Accusé d’avoir tenu des propos xénophobes en direction du président Ouattara, lors d’un meeting organisé le 11 mars dernier, Sam l’Africain a été mis aux arrêts. Il est incarcéré à Maison d’arrêts et de correction d’Abidjan (MACA), depuis le vendredi 17 mars dernier. sam

Mohamed Sam Jichi dit Sam l’Africain devra répondre des actes dont on lui reproche, devant les juges, le 31 mars, prochain au tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. Il a été arrêté le 17 mars et placé immédiatement sous mandat de dépôt. Il restera en détention à la MACA, jusqu’au 31 mars prochain, jour de son procès.

Selon son avocat, Me Modeste Abie, il serait accusé d’incitation à la haine tribale, à la xénophobie et à la révolte des militaires. Les autorités ivoiriennes reprochent à l’ancien proche de l’ex-chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, d’avoir tenu ces propos, lors d’un meeting organisé à Yopougon.

« Si je suis libanais alors Alassane [Ouattara] est burkinabè. Parce qu’Alassane et moi on, a le même statut : il est ivoirien, je suis ivoirien. Il a une partie ivoirienne, j’ai une partie ivoirienne. Mais, lui, sa femme n’est pas ivoirienne. Moi, au moins, ma femme est ivoirienne », avait déclaré Sam l’Africain lors d’un de ses meetings.

Devant le procureur, après son interpellation le vendredi 17 mars, dernier, le candidat malheureux aux législatives à Yopougon, a nié les faits qui lui sont reprochés. Pour son avocat, Me Modeste Abie, les propos tenus par son client ne méritent pas l’inculpation.

Burkina Demain

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