obligations et cesseront d’investir dans l’avenir. Les dommages qui en résulteraient auraient des implications importantes pour la lutte contre le changement climatique. Régler maintenant le fardeau d’une dette insoutenable coûtera beaucoup moins cher que celui du fardeau environnemental insoutenable plus tard.

Par Hanan Morsy, Secrétaire exécutive adjointe de la Commission économique pour l’Afrique (CEA)

 

Droit à l’Education au Burkina : Le RENCOF pose le débat

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Le Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) a initié, ce jeudi 6 juillet à l’université Joseph Ki-Zerbo, un panel sur le thème «Droit à l’éducation au Burkina Faso : Réalité ou Relativité ». Pour décortiquer ce thème, quatre experts de la question de l’éducation étaient au public réuni à l’Amphi C de ladite Université.

Il s’agit notamment du :

-Pr Alkassoum Maiga, enseignant-chercheur à l’Université Joseph Ki-Zerbo au département sociologie, ancien ministre de l’enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation ;

-Dr Nestorine Sangaré, ex-ministre de la Promotion de la femme et du genre ;

-Souleymane Badiel, secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) ;

– et de Monsieur Ousmane Djiguemdé, secrétaire technique de l’Institut des Peuples Noirs.

A écouter par exemple le Pr Maiga, l’éducation n’est pas seulement le fait de l’école. Les enfants peuvent l’acquérir aussi auprès des parents. Dans notre système scolaire, il ressort par ailleurs que pour beaucoup d’entreprenants, l’école reste la seule voie de réussite dans la société, oubliant d’autres importants comme l’entrepreneuriat.

Bref, un rendez-vous de donner et du recevoir qui aura tenu toutes ses promesses à la satisfaction des organisateurs dont le coordonnateur national Adama Bayala.

Jean Bazié

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 6 juillet 2023

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 06 juillet 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 40 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à une demande de nomination par le Gouvernement français d’un Consul général de France à Ouagadougou.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Sébastien JAUNATRE comme Consul général de France à Ouagadougou.

Le deuxième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République fédérale d’Allemagne auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Dietrich Fritz Reinhold POHL, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République fédérale d’Allemagne auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

Le troisième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de l’Inde auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Bhaskar BHATT, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de l’Inde auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant adoption des statuts particuliers du Centre de promotion de l’Aviculture (CPAVI).

L’adoption de ce décret permet de doter le CPAVI d’organes d’administration et de gestion, conformément aux dispositions de l’article 3 du décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant modalités d’interventions des agents publics de santé dans les structures privées de santé.

Ce décret encadre et règlemente les interventions des agents publics de santé dans les structures privées de santé. Ces interventions seront désormais conditionnées par la signature de conventions entre les agents publics de santé, les structures publiques de santé ou les universités desquelles relèvent ces agents et les structures privées de santé où ils doivent intervenir.

Ces textes permettent aux agents de santé du public d’intervenir 8 heures par semaine dans le privé en une ou deux (02) séances. Toutefois les dispositions transitoires suivantes ont été adoptées :

– pour les spécialistes, cette autorisation d’intervenir par voie de convention dans les structures privées est d’une durée de 2 ans maximum au bout de laquelle les spécialistes devront choisir entre le privé et le public ;

– pour les médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes généralistes, attachés de santé, infirmiers, maïeuticiens et sages-femmes d’Etat, et les autres paramédicaux des laboratoires et de l’imagerie médicale notamment, cette autorisation d’intervenir dans le privé de santé est fixée pour une durée de 1 an au bout de laquelle, ces agents devront choisir formellement entre le privé et le public.

L’adoption de ce décret permet de clarifier les interventions des agents publics de santé dans le secteur privé, de minimiser les conflits d’intérêts, d’améliorer la disponibilité des agents publics dans les structures publiques de santé et d’améliorer l’accès équitable des populations toutes catégories sociales confondues aux services de santé de qualité.

I 4  AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Membres de l’Assemblée plénière de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC).

L’adoption de ce décret permet la nomination de dix (10) personnes, Membres de l’Assemblée plénière de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation, conformément aux dispositions du décret n°2017 1092/PRES/PM/MCIA/MINEFID du 17 novembre 2017 portant attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA).

Ce décret est une relecture du décret n°2000-150/PRES/PM/MCA du 20 avril 2000 portant approbation des statuts du Bureau burkinabè du droit d’auteur.

L’adoption de ce décret permet au Bureau burkinabè du droit d’auteur d’accomplir efficacement ses missions, conformément aux dispositions de la loi n°048-2019/AN du 12 novembre 2019 portant protection de la propriété littéraire et artistique et du décret n°2014-611/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère professionnel.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication fait le point de la participation du Burkina Faso à la réunion consultative de la Zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAf), tenue du 08 au 11 mai 2023 à Abuja au Nigéria.

Cette réunion a servi de cadre de partage de connaissances sur les mécanismes d’examen des politiques susceptibles d’inspirer l’élaboration du mécanisme d’examen des politiques commerciales de la ZLECAf en vue d’assurer le fonctionnement et la transparence dans l’application de l’accord continental.

Elle a également permis une meilleure compréhension des politiques et pratiques commerciales des Etats parties.

A l’issue de la réunion, des recommandations ont été formulées parmi lesquelles :

– la nécessité pour le Secrétariat de proposer des lignes directrices et des calendriers pour l’examen des politiques commerciales qui tiennent compte des implications en termes de ressources financières et humaines ;

– la nécessité d’instaurer le caractère obligatoire du mécanisme d’examen des politiques commerciales pour les Etats parties ;

– la nécessité de clarifier la méthodologie de mise en œuvre du mécanisme.

La seconde communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la réunion interministérielle sur la déclaration quadrilatérale de convergence règlementaire du transport routier dans le cadre de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAf), tenue du 23 au 25 mai 2023 à Niamey au Niger.

Le Bénin, le Burkina Faso, le Niger et le Togo ont bénéficié de l’appui du Cadre intégré renforcé pour mettre en œuvre de 2022 à 2023 le Projet de facilitation du transit, du transport et des échanges en Afrique de l’Ouest pour une meilleure participation aux chaînes de valeurs. Ce projet a pour but de faciliter l’adoption d’un plan de modernisation de transit en s’appuyant sur les conventions régionales existantes telles que celles sur le transit routier inter-Etats.

La réunion interministérielle de Niamey a permis l’adoption et la signature le 25

mai 2023 d’une déclaration quadrilatérale de convergences règlementaires des

secteurs du transport, du transit et de la facilitation des échanges.

II 2 Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 40ème session du Conseil des ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), tenue du 23 au 27 mai 2023 à Niamey en République du Niger.

A l’issue de cette 40ème session, des recommandations ont été formulées. Il s’agit de la création de cellules internes d’assurance qualité au niveau des institutions et d’une Agence nationale d’assurance qualité au niveau de chaque Etat.

II 3 Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication fait le point de la commémoration du cinquantenaire de la Journée mondiale de l’environnement (JME) tenue du 1er au 03 juillet 2023, à Laongo dans la commune de Ziniaré, région du PlateauCentral.

Placée sous le thème « Cohésion sociale, tourisme interne et développement durable : des solutions à la pollution plastique », cette JME s’est tenue conjointement avec le lancement de la Semaine nationale de la salubrité (SNS) et la Foire des innovations, des initiatives vertes et de l’éco-tourisme de Laongo (FINEVELA).

Ces journées ont pour objectif de susciter une prise de conscience pour un changement de comportement afin de responsabiliser davantage les populations pour l’assainissement de l’environnement et l’amélioration de leur cadre de vie. Elles visent également à promouvoir la cohésion sociale, l’éco-tourisme et les innovations scientifiques durables.

La seconde communication est relative à l’organisation de la 5ème édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA).

Cette édition sera célébrée sous le thème « Arbre, symbole de résilience des communautés dans un contexte d’insécurité ». Ce thème met en exergue la contribution des ressources forestières dans la résilience alimentaire et nutritionnelle de nos populations vulnérables du fait de l’insécurité.

Cette année, l’accent sera mis sur les actions d’agroécologie péri-urbaines en faveur des femmes. La 5ème édition de la Journée nationale de l’arbre consacrera également le lancement officiel de la campagne de reforestation 2023.

Au cours de la JNA 2023, plus de 60 000 plants seront mis en terre sur une superficie estimée à 100 ha sécurisés et protégés. Pour l’ensemble de la campagne de reforestation 2023, il est attendu la mise en terre de 5 000 000 de plants sur l’ensemble du territoire national.

La cérémonie officielle de la JNA, placée sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition aura lieu le 15 juillet 2023 dans la région du Centre sur le site de la ceinture verte de la ville de Ouagadougou.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Djakaridja BARRO, Mle 225 062 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général des affaires immobilières et de l’équipement de l’Etat ;

– Monsieur Pingdebamba SAWADOGO, Mle 212 315 Z, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la planification stratégique et sectorielle ;

– Monsieur Hassane OUEDRAOGO, Mle 111 335 F, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de l’intelligence économique ;

– Monsieur Emmanuel SAVADOGO, Mle 111 336 S, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur du suivi et de l’évaluation des référentiels internationaux de développement ;

– Monsieur Issa ZONGO, Mle 37 073 X, Démographe, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des politiques de population ;

– Monsieur Brahim KERE, Mle 207 789 P, Economiste planificateur, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la prévision et des analyses macroéconomiques ;

– Monsieur Jean Noël SAVADOGO, Mle 54 659 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la qualité, de l’innovation et des réformes ;

– Monsieur Ousseny KABORE, Mle 208 021 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la surveillance et du contrôle des systèmes financiers décentralisés ;

– Monsieur Kierra LOUE, Mle 57 206 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des études et de la législation financière ;

– Monsieur Koudaogo Ulrich Richemond NITIEMA, Mle 104 870 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Trésorier régional du Centre-Nord ;

– Monsieur Victor OUROU, Mle 59 828 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Fondé de pouvoir du Trésorier régional du Centre ;

– Madame Christine NAKOULMA/SONDO, Mle 119 832 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Economie et de la planification du Centre ;

– Monsieur Moussa SAWADOGO, Mle 91 969 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification du Centre-Nord ;

– Monsieur Salifou SAWADOGO, Mle 200 548 K, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification du Centre-Ouest ;

– Monsieur Moussa ZONGO, Mle 75 407 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Polycarpe NARE, Mle 200 450 M, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification du Nord ;

– Monsieur Yabiri TENKODOGO, Mle 212 317 H, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification du Sud-Ouest.

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Alassane GUIRE, Officier, Ingénieur agronome, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Gaoussou SANOU, Mle 96 804 Z, Ingénieur en agriculture, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Alassane NIKIEMA, Administrateur d’entreprise, est nommé Directeur général de la Centrale d’approvisionnement des intrants et matériels agricoles (CAIMA) ;

– Monsieur Wenddata Raoul KABORE, Mle 225 060 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

C AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

– Monsieur M’Bi Guillaume KOMBASSERE, Mle 247 168 W, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

– Monsieur Aguiguethina Wilfrid BATAKO, Mle 117 351 D, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la cybersécurité ;

– Madame Wendingoudi Maïmouna SAWADOGO, Mle 511 398 S, Informaticien, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice de l’industrie numérique ;

– Monsieur Pon BARRO, Mle 46 250 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

– Monsieur Ibrahim Patrick CONGO, Mle 348 114 A, Enseignant chercheur, catégorie P, est nommé Expert au Secrétariat permanent de l’innovation et de la veille sur les technologies émergentes du numérique (SPIVTEN).

D AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres de l’Assemblée plénière de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Commissaires représentant le ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :

– Monsieur Amadou SAGNON, Mle 51 984 F, Economiste ;

– Monsieur Komikiyoaba NALKESSE, Mle 91 973 N, Conseiller en économie et développement.

Commissaire représentant le ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Domènouô Jonas DABIRE, Mle 208 092 X, Inspecteur principal des douanes.

Commissaires représentant le ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :

– Madame Haoua KAFANDO/GANAME, Mle 130 320 Z, Magistrat ;

– Monsieur Tarouendpanga Pascal ZIDOUEMBA, Mle 130 603 F, Magistrat.

Commissaire représentant le monde universitaire :

– Madame Salimata KOUAME/TRAORE, Mle 245 755 S, Enseignant chercheur.

Commissaire représentant le secteur privé :

Au titre de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso

(CCI-BF) :

– Monsieur Pégnani OUARMA, Mle 23 19 275 X, Conseiller d’entreprise.

Au titre de l’Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso :

– Monsieur Issiaka SOULAMA, Mle 96 960 G, Chercheur.

Au titre du Conseil national du patronat burkinabè :

– Monsieur Abdoul Kader Christian ZARE, Economiste planificateur.

Commissaire représentant les associations des consommateurs :

– Monsieur Ousséini OUEDRAOGO, Juriste/Consultant indépendant.

E AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

– Monsieur Solimane Hamed OUATTARA, Mle 215 173 W, Planificateuraménageur foncier, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l’Urbanisme, de la viabilisation et de la topographie.

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

– Monsieur Adama TRAORE, Mle 10 63, Gestionnaire, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA).

G AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Aousségué ABEM, Mle 212 191 B, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ;

– Monsieur Baba BARRO, Mle 216 760 J, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de la Culture, des arts et du tourisme du Centre-Ouest ;

– Madame Assiata Rosine BANDE, Mle 226 411 A, Conseiller des services touristiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la Culture, des arts et du tourisme du Houet ;

– Monsieur Casimir SOMDA, Mle 303 444 H, Conseiller en gestion du patrimoine, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Ioba ;

– Monsieur Barthélemy KABORE, Mle 43 339 D, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Kadiogo ;

– Monsieur Amédée Wend-La-Sida SILGA, Mle 50 498 U, Instituteur certifié, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Kouritenga ;

– Monsieur Gombila KOALA, Mle 74 486 V, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Passoré ;

– Monsieur Yaya GANEMTORE, Mle 359 227 A, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Sanguié ;

– Monsieur Mamadou HEBIE, Mle 371 699 N, Conservateur-restaurateur de musée, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme de la Sissili.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration :

– du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ;

– des Sociétés SALMA MINING SA et IAMGOLD ESSAKANE SA au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;

– de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) au titre du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat ;

– du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi ;

– du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) et de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z) et du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA).

A MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Seydou TOU, Directeur général de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso, Administrateur représentant la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) au Conseil d’administration du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour une dernière période de trois (03) ans.

B MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Touobèkourè Stanislas Aimé Désiré MEDA, Mle 334 079 W, Ingénieur de la géologie et des mines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la société SALMA MINING SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Hamado OUEDRAOGO.

Le second décret nomme Monsieur Augustin SEBGO, Mle 334 082 V, Ingénieur de conception en géologie et mines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la société IAMGOLD ESSAKANE SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Timbpidian Fidèle NAGANDA.

C MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ardiouma BAYOGO, Mle 229 857 B, Conseiller en aménagement du territoire et en développement local, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat au Conseil d’administration de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :

– Monsieur Barthélemy BADIEL, Mle 246 742 U, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, en remplacement de Monsieur Frédéric KABORE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES PERSONNELS ADMINISTRATIFS ET FORMATEURS DU CFPR-Z

Au titre du personnel administratif :

– Monsieur Ilyassé KIEMTORE, Mle 259 735 E, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, en remplacement de Monsieur Ousmane NATAMA.

Le second décret nomme Monsieur Barthélemy BADIEL, Mle 246 742 U, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, Président du Conseil d’administration du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté neuf (09) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :

– Monsieur Eric Albert Wend-Pouiré SAWADOGO, Mle 247 549 U, Conseiller du cinéma et de l’audiovisuel ;

– Monsieur Salifou OUARMA, Mle 220 278 V, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :

– Monsieur Wennepousdé Philippe OUEDRAOGO, Mle 212 622 A,

Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU BBDA

– Monsieur Yacouba DONDASSE, Mle 57 130 680, Agent de recouvrement.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DE LA CULTURE

Au titre des auteurs d’œuvres dramatiques et dramatico-musicales :

– Madame Salamata KOBRE, Chorégraphe-Danseur.

Au titre des organismes de radiodiffusion :

– Monsieur Amedée Wend-la-sida SILGA, Gestionnaire de la radio Dauphin de Koupéla.

Au titre des auteurs d’œuvres d’arts visuels :

– Monsieur Moumouni SAVADOGO, Artiste-Plasticien.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) pour une dernière période de trois (03) ans, à titre de régularisation.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :

– Monsieur Idrissa ZOROM, Mle 206 327 A, Juriste.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :

– Monsieur Issa Abdul-Jabbar Suuri MAIGA, Mle 130 299 R, Magistrat.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DE LA CULTURE

Au titre des auteurs d’œuvres littéraires :

– Monsieur Pierre BALIMA, Editeur.

Au titre des auteurs-compositeurs musicales :

– Monsieur Abdou-Azize OUEDRAOGO, Artiste-musicien.

Le troisième décret nomme Monsieur Idrissa ZOROM, Mle 206 327 A, Juriste, Président du Conseil d’administration du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) pour une dernière période de trois (03) ans, à titre de régularisation.

Le quatrième décret nomme Monsieur Bakari SERI, Mle 018, Chargé de maintenance des opérations de diffusion et de transmission régionale, Administrateur représentant les travailleurs au Conseil d’administration de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Sébastien SANON.

Le cinquième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :

– Madame Grace Isabellita FORO, Mle 88 798 D, Ingénieur du cinéma et de l’audiovisuel.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Pouôr-Yerô Thierry-Fabrice PODA, Mle 119 293 F, Inspecteur du trésor.

Le sixième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre de la Primature :

– Monsieur Essimayila BAKOUAN, Mle 48 975 V, Professeur certifié des lycées et collèges.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’UNION BURKINABE DES

EDITEURS DES SERVICES DE TELEVISION (UBES-TV)

– Monsieur Hounoumbié Innocent SOULAMA, Journaliste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SYNDICAT NATIONAL DES TRAVAILLEURS DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (SYNATIC)

– Monsieur Dasmané NIANGANE, Journaliste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA SOCIETE DES EDITEURS DE PRESSE (SEP)

– Monsieur Robert OUEDRAOGO.

Le septième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :

– Monsieur Adama SAVADOGO, Mle 272 993 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’UNION NATIONALE DE L’AUDIOVISUEL LIBRE DU FASO (UNALFA)

– Monsieur Bouraman SANNAN, Journaliste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES

EDITEURS ET PROFESSIONNELS DES MEDIAS EN LIGNE (AEPML)

– Monsieur Amidou KABRE, Directeur de publication.

Le huitième décret nomme Monsieur Aboubakar SANFO, Mle 88 787 D, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le neuvième décret renouvelle le mandat de Monsieur Mathias KABORE, Mle 98 275 E, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB) pour une dernière période de trois (03) ans, à titre de régularisation.

 

Pour le Porte-parole du Gouvernement,

le Ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi assurant l’intérim

Rencontre Gouvernement –Secteur privé 2023 : Le foncier au cœur des préoccupations

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Membres du gouvernement et responsables du secteur privé sont en conclave à Bobo-Dioulasso dans le cadre de leur cinquième rencontre. C’est le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela qui a présidé l’ouverture de la rencontre relative à  la question foncière dans les affaires et dont les conclusions sont attendues pour ce mardi 4 juillet 2023.

Les membres du présidium dont le PM Kyelem de Tambela à l’ouverture de cette 5ème Gouvernement Secteur privé ce 3 juillet à Bobo-Dioulasso

« Le rôle du foncier dans la promotion de l’investissement productif au Burkina Faso». C’est le thème de la cinquième rencontre Gouvernement –Secteur privé qui a débuté ce lundi 3 juillet à Sya sous la présidence du chef du gouvernement Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela et dont le discours a été livré par son ministre du développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, Serge Poda.

Pendant deux jours, les participants vont réfléchir sur les voies et moyens de résoudre les nombreux obstacles que pose le foncier aux investisseurs privés. Il est donc attendu des recommandations fortes à même de favoriser l’accès au foncier aux acteurs privés. Ce qui devrait contribuer à une certaine relance de l’économie nationale mise en mal aussi par l’insécurité.

Les responsables des acteurs privés dont le vice-président Mamady Sanoh (micro) se prêtant aux questions de la presse

«Cette crise nous donne l’opportunité d’opérer des mutations profondes pour un changement de paradigme et d’asseoir les jalons d’un développement économique harmonieux de notre pays», a assuré le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, Mamady Sanoh.

Chantal Sanou, Bobo

Burkina Demain