Ce vendredi 26 août 2016 matin, il s’est tenu ici à Ouagadougou, une rencontre entre le ministre de la communication, le syndicat des travailleurs et ouvriers du Burkina/ section communication (STOB), les cadres du ministère de la communication et les directeurs de la RTB télé/radio et des éditions Sidwaya.
ministre et collaborateur et dg sidwaya

C’est accompagné de ses collaborateurs que le ministre a reçu les acteurs de la presse publique burkinabè. Notons que c’est une rencontre qui s’est déroulée exclusivement entre le ministre et ses invités du jour. Il faut relever que le Syndicat national des travailleurs de l’information et de la communication (Synatic) n’a pas pris part à cette rencontre.

Le ministre de la communication Remis Dandjinou a expliqué que les échanges devront permettre de « finaliser le projet de décret en ce qui concerne les frais de production aussi bien à la radio qu’à la télé et aux éditions Sidwaya ». C’est pourquoi, dit-il, « nous avons voulu rencontrer aujourd’hui les acteurs syndicaux et les représentants des cadres du ministère de la communication, ainsi que les différents directeurs de la RTB télé et radio et des éditions Sidwaya ».

Selon les dire du ministre, l’absence du Synatic est due au fait que cette rencontre initialement prévue se tenir hier a été reportée à ce matin et cela a joué sur le calendrier du Synatic. Du reste, a-t-il précisé, une rencontre aura lieu, le lundi matin à 9 h avec ledit syndicat.

Un projet pour rétribuer l’effort intellectuel

En plus des taches quotidiennes du journaliste, il y a des travaux de conceptions intellectuelles, d’engagement sur le temps et la durée et qui sont un peu plus que le travail ordinaire, estime le ministre. D’où l’idée de voir dans quelle mesure, à travers des genres journalistiques précis, les déploiements pour les directs, pour les enregistrements, les créations des œuvres de fiction, les séries, les téléfilms et les documentaires, « nous pouvons donc arriver à rétribuer l’effort intellectuel qui est produit par les acteurs. Cela concerne la radio, la télé, et aussi la presse écrite ».

A ce jour, le projet n’est pas encore ficelé et la discussion se poursuit, afin de l’enrichir. A la sortie de cette rencontre et celle qui aura lieu avec le Synatic, le ministre espère avoir un projet plus ou moins consistant à soumettre au ministère de l’économie.

Trouver une juste réponse aux préoccupations des travailleurs

En ce qui concerne la plate forme du Synatic et la grève prévue le 1er septembre, le ministre a dit garder espoir qu’à la rencontre du lundi avec ce syndicat des solutions alternatives seront trouvées aux revendications qu’il qualifie de « justes et fondées ». Nous avons tous intérêt à trouver une juste réponse aux préoccupations des travailleurs, a-t-il déclaré.

Pour lui, ces préoccupations ont « longtemps été bottés en touche par les gouvernements passés ». Aussi, il pense pouvoir trouver des solutions pour lever ces différents mots d’ordre. Il a terminé ses propos en laissant entendre que « Quoi qu’il en soit ce qui est important pour moi, c’est de reconnaitre le mérite juste des acteurs mais de dire aussi que sur certaines questions, nous avons des évolutions ».

Joachim Batao
Burkina Demain

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.