Le ministre d'Etat Simon Compaoré lors de son grand oral ce 22 avril à l'Assemblée nationale

Face aux députés ce 22 avril, le ministre d’Etat Simon Compaoré en charge de la sécurité s’est évertué à apporter des éléments de réponse à des questions relevant de son département ministériel. Il s’agit notamment des affaires des Kolgwéogo et du GIGN qui ont défrayé un moment la chronique.

Le ministre d'Etat Simon Compaoré lors de son grand oral ce 22 avril à l'Assemblée nationale
Le ministre d’Etat Simon Compaoré lors de son grand oral ce 22 avril à l’Assemblée nationale

Pendant ce face-à-face de ce 22 avril avec les députés, Simon n’a fait en réalité que réaffirmer les positions du gouvernement déjà connues sur les affaires Kolgwéogo et GIGN.
Sur la question du déploiement du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) français, le ministre d’Etat n’a pas varié d’un iota sur ce qu’a indiqué le président Roch Marc Christian lors de sa visite de travail à Paris en début avril ; à savoir qu’il n’y aura pas un déploiement d’éléments de cette unité d’élite de la gendarmerie française. «Il ne sera jamais question d’une unité de la gendarmerie française qui débarque ici au Burkina», a assuré Simon Compaoré aux Députés.
Le ministre d’Etat Compaoré est resté aussi sur position pour Ce qui est de la question des Kolgwéogo, à savoir qu’ils sont indispensables pour sécuriser le pays, là où les forces de sécurité n’arrivent pas à assurer. «Quel que soit notre bonne volonté, on ne peut pas avoir en nombre suffisant des gendarmes, des policiers pour assurer la sécurité des paysans », a laissé entendre Simon Compaoré. Et le président de l’Assemblée nationale, Salif Diallo, de se féliciter sur la façon dont cette question a été gérée par l’exécutif, toute chose qui a permis, selon lui, d’éviter le piège de la récupération politique de ces groupes d’auto-défense.

Mathias Lompo
Burkina Demain

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.